PS: Mayer Rossignol propose à Vallaud de le rejoindre dans “une dream team” socialiste

Le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, candidat pour le poste de premier secrétaire du PS à l’issue du premier tour de vote des militants, a appelé mercredi Boris Vallaud, arrivé troisième, à le rejoindre dans un “collectif de direction”, pour “forger une dream team”.”Sur le fond, il faut enfin que le Parti socialiste produise de nouvelles idées. Boris (Vallaud) l’a proposé, nous l’avons proposé. On peut se rassembler là-dessus et forger une dream team, un collectif”, a déclaré le concurrent d’Olivier Faure sur RTL. “J’appelle à un nouveau collectif de direction”, a-t-il poursuivi, rappelant que “Boris et ses amis et nous-mêmes avons dit +il faut un parti qui travaille beaucoup plus et un parti qui se rassemble, il faut arrêter les divisions+”. A l’issue du premier tour de scrutin, où quelque 23.000 militants socialistes se sont exprimés, les résultats sont serrés entre l’actuel Premier secrétaire du parti, Olivier Faure, qui revendique 42% des voix contre 40% à Nicolas Mayer-Rossignol. Ce dernier évoque plutôt 41-41%. Les proches de Boris Vallaud donnent eux un score d’environ 20% au député des Landes.  Les résultats définitifs seront communiqués mercredi à l’issue d’une “commission de récollement”, qui pourrait être tendue. Puis les deux premiers s’affronteront pour le poste de premier secrétaire le 5 juin. Interrogé sur les intentions du chef des députés socialistes pour le 2e tour, Nicolas Mayer-Rossignol a répondu que “c’est à lui de le dire”. “Je ne suis pas pour aller faire du débauchage”, s’est-il défendu. 

L’Italien Antonio Filosa nommé directeur général de Stellantis

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi la nomination de l’Italien Antonio Filosa au poste de directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, évincé en décembre.Antonio Filosa, qui était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud pour Stellantis, avait été nommé également début février à la tête d’une nouvelle direction mondiale de la qualité. Stellantis “annonce que son conseil d’administration a élu à l’unanimité Antonio Filosa en tant que CEO, à l’issue d’un processus de recherche approfondi de candidats internes et externes, mené par un comité spécial du conseil d’administration dirigé par son président exécutif, John Elkann”, indique le constructeur dans un communiqué publié mercredi matin.Le groupe “tiendra une assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée dans les prochains jours, afin d’élire Antonio Filosa au conseil d’administration en tant qu’administrateur exécutif de la société”, précise l’entreprise. “Entre-temps, afin de lui donner les pleins pouvoirs et d’assurer une transition efficace, le conseil d’administration lui a accordé les pouvoirs de CEO, à compter du 23 juin”.Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l’un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général, vacant depuis la mise à l’écart de Carlos Tavares début décembre 2024.M. Filosa avait déjà été promu fin 2024 directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud, et directeur de toutes les marques américaines (Chrysler, Dodge, Ram).

Les Bourses européennes ouvrent à l’équilibre

Les Bourses européennes ont ouvert à un niveau proche de l’équilibre mercredi, sans impulsion dans un marché en manque de nouvelles tant sur le front de la guerre commerciale que sur le plan microéconomique, en attendant les résultats du géant Nvidia.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,16%, Francfort 0,09%, Londres 0,13% et Milan 0,41%.

Dans le Sud-Ouest, des blockhaus partent à la mer faute de protection

Devant un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale, Hervé Dejoux, archéologue amateur, raconte à des touristes l’histoire de la batterie des Arros, l’un des rares vestiges du Mur de l’Atlantique encore épargnés en Gironde par l’érosion du littoral.Située au Verdon-sur-Mer, tout au nord du Médoc, elle fut prise aux Allemands le 19 avril 1945 et est restée pratiquement intacte depuis, protégée par une digue construite au XIXe siècle en contrebas de la dune.Mais avec le recul du trait de côte, d’autres constructions sont désormais sur la plage, voire dans l’eau, comme à Grayan-et-l’Hôpital, un peu plus au Sud, ou au cap Ferret, au niveau du Bassin d’Arcachon.M. Dejoux, fondateur et président de l’association Forteresse Gironde Sud, estime que sur 131 ouvrages “lourds” – des blockhaus dont les murs font au moins deux mètres d’épaisseur – situés sur la bande côtière de 30 km qui va de la pointe de la Grave (à l’entrée de l’estuaire de la Gironde) à Montalivet, 37 sont ainsi tombés sur l’estran.Cet ancien chef de projet informatique organise des visites depuis une dizaine d’années pour faire connaître l’histoire de la batterie des Arros, composée de 20 bunkers et casemates, et milite pour la reconnaissance de ce patrimoine.”Ça fait partie de notre histoire, d’une histoire douloureuse certes, mais on n’efface pas l’histoire et c’est l’occasion d’apprendre aux plus jeunes ce qui s’est passé”, dit-il.- Valeur historique -À ce jour, la majorité de ces ouvrages défensifs ne bénéficient pas d’une protection patrimoniale.En Charente-Maritime, un inventaire mené en 1998 par le bureau d’études spécialisé Estuarium avait permis d’en classer quelques-uns, comme les batteries de Kora-Karola sur l’île de Ré ou Muschel à La Tremblade. Des bunkers jugés “exceptionnels par rapport au reste du Mur de l’Atlantique”, relève Christophe Bourel Le Guilloux, conservateur régional des Monuments historiques en Nouvelle-Aquitaine.Mais “cette étude n’existe pas pour le reste de la région”, ajoute-t-il, car “nos prédécesseurs ne s’intéressaient pas forcément à ce type de bâtiments”. “On n’a pas de consigne au niveau national pour analyser, comprendre et éventuellement protéger ces ouvrages.”D’autant qu’ils ont été construits en série: faut-il tous les préserver ou seulement “quelques-uns qui sont significatifs” ? “C’est toute la question”, souligne le conservateur régional, “car si l’on commence à protéger tous les bunkers, ça va faire beaucoup.”L’inscription aux Monuments historiques permettrait de mobiliser des fonds pour les entretenir et assurer leur transmission aux générations futures.À défaut, le label “Architecture contemporaine remarquable”, attribué en 2015 à la batterie des Arros, peut être envisagé mais il ne garantit aucune protection, tout comme l’inscription dans les documents d’urbanisme des collectivités.- Manque d’intérêt -De son côté, Hervé Dejoux déplore que les maires du littoral n’éprouvent pas d'”intérêt particulier pour ce patrimoine” et “ne jouent pas le jeu”.Peut-être, selon lui, parce que la côte girondine n’a pas le même poids historique que les plages de Normandie : “Il y a eu des combats de libération dans notre secteur mais ils n’ont jamais fait l’objet d’un film hollywoodien.”D’autres régions sont plus avancées que la Nouvelle-Aquitaine. La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) de Normandie a lancé un inventaire officiel en 2015 et plus de 6.000 vestiges ont été répertoriés. La Bretagne a commencé le sien en 2023.Reste que “les Allemands n’avaient rien prévu de durable”, souligne Jean-Christophe Pellegrin, géographe à l’université Bordeaux-Montaigne, pour qui la montée des eaux aura forcément raison, un jour, des derniers blockhaus – sauf à les déplacer, opération coûteuse qui les dénaturerait aux yeux de certains.”À l’époque, ils étaient installés en haut des dunes. Pour les construire, ils tassaient le sable et coulaient directement le béton dessus (…) Avec l’érosion, la dune est attaquée, donc les bunkers vont glisser vers l’estran”, explique-t-il.D’autres solutions existent pour préserver cette histoire, comme la numérisation 3D. Cette technique a été utilisée notamment en 2016 pour conserver une trace des blockhaus de Saint-Clément-des-Baleines (Charente-Maritime), détruits pour des raisons de sécurité.

Foot: Lamine Yamal prolonge au FC Barcelone jusqu’en 2031

Au terme d’une saison spectaculaire où il a confirmé son immense potentiel, le jeune prodige du football espagnol Lamine Yamal, 17 ans, a prolongé mardi son contrat avec le FC Barcelone jusqu’en 2031, a annoncé le club catalan.”Le FC Barcelone et Lamine Yamal sont parvenus à un accord pour la prolongation de son contrat, qui le liera au club jusqu’au 30 juin 2031″, écrit le Barça, récemment vainqueur d’un triplé (Liga, Coupe du Roi, Supercoupe d’Espagne), dans un communiqué.Selon la presse catalane, l’ailier espagnol, pas encore majeur, pourrait devenir avec ce nouveau contrat l’un des joueurs les mieux payés de l’effectif, avec un salaire qui augmenterait graduellement chaque année, suivant sa progression.Après une première saison de très haut niveau à seulement 16 ans, où il avait notamment remporté l’Euro-2024 avec la Roja, le jeune gaucher a franchi un nouveau palier en 2025 en s’affirmant comme candidat au Ballon d’Or, avec 18 buts et 25 passes décisives en 55 matchs, et des prestations remarquées en Ligue des champions.Son nouveau contrat, prolongé de six saisons supplémentaires est “la démonstration de la solidité du projet” du Barça, assure le club, et compterait, selon la presse catalane, plusieurs bonus en fonction de ses performances, notamment s’il remporte le Ballon d’Or.Formé à La Masia, le prestigieux centre de formation du géant catalan, Yamal avait fait ses débuts en professionnel en 2023 à l’âge de 15 ans, devenant ainsi le plus jeune joueur de l’histoire du club à débuter en Liga.Il ne cesse depuis de battre tous les records de précocité à sa portée, et cumule notamment les titres de plus jeune joueur à remporter une grande compétition internationale, à marquer en Liga, en Coupe du Roi, en Supercoupe d’Espagne, et en demi-finale de C1 et d’un Euro.