Trump menace d’une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête

Le président américain Donald Trump a montré mardi qu’il n’avait pas l’intention d’adoucir sa politique douanière, en disant vouloir imposer de nouvelles surtaxes, cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Répondant à des questions de journalistes en plein Conseil des ministres, le chef de l’Etat a dit qu’il envisageait d’imposer une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques.Il a précisé qu’il attendrait au moins un an pour la mettre en place, afin de laisser aux entreprises le temps de construire des usines sur le sol américain.Pour le cuivre, ce sera 50%, a-t-il lancé, sans donner d’échéance précise.Son ministre du Commerce Howard Lutnick a ensuite déclaré à la chaîne de télévision CNBC que cette surtaxe sur le cuivre pourrait être imposée rapidement, “fin juillet, peut-être le 1er août”.Cette perspective a poussé les investisseurs à se dépêcher d’acheter ce métal, faisant s’envoler le cours du cuivre qui a atteint un nouveau record, au-delà de 5,50 dollars la livre.Wall Street, de son côté, a terminé la séance en petite baisse, les investisseurs se gardant manifestement de surréagir.Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de relancer l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il a déjà instauré des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile) et une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des autres produits entrant aux Etats-Unis.Il compte relever cette surtaxe à compter du 1er août pour pénaliser encore plus les exportations de dizaines de pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis.”Aucun délai ne sera accordé”, a assuré mardi M. Trump sur sa plateforme Truth Social.- Des taxes au courrier -Le président américain a commencé lundi à envoyer des lettres aux partenaires commerciaux des États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé.Quatorze pays connaissent ainsi le montant de la surtaxe qu’il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie) en passant par +36% (Cambodge et Thaïlande). Parmi les quatre pays non-asiatiques destinataires d’un courrier, l’Afrique du Sud est visée par une surtaxe de 30%.Son président Cyril Ramaphosa a fait savoir mardi qu’il allait “poursuivre les efforts diplomatiques” avec Washington. Les producteurs d’agrumes, notamment, s’inquiètent de perdre des débouchés aux Etats-Unis et de se retrouver avec des invendus sur les bras.Le président Trump a affirmé mardi qu’il enverrait d’autres lettres “aujourd’hui, demain, et dans les prochains jours”. Aucun nouveau courrier n’avait été rendu public vers 16H40 locales (20H40 GMT). L’Union européenne (UE), qui selon lui se comporte “très gentiment” ces derniers temps, recevra sa lettre “probablement d’ici deux jours”, a-t-il dit.- Qu’ils “baissent encore plus” -Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, mais M. Trump a signé lundi un décret pour la repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le Cambodge estime avoir obtenu une “grande victoire” après que la surtaxe visant ses produits eut baissé depuis avril (passant de 49% à 36%). Il espère toutefois qu’elle diminue encore.Dans le cas contraire, Sreymom, une ouvrière textile de la capitale cambodgienne Phnom Penh, craint de voir les commandes baisser et de perdre son travail. “Je veux que les droits (de douane) baissent encore plus”, a-t-elle lancé à l’AFP.

Wall Street termine sans grand entrain face aux menaces commerciales de Trump

La Bourse de New York a terminé en petite baisse mardi, toujours retenue par les dernières déclarations de Donald Trump sur les droits de douane, les investisseurs refusant toutefois d’y surréagir.Le Dow Jones a perdu 0,37%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,03%) et l’indice élargi S&P 500 (-0,07%) ont terminé proche de l’équilibre. “L’aggravation récente des tensions commerciales freine l’appétit pour le risque à Wall Street”, résume dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Donald Trump a promis lundi des surtaxes douanières plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Quatorze pays connaissent ainsi le montant de la surtaxe qu’il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie).Le président américain a aussi dit mardi vouloir imposer des droits de douane cette fois sur les produits pharmaceutiques et le cuivre importés.Le marché demeure “attentiste” et ne veut pas “réagir avec excès”, remarque toutefois auprès de l’AFP Victoria Fernandez de Crossmark Global Investments. Les investisseurs “comprennent mieux le style de négociation” de Donald Trump et “ils vont attendre des précisions avant de tirer des conclusions”, ajoute l’analyste.Le locataire de la Maison Blanche a officiellement repoussé au 1er août, contre le 9 juillet précédemment, la date butoir pour trouver un accord avec ses partenaires commerciaux sur des surtaxes douanières.La place américaine attend également la publication mercredi du compte rendu (“minutes”) de la réunion de juin du comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale américaine.”Le marché va s’intéresser à la position des différents membres en ce qui concerne (…) le calendrier d’une baisse des taux”, explique Mme Fernandez. Les acteurs de la finance s’attendent à ce que la banque centrale américaine laisse ses taux inchangés lors de sa prochaine réunion de juillet, selon l’outil de suivi de CME FedWatch. Une majorité anticipe toutefois que les taux devraient être abaissés lors de la réunion suivante, en septembre.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait à 4,40% vers 20H20 GMT, contre 4,38% la veille en clôture.Au tableau des valeurs, le constructeur aéronautique américain Boeing a lâché 0,05% à 218,52 dollars malgré l’annonce d’une livraison de 150 avions commerciaux au deuxième trimestre (contre 92 un an auparavant), du jamais vu pour cette période en sept ans.Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a regagné un peu de terrain (+1,32% à 297,81 dollars) après sa chute de la veille, provoquée par le lancement d’un nouveau parti politique par Elon Musk, patron du groupe et ancien allié de M. Trump.Après être tombées dans la foulée des déclarations de Donald Trump sur de possibles droits de douane touchant leur secteur, les valeurs pharmaceutiques ont repris quelques couleurs en fin de séance: Pfizer a avancé de 1,51%, Eli Lilly a gagné 0,62% et Novo Nordizk, 0,46%.Les valeurs du secteur de l’énergie solaire ont chuté après la signature, par le président Trump, d’un décret visant à supprimer les subventions accordées aux énergies renouvelables en raison de “distorsions de marché”. Sunrun a perdu 11,43%, First Solar a reculé de 6,54% et Enphase Energy a lâché 3,58%.

Mondial des clubs: pour Kylian Mbappé, des retrouvailles douces-amères avec le PSG

Kylian Mbappé, qui espère compenser la saison décevante du Real Madrid par une victoire finale au Mondial des clubs, devra composer avec des émotions contradictoires mercredi au moment d’affronter en demi-finales (21h00) à East Rutherford le Paris SG, qu’il a quitté fâché l’été dernier.Lundi, le meilleur buteur de l’histoire du club a retiré sa plainte pour harcèlement moral visant le champion d’Europe. Le signe d’une accalmie dans les relations tumultueuses entre les deux parties ?C’est en tout cas ce que suggère aussi l’entourage de Nasser Al-Khelaïfi, pointant la rencontre entre le père du joueur, Wilfrid Mbappé, et le président du club, dans la loge de ce dernier lors du huitième de finale PSG-Miami à Atlanta, le 29 juin (4-0).Le dirigeant qatari avait envoyé en juin un premier signal d’apaisement lors d’une interview à l’émission de télévision C à vous: “Je veux remercier Kylian aussi pour ce qu’il a donné pour le club (…) On a eu de la chance cette année sans lui mais je lui souhaite le meilleur au Real, parce qu’il est une grande star, un grand joueur aussi. Je lui souhaite du fond du coeur le meilleur”.Et Al-Khelaïfi d’ajouter malicieusement: “Mais pas quand il joue contre nous”. Warren Zaïre-Emery a renchéri mardi: “Il a de très bons amis ici, mais demain les gens ne vont pas lui faire de cadeau”.Car malgré cet apaisement – relatif puisque qu’une procédure aux prud’hommes s’annonce pour réclamer 55 millions d’euros de salaires et primes impayés -, il n’y aura qu’une place en finale dimanche.- Amertume -Et le Real Madrid, ancien roi d’Europe avec 15 titres en Ligue des champions dont six sur la dernière décennie, joue gros contre le PSG champion d’Europe.Kylian Mbappé a donc la pression de toute la Maison blanche sur ses épaules. Mais plus encore la pression d’un narratif autour de sa carrière. Affronter le club où il est passé de jeune joueur fabuleux, en 2017, à superstar planétaire en 2024, va-t-il le bloquer ou le transcender?Le 31 mai, Mbappé a félicité immédiatement le PSG de son titre historique en Ligue des champions, écrivant “Le grand jour est enfin arrivé” sur les réseaux sociaux. Il a ensuite confié en conférence de presse avec les Bleus: “J’étais content parce que je pense qu’ils le méritent. Ils ont connu tellement d’années où ils ont galéré. J’ai fait partie de ça aussi, j’ai connu toutes les étapes de la Ligue des champions sauf la victoire”.Une déclaration fair-play envers un club qui a été jusqu’à le priver de terrain à l’été 2023 face à son refus de prolonger. Mais cet aveu raconte aussi en creux la frustration et l’amertume qu’a laissé à Mbappé son long bail parisien. Son ego de joueur hors norme en a forcément pris un coup lorsque l’équipe qu’il venait de quitter a produit un football de rêve et conquis le trophée que lui a échoué à lui apporter.- Adimiration -L’admiration suscitée par un Ousmane Dembélé non seulement buteur et passeur mais aussi premier défenseur au pressing, et donc candidat au Ballon d’or, n’a sans doute pas échappé non plus à Mbappé.Marquer et gagner contre le PSG mercredi serait envoyer le message que lui aussi a ses meilleures années devant lui et qu’il faudra compter avec lui et le Real Madrid la saison prochaine. Le numéro 9 n’a pas non plus fait une croix sur le Ballon d’or qui sera décerné en septembre, et remporter le Mondial des clubs ajouterait à son statut de “soulier d’or”.Mais la rencontre de mercredi sera aussi pour Kylian Mbappé l’occasion de revoir ses anciens coéquipiers, pour certains de bons amis comme Dembélé et Achraf Hakimi. Emotions positives comme négatives devraient se mêler au coup d’envoi mais le natif de Paris a une belle occasion de faire parler le sang-froid qui a fait sa réputation.

Wall Street termine sans grand entrain face aux menaces commerciales de Trump

La Bourse de New York a terminé en petite baisse mardi, toujours retenue par les dernières déclarations de Donald Trump sur les droits de douane, les investisseurs refusant toutefois d’y surréagir.Le Dow Jones a perdu 0,37%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,03%) et l’indice élargi S&P 500 (-0,07%) ont terminé proche de l’équilibre. 

Sean ‘Diddy’ Combs to be sentenced October 3

Sean “Diddy” Combs will be sentenced on October 3 for his conviction on prostitution-related charges, following a split verdict that saw him acquitted for crimes that carried more serious punishment.The music mogul was found not guilty of sweeping racketeering and sex trafficking charges after the marathon trial in which he was accused of harrowing abuse.But the jury found him guilty of two counts of transportation to engage in prostitution, each of which carries a maximum sentence of 10 years in prison. It is unlikely the judge will impose the maximum punishment. Prosecutors have said in court filings that based on federal sentencing guidelines, a range of 51 to 63 months imprisonment potentially would be appropriate — but they could also ask for a longer punishment.His defense, also interpreting federal sentencing guidelines, has indicated they plan to propose lighter sentencing of 21 to 27 months.Combs, 55, has been incarcerated since September 2024 at a notorious Brooklyn prison, and all of the time he has already spent behind bars will count towards his ultimate sentence.The jury delivered its dramatic verdict on July 2 following just 13 hours of deliberation that came after eight weeks of intense testimony and arguments.Over the two-month proceedings prosecutors accused Combs of being the boss of a decades-long criminal enterprise, directing loyal employees and bodyguards to commit myriad offenses at his behest.But Combs was acquitted of that accusation of racketeering, as well as two counts related to sex trafficking women with whom he was in long-term relationships.That acquittal led his jubilant defense team to propose the producer and entrepreneur be released on bail, a request Judge Arun Subramanian denied.Subramanian cited Combs’s confessed history of domestic violence in the decision — a defense that proved vital in the artist’s acquittal on key charges, but came with a price.Still, the counts on which Combs was convicted are significantly less severe than racketeering and sex trafficking, as a guilty verdict on those charges could have sent him to prison for life.In determining sentencing, the judge will consider arguments from both sides.The government will seek a longer sentence based on Combs’s documented violence as well as drug use, as well as committing instances of the violations for which he was convicted while he knew he was under investigation by federal agents.Combs’s defense has argued that Combs deserves a lighter sentence given that he was using prostitution services, rather than turning a profit through hired sex.

3 dead in north Lebanon strike that Israel says hit Hamas militant

Lebanon said three people were killed Tuesday in a strike near Tripoli that the Israeli military said targeted a Hamas militant, the first on the north since a November ceasefire with Hezbollah.The strike came as Israel and Hamas held ceasefire talks in Qatar and after five Israeli soldiers were killed in combat in the Gaza Strip, one of the deadliest days for Israeli forces in the Palestinian territory this year.Israel has kept up its strikes on Lebanon despite the November truce, mainly hitting what it says are Hezbollah targets but also occasionally targeting Hamas.The Israeli military said it “struck and eliminated the terrorist Mehran Mustafa Ba’jur” in an intelligence-led strike, calling him “one of Hamas’s key commanders in Lebanon”.It released six seconds of video footage of what appeared to be an air strike on a moving car. AFP cannot independently verify the footage.”During the war, he was responsible for rocket fire attacks towards (the northern Israeli cities of) Nahariya, Kiryat Shmona and additional cities across Israel,” a statement said.”His elimination significantly damages Hamas’s terror activity in Lebanon,” it added, promising to “operate against Hamas’s establishment in Lebanon, and… wherever they operate”.Lebanon’s health ministry said the strike on a vehicle “killed three people and wounded 13” in an area that is close to a Palestinian refugee camp.An AFP photographer saw a burnt out car surrounded by the emergency services and onlookers.Hamas claimed attacks on Israel from Lebanon during more than a year of cross-border hostilities launched by Hezbollah in October 2023 in support of its Palestinian ally.Israel has struck Hamas operatives in Lebanon, including since the ceasefire.In May, Hamas said one of its commanders was killed in a strike on the southern city of Sidon as Israel said it targeted “the head of operations in Hamas’s Western Brigade in Lebanon”.In October, Hamas said one of its operatives was killed along with his wife and two daughters in a strike on their home in Beddawi, a Palestinian refugee camp near Tripoli. Israel’s military said it targeted “a senior member of Hamas’s military wing in Lebanon”.In May, Palestinian president Mahmud Abbas visited Beirut for talks on disarming militants in refugee camps across Lebanon as the Beirut government seeks to impose its authority across all its territory.Israeli strikes on south Lebanon remain common, but raids on the north have been rare.A separate Israeli drone strike on a car near the southern village of Babliyeh on Tuesday killed one person, the health ministry said.The Israeli military said earlier that it had killed two Hezbollah operatives in strikes on south Lebanon on Monday.burs-lg/lk/kir/dcp