Royaume-Uni : Starmer remanie son gouvernement après la démission de sa numéro 2

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en difficulté sur de nombreux fronts, remanie son gouvernement vendredi dans la foulée de la démission de sa numéro deux, emportée par une erreur fiscale.Les rumeurs d’un remaniement se multipliaient ses derniers jours au moment où le dirigeant travailliste tente de se relancer, à la peine et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Mais la démission d’Angela Rayner, sa vice-Première ministre, ministre du logement et figure de l’aile gauche du Labour, un véritable coup dur pour Starmer, l’a contraint à accélérer le tempo.Cette dernière a dû quitter le gouvernement et ses fonctions au sein du Labour après avoir reconnu avoir sous-payé un impôt lors de l’achat de son logement.Dans la foulée, plusieurs ministres – celui dédié à l’Ecosse, Ian Murray, et celle en charge des relations avec la chambre des Communes, Lucy Powell, – ont annoncé sur les réseaux sociaux avoir été évincés du gouvernement.D’autres départs se profilent, et selon les médias britanniques l’actuel ministre des Affaires étrangères David Lammy sera nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice.L’actuelle ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, le remplacera au Foreign Office, tandis que Shabana Mahmood, actuelle ministre de la Justice, s’installera au Home Office.- “Faiblesse” -Angela Rayner, 45 ans, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa propre) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. Le chef de Reform UK Nigel Farage a lui critiqué depuis la conférence annuelle de son parti à Birmingham, un gouvernement “qui malgré toutes ses promesses de mener une politique nouvelle et différente, est aussi mauvais, voire pire, que celui qui l’a précédé”.- “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes, et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.

Royaume-Uni : Starmer remanie son gouvernement après la démission de sa numéro 2

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en difficulté sur de nombreux fronts, remanie son gouvernement vendredi dans la foulée de la démission de sa numéro deux, emportée par une erreur fiscale.Les rumeurs d’un remaniement se multipliaient ses derniers jours au moment où le dirigeant travailliste tente de se relancer, à la peine et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Mais la démission d’Angela Rayner, sa vice-Première ministre, ministre du logement et figure de l’aile gauche du Labour, un véritable coup dur pour Starmer, l’a contraint à accélérer le tempo.Cette dernière a dû quitter le gouvernement et ses fonctions au sein du Labour après avoir reconnu avoir sous-payé un impôt lors de l’achat de son logement.Dans la foulée, plusieurs ministres – celui dédié à l’Ecosse, Ian Murray, et celle en charge des relations avec la chambre des Communes, Lucy Powell, – ont annoncé sur les réseaux sociaux avoir été évincés du gouvernement.D’autres départs se profilent, et selon les médias britanniques l’actuel ministre des Affaires étrangères David Lammy sera nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice.L’actuelle ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, le remplacera au Foreign Office, tandis que Shabana Mahmood, actuelle ministre de la Justice, s’installera au Home Office.- “Faiblesse” -Angela Rayner, 45 ans, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa propre) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. Le chef de Reform UK Nigel Farage a lui critiqué depuis la conférence annuelle de son parti à Birmingham, un gouvernement “qui malgré toutes ses promesses de mener une politique nouvelle et différente, est aussi mauvais, voire pire, que celui qui l’a précédé”.- “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes, et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.

Elu président de Bourgogne-Franche Comté, le PS Jérôme Durain déjà dans la bataille anti-RN

A peine élu vendredi président de Bourgogne-Franche-Comté, le sénateur socialiste Jérôme Durain, coauteur de la loi contre le narcotrafic, a fait de “la sécurité, valeur de gauche” une des priorités de son mandat, se positionnant déjà dans la bataille des élections régionales de 2028 contre une extrême droite en pleine progression.”J’assume pleinement une dimension nécessaire répressive en termes de sécurité”, a lancé en conférence de presse le nouveau numéro un du conseil régional à majorité de gauche, élu sans surprise avec 54 élus, sur un total de 100 conseillers.”La sécurité, c’est une valeur de gauche, car les principales victimes sont les plus fragiles”, a-t-il ajouté, martelant une de ses antiennes. “On est en train d’être submergé par le narcotrafic. Il faut taper et il faut taper fort et la gauche a toute sa place pour le faire”, a-t-il asséné, juste après avoir remplacé la socialiste démissionnaire Marie-Guite Dufay, 76 ans, présidente de région depuis 17 ans. M. Durain, 56 ans, est conseiller régional depuis 2015. En 2014, il est devenu, à seulement 45 ans, le premier sénateur de gauche élu en Saône-et-Loire depuis 1986. A ce poste, il se fait vite le M. Sécurité de son groupe à la chambre haute. C’est à ce titre qu’il corédige la proposition de loi “visant à sortir la France du piège du narcotrafic”, adoptée très largement, et qui a valu à Jérôme Durain d’être élu sénateur de l’année 2024. Il va devoir démissionner du Sénat, comme l’y oblige la loi sur le cumul des mandats, mais il entend bien faire de son statut de M. Sécurité une arme anti-RN à la région, se plaçant délibérément dans la perspective des prochaines élections régionales de 2028.C’est d’ailleurs dans cette optique que Marie-Guite Dufay a démissionné, disant vouloir laisser la place “à la relève”, plus jeune et donc mieux capable de relever le gant contre une extrême droite qui, lors des législatives anticipées de 2024, a presque triplé le nombre de ses députés en Bourgogne-Franche-Comté.Le RN ne s’y est d’ailleurs pas trompé, fourbissant lui aussi ses armes. Le groupe régional de 17 conseillers a ainsi refusé de participer au vote, dénonçant “une mascarade”. “Ce scrutin a été verrouillé en interne par un Parti socialiste représentant à peine 8% des électeurs aux dernières législatives”, a-t-il souligné dans un communiqué. Son président, Julien Odoul, un des porte-parole nationaux du RN et député de l’Yonne très vindicatif, a attaqué bille en tête M. Durain lors des débats au conseil régional, l’accusant de manquer de “légitimité”. Répondant tout aussi vertement, M. Durain a menacé M. Odoul de lui “couper le micro”. “Ces gens bordélisent et dévoient les débats régionaux. Ça suffit”, s’est justifié M. Durain peu après le vif échange. “Odoul peut venir me chercher sur les questions de sécurité. Je sais quoi lui répondre”, a-t-il ajouté.

Elu président de Bourgogne-Franche Comté, le PS Jérôme Durain déjà dans la bataille anti-RN

A peine élu vendredi président de Bourgogne-Franche-Comté, le sénateur socialiste Jérôme Durain, coauteur de la loi contre le narcotrafic, a fait de “la sécurité, valeur de gauche” une des priorités de son mandat, se positionnant déjà dans la bataille des élections régionales de 2028 contre une extrême droite en pleine progression.”J’assume pleinement une dimension nécessaire répressive en termes de sécurité”, a lancé en conférence de presse le nouveau numéro un du conseil régional à majorité de gauche, élu sans surprise avec 54 élus, sur un total de 100 conseillers.”La sécurité, c’est une valeur de gauche, car les principales victimes sont les plus fragiles”, a-t-il ajouté, martelant une de ses antiennes. “On est en train d’être submergé par le narcotrafic. Il faut taper et il faut taper fort et la gauche a toute sa place pour le faire”, a-t-il asséné, juste après avoir remplacé la socialiste démissionnaire Marie-Guite Dufay, 76 ans, présidente de région depuis 17 ans. M. Durain, 56 ans, est conseiller régional depuis 2015. En 2014, il est devenu, à seulement 45 ans, le premier sénateur de gauche élu en Saône-et-Loire depuis 1986. A ce poste, il se fait vite le M. Sécurité de son groupe à la chambre haute. C’est à ce titre qu’il corédige la proposition de loi “visant à sortir la France du piège du narcotrafic”, adoptée très largement, et qui a valu à Jérôme Durain d’être élu sénateur de l’année 2024. Il va devoir démissionner du Sénat, comme l’y oblige la loi sur le cumul des mandats, mais il entend bien faire de son statut de M. Sécurité une arme anti-RN à la région, se plaçant délibérément dans la perspective des prochaines élections régionales de 2028.C’est d’ailleurs dans cette optique que Marie-Guite Dufay a démissionné, disant vouloir laisser la place “à la relève”, plus jeune et donc mieux capable de relever le gant contre une extrême droite qui, lors des législatives anticipées de 2024, a presque triplé le nombre de ses députés en Bourgogne-Franche-Comté.Le RN ne s’y est d’ailleurs pas trompé, fourbissant lui aussi ses armes. Le groupe régional de 17 conseillers a ainsi refusé de participer au vote, dénonçant “une mascarade”. “Ce scrutin a été verrouillé en interne par un Parti socialiste représentant à peine 8% des électeurs aux dernières législatives”, a-t-il souligné dans un communiqué. Son président, Julien Odoul, un des porte-parole nationaux du RN et député de l’Yonne très vindicatif, a attaqué bille en tête M. Durain lors des débats au conseil régional, l’accusant de manquer de “légitimité”. Répondant tout aussi vertement, M. Durain a menacé M. Odoul de lui “couper le micro”. “Ces gens bordélisent et dévoient les débats régionaux. Ça suffit”, s’est justifié M. Durain peu après le vif échange. “Odoul peut venir me chercher sur les questions de sécurité. Je sais quoi lui répondre”, a-t-il ajouté.

EU not ‘living up to responsibilities’ on Gaza war: Belgian FM

Belgian Foreign Minister Maxime Prevot told AFP Friday that the EU’s credibility on foreign policy was “collapsing” due to the bloc’s failure to act over Israel’s war in Gaza.”It is undeniable, we are not going to bury our heads in the sand, that the European Union at this stage is not living up to its responsibilities in this enormous humanitarian crisis,” Prevot said in an interview at his office in Brussels.Belgium has said it will recognise the State of Palestine at this month’s UN General Assembly, while unilaterally imposing new sanctions against Israel, in view of the humanitarian crisis in Gaza.That move comes as the EU has so far failed to take action against Israel in the face of the dire situation in Gaza, because of deep divisions among its 27 member states.”It is clear that, in the eyes of the public, the credibility of the European Union’s foreign policy on this particular issue is collapsing,” Prevot said.The EU’s executive in July proposed cutting funding to Israeli start-ups over the war, but so far the move has not got the backing of a majority of countries.Prevot said Belgium’s decision on recognising the State of Palestine and sanctioning some Israeli ministers was meant to send a “strong political and diplomatic signal” to the government of Prime Minister Benjamin Netanyahu.The recognition will take legal effect via royal decree, subject to two conditions: the release of all remaining hostages held by Hamas, and the militant group’s full exclusion from Palestinian governance.Prevot said the aim was to “put pressure on the Israeli government to respond as quickly as possible to the humanitarian emergency” in Gaza.”There is a moral obligation, and there is also a legal imperative to act; countries are parties to international conventions and treaties that oblige them to take all necessary measures to prevent genocide from occurring,” said Belgium’s top diplomat.”We must be proactive defenders of international law.”In July, French President Emmanuel Macron said France would recognise a Palestinian state at the UN meeting, due to be held from September 9 to 23 in New York.More than a dozen other Western countries have since called on others to do the same.

China to impose temporary duties on EU pork

China said Friday it would impose temporary anti-dumping duties on European Union pork imports, delivering another blow to shaky ties between the economic powerhouses as Brussels vowed to protect its producers. The two sides have navigated a challenging relationship in recent years, complicated greatly by Russia’s 2022 invasion of Ukraine.Chinese authorities launched the probe into European pork imports last year during scrutiny by Brussels of Beijing’s state subsidies for the domestic electric vehicle industry.The investigation has “preliminarily determined that imports of relevant pork and pig by-products originating in the European Union are being dumped”, a statement from China’s commerce ministry said.Authorities have decided to implement “provisional anti-dumping measures in the form of deposits”, it added.The European Commission described the allegations as “questionable”.”We will take all the necessary steps to defend our producers,” commission spokesman Olof Gill told a press conference. The import duties range from 15.6 percent to 62.4 percent and will enter into force on September 10, the Chinese ministry of commerce said. The provisional measures are still subject to its investigation, which had already been extended until December.- ‘Pork sector sacrificed’ -China — the world’s leading consumer of pork — imported 4.3 billion yuan ($600 million) in pork products from major producer Spain alone last year, according to official Chinese customs data.France, meanwhile, exported 115,000 tonnes of pork to China in 2024, according to industry association Inaporc.”China is our top export market — we export parts not consumed in Europe, such as feet and ears,” Anne Richard, director of Inaporc, told AFP. Richard denied the dumping allegations, and said the probe was “retaliatory”. “In fact, the prices of our pork feet are higher than if we sold them in Europe,” she said.Spain’s Agriculture Minister Luis Planas said he supported “resolving any dispute that may exist through negotiation” and insisted that trade relations with China were “fluid and intense”.But Spanish producers were less sanguine. The farmers’ association of the eastern Valencia region accused the EU of “sacrificing the pork sector” to protect its car industry.- Testy relations -Beijing’s move comes on the heels of a diplomatic blitz that saw President Xi Jinping meet face-to-face with several prominent adversaries of Western governments, including Russia’s Vladimir Putin and North Korea’s Kim Jong Un.Top EU diplomat Kaja Kallas on Wednesday criticised the three leaders’ joint appearance at a parade marking the 80th anniversary of the end of World War II as “a direct challenge to the international system built on rules”.The statement by Kallas drew choice words from a spokesman for China’s foreign ministry, who said Thursday that “remarks made by a certain EU official are full of ideological bias”.Much to the chagrin of EU leaders, Beijing has never denounced Russia’s war nor called for it to withdraw its troops. Many of Ukraine’s allies believe that China has provided support to Moscow, repeatedly calling on Beijing to exert pressure on Putin to end the war. China insists it is a neutral party, regularly calling for an end to the fighting while also accusing Western countries of prolonging the conflict by arming Ukraine. Earlier on Friday, Beijing’s foreign ministry said it “strongly opposes” calls by US President Donald Trump for European leaders to put economic pressure on China over the war in Ukraine.Recent years have seen entrenched political disagreements between Beijing and Brussels threaten their strong economic relationship.The current trade spat erupted last summer when the European Union moved towards imposing hefty tariffs on EVs imported from China, arguing that Beijing’s subsidies were unfairly undercutting European competitors.Beijing denied that claim and announced what were widely seen as retaliatory probes into imported European pork, brandy and dairy products.