Serbie: 42 personnes en détention après une manifestation anti-gouvernement

Quarante-deux personnes ont été placées en détention en Serbie après une manifestation pour des élections anticipées vendredi soir à Novi Sad (nord), dispersée par la police à coups de gaz lacrymogènes, a indiqué samedi le ministre de l’Intérieur.Cette manifestation, qui a rassemblé des milliers de personnes contre le président nationaliste Aleksandar Vucic, s’inscrit dans une série de protestations organisées à travers le pays depuis l’effondrement meurtrier de l’auvent en béton de la gare de Novi Sad, qui avait fait 16 morts en novembre dernier.Les manifestants, menés par les étudiants, dénoncent des malfaçons liées à la corruption et exigent une enquête transparente.Depuis mai, ils réclament aussi des élections anticipées, ce que M. Vucic, au pouvoir depuis 2014 et réélu en 2022 pour un mandat de cinq ans, refuse, dénonçant régulièrement un complot étranger visant à le renverser.Vendredi soir, treize policiers ont été blessés dans une “attaque massive et brutale” de la part des manifestants et 42 personnes ont été placées en détention, a déclaré le ministre de l’Intérieur Ivica Dacic à la télévision publique RTS.Les manifestants ont attaqué la police devant la faculté de philosophie à l’aide des pierres, de fusées éclairantes et de barres, a-t-il ajouté, dénonçant une violence “choquante et apparemment planifiée” pour être utilisée comme un “carburant politique pour accroître les tensions”.Longtemps pacifiques, les manifestations ont dégénéré ces dernières semaines en violences, en raison, selon les protestataires, de la répression musclée de la police et de partisans du gouvernement.Lors du rassemblement vendredi à Novi Sad, les manifestants ont lancé des projectiles sur la police qui a répondu par des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes pour les disperser, selon un journaliste de l’AFP.Vendredi soir, le président Vucic a reproché aux manifestants d’essayer d'”occuper les locaux de l’université de Novi Sad”, les accusant de “menacer la stabilité et la sécurité de Serbie”.Des manifestations pro-gouvernement sont attendues dimanche dans le pays.Sous la pression de la rue ces derniers mois, le gouvernement a été remanié, le Premier ministre remplacé et plusieurs anciens ministres ont été arrêtés et inculpés.

Serbie: 42 personnes en détention après une manifestation anti-gouvernement

Quarante-deux personnes ont été placées en détention en Serbie après une manifestation pour des élections anticipées vendredi soir à Novi Sad (nord), dispersée par la police à coups de gaz lacrymogènes, a indiqué samedi le ministre de l’Intérieur.Cette manifestation, qui a rassemblé des milliers de personnes contre le président nationaliste Aleksandar Vucic, s’inscrit dans une série de protestations organisées à travers le pays depuis l’effondrement meurtrier de l’auvent en béton de la gare de Novi Sad, qui avait fait 16 morts en novembre dernier.Les manifestants, menés par les étudiants, dénoncent des malfaçons liées à la corruption et exigent une enquête transparente.Depuis mai, ils réclament aussi des élections anticipées, ce que M. Vucic, au pouvoir depuis 2014 et réélu en 2022 pour un mandat de cinq ans, refuse, dénonçant régulièrement un complot étranger visant à le renverser.Vendredi soir, treize policiers ont été blessés dans une “attaque massive et brutale” de la part des manifestants et 42 personnes ont été placées en détention, a déclaré le ministre de l’Intérieur Ivica Dacic à la télévision publique RTS.Les manifestants ont attaqué la police devant la faculté de philosophie à l’aide des pierres, de fusées éclairantes et de barres, a-t-il ajouté, dénonçant une violence “choquante et apparemment planifiée” pour être utilisée comme un “carburant politique pour accroître les tensions”.Longtemps pacifiques, les manifestations ont dégénéré ces dernières semaines en violences, en raison, selon les protestataires, de la répression musclée de la police et de partisans du gouvernement.Lors du rassemblement vendredi à Novi Sad, les manifestants ont lancé des projectiles sur la police qui a répondu par des tirs de grenades lacrymogènes et assourdissantes pour les disperser, selon un journaliste de l’AFP.Vendredi soir, le président Vucic a reproché aux manifestants d’essayer d'”occuper les locaux de l’université de Novi Sad”, les accusant de “menacer la stabilité et la sécurité de Serbie”.Des manifestations pro-gouvernement sont attendues dimanche dans le pays.Sous la pression de la rue ces derniers mois, le gouvernement a été remanié, le Premier ministre remplacé et plusieurs anciens ministres ont été arrêtés et inculpés.

Raid dans une usine américaine: plus de 300 Sud-Coréens concernés, selon Séoul

Plus de 300 des 475 personnes arrêtées jeudi aux Etats-Unis dans une usine de batteries pour automobiles sont de nationalité sud-coréenne, a estimé samedi le gouvernement de Séoul, exprimant sa “profonde préoccupation”.”Plus de 300 seraient nos ressortissants”, a déclaré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Cho Hyun lors d’une réunion d’urgence sur le sujet.”Nous sommes profondément préoccupés et ressentons une lourde responsabilité sur ce sujet”, a poursuivi le ministre. Cho Hyun s’est dit prêt à se rendre à Washington si nécessaire pour y rencontrer les autorités.La police de l’immigration américaine a annoncé vendredi avoir mené jeudi un raid dans une usine de fabrication de batteries pour automobiles des groupes sud-coréens Hyundai et LG Energy Solution à Ellabell, dans l’Etat de Géorgie (sud-est). Les personnes interpellées sont soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis.Selon Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, l’arrestation de ces 475 personnes constitue “la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des Enquêtes sur la sécurité intérieure”.Vendredi, les autorités sud-coréennes avaient fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul de leur “inquiétude” et de leurs “regrets” concernant cette affaire.”Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine”, avait déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lee Jae-woong.Séoul n’avait pas chiffré le nombre de ressortissants concernés.Mais du personnel diplomatique a été envoyé sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation.Environ 250 des 475 personnes arrêtées seraient des employés de sous-traitants de LG Energy Solution, et Sud-Coréens pour la plupart, a indiqué samedi l’entreprise.Et 47 (46 Sud-Coréens et un Indonésien), sont des salariés directs de LG, selon l’entreprise.Les voyages des collaborateurs aux Etats-Unis “seront suspendus pour le moment, sauf nécessité absolue”, a précisé une porte-parole de l’entreprise à l’AFP.Vendredi Hyundai avait dit penser qu’aucune des personnes arrêtées n’était “directement employée” par le groupe.La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis.En juillet, Séoul s’était engagé à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump.Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays.Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains.

Raid dans une usine américaine: plus de 300 Sud-Coréens concernés, selon Séoul

Plus de 300 des 475 personnes arrêtées jeudi aux Etats-Unis dans une usine de batteries pour automobiles sont de nationalité sud-coréenne, a estimé samedi le gouvernement de Séoul, exprimant sa “profonde préoccupation”.”Plus de 300 seraient nos ressortissants”, a déclaré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Cho Hyun lors d’une réunion d’urgence sur le sujet.”Nous sommes profondément préoccupés et ressentons une lourde responsabilité sur ce sujet”, a poursuivi le ministre. Cho Hyun s’est dit prêt à se rendre à Washington si nécessaire pour y rencontrer les autorités.La police de l’immigration américaine a annoncé vendredi avoir mené jeudi un raid dans une usine de fabrication de batteries pour automobiles des groupes sud-coréens Hyundai et LG Energy Solution à Ellabell, dans l’Etat de Géorgie (sud-est). Les personnes interpellées sont soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis.Selon Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, l’arrestation de ces 475 personnes constitue “la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des Enquêtes sur la sécurité intérieure”.Vendredi, les autorités sud-coréennes avaient fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul de leur “inquiétude” et de leurs “regrets” concernant cette affaire.”Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine”, avait déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lee Jae-woong.Séoul n’avait pas chiffré le nombre de ressortissants concernés.Mais du personnel diplomatique a été envoyé sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation.Environ 250 des 475 personnes arrêtées seraient des employés de sous-traitants de LG Energy Solution, et Sud-Coréens pour la plupart, a indiqué samedi l’entreprise.Et 47 (46 Sud-Coréens et un Indonésien), sont des salariés directs de LG, selon l’entreprise.Les voyages des collaborateurs aux Etats-Unis “seront suspendus pour le moment, sauf nécessité absolue”, a précisé une porte-parole de l’entreprise à l’AFP.Vendredi Hyundai avait dit penser qu’aucune des personnes arrêtées n’était “directement employée” par le groupe.La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis.En juillet, Séoul s’était engagé à investir 350 milliards de dollars sur le territoire américain à la suite des menaces sur les droits de douane de Donald Trump.Celui-ci a été élu pour un second mandat en novembre 2024, en particulier sur la promesse de mettre en oeuvre le plus important programme d’expulsion d’immigrés de l’histoire de son pays.Depuis, son gouvernement cible avec la plus grande fermeté les quelque onze millions de migrants sans papiers présents aux Etats-Unis. Au prix, selon des ONG, des membres de la société civile et jusqu’aux Nations unies, de fréquentes violations des droits humains.

Le gouvernement réforme l’accueil des bébés dans l’Aide sociale à l’enfance

Eviter que des bébés restent trop longtemps placés dans des pouponnières de l’ASE sur-occupées: le gouvernement a publié samedi un décret réformant l’accueil des tout-petits en protection de l’enfance, jugé alarmant.Les pouponnières de l’Aide sociale à l’enfance accueillent des bébés de la naissance à trois ans, placés le plus souvent par la justice car ils sont à risque de danger dans leur famille: maltraitances, toxicomanie ou troubles psychiatriques des parents, violences conjugales par exemple. Le décret refonde le cadre réglementaire datant de 1974, jugé “obsolète”.”Notre objectif est d’aider des enfants qui ont été particulièrement secoués par les difficultés dans leur toute jeune vie à avoir les conditions de développement les plus adaptées possible”, a expliqué la ministre des Familles Catherine Vautrin, vendredi en visitant la pouponnière de Brétigny-sur-Orge (Essonne).Un rapport de la députée socialiste Isabelle Santiago a dénoncé en avril des conditions alarmantes dans certaines pouponnières, sur-occupées, avec un encadrement insuffisant.Le texte limite la durée de placement en pouponnière à quatre mois, renouvelable une seule fois après une évaluation de “l’évolution de la situation de l’enfant”.”L’objectif est d’essayer le plus possible que l’enfant ne passe pas plus de trois, quatre mois dans la pouponnière, (…) pour être le plus possible orienté vers une famille”, a indiqué Mme Vautrin.En quelques années, la durée moyenne de placement est passée de cinq à huit mois, selon le ministère. Certains enfants y restent jusqu’à leurs trois ans, voire plus.La capacité d’accueil sera “plafonnée à 30 enfants”, avec une organisation en “petites unités de vie”, plus “chaleureuse et sécurisante”, selon le ministère.Le texte renforce les normes d’encadrement, avec une auxiliaire de puériculture pour cinq enfants le jour et quinze enfants la nuit. Les équipes devront s’attacher à répondre aux besoins d’éveil et de développement des enfants, mais aussi d’attachement et de sécurité.Les pouponnières auront aussi un rôle de soutien aux parents, en vue du retour du bébé dans sa famille, avec une “équipe dédiée à l’accompagnement à la parentalité”, indique le ministère.Un budget de 35 millions d’euros est alloué pour mettre en oeuvre ces nouvelles normes, a précisé Mme Vautrin.La députée Isabelle Santiago a salué samedi une “avancée majeure pour la prise en charge des bébés les plus vulnérables”, tout en demandant à “refonder” plus largement la protection de l’enfance.La Cnape, une des principales fédérations d’associations du secteur, a salué “une ambition qui va dans le bon sens, avec quelques moyens encore à confirmer dans le budget”. Réduire la durée de placement en pouponnière nécessite de renforcer l’accès à des familles d’accueil dont beaucoup approchent de l’âge de la retraite, souligne-t-elle.Mme Vautrin a annoncé en juin qu’elle déposerait à l’automne un projet de loi sur la Protection de l’enfance, pour notamment élargir le vivier des assistants familiaux, en leur permettant de cumuler cette activité avec un autre emploi.”Nous sommes en train de le finaliser, ce qui veut dire que si d’aventure demain d’autres que moi ont la responsabilité de ce sujet, ils trouveront un projet de texte de loi”, a précisé vendredi Mme Vautrin, alors que le gouvernement pourrait tomber lundi avec le vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou.

Le gouvernement réforme l’accueil des bébés dans l’Aide sociale à l’enfance

Eviter que des bébés restent trop longtemps placés dans des pouponnières de l’ASE sur-occupées: le gouvernement a publié samedi un décret réformant l’accueil des tout-petits en protection de l’enfance, jugé alarmant.Les pouponnières de l’Aide sociale à l’enfance accueillent des bébés de la naissance à trois ans, placés le plus souvent par la justice car ils sont à risque de danger dans leur famille: maltraitances, toxicomanie ou troubles psychiatriques des parents, violences conjugales par exemple. Le décret refonde le cadre réglementaire datant de 1974, jugé “obsolète”.”Notre objectif est d’aider des enfants qui ont été particulièrement secoués par les difficultés dans leur toute jeune vie à avoir les conditions de développement les plus adaptées possible”, a expliqué la ministre des Familles Catherine Vautrin, vendredi en visitant la pouponnière de Brétigny-sur-Orge (Essonne).Un rapport de la députée socialiste Isabelle Santiago a dénoncé en avril des conditions alarmantes dans certaines pouponnières, sur-occupées, avec un encadrement insuffisant.Le texte limite la durée de placement en pouponnière à quatre mois, renouvelable une seule fois après une évaluation de “l’évolution de la situation de l’enfant”.”L’objectif est d’essayer le plus possible que l’enfant ne passe pas plus de trois, quatre mois dans la pouponnière, (…) pour être le plus possible orienté vers une famille”, a indiqué Mme Vautrin.En quelques années, la durée moyenne de placement est passée de cinq à huit mois, selon le ministère. Certains enfants y restent jusqu’à leurs trois ans, voire plus.La capacité d’accueil sera “plafonnée à 30 enfants”, avec une organisation en “petites unités de vie”, plus “chaleureuse et sécurisante”, selon le ministère.Le texte renforce les normes d’encadrement, avec une auxiliaire de puériculture pour cinq enfants le jour et quinze enfants la nuit. Les équipes devront s’attacher à répondre aux besoins d’éveil et de développement des enfants, mais aussi d’attachement et de sécurité.Les pouponnières auront aussi un rôle de soutien aux parents, en vue du retour du bébé dans sa famille, avec une “équipe dédiée à l’accompagnement à la parentalité”, indique le ministère.Un budget de 35 millions d’euros est alloué pour mettre en oeuvre ces nouvelles normes, a précisé Mme Vautrin.La députée Isabelle Santiago a salué samedi une “avancée majeure pour la prise en charge des bébés les plus vulnérables”, tout en demandant à “refonder” plus largement la protection de l’enfance.La Cnape, une des principales fédérations d’associations du secteur, a salué “une ambition qui va dans le bon sens, avec quelques moyens encore à confirmer dans le budget”. Réduire la durée de placement en pouponnière nécessite de renforcer l’accès à des familles d’accueil dont beaucoup approchent de l’âge de la retraite, souligne-t-elle.Mme Vautrin a annoncé en juin qu’elle déposerait à l’automne un projet de loi sur la Protection de l’enfance, pour notamment élargir le vivier des assistants familiaux, en leur permettant de cumuler cette activité avec un autre emploi.”Nous sommes en train de le finaliser, ce qui veut dire que si d’aventure demain d’autres que moi ont la responsabilité de ce sujet, ils trouveront un projet de texte de loi”, a précisé vendredi Mme Vautrin, alors que le gouvernement pourrait tomber lundi avec le vote de confiance demandé par le Premier ministre François Bayrou.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Equipe de France: la blessure de Dembélé jette un froid

La sortie sur blessure d’Ousmane Dembélé a été la seule fausse note pour l’équipe de France au cours d’une soirée parfaite face à l’Ukraine (2-0), vendredi à Wroclaw (Pologne), et constitue un énorme coup dur pour le PSG avant de grosses échéances.L’attaquant, entré en jeu après la pause, ne sera resté sur la pelouse de la Tarczynski Arena que 35 minutes avant de quitter ses coéquipiers la tête basse en se tenant l’arrière de la cuisse droite. Un mauvais scénario pour celui qui fait figure de grand favori pour le Ballon d’Or et devrait logiquement rater le prochain match des Bleus dans le groupe D des qualifications du Mondial-2026, mardi contre l’Islande au Parc des Princes. Si Didier Deschamps n’aura pas trop de difficultés à aborder ce rendez-vous sans “Dembouz”, le staff du PSG a de quoi être préoccupé et va désormais croiser les doigts pour ne pas voir son meilleur joueur indisponible pour une plus longue durée juste avant le redémarrage de la Ligue des champions, le 17 septembre avec la réception de l’Atalanta Bergame, suivi le 1er octobre par un déplacement très attendu sur la pelouse du FC Barcelone. Entre-temps, Paris se frottera en Ligue 1 à son vieux rival national lors du “clasico” à Marseille, le 21 septembre.A l’heure où le calendrier s’emballe, le pépin physique de Dembélé survient au plus mauvais moment pour les champions d’Europe, d’autant que le joueur de 28 ans (57 sélections, 7 buts) était déjà arrivé diminué au rassemblement de l’équipe de France après avoir été blessé à la cuisse gauche, samedi à Toulouse en L1. Il s’était montré rassurant dès le coup de sifflet final mais avait tout de même passé une bonne partie de la semaine à s’entraîner à part au Centre national du football à Clairefontaine (Yvenlines).- Frictions entre les Bleus et le PSG? -Deschamps a-t-il donc pris un risque en le faisant entrer après la mi-temps face aux Ukrainiens? “Il était dans de bonnes dispositions. Malheureusement c’est arrivé à lui mais il n’y avait pas la moindre appréhension à le faire jouer. J’ai fait par rapport à ce qu’il pensait et d’un point de vue médical, il n’y avait pas de problème”, a réagi le sélectionneur en conférence de presse après la rencontre, précisant que Dembélé n’avait “pas ressenti de truc violent”.   Il n’empêche, cet épisode pourrait crisper les relations entre l’encadrement des Bleus et celui du PSG. Il existe d’ailleurs un précédent fâcheux sous le maillot de l’équipe de France qui remonte au 5 juin à Stuttgart en demi-finales de la Ligue des nations contre l’Espagne (5-4). Epargné par les ennuis durant quasiment toute la saison dernière, chose rare pour lui, le N.7 avait été victime d’une lésion au quadriceps de la cuisse gauche, ce qui l’avait obligé à manquer le premier tour du Mondial des clubs avant de revenir à la compétition à partir des 8e de finale. Après un exercice à rallonge (53 matches disputés avec le PSG), la gestion de ce joueur au physique fragile sera forcément un enjeu important au cours d’une saison 2025-2026 qui s’annonce encore plus interminable que la précédente avec en point d’orgue la Coupe du monde aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada censée prendre fin le 19 juillet prochain.Pour ne rien arranger, le tenant de la Ligue des champions doit aussi composer avec l’état de Désiré Doué, qui a pris un coup au mollet droit et a dû céder sa place au bout de 45 minutes à Dembélé. Deschamps a toutefois indiqué sur TF1 que cette blessure n’avait “rien de méchant”.

‘Gutsy’ All Blacks beat Springboks to extend Eden Park recordSat, 06 Sep 2025 10:36:26 GMT

New Zealand scored two early tries and kept an error-prone South Africa at bay to win a rugged arm-wrestle 24-17 Saturday and extend their unbeaten streak at Eden Park to 51 matches.All Blacks back-rower Ardie Savea won a decisive turnover in the dying minutes of his 100th Test to halt a late attack and ensure …

‘Gutsy’ All Blacks beat Springboks to extend Eden Park recordSat, 06 Sep 2025 10:36:26 GMT Read More »