Russia rejects Western security guarantees for Ukraine after coalition pledges force

Russia rejected the notion of Western security guarantees for Ukraine on Friday, after more than two dozen countries pledged to join a “reassurance” force to deploy in the wartorn country after any eventual peace deal with Moscow.A force to deter Russia from again attacking its neighbour is a key pillar of the security backstop a coalition of mainly European countries want to offer to Ukraine if the war ends via a peace deal or a ceasefire.The extent of any US involvement remains uncertain, even after European leaders spoke to President Donald Trump via video conference following the Paris summit at which the “coalition of the willing” pledged its force. But on Friday, Kremlin spokesman Dmitry Peskov rejected the idea of Western security guarantees for Ukraine, saying that “foreign, especially European and American” troops “definitely cannot” provide such assurances to Kyiv.The Paris summit was hosted by French President Emmanuel Macron and attended by Ukraine’s President Volodymyr Zelensky, while others, like British premier Keir Starmer, participated remotely.The meeting represented a new push led by Macron to show that Europe can act independently of the United States after Trump launched direct talks with Russian President Vladimir Putin.The United States was represented by Trump’s special envoy Steve Witkoff, who also met with Zelensky separately.Trump said after his call with European leaders that he would speak to Putin soon, with Peskov confirming Friday that such a call could be organised swiftly.- ‘First concrete step’ -Europe has been under pressure to step up its response over three and a half years after Russia launched its full-scale invasion in February 2022.”We have today 26 countries who have formally committed — some others have not yet taken a position — to deploy as a ‘reassurance force’ troops in Ukraine, or be present on the ground, in the sea, or in the air,” Macron told reporters, standing alongside Zelensky.Zelensky hailed the move: “I think that today, for the first time in a long time, this is the first such serious concrete step.”The troops would not be deployed “on the front line” but aim to “prevent any new major aggression”, the French president said.Macron added that another major pillar was a “regeneration” of the Ukrainian army so that it can “not just resist a new attack but dissuade Russia from a new aggression”.Macron said the United States was being “very clear” about its willingness to participate in security guarantees for Ukraine.However, the US contribution remains unclear.There are also divisions within the coalition, with German Chancellor Friedrich Merz urging more pressure but remaining cautious about the scope of involvement.”Germany will decide on military involvement at the appropriate time once the framework conditions have been clarified,” a German government spokesman said after the summit.Taking a similar line, Italy’s Prime Minister Giorgia Meloni reiterated that her country will not send troops to Ukraine, but could help monitor any potential peace deal.There is also growing concern that Putin is not interested in a peace accord, with alarm intensifying after his high-profile visit to China this week.- ‘Play for time’ -Frustration has been building in the West over what leaders say is Putin’s unwillingness to strike a deal to end the conflict.Zelensky said the call with Trump discussed sanctions on Russia and protecting Ukraine’s airspace. “We discussed different options, and the most important is using strong measures, particularly economic ones, to force an end to the war,” Zelensky said on social media.The White House said it urged European countries to stop purchasing Russian oil “that is funding the war”.A Russian rocket attack Thursday on northern Ukraine killed two people from the Danish Refugee Council who were clearing mines in an area previously occupied by Moscow’s forces, the local Ukrainian governor said.Macron warned that if Russia continued refusing a peace deal, then “additional sanctions” would be agreed in coordination with the United States.He accused Russia of “doing nothing other than try to play for time” and intensifying attacks against civilians.The gathering followed Putin’s high-profile trips to China and the United States, where he met with Trump in Alaska last month.Speaking Wednesday in Beijing, where he attended a massive military parade alongside Chinese President Xi Jinping, Putin hailed his forces’ progress in Ukraine, adding that Russian troops were advancing on “all fronts”.fff-vl-cad-as-sjw/tym/dhw

Ukraine: 26 pays prêts à “s’engager” pour des garanties de sécurité, rejetées par le Kremlin

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés jeudi à Paris à soutenir militairement l’Ukraine au sol, en mer ou dans les airs dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, le Kremlin rejetant vendredi catégoriquement toute garantie militaire occidentale à l’Ukraine.Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, au cours d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français Emmanuel Macron en conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Mais le Kremlin a mis son veto à toutes garanties militaires occidentales à l’Ukraine vendredi matin.”Les étrangers, en particulier les contingents militaires européens et américains, peuvent-ils fournir et garantir la sécurité de l’Ukraine? Absolument pas, ils ne le peuvent pas”, a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, à l’agence Ria Novosti, soulignant que la Russie devait aussi bénéficier de garanties pour sa sécurité. Il a également accusé les Européens d'”entraver” le règlement du conflit en Ukraine.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix.Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Il a indiqué jeudi soir qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine, répondant à une question de la presse.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a par ailleurs souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington, que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Ukraine: 26 pays prêts à “s’engager” pour des garanties de sécurité, rejetées par le Kremlin

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés jeudi à Paris à soutenir militairement l’Ukraine au sol, en mer ou dans les airs dans le cadre d’un futur cessez-le-feu, le Kremlin rejetant vendredi catégoriquement toute garantie militaire occidentale à l’Ukraine.Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit avoir évoqué, avec son homologue américain Donald Trump, notamment l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou et la protection du ciel ukrainien contre les attaques russes, au cours d’une conversation téléphonique.Lors du sommet de la Coalition des volontaires co-dirigée par M. Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, les 26 pays se sont “formellement engagés” jeudi à “déployer comme force de réassurance des troupes en Ukraine ou à être présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a déclaré le président français Emmanuel Macron en conférence de presse.En vertu de ces plans, dont il a refusé de donner le détail et de préciser les contributions pays par pays, “le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, a-t-il expliqué, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il ne s’agit donc pas “de mener quelque guerre contre la Russie” mais de la dissuader d’attaquer à nouveau l’Ukraine à l’avenir.- “Soutien américain”, dit Macron -Emmanuel Macron a assuré que l’Allemagne, l’Italie et la Pologne étaient des “contributeurs importants” parmi les 26. Ces trois poids lourds européens avaient émis des réserves sur un engagement, qu’ils lient notamment à un “filet de sécurité” robuste de Washington.La Première ministre italienne Giorgia Meloni a d’ailleurs répété à l’issue de la réunion que Rome n’enverrait pas de troupes en Ukraine. L’Allemagne entend quant à elle plutôt participer au renforcement de la défense antiaérienne de l’Ukraine et à l’équipement de ses forces terrestres, ont dit des sources gouvernementales à l’AFP.Mais le Kremlin a mis son veto à toutes garanties militaires occidentales à l’Ukraine vendredi matin.”Les étrangers, en particulier les contingents militaires européens et américains, peuvent-ils fournir et garantir la sécurité de l’Ukraine? Absolument pas, ils ne le peuvent pas”, a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, à l’agence Ria Novosti, soulignant que la Russie devait aussi bénéficier de garanties pour sa sécurité. Il a également accusé les Européens d'”entraver” le règlement du conflit en Ukraine.Le soutien ou “backstop” américain était l’enjeu d’une visioconférence avec le président Donald Trump dans la foulée du sommet, auquel a aussi en partie pris part son émissaire spécial Steve Witkoff, présent au palais de l’Elysée.Aucune annonce n’a été faite à cet égard.”Nous comptons sur le +backstop+ des Etats-Unis”, a répété M. Zelensky pendant la même conférence de presse.Lors d’un entretien téléphonique avec des dirigeants européens et Donald Trump après le sommet, “nous avons examiné différentes options, dont la plus importante est la pression, en recourant à des mesures fortes, notamment économiques (…). Nous avons également discuté de la protection maximale du ciel ukrainien”, a-t-il plus tard écrit sur Facebook.Emmanuel Macron a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé.- Nouvelles sanctions ? -La réunion a été l’occasion pour les Européens de réaffirmer leur volonté de tout faire pour pousser la Russie à négocier.Keir Starmer a ainsi souligné qu’il était “nécessaire d’augmenter la pression” sur le président russe Vladimir Poutine qui “continue à repousser des négociations de paix et à mener des attaques scandaleuses sur l’Ukraine”, selon un porte-parole à Londres.A la clôture des travaux, Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix.Il a évoqué un “travail conjoint” avec Washington, concernant aussi des mesures punitives contre les pays “qui soutiennent” l’économie russe ou aident la Russie à “contourner les sanctions” – “et à ce titre, la Chine a été évoquée”, a-t-il ajouté sans plus de précisions.Les Européens réclament ces sanctions américaines depuis des mois, jusqu’ici sans succès.Donald Trump, se disant “très déçu” par son homologue russe, avait averti mercredi qu’il “se passerait quelque chose” si Moscou ne répondait pas à ses attentes de paix.Il a indiqué jeudi soir qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine, répondant à une question de la presse.Le président américain “est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l’Europe”, a par ailleurs souligné jeudi Volodymyr Zelensky, citant la Slovaquie et la Hongrie.Donald Trump avait promis, au cours d’une réunion avec six dirigeants européens le 18 août à Washington, que les Etats-Unis apporteraient des garanties de sécurité, sans préciser lesquelles.Ce “filet de sécurité” américain pourrait prendre différentes formes – renseignement, soutien logistique, communications -, le président américain ayant exclu l’envoi par les Etats-Unis de troupes au sol.

Trump ramène les droits de douane sur les automobiles japonaises à 15%

Le président américain Donald Trump a signé jeudi un décret abaissant les droits de douane sur les automobiles japonaises à 15%, au lieu de 25% jusqu’ici, et prévoyant que ceux appliqués à la majorité des produits japonais ne dépasseront pas ce nouveau taux.Ces surtaxes entreront en vigueur sept jours après la publication du nouveau décret au journal officiel américain, qui n’est pas encore intervenue, et confirment l’interprétation que le gouvernement japonais avait donnée de l’accord signé avec Washington en juillet.Tokyo a salué le décret vendredi, le secrétaire général du gouvernement Yoshimasa Hayashi estimant que celui-ci marquait “la mise en œuvre fidèle et concrète de l’accord” conclu entre les deux pays.Selon le décret, l’accord avec le Japon prévoit un plafond de 15% de droits de douane pour la majorité des produits japonais exportés vers les Etats-Unis, ceux étant déjà concernés par une surtaxe au-delà de cette limite voyant leurs taux inchangés.Certains secteurs, à l’image de l’aéronautique, des matières premières non disponibles aux Etats-Unis ou des médicaments génériques sont exempts de ce taux de 15%, précise le décret.En voyant la surtaxe imposée à ses automobiles fixée à 15%, contre 25% pour la majorité des véhicules entrant désormais aux Etats-Unis, le Japon obtient un traitement similaire à celui accordé à l’Union européenne.Le document, publié sur le site de la Maison Blanche, lève les doutes sur les conditions de l’accord signé fin juillet entre Tokyo et Washington.Le gouvernement japonais assurait que ce dernier prévoyait un taux maximal de 15%, à l’image de celui signé ensuite entre Washington et Bruxelles, alors que les Etats-Unis défendaient que ces 15% s’ajoutaient au contraire aux droits de douane déjà existants sur les différents produits japonais. Le décret valide ainsi la version de Tokyo.Signé le 22 juillet, l’accord prévoit certaines contreparties de la part des entreprises japonaises, notamment via des investissements à hauteur de “550 milliards de dollars” dont “90% des bénéfices générés resteront aux Etats-Unis”, avait assuré le président américain.- Certains points toujours en suspens -Malgré la signature de l’accord, Washington a tardé à publier le décret le formalisant, suscitant l’inquiétude du gouvernement japonais.Le négociateur chargé des droits de douane s’est ainsi rendu jeudi dans la capitale américaine afin de pousser Donald Trump à signer le texte, six semaines après la fin des négociations.”Il est nécessaire que les Etats-Unis publient un décret présidentiel dès que possible pour modifier les droits de douane réciproques et réduire les surtaxes sur les automobiles et les pièces automobiles”, avait déclaré Ryosei Akazawa avant son voyage. Par ailleurs, certains points restent en suspens, notamment concernant les investissements japonais annoncés par M. Trump, Tokyo estimant de son côté qu’il s’agira majoritairement de prêts et de garanties.Outre ces investissements, le Japon s’est aussi engagé à acheter “pour huit milliards de dollars de produits américains”, sans préciser de calendrier, et les deux pays doivent étudier les conditions d’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance d’Alaska.Enfin, Tokyo a promis d’acheter “des avions commerciaux de fabrication américaine, notamment 100 Boeing”, selon la Maison Blanche, ainsi que de “lever les restrictions de longue date” qui empêchaient l’accès des automobiles américaines au marché japonais.L’accord ne prévoit en revanche pas de modification des droits de douane américains appliqués à l’acier et à l’aluminium, qui sont désormais de 50%.Le Japon cherche dans le même temps à diversifier ses marchés, Tokyo s’étant notamment engagée le 29 août à investir 68 milliards de dollars en Inde, avec qui elle a convenu d’approfondir ses relations, tant commerciales qu’en matière de sécurité.

Trump ramène les droits de douane sur les automobiles japonaises à 15%

Le président américain Donald Trump a signé jeudi un décret abaissant les droits de douane sur les automobiles japonaises à 15%, au lieu de 25% jusqu’ici, et prévoyant que ceux appliqués à la majorité des produits japonais ne dépasseront pas ce nouveau taux.Ces surtaxes entreront en vigueur sept jours après la publication du nouveau décret au journal officiel américain, qui n’est pas encore intervenue, et confirment l’interprétation que le gouvernement japonais avait donnée de l’accord signé avec Washington en juillet.Tokyo a salué le décret vendredi, le secrétaire général du gouvernement Yoshimasa Hayashi estimant que celui-ci marquait “la mise en œuvre fidèle et concrète de l’accord” conclu entre les deux pays.Selon le décret, l’accord avec le Japon prévoit un plafond de 15% de droits de douane pour la majorité des produits japonais exportés vers les Etats-Unis, ceux étant déjà concernés par une surtaxe au-delà de cette limite voyant leurs taux inchangés.Certains secteurs, à l’image de l’aéronautique, des matières premières non disponibles aux Etats-Unis ou des médicaments génériques sont exempts de ce taux de 15%, précise le décret.En voyant la surtaxe imposée à ses automobiles fixée à 15%, contre 25% pour la majorité des véhicules entrant désormais aux Etats-Unis, le Japon obtient un traitement similaire à celui accordé à l’Union européenne.Le document, publié sur le site de la Maison Blanche, lève les doutes sur les conditions de l’accord signé fin juillet entre Tokyo et Washington.Le gouvernement japonais assurait que ce dernier prévoyait un taux maximal de 15%, à l’image de celui signé ensuite entre Washington et Bruxelles, alors que les Etats-Unis défendaient que ces 15% s’ajoutaient au contraire aux droits de douane déjà existants sur les différents produits japonais. Le décret valide ainsi la version de Tokyo.Signé le 22 juillet, l’accord prévoit certaines contreparties de la part des entreprises japonaises, notamment via des investissements à hauteur de “550 milliards de dollars” dont “90% des bénéfices générés resteront aux Etats-Unis”, avait assuré le président américain.- Certains points toujours en suspens -Malgré la signature de l’accord, Washington a tardé à publier le décret le formalisant, suscitant l’inquiétude du gouvernement japonais.Le négociateur chargé des droits de douane s’est ainsi rendu jeudi dans la capitale américaine afin de pousser Donald Trump à signer le texte, six semaines après la fin des négociations.”Il est nécessaire que les Etats-Unis publient un décret présidentiel dès que possible pour modifier les droits de douane réciproques et réduire les surtaxes sur les automobiles et les pièces automobiles”, avait déclaré Ryosei Akazawa avant son voyage. Par ailleurs, certains points restent en suspens, notamment concernant les investissements japonais annoncés par M. Trump, Tokyo estimant de son côté qu’il s’agira majoritairement de prêts et de garanties.Outre ces investissements, le Japon s’est aussi engagé à acheter “pour huit milliards de dollars de produits américains”, sans préciser de calendrier, et les deux pays doivent étudier les conditions d’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance d’Alaska.Enfin, Tokyo a promis d’acheter “des avions commerciaux de fabrication américaine, notamment 100 Boeing”, selon la Maison Blanche, ainsi que de “lever les restrictions de longue date” qui empêchaient l’accès des automobiles américaines au marché japonais.L’accord ne prévoit en revanche pas de modification des droits de douane américains appliqués à l’acier et à l’aluminium, qui sont désormais de 50%.Le Japon cherche dans le même temps à diversifier ses marchés, Tokyo s’étant notamment engagée le 29 août à investir 68 milliards de dollars en Inde, avec qui elle a convenu d’approfondir ses relations, tant commerciales qu’en matière de sécurité.

Trump ramène les droits de douane sur les automobiles japonaises à 15%

Le président américain Donald Trump a signé jeudi un décret abaissant les droits de douane sur les automobiles japonaises à 15%, au lieu de 25% jusqu’ici, et prévoyant que ceux appliqués à la majorité des produits japonais ne dépasseront pas ce nouveau taux.Ces surtaxes entreront en vigueur sept jours après la publication du nouveau décret au journal officiel américain, qui n’est pas encore intervenue, et confirment l’interprétation que le gouvernement japonais avait donnée de l’accord signé avec Washington en juillet.Tokyo a salué le décret vendredi, le secrétaire général du gouvernement Yoshimasa Hayashi estimant que celui-ci marquait “la mise en œuvre fidèle et concrète de l’accord” conclu entre les deux pays.Selon le décret, l’accord avec le Japon prévoit un plafond de 15% de droits de douane pour la majorité des produits japonais exportés vers les Etats-Unis, ceux étant déjà concernés par une surtaxe au-delà de cette limite voyant leurs taux inchangés.Certains secteurs, à l’image de l’aéronautique, des matières premières non disponibles aux Etats-Unis ou des médicaments génériques sont exempts de ce taux de 15%, précise le décret.En voyant la surtaxe imposée à ses automobiles fixée à 15%, contre 25% pour la majorité des véhicules entrant désormais aux Etats-Unis, le Japon obtient un traitement similaire à celui accordé à l’Union européenne.Le document, publié sur le site de la Maison Blanche, lève les doutes sur les conditions de l’accord signé fin juillet entre Tokyo et Washington.Le gouvernement japonais assurait que ce dernier prévoyait un taux maximal de 15%, à l’image de celui signé ensuite entre Washington et Bruxelles, alors que les Etats-Unis défendaient que ces 15% s’ajoutaient au contraire aux droits de douane déjà existants sur les différents produits japonais. Le décret valide ainsi la version de Tokyo.Signé le 22 juillet, l’accord prévoit certaines contreparties de la part des entreprises japonaises, notamment via des investissements à hauteur de “550 milliards de dollars” dont “90% des bénéfices générés resteront aux Etats-Unis”, avait assuré le président américain.- Certains points toujours en suspens -Malgré la signature de l’accord, Washington a tardé à publier le décret le formalisant, suscitant l’inquiétude du gouvernement japonais.Le négociateur chargé des droits de douane s’est ainsi rendu jeudi dans la capitale américaine afin de pousser Donald Trump à signer le texte, six semaines après la fin des négociations.”Il est nécessaire que les Etats-Unis publient un décret présidentiel dès que possible pour modifier les droits de douane réciproques et réduire les surtaxes sur les automobiles et les pièces automobiles”, avait déclaré Ryosei Akazawa avant son voyage. Par ailleurs, certains points restent en suspens, notamment concernant les investissements japonais annoncés par M. Trump, Tokyo estimant de son côté qu’il s’agira majoritairement de prêts et de garanties.Outre ces investissements, le Japon s’est aussi engagé à acheter “pour huit milliards de dollars de produits américains”, sans préciser de calendrier, et les deux pays doivent étudier les conditions d’achat de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance d’Alaska.Enfin, Tokyo a promis d’acheter “des avions commerciaux de fabrication américaine, notamment 100 Boeing”, selon la Maison Blanche, ainsi que de “lever les restrictions de longue date” qui empêchaient l’accès des automobiles américaines au marché japonais.L’accord ne prévoit en revanche pas de modification des droits de douane américains appliqués à l’acier et à l’aluminium, qui sont désormais de 50%.Le Japon cherche dans le même temps à diversifier ses marchés, Tokyo s’étant notamment engagée le 29 août à investir 68 milliards de dollars en Inde, avec qui elle a convenu d’approfondir ses relations, tant commerciales qu’en matière de sécurité.