La BCE poursuit les baisses de taux face aux menaces sur la croissance

La Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux jeudi pour la huitième fois en un an, naviguant en pleine incertitude face aux menaces de droits de douane de Donald Trump et à leurs répercussions sur l’inflation et la croissance de la zone euro.Le taux de dépôt, principal instrument de référence, a été diminué d’un quart de point à 2,0%, un niveau que l’institution présidée par Christine Lagarde ne juge plus pénalisant pour l’économie. Depuis juin 2024, le reflux de l’inflation dans la zone euro a permis à l’institution basée à Francfort, en Allemagne, de lâcher du lest sur les taux, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour endiguer la flambée des prix, avec un taux de dépôt atteignant le plus haut historique de 4,0%.Cette septième baisse d’affilée depuis septembre dernier intervient alors que “l’inflation se situe actuellement autour de l’objectif” de 2% de la BCE, a souligné cette dernière jeudi.Les inquiétudes se sont déplacées vers la faiblesse persistante de l’activité économique dans les vingt pays de la zone euro, où l’atonie de la demande pourrait avoir des effets déflationnistes.”L’incertitude autour des politiques commerciales” freinera à court terme l’investissement et les exportations, mais la hausse des investissements publics et la solidité du marché du travail soutiendront la croissance et la consommation, “rendant l’économie plus résistante face aux chocs mondiaux”, a expliqué la BCE.La principale menace vient du président américain Donald Trump, qui ne cesse de s’emporter contre l’important excédent commercial envers les États-Unis et maintient une forte incertitude quant à l’ampleur du choc à venir. Son ultimatum sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet.Washington a déjà relevé mercredi à 50% les droits de douane sur l’acier et l’aluminium du Vieux Continent. Une mesure “fortement” regrettée par le commissaire européen Maros Sefcovic, qui estime qu’elle complique les négociations en cours entre les deux blocs.- Nouvelles prévisions -“Compte tenu, singulièrement, du contexte actuel d’incertitudes exceptionnelles”, la BCE continue de vouloir réagir en fonction des “données”, “réunion par réunion”, a-t-elle noté dans un communiqué.Les données collectées depuis sa dernière réunion d’avril ont conforté les décisions annoncées jeudi: l’inflation est retombée à 1,9% en mai dans la zone euro, en net ralentissement et sous la cible de 2% visée par la BCE.Ce recul s’explique notamment par la baisse des prix de l’énergie, mais même hors énergie et autres prix volatils de l’alimentation, l’inflation sous-jacente a également ralenti, à 2,3% sur un an en mai contre 2,7% en avril.La BCE a aussi relevé que la progression des salaires “reste forte, mais continue de s’atténuer sensiblement”, éloignant les craintes d’effets de “second tour” sur les prix.De nouvelles prévisions macroéconomiques ont été publiées jeudi, censées donner des indices sur la suite de la politique monétaire.La BCE a revu en baisse ses prévisions d’inflation pour 2025 et 2026, en raison de la baisse des prix de l’énergie et d’un euro plus fort. Elle a aussi abaissé sa prévision de croissance économique pour 2026.Pour cette année, l’institution de Francfort a ramené sa prévision d’inflation à sa cible de 2,0%, contre 2,3% précédemment. Cet indicateur devrait descendre à 1,6% en 2026 et atteindre 2,0% en 2027. Le PIB de la zone euro devrait croître de 0,9% en 2025, comme estimé en mars, mais ne grimper que d’1,1% l’an prochain, contre 1,2% prévu auparavant, en raison de “l’incertitude” liée aux droits de douanes du président Trump.La série de baisses des taux en zone euro tranche avec la position de la banque centrale américaine (Fed), qui maintient ses taux au-dessus de 4%, craignant que les mesures de M. Trump ne relancent l’inflation aux États-Unis.La Banque d’Angleterre suit une stratégie similaire.En zone euro, l’attention pourrait se détourner au second semestre des tensions commerciales pour se concentrer sur la mise en Å“uvre du plan de relance allemand, dont les effets sur la croissance et l’inflation en Europe après 2025 seront scrutés de près.

La BCE poursuit les baisses de taux face aux menaces sur la croissance

La Banque centrale européenne (BCE) a baissé ses taux jeudi pour la huitième fois en un an, naviguant en pleine incertitude face aux menaces de droits de douane de Donald Trump et à leurs répercussions sur l’inflation et la croissance de la zone euro.Le taux de dépôt, principal instrument de référence, a été diminué d’un quart de point à 2,0%, un niveau que l’institution présidée par Christine Lagarde ne juge plus pénalisant pour l’économie. Depuis juin 2024, le reflux de l’inflation dans la zone euro a permis à l’institution basée à Francfort, en Allemagne, de lâcher du lest sur les taux, inversant un cycle de resserrement monétaire amorcé deux ans plus tôt pour endiguer la flambée des prix, avec un taux de dépôt atteignant le plus haut historique de 4,0%.Cette septième baisse d’affilée depuis septembre dernier intervient alors que “l’inflation se situe actuellement autour de l’objectif” de 2% de la BCE, a souligné cette dernière jeudi.Les inquiétudes se sont déplacées vers la faiblesse persistante de l’activité économique dans les vingt pays de la zone euro, où l’atonie de la demande pourrait avoir des effets déflationnistes.”L’incertitude autour des politiques commerciales” freinera à court terme l’investissement et les exportations, mais la hausse des investissements publics et la solidité du marché du travail soutiendront la croissance et la consommation, “rendant l’économie plus résistante face aux chocs mondiaux”, a expliqué la BCE.La principale menace vient du président américain Donald Trump, qui ne cesse de s’emporter contre l’important excédent commercial envers les États-Unis et maintient une forte incertitude quant à l’ampleur du choc à venir. Son ultimatum sur des taxes de 50% visant les produits européens expire le 9 juillet.Washington a déjà relevé mercredi à 50% les droits de douane sur l’acier et l’aluminium du Vieux Continent. Une mesure “fortement” regrettée par le commissaire européen Maros Sefcovic, qui estime qu’elle complique les négociations en cours entre les deux blocs.- Nouvelles prévisions -“Compte tenu, singulièrement, du contexte actuel d’incertitudes exceptionnelles”, la BCE continue de vouloir réagir en fonction des “données”, “réunion par réunion”, a-t-elle noté dans un communiqué.Les données collectées depuis sa dernière réunion d’avril ont conforté les décisions annoncées jeudi: l’inflation est retombée à 1,9% en mai dans la zone euro, en net ralentissement et sous la cible de 2% visée par la BCE.Ce recul s’explique notamment par la baisse des prix de l’énergie, mais même hors énergie et autres prix volatils de l’alimentation, l’inflation sous-jacente a également ralenti, à 2,3% sur un an en mai contre 2,7% en avril.La BCE a aussi relevé que la progression des salaires “reste forte, mais continue de s’atténuer sensiblement”, éloignant les craintes d’effets de “second tour” sur les prix.De nouvelles prévisions macroéconomiques ont été publiées jeudi, censées donner des indices sur la suite de la politique monétaire.La BCE a revu en baisse ses prévisions d’inflation pour 2025 et 2026, en raison de la baisse des prix de l’énergie et d’un euro plus fort. Elle a aussi abaissé sa prévision de croissance économique pour 2026.Pour cette année, l’institution de Francfort a ramené sa prévision d’inflation à sa cible de 2,0%, contre 2,3% précédemment. Cet indicateur devrait descendre à 1,6% en 2026 et atteindre 2,0% en 2027. Le PIB de la zone euro devrait croître de 0,9% en 2025, comme estimé en mars, mais ne grimper que d’1,1% l’an prochain, contre 1,2% prévu auparavant, en raison de “l’incertitude” liée aux droits de douanes du président Trump.La série de baisses des taux en zone euro tranche avec la position de la banque centrale américaine (Fed), qui maintient ses taux au-dessus de 4%, craignant que les mesures de M. Trump ne relancent l’inflation aux États-Unis.La Banque d’Angleterre suit une stratégie similaire.En zone euro, l’attention pourrait se détourner au second semestre des tensions commerciales pour se concentrer sur la mise en Å“uvre du plan de relance allemand, dont les effets sur la croissance et l’inflation en Europe après 2025 seront scrutés de près.

US says NATO close to agreeing to Trump’s spending demand

US Secretary of Defense Pete Hegseth said Thursday that NATO allies were close to agreeing a deal on spending ahead of a summit later this month, in a bid to satisfy US President Donald Trump’s demand that it reach five percent of GDP.Trump is pressuring alliance members to announce a massive boost in the target for their military budgets at the June 24-25 summit in the Netherlands.”Countries in there are well exceeding two percent and we think very close, almost near consensus, on a five percent commitment for NATO in The Hague later this month,” Hegseth said after meeting his NATO counterparts in Brussels. NATO chief Mark Rutte has put forward a compromise agreement of 3.5 percent of GDP on core military spending by 2032, and 1.5 percent on broader security-related areas such as infrastructure.”This alliance, we believe, in a matter of weeks, will be committing to five percent — 3.5 percent in hard military and 1.5 percent in infrastructure and defence-related activities,” Hegseth said. “That combination constitutes a real commitment, and we think every country can step up.”The threat from Russia after more than three years of war in Ukraine and worries about US commitment to Europe’s security under Trump are driving up military budgets in Europe.Several diplomats said Rutte appeared on track to secure the deal for the summit in The Hague, though a few allies are still hesitant about committing to such levels of spending.Most vocal in its reluctance has been Spain, which is only set to reach NATO’s current target of two percent of GDP by the end of this year.But Defence Minister Margarita Robles said Madrid would not veto a deal, even if it did not agree with setting a “fixed percentage” figure. Diplomats say other countries are also haggling over making the timeline longer and dropping a demand for core defence spending to increase by 0.2 percentage points each year. The deal appears an acceptable compromise to most, which will allow Trump to claim that he has achieved his headline demand, while in reality setting the bar lower for struggling European allies.Currently only a handful of NATO countries most worried about Russia, such as Poland and the Baltics, are on target to spend five percent on defence. – ‘America can’t be everywhere’ -In a connected move, NATO ministers signed off at their meeting on new capability targets for the weaponry needed to deter Russia.German Defence Minister Boris Pistorius estimated the new requirements meant Berlin would need to add “around 50,000 to 60,000″ more soldiers to its army. His Dutch counterpart Ruben Brekelmans said reaching the level requested would cost the Netherlands at least 3.5 percent of GDP.”The new defence investment plan, of course, is rooted in what we need in terms of the hard capabilities,” Rutte said.Hegseth, a former TV presenter, rocked NATO on his last visit in February with a fiery warning that Washington could look to scale back its forces in Europe to focus on the threat from China.This time around Hegseth said he did not want to “get ahead” of any decisions from Trump as the United States conducts a review of its force deployments worldwide. “We’re going to make sure we shift properly to the Indo-Pacific and re-establish deterrence there, and then we’re going to increase burden-sharing across the world,” he said.”America can’t be everywhere all the time, nor should we be.”- Ukraine question -While US officials are focused on getting Trump a win on defence spending in The Hague, they have sidestepped talks on supporting Ukraine in its fight with Russia. Hegseth underscored the United States disengagement with Kyiv by skipping a meeting of Ukraine’s backers in Brussels on Wednesday, and is set to miss a second sit-down with Ukraine officials Thursday. Kyiv’s European allies are pressing to overcome US reluctance and invited Ukraine’s President Volodymyr Zelensky to the Hague summit as a sign of support. So far, NATO has said only that Ukraine will be represented at the gathering, without confirming that Zelensky will be in attendance. 

Nancy : les militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure relaxés en appel

La cour d’appel de Nancy a infirmé jeudi le jugement qui avait condamné trois militants antinucléaires pour “attroupement” lors d’une manifestation en 2017 contre le projet de stockage souterrain de déchets radioactifs à Bure (Meuse).”Les pièces et les débats ne permettent pas” d’apporter à la cour la preuve que les sommations de dispersion des gendarmes ont été cumulativement annoncées, entendues ou vues par les prévenus, et que ces derniers ont pris part à l'”attroupement” le 15 août 2017, a déclaré le président de la cour.Ces trois éléments doivent être démontrés pour que des prévenus soient déclarés coupables d'”attroupement”. Or, “aucune pièce ne précise les modalités de sommation” des gendarmes, leur contenu ou “leur portée”, a-t-il poursuivi.La cour a aussi estimé qu’il apparaît que des vidéos, mentionnées dans l’ordonnance de renvoi des prévenus devant le tribunal correctionnel “n’ont pas été exploitées”.Il était reproché à trois militants de s’être maintenus, le 15 août 2017, malgré les sommations de dispersion de la gendarmerie, dans une manifestation organisée à proximité du site du projet Cigéo, où l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) souhaite enfouir 83.000 mètres cubes des déchets les plus dangereux du parc nucléaire français pour des millénaires.L’avocate générale Béatrice Bossard avait requis quatre mois de prison avec sursis à l’encontre de chacun des trois militants, estimant qu’ils poursuivaient, en ce jour d’été 2017, “un objectif clair d’affrontement” avec la gendarmerie et qu’ils avaient “largement dépassé les limites de la liberté d’expression”.Elle a rappelé à l’audience, le 24 avril, que l’un des militants était vêtu “de noir” et “encapuchonné”, et avait relaté des échanges téléphoniques qui témoignaient “de toute évidence d’une volonté de sabotage”.A l’audience, où la salle était remplie, avec une quarantaine de personnes debout pour suivre les débats, les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe des trois prévenus, après une longue procédure et des moyens d’enquête dont ils ont déploré la “disproportion”.Pour eux, il manquait dans ce dossier des éléments pouvant prouver que les sommations avaient été prononcées dans les règles par les gendarmes ou encore que les prévenus étaient bien présents dans le cortège au moment des sommations ou qu’ils voulaient s’y maintenir par la suite.- Moyens conséquents -Les prévenus avaient tour à tour dénoncé une procédure très lourde, ouverte depuis près de huit ans et qui a mobilisé des moyens d’enquête très conséquents, réservés d’ordinaire aux affaires de criminalité organisée, dont des IMSI-catchers – qui permettent d’intercepter en masse les données de connexion des téléphones portables.L’un des prévenus, Joël Domenjoud, avait évoqué des “mesures de surveillance extrêmement intrusives” imposées à l’encontre de “centaines de personnes”, quand une autre, Angélique Huguin, avait déclaré au nom du collectif : “Nous nous accrochons à la justice, quand bien même nous ne sommes pas dupes de son possible dévoiement par une machine policière et judiciaire qui s’emballe lorsque la puissance de l’Etat nucléocrate s’en empare pour écraser une lutte”.Ils ont ensuite fait usage de leur droit au silence, refusant de répondre aux questions de la cour.A l’origine de ce dossier se trouve une information judiciaire menée pendant 3 ans et 4 mois par un juge de Bar-le-Duc (Meuse), qui avait abouti à la mise en examen de 10 personnes, dont l’avocat Etienne Ambroselli.Sept militants avaient finalement été renvoyés en procès à l’issue de l’enquête, poursuivis notamment pour “association de malfaiteurs”, les autres bénéficiant d’un non-lieu. Six avaient été condamnés en première instance (mais aucun pour association de malfaiteurs), puis seulement trois en appel et sur des faits mineurs, les quatre autres étant relaxés de toutes les charges initialement retenues.En septembre 2024, la Cour de cassation avait ordonné la tenue d’un nouveau procès, au motif que la cour d’appel n’avait “pas justifié sa décision”, ne s’étant pas prononcée sur la possible “atteinte disproportionnée à la liberté d’expression des prévenus”.

Nancy : les militants antinucléaire poursuivis pour une manif à Bure relaxés en appel

La cour d’appel de Nancy a infirmé jeudi le jugement qui avait condamné trois militants antinucléaires pour “attroupement” lors d’une manifestation en 2017 contre le projet de stockage souterrain de déchets radioactifs à Bure (Meuse).”Les pièces et les débats ne permettent pas” d’apporter à la cour la preuve que les sommations de dispersion des gendarmes ont été cumulativement annoncées, entendues ou vues par les prévenus, et que ces derniers ont pris part à l'”attroupement” le 15 août 2017, a déclaré le président de la cour.Ces trois éléments doivent être démontrés pour que des prévenus soient déclarés coupables d'”attroupement”. Or, “aucune pièce ne précise les modalités de sommation” des gendarmes, leur contenu ou “leur portée”, a-t-il poursuivi.La cour a aussi estimé qu’il apparaît que des vidéos, mentionnées dans l’ordonnance de renvoi des prévenus devant le tribunal correctionnel “n’ont pas été exploitées”.Il était reproché à trois militants de s’être maintenus, le 15 août 2017, malgré les sommations de dispersion de la gendarmerie, dans une manifestation organisée à proximité du site du projet Cigéo, où l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) souhaite enfouir 83.000 mètres cubes des déchets les plus dangereux du parc nucléaire français pour des millénaires.L’avocate générale Béatrice Bossard avait requis quatre mois de prison avec sursis à l’encontre de chacun des trois militants, estimant qu’ils poursuivaient, en ce jour d’été 2017, “un objectif clair d’affrontement” avec la gendarmerie et qu’ils avaient “largement dépassé les limites de la liberté d’expression”.Elle a rappelé à l’audience, le 24 avril, que l’un des militants était vêtu “de noir” et “encapuchonné”, et avait relaté des échanges téléphoniques qui témoignaient “de toute évidence d’une volonté de sabotage”.A l’audience, où la salle était remplie, avec une quarantaine de personnes debout pour suivre les débats, les avocats de la défense avaient plaidé la relaxe des trois prévenus, après une longue procédure et des moyens d’enquête dont ils ont déploré la “disproportion”.Pour eux, il manquait dans ce dossier des éléments pouvant prouver que les sommations avaient été prononcées dans les règles par les gendarmes ou encore que les prévenus étaient bien présents dans le cortège au moment des sommations ou qu’ils voulaient s’y maintenir par la suite.- Moyens conséquents -Les prévenus avaient tour à tour dénoncé une procédure très lourde, ouverte depuis près de huit ans et qui a mobilisé des moyens d’enquête très conséquents, réservés d’ordinaire aux affaires de criminalité organisée, dont des IMSI-catchers – qui permettent d’intercepter en masse les données de connexion des téléphones portables.L’un des prévenus, Joël Domenjoud, avait évoqué des “mesures de surveillance extrêmement intrusives” imposées à l’encontre de “centaines de personnes”, quand une autre, Angélique Huguin, avait déclaré au nom du collectif : “Nous nous accrochons à la justice, quand bien même nous ne sommes pas dupes de son possible dévoiement par une machine policière et judiciaire qui s’emballe lorsque la puissance de l’Etat nucléocrate s’en empare pour écraser une lutte”.Ils ont ensuite fait usage de leur droit au silence, refusant de répondre aux questions de la cour.A l’origine de ce dossier se trouve une information judiciaire menée pendant 3 ans et 4 mois par un juge de Bar-le-Duc (Meuse), qui avait abouti à la mise en examen de 10 personnes, dont l’avocat Etienne Ambroselli.Sept militants avaient finalement été renvoyés en procès à l’issue de l’enquête, poursuivis notamment pour “association de malfaiteurs”, les autres bénéficiant d’un non-lieu. Six avaient été condamnés en première instance (mais aucun pour association de malfaiteurs), puis seulement trois en appel et sur des faits mineurs, les quatre autres étant relaxés de toutes les charges initialement retenues.En septembre 2024, la Cour de cassation avait ordonné la tenue d’un nouveau procès, au motif que la cour d’appel n’avait “pas justifié sa décision”, ne s’étant pas prononcée sur la possible “atteinte disproportionnée à la liberté d’expression des prévenus”.

Hausse des budgets de défense: l’Otan “proche” d’un accord sur les demandes de Trump

L’Otan est “très proche” d’un accord pour dépenser beaucoup plus pour sa sécurité, s’est félicité jeudi le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth, venu en mission au siège de l’Alliance à Bruxelles pour convaincre ses alliés européens de la nécessité de ne plus dépendre des Etats-Unis.”La raison pour laquelle je suis ici est de m’assurer que tous les pays de l’Otan comprennent que (…) chaque pays doit contribuer à hauteur de 5%”, a martelé jeudi l’ancien journaliste de Fox News.Le président américain Donald Trump exige des Alliés européens, et du Canada, qu’ils s’engagent à consacrer au moins 5% de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense, sous peine de ne plus garantir leur sécurité.Et l’objectif semble en voie d’être atteint, a assuré M. Hegseth devant quelques journalistes.”Nous pensons être très proches, tout proches d’un consensus, sur un engagement de 5% pour l’Otan (au sommet de) La Haye”, les 24 et 25 juin, a-t-il déclaré après avoir rencontré ses homologues de l’Alliance à Bruxelles.”De la France à l’Allemagne, aux pays baltes, aux pays nordiques, à la Pologne, à la Grèce, à la Hongrie, et tant d’autres, l’engagement est là: 5% de dépenses de défense”, a-t-il encore affirmé. Un engagement qu’il juge indispensable au moment où Washington réclame des Européens qu’ils prennent leur sécurité en mains.”Notre message restera clair. Il s’agit de la dissuasion et de la paix par la force, mais pas de la dépendance. Il ne peut s’agir et ne s’agira pas de dépendre de l’Amérique dans un monde où les menaces sont nombreuses”, a ainsi averti le ministre américain.Inquiet d’un éventuel désengagement américain de leur continent, et face à la menace russe, les Européens se disent prêts à augmenter leurs dépenses militaires. Mais tous n’affichent pas la même volonté.”Il y a quelques pays qui ne sont pas encore tout à fait là. Je ne citerai aucun nom, nous ne le faisons pas entre amis dans cette salle. Nous les y amènerons” a assuré sur ce point M. Hegseth.Plusieurs pays de l’Otan, dont l’Espagne, la Belgique ou l’Italie, peinent déjà à atteindre l’objectif de 2% fixé il y a plus de dix ans lors d’un précédent sommet de l’Alliance. Moins sensibles à la menace russe, ils rechignent à s’engager sur des pourcentages aussi élevés.La ministre espagnole de la Défense Margarita Robles a toutefois assuré jeudi que Madrid n’opposerait pas de veto à cette hausse sans précédent, même si l’Espagne continue à s’opposer aux pourcentages réclamés par Donald Trump.- Addition de deux dépenses -Pour assurer le succès du sommet de La Haye, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte a certes proposé un chiffre global de 5%, mais sous la forme d’une addition de deux types de dépenses.Il suggère de porter le niveau des dépenses militaires stricto sensu à 3,5% du PIB d’ici 2032, et dans le même temps de porter à 1,5% du PIB toutes celles liées à la sécurité, au sens large, comme la protection aux frontières, la mobilité militaire ou encore la cybersécurité.Cet objectif apparaît plus facilement atteignable dans la mesure où il concerne des dépenses duales, civiles et militaires, déjà engagées ou prévues par les Etats.L’objectif de 3,5% correspond, lui, au financement des capacités indispensables pour assurer la défense de l’Otan au cours des prochaines années, au moment où la Russie ne cesse de renforcer son armée. “Moscou prépare déjà son prochain coup”, a averti mercredi l’ambassadeur américain à l’Otan Matthew Whitaker, soulignant que, face à ces menaces russes, les pays de l’Otan n’avaient “pas le choix”.”Je suis vraiment, absolument, positivement convaincu que lors du sommet nous parviendrons à un accord en ce qui concerne cette très forte augmentation des dépenses de défense”, a d’ailleurs affirmé M. Rutte devant devant la presse.Pete Hegseth, absent mercredi lors d’une réunion avec l’Ukraine, a quitté l’Otan jeudi en fin de matinée, sans participer au déjeuner de travail prévu avec ses collègues de l’Alliance et son homologue ukrainien Roustem Oumerov.

Erasmus unveils monster Springbok squad for Tests against Baa-Baas, Italy and GeorgiaThu, 05 Jun 2025 12:39:33 GMT

South Africa coach Rassie Erasmus on Thursday named a 54-player squad for the June 28 fixture against the Barbarians, followed by Tests against Italy and Georgia.The squad, consisting of 30 forwards and 24 backs, includes 31 Rugby World Cup veterans and nine uncapped players.There will be a staggered approach to players joining the camp that …

Erasmus unveils monster Springbok squad for Tests against Baa-Baas, Italy and GeorgiaThu, 05 Jun 2025 12:39:33 GMT Read More »

Royaume-Uni : le militant d’extrême droite Tommy Robinson nie avoir harcelé des journalistes

Le militant d’extrême droite britannique Tommy Robinson a plaidé non-coupable de harcèlement envers deux journalistes du Daily Mail jeudi à Londres, quelques jours seulement après avoir été libéré de prison dans une autre affaire.De son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, cet activiste de 42 ans inculpé de “harcèlement ayant engendré une crainte de violences” en août 2024 a rejeté les deux chefs d’accusation contre lui.Tommy Robinson est accusé de s’en être pris aux journalistes Andrew Young et Jacob Dirnhuber ainsi qu’à leur famille entre le 5 et le 7 août 2024 sur X, la plateforme du milliardaire Elon Musk qui a lui-même exprimé son soutien à cette figure de l’extrême droite britannique. Le Royaume-Uni était alors secoué par une vague d’émeutes antimigrants et islamophobes, que Tommy Robinson est accusé d’avoir contribué à attiser sur les réseaux sociaux.Un procès est prévu pour le 3 juillet devant la cour criminelle de Southwark, à Londres. Tommy Robinson a été maintenu en liberté.Des dizaines de ses soutiens l’attendaient sous la pluie devant le tribunal, scandant son nom, casquettes MEGA (“Make England Great Again”) inspirées de Donald Trump sur la tête et drapeau anglais à la main.A sa sortie, ce militant, déjà condamné à plusieurs reprises, s’est réjoui d’avoir “la possibilité de passer devant un jury, ce qui ne s’est jamais produit”.Le procureur a toutefois noté que ce harcèlement présumé ne contenait pas de “menaces directes de violences”.Déjà condamné dans une autre affaire, Tommy Robinson est sorti de prison il y a dix jours, après la décision de la Haute Cour de Londres de réduire sa peine initialement fixée à 18 mois.Il avait été incarcéré fin octobre pour avoir enfreint à plusieurs reprises une décision de justice de 2021, qui lui interdisait de répéter des propos diffamatoires envers un jeune réfugié syrien.Fondateur en 2009 du groupuscule English Defence League (Ligue de défense anglaise) issu de la mouvance hooligan, Tommy Robinson a déjà été condamné notamment pour troubles à l’ordre public et emprisonné en 2018 pour outrage au tribunal.Il doit aussi être jugé en octobre 2026 pour avoir refusé de donner le code PIN de son portable, que la police lui réclamait en vertu des pouvoirs étendus dont elle dispose dans le cadre de la loi sur le terrorisme de 2020.

Bengaluru offer cash help after deadly India cricket stampede

Royal Challengers Bengaluru said Thursday they stood “united” with fans as the Indian Premier League champions announced financial aid to families of those crushed to death during their title celebrations. Hundreds of thousands had packed the streets in the southern Indian city of Bengaluru on Wednesday to welcome home their hero Virat Kohli and his RCB team-mates after they beat Punjab Kings in a thrilling IPL final.But the euphoria of the vast crowds ended in disaster when 11 fans died in a stampede near the city’s M. Chinnaswamy Stadium, where the players were parading the trophy.Most of the dead were young fans aged between 14 and 29 who had gone out just to catch a glimpse of their heroes.Dozens of abandoned shoes and flip-flops littered the site in the aftermath.RCB offered financial aid of $11,655 to each family of those killed.Indian media have widely reported the team earned $2.3 million in prize money alone for taking the title on Wednesday.”Our fans will always remain at the heart of everything that we do,” RCB said. “We remain united in grief.”Kohli, who top-scored in the final, said he was “at a loss for words” after celebrations of a dream IPL crown turned to tragedy. Prime Minister Narendra Modi called the accident “absolutely heartrending”. –  ‘Stamped on me’ -Police used mild force to disperse people outside the stadium, an eyewitness told AFP, but the crowd was “extremely difficult” to control. Lakshminarayan, who lost his 14-year-old granddaughter in the crush, said his family carried the child in a motor rickshaw to hospital. He said celebrations should have been delayed to prepare for the widely expected mass crowds.”There was no need to conduct celebrations the very next day, they should have postponed it to a week and organised it a better way,” he said. “You should take all precautionary measures, they should have police protection and follow the queue system.”One of the people injured described to AFP how a “huge crowd” had crushed her.”They stamped on me,” said the woman, who did not give her name, from a wheelchair. “I was not able to breathe. I fell unconscious.”- ‘Died in an RCB shirt’ -Street food vendor Manoj Kumar mourned the death of his 18-year-old son.”I wanted him to go to college,” Kumar told the Indian Express newspaper. “I brought him up with a lot of care. Now he is gone.”A grieving mother outside a city mortuary said her 22-year-old engineering student son had also died.”He was crazy about RCB,” she was quoted as saying by the Indian Express.”He died in an RCB shirt. They danced when RCB won and now he is gone. Can RCB give him back to us?”Authorities had already called off RCB’s proposed open-top bus victory parade through the streets after anticipating vast crowds.But organisers pressed ahead with the welcome ceremony and celebrations inside the stadium.RCB’s social media account posted a video of cheering crowds lining the streets as the players waved back from their team bus on their way to the stadium.The team said they cut short the celebrations “immediately upon being made aware of the situation”.Karnataka state chief minister Siddaramaiah said that the stadium had a capacity of “only 35,000 people, but 200,000-300,000 people came”.