Namibia urges reparations at first German genocide memorial

President Netumbo Nandi-Ndaitwah repeated calls Wednesday for Germany to pay reparations for its genocide against Namibian tribes as she led the first official commemoration of the atrocity more than 120 years ago.Thousands of indigenous Herero and Nama people were massacred by colonial-era German troops between 1904 and 1908 after they rebelled against their rule in what is regarded as the first genocide of the 20th century. “We should find a degree of comfort in the fact that the German government has agreed that the German troops committed a genocide against the… people of our land,” Nandi-Ndaitwah said at the ceremony held in the gardens of parliament.Berlin has offered an apology but there is still no agreement on reparations in talks that began with the German government in 2013, she said.”We must remain committed that as a nation, we shall soldier on until the ultimate conclusion is reached,” she said.Germany has pledged more than one billion euros ($1 billion) in development aid over 30 years to benefit the descendants of the two tribes, stressing this could not be considered as payment of reparations. Namibia has rejected the offer.The commemoration was attended by around 1,000 people including the German ambassador, Thorsten Hutter. Candles were lit in honour of the victims and a minute of silence was followed by song and speeches.”It is a stark reminder of the pain and suffering that was inflicted by German imperial troops during the colonial era,” Hutter said.”I believe that it is important to understand that we cannot change the past, but as the people who are living today, it is our responsibility to remember those atrocities that were committed,” he said.After lengthy and sometimes acrimonious negotiations, Germany in 2021 recognised the killings by its settlers constituted a genocide. An estimated 60,000 Herero and 10,000 Nama people were killed. Some were beheaded and their skulls handed to researchers in Berlin for since-discredited “scientific” experiments framed to prove the racial superiority of whites over blacks.Germany returned the skulls and other human remains to Namibia in 2011 and 2018. May 28 was chosen for the annual Genocide Remembrance Day commemoration as it was the day in 1907 when German authorities ordered the closure of concentration camps following international criticism over the brutal conditions and high death rates.It has been declared a public holiday in Namibia, a sparsely populated and largely desert nation of nearly three million people.

Municipales 2026: l’inéligibilité d’Hubert Falco confirmée par la Cour de cassation

La Cour de cassation a confirmé mercredi la peine d’inéligibilité de cinq ans prononcée en appel en 2024 à l’encontre d’Hubert Falco, empêchant de fait l’ex-maire de Toulon de se présenter aux prochaines élections municipales, malgré l’annulation du caractère provisoire de la peine.La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, saisie par Hubert Falco, a annulé dans son arrêt “les seules dispositions ayant assorti de l’exécution provisoire la peine d’inéligibilité de cinq ans prononcée à l’encontre de M. Falco” mais a maintenu expressément les autres dispositions prévues par la condamnation, soit la peine d’inéligibilité. La Cour de cassation a estimé que la cour d’appel d’Aix-en-Provence aurait dû justifier sa décision d’assortir la peine d’inéligibilité de cinq ans d’une exécution provisoire, c’est-à-dire s’appliquant immédiatement. L’ancien maire de Toulon avait été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 30.000 euros. Mais surtout, il a vu sa peine de cinq ans d’inéligibilité confirmée.En cause: des repas et des frais de pressing payés par le conseil départemental du Var alors qu’il ne le dirigeait plus.Son inéligibilité ayant été assortie de l’exécution provisoire, Hubert Falco, ex-LR passé dans le camp macroniste, avait été démis de ses mandats de maire de Toulon et de président de sa métropole dans les jours qui avaient suivi le jugement de première instance en avril 2023.Dans son arrêt, la Cour de cassation justifie son annulation du caractère provisoire de la peine par une décision du Conseil constitutionnel de mars dernier selon laquelle il revient au juge “d’apprécier le caractère proportionné de l’atteinte que cette mesure est susceptible de porter à l’exercice d’un mandat en cours et à la préservation de la liberté de l’électeur”.Cette décision de la Cour, mettant en cause les motivations des juges, devrait inciter les magistrats à apporter des motifs propres pour justifier leur jugement. Cette décision pourrait par ailleurs avoir un impact dans l’affaire d’emplois fictifs concernant Marine Le Pen, condamnée elle aussi à une peine d’inéligibilité de cinq ans assortie d’une exécution provisoire.La cheffe de file du RN doit être jugée en appel au premier semestre 2026 et espère que la cour renoncera au caractère immédiat de sa peine, ce qui lui permettrait de se présenter à l’élection présidentielle de 2027. 

Municipales 2026: l’inéligibilité d’Hubert Falco confirmée par la Cour de cassation

La Cour de cassation a confirmé mercredi la peine d’inéligibilité de cinq ans prononcée en appel en 2024 à l’encontre d’Hubert Falco, empêchant de fait l’ex-maire de Toulon de se présenter aux prochaines élections municipales, malgré l’annulation du caractère provisoire de la peine.La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, saisie par Hubert Falco, a annulé dans son arrêt “les seules dispositions ayant assorti de l’exécution provisoire la peine d’inéligibilité de cinq ans prononcée à l’encontre de M. Falco” mais a maintenu expressément les autres dispositions prévues par la condamnation, soit la peine d’inéligibilité. La Cour de cassation a estimé que la cour d’appel d’Aix-en-Provence aurait dû justifier sa décision d’assortir la peine d’inéligibilité de cinq ans d’une exécution provisoire, c’est-à-dire s’appliquant immédiatement. L’ancien maire de Toulon avait été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 30.000 euros. Mais surtout, il a vu sa peine de cinq ans d’inéligibilité confirmée.En cause: des repas et des frais de pressing payés par le conseil départemental du Var alors qu’il ne le dirigeait plus.Son inéligibilité ayant été assortie de l’exécution provisoire, Hubert Falco, ex-LR passé dans le camp macroniste, avait été démis de ses mandats de maire de Toulon et de président de sa métropole dans les jours qui avaient suivi le jugement de première instance en avril 2023.Dans son arrêt, la Cour de cassation justifie son annulation du caractère provisoire de la peine par une décision du Conseil constitutionnel de mars dernier selon laquelle il revient au juge “d’apprécier le caractère proportionné de l’atteinte que cette mesure est susceptible de porter à l’exercice d’un mandat en cours et à la préservation de la liberté de l’électeur”.Cette décision de la Cour, mettant en cause les motivations des juges, devrait inciter les magistrats à apporter des motifs propres pour justifier leur jugement. Cette décision pourrait par ailleurs avoir un impact dans l’affaire d’emplois fictifs concernant Marine Le Pen, condamnée elle aussi à une peine d’inéligibilité de cinq ans assortie d’une exécution provisoire.La cheffe de file du RN doit être jugée en appel au premier semestre 2026 et espère que la cour renoncera au caractère immédiat de sa peine, ce qui lui permettrait de se présenter à l’élection présidentielle de 2027. 

Municipales 2026: l’inéligibilité d’Hubert Falco confirmée par la Cour de cassation

La Cour de cassation a confirmé mercredi la peine d’inéligibilité de cinq ans prononcée en appel en 2024 à l’encontre d’Hubert Falco, empêchant de fait l’ex-maire de Toulon de se présenter aux prochaines élections municipales, malgré l’annulation du caractère provisoire de la peine.La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, saisie par Hubert Falco, a annulé dans son arrêt “les seules dispositions ayant assorti de l’exécution provisoire la peine d’inéligibilité de cinq ans prononcée à l’encontre de M. Falco” mais a maintenu expressément les autres dispositions prévues par la condamnation, soit la peine d’inéligibilité. La Cour de cassation a estimé que la cour d’appel d’Aix-en-Provence aurait dû justifier sa décision d’assortir la peine d’inéligibilité de cinq ans d’une exécution provisoire, c’est-à-dire s’appliquant immédiatement. L’ancien maire de Toulon avait été condamné en appel à 18 mois de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 30.000 euros. Mais surtout, il a vu sa peine de cinq ans d’inéligibilité confirmée.En cause: des repas et des frais de pressing payés par le conseil départemental du Var alors qu’il ne le dirigeait plus.Son inéligibilité ayant été assortie de l’exécution provisoire, Hubert Falco, ex-LR passé dans le camp macroniste, avait été démis de ses mandats de maire de Toulon et de président de sa métropole dans les jours qui avaient suivi le jugement de première instance en avril 2023.Dans son arrêt, la Cour de cassation justifie son annulation du caractère provisoire de la peine par une décision du Conseil constitutionnel de mars dernier selon laquelle il revient au juge “d’apprécier le caractère proportionné de l’atteinte que cette mesure est susceptible de porter à l’exercice d’un mandat en cours et à la préservation de la liberté de l’électeur”.Cette décision de la Cour, mettant en cause les motivations des juges, devrait inciter les magistrats à apporter des motifs propres pour justifier leur jugement. Cette décision pourrait par ailleurs avoir un impact dans l’affaire d’emplois fictifs concernant Marine Le Pen, condamnée elle aussi à une peine d’inéligibilité de cinq ans assortie d’une exécution provisoire.La cheffe de file du RN doit être jugée en appel au premier semestre 2026 et espère que la cour renoncera au caractère immédiat de sa peine, ce qui lui permettrait de se présenter à l’élection présidentielle de 2027. 

L’Eurovision, toujours plus haut, toujours plus jeune, toujours plus en ligne

Le concours Eurovision de la chanson a confirmé sa place de plus grand télé-crochet du monde et de rendez-vous majeur de la télévision mondiale, avec 166 millions de téléspectateurs dans 37 pays, a révélé mercredi l’Union européenne de radio-télévision (UER).Ce sont trois millions de personnes en plus par rapport à l’année dernière qui ont suivi les périples des 37 candidats en lice, pendant les deux demi-finales et la finale du 17 mai, qui a vu la victoire du contre-ténor autrichien JJ.C’est aussi le plus grand record d’audience depuis 2004 pour la finale, avec “une part d’audience de 47,7%, son plus haut niveau depuis 2004, les jeunes téléspectateurs de 15 à 24 ans atteignant 60,4%”, précise l’UER.Pour la France, et malgré le résultat décevant de Louane, la part de marché a atteint 40%, un plus haut historique. “Dans un paysage médiatique fragmenté, l’ESC (Eurovision Song Contest) se distingue comme un événement mondial unique: il ramène les téléspectateurs à la télévision en direct, tout en se développant sur les plateformes numériques et en touchant les nouvelles générations de manière innovante”, s’est réjoui Martin Green, qui dirige le concours.Les télévisions publiques de 37 pays diffusent l’événement et l’UER note que la finale “a dépassé les 50% de part d’audience sur 19 des 37 marchés”. L’Islande reste le pays à battre avec une part d’audience de 97,8%.Les pays du nord de l’Europe confirment également leur goût pour ce show musical extravagant, spectaculaire et souvent kitsch. La Finlande affiche 90,5% de part de marché, suivie de la Suède (89,6%), la Norvège (85,4%) et le Danemark (75,1%).Les Pays-Bas et la Suisse alémanique – la compétition se déroulait à Bâle dans cette partie du petit pays alpin qui parle l’allemand – ont affiché respectivement 75,1% et 74,2%.”L’impact musical croissant du concours est indéniable, avec des chansons qui résonnent dans les classements mondiaux de streaming et inspirent les fans du monde entier”, souligne M. Green, relevant les succès sur les plateformes numériques impliquant des publics plus jeunes.Ainsi sur “TikTok, Instagram, Facebook, YouTube et d’autres plateformes, l’ESC a captivé plus de fans que jamais, avec des statistiques d’+engagement+ en plein essor entre le 1er janvier et le 24 mai 2025 (une semaine après la grande finale)”, souligne le communiqué de l’UER.TikTok continue de croître auprès des jeunes fans avec 748,5 millions de vues de vidéos (+3% par rapport à 2024), précise le communiqué.Sur Instagram, l’Eurovision a rassemblé 969 millions de vues (réels, publications et stories). vog/blb

US stocks rise, focus on Nvidia

US stock markets rose on Wednesday as investors focused on prospects for Big Tech profitability, while European indices swung lower.Oil prices rose ahead of an OPEC+ meeting, and the dollar ticked up against major currencies.Investors were watching carefully to see how US chipmaker Nvidia — a bellwether for tech stocks — was faring, between US semiconductor export restrictions to China and surging demand by AI development.Nvidia shares were down at opening trade on Wednesday — after being strongly pushed up on Tuesday in advance of the company’s earnings report. The tech-heavy Nasdaq was up 0.3 percent.”This is expected to be another quarter of monster revenue for Nvidia, however it may lead to the familiar question, can these results continue?” asked Kathleen Brooks, research director at XTB.European shares, though, were in the red in mid-afternoon trading, echoing a sell-off in Asia.Analysts said it appeared the steam had gone out of a rally over the previous two days triggered by President Donald Trump announcing a pause in 50-percent tariffs on the EU.Investors have learned to take Trump’s tariff threats in their stride, knowing now that they are usually paused or rolled back before they took effect.”The market no longer takes Trump at his word when he delivers swathing tariff hikes seemingly at random,” said Brooks.David Morrison, senior market analyst at Trade Nation, said: “It looks as if investors are looking past tariffs, assuming that all will be for the best, in the best of all worlds. This Panglossian view could be severely tested, and a US-EU deal could prove hard to achieve.”The Japanese yen slid after an auction of 40-year Japanese government bonds was met with the worst take-up since July.The rising cost of government debt in Japan and the United States has been an underlying cause of concern over recent weeks. Some analysts said US debt — much of which is held by Japan and China — was undergoing a fundamental shift in perception, and the dollar’s rise on Wednesday masked a broader slide in its value. “It’s the creeping realisation that US assets no longer provide the same refuge” as they used to, said Stephen Innes of SPI Asset Management. “Dollar strength is no longer reflexive — it’s contested.”In Europe, auto giant Stellantis, which makes Jeep, Peugeot, Chrysler and Fiat vehicles, named a new CEO — its North America chief Antonio Filosa — to succeed Carlos Tavares, who was sacked in December.”To give him full authority and ensure an efficient transition, the Board has granted him CEO powers effective June 23,” the company said.A Financial Times report that European Central Bank President Christine Lagarde had discussed leaving her post early to take the helm of the World Economic Forum had little impact on the euro.”It is trading in a relatively tight range, suggesting that reports Christine Lagarde may not fulfill her full term at the ECB is not having an impact on European markets,” said XTB’s Brooks.- Key figures at around 1335 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 42,505.22 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 5,931.22New York – Nasdaq Composite: UP 0.3 percent at 19,248.13London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,767.41 Paris – CAC 40: UNCHANGED at 7,824.29Frankfurt – DAX: DOWN 0.3 percent at 24,148.44Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 37,722.40 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,258.31 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,339.93 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1314 from $1.1329 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3477 from $1.3504Dollar/yen: UP at 144.74 yen from 144.34 yenEuro/pound: UP at 83.96 pence from 83.88 penceBrent North Sea Crude: UP 1.3 percent at $64.37 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.5 percent at $61.81 per barrel

En Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen veut imposer sa “méthode” pour relancer les discussions

Marine Le Pen veut proposer aux forces politiques de Nouvelle-Calédonie, où elle a entamé une visite mercredi, une nouvelle “méthode” de pourparlers mettant l’accent sur le développement économique et social de l’archipel plutôt que sur une réforme institutionnelle.”L’obsession institutionnelle, qui est celle du gouvernement, a un énorme trou dans la raquette qui est le développement économique de l’île”, a estimé devant la presse la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.”La bonne méthode, c’est que l’ensemble des acteurs – que ce soient les acteurs économiques, les chefs d’entreprises, les différents partis politiques – se mettent autour d’une table en se disant +qu’est-ce qu’on fait pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ?+”, a-t-elle expliqué.Prix de l’énergie, diversification agricole, avenir de la filière nickel ou encore développement d’une base maritime: réfléchir “à ce que sera la Nouvelle-Calédonie dans 30 ans” est ce qui permettra aux parties prenante de “cheminer ensemble”, veut croire Marine Le Pen.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a mené en vain début mai trois jours de négociations pour mettre indépendantistes et non-indépendantistes d’accord sur un nouveau statut pour la Nouvelle-Calédonie. “La méthode n’est pas la bonne, c’est la même qui est utilisée depuis 30 ans”, a critiqué la cheffe de file du Rassemblement national.”S’il n’y a pas de développement économique et social de la Nouvelle-Calédonie, s’il n’y a pas un vrai rééquilibrage en Nouvelle-Calédonie, il n’y aura pas de stabilité institutionnelle”, a-t-elle encore martelé.Mardi, l’Élysée a annoncé qu’Emmanuel Macron réunirait indépendantistes et loyalistes à partir de la mi-juin pour relancer un dialogue bloqué après l’échec des récentes négociations sur l’avenir institutionnel de l’archipel, frappé en 2024 par des violences insurrectionnelles.Marine Le Pen et la délégation du RN, composée notamment du vice-président du parti Louis Aliot, ont prévu de rencontrer l’ensemble des forces politiques. Leur déplacement en Nouvelle-Calédonie s’achèvera vendredi par une réunion publique.

En Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen veut imposer sa “méthode” pour relancer les discussions

Marine Le Pen veut proposer aux forces politiques de Nouvelle-Calédonie, où elle a entamé une visite mercredi, une nouvelle “méthode” de pourparlers mettant l’accent sur le développement économique et social de l’archipel plutôt que sur une réforme institutionnelle.”L’obsession institutionnelle, qui est celle du gouvernement, a un énorme trou dans la raquette qui est le développement économique de l’île”, a estimé devant la presse la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale.”La bonne méthode, c’est que l’ensemble des acteurs – que ce soient les acteurs économiques, les chefs d’entreprises, les différents partis politiques – se mettent autour d’une table en se disant +qu’est-ce qu’on fait pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ?+”, a-t-elle expliqué.Prix de l’énergie, diversification agricole, avenir de la filière nickel ou encore développement d’une base maritime: réfléchir “à ce que sera la Nouvelle-Calédonie dans 30 ans” est ce qui permettra aux parties prenante de “cheminer ensemble”, veut croire Marine Le Pen.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a mené en vain début mai trois jours de négociations pour mettre indépendantistes et non-indépendantistes d’accord sur un nouveau statut pour la Nouvelle-Calédonie. “La méthode n’est pas la bonne, c’est la même qui est utilisée depuis 30 ans”, a critiqué la cheffe de file du Rassemblement national.”S’il n’y a pas de développement économique et social de la Nouvelle-Calédonie, s’il n’y a pas un vrai rééquilibrage en Nouvelle-Calédonie, il n’y aura pas de stabilité institutionnelle”, a-t-elle encore martelé.Mardi, l’Élysée a annoncé qu’Emmanuel Macron réunirait indépendantistes et loyalistes à partir de la mi-juin pour relancer un dialogue bloqué après l’échec des récentes négociations sur l’avenir institutionnel de l’archipel, frappé en 2024 par des violences insurrectionnelles.Marine Le Pen et la délégation du RN, composée notamment du vice-président du parti Louis Aliot, ont prévu de rencontrer l’ensemble des forces politiques. Leur déplacement en Nouvelle-Calédonie s’achèvera vendredi par une réunion publique.

Wall Street sans grande conviction avant les résultats de Nvidia

La Bourse de New York évolue en petite hausse mercredi, les investisseurs recherchant un catalyseur avant d’accueillir les résultats du géant des semiconducteurs Nvidia, qui seront publiés après la clôture.Vers 13H45 GMT, le Dow Jones gagnait 0,20%, l’indice Nasdaq 0,18% et l’indice élargi S&P 500 0,21%.”Nous avons connu une belle hausse hier en raison du report des droits de douane sur l’Union européenne. Je pense que les investisseurs se disent que le pire est derrière nous (…) et qu’ils cherchent maintenant d’autres raisons de progresser”, estime auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.La publication des résultats de Nvidia “sera un élément moteur du marché”, assure Patrick O’Hare, de Briefing.com.La deuxième capitalisation mondiale, valorisée à plus de 3.000 milliards de dollars, sera “au centre de l’attention, étant donné qu’elle est le centre de la galaxie de l’IA (intelligence artificielle, ndlr) et que de nombreuses entreprises tournent autour de la disponibilité de ses puces”, ajoute l’analyste.L’engouement pour le secteur des semiconducteurs, porté par les promesses de la demande liée au développement de l’IA et de ses besoins en puces électroniques, a été remis en question ces derniers mois à Wall Street.Les investisseurs ont particulièrement réagi à l’arrivée de DeepSeek, un modèle d’IA chinois revendiquant des performances similaires à ses concurrents américains, mais qui serait nettement moins gourmand en ressources.”Au lieu de se contenter de parler de l’excellence de l’IA et de l’importance des dépenses consacrées à son développement, les investisseurs vont commencer à exiger que l’IA produise des résultats”, souligne Sam Stovall.Les acteurs du marché scruteront donc avec attention à la fois les résultats du premier trimestre et les prévisions de l’entreprise pour l’année en cours et la suivante, selon l’analyste.En milieu de journée, Wall Street prêtera également attention à la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), qui s’est tenue les 6 et 7 mai derniers.Jeudi, la place américaine prendra connaissance de la deuxième estimation du PIB pour le premier trimestre puis, vendredi, de la publication de l’indice d’inflation PCE, privilégié par la Fed.”Ces données économiques pourraient être encourageantes pour le marché boursier”, anticipe Sam Stovall.Sur le marché obligataire, le taux de rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se tendait à 4,47%, contre 4,44% à la clôture la veille.Ailleurs à la cote, l’enseigne de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch bondissait de plus de 27% à 98,00 dollars à l’annonce de ses résultats, qui se sont avérés nettement au-dessus des attentes, avec notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 1,69 dollar. L’enthousiasme des investisseurs n’a pas été plombé par la révision à la baisse des prévisions de bénéfice pour l’exercice fiscal en cours.La chaîne américaine de grands magasins Macy’s perdait un peu de terrain (-1,74% à 11,83 dollars) en raison de l’abaissement de ses prévisions de bénéfice pour l’année entière. L’enseigne a toutefois publié des résultats meilleurs qu’attendu au premier trimestre, avec notamment un bénéfice net par action de 16 cents.La chaîne de magasins de jeux vidéo GameStop, propriétaire de l’enseigne Micromania-Zing en France, était sanctionnée (-3,23% à 33,88 dollars) après avoir acheté près de 5.000 bitcoin, pour une valeur d’environ 500 millions de dollars au cours actuel.Le constructeur automobile Stellantis (-1,01% à 10,37 dollars) reculait après l’annonce mercredi du nom du successeur de Carlos Tavares. C’est l’Italien Antonio Filosa, bientôt 52 ans, jusqu’à présent directeur du groupe pour le continent américain, qui prendra fin juin la tête du géant automobile, dont les ventes ont chuté l’an dernier, notamment aux Etats-Unis.