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Bleues: les absences de Renard et Le Sommer sont “une grande perte”, estime Mbock
Griedge Mbock, candidate naturelle pour le capitanat de l’équipe de France, a estimé auprès de l’AFP que les non-convocations de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali étaient “une grande perte” pour les Bleues en vue des prochaines échéances, se disant “peinée”.Question: Comment réagissez-vous aux non-convocations de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali pour la Ligue des nations et l’Euro?Réponse: “J’ai forcément été touchée et peinée pour elles car je me mets à leur place et j’imagine que c’est un moment difficile à gérer. Cela faisait des années qu’elles étaient là . Ce sont des filles avec qui j’ai évoluées depuis des années, elles m’ont beaucoup appris. Ce n’est pas simple car c’est soudain, je ne m’y attendais pas, donc forcément c’est triste”.Q: Vous avez compris le choix du sélectionneur Laurent Bonadei?R: “Il nous a expliqué qu’il voulait se tourner vers l’avenir, qu’il voulait faire de la place pour les jeunes qui montent. Il faut respecter ses choix, c’est le sélectionneur et nous, les joueuses, nous devons nous concentrer sur le sportif pour que l’on se prépare au mieux pour l’Euro. Il faut que l’on se focalise là -dessus et qu’on avance”. Q: Comment sera la vie des Bleues sans ces joueuses emblématiques?R: “Ce sont des filles qui parlaient beaucoup dans le vestiaire. Mais il y a d’autres joueuses qui sont aussi capables de prendre le relais, qui ont aujourd’hui de l’expérience en équipe de France. Je pense à Amel (Majri), Sakina (Karchaoui), Grace (Geyoro), Sandie (Toletti). C’est à nous aussi de prendre cette place et de mener cette équipe de France au succès”.Q: Vous êtes l’une des candidates naturelles pour remplacer Wendie Renard comme capitaine, vous sentez-vous prête?R: “Pour l’instant, je ne me pose pas la question. On doit s’entretenir avec le sélectionneur. Beaucoup de filles peuvent prétendre à ce rôle. Ce n’est pas à prendre à la légère, il faut se préparer car cela représente énormément de choses. Il faut prendre le temps d’y penser. Etre capitaine, c’est forcément une fierté, un honneur mais aussi beaucoup de responsabilités. Ce n’est pas simple non plus de passer après Wendie, qui l’a porté (le brassard) des années et qui a beaucoup de charisme. Ce sera un gros challenge pour n’importe quelle joueuse. On sera toutes derrière la nouvelle capitaine, elle ne sera pas seule (…). Personne ne dirait non à être capitaine.”Q: Quelles sont les caractéristiques pour être une bonne capitaine?R: “Le rôle premier, c’est de fédérer, essayer de tirer le meilleur de chacune, que tout le monde puisse se battre les unes pour les autres, pour un objectif commun, qu’il existe une harmonie même si on ne peut pas avoir des affinités avec tout le monde”.Q: Vous avez joué longtemps avec Wendie Renard à l’OL et en Bleues. Comment vivez-vous sa non-convocation?R: “C’est une grande perte. A mon arrivée en Bleues, elle m’a pris sous son aile. Elle m’a beaucoup apporté, parce que j’ai été associée très jeune avec elle et on s’entend super bien sur et en dehors du terrain. Je me suis beaucoup inspirée d’elle car c’est l’une des meilleures défenseuses centrales au monde. (…) Elle m’a beaucoup aidé sur le terrain car elle a beaucoup de connaissances tactiques, elle est experte du poste avec sa capacité d’anticipation et sa lecture du jeu”. Q: Vous allez être associée désormais avec Maëlle Lakrar en charnière centrale, comment travaillez-vous avec votre future binôme?R: “J’essaye d’échanger avec elle car c’est important d’avoir cette complémentarité, qu’on ait cette affinité pour que ce soit plus facile, qu’on puisse se comprendre même sans se parler. J’ai aussi un rôle de transmission, comme Wendie l’a eu pour moi. Maëlle a énormément progressé cette saison avec le Real Madrid, avec du temps de jeu et des matches de Ligue des champions. Elle comprend vite, est toujours à l’écoute, c’est plaisant de jouer avec elle”. Propos recueillis par Alice LEFEBVRE
Water-Polo: le Cercle des Nageurs de Marseille, Ã jamais les premiers?
Il y aura bien un petit air de Ligue des Champions ce week-end à Marseille, mais l’OM et le football n’y sont pour rien: à partir de vendredi, à Malte, c’est le Cercle des Nageurs, institution locale et place forte du water-polo français qui visera le titre européen.”Vous avez vu? Nous aussi, on a gagné …
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Jérémy Nicollin, du javelot au saut vertigineux de falaise
Perché sur un rocher glissant, à 22 mètres au-dessus des eaux bleu turquoise, Jérémy Nicollin n’hésite pas: il saute dans la cascade, un plongeon impressionnant mais loin du record de 47 mètres de cet ancien champion d’athlétisme reconverti dans le saut de falaise.Un saut spectaculaire “100% plaisir” pour le “cliff jumper” de 34 ans, qui …
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Tour d’Italie: Astana, la folle remontada
Donnée pour perdue en début d’année, l’équipe Astana réussit une folle remontée au classement mondial UCI et semble désormais partie pour rester dans le World Tour, à la faveur d’une stratégie bien précise et parfaitement assumée.Mardi, la formation kazakhe a vécu une nouvelle journée au paradis, lors de la 16e étape du Tour d’Italie, remportée …
C1: Luis Enrique, intraitable entraîneur devenu meneur de révolution au PSG
En deux saisons, l’exigeant entraîneur Luis Enrique a profondément transformé le Paris SG, pour l’emmener au seuil d’un titre historique en Ligue des champions, en finale contre l’Inter Milan samedi à Munich (21h00).Il y a eu le PSG de Mbappé, Messi et Neymar, il y a désormais le PSG de Luis Enrique. L’Espagnol de 55 ans est devenu le principal visage de l’équipe depuis deux ans.Été 2023: Paris en a marre des stars, leurs caprices et leur inconstance et veut faire sa révolution. Pour la mener, le président Nasser Al-Khelaïfi et Luis Campos misent sur le natif de Gijon, homme d’expérience et de caractère aussi.Jusque-là , Luis Enrique (ancien joueur du Real Madrid et du Barça) était surtout connu pour avoir su tirer profit de la “MSN” (Messi, Suarez, Neymar), en remportant la Ligue des champions dès sa première saison sur le banc catalan en 2015.Mais au PSG, il ne s’agit pas de gérer un effectif mûr ni d’être le garant d’une philosophie de jeu identifiée. Au contraire, on lui donne carte blanche pour tout changer. “Ici à Paris le projet était différent, C’est un projet de construction, il a fallu inventer”, explique l’Espagnol, qui a très vite imposé sa marque.”Celui qui incarne le mieux le projet, c’est le coach, il a les clés et il a le double. Il a une vraie légitimité, un vrai savoir-faire, il sait ce qu’il veut”, expliquait-on au club à son arrivée.- Machine à 15.000 euros -Luis Enrique a par exemple immédiatement réclamé et obtenu “une machine à 15.000 euros qui détecte tous les paramètres physiologiques, les joueurs y passent une à deux fois par semaine”, raconte une source proche du club.Et le public français a vite découvert ses idées de jeu basées sur la possession et le pressing, son tempérament, ses manies, sa volonté d’être “fort avec les forts” dans le vestiaire…Aux yeux du technicien, aucune tête ne doit dépasser de l’équipe. Même celle de Kylian Mbappé.Dans un documentaire pour la télévision espagnole diffusé à l’automne, on voit l’entraîneur sermonner la superstar des Bleus, impassible, et l’enjoindre à défendre davantage. Après l’annonce de son départ au Real Madrid, la vedette sera régulièrement laissée sur le banc en seconde partie de la saison 2023-24.”Faire cohabiter des grands joueurs avec Luis Enrique, c’est difficile”, souligne la source précitée. Ainsi, les tensions avec Ousmane Dembélé début octobre, nées d’un retard à l’entraînement, menaçaient de gâcher la saison. Le joueur a été privé de déplacement à Londres pour affronter Arsenal en C1, puis tancé publiquement après son exclusion à Munich fin novembre.L’attaquant des Bleus a par ailleurs décrit en avril la pression constante mise par l’entraîneur: “le coach nous a rabâché: +si tu presses pas, défends pas, quelqu’un va prendre ta place+, donc on défend tous”.Mais Luis Enrique a aussi mis de l’eau dans son vin, et stimulé ce joueur-clé en le replaçant en faux 9, à partir de décembre 2024. Il fallait y penser, confier à Dembélé le soin d’à la fois construire et conclure les actions, lui qui a souvent péché à la finition. Mais depuis, le numéro 10 empile les buts (33 toutes compétitions confondues) et son influence dans le jeu reste énorme.- “Il nous a montré le chemin” -“Luis Enrique est capable de faire progresser n’importe quel type de joueur”, témoigne un proche du club. “Lucho” parle à chacun presque tous les jours, accompagné souvent de son psychologue Joaquin Valdes.”On voit que Luis Enrique a une connexion de plus en plus forte avec ses joueurs. Tout le monde court, joue sa partition”, observait en février son compatriote Carles Martinez Novell, l’entraîneur de Toulouse.”Quand il est arrivé, il a ajouté son ADN. Petit à petit, il a réussi à améliorer notre jeu”, commente le capitaine, Marquinhos. “Il a aussi beaucoup travaillé l’aspect mental, la motivation, la préparation, l’attitude des joueurs. Ce n’est pas juste un coach qui dit de faire ça ou ça. Il nous a montré le chemin. Il ne parle pas que de foot. C’est plus large que ça”.”Mon obsession est d’aider au maximum les joueurs. Il y a des fois où je n’ai pas réussi”, confie Luis Enrique, conscient que son style n’a pas toujours recueilli l’adhésion unanime, notamment à l’AS Rome (2011-2012) ou même avec la sélection espagnole (2018-2022).Mais force est de constater que son mandat parisien est pour l’heure une réussite éclatante: un doublé Coupe-Championnat pour ses deux premières saisons, une demi-finale et une finale de Ligue des champions.L’Espagnol, qui aime égratigner les journalistes, relativise: “La vie d’un entraîneur de haut niveau est ainsi, on est critiqués continuellement, et quand tout va bien on peut recevoir des éloges, parfois”.