Suppression des ZFE: la ministre de la Transition écologique dénonce “cynisme” et “démagogie”
La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a dénoncé dimanche “le cynisme” et “la démagogie” des députés qui ont voté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), alors que la pollution de l’air est “un sujet de santé publique majeur”.La fin de ce dispositif, destiné à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, a été adoptée jeudi grâce aux voix du Rassemblement national (RN, extrême droite), de son allié le mouvement UDR d’Eric Ciotti, de la droite LR mais aussi des députés LFI et de quelques macronistes, malgré l’opposition du gouvernement.”Ce que je déplore aujourd’hui, c’est la manière dont effectivement le paysage politique minore ce niveau de risque”, a-t-elle déclaré lors de l’émission Question politiques (France inter/Le Monde/FranceTV).”Parce qu’au fond, ils sont portés par une forme de lâcheté et de déni et que leur position est plutôt de fermer les yeux”, a-t-elle estimé à l’issue d’une semaine marquée par des reculs écologiques.”J’ai honte de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale (…) parce qu’à aucun moment, le sujet qui est au cÅ“ur de ce dispositif, qui est la question de la qualité de l’air, qui est la question de protéger les Français contre des décès précoces” n’a été au centre du débat, a dit la ministre.Mme Pannier-Runacher a dénoncé une “alliance de circonstance” entre le RN, LR et LFI: “on est dans une situation où là encore, le cynisme le dispute au déni et je dirais à la lâcheté”, a-t-elle tancé, affirmant que LFI votait contre les ZFE “parce qu’ils ont beaucoup de députés dans des zones à faible émission”.La ministre dénonce une forme de “démagogie” qui consiste à raconter à des personnes aux revenus modestes “que parce qu’ils avaient une vieille voiture, ils ne pourraient plus aller dans aucune grande agglomération, (…) c’est absolument faux”.Elle a énuméré différentes situations permettant à des voitures pourtant polluantes de rouler dans les ZFE: circulation ponctuelle, rendez-vous chez le médecin, weekend, circulation avant 8h ou après 20h…Défendant le bilan du gouvernement et un budget de l’écologie “qui a doublé entre 2017 et 2025”, elle a indiqué se battre dans un contexte économique contraint “pour que les dépenses écologiques aillent directement aux projets qui ont le plus d’impact” et que cesse le financement “des niches brunes, c’est-à -dire des dépenses anti-écologiques”.Elle a notamment critiqué le fait qu'”on taxe deux fois plus l’électricité – fabriquée en France avec des emplois français (…) et décarbonée à 95% – que le gaz qui est importé des Etats-Unis ou de Russie”.
Suppression des ZFE: la ministre de la Transition écologique dénonce “cynisme” et “démagogie”
La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a dénoncé dimanche “le cynisme” et “la démagogie” des députés qui ont voté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), alors que la pollution de l’air est “un sujet de santé publique majeur”.La fin de ce dispositif, destiné à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, a été adoptée jeudi grâce aux voix du Rassemblement national (RN, extrême droite), de son allié le mouvement UDR d’Eric Ciotti, de la droite LR mais aussi des députés LFI et de quelques macronistes, malgré l’opposition du gouvernement.”Ce que je déplore aujourd’hui, c’est la manière dont effectivement le paysage politique minore ce niveau de risque”, a-t-elle déclaré lors de l’émission Question politiques (France inter/Le Monde/FranceTV).”Parce qu’au fond, ils sont portés par une forme de lâcheté et de déni et que leur position est plutôt de fermer les yeux”, a-t-elle estimé à l’issue d’une semaine marquée par des reculs écologiques.”J’ai honte de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale (…) parce qu’à aucun moment, le sujet qui est au cÅ“ur de ce dispositif, qui est la question de la qualité de l’air, qui est la question de protéger les Français contre des décès précoces” n’a été au centre du débat, a dit la ministre.Mme Pannier-Runacher a dénoncé une “alliance de circonstance” entre le RN, LR et LFI: “on est dans une situation où là encore, le cynisme le dispute au déni et je dirais à la lâcheté”, a-t-elle tancé, affirmant que LFI votait contre les ZFE “parce qu’ils ont beaucoup de députés dans des zones à faible émission”.La ministre dénonce une forme de “démagogie” qui consiste à raconter à des personnes aux revenus modestes “que parce qu’ils avaient une vieille voiture, ils ne pourraient plus aller dans aucune grande agglomération, (…) c’est absolument faux”.Elle a énuméré différentes situations permettant à des voitures pourtant polluantes de rouler dans les ZFE: circulation ponctuelle, rendez-vous chez le médecin, weekend, circulation avant 8h ou après 20h…Défendant le bilan du gouvernement et un budget de l’écologie “qui a doublé entre 2017 et 2025”, elle a indiqué se battre dans un contexte économique contraint “pour que les dépenses écologiques aillent directement aux projets qui ont le plus d’impact” et que cesse le financement “des niches brunes, c’est-à -dire des dépenses anti-écologiques”.Elle a notamment critiqué le fait qu'”on taxe deux fois plus l’électricité – fabriquée en France avec des emplois français (…) et décarbonée à 95% – que le gaz qui est importé des Etats-Unis ou de Russie”.
Suppression des ZFE: la ministre de la Transition écologique dénonce “cynisme” et “démagogie”
La ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a dénoncé dimanche “le cynisme” et “la démagogie” des députés qui ont voté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), alors que la pollution de l’air est “un sujet de santé publique majeur”.La fin de ce dispositif, destiné à restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, a été adoptée jeudi grâce aux voix du Rassemblement national (RN, extrême droite), de son allié le mouvement UDR d’Eric Ciotti, de la droite LR mais aussi des députés LFI et de quelques macronistes, malgré l’opposition du gouvernement.”Ce que je déplore aujourd’hui, c’est la manière dont effectivement le paysage politique minore ce niveau de risque”, a-t-elle déclaré lors de l’émission Question politiques (France inter/Le Monde/FranceTV).”Parce qu’au fond, ils sont portés par une forme de lâcheté et de déni et que leur position est plutôt de fermer les yeux”, a-t-elle estimé à l’issue d’une semaine marquée par des reculs écologiques.”J’ai honte de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale (…) parce qu’à aucun moment, le sujet qui est au cÅ“ur de ce dispositif, qui est la question de la qualité de l’air, qui est la question de protéger les Français contre des décès précoces” n’a été au centre du débat, a dit la ministre.Mme Pannier-Runacher a dénoncé une “alliance de circonstance” entre le RN, LR et LFI: “on est dans une situation où là encore, le cynisme le dispute au déni et je dirais à la lâcheté”, a-t-elle tancé, affirmant que LFI votait contre les ZFE “parce qu’ils ont beaucoup de députés dans des zones à faible émission”.La ministre dénonce une forme de “démagogie” qui consiste à raconter à des personnes aux revenus modestes “que parce qu’ils avaient une vieille voiture, ils ne pourraient plus aller dans aucune grande agglomération, (…) c’est absolument faux”.Elle a énuméré différentes situations permettant à des voitures pourtant polluantes de rouler dans les ZFE: circulation ponctuelle, rendez-vous chez le médecin, weekend, circulation avant 8h ou après 20h…Défendant le bilan du gouvernement et un budget de l’écologie “qui a doublé entre 2017 et 2025”, elle a indiqué se battre dans un contexte économique contraint “pour que les dépenses écologiques aillent directement aux projets qui ont le plus d’impact” et que cesse le financement “des niches brunes, c’est-à -dire des dépenses anti-écologiques”.Elle a notamment critiqué le fait qu'”on taxe deux fois plus l’électricité – fabriquée en France avec des emplois français (…) et décarbonée à 95% – que le gaz qui est importé des Etats-Unis ou de Russie”.
Indian airline IndiGo orders 30 Airbus A350 widebody planes
Indian airline IndiGo said on Sunday it had signed an order for 30 more Airbus A350-900s, bringing its shopping list for the widebody aircraft from the European aircraft manufacturer to 60.”We are placing a firm order for 30 Airbus A350-900s,” said Pieter Elbers, the CEO of IndiGo, a company founded in 2006 and already behind the largest contract by volume in the history of civil aviation — 500 Airbus single-aisle aircraft by 2023.The Indian low-cost carrier, the country’s biggest by market share, is positioning itself as a significant player in the long-haul market.”This strategic move will enable IndiGo to spread its wings further and expand its long-haul international network”, the company said in a statement.”This is yet another step in defining the airline’s long-term plans of international expansion”.The A350 planes, with ranges of up to 15,000 kilometres (9,300 miles), will allow it to further expand its network.Overall, IndiGo has placed orders for around 1,000 aircraft from the A320 family, Airbus’s most successful model and rival of the Boeing 737 MAX, which has endured multiple setbacks after a series of safety scares.Willie Walsh, director general of the International Air Transport Association (IATA), which began its annual industry conference in New Delhi on Sunday, said “the development of India’s air connectivity in recent years has been nothing short of phenomenal”.Indian domestic air growth is “running at over 10 percent” per year, Walsh said, ahead of the conference.The growth of its economy has made India and its 1.4 billion people the world’s fourth-largest air market — domestic and international — with IATA projecting it will become the third biggest within the decade.Last year, India’s domestic air passenger traffic reached a “historic milestone, surpassing 500,000 passengers in a single day”, according to India’s Ministry of Civil Aviation.The ministry boasts of a sector “experiencing a meteoric rise”.Railways remain hugely popular but travelling by trains crisscrossing a country about three-quarters the area of the European Union is often slow and chaotic.Prime Minister Narendra Modi, who is slated to address IATA delegates on Monday, has made the development of the air sector a priority since coming to power in 2014.India has doubled its number of airports in the past decade to 157, with plans to have as many as 400 by 2047.
Indian airline IndiGo orders 30 Airbus A350 widebody planes
Indian airline IndiGo said on Sunday it had signed an order for 30 more Airbus A350-900s, bringing its shopping list for the widebody aircraft from the European aircraft manufacturer to 60.”We are placing a firm order for 30 Airbus A350-900s,” said Pieter Elbers, the CEO of IndiGo, a company founded in 2006 and already behind the largest contract by volume in the history of civil aviation — 500 Airbus single-aisle aircraft by 2023.The Indian low-cost carrier, the country’s biggest by market share, is positioning itself as a significant player in the long-haul market.”This strategic move will enable IndiGo to spread its wings further and expand its long-haul international network”, the company said in a statement.”This is yet another step in defining the airline’s long-term plans of international expansion”.The A350 planes, with ranges of up to 15,000 kilometres (9,300 miles), will allow it to further expand its network.Overall, IndiGo has placed orders for around 1,000 aircraft from the A320 family, Airbus’s most successful model and rival of the Boeing 737 MAX, which has endured multiple setbacks after a series of safety scares.Willie Walsh, director general of the International Air Transport Association (IATA), which began its annual industry conference in New Delhi on Sunday, said “the development of India’s air connectivity in recent years has been nothing short of phenomenal”.Indian domestic air growth is “running at over 10 percent” per year, Walsh said, ahead of the conference.The growth of its economy has made India and its 1.4 billion people the world’s fourth-largest air market — domestic and international — with IATA projecting it will become the third biggest within the decade.Last year, India’s domestic air passenger traffic reached a “historic milestone, surpassing 500,000 passengers in a single day”, according to India’s Ministry of Civil Aviation.The ministry boasts of a sector “experiencing a meteoric rise”.Railways remain hugely popular but travelling by trains crisscrossing a country about three-quarters the area of the European Union is often slow and chaotic.Prime Minister Narendra Modi, who is slated to address IATA delegates on Monday, has made the development of the air sector a priority since coming to power in 2014.India has doubled its number of airports in the past decade to 157, with plans to have as many as 400 by 2047.
Dax: un mineur tué à l’arme blanche à l’occasion des célébrations du PSG
Un adolescent de 17 ans a été tué à l’arme blanche à Dax (Landes) “à l’occasion des célébrations” du sacre européen du Paris SG samedi soir, mais “sans lien avec les résultats sportifs”, a annoncé le parquet, précisant que l’agresseur est “activement” recherché.Les faits se sont produits vers 23h00 à proximité de la place de la Fontaine-Chaude, dans le centre-ville de Dax, où se trouvaient plusieurs centaines de personnes venues suivre le match diffusé par plusieurs bars, sans fan-zone officielle.Le mineur a été “grièvement blessé par plusieurs coups portés à l’arme blanche” dans “une rue adjacente de la place”, a écrit le parquet dans un communiqué. Transporté à l’hôpital, il a succombé à ses blessures vers 01h15 dimanche.”L’auteur est en fuite”, a déclaré à l’AFP la magistrate de permanence, confirmant des informations du quotidien Sud Ouest.”Ça s’est passé à l’occasion des célébrations du PSG mais le lien, comme le fait de savoir s’il s’agissait de supporters, n’est pas confirmable en l’état”, a-t-elle souligné.Les premiers éléments recueillis s’orientent “vers une action individuelle et sans lien avec les résultats sportifs”, a confirmé le parquet à la mi-journée.Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). L’auteur des faits est “activement” recherché, selon le parquet.Les investigations se poursuivent avec l’audition de témoins, le recours à la téléphonie et l’exploitation de la vidéosurveillance.Aucune autre victime n’est à déplorer dans cette affaire survenue peu après le coup de sifflet final de la finale de Ligue des champions remportée par le Paris SG contre l’Inter Milan à Munich (5-0), qui a entraîné de nombreuses démonstrations de joie à Paris et ailleurs en France. Outre cet adolescent tué à Dax, un homme de 20 ans circulant à scooter et percuté par une voiture à Paris est également décédé dans la nuit de samedi à dimanche en marge de ces célébrations.Au total, 559 personnes ont été interpellées, dont 491 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur.
Lilia Hassaine (France Inter): avec les écrivains, “j’écoute une langue”
La romancière Lilia Hassaine, renouvelée par France Inter pour une deuxième saison de son émission littéraire Etcetera, dit croire au pouvoir de la voix pour donner envie de lire.Cette émission, qui a pris depuis septembre la case horaire d’une autre qui s’arrêtait, La Librairie francophone, le samedi à 14 heures, a fait progresser d’un quart l’audience sur cette tranche, selon la radio publique.R: Non, et on essaie d’y faire attention. Je mets parfois à l’antenne des auteurs connus et moins connus, comme Pierre Assouline et Audrée Wilhelmy. Les gens viennent écouter l’un, et découvrent l’autre. Il y a des écrivains qu’on a entendus quatre fois à la radio, et j’ai envie de dire: allez réécouter si vous les aimez, vous saurez de quoi parle leur livre. Donc mon idée, quand ils sont déjà connus, est de poser peu de questions. J’aime bien leur faire lire des extraits, qu’ils choisissent. Et souvent, quand j’écoute une langue, que c’est beau, que ça me parle, que c’est intéressant, j’ai plus envie de lire un écrivain qu’après 20 minutes d’interview.R: Le fait de rencontrer les auteurs, d’aborder certaines thématiques avec eux, notamment la question des écrans, parce qu’ils sont très angoissés par ça, aide beaucoup justement. J’ai constaté que mon roman, que je prenais pour un livre de boomers, les faisait parler. Les filles voient les mecs regarder des vidéos masculinistes, elles ont peur pour leur poids quand elles voient les influenceuses… Et elles découvrent que dans un livre il y a plus de nuances que sur Instagram. Je suis un peu critique là -dessus, ce qui a permis des débats en classe. Le cours magistral, aujourd’hui, ils ne peuvent plus supporter. Et tout roman offre un espace au débat, parce qu’il est sujet à interprétation.R: Difficile de répondre à cette question, parce qu’on n’est pas forcément là pour satisfaire. J’ai l’impression qu’au contraire, en n’essayant pas de séduire les lecteurs, on a plus de chances d’y arriver. En essayant de faire ce qui nous ressemble. Chacun de mes romans correspond à des émotions que j’ai ressenties à une période de ma vie. Une angoisse liée à l’époque, dans “Panorama”. Cela peut faire écho à celle d’autres personnes.R: Ce sont des livres que j’ai lus assez facilement. Je me souviens d'”Une année studieuse”, d’Anne Wiazemsky, qui raconte sa rencontre avec Jean-Luc Godard. C’est un récit que je n’ai pas lâché. C’était l’été, j’avais besoin de me détendre, et cet univers du cinéma des années 60 m’a fait rêver. J’ai mis aussi “L’Adversaire”, d’Emmanuel Carrère, livre que je recommande à des amis qui me disent qu’ils ne lisent pas beaucoup. Peut-être qu’après, ils vont lire tout Emmanuel Carrère. Les livres sont des déclencheurs.