Brésil: le destin de Bolsonaro entre les mains de la Cour suprême

La Cour suprême du Brésil décide à partir de mardi de l’avenir de l’ex-président Jair Bolsonaro, qui risque plus de 40 ans de prison pour une présumée tentative de coup d’Etat, malgré les intenses pressions de Donald Trump.L’ancien dirigeant d’extrême droite (2019-2022) dans le plus grand pays d’Amérique latine doit être fixé sur son sort d’ici au 12 septembre, avec sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires haut gradés.Le parquet l’accuse d’être le chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir”, en dépit de sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors du scrutin de 2022.Assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu’en 2030, il clame son innocence et se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle de 2026.Son procès est au cœur d’une crise sans précédent entre le Brésil et les Etats-Unis.Invoquant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.- Sécurité renforcée -Jair Bolsonaro, 70 ans, sera absent des audiences finales, qui doivent s’étaler sur cinq jours, a indiqué sa défense à l’AFP.C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien doit répondre de telles accusations.Un rendez-vous historique, quarante ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n’ont jamais été traduits en justice.Présence policière, barrières de sécurité: à Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l’emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême, a constaté un photographe de l’AFP.Les autorités ont annoncé “une surveillance continue avec des équipements de dernière génération, y compris des drones dotés de caméras thermiques”.C’est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.Alors aux Etats-Unis, M. Bolsonaro est accusé par le parquet d’avoir été l’instigateur des émeutes.Le projet putschiste incluait aussi, selon l’accusation, un décret d’état de siège et un plan pour assassiner Lula, son vice-président élu Geraldo Alckmin et le juge Alexandre de Moraes.Rapporteur du procès Bolsonaro, ce juge puissant et clivant est visé par des sanctions américaines, qui l’accusent de violation des droits humains.- Amnistie -L’audience de mardi doit débuter par la lecture par ce magistrat d’un rapport résumant les principaux points du dossier. Le procureur prendra ensuite la parole, suivi des avocats de chacun des huit accusés.Le juge Moraes et quatre de ses collègues voteront ensuite pour aboutir au verdict d’ici la semaine prochaine.L’ancien chef de l’Etat est notamment accusé de tentative de coup d’Etat et d’abolition violente de l’Etat démocratique de droit. Il risque jusqu’à 43 ans de prison.En cas de condamnation, qu’il pourra contester en appel, il “est possible” qu’il soit envoyé aussitôt en prison, selon une source de la Cour suprême.Pour la base bolsonariste, l’appui de Donald Trump, qui a mis en place une surtaxe sur une part des exportations brésiliennes, est précieux.”Grâce à ces mesures, (les accusés) voient qu’ils ne sont pas seuls, qu’il y a quelqu’un au-dessus d’eux qui peut faire la différence”, dit à l’AFP Carlos Sergio Alcantara. Cet entrepreneur a manifesté dimanche avec d’autres sympathisants devant le lotissement de luxe où l’ex-président est confiné chez lui à Brasilia.Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d’avance, ils misent sur l’approbation au Parlement d’une amnistie pour lui éviter la prison.Une condamnation devrait cependant relancer la course à sa succession à droite.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche déjà son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.

Brésil: le destin de Bolsonaro entre les mains de la Cour suprême

La Cour suprême du Brésil décide à partir de mardi de l’avenir de l’ex-président Jair Bolsonaro, qui risque plus de 40 ans de prison pour une présumée tentative de coup d’Etat, malgré les intenses pressions de Donald Trump.L’ancien dirigeant d’extrême droite (2019-2022) dans le plus grand pays d’Amérique latine doit être fixé sur son sort d’ici au 12 septembre, avec sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires haut gradés.Le parquet l’accuse d’être le chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir”, en dépit de sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors du scrutin de 2022.Assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu’en 2030, il clame son innocence et se dit victime d’une “persécution politique”, à un peu plus d’un an de l’élection présidentielle de 2026.Son procès est au cœur d’une crise sans précédent entre le Brésil et les Etats-Unis.Invoquant une “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.- Sécurité renforcée -Jair Bolsonaro, 70 ans, sera absent des audiences finales, qui doivent s’étaler sur cinq jours, a indiqué sa défense à l’AFP.C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat brésilien doit répondre de telles accusations.Un rendez-vous historique, quarante ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n’ont jamais été traduits en justice.Présence policière, barrières de sécurité: à Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l’emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême, a constaté un photographe de l’AFP.Les autorités ont annoncé “une surveillance continue avec des équipements de dernière génération, y compris des drones dotés de caméras thermiques”.C’est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.Alors aux Etats-Unis, M. Bolsonaro est accusé par le parquet d’avoir été l’instigateur des émeutes.Le projet putschiste incluait aussi, selon l’accusation, un décret d’état de siège et un plan pour assassiner Lula, son vice-président élu Geraldo Alckmin et le juge Alexandre de Moraes.Rapporteur du procès Bolsonaro, ce juge puissant et clivant est visé par des sanctions américaines, qui l’accusent de violation des droits humains.- Amnistie -L’audience de mardi doit débuter par la lecture par ce magistrat d’un rapport résumant les principaux points du dossier. Le procureur prendra ensuite la parole, suivi des avocats de chacun des huit accusés.Le juge Moraes et quatre de ses collègues voteront ensuite pour aboutir au verdict d’ici la semaine prochaine.L’ancien chef de l’Etat est notamment accusé de tentative de coup d’Etat et d’abolition violente de l’Etat démocratique de droit. Il risque jusqu’à 43 ans de prison.En cas de condamnation, qu’il pourra contester en appel, il “est possible” qu’il soit envoyé aussitôt en prison, selon une source de la Cour suprême.Pour la base bolsonariste, l’appui de Donald Trump, qui a mis en place une surtaxe sur une part des exportations brésiliennes, est précieux.”Grâce à ces mesures, (les accusés) voient qu’ils ne sont pas seuls, qu’il y a quelqu’un au-dessus d’eux qui peut faire la différence”, dit à l’AFP Carlos Sergio Alcantara. Cet entrepreneur a manifesté dimanche avec d’autres sympathisants devant le lotissement de luxe où l’ex-président est confiné chez lui à Brasilia.Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d’avance, ils misent sur l’approbation au Parlement d’une amnistie pour lui éviter la prison.Une condamnation devrait cependant relancer la course à sa succession à droite.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche déjà son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.

Nolan’s ‘Odyssey’ script is ‘best I’ve ever read,’ says Tom Holland

With “The Odyssey” and a new “Spider-Man” film, next summer looks set to be the summer of Tom Holland — and the famously boyish and ebullient star can hardly contain his excitement.First up will be Christopher Nolan’s epic adaptation of “The Odyssey,” out mid-July. Holland plays Telemachus, the son of the saga’s hero Odysseus and a key character in the Ancient Greek saga.”The script is the best script I’ve ever read,” Holland, who recently wrapped filming in locations around the Mediterranean, tells AFP.The movie is Nolan’s follow-up to “Oppenheimer,” and again boasts an A-list cast, including Matt Damon, Anne Hathaway, Robert Pattinson, Charlize Theron — and Zendaya, Holland’s fiancee.”Chris [Nolan] is a real collaborator. He knows what he wants… but it is not an environment where you can’t pitch ideas or build characters in certain ways,” enthuses Holland.The two Brits have not worked together before, but have plenty in common.Nolan directed the Batman “Dark Knight” trilogy. They stand alongside Holland’s “Spider-Man” movies among the superhero genre’s most successful and beloved movies.Just days before Holland spoke to AFP, photos circulated of him shooting an action sequence for “Spider-Man: Brand New Day” in Glasgow, with the Scottish city standing in for New York.For Holland, donning the Spidey suit for his seventh overall Marvel movie, it still “feels like the first time.””Yesterday, I was on top of a tank driving down the high street in Glasgow, in front of thousands of fans, and it was awesome,” he said.”It was so incredible, it was exciting, and exhilarating, and it felt fresh.”The film is due out late July, just two weeks after “The Odyssey.”- ‘Toxic’ technology – Holland’s take on Peter Parker — aka Spider-Man — has always stood out from previous versions for its especially playful, youthful energy.Those qualities are also central to “Never Stop Playing,” a new campaign and short film fronted by Holland for The LEGO Group, which warns that children today feel pressured into growing up too fast.”With screens and phones and iPads and Instagram and all these sorts of toxic pieces of technology, it was really nice to be a part of something that is a tangible product,” says Holland.Holland, 29, says his generation is lucky to have grown up at the dawn of social media, when the technology was less pervasive and destructive than it is now. “I think that it puts young people under a certain amount of pressure, to maybe not necessarily be themselves, but be versions of themselves that the internet want them to be,” he says.”By the time my peers are having kids, we’ll understand the dangers of social media and kids living in the spotlight.”- Zendaya – Holland’s engagement to “Spider-Man” co-star Zendaya drew global headlines earlier this year, after she was spotted wearing a giant, gleaming engagement ring to the Golden Globes.As for the topic of children, “I haven’t embarked on that part of my life yet,” Holland says.”But keeping a keen eye on the access young people have on the internet is very important. I’ll definitely be buying them LEGO before I’m buying them a phone,” he says.For now, Holland is excited to keep imbuing his Spider-Man with that youthful vigor, which “really is just who I am — it’s kind of like a heightened version of myself.””It’s very important to never lose that eagerness to play,” he says.As Holland has grown older and become more famous, “I’ve become slightly more introverted, and kind of yearn for a bit more of a private life at times,” he reflects.”But I think that kid in me will always be there.” 

North Korea’s Kim in China ahead of massive military parade

North Korean leader Kim Jong Un was on his way to Beijing on Tuesday morning, having crossed the border into China aboard an armoured train ahead of a massive military parade on Wednesday.Kim will join Chinese President Xi Jinping and other world leaders including Russia’s Vladimir Putin for a huge spectacle in which China will showcase its military prowess, with troops marching in formation, flypasts and other high-tech fighting gear.More than 25 leaders will also attend Wednesday’s parade centred on Beijing’s Tiananmen Square to mark 80 years since the end of World War II.Millions of Chinese people were killed during a prolonged war with imperial Japan in the 1930s and 40s, which became part of a global conflict following Tokyo’s attack on Pearl Harbor in 1941.China has touted the parade as a show of unity with other countries, and Kim’s attendance will be the first time he has been seen with Xi and Putin at the same event.The North Korean leader’s special train passed into China early Tuesday, South Korea’s Yonhap news agency reported, citing the North’s state-run radio service, KCBC.His appearance in China “formalises the China-Russia-North Korea trilateral (relationship) to the public”, Soo Kim, a geopolitical risk consultant and former CIA analyst, told AFP.Kim enjoyed a brief bout of high-profile international diplomacy from around 2018, meeting US President Donald Trump and then South Korean president Moon Jae-in multiple times.But he withdrew from the global scene after the collapse of a summit with Trump in Hanoi, Vietnam, in 2019.Kim stayed in North Korea throughout the Covid-19 pandemic, but met Putin in Russia’s far east in 2023.- Flags, flowers and fanfare -Security around Beijing has tightened in recent days and weeks, with road closures, military personnel stationed on bridges and street corners, and miles upon miles of white barriers lining the capital’s wide boulevards. Art installations with flowers, doves and an emblem showing the Great Wall of China with “1945-2025” have cropped up around the city, and on Tuesday morning Chinese flags flew in residential neighbourhoods.Officials have been tight-lipped over the list of hardware to be displayed at the parade, but military enthusiasts have already spotted significant new systems, including what is rumoured to be a gigantic laser weapon.Wednesday’s event caps a bumper week of diplomacy for President Xi, who on Sunday and Monday hosted a slew of Eurasian leaders for a summit in the northern port city of Tianjin aimed at putting China front and centre of regional relations.The club of 10 countries — named the Shanghai Cooperation Organisation (SCO) — touts itself as a non-Western style of collaboration in the region and seeks to be an alternative to traditional alliances.During the summit, Xi slammed “bullying behaviour” from certain countries — a veiled reference to the United States — while Putin defended Russia’s Ukraine offensive, blaming the West for triggering the conflict.Many of the guests from the Tianjin gathering, including Putin, Belarusian President Alexander Lukashenko and several other leaders will join Xi and Kim for the parade in Beijing.

Les Guyaniens ont voté pour élire leur président, appelé à gérer la manne pétrolière

Les Guyaniens ont voté lundi pour élire leurs députés et leur président, appelés à gérer l’énorme manne pétrolière de ce pays d’Amérique du Sud disposant des plus grandes réserves de brut de la planète par habitant, sur fond de tensions avec le Venezuela voisin.”Les bureaux ont probablement tous fermé et procèdent au dépouillement”, a affirmé vers 20h (00H00 GMT) Yolanda Ward, la porte-parole de la commission électorale (Gecom), soulignant que les bureaux sont tenus de rester ouverts là où il y a une queue. “La journée s’est bien passée” malgré quelques petits incidents, a-t-elle ajouté.Les résultats sont attendus au mieux jeudi, avait annoncé Gecom dimanche. Ces élections sont complexes d’un point de vue logistique, la forêt tropicale recouvrant à plus de 95% ce pays de 850.000 habitants. “Jusqu’ici tout va bien”, a estimé Mike Singh, observateur de Transparency International, estimant toutefois que l’attente jusqu’à jeudi des résultats était une “recette pour un désastre”.  Les relations avec le voisin vénézuélien et le thème de l’Essequibo, région riche en pétrole revendiquée par Caracas, ont fait irruption dans la journée de vote. Le président sortant et candidat à sa succession Irfaan Ali a notamment apporté lundi son soutien au déploiement militaire des Etats-Unis dans les Caraïbes. “Nous soutiendrons tout ce qui permettra d’éliminer toute menace à notre sécurité (…) Nous devons tous nous unir pour combattre la criminalité transnationale, lutter contre le trafic de drogue”, a-t-il affirmé à des journalistes juste après avoir voté à Leonora.Dimanche soir, le Guyana avait dénoncé des coups de feu tirés depuis le Venezuela sur un de ses bateaux. “Les forces de sécurité sont en état d’alerte maximale. Elles sont prêtes. Nous en avons parlé tout au long de la campagne: le Venezuela est une menace”, a insisté le président.Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino Lopez, a dénoncé “un fake” et accusé le Guyana de vouloir ouvrir un “front de guerre”.Interrogé sur la possibilité d’évincer le président vénézuélien Nicolas Maduro du pouvoir, M. Ali a dit ne pas vouloir “aborder ce sujet aujourd’hui”, jour de “vote pour la victoire”.Selon la plupart des observateurs, trois favoris se détachent: Irfaan Ali (Parti populaire Progressiste PPP/C, centre gauche), l’opposant Aubrey Norton (APNU, Partenariat pour une nouvelle unité, gauche) et le populiste Azruddin Mohamed, parfois surnommé le “Trump Guyanien”, un milliardaire qui vient de créer son parti WIN (Gagner/Nous investissons dans la nation) pour bouleverser le système bipartite.- “Plus d’argent” -Le vote se dessine traditionnellement autour des lignes ethniques entre les populations d’origine indienne (PPP/C) et celles afro-guyaniennes (APNU).”A moins d’irrégularités, je pense que je serai” le prochain président, a affirmé lundi à l’AFP Aubrey Norton, en sortant du bureau de vote de Plaisance, bastion de son mouvement. “Nous avons travaillé dur pour mobiliser les gens”, a poursuivi le candidat, qui, pendant la campagne électorale, a promis “de débarrasser la société du PPP et de la pauvreté”.”C’est la première fois (que je vote). J’ai voté pour Norton. Parce qu’il est l’un des meilleurs responsables politiques. J’attends avec impatience le meilleur pour le Guyana”, a dit Grace Miller, 21 ans, qui a déposé son bulletin de vote avec son bébé dans les bras.Azruddin Mohamed, qui a fait fortune dans l’or et est sanctionné par les Etats-Unis pour évasion fiscale, promet de donner un coup de pied dans la fourmilière. Il affirme pouvoir l’emporter “parce que nous avons le soutien des communautés noires, indiennes et autochtones”.Le scrutin est à un tour. Est élu chef de l’Etat le candidat dont le parti a recueilli le plus de voix. Il peut en théorie donc être en minorité au Parlement. Le vainqueur gérera la manne pétrolière qui a permis de quadrupler en cinq ans le budget de l’Etat (6,7 milliards de dollars en 2025) avec la plus forte croissance économique d’Amérique latine (43,6% en 2024). Le Guyana, qui a commencé l’exploitation pétrolière en 2019, espère faire passer sa production de 650.000 barils par jour à plus d’un million en 2030.Les favoris promettent tous trois de “mettre plus d’argent dans les poches” des Guyaniens, de développer le pays, d’améliorer les services de santé et d’éducation ou d’augmenter les salaires, sur fond d’explosion des prix des denrées alimentaires.