L’armĂ©e israĂ©lienne dĂ©truit une nouvelle tour Ă  Gaza-ville, qu’elle appelle Ă  Ă©vacuer

L’armĂ©e israĂ©lienne a dĂ©truit samedi une nouvelle tour d’habitation dans la ville de Gaza, dont elle a appelĂ© la population Ă  partir vers une zone qu’elle a dĂ©clarĂ©e “humanitaire”, en prĂ©vision d’un assaut au sol Ă  près de 23 mois de guerre.Le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armĂ©e, a lancĂ© cet appel sur les rĂ©seaux sociaux alors que l’ONU, qui estime Ă  environ un million la population de la rĂ©gion, a averti d’un “dĂ©sastre” en cas d’expansion de l’offensive sur la ville de Gaza. L’armĂ©e a ensuite annoncĂ© avoir frappĂ© une tour -identifiĂ©e par des tĂ©moins auprès de l’AFP comme la tour Soussi-  dans un pĂ©rimètre du sud-ouest de la ville qu’elle avait appelĂ© un peu plus tĂ´t Ă  Ă©vacuer, au lendemain du bombardement d’un bâtiment similaire. “Nous continuons”, a Ă©crit sur X le ministre de la DĂ©fense, IsraĂ«l Katz, reprenant une vidĂ©o circulant sur les rĂ©seaux sociaux et montrant le bâtiment d’une quinzaine d’Ă©tages s’effondrer dans un grand nuage de poussière. Vendredi, l’armĂ©e israĂ©lienne avait prĂ©venu qu’elle ciblerait les “infrastructures terroristes” dans la ville de Gaza, en particulier les tours d’habitation. Elle accuse le Hamas, qui a fustigĂ© des “mensonges Ă©hontĂ©s”, d’utiliser ces bâtiments pour opĂ©rer. L’armĂ©e, qui dit contrĂ´ler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville affirme vouloir s’en emparer pour venir Ă  bout du Hamas et libĂ©rer les otages qu’il retient encore.Le mouvement islamiste palestinien a acceptĂ© en aoĂ»t une proposition de trĂŞve et libĂ©ration des otages prĂ©sentĂ©e par les mĂ©diateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar). Mais le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige qu’il rende les armes et dit vouloir prendre le contrĂ´le sĂ©curitaire de la bande de Gaza. – “Ca va ĂŞtre terrible” -Le prĂ©sident amĂ©ricain, Donald Trump, a affirmĂ© vendredi que les Etats-Unis Ă©taient “en nĂ©gociation approfondie avec le Hamas”, dont l’attaque sans prĂ©cĂ©dent en IsraĂ«l le 7 octobre 2023 a dĂ©clenchĂ© la guerre. “Nous leur disons: +LibĂ©rez-les (otages NDLR) tous immĂ©diatement”, sinon “ça va ĂŞtre terrible”, a-t-il dit. Selon l’armĂ©e israĂ©lienne 47 captifs restent retenus Ă  Gaza, dont 27 prĂ©sumĂ©s morts, sur un total de 251 personnes enlevĂ©es le 7-Octobre. Dans son appel Ă  Ă©vacuer la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, le colonel Adraee prĂ©cise que pour “faciliter le dĂ©part des habitants”, le secteur cĂ´tier d’Al-Mawasi, plus au sud, est dĂ©clarĂ© “zone humanitaire”. Selon l’armĂ©e, cette zone comprend des “infrastructures humanitaires essentielles”, et est approvisionnĂ©e notamment en nourriture et mĂ©dicaments. Depuis le dĂ©but de la guerre, qui a ravagĂ© la bande de Gaza, dĂ©sormais en proie Ă  la famine sur 20% du territoire selon l’ONU, l’armĂ©e a souvent bombardĂ© des zones dĂ©clarĂ©es “humanitaires” et “sĂ»res”, affirmant y viser des combattants du Hamas. “L’armĂ©e ment aux gens”, s’indigne Abdelnasser Muchtaha, 48 ans, qui a quittĂ© son quartier pilonnĂ© de Zeitoun pour camper Ă  l’ouest de Gaza-ville et affirme vouloir “pour l’instant” rester sur place. Selon l’ONU, la quasi-totalitĂ© des plus de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza ont Ă©tĂ© chassĂ©s de leurs foyers au moins une fois par les bombes et combats depuis le 7-Octobre.DĂ©placĂ© Ă  Al-Mawasi, avec sa famille, Bassam al-Astal, 52 ans, assène que la zone n’est “ni humanitaire ni sĂ»re”: “c’est lĂ  qu’il y a chaque jour le plus de martyrs, il n’y a pas de place pour les tentes, pas de services humanitaires, pas d’eau, pas d’assainissement, pas d’aide alimentaire”. – “Propagande diabolique” -Le Hamas a diffusĂ© vendredi une vidĂ©o montrant deux otages – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – au moment oĂą les proches et soutiens de ces captifs se mobilisaient une nouvelle fois Ă  travers IsraĂ«l, pour marquer leurs 700 jours de dĂ©tention et rĂ©clamer leur retour.  La sĂ©quence montre M. Gilboa-Dalal demandant Ă  M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive dans la ville de Gaza. “Aucune vidĂ©o de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’Ă©moussera notre dĂ©termination”, a rĂ©agi le Premier ministre israĂ©lien, après s’ĂŞtre entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.L’attaque du 7-Octobre a entraĂ®nĂ© la mort de 1.219 personnes cĂ´tĂ© israĂ©lien, en majoritĂ© des civils, selon un dĂ©compte de l’AFP basĂ© sur des donnĂ©es officielles. Les reprĂ©sailles israĂ©liennes ont fait au moins 64.368 morts Ă  Gaza, en majoritĂ© des femmes et des enfants, selon le ministère de la SantĂ© de Gaza, placĂ© sous l’autoritĂ© du Hamas, dont les chiffres sont jugĂ©s fiables par l’ONU. 

L’armĂ©e israĂ©lienne dĂ©truit une nouvelle tour Ă  Gaza-ville, qu’elle appelle Ă  Ă©vacuer

L’armĂ©e israĂ©lienne a dĂ©truit samedi une nouvelle tour d’habitation dans la ville de Gaza, dont elle a appelĂ© la population Ă  partir vers une zone qu’elle a dĂ©clarĂ©e “humanitaire”, en prĂ©vision d’un assaut au sol Ă  près de 23 mois de guerre.Le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armĂ©e, a lancĂ© cet appel sur les rĂ©seaux sociaux alors que l’ONU, qui estime Ă  environ un million la population de la rĂ©gion, a averti d’un “dĂ©sastre” en cas d’expansion de l’offensive sur la ville de Gaza. L’armĂ©e a ensuite annoncĂ© avoir frappĂ© une tour -identifiĂ©e par des tĂ©moins auprès de l’AFP comme la tour Soussi-  dans un pĂ©rimètre du sud-ouest de la ville qu’elle avait appelĂ© un peu plus tĂ´t Ă  Ă©vacuer, au lendemain du bombardement d’un bâtiment similaire. “Nous continuons”, a Ă©crit sur X le ministre de la DĂ©fense, IsraĂ«l Katz, reprenant une vidĂ©o circulant sur les rĂ©seaux sociaux et montrant le bâtiment d’une quinzaine d’Ă©tages s’effondrer dans un grand nuage de poussière. Vendredi, l’armĂ©e israĂ©lienne avait prĂ©venu qu’elle ciblerait les “infrastructures terroristes” dans la ville de Gaza, en particulier les tours d’habitation. Elle accuse le Hamas, qui a fustigĂ© des “mensonges Ă©hontĂ©s”, d’utiliser ces bâtiments pour opĂ©rer. L’armĂ©e, qui dit contrĂ´ler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville affirme vouloir s’en emparer pour venir Ă  bout du Hamas et libĂ©rer les otages qu’il retient encore.Le mouvement islamiste palestinien a acceptĂ© en aoĂ»t une proposition de trĂŞve et libĂ©ration des otages prĂ©sentĂ©e par les mĂ©diateurs (Egypte, Etats-Unis et Qatar). Mais le gouvernement de Benjamin Netanyahu exige qu’il rende les armes et dit vouloir prendre le contrĂ´le sĂ©curitaire de la bande de Gaza. – “Ca va ĂŞtre terrible” -Le prĂ©sident amĂ©ricain, Donald Trump, a affirmĂ© vendredi que les Etats-Unis Ă©taient “en nĂ©gociation approfondie avec le Hamas”, dont l’attaque sans prĂ©cĂ©dent en IsraĂ«l le 7 octobre 2023 a dĂ©clenchĂ© la guerre. “Nous leur disons: +LibĂ©rez-les (otages NDLR) tous immĂ©diatement”, sinon “ça va ĂŞtre terrible”, a-t-il dit. Selon l’armĂ©e israĂ©lienne 47 captifs restent retenus Ă  Gaza, dont 27 prĂ©sumĂ©s morts, sur un total de 251 personnes enlevĂ©es le 7-Octobre. Dans son appel Ă  Ă©vacuer la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, le colonel Adraee prĂ©cise que pour “faciliter le dĂ©part des habitants”, le secteur cĂ´tier d’Al-Mawasi, plus au sud, est dĂ©clarĂ© “zone humanitaire”. Selon l’armĂ©e, cette zone comprend des “infrastructures humanitaires essentielles”, et est approvisionnĂ©e notamment en nourriture et mĂ©dicaments. Depuis le dĂ©but de la guerre, qui a ravagĂ© la bande de Gaza, dĂ©sormais en proie Ă  la famine sur 20% du territoire selon l’ONU, l’armĂ©e a souvent bombardĂ© des zones dĂ©clarĂ©es “humanitaires” et “sĂ»res”, affirmant y viser des combattants du Hamas. “L’armĂ©e ment aux gens”, s’indigne Abdelnasser Muchtaha, 48 ans, qui a quittĂ© son quartier pilonnĂ© de Zeitoun pour camper Ă  l’ouest de Gaza-ville et affirme vouloir “pour l’instant” rester sur place. Selon l’ONU, la quasi-totalitĂ© des plus de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza ont Ă©tĂ© chassĂ©s de leurs foyers au moins une fois par les bombes et combats depuis le 7-Octobre.DĂ©placĂ© Ă  Al-Mawasi, avec sa famille, Bassam al-Astal, 52 ans, assène que la zone n’est “ni humanitaire ni sĂ»re”: “c’est lĂ  qu’il y a chaque jour le plus de martyrs, il n’y a pas de place pour les tentes, pas de services humanitaires, pas d’eau, pas d’assainissement, pas d’aide alimentaire”. – “Propagande diabolique” -Le Hamas a diffusĂ© vendredi une vidĂ©o montrant deux otages – Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – au moment oĂą les proches et soutiens de ces captifs se mobilisaient une nouvelle fois Ă  travers IsraĂ«l, pour marquer leurs 700 jours de dĂ©tention et rĂ©clamer leur retour.  La sĂ©quence montre M. Gilboa-Dalal demandant Ă  M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive dans la ville de Gaza. “Aucune vidĂ©o de propagande diabolique ne nous affaiblira ni n’Ă©moussera notre dĂ©termination”, a rĂ©agi le Premier ministre israĂ©lien, après s’ĂŞtre entretenu avec les parents des deux hommes, selon son bureau.L’attaque du 7-Octobre a entraĂ®nĂ© la mort de 1.219 personnes cĂ´tĂ© israĂ©lien, en majoritĂ© des civils, selon un dĂ©compte de l’AFP basĂ© sur des donnĂ©es officielles. Les reprĂ©sailles israĂ©liennes ont fait au moins 64.368 morts Ă  Gaza, en majoritĂ© des femmes et des enfants, selon le ministère de la SantĂ© de Gaza, placĂ© sous l’autoritĂ© du Hamas, dont les chiffres sont jugĂ©s fiables par l’ONU. 

Municipales: Ă  Pau, l’opposition attend François Bayrou de pied ferme

Après le vote de confiance lundi et la probable chute de son gouvernement, le retour de François Bayrou dans son fief de Pau ne sera “pas paisible”, prĂ©viennent ses opposants qui axent dĂ©jĂ  la campagne municipale sur “son budget brutal” et le scandale BĂ©tharram. “Son passage Ă  Matignon a montrĂ© toutes les limites de sa mĂ©thode et de sa façon de penser le monde, c’est un homme politique de la fin du XXe siècle”, tance JĂ©rĂ´me Marbot (PS), chef de file de l’opposition municipale, candidat malheureux de la gauche et des Ă©cologistes au second tour en 2020 face Ă  François Bayrou. “Il va payer le prix de ce budget si brutal pour les plus faibles”, avec un effort financier de 44 milliards d’euros, renchĂ©rit l’Ă©cologiste Jean-François Blanco, avocat et autre figure d’opposition locale. MĂŞme si le maire de Pau, Ă©lu une première fois en 2014, n’a pas annoncĂ© sa candidature -dĂ©clarant seulement dans les mĂ©dias que ses “aventures” politiques n’Ă©taient pas “finies”-, “il est dĂ©jĂ  en campagne”, considèrent ses opposants.- “Pas un retour paisible” -Lundi matin, pour la rentrĂ©e des classes, François Bayrou a visitĂ© deux Ă©coles Ă  Pau. “Tout le monde a compris qu’il serait candidat, ce n’est pas un sujet, mais il n’aura pas un retour paisible”, lui promet M. Blanco, dĂ©jĂ  candidat en 2020 (14% des suffrages au premier tour). Le contexte national est venu “percuter” la campagne des municipales, analyse-t-il Ă©galement, anticipant un scrutin “très politique” en mars prochain.  François Bayrou qui a, dès son arrivĂ©e Ă  Matignon, soulignĂ© qu’il voulait rester maire de Pau, glissant que c’Ă©tait un titre “plus durable” que celui de Premier ministre, a vantĂ© plusieurs fois ces derniers mois (vĹ“ux aux habitants, confĂ©rences de presse), en vidĂ©o, “les dix ans de rĂ©alisations” dans la ville. Depuis deux ans, et après plusieurs annĂ©es de dĂ©clin, la prĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques a gagnĂ© 3.000 habitants, selon des chiffres de l’Insee, atteignant dĂ©sormais près de 80.000 habitants. Jean-François Blanco, avocat de victimes de violences physiques et sexuelles Ă  BĂ©tharram, est convaincu que cette affaire qui empoisonne le chef du gouvernement, ministre de l’Education Ă  l’Ă©poque d’une première plainte contre l’Ă©tablissement privĂ© bĂ©arnais oĂą ont Ă©tĂ© scolarisĂ©s plusieurs de ses enfants, “sera un marqueur de la campagne” des municipales. “Elle aura des consĂ©quences”, abondent les Insoumis, qui reconnaissent Ă  M. Blanco d’avoir “affrontĂ© Bayrou sur le terrain de BĂ©tharram”, en lien avec le dĂ©putĂ© LFI Paul Vannier, corapporteur de la commission d’enquĂŞte parlementaire sur les violences en milieu scolaire au printemps. – La gauche divisĂ©e -Reste que si la gauche paloise parle beaucoup de “rassemblement” pour reprendre la ville, dirigĂ©e par le PS de 1971 Ă  2014, ce n’est encore qu’un vĹ“u pieux. La France insoumise “ne discute pas avec le PS”, le socialiste JĂ©rĂ´me Marbot veut fĂ©dĂ©rer en ayant “vocation Ă  ĂŞtre tĂŞte de liste”, mais sans “en faire une condition sine qua non”, tandis que Jean-François Blanco, mandatĂ© par Les Ecologistes, veut unir derrière lui. “La porte est ouverte”, insiste JĂ©rĂ´me Marbot, qui revendique le soutien de six formations de gauche, dont GĂ©nĂ©ration.s ou Place Publique. “On veut prĂ©senter un programme de gauche de rupture. L’union pour l’union, sans la cohĂ©rence, ça ne marchera pas”, avertissent de leur cĂ´tĂ© les Insoumis palois Jean Sanroman et Jade Meunier.De l’autre cĂ´tĂ© de l’Ă©chiquier politique, le Rassemblement national, qui avait rĂ©uni moins de 7% des voix aux municipales d’il y a cinq ans, espère capitaliser sur son score des dernières lĂ©gislatives (29%) avec comme candidate Margaux Taillefer, 26 ans, arrivĂ©e du parti ReconquĂŞte d’Éric Zemmour, et dont le nom a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© samedi.François Bayrou “va ĂŞtre dĂ©positaire de son Ă©chec au gouvernement, ce sera plus difficile pour lui qu’en 2020”, espère Nicolas Cresson, reprĂ©sentant rĂ©gional du RN. 

Municipales: Ă  Pau, l’opposition attend François Bayrou de pied ferme

Après le vote de confiance lundi et la probable chute de son gouvernement, le retour de François Bayrou dans son fief de Pau ne sera “pas paisible”, prĂ©viennent ses opposants qui axent dĂ©jĂ  la campagne municipale sur “son budget brutal” et le scandale BĂ©tharram. “Son passage Ă  Matignon a montrĂ© toutes les limites de sa mĂ©thode et de sa façon de penser le monde, c’est un homme politique de la fin du XXe siècle”, tance JĂ©rĂ´me Marbot (PS), chef de file de l’opposition municipale, candidat malheureux de la gauche et des Ă©cologistes au second tour en 2020 face Ă  François Bayrou. “Il va payer le prix de ce budget si brutal pour les plus faibles”, avec un effort financier de 44 milliards d’euros, renchĂ©rit l’Ă©cologiste Jean-François Blanco, avocat et autre figure d’opposition locale. MĂŞme si le maire de Pau, Ă©lu une première fois en 2014, n’a pas annoncĂ© sa candidature -dĂ©clarant seulement dans les mĂ©dias que ses “aventures” politiques n’Ă©taient pas “finies”-, “il est dĂ©jĂ  en campagne”, considèrent ses opposants.- “Pas un retour paisible” -Lundi matin, pour la rentrĂ©e des classes, François Bayrou a visitĂ© deux Ă©coles Ă  Pau. “Tout le monde a compris qu’il serait candidat, ce n’est pas un sujet, mais il n’aura pas un retour paisible”, lui promet M. Blanco, dĂ©jĂ  candidat en 2020 (14% des suffrages au premier tour). Le contexte national est venu “percuter” la campagne des municipales, analyse-t-il Ă©galement, anticipant un scrutin “très politique” en mars prochain.  François Bayrou qui a, dès son arrivĂ©e Ă  Matignon, soulignĂ© qu’il voulait rester maire de Pau, glissant que c’Ă©tait un titre “plus durable” que celui de Premier ministre, a vantĂ© plusieurs fois ces derniers mois (vĹ“ux aux habitants, confĂ©rences de presse), en vidĂ©o, “les dix ans de rĂ©alisations” dans la ville. Depuis deux ans, et après plusieurs annĂ©es de dĂ©clin, la prĂ©fecture des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques a gagnĂ© 3.000 habitants, selon des chiffres de l’Insee, atteignant dĂ©sormais près de 80.000 habitants. Jean-François Blanco, avocat de victimes de violences physiques et sexuelles Ă  BĂ©tharram, est convaincu que cette affaire qui empoisonne le chef du gouvernement, ministre de l’Education Ă  l’Ă©poque d’une première plainte contre l’Ă©tablissement privĂ© bĂ©arnais oĂą ont Ă©tĂ© scolarisĂ©s plusieurs de ses enfants, “sera un marqueur de la campagne” des municipales. “Elle aura des consĂ©quences”, abondent les Insoumis, qui reconnaissent Ă  M. Blanco d’avoir “affrontĂ© Bayrou sur le terrain de BĂ©tharram”, en lien avec le dĂ©putĂ© LFI Paul Vannier, corapporteur de la commission d’enquĂŞte parlementaire sur les violences en milieu scolaire au printemps. – La gauche divisĂ©e -Reste que si la gauche paloise parle beaucoup de “rassemblement” pour reprendre la ville, dirigĂ©e par le PS de 1971 Ă  2014, ce n’est encore qu’un vĹ“u pieux. La France insoumise “ne discute pas avec le PS”, le socialiste JĂ©rĂ´me Marbot veut fĂ©dĂ©rer en ayant “vocation Ă  ĂŞtre tĂŞte de liste”, mais sans “en faire une condition sine qua non”, tandis que Jean-François Blanco, mandatĂ© par Les Ecologistes, veut unir derrière lui. “La porte est ouverte”, insiste JĂ©rĂ´me Marbot, qui revendique le soutien de six formations de gauche, dont GĂ©nĂ©ration.s ou Place Publique. “On veut prĂ©senter un programme de gauche de rupture. L’union pour l’union, sans la cohĂ©rence, ça ne marchera pas”, avertissent de leur cĂ´tĂ© les Insoumis palois Jean Sanroman et Jade Meunier.De l’autre cĂ´tĂ© de l’Ă©chiquier politique, le Rassemblement national, qui avait rĂ©uni moins de 7% des voix aux municipales d’il y a cinq ans, espère capitaliser sur son score des dernières lĂ©gislatives (29%) avec comme candidate Margaux Taillefer, 26 ans, arrivĂ©e du parti ReconquĂŞte d’Éric Zemmour, et dont le nom a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ© samedi.François Bayrou “va ĂŞtre dĂ©positaire de son Ă©chec au gouvernement, ce sera plus difficile pour lui qu’en 2020”, espère Nicolas Cresson, reprĂ©sentant rĂ©gional du RN. 

Les sachets de nicotine, prisés des jeunes, bientôt bannis

DĂ©noncĂ©s pour leur toxicitĂ© et leur caractère addictif en particulier pour les enfants et adolescents, les sachets, billes et gommes de nicotine seront interdits en France Ă  partir de mars 2026, une “victoire” pour les associations anti-tabac.Le dĂ©cret d’interdiction, paru au Journal officiel samedi, fait suite au bannissement des cigarettes Ă©lectroniques jetables, prohibĂ©es Ă  la vente depuis fin fĂ©vrier, et Ă  l’interdiction de fumer dans les espaces publics comme les jardins et parcs, les plages ou encore aux abords des Ă©coles en vigueur depuis le 1er juillet.Le bannissement des sachets “vise Ă  protĂ©ger la santĂ© publique: la nicotine est dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme une substance vĂ©nĂ©neuse en raison de ses effets nocifs, et son usage Ă  visĂ©e rĂ©crĂ©ative prĂ©sente un risque d’initiation au tabagisme, notamment chez les jeunes”, a justifiĂ© Ă  l’AFP le ministère du Travail, de la SantĂ© et des SolidaritĂ©s.La ministre “Catherine Vautrin confirme ainsi son engagement” contre les “risques liĂ©s aux addictions”, selon cette source.Le gouvernement Barnier avait annoncĂ© Ă  l’automne 2024 son intention de bannir les sachets de nicotine, Ă©galement appelĂ©s pouches, en raison notamment d’un accroissement des intoxications chez les adolescents.Le marchĂ© mondial des pouches a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© par Global Markets Insights Ă  6,6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) pour l’annĂ©e 2023, et pourrait atteindre 27,4 milliards de dollars (23,4 mds d’euros) en 2032.Apparus rĂ©cemment, les sachets de nicotine sans tabac renferment, dans un tissu permĂ©able, des fibres de polymères imprĂ©gnĂ©es de nicotine et d’arĂ´mes et se glissent entre la lèvre et la gencive. L’interdiction prise par le gouvernement vise l’ensemble des “produits Ă  usage oral contenant de la nicotine, Ă  l’exception des mĂ©dicaments et dispositif mĂ©dicaux”. Elle ne s’applique pas aux tabacs Ă  chiquer.- “Eldorado financier” -Il s’agit notamment des “sachets portions” ou “sachets poreux”, “pâte, billes, liquides, gomme Ă  mâcher, pastilles, bandelettes ou toute combinaison de ces formes”, Ă©numère le texte.L’Alliance contre le tabac, une fĂ©dĂ©ration d’associations anti-tabac, a saluĂ© une “victoire”. “Il s’agit d’une mesure cruciale pour protĂ©ger les jeunes et contrer les stratĂ©gies pernicieuses d’une industrie qui prospère sur le marchĂ© de l’addiction, au dĂ©triment de la santĂ© publique”, a-t-elle estimĂ© dans un communiquĂ©.”Face Ă  la baisse de la consommation de cigarettes dans les pays dĂ©veloppĂ©s, les sachets de nicotine et les nouveaux produits nicotiniques (tabac chauffĂ© et cigarettes Ă©lectroniques) constituent le nouvel eldorado financier des cigarettiers”, souligne l’organisation pour qui, “loin d’être des outils de sevrage, les sachets de nicotine et leurs dĂ©rivĂ©s (billes, perles) n’ont pour objectif que d’étendre le marchĂ© de l’addiction Ă  la nicotine”.Les fabricants British American Tobacco France et Philip Morris France ont dĂ©noncĂ© l’interdiction. Le premier a critiquĂ© une “approche dogmatique, sans dĂ©bat ni concertation” de la France, qui “prend le risque (…) de priver les fumeurs adultes d’alternatives encadrĂ©es” au tabac. Pour le second, “la France s’entĂŞte dans une stratĂ©gie d’interdiction inefficace”.La confĂ©dĂ©ration des buralistes y voit une “victoire annoncĂ©e pour les trafics”. En novembre 2023, l’Anses avait appelĂ© Ă  une vigilance particulière” sur ces sachets en soulignant que ces produits, comme les billes aromatiques, entraĂ®naient de plus en plus d’intoxications. “Les enfants et adolescents sont les principales victimes”, avait constatĂ© l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire.Comme les snus (tabac sous forme de sachet Ă  usage oral interdit Ă  la vente en Europe), les sachets de nicotine “peuvent provoquer des syndromes nicotiniques aigus parfois sĂ©vères: vomissements prolongĂ©s avec risque de dĂ©shydratation, convulsions, troubles de la conscience, hypotension ayant nĂ©cessitĂ© un remplissage vasculaire”, selon l’Ă©tude qui prĂ©cise que la majoritĂ© des personnes intoxiquĂ©es ont entre 12 et 17 ans.Les billes aromatiques prĂ©sentent aussi un risque d’accident domestique, en particulier pour les enfants de moins de trois ans qui les ingèrent. Le nombre d’appels au centres anti-poisons concernant ces produits Ă©tait passĂ© de trois en 2020 Ă  86 en 2022, selon l’Anses.

Les sachets de nicotine, prisés des jeunes, bientôt bannis

DĂ©noncĂ©s pour leur toxicitĂ© et leur caractère addictif en particulier pour les enfants et adolescents, les sachets, billes et gommes de nicotine seront interdits en France Ă  partir de mars 2026, une “victoire” pour les associations anti-tabac.Le dĂ©cret d’interdiction, paru au Journal officiel samedi, fait suite au bannissement des cigarettes Ă©lectroniques jetables, prohibĂ©es Ă  la vente depuis fin fĂ©vrier, et Ă  l’interdiction de fumer dans les espaces publics comme les jardins et parcs, les plages ou encore aux abords des Ă©coles en vigueur depuis le 1er juillet.Le bannissement des sachets “vise Ă  protĂ©ger la santĂ© publique: la nicotine est dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme une substance vĂ©nĂ©neuse en raison de ses effets nocifs, et son usage Ă  visĂ©e rĂ©crĂ©ative prĂ©sente un risque d’initiation au tabagisme, notamment chez les jeunes”, a justifiĂ© Ă  l’AFP le ministère du Travail, de la SantĂ© et des SolidaritĂ©s.La ministre “Catherine Vautrin confirme ainsi son engagement” contre les “risques liĂ©s aux addictions”, selon cette source.Le gouvernement Barnier avait annoncĂ© Ă  l’automne 2024 son intention de bannir les sachets de nicotine, Ă©galement appelĂ©s pouches, en raison notamment d’un accroissement des intoxications chez les adolescents.Le marchĂ© mondial des pouches a Ă©tĂ© Ă©valuĂ© par Global Markets Insights Ă  6,6 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) pour l’annĂ©e 2023, et pourrait atteindre 27,4 milliards de dollars (23,4 mds d’euros) en 2032.Apparus rĂ©cemment, les sachets de nicotine sans tabac renferment, dans un tissu permĂ©able, des fibres de polymères imprĂ©gnĂ©es de nicotine et d’arĂ´mes et se glissent entre la lèvre et la gencive. L’interdiction prise par le gouvernement vise l’ensemble des “produits Ă  usage oral contenant de la nicotine, Ă  l’exception des mĂ©dicaments et dispositif mĂ©dicaux”. Elle ne s’applique pas aux tabacs Ă  chiquer.- “Eldorado financier” -Il s’agit notamment des “sachets portions” ou “sachets poreux”, “pâte, billes, liquides, gomme Ă  mâcher, pastilles, bandelettes ou toute combinaison de ces formes”, Ă©numère le texte.L’Alliance contre le tabac, une fĂ©dĂ©ration d’associations anti-tabac, a saluĂ© une “victoire”. “Il s’agit d’une mesure cruciale pour protĂ©ger les jeunes et contrer les stratĂ©gies pernicieuses d’une industrie qui prospère sur le marchĂ© de l’addiction, au dĂ©triment de la santĂ© publique”, a-t-elle estimĂ© dans un communiquĂ©.”Face Ă  la baisse de la consommation de cigarettes dans les pays dĂ©veloppĂ©s, les sachets de nicotine et les nouveaux produits nicotiniques (tabac chauffĂ© et cigarettes Ă©lectroniques) constituent le nouvel eldorado financier des cigarettiers”, souligne l’organisation pour qui, “loin d’être des outils de sevrage, les sachets de nicotine et leurs dĂ©rivĂ©s (billes, perles) n’ont pour objectif que d’étendre le marchĂ© de l’addiction Ă  la nicotine”.Les fabricants British American Tobacco France et Philip Morris France ont dĂ©noncĂ© l’interdiction. Le premier a critiquĂ© une “approche dogmatique, sans dĂ©bat ni concertation” de la France, qui “prend le risque (…) de priver les fumeurs adultes d’alternatives encadrĂ©es” au tabac. Pour le second, “la France s’entĂŞte dans une stratĂ©gie d’interdiction inefficace”.La confĂ©dĂ©ration des buralistes y voit une “victoire annoncĂ©e pour les trafics”. En novembre 2023, l’Anses avait appelĂ© Ă  une vigilance particulière” sur ces sachets en soulignant que ces produits, comme les billes aromatiques, entraĂ®naient de plus en plus d’intoxications. “Les enfants et adolescents sont les principales victimes”, avait constatĂ© l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire.Comme les snus (tabac sous forme de sachet Ă  usage oral interdit Ă  la vente en Europe), les sachets de nicotine “peuvent provoquer des syndromes nicotiniques aigus parfois sĂ©vères: vomissements prolongĂ©s avec risque de dĂ©shydratation, convulsions, troubles de la conscience, hypotension ayant nĂ©cessitĂ© un remplissage vasculaire”, selon l’Ă©tude qui prĂ©cise que la majoritĂ© des personnes intoxiquĂ©es ont entre 12 et 17 ans.Les billes aromatiques prĂ©sentent aussi un risque d’accident domestique, en particulier pour les enfants de moins de trois ans qui les ingèrent. Le nombre d’appels au centres anti-poisons concernant ces produits Ă©tait passĂ© de trois en 2020 Ă  86 en 2022, selon l’Anses.

Israel flattens Gaza City high-rise as it tells residents to flee

An Israeli strike flattened a high-rise in Gaza City on Saturday — the second in as many days — after the military warned people to flee south to a “humanitarian zone” ahead of a planned offensive to capture the area.Israel has been warning for weeks of a new assault on the territory’s largest urban centre, without issuing a timeline.It has stepped up air strikes in the area and operations on the city’s outskirts despite calls to abandon the plan, which has sparked widespread fears it could worsen already-dire humanitarian conditions.On Saturday, the military announced it struck a Gaza City high-rise, saying “Hamas terrorists installed intelligence gathering equipment and positioned observation posts in the building in order to monitor” Israeli troops, adding it had taken “measures to mitigate harm to civilians”.Witnesses identified the building as the Sussi residential tower and said it was destroyed, with video shared by Israeli Defence Minister Israel Katz showing the roughly 15-storey structure buckling to the ground in a cloud of dust and smoke.”We’re continuing,” Katz said in the post, after having shared a video the previous day of another Gaza City high-rise being destroyed.The military has said that in the coming days it will target structures deemed to be used by Hamas, particularly tall buildings.It also issued an evacuation order for another high-rise on Saturday, warning of an imminent strike and telling people to leave to the south.A military spokesperson had earlier called on residents to leave the city for Al-Mawasi, along the southern coast, where the army said humanitarian aid and medical care would be provided.”Take this opportunity to move early to the (Al-Mawasi) humanitarian zone and join the thousands of people who have already gone there,” spokesman Avichay Adraee said on social media.Israel first declared Al-Mawasi a safe zone early in the war, but has carried out repeated strikes on it since, saying it targeted Hamas fighters hiding among civilians.Gaza City residents said they believed it made little difference whether they stayed or fled.”Some say we should evacuate, others say we should stay,” said Abdel Nasser Mushtaha, 48, a resident of the city’s Zeitun neighbourhood now sheltering in a tent in the Rimal area.”But everywhere in Gaza there are bombings and deaths. For the past year-and-a-half, the worst bombings that caused massacres of civilians have been in Al-Mawasi, this so-called humanitarian zone,” he added.”It no longer makes any difference to us,” said his daughter Samia Mushtaha, 20. “Wherever we go, death pursues us, whether by bombing or hunger.”- US in ‘deep negotiation’ -Israel has faced mounting domestic and international pressure to end the nearly two-year war in Gaza.Its foe Hamas agreed last month to a proposal for a temporary ceasefire and staggered hostage releases, but Israel has demanded the militant group release all the hostages at once, disarm and relinquish control of Gaza, among other conditions.At the White House on Friday, President Donald Trump said the United States was in talks with Hamas over the captives being held in Gaza.”We’re in very deep negotiation with Hamas,” said Trump. “There could be some (hostages) that have recently died, is what I’m hearing. I hope that’s wrong, but you have over 30 bodies in this negotiation.”Militants took 251 hostages during the October 2023 Hamas attack on Israel that sparked the war. The Israeli military says 47 remain in Gaza, including 25 believed to be dead.”We said let them all out right now, let them all out, and much better things will happen for them,” said Trump. “But if you don’t let them all out, it’s going to be a tough situation, it’s going to be nasty.”- ‘Disaster’ -The UN estimates nearly one million people remain in and around Gaza City, where it declared a famine last month. It has warned of a looming “disaster” if the assault proceeds.The vast majority of Gaza’s population of more than two million people have been displaced at least once during the war.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,368 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.burs-smw/dv

“La fin d’une Ă©poque”: Milan rend hommage au “roi” Armani

Des milliers de personnes ont rendu hommage samedi au “roi” Giorgio Armani, dont le corps est exposĂ© en chapelle ardente dans l’Armani Teatro, lieu emblĂ©matique de l’Ă©troite relation entre le couturier et la capitale lombarde.Le cercueil en bois clair du styliste, dĂ©cĂ©dĂ© jeudi Ă  l’âge de 91 ans, est exposĂ© sous un bouquet de roses blanches, avant les funĂ©railles prĂ©vues lundi. Parmi les centaines de personnes Ă  dĂ©filer au siège de son entreprise de plusieurs milliards d’euros, qui cĂ©lèbre cette annĂ©e son 50e anniversaire, figuraient l’icĂ´ne de la mode italienne Donatella Versace et le prĂ©sident de Ferrari, John Elkann.D’imposantes couronnes de roses ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es Ă  l’entrĂ©e de la salle oĂą repose le cercueil, au bout d’un couloir aux colonnes de bĂ©ton brut.Collaborateurs et anonymes se sont pressĂ©s dans la matinĂ©e pour lui rendre un dernier hommage, près du siège d’Armani, dans un ancien quartier industriel de Milan, avant de serrer la main de son compagnon Leo dell’Orco.Selon le quotidien italien Corriere della Sera, Armani est dĂ©cĂ©dĂ© d’une insuffisance hĂ©patique soudaine, Ă  la suite d’une pneumonie qui l’avait contraint Ă  ĂŞtre hospitalisĂ© en juin.- Un exemple sĂ©vère -En première ligne, en costumes sombres et lunettes noires, des centaines de salariĂ©s du groupe sont venus signer les livres de condolĂ©ances. “C’Ă©tait un homme incroyable, il nous a beaucoup marquĂ©s. C’Ă©tait un exemple, sĂ©vère, parfois rude, mais très humain”, a commentĂ©, Ă©prouvĂ©e, Silvia Albonetti, vendeuse dans le showroom voisin d’Emporio Armani homme. La chapelle ardente est ouverte de 9H Ă  18H (07H Ă  16H GMT) samedi et dimanche dans le Teatro, une ancienne usine de chocolat NestlĂ© transformĂ©e en 2001 par l’architecte japonais Tadao Ando pour en faire le siège du groupe Armani et le lieu de ses dĂ©filĂ©s. Minimaliste et Ă©lĂ©gant, le bâtiment est un des lieux emblĂ©matiques de Milan, “la capitale du style”.Armani, Ă  la tĂŞte d’un empire du luxe de plusieurs milliards d’euros, comptant plus de 600 boutiques dans le monde et plus de 9.000 employĂ©s fin 2023, entretenait une “histoire d’amour” avec la ville, soulignent tous les titres de la presse italienne, en rappelant en boucle une de ses dĂ©clarations: “Milan est le centre de mon monde, il m’a toujours inspirĂ©”.”Je viens rendre hommage Ă  un homme qui reprĂ©sentait notre ville, c’est la fin d’une Ă©poque”, a confiĂ© Ă  l’AFP devant l’entrĂ©e Fanny Bucci, une Milanaise de 55 ans venue avec sa mère. Elle aimait ses vĂŞtements pour elle comme pour ses enfants. “Il a dĂ©montrĂ© Ă  de nombreuses reprises qu’il Ă©tait prĂ©sent, tout en restant rĂ©servĂ©”. – “Transformer l’Ă©lĂ©gance” -“Il a renforcĂ© l’image du design italien. Et je voyais des photos de lui dans mon enfance en Chine, c’est le premier Italien que j’ai connu”, a tĂ©moignĂ© Jonah Liu, 29 ans, T-shirt Armani Ă  son effigie. “L’Ă©conomie italienne Ă©tait très forte Ă  l’Ă©poque de sa gloire. Cette ère nous dit au revoir”.Cet Ă©tudiant en ingĂ©nierie Ă  Milan a prĂ©parĂ© une lettre (en mandarin) pour M. Armani: “Vous avez transformĂ© l’Ă©lĂ©gance italienne en une grammaire gĂ©nĂ©rale pour la mode. Vous nous avez enseignĂ© que la simplicitĂ© peut ĂŞtre riche et la gentillesse peut ĂŞtre forte”, lui a-t-il Ă©crit. Giorgio Armani, nĂ© Ă  Piacenza (nord de l’Italie) en 1934 dans une famille modeste d’origine armĂ©nienne, Ă©tait venu Ă©tudier la mĂ©decine avant de travailler comme Ă©talagiste-dĂ©corateur Ă  Milan pour les grands magasins La Rinascente.C’est dans cette ville qu’il a créé en 1975 la maison Giorgio Armani, et avait depuis toujours voulu rester indĂ©pendant, refusant d’ĂŞtre cotĂ© en bourse.Giorgio Armani, affaibli depuis plusieurs mois, avait Ă©tĂ© contraint de renoncer Ă  ses dĂ©filĂ©s masculins Ă  Milan mi-juin pour raisons de santĂ©. Dans une interview au Financial Times publiĂ©e quelques jours avant sa mort, le crĂ©ateur, qui n’avait pas d’enfants, dĂ©clarait que les plans pour sa succession consistaient “en une transition progressive des responsabilitĂ©s” vers ses “plus proches collaborateurs tels que Leo Dell’Orco”, le responsable du design des collections homme, “les membres de (sa) famille et toute l’Ă©quipe de travail”.

“La fin d’une Ă©poque”: Milan rend hommage au “roi” Armani

Des milliers de personnes ont rendu hommage samedi au “roi” Giorgio Armani, dont le corps est exposĂ© en chapelle ardente dans l’Armani Teatro, lieu emblĂ©matique de l’Ă©troite relation entre le couturier et la capitale lombarde.Le cercueil en bois clair du styliste, dĂ©cĂ©dĂ© jeudi Ă  l’âge de 91 ans, est exposĂ© sous un bouquet de roses blanches, avant les funĂ©railles prĂ©vues lundi. Parmi les centaines de personnes Ă  dĂ©filer au siège de son entreprise de plusieurs milliards d’euros, qui cĂ©lèbre cette annĂ©e son 50e anniversaire, figuraient l’icĂ´ne de la mode italienne Donatella Versace et le prĂ©sident de Ferrari, John Elkann.D’imposantes couronnes de roses ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es Ă  l’entrĂ©e de la salle oĂą repose le cercueil, au bout d’un couloir aux colonnes de bĂ©ton brut.Collaborateurs et anonymes se sont pressĂ©s dans la matinĂ©e pour lui rendre un dernier hommage, près du siège d’Armani, dans un ancien quartier industriel de Milan, avant de serrer la main de son compagnon Leo dell’Orco.Selon le quotidien italien Corriere della Sera, Armani est dĂ©cĂ©dĂ© d’une insuffisance hĂ©patique soudaine, Ă  la suite d’une pneumonie qui l’avait contraint Ă  ĂŞtre hospitalisĂ© en juin.- Un exemple sĂ©vère -En première ligne, en costumes sombres et lunettes noires, des centaines de salariĂ©s du groupe sont venus signer les livres de condolĂ©ances. “C’Ă©tait un homme incroyable, il nous a beaucoup marquĂ©s. C’Ă©tait un exemple, sĂ©vère, parfois rude, mais très humain”, a commentĂ©, Ă©prouvĂ©e, Silvia Albonetti, vendeuse dans le showroom voisin d’Emporio Armani homme. La chapelle ardente est ouverte de 9H Ă  18H (07H Ă  16H GMT) samedi et dimanche dans le Teatro, une ancienne usine de chocolat NestlĂ© transformĂ©e en 2001 par l’architecte japonais Tadao Ando pour en faire le siège du groupe Armani et le lieu de ses dĂ©filĂ©s. Minimaliste et Ă©lĂ©gant, le bâtiment est un des lieux emblĂ©matiques de Milan, “la capitale du style”.Armani, Ă  la tĂŞte d’un empire du luxe de plusieurs milliards d’euros, comptant plus de 600 boutiques dans le monde et plus de 9.000 employĂ©s fin 2023, entretenait une “histoire d’amour” avec la ville, soulignent tous les titres de la presse italienne, en rappelant en boucle une de ses dĂ©clarations: “Milan est le centre de mon monde, il m’a toujours inspirĂ©”.”Je viens rendre hommage Ă  un homme qui reprĂ©sentait notre ville, c’est la fin d’une Ă©poque”, a confiĂ© Ă  l’AFP devant l’entrĂ©e Fanny Bucci, une Milanaise de 55 ans venue avec sa mère. Elle aimait ses vĂŞtements pour elle comme pour ses enfants. “Il a dĂ©montrĂ© Ă  de nombreuses reprises qu’il Ă©tait prĂ©sent, tout en restant rĂ©servĂ©”. – “Transformer l’Ă©lĂ©gance” -“Il a renforcĂ© l’image du design italien. Et je voyais des photos de lui dans mon enfance en Chine, c’est le premier Italien que j’ai connu”, a tĂ©moignĂ© Jonah Liu, 29 ans, T-shirt Armani Ă  son effigie. “L’Ă©conomie italienne Ă©tait très forte Ă  l’Ă©poque de sa gloire. Cette ère nous dit au revoir”.Cet Ă©tudiant en ingĂ©nierie Ă  Milan a prĂ©parĂ© une lettre (en mandarin) pour M. Armani: “Vous avez transformĂ© l’Ă©lĂ©gance italienne en une grammaire gĂ©nĂ©rale pour la mode. Vous nous avez enseignĂ© que la simplicitĂ© peut ĂŞtre riche et la gentillesse peut ĂŞtre forte”, lui a-t-il Ă©crit. Giorgio Armani, nĂ© Ă  Piacenza (nord de l’Italie) en 1934 dans une famille modeste d’origine armĂ©nienne, Ă©tait venu Ă©tudier la mĂ©decine avant de travailler comme Ă©talagiste-dĂ©corateur Ă  Milan pour les grands magasins La Rinascente.C’est dans cette ville qu’il a créé en 1975 la maison Giorgio Armani, et avait depuis toujours voulu rester indĂ©pendant, refusant d’ĂŞtre cotĂ© en bourse.Giorgio Armani, affaibli depuis plusieurs mois, avait Ă©tĂ© contraint de renoncer Ă  ses dĂ©filĂ©s masculins Ă  Milan mi-juin pour raisons de santĂ©. Dans une interview au Financial Times publiĂ©e quelques jours avant sa mort, le crĂ©ateur, qui n’avait pas d’enfants, dĂ©clarait que les plans pour sa succession consistaient “en une transition progressive des responsabilitĂ©s” vers ses “plus proches collaborateurs tels que Leo Dell’Orco”, le responsable du design des collections homme, “les membres de (sa) famille et toute l’Ă©quipe de travail”.

“La fin d’une Ă©poque”: Milan rend hommage au “roi” Armani

Des milliers de personnes ont rendu hommage samedi au “roi” Giorgio Armani, dont le corps est exposĂ© en chapelle ardente dans l’Armani Teatro, lieu emblĂ©matique de l’Ă©troite relation entre le couturier et la capitale lombarde.Le cercueil en bois clair du styliste, dĂ©cĂ©dĂ© jeudi Ă  l’âge de 91 ans, est exposĂ© sous un bouquet de roses blanches, avant les funĂ©railles prĂ©vues lundi. Parmi les centaines de personnes Ă  dĂ©filer au siège de son entreprise de plusieurs milliards d’euros, qui cĂ©lèbre cette annĂ©e son 50e anniversaire, figuraient l’icĂ´ne de la mode italienne Donatella Versace et le prĂ©sident de Ferrari, John Elkann.D’imposantes couronnes de roses ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es Ă  l’entrĂ©e de la salle oĂą repose le cercueil, au bout d’un couloir aux colonnes de bĂ©ton brut.Collaborateurs et anonymes se sont pressĂ©s dans la matinĂ©e pour lui rendre un dernier hommage, près du siège d’Armani, dans un ancien quartier industriel de Milan, avant de serrer la main de son compagnon Leo dell’Orco.Selon le quotidien italien Corriere della Sera, Armani est dĂ©cĂ©dĂ© d’une insuffisance hĂ©patique soudaine, Ă  la suite d’une pneumonie qui l’avait contraint Ă  ĂŞtre hospitalisĂ© en juin.- Un exemple sĂ©vère -En première ligne, en costumes sombres et lunettes noires, des centaines de salariĂ©s du groupe sont venus signer les livres de condolĂ©ances. “C’Ă©tait un homme incroyable, il nous a beaucoup marquĂ©s. C’Ă©tait un exemple, sĂ©vère, parfois rude, mais très humain”, a commentĂ©, Ă©prouvĂ©e, Silvia Albonetti, vendeuse dans le showroom voisin d’Emporio Armani homme. La chapelle ardente est ouverte de 9H Ă  18H (07H Ă  16H GMT) samedi et dimanche dans le Teatro, une ancienne usine de chocolat NestlĂ© transformĂ©e en 2001 par l’architecte japonais Tadao Ando pour en faire le siège du groupe Armani et le lieu de ses dĂ©filĂ©s. Minimaliste et Ă©lĂ©gant, le bâtiment est un des lieux emblĂ©matiques de Milan, “la capitale du style”.Armani, Ă  la tĂŞte d’un empire du luxe de plusieurs milliards d’euros, comptant plus de 600 boutiques dans le monde et plus de 9.000 employĂ©s fin 2023, entretenait une “histoire d’amour” avec la ville, soulignent tous les titres de la presse italienne, en rappelant en boucle une de ses dĂ©clarations: “Milan est le centre de mon monde, il m’a toujours inspirĂ©”.”Je viens rendre hommage Ă  un homme qui reprĂ©sentait notre ville, c’est la fin d’une Ă©poque”, a confiĂ© Ă  l’AFP devant l’entrĂ©e Fanny Bucci, une Milanaise de 55 ans venue avec sa mère. Elle aimait ses vĂŞtements pour elle comme pour ses enfants. “Il a dĂ©montrĂ© Ă  de nombreuses reprises qu’il Ă©tait prĂ©sent, tout en restant rĂ©servĂ©”. – “Transformer l’Ă©lĂ©gance” -“Il a renforcĂ© l’image du design italien. Et je voyais des photos de lui dans mon enfance en Chine, c’est le premier Italien que j’ai connu”, a tĂ©moignĂ© Jonah Liu, 29 ans, T-shirt Armani Ă  son effigie. “L’Ă©conomie italienne Ă©tait très forte Ă  l’Ă©poque de sa gloire. Cette ère nous dit au revoir”.Cet Ă©tudiant en ingĂ©nierie Ă  Milan a prĂ©parĂ© une lettre (en mandarin) pour M. Armani: “Vous avez transformĂ© l’Ă©lĂ©gance italienne en une grammaire gĂ©nĂ©rale pour la mode. Vous nous avez enseignĂ© que la simplicitĂ© peut ĂŞtre riche et la gentillesse peut ĂŞtre forte”, lui a-t-il Ă©crit. Giorgio Armani, nĂ© Ă  Piacenza (nord de l’Italie) en 1934 dans une famille modeste d’origine armĂ©nienne, Ă©tait venu Ă©tudier la mĂ©decine avant de travailler comme Ă©talagiste-dĂ©corateur Ă  Milan pour les grands magasins La Rinascente.C’est dans cette ville qu’il a créé en 1975 la maison Giorgio Armani, et avait depuis toujours voulu rester indĂ©pendant, refusant d’ĂŞtre cotĂ© en bourse.Giorgio Armani, affaibli depuis plusieurs mois, avait Ă©tĂ© contraint de renoncer Ă  ses dĂ©filĂ©s masculins Ă  Milan mi-juin pour raisons de santĂ©. Dans une interview au Financial Times publiĂ©e quelques jours avant sa mort, le crĂ©ateur, qui n’avait pas d’enfants, dĂ©clarait que les plans pour sa succession consistaient “en une transition progressive des responsabilitĂ©s” vers ses “plus proches collaborateurs tels que Leo Dell’Orco”, le responsable du design des collections homme, “les membres de (sa) famille et toute l’Ă©quipe de travail”.