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La Bourse de Paris termine en nette hausse

La Bourse de Paris a nettement grimpé mardi, les investisseurs saluant la possibilité d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, après que Donald Trump a rencontré les deux dirigeants ces derniers jours.Le CAC 40 a pris 1,21% à 7.979,08 points, en hausse de 95,03 points. La veille, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait reculé de 39,40 points (-0,50%) à 7.884,05 points.Les investisseurs scrutent les conséquences de la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, après celle en fin de semaine dernière en Alaska avec Vladimir Poutine, sur un potentiel processus de paix en Ukraine.”Il y a davantage d’optimisme sur la possibilité d’atteindre la paix en Ukraine”, commente Susannah Streeter, de Hargreaves Lansdown, même si “la prudence demeure quant à l’issue de cette guerre d’usure”.Dans un entretien à la chaîne américaine NBC News, le président français Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi M. Macron sur LCI, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” vis-à-vis de la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d’Etat ukrainien à la presse.La France et le Royaume-Uni réunissent ce mardi en visioconférence la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays essentiellement européens, sur les garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin au conflit en Ukraine.Les investisseurs ont aussi en ligne de mire le discours en fin de semaine du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, à l’occasion du colloque annuel des banquiers centraux à Jackson Hole (Wyoming).”Le marché a peu de doute” sur “une baisse des taux aux Etats-Unis en septembre”, mais la “trajectoire par la suite” est “incertaine”,  relève Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM, interrogé par l’AFP.Côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt français à dix ans a atteint 3,44%, contre 3,45% la veille en clôture.Thalès en baisseLes valeurs de la défense européenne ont chuté de concert mardi, le chef d’Etat ukrainien ayant précisé que Kiev avait offert de se fournir en armes américaines pour 90 milliards de dollars, le Financial Times évoquant lui un budget de 100 milliards financés par les Européens.Si “le réarmement de l’Europe pour contrer la menace d’une nouvelle agression russe devrait continuer à soutenir les entreprises de défense”, les “engagements des dirigeants européens” obtenus par M. Trump “pour acquérir davantage de matériel américain (donnent) l’avantage aux groupes américains”, explique Susannah Streeter.A Paris, Thales a terminé en baisse de 4,11% à 228,80 euros.

Les Bourses européennes terminent en hausse

Les Bourses européennes ont terminé dans le vert mardi, portées par l’espoir d’un accord de paix en Ukraine et la perspective d’une potentielle rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.Paris a grimpé de 1,21%, Londres a avancé de 0,34%, Francfort de 0,45%, et Milan de 0,89%.

Wall Street temporise avant le colloque de Jackson Hole

La Bourse de New York évolue sans direction claire mardi, se montrant indécise à l’approche de la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole en fin de semaine qui pourrait donner une nouvelle indication sur la politique monétaire poursuivie par la Réserve fédérale américaine (Fed).Vers 13H55 GMT, le Dow Jones prenait 0,33%, l’indice Nasdaq lâchait 0,39% tandis que l’indice élargi S&P 500 s’affichait proche de l’équilibre (-0,03%).”Les actions individuelles connaissent des fluctuations mais le marché dans son ensemble a encore besoin d’un coup de pouce”, résume Patrick O’Hare, de Briefing.com.”Les investisseurs sont dans l’expectative du discours du président de la Fed, Jerome Powell, vendredi”, ajoute auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA. Le président de l’institution monétaire américaine s’exprimera dans le cadre du colloque de Jackson Hole (Wyoming) qui réunit de nombreux banquiers centraux.Les investisseurs scruteront chacun des mots de M. Powell, qui pourraient donner de nouveaux indices quant aux possibilités d’une baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine, dans un contexte de marché de l’emploi atone mais d’inflation persistante.La prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed aura lieu en septembre. “Le sentiment général est que l’absence de baisse ne serait pas une bonne chose et pourrait entraîner une correction” de Wall Street, juge Sam Stovall.En attendant, les investisseurs seront attentifs à la publication mercredi du compte-rendu (“minutes”) de la dernière réunion de la banque centrale américaine de juillet, ainsi qu’aux discours de plusieurs responsables de la Fed prévus tout au long de la semaine.Sur le marché obligataire, vers 13H50 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,31% contre 4,33% à la clôture la veille.Côté indicateurs, les mises en chantier au mois de juillet sont ressorties supérieures aux attentes des analystes tandis que les demandes de permis de construire ont été en deçà des prévisions. Au tableau des valeurs, le fabricant de puces électroniques Intel brillait (+11,24% à 26,32 dollars), profitant de l’annonce d’un investissement de 2 milliards de dollars du géant japonais SoftBank. L’accord, annoncé lundi, va porter à environ 2% la présence du japonais au capital du groupe américain.Intel reste aussi scruté par les investisseurs après des informations de presse évoquant la possibilité d’une prise de participation du gouvernement américain à hauteur de 10%.La chaîne américaine de magasins de bricolage Home Depot (+4,70% à 413,61 dollars) était applaudie pour le maintien de ses prévisions annuelles malgré un deuxième trimestre inférieur aux attentes.Home Depot escompte une hausse d’environ 2,8% de son chiffre d’affaires annuel (+1% à données comparables) et une marge opérationnelle autour de 13,4% hors éléments exceptionnels.Son bénéfice net par action hors éléments exceptionnels – référence pour les marchés -, devrait reculer d’environ 2% par rapport aux 15,24 dollars de l’année précédente, à un niveau toutefois supérieur aux attentes.Le groupe de grande distribution électronique BestBuy (+3,73% à 74,48 dollars) était recherché après la mise en Å“uvre de la transformation de son site internet en marketplace, permettant à des vendeurs externes à l’entreprise d’y afficher leurs produits.

Air Canada: fin de la grève, reprise très progressive des opérations

Air Canada et le syndicat du personnel de bord sont parvenus mardi à s’entendre, après une nuit de négociations, pour mettre fin à la grève qui paralysait depuis samedi la première compagnie aérienne du pays, même si le retour à la normale n’est pas prévu avant plusieurs jours. Quelque 10.000 hôtesses et stewards avaient cessé le travail pendant le week-end pour demander des augmentations de salaires et une compensation pour le travail au sol non rémunéré, y compris pendant l’embarquement. Malgré une décision de justice ayant déclaré illégal leur arrêt de travail, ils avaient poursuivi leur grève lundi. Des négociations avaient débuté en soirée pour tenter de mettre fin à un mouvement social affectant des centaines de milliers de personnes. “La grève est terminée. Nous avons une entente de principe”, a écrit tôt mardi sur Facebook l’organisation affiliée au syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), tenue de “coopérer pleinement à la reprise des opérations”.Mais ni le syndicat, ni la compagnie n’ont donné de détails sur l’accord. – Premiers vols mardi soir –  Air Canada a confirmé dans un communiqué “reprendre progressivement aujourd’hui (mardi) ses opérations après avoir conclu un accord de médiation” avec le SCFP, sous la supervision d’un médiateur, William Kaplan.Les premiers vols sont prévus pour la soirée de mardi mais un retour à la normale pourrait ne pas intervenir avant sept à dix jours, prévient la compagnie aérienne. “Certains vols seront annulés dans les sept à dix prochains jours, jusqu’à ce que l’organisation soit stabilisée”, précise le transporteur.”Faire redémarrer une compagnie majeure comme Air Canada est une tâche complexe”, a déclaré son PDG, Michael Rousseau, cité dans le communiqué.”Nous demandons à nos clients de la patience et de la compréhension dans les prochains jours”, a-t-il ajouté, leur présentant des excuses au nom de la compagnie.   Selon Air Canada, qui dessert directement 180 villes au Canada et à l’étranger, la grève a entraîné des annulations affectant 500.000 personnes.La compagnie demande par ailleurs à ses passagers de se rendre à l’aéroport uniquement si leur vol est affiché au départ.  – Intervention du gouvernement – Ce mouvement social a entraîné une passe d’armes entre le gouvernement canadien et le personnel navigant d’Air Canada. Estimant que la grève “affectait directement l’économie canadienne”, le gouvernement a décidé d’intervenir, invoquant une disposition légale pour suspendre la grève et forcer les deux parties à un arbitrage contraignant.Mais les salariés d’Air Canada avaient choisi de défier l’injonction du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), un tribunal réglementaire, qui leur avait ordonné de reprendre le travail.Pour le syndicat, cet accord marque “un changement majeur pour notre secteur après une lutte historique”. “Le travail non rémunéré, c’est fini”, a-t-il ajouté, faisant référence à une revendication clé tout au long des négociations, à savoir que les agents de bord soient également rémunérés pour le temps non passé en vol.Au cours du week-end, le syndicat avait dénoncé l’intervention du gouvernement, via  la section 107 du Code du travail du Canada, estimant que cela établissait un “précédent terrible” et récompensait “le refus d’Air Canada de négocier équitablement”.Lundi, le Premier ministre, Mark Carney, avait déclaré qu’il était “décevant” que huit mois de négociations entre le transporteur et le syndicat n’aient pas abouti à un accord.

Climat: des vendanges 2025 particulièrement précoces mais “de bonne qualité”

Les vendanges sont particulièrement précoces cette année grâce à une météo favorable au cycle de la vigne qui a accentué les effets du changement climatique, explique Bernard Farges, président du Comité national des interprofessions des vins (CNIV).Si la qualité devrait être au rendez-vous, les volumes pourraient souffrir à nouveau du contexte climatique, avertit le viticulteur dans un entretien avec l’AFP.Question: Dans quelles régions les vendanges ont commencé et comment expliquer cette précocité ?Réponse: Je suis dans le Bordelais, dans mes vignes, comme mes collègues. Nous sommes dans les Crémants et quelque blancs cette semaine, mais d’autres régions ont commencé dès la semaine dernière: le Languedoc, le Roussillon. La vallée du Rhône, avec des blancs, aussi cette semaine… Et après ça va enchaîner avec la Loire, la Gascogne et la Champagne dans quelques jours. On va voir de la précocité dans toutes les régions. On l’explique par un climat qui a été plutôt agréable, avec un cycle végétatif de la vigne qui n’a pas été interrompu du mois d’avril jusqu’au 10 août. On a eu de l’ensoleillement, des températures plutôt idéales et de l’eau normalement. Cela a entraîné un cycle plus court que d’habitude. D’où cette précocité, accentuée par la période de fortes températures de la semaine dernière, qui a entraîné une concentration à l’intérieur des grappes. Cela a peut-être avancé de 4-5 jours les vendanges, mais nous savions avant que nous aurions une année précoce.Au niveau logistique, on ne découvre pas la veille des vendanges qu’on va vendanger le lendemain. C’est toujours compliqué de recruter, parce que c’est un besoin qui est important pour un temps court. Dans cette période d’août, c’est peut-être peu plus compliqué que lorsque c’était en septembre. Nous avons l’habitude de devoir gérer ce problème. Une avancée de quelques jours à peine, ce n’est pas anodin mais ce n’est pas insurmontable et tout le monde y arrive.Q: Cette année est-elle si exceptionnelle dans le contexte du changement climatique ? R: Ça fait partie des années précoce, comme on en connaît maintenant depuis 10-15 ans. La viticulture est une vigie du changement climatique.Les régions qui démarrent habituellement les premières ont démarré, plus tôt, les premières. Celles qui démarreront plus tard auront à peu près le même décalage par rapport à une “année normale”, enfin, ce qui devenu normal.Depuis 30 ans on a gagné quasiment deux semaines de précocité des vendanges, ça peut aller jusqu’à vingt jours pour une année comme celle-ci.La filière viticole a lancé depuis une dizaine d’années des études importantes, avec différents organismes. Nous avons un plan d’adaptation au changement climatique, région par région, des outils de formation, de diffusion de nouvelles pratiques, des cépages qui intègrent des régions dans lesquelles ils n’étaient pas auparavant, des nouvelle méthodes de gestion de la vigne, des choix d’emplacement pour limiter un peu l’ensoleillement…Q: Après l’année noire 2024, quelle qualité et quels volumes anticipez-vous ?R: Qualitativement, tout le monde dit que c’est très bien, c’est très sain. Même si les vendanges débutent et qu’on a encore du travail devant nous, les températures qui s’annoncent pour les deux semaines à venir, beaucoup plus clémentes, nous rassurent beaucoup. C’est parfait pour faire avancer la maturité normalement, sans stress comme on a pu l’avoir avec les très fortes températures de la semaine dernière.Après, en termes de volume, toutes les régions pensent que le volume va être faible. L’an passé, c’était une récolte très faible, historiquement, pour d’autres raisons. Pour des raisons sanitaires, le mildiou, des mauvaises floraisons. Cette année, la concentration, par la sécheresse et les températures, va amener sans doute une récolte plutôt faible. Mais de très grande qualité.

L’UFC-Que Choisir estime que l’allocation scolaire augmente moins vite que le prix des fournitures

La présidente de l’UFC-Que Choisir a regretté mardi que la hausse de l’allocation de rentrée scolaire cette année ne compense pas l’augmentation des prix des fournitures, accusant la grande distribution d’avoir relevé ses tarifs.L’allocation distribuée à partir de mardi, comprise entre 423 et 462 euros selon l’âge de l’enfant et versée automatiquement en fonction des revenus des parents, a été revalorisée de 1,7% cette année, une hausse “en dessous du relevé de prix” sur les fournitures, qui “ont pris 2% entre 2024 et 2025″, a déclaré Marie-Amandine Stévenin sur RMC.”Cela fait perdre du pouvoir d’achat aux familles qui perçoivent cette aide”, a t-elle déploré.Elle a également pointé la date trop tardive, selon elle, de versement de l’allocation, qui intervient une dizaine de jours avant la rentrée, alors que “dans les rayons, le prix des fournitures scolaires a tendance à augmenter fin août et début septembre”, d’environ 10%. L’allocation de rentrée scolaire, qui concerne quelque trois millions de foyers modestes, profite à cinq millions d’enfants de 6 à 18 ans. Cette “aide indispensable” selon l’association Familles de France, vise à couvrir une partie des dépenses liées à la rentrée.La critique de l’UFC-Que Choisir intervient alors que Familles de France constatait plutôt lundi, dans son baromètre annuel, une baisse du coût moyen du panier de fournitures pour un élève entrant en sixième. Celui-ci s’élève à 211,10 euros en 2025, contre 223,46 euros en 2024, soit une baisse de 5,53%, selon l’association.Elle expliquait cette tendance par “un contexte économique plus stable : inflation contenue autour de 1%, baisse des coûts de l’énergie et du transport, détente sur les matières premières”. Elle y voyait “aussi une évolution des comportements d’achat : anticipation, comparaison, recherche de promotions et réduction du gaspillage”.

Australie: Google prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros pour pratiques anti-concurrentielles

Google a accepté de payer une pénalité de 30 millions d’euros pour des contrats “anti-concurrentiels” qui visaient à pré-installer uniquement son moteur de recherche sur des téléphones portables commercialisés par deux entreprises australiennes, a annoncé l’autorité locale de la concurrence lundi.L’entreprise américaine a coopéré avec la Commission australienne de la concurrence et des consommateurs et admis avoir conclu des contrats avec les sociétés de télécommunications Telstra et Optus, en vigueur entre décembre 2019 et mars 2021, selon un communiqué de la commission. En échange de l’installation du seul moteur de recherche de Google sur des téléphones fonctionnant sous Android, les sociétés Telstra et Optus avaient reçu une part des revenus publicitaires liés à son utilisation, d’après la commission. “Google a admis (…) que cela avait probablement eu pour effet de réduire drastiquement la concurrence”, de même source.Google a dit être prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros et la commission a depuis transmis le dossier à la Cour fédérale. Elle doit décider du caractère “approprié” ou non de cette somme, de même source.”(Toute) conduite qui restreint la concurrence est illégale en Australie parce qu’elle équivaut habituellement à moins de choix, des coûts plus élevés et un moins bon service pour les clients”, a exposé la présidente de la commission, Gina-Cass Gottlieb.Le géant de la tech s’est pour sa part réjoui d’avoir répondu aux préoccupations du régulateur et s’est engagé “à donner aux fabricants d’appareils Android davantage de flexibilité pour (pré-installer) les navigateurs et applications de recherche”, a dit un porte-parole de Google.L’an dernier, Telta et Optus s’étaient engagés devant la justice à ne plus permettre à l’entreprise américaine de favoriser son moteur de recherche, a rapporté la commission.

La Bourse de Paris en petite hausse après la rencontre Trump-Zelensky

La Bourse de Paris évoluait en petite hausse mardi, les investisseurs digérant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, en attendant des indices sur la politique monétaire de la Fed lors du symposium de Jackson Hole.L’indice vedette de la place de Paris, le CAC 40, prenait 40 points, soit 0,51%, à 7.924,05 points vers 10H30 heure locale.Lundi, le CAC 40 a perdu 0,50%, à 7.884,05 points.”Bien qu’il y ait davantage d’optimisme sur la possibilité d’atteindre la paix en Ukraine, la prudence demeure quant à l’issue de cette guerre d’usure”, commente Susanah Streeter, de Hargreaves Lansdown.Donald Trump va “commencer les préparatifs” d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu’ici une telle réunion, au terme d’une “très bonne” entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens.Dans un entretien à la chaîne américaine NBC News, le président français Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi M. Macron sur LCI, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” vis-à-vis de la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d’Etat ukrainien à la presse. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine sont “une question que nous laisserons entre moi et Poutine”, a-t-il ajouté.L’attention se déporte désormais sur le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. “Le symposium de Jackson Hole devrait constituer un moment clé pour les marchés, alors que Jerome Powell exposera l’orientation de la politique monétaire de la Fed (la Réserve fédérale américaine, NDLR) à court terme” dans un discours vendredi, note Patrick Munnelly de Tickmill Group.Aéroports de Paris décolleLe titre du groupe Aéroports de Paris avançait de 1,39% à 123,60 euros vers 10H30, après que le gestionnaire a annoncé lundi que le trafic de ses aéroports a connu une légère hausse au mois de juillet (+1,4% sur un an), avec 36,3 millions de passagers.

Campings: plus de fréquentation cet été mais un budget plus serré

La fréquentation des campings a progressé sur un an cet été mais les dépenses restent stables compte tenu d’un pouvoir d’achat limité des touristes, selon les professionnels du secteur.”On est à +2% et on s’approche des +2,5%” de fréquentation, a déclaré mardi Nicolas Dayot, président de la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) sur RMC.”Les étrangers qui représentent 30% de la clientèle globale, louent surtout des emplacements, tente, caravane et camping-car, facturés moins chers que le mobil-home et les chalets”, a détaillé Nicolas Dayot”Les Français privilégiaient plutôt les logements sur place mais comme (cette année) ils ont tiré sur les économies aux maximum, ils ont aussi choisi les emplacements nus, un peu plus que d’habitude”, selon lui.Le panier moyen a aussi baissé car les vacanciers “ont un peu raccourci leur séjour”, diminué les dépenses “annexes comme les restaurants des campings”, “pris les chalets et mobil-homes les moins chers”.”Les beaux hébergements, plus grands, avec trois chambres et parfois un jacuzzi” ont eu du mal à être loués, a souligné le président de la FNHPA alors que ces dernières années, ce genre de location dite “premium” était la locomotive de la hausse du chiffre d’affaires des campings.”Les campings trois, quatre, cinq étoiles sont ceux qui marchent le mieux puisqu’ils génèrent à eux seuls 86% de la fréquentation totale mais (…) on voit que les clients butinent vers ce qui les intéressent et cette année, ce qui les intéressent, c’est de ne pas dépenser trop d’argent”, a-t-il dit.”Le premium a souffert et l’entrée de gamme s’en est très bien tiré”, a-t-il ajouté. “Les trois étoiles, moins fournis en équipement et services, donc moins chers, avec de meilleurs rapports qualité-prix, sont ceux qui, cette année, s’en sortent le mieux en terme de dynamique”, remarque le président de la FNHPA.Thierry Marx, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) fait le même constat.”Les touristes sont là, il y a une forte demande, mais malheureusement le pouvoir d’achat n’est pas là”, a-t-il dit sur France Inter le 12 août. “Les touristes font un arbitrage entre aller au restaurant, avoir des loisirs, prendre un billet de train ou d’avion qui aujourd’hui a largement augmenté”, selon lui.

Gamescom 2025: la grand-messe du jeu vidéo ouvre ses portes en Allemagne

Le jeu de tir “Call of Duty: Black Ops 7” et la suite de la saga japonaise Resident Evil donnent mardi le coup d’envoi en Allemagne de la Gamescom, l’un des plus grands salons du jeu vidéo, lors d’une soirée d’ouverture en forme de mise en bouche.Face à un parterre de plus de 5.000 personnes réunissant à Cologne (ouest) journalistes, professionnels du jeu vidéo et fans, le présentateur canadien Geoff Keighley dévoilera à partir de 20h et pendant près de deux heures de nouvelles images des superproductions attendues dans les prochains mois.Près de 335.000 visiteurs s’étaient rendus à l’édition 2024 et les organisateurs espèrent bien renouer avec les chiffres de fréquentation pré-Covid, qui avoisinaient les 370.000 participants.Dès mercredi, professionnels et amateurs, parfois déguisés en leur personnage favori, vont se croiser pendant cinq jours dans les immenses halls du parc des expositions de la Koelnmesse, où chaque studio dispose de son stand et permet aux visiteurs de tester les dernières nouveautés.Absent en 2024, Nintendo signe son retour, auréolé du lancement record de la Switch 2, tandis que Xbox (Microsoft) présentera ses nouvelles consoles portables prévues pour la fin de l’année. Le japonais Sony, lui, préfère faire l’impasse.Parmi les jeux phares cette année: les nouveaux épisodes des sagas japonaises d’horreur Silent Hill et Resident Evil, la suite très attendue d’une pépite de la scène indépendante, “Hollow Knight: Silksong”, ou encore “Metroid Prime 4″, nouvel opus de la série de science-fiction de Nintendo. L’ambiance s’annonce toutefois mitigée parmi les quelque 1.500 exposants: si tous les voyants économiques sont au vert chez les principaux éditeurs, les vagues de licenciements continuent.”Le secteur a connu une période difficile ces deux dernières années, avec des suppressions d’emplois, des studios fermés, des projets interrompus”, observe à l’AFP Felix Falk, directeur général l’association allemande de l’industrie des jeux et co-organisateur de l’événement.”Ce n’est pas inhabituel dans l’industrie très dynamique du jeu vidéo, mais néanmoins ce n’est pas réjouissant quand ça se produit.” Selon le site Game Industry Layoffs, près de 30.000 salariés du secteur ont perdu leur emploi depuis début 2023, dont plus de 4.000 cette année.