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Royaume-Uni: l’inflation accélère encore en juillet, à 3,8% sur un an

L’inflation a progressé au-delà des prévisions en juillet au Royaume-Uni, à 3,8% sur un an, contre 3,6% en juin, a annoncé mercredi l’Office national des statistiques (ONS), amplifiant la pression sur le gouvernement britannique.”Nous sommes loin de l’inflation à deux chiffres que nous avons connue sous le gouvernement précédent, mais il reste encore beaucoup à faire pour alléger le coût de la vie”, a reconnu la ministre travailliste des Finances Rachel Reeves dans un communiqué.Ce niveau d’inflation, le plus élevé depuis janvier 2024, est supérieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur une hausse de 3,7%, selon le consensus établi par Bloomberg.La publication de ce chiffre fait suite à celui de la croissance du PIB au deuxième trimestre la semaine passée, qui est restée faible, à 0,3%, alimentant les craintes de “stagflation”, une inflation durable combinée à une croissance fragile.Un tel taux d’inflation accroît un peu plus la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine à relancer l’activité économique, après avoir annoncé d’importantes hausses d’impôts et des coupes drastiques dans les finances publiques l’an passé.Ce niveau de hausse de prix s’explique d’abord par la hausse des tarifs aériens, mais aussi des prix du pétrole, du gazole et des denrées alimentaires, notamment le café, le jus d’orange, la viande et le chocolat, selon l’ONS.”La lecture de l’inflation de juillet est perturbée par des effets saisonniers liés aux vacances d’été”, relève Lindsay James, de Quilter Investors, citant aussi “la tournée de réunions d’Oasis, très attendue”, qui “a fait grimper les prix des hôtels”.La forte hausse des cotisations patronales, décidée par le gouvernement travailliste et entrée en vigueur en avril, joue également un rôle important dans la montée des prix, selon elle.”L’incertitude demeure quant à l’impact de la politique commerciale américaine”, mais “l’introduction de nouveaux droits de douane à l’échelle mondiale n’améliore probablement pas la situation”, ajoute l’analyste.Reste qu’à 3,8%, l’inflation est presque deux fois supérieure à la hausse des prix de 2% en glissement annuel observée en juillet dans la zone euro, et à l’objectif de 2% que s’est fixé la Banque d’Angleterre (BoE).”Comme si cela ne suffisait pas, la situation devrait encore s’aggraver”, remarque Matthew Ryan, analyste chez Ebury, “l’inflation devant culminer à plus de 4% le mois prochain avant de se modérer vers la fin de l’année”.Tout ceci accentue “la pression sur la BoE pour qu’elle maintienne ses taux inchangés”, ajoute-t-il, disant ne plus prévoir “aucune baisse pour le reste de l’année”.La BoE vient tout juste d’abaisser son taux directeur à 4%, à l’issue d’un vote serré, pour soutenir une économie à la peine. Elle avait appelé à la prudence pour la suite.

Le Japon veut se poser en alternative pour l’Afrique

Le Japon accueille à partir de mercredi des dirigeants africains pour une conférence sur le développement, se présentant comme une alternative à la Chine au moment où le continent face face à une crise de la dette.Des représentants d’environ 50 pays africains doivent participer à cette 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) parmi lesquels les présidents nigérian Bola Tinubu, sud-africain Cyril Ramaphosa et kényan William Ruto ainsi que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Des émissaires du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal sont également attendus dans l’archipel pour ces trois jours d’échanges.”La crise de la dette et de la liquidité sur le continent africain altère l’environnement socio-économique et limite la marge de manoeuvre budgétaire des gouvernements pour mettre en place un filet de sécurité pour leurs citoyens”, a expliqué le président Ramaphosa dans un communiqué.La Chine a investi massivement en Afrique au cours de la dernière décennie, finançant à coup de milliards de dollars, via des entreprises, la construction de ports maritimes, de chemins de fer, de routes ou encore d’autres projets d’infrastructures.Mais les pays africains font désormais face à une “vague” de dettes envers la Chine et les créanciers privés, avait averti en mai l’Institut Lowy, un cercle de réflexion australien.A cela s’ajoute la réduction de l’aide occidentale, dont souffrent de nombreux pays africains, en particulier depuis le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) par le président américain Donald Trump.La conférence devrait également permettre des discussions sur d’éventuels accords de libre-échange entre le Japon et des pays africains, des garanties de prêt et des incitations à l’investissement pour les entreprises japonaises, selon les médias nippons.Mais pour Keidanren, important lobbyiste japonais, Tokyo doit encore convaincre ces nations.”En contribuant activement à la résolution des problèmes sociaux auxquels sont confrontés les pays du Sud, le Japon doit être choisi comme un partenaire digne de confiance”, observait Keidanren dans une note publiée en juin.”Plutôt que de nous concentrer sur nos propres besoins, nous voulons identifier soigneusement les besoins de nos partenaires et gagner leur confiance, respectant ainsi nos engagements en tant que nation”, a déclaré le Premier ministre japonais mardi. Pour le Japon, l’Afrique représente une source d’opportunités en raison de sa population jeune et ses ressources naturelles.”Nous discuterons de la manière dont nous pouvons tirer parti de ces ressources humaines et matérielles comme source de vitalité et les relier à la croissance du Japon et à la prospérité du monde”, a affirmé Shigeru Ishiba.Le Japon devrait s’engager lors de cette conférence à former 30.000 experts en intelligence artificielle au cours des trois prochaines années pour promouvoir la numérisation dans l’industrie, a indiqué l’agence de presse japonaise Kyodo News.

La Bourse de Paris en petite baisse, lestée par l’aversion pour le risque

La Bourse de Paris recule mercredi, lestée par le climat d’aversion pour le risque entraîné par la baisse des valeurs technologiques, d’abord à Wall Street, puis sur les autres marchés, les investisseurs marquant le pas avant le symposium des banquiers centraux de Jackson Hole.Vers 09H45 heure locale, l’indice vedette de la place de Paris perdait 18,85 points, soit – 0,24%, à 7.960,23 points.Mardi, le CAC 40 a terminé en nette hausse (+1,21%), à 7.979,08 points.”Les marchés mondiaux ont marqué une pause après une série record, avec une forte vente des grandes valeurs technologiques entraînant les indices à la baisse”, commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group.”Les investisseurs ont réduit leurs positions dans les valeurs technologiques, longtemps leaders du marché, craignant que (la forte hausse) entamée en avril n’ait été trop rapide”, poursuit-il.Les valeurs technologiques européennes ne font pas exception. Vers 09H45 heure de Paris, STMicroelectronics perdait 0,40% à 22,24 euros, Soitec cédait 0,93% à 37,31 euros et Capgemini reculait de 0,79% à 125,70 euros.Stephen Innes, gérant de SPI AM, décrit une séance “d’aversion pour le risque généralisé”, pénalisant les marchés d’actions en raison de prises de risque limitées.En d’autres termes, les investisseurs ne souhaitent pas se mettre à l’achat, hormis sur des valeurs défensives, considérées comme des refuges en période d’incertitude telles que Orange (+0,63% à 14,48 euros) et Danone (+1,19 à 73,10 euros). L’attention du marché se porte sur le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. Le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell y prononcera un discours vendredi.Carmat de retourLe fabricant français de cÅ“urs artificiels Carmat, en redressement judiciaire, a annoncé mercredi la reprise de cotation de son action à partir de jeudi à l’ouverture des marchés.Carmat a annoncé avoir reçu une offre de reprise de la part du président de son conseil d’administration, Pierre Bastid, qui sera à nouveau examinée le 30 septembre devant le tribunal des activités économiques de Versailles.

La Bourse de Paris en petite baisse, lestée par l’aversion pour le risque

La Bourse de Paris recule mercredi, lestée par le climat d’aversion pour le risque entraîné par la baisse des valeurs technologiques, d’abord à Wall Street, puis sur les autres marchés, les investisseurs marquant le pas avant le symposium des banquiers centraux de Jackson Hole.Vers 09H45 heure locale, l’indice vedette de la place de Paris perdait 18,85 points, soit – 0,24%, à 7.960,23 points.Mardi, le CAC 40 a terminé en nette hausse (+1,21%), à 7.979,08 points.”Les marchés mondiaux ont marqué une pause après une série record, avec une forte vente des grandes valeurs technologiques entraînant les indices à la baisse”, commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group.”Les investisseurs ont réduit leurs positions dans les valeurs technologiques, longtemps leaders du marché, craignant que (la forte hausse) entamée en avril n’ait été trop rapide”, poursuit-il.Les valeurs technologiques européennes ne font pas exception. Vers 09H45 heure de Paris, STMicroelectronics perdait 0,40% à 22,24 euros, Soitec cédait 0,93% à 37,31 euros et Capgemini reculait de 0,79% à 125,70 euros.Stephen Innes, gérant de SPI AM, décrit une séance “d’aversion pour le risque généralisé”, pénalisant les marchés d’actions en raison de prises de risque limitées.En d’autres termes, les investisseurs ne souhaitent pas se mettre à l’achat, hormis sur des valeurs défensives, considérées comme des refuges en période d’incertitude telles que Orange (+0,63% à 14,48 euros) et Danone (+1,19 à 73,10 euros). L’attention du marché se porte sur le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. Le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell y prononcera un discours vendredi.Carmat de retourLe fabricant français de cÅ“urs artificiels Carmat, en redressement judiciaire, a annoncé mercredi la reprise de cotation de son action à partir de jeudi à l’ouverture des marchés.Carmat a annoncé avoir reçu une offre de reprise de la part du président de son conseil d’administration, Pierre Bastid, qui sera à nouveau examinée le 30 septembre devant le tribunal des activités économiques de Versailles.

Fukushima: des robots déployés en vue du retrait des débris radioactifs

Des techniciens de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima au Japon ont envoyé mardi des robots télécommandés dans le bâtiment de l’un des réacteurs endommagés dans le cadre des préparatifs pour le retrait des débris radioactifs.En raison des niveaux de radiation dangereusement élevés, l’extraction du combustible fondu et des autres débris de la centrale touchée par un énorme tsunami en 2011 est considéré comme le défi le plus épineux du projet de démantèlement, qui doit durer plusieurs décennies.Environ 880 tonnes dematières radioactives demeurent à l’intérieur de la centrale, théâtre de l’un des pires accidents nucléaires de l’Histoire.Un porte-parole de Tepco, l’opérateur de la centrale, a déclaré à l’AFP que l’entreprise avait déployé deux robots pour mesurer le niveau de radiation.”Spot” et “Packbot” sont équipés de dosimètres mesurant la radioactivité, et Spot, qui a l’allure d’un chien, dispose d’une caméra.Les résultats de l’exploration seront utilisés pour aider à décider de “la méthode de récupération des débris”, a déclaré Tepco dans un communiqué.Cette étude doit durer environ un mois, selon la chaîne de télévision publique NHK et d’autres médias.De minuscules échantillons de matériaux radioactifs ont déjà été collectés à deux reprises dans le cadre d’un projet pilote, mais des extractions à grande échelle n’ont pas encore eu lieu. Ces échantillons ont été envoyés dans un laboratoire de recherche pour analyse. Tepco a annoncé le mois dernier que l’immense opération de retrait des débris avait été retardée au moins jusqu’en 2037, au lieu de l’objectif précédent du début des années 2030.Ce nouveau report remet en question le projet commun de Tepco et du gouvernement : déclarer la centrale complètement démantelée d’ici 2051, une échéance jugée très ambitieuse.

“Call of Duty” et la suite de “Black Myth: Wukong” enflamment l’ouverture de la Gamescom

Un “Call of Duty” futuriste, la suite de “Black Myth: Wukong”, succès mondial en 2024, et les monstres de “Resident Evil” ont animé la soirée d’ouverture en Allemagne de la Gamescom, l’un des plus grands salons du jeu vidéo.Devant un public réunissant plus de 5.300 personnes (un record selon les organisateurs) le présentateur canadien Geoff Keighley a dévoilé les premières images de “Black Myth: Zhong Kui” du studio chinois Game Science, suite de “Black Myth: Wukong” qui s’était écoulé à plus de 25 millions d’exemplaires en 2024.”L’industrie du jeu vidéo n’a jamais été aussi dynamique”, a lancé sur scène l’animateur à l’ouverture de cette grande célébration du jeux vidéo, où plusieurs dizaines de titres ont été dévoilés au public.Annoncé pour le 14 novembre, le jeu de tir “Call of Duty: Black Ops 7” plongera lui les joueurs en 2035, au sein de décors psychédéliques qui rappellent les routes et immeubles tordus du film “Inception”.Robots, drones… le jeu propose une vision du futur “réaliste mais tordue”, a promis Miles Leslie, directeur créatif chez Treyarch, l’un des studios derrière le jeu.L’acteur américain Milo Ventimiglia, connu pour ses rôles dans les séries “Heroes” et “This is us”, y incarnera le personnage principal.- Lego et jeux d’horreur -Le jeu d’aventure spatial “The Outer Worlds 2” et le prochain opus de la saga horrifique “Resident Evil”, intitulé “Requiem”, ont également été présentés lors de cette soirée de deux heures, rythmée par la diffusion de plusieurs dizaines de bandes-annonces.”J’adore les jeux d’horreur et il a l’air terrifiant, donc j’ai très envie de l’essayer”, a confié à l’AFP Chloe Jones, 26 ans, à l’issue du show.Prévu pour 2026, un jeu Lego Batman a également été annoncé et reprendra “les moments emblématiques de plusieurs décennies de films, séries télévisées, bandes dessinées et jeux Batman”, selon le directeur du projet Jonathan Smith.Les stars de la série “Fallout” d’Amazon sont venues sur scène présenter la deuxième saison de cette adaptation d’une saga de jeux vidéo post-apocalyptique. Attendue le 17 décembre, elle s’inspirera cette fois de l’opus “New Vegas” sorti en 2010.Mais la cérémonie a également fait la part belle à des productions plus modestes, qui ont brillé cette année grâce à des succès comme “Clair Obscur: Expedition 33”, jeu français d’un petit studio indépendant écoulé à plus de quatre millions d’exemplaires.- Berét rouge et marinière -“De petites équipes avec de grandes idées peuvent changer l’industrie”, a affirmé Geoff Keighley en préambule de la cérémonie, durant laquelle le compositeur Lorien Testard et la chanteuse Alice Duport-Percier ont interprété le thème principal du jeu.”Il a vraiment eu un impact énorme sur les joueurs”, s’enthousiasme Vera Sperber, Allemande de 36 ans arborant béret rouge et marinière, à l’instar des protagonistes de “Expedition 33”.Dès mercredi, professionnels et amateurs vont se croiser pendant cinq jours dans les immenses halls du parc des expositions de la Koelnmesse, où chaque studio dispose de son stand pour permettre aux visiteurs de tester les dernières nouveautés.Près de 335.000 visiteurs s’étaient rendus à l’édition 2024.Parmi les titres jouables cette année: les nouveaux épisodes des sagas japonaises d’horreur “Silent Hill” et “Resident Evil”, la suite très attendue d’une pépite de la scène indépendante, “Hollow Knight: Silksong”, ou encore “Kirby Air Riders”, jeu de course dévoilé mardi mettant en scène le petit héros rond et rose de Nintendo.Absent l’an dernier, Nintendo signe son retour, auréolé du lancement record de la Switch 2, tandis que Xbox (Microsoft) présentera ses nouvelles consoles portables prévues pour la fin de l’année. Le japonais Sony, lui, a préféré faire l’impasse.

Wall Street demeure prudente, subit des prises de bénéfices

La Bourse de New York a terminé en baisse mardi face au repli de certaines grandes capitalisations, les investisseurs demeurant par ailleurs attentistes avant la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole en fin de semaine.L’indice Nasdaq, où se concentre les valeurs technologiques, a perdu 1,46% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,58%. Le Dow Jones (+0,02%) a terminé à un niveau proche de l’équilibre.”Nous avons atteint des sommets historiques la semaine dernière, le marché recule donc, alors que les investisseurs digèrent cette très forte (…) hausse”, résume auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments, selon qui ce mouvement est commun.”Les pertes considérables enregistrées par les grandes valeurs technologiques mettent le S&P 500 et le Nasdaq sous pression”, précisent par ailleurs les analystes de Briefing.com.Après une forte hausse ces dernières semaines, les “Sept Magnifiques” –le surnom donné aux géants du secteur technologique– ont tous terminé en berne, à l’instar du géant des semiconducteurs Nvidia (-3,50% à 175,64 dollars), de Microsoft (-1,42% à 509,77 dollars), de Tesla (-1,75% à 329,31 dollars) ou d’Amazon (-1,50% à 228,01 dollars).La place américaine demeure aussi prudente à l’approche du colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine. A cette occasion, le président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, prononcera un discours vendredi.M. Powell devrait se montrer “prudent quant à l’état de santé de l’économie (américaine), car depuis sa dernière intervention (…), les données se sont détériorées”, note M. Sarhan.Mais “presque tout le monde s’accorde à dire que la Fed devrait baisser ses taux (…), il ne reste donc plus qu’à déterminer quand”, ajoute l’analyste.Le marché privilégie toujours l’hypothèse d’une baisse de taux à l’issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d’après l’outil de veille de CME, FedWatch.Les investisseurs seront aussi attentifs à la publication mercredi du compte-rendu (“minutes”) de la dernière réunion monétaire de la banque centrale américaine de juillet, ainsi qu’aux discours de plusieurs responsables de la Fed prévus tout au long de la semaine.Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,31% contre 4,33% à la clôture la veille.Ailleurs, au tableau des valeurs, le fabricant de semiconducteurs Intel a poursuivi son ascension (+6,97% à 25,31 dollars), profitant de l’annonce d’un investissement de 2 milliards de dollars du géant japonais SoftBank. L’accord, annoncé lundi, va porter à environ 2% la présence du japonais au capital du groupe américain.Par ailleurs, le gouvernement américain souhaite des parts au capital du groupe en échange des subventions déjà prévues par l’ancien président Joe Biden, a déclaré mardi lors d’un entretien le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick.La chaîne américaine de magasins de bricolage Home Depot a gagné du terrain (+3,12% à 407,01 dollars) après avoir confirmé ses prévisions annuelles malgré un résultat net pour le deuxième trimestre de son exercice décalé inférieur aux attentes.Le groupe de grande distribution électronique BestBuy (+3,27% à 74,15 dollars) a progressé après la mise en Å“uvre de la transformation de son site internet en marketplace, permettant à des vendeurs externes à l’entreprise d’y afficher leurs produits.Les investisseurs attendent désormais les résultats d’autres grands distributeurs cette semaine, à l’image de Target (+0,41%) ou du géant Walmart (+0,62%).”Les résultats des distributeurs donnent une bonne idée de l’état de la santé” financière des consommateurs, conclut M. Sarhan.

La Bourse de Paris termine en nette hausse

La Bourse de Paris a nettement grimpé mardi, les investisseurs saluant la possibilité d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, après que Donald Trump a rencontré les deux dirigeants ces derniers jours.Le CAC 40 a pris 1,21% à 7.979,08 points, en hausse de 95,03 points. La veille, l’indice vedette de la Bourse de Paris avait reculé de 39,40 points (-0,50%) à 7.884,05 points.Les investisseurs scrutent les conséquences de la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, après celle en fin de semaine dernière en Alaska avec Vladimir Poutine, sur un potentiel processus de paix en Ukraine.”Il y a davantage d’optimisme sur la possibilité d’atteindre la paix en Ukraine”, commente Susannah Streeter, de Hargreaves Lansdown, même si “la prudence demeure quant à l’issue de cette guerre d’usure”.Dans un entretien à la chaîne américaine NBC News, le président français Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix. Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger” pour “sa propre survie”, a averti mardi M. Macron sur LCI, appelant les Européens à “ne pas être naïfs” vis-à-vis de la Russie qui sera “durablement une puissance de déstabilisation”. “Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré le chef d’Etat ukrainien à la presse.La France et le Royaume-Uni réunissent ce mardi en visioconférence la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays essentiellement européens, sur les garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin au conflit en Ukraine.Les investisseurs ont aussi en ligne de mire le discours en fin de semaine du président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, à l’occasion du colloque annuel des banquiers centraux à Jackson Hole (Wyoming).”Le marché a peu de doute” sur “une baisse des taux aux Etats-Unis en septembre”, mais la “trajectoire par la suite” est “incertaine”,  relève Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM, interrogé par l’AFP.Côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt français à dix ans a atteint 3,44%, contre 3,45% la veille en clôture.Thalès en baisseLes valeurs de la défense européenne ont chuté de concert mardi, le chef d’Etat ukrainien ayant précisé que Kiev avait offert de se fournir en armes américaines pour 90 milliards de dollars, le Financial Times évoquant lui un budget de 100 milliards financés par les Européens.Si “le réarmement de l’Europe pour contrer la menace d’une nouvelle agression russe devrait continuer à soutenir les entreprises de défense”, les “engagements des dirigeants européens” obtenus par M. Trump “pour acquérir davantage de matériel américain (donnent) l’avantage aux groupes américains”, explique Susannah Streeter.A Paris, Thales a terminé en baisse de 4,11% à 228,80 euros.

Les Bourses européennes terminent en hausse

Les Bourses européennes ont terminé dans le vert mardi, portées par l’espoir d’un accord de paix en Ukraine et la perspective d’une potentielle rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.Paris a grimpé de 1,21%, Londres a avancé de 0,34%, Francfort de 0,45%, et Milan de 0,89%.

Wall Street temporise avant le colloque de Jackson Hole

La Bourse de New York évolue sans direction claire mardi, se montrant indécise à l’approche de la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole en fin de semaine qui pourrait donner une nouvelle indication sur la politique monétaire poursuivie par la Réserve fédérale américaine (Fed).Vers 13H55 GMT, le Dow Jones prenait 0,33%, l’indice Nasdaq lâchait 0,39% tandis que l’indice élargi S&P 500 s’affichait proche de l’équilibre (-0,03%).”Les actions individuelles connaissent des fluctuations mais le marché dans son ensemble a encore besoin d’un coup de pouce”, résume Patrick O’Hare, de Briefing.com.”Les investisseurs sont dans l’expectative du discours du président de la Fed, Jerome Powell, vendredi”, ajoute auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA. Le président de l’institution monétaire américaine s’exprimera dans le cadre du colloque de Jackson Hole (Wyoming) qui réunit de nombreux banquiers centraux.Les investisseurs scruteront chacun des mots de M. Powell, qui pourraient donner de nouveaux indices quant aux possibilités d’une baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine, dans un contexte de marché de l’emploi atone mais d’inflation persistante.La prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed aura lieu en septembre. “Le sentiment général est que l’absence de baisse ne serait pas une bonne chose et pourrait entraîner une correction” de Wall Street, juge Sam Stovall.En attendant, les investisseurs seront attentifs à la publication mercredi du compte-rendu (“minutes”) de la dernière réunion de la banque centrale américaine de juillet, ainsi qu’aux discours de plusieurs responsables de la Fed prévus tout au long de la semaine.Sur le marché obligataire, vers 13H50 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,31% contre 4,33% à la clôture la veille.Côté indicateurs, les mises en chantier au mois de juillet sont ressorties supérieures aux attentes des analystes tandis que les demandes de permis de construire ont été en deçà des prévisions. Au tableau des valeurs, le fabricant de puces électroniques Intel brillait (+11,24% à 26,32 dollars), profitant de l’annonce d’un investissement de 2 milliards de dollars du géant japonais SoftBank. L’accord, annoncé lundi, va porter à environ 2% la présence du japonais au capital du groupe américain.Intel reste aussi scruté par les investisseurs après des informations de presse évoquant la possibilité d’une prise de participation du gouvernement américain à hauteur de 10%.La chaîne américaine de magasins de bricolage Home Depot (+4,70% à 413,61 dollars) était applaudie pour le maintien de ses prévisions annuelles malgré un deuxième trimestre inférieur aux attentes.Home Depot escompte une hausse d’environ 2,8% de son chiffre d’affaires annuel (+1% à données comparables) et une marge opérationnelle autour de 13,4% hors éléments exceptionnels.Son bénéfice net par action hors éléments exceptionnels – référence pour les marchés -, devrait reculer d’environ 2% par rapport aux 15,24 dollars de l’année précédente, à un niveau toutefois supérieur aux attentes.Le groupe de grande distribution électronique BestBuy (+3,73% à 74,48 dollars) était recherché après la mise en Å“uvre de la transformation de son site internet en marketplace, permettant à des vendeurs externes à l’entreprise d’y afficher leurs produits.