Ligue des champions: pour le PSG, c’est le moment de rêver plus grand

L’extase ou la chute: le PSG veut vivre une soirée magique et décrocher sa première étoile en Ligue des champions samedi en finale contre l’Inter Milan à Munich (21h00), 32 ans après le seul triomphe d’un club français.Le coach Luis Enrique a choisi de titulariser Désiré Doué plutôt que Bradley Barcola, alignant pour le reste l’équipe classique de Ligue des champions, dont Ousmane Dembélé et Gianluigi Donnarumma. En face, Lautaro Martinez, Marcus Thuram et Benjamin Pavard sont là comme prévu.En 1993, l’OM avait remporté la C1, déjà contre une équipe milanaise, l’AC Milan, et le football français connaît depuis une longue attente pour un successeur. Après de nombreuses déconvenues depuis le rachat du club par Qatar Sports Investments en 2011, le PSG a l’occasion d’enfin saisir son Graal.Paris et sa banlieue sont en ébullition avec la retransmission du match au Parc des Princes, dans plusieurs fan zones, dans de très nombreux bars, le tout surveillé par 5.400 policiers et gendarmes. Samedi matin, le message “Allez Paris” s’inscrivait sur des panneaux du périphérique parisien et sur la Tour Eiffel.En cas de victoire, une parade sur les Champs-Élysées est prévue dimanche pour fêter les héros parisiens. La “Dame de fer” s’illuminera à chaque but du PSG et le Parc sera rempli de supporters devant d’immenses écrans.”On doit se concentrer sur le match, et si c’est la fête c’est fantastique, mais sinon il faudra recommencer”, a déclaré l’entraîneur Luis Enrique au micro de Canal+, au bord du terrain samedi.Dès le début de l’après-midi, des fans ont déjà commencé à affluer sur la “plus belle avenue du monde” où plusieurs dizaines d’entre eux occupent la chaussée en chantant et en brandissant des drapeaux aux couleurs du club de la capitale. Parmi les supporters, 18.000 chanceux ont arpenté les rues de Munich avant de se rendre au stade. La température de l’Allianz Arena est très vite montée en début de soirée à l’arrivée des groupes de supporters, ceux de l’Inter et du PSG se défiant depuis leurs virages respectifs.De nombreux joueurs emblématiques de l’histoire du club, dont Pedro Pauleta ou Ludovic Giuly, sont dans l’enceinte. L’attaquant Ousmane Dembélé a confié vendredi ressentir “toute l’excitation du peuple parisien”. – “Ecrire l’histoire” -“Ma plus grande motivation c’est de marquer l’histoire de ce club, donner une joie à une ville, un pays”, a dit aussi vendredi Luis Enrique, qui peut remporter la Ligue des champions dix ans après l’avoir fait avec le Barça.”On essaie de gérer pour ne pas que cela nous dépasse. Je pense qu’on est prêts”, a assuré l’Espagnol.En effet, le coach s’est attaché depuis son arrivée en 2023 à faire grandir et à aguerrir un groupe jeune, privé de surcroît de sa star Kylian Mbappé, partie l’été dernier au Real Madrid. Ce nouveau projet sans strass ni paillettes a dépassé toutes les attentes, notamment du président du club Nasser Al-Khelaïfi qui n’osait plus clamer les ambitions de victoire finale après 14 ans de désillusions et de frustrations. Mais après des débuts laborieux, le PSG a franchi une à une les étapes pour atteindre sa deuxième finale après celle de 2020, perdue 1-0 contre le Bayern Munich sans supporters, en temps de pandémie. Au fur et à mesure de la saison mais surtout depuis le match face à Manchester City en janvier, les Parisiens ont haussé leur niveau face à de très sérieux adversaires (Liverpool, Aston Villa, Arsenal). “Le parcours a été très difficile dès le début. Le fait que cela ait été dur est un avantage pour nous. Au fil de la Ligue des champions, on a joué des finales anticipées tout le temps”, a souligné le coach, qui s’est appuyé sur un noyau de joueurs expérimentés (Dembélé, Marquinhos, Fabian Ruiz, Achraf Hakimi) encadrant des jeunes talents qui ont très vite grandi (Doué, Barcola, Joao Neves, Willian Pacho, Nuno Mendes). – “L’Inter mérite sa place” -Pour terminer en apothéose cette saison, Paris va se frotter à un redoutable Inter Milan, triple vainqueur de la compétition et fort de joueurs d’expériences qui ont pour la majorité vécu la défaite en finale contre City en 2023.Paris va devoir gérer le système à deux attaquants adverses, avec Lautaro Martinez et Marcus Thuram. Pas de panique, selon le capitaine du PSG Marquinhos: “On travaille beaucoup les changements de schéma de l’adversaire, à l’entraînement on se met en difficulté sur la façon de s’adapter si l’équipe en face vient à un, deux ou trois” attaquants.La performance de Gianluigi Donnarumma, impérial depuis les huitièmes de finale mais qui n’a joué qu’un des trois derniers matches de son équipe, sera très attendue.En face, l’Inter aussi “mérite sa place”. “On a fait un gros parcours”, notamment en éliminant le Barça à l’issue d’une demi-finale exceptionnelle (3-3, 4-3 a.p.), a dit l’entraîneur Simone Inzaghi.

Rescuers fan out after Nigeria flooding kills more than 150Sat, 31 May 2025 18:20:29 GMT

Search teams fanned out Saturday from the epicentre of deadly flash flooding in Nigeria, the Red Cross said, as the death toll from heavy rains in the north-central market town of Mokwa topped 150.The sharp rise in the toll came as bodies were recovered nearly 10 kilometres (six miles) from the town, where more than …

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Washington accuse la Chine de se préparer à “utiliser la force” en Asie-Pacifique

Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a accusé samedi la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire” en Asie-Pacifique, un discours dénoncé par Pékin, alors que Washington a fait de cette région son “théâtre prioritaire” dans un contexte de montée des tensions.”La menace que représente la Chine est réelle et pourrait être imminente”, a affirmé le chef du Pentagone au Shangri-La Dialogue de Singapour, le plus grand forum sur la sécurité et la défense en Asie, dans un contexte de tensions commerciales et géopolitiques accrues entre Washington et Pékin depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.La diplomatie chinoise a réagi dans la soirée, indiquant avoir officiellement protesté auprès de la partie américaine et appelant Washington à ne pas “jouer avec le feu”.Le représentant chinois au forum, le contre-amiral Hu Gangfeng, a dénoncé de son côté des “accusations sans fondement” destinées “à semer le trouble, à créer des divisions, à inciter à la confrontation et à déstabiliser l’Asie-Pacifique”.M. Hegseth a assuré que Pékin “souhaite dominer et contrôler” la région et “s’entraîne tous les jours” en vue d’une invasion de Taïwan, avec une multiplication des manoeuvres chinoises autour de l’île.Pékin se prépare ainsi “clairement et de manière crédible à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique, a estimé le dirigeant américain.M. Hegseth a également dénoncé la multiplication des incidents impliquant des navires chinois en mer de Chine méridionale, accusant Pékin “de s’emparer et de militariser illégalement” des îles et îlots revendiqués notamment par les Philippines.A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères déclaré dans un communiqué que “les Etats-Unis ne devraient pas tenter d’utiliser la question de Taïwan comme un outil de négociation pour contenir la Chine, et ne doivent pas jouer avec le feu”.- L’Europe en exemple -Le forum Shangri-La Dialogue rassemble chaque année des responsables issus de l’ensemble de l’Asie ainsi que du reste du monde dans la cité-Etat de Singapour.Pour la première fois depuis 2019 cependant, la Chine n’y a pas dépêché de responsable de haut niveau.Pour Washington, l’Asie-Pacifique est le “théâtre prioritaire” et les Etats-Unis “réorientent (leur stratégie) en vue de dissuader toute agression par la Chine communiste”, selon M. Hegseth. “L’Amérique est fière d’être de retour en Indo-Pacifique, et nous sommes ici pour y rester”, a-t-il martelé.Mais “les alliés des Etats-Unis dans l’Indo-Pacifique peuvent et doivent augmenter rapidement leurs propres moyens de défense”, a-t-il souligné.”Grâce au président (américain Donald) Trump, nos alliés et partenaires asiatiques devraient s’inspirer des pays européens, un tout nouvel exemple” en la matière, a-t-il déclaré.Plusieurs pays européens, à commencer par l’Allemagne, ont annoncé une hausse significative de leurs budgets militaires afin de les porter à 5% de leur PIB face à la menace du président américain de se désengager de la défense de l’Europe via l’Otan.Egalement présente au forum, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a souligné que “l’Union européenne a changé de braquet et repensé son paradigme pour en faire un projet de paix soutenu par une défense solide”.- “Nouvelles alliances” -Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine ont été avivées par le retour au pouvoir de M. Trump, qui a notamment infligé à Pékin des droits de douane record.Premier représentant européen à tenir le discours d’ouverture du Shangri-La Dialogue, le président français Emmanuel Macron avait appelé vendredi à “bâtir de nouvelles alliances” avec ses partenaires asiatiques pour ne pas être “les victimes collatérales” des “décisions prises par les superpuissances”.Il a par ailleurs rappelé les autorités chinoises à ce qu’il considère être leur rôle dans la sécurité internationale.”Si la Chine ne veut pas que l’Otan soit impliquée en Asie du Sud-Est ou en Asie, elle doit empêcher clairement la Corée du Nord d’être impliquée sur le sol européen”, où elle a déployé des soldats contre l’Ukraine aux côtés de la Russie, a déclaré le dirigeant français.Répondant à M. Macron, qui avait également établi vendredi un parallèle entre la situation de l’Ukraine et celle de Taïwan, la Chine a jugé ces derniers propos “inacceptables”.”Les deux sont de natures différentes, et en aucun cas comparables”, a réagi l’ambassade de Chine à Singapour, soulignant que pour Pékin “Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois”.

Washington accuse la Chine de se préparer à “utiliser la force” en Asie-Pacifique

Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a accusé samedi la Chine de se préparer “à potentiellement utiliser la force militaire” en Asie-Pacifique, un discours dénoncé par Pékin, alors que Washington a fait de cette région son “théâtre prioritaire” dans un contexte de montée des tensions.”La menace que représente la Chine est réelle et pourrait être imminente”, a affirmé le chef du Pentagone au Shangri-La Dialogue de Singapour, le plus grand forum sur la sécurité et la défense en Asie, dans un contexte de tensions commerciales et géopolitiques accrues entre Washington et Pékin depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.La diplomatie chinoise a réagi dans la soirée, indiquant avoir officiellement protesté auprès de la partie américaine et appelant Washington à ne pas “jouer avec le feu”.Le représentant chinois au forum, le contre-amiral Hu Gangfeng, a dénoncé de son côté des “accusations sans fondement” destinées “à semer le trouble, à créer des divisions, à inciter à la confrontation et à déstabiliser l’Asie-Pacifique”.M. Hegseth a assuré que Pékin “souhaite dominer et contrôler” la région et “s’entraîne tous les jours” en vue d’une invasion de Taïwan, avec une multiplication des manoeuvres chinoises autour de l’île.Pékin se prépare ainsi “clairement et de manière crédible à potentiellement utiliser la force militaire pour modifier l’équilibre des forces” en Asie-Pacifique, a estimé le dirigeant américain.M. Hegseth a également dénoncé la multiplication des incidents impliquant des navires chinois en mer de Chine méridionale, accusant Pékin “de s’emparer et de militariser illégalement” des îles et îlots revendiqués notamment par les Philippines.A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères déclaré dans un communiqué que “les Etats-Unis ne devraient pas tenter d’utiliser la question de Taïwan comme un outil de négociation pour contenir la Chine, et ne doivent pas jouer avec le feu”.- L’Europe en exemple -Le forum Shangri-La Dialogue rassemble chaque année des responsables issus de l’ensemble de l’Asie ainsi que du reste du monde dans la cité-Etat de Singapour.Pour la première fois depuis 2019 cependant, la Chine n’y a pas dépêché de responsable de haut niveau.Pour Washington, l’Asie-Pacifique est le “théâtre prioritaire” et les Etats-Unis “réorientent (leur stratégie) en vue de dissuader toute agression par la Chine communiste”, selon M. Hegseth. “L’Amérique est fière d’être de retour en Indo-Pacifique, et nous sommes ici pour y rester”, a-t-il martelé.Mais “les alliés des Etats-Unis dans l’Indo-Pacifique peuvent et doivent augmenter rapidement leurs propres moyens de défense”, a-t-il souligné.”Grâce au président (américain Donald) Trump, nos alliés et partenaires asiatiques devraient s’inspirer des pays européens, un tout nouvel exemple” en la matière, a-t-il déclaré.Plusieurs pays européens, à commencer par l’Allemagne, ont annoncé une hausse significative de leurs budgets militaires afin de les porter à 5% de leur PIB face à la menace du président américain de se désengager de la défense de l’Europe via l’Otan.Egalement présente au forum, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a souligné que “l’Union européenne a changé de braquet et repensé son paradigme pour en faire un projet de paix soutenu par une défense solide”.- “Nouvelles alliances” -Les tensions entre les Etats-Unis et la Chine ont été avivées par le retour au pouvoir de M. Trump, qui a notamment infligé à Pékin des droits de douane record.Premier représentant européen à tenir le discours d’ouverture du Shangri-La Dialogue, le président français Emmanuel Macron avait appelé vendredi à “bâtir de nouvelles alliances” avec ses partenaires asiatiques pour ne pas être “les victimes collatérales” des “décisions prises par les superpuissances”.Il a par ailleurs rappelé les autorités chinoises à ce qu’il considère être leur rôle dans la sécurité internationale.”Si la Chine ne veut pas que l’Otan soit impliquée en Asie du Sud-Est ou en Asie, elle doit empêcher clairement la Corée du Nord d’être impliquée sur le sol européen”, où elle a déployé des soldats contre l’Ukraine aux côtés de la Russie, a déclaré le dirigeant français.Répondant à M. Macron, qui avait également établi vendredi un parallèle entre la situation de l’Ukraine et celle de Taïwan, la Chine a jugé ces derniers propos “inacceptables”.”Les deux sont de natures différentes, et en aucun cas comparables”, a réagi l’ambassade de Chine à Singapour, soulignant que pour Pékin “Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois”.

L’Iran accélère la production d’uranium hautement enrichi selon l’AIEA

L’Iran a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA, jugé “politique” par l’Iran au moment où il dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine pour un nouvel accord.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a noté une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d’après un bilan d’étape consulté par l’AFP.Le total s’élevait à 408,6 kg à la date du 17 mai, soit une augmentation de 133,8 kg sur les trois mois passés (à comparer +92 kg sur la période précédente).Quant à la quantité totale d’uranium enrichi, elle dépasse désormais de 45 fois la limite autorisée par l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances, s’élevant à 9247,6 kg.”Cette hausse considérable dans le seul Etat non-détenteur d’armes nucléaires à produire une telle matière suscite une forte inquiétude”, écrit l’instance onusienne.En réaction, le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé des conclusions “politiques”, qui “ne présentent pas une évaluation complète et précise des facteurs ayant un impact sur la situation actuelle”. Dans un communiqué, il a accusé l’AIEA de “s’appuyer sur des sources d’information peu fiables et trompeuses fournies par le régime israélien”.De son côté, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas tardé à regretter que “malgré les innombrables avertissements de la communauté internationale”, l’Iran soit “totalement déterminé à achever son programme d’armement nucléaire”.- L’enrichissement au coeur des débats -Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord et stopper l’escalade.Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé par le voix de son ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, sur X, qu’il y répondra de manière appropriée”.Vendredi le président américain Donald Trump estimait qu’Iran et Etats-Unis étaient “assez proches d’un accord”, un optimisme toutefois tempéré par M. Araghchi, “pas sûr” de l'”imminence” d’un accord.Les négociations achoppent pour l’heure sur la question de l’enrichissement d’uranium: les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, tandis que Téhéran refuse catégoriquement.Les pays occidentaux soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires, mais souligne son droit au nucléaire civil.- Inspecteurs américains ? -Téhéran et Washington ont tenu le 23 mai à Rome le cinquième cycle de pourparlers sous la médiation d’Oman. Aucune nouvelle date n’a pour le moment été fixée.En cas d’accord avec Washington, l’Iran a affirmé mercredi qu’il pourrait autoriser sur son sol des inspecteurs américains de l’AIEA.Il s’agirait d’une première depuis la Révolution islamique de 1979, selon le chercheur Ali Vaez, spécialiste de l’Iran à l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.L’AIEA a par ailleurs déploré samedi la coopération “moins que satisfaisante” de l’Iran, dans un second rapport préparé par l’instance onusienne à la demande cette fois des Occidentaux lors de leur résolution critique de novembre.”L’Iran a, à plusieurs reprises, soit pas répondu, soit pas fourni de réponses techniquement crédibles aux questions de l’agence et a nettoyé” des lieux, “ce qui a entravé les activités de vérification” dans trois sites non déclarés, à savoir Lavisan-Shian, Varamin et Turquzabad, déplore l’Agence.Durant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait retiré unilatéralement son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu en 2015 et rétabli de lourdes sanctions américaines.En représailles, l’Iran s’est affranchi de certaines obligations, accélérant notamment l’enrichissement d’uranium bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord.M. Trump cherche dorénavant à négocier un nouveau texte mais menace d’un recours à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie. 

L’Iran accélère la production d’uranium hautement enrichi selon l’AIEA

L’Iran a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA, jugé “politique” par l’Iran au moment où il dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine pour un nouvel accord.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a noté une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d’après un bilan d’étape consulté par l’AFP.Le total s’élevait à 408,6 kg à la date du 17 mai, soit une augmentation de 133,8 kg sur les trois mois passés (à comparer +92 kg sur la période précédente).Quant à la quantité totale d’uranium enrichi, elle dépasse désormais de 45 fois la limite autorisée par l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances, s’élevant à 9247,6 kg.”Cette hausse considérable dans le seul Etat non-détenteur d’armes nucléaires à produire une telle matière suscite une forte inquiétude”, écrit l’instance onusienne.En réaction, le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé des conclusions “politiques”, qui “ne présentent pas une évaluation complète et précise des facteurs ayant un impact sur la situation actuelle”. Dans un communiqué, il a accusé l’AIEA de “s’appuyer sur des sources d’information peu fiables et trompeuses fournies par le régime israélien”.De son côté, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas tardé à regretter que “malgré les innombrables avertissements de la communauté internationale”, l’Iran soit “totalement déterminé à achever son programme d’armement nucléaire”.- L’enrichissement au coeur des débats -Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord et stopper l’escalade.Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé par le voix de son ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, sur X, qu’il y répondra de manière appropriée”.Vendredi le président américain Donald Trump estimait qu’Iran et Etats-Unis étaient “assez proches d’un accord”, un optimisme toutefois tempéré par M. Araghchi, “pas sûr” de l'”imminence” d’un accord.Les négociations achoppent pour l’heure sur la question de l’enrichissement d’uranium: les Etats-Unis demandent que l’Iran y renonce totalement, tandis que Téhéran refuse catégoriquement.Les pays occidentaux soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires, mais souligne son droit au nucléaire civil.- Inspecteurs américains ? -Téhéran et Washington ont tenu le 23 mai à Rome le cinquième cycle de pourparlers sous la médiation d’Oman. Aucune nouvelle date n’a pour le moment été fixée.En cas d’accord avec Washington, l’Iran a affirmé mercredi qu’il pourrait autoriser sur son sol des inspecteurs américains de l’AIEA.Il s’agirait d’une première depuis la Révolution islamique de 1979, selon le chercheur Ali Vaez, spécialiste de l’Iran à l’International Crisis Group, un cercle de réflexion américain.L’AIEA a par ailleurs déploré samedi la coopération “moins que satisfaisante” de l’Iran, dans un second rapport préparé par l’instance onusienne à la demande cette fois des Occidentaux lors de leur résolution critique de novembre.”L’Iran a, à plusieurs reprises, soit pas répondu, soit pas fourni de réponses techniquement crédibles aux questions de l’agence et a nettoyé” des lieux, “ce qui a entravé les activités de vérification” dans trois sites non déclarés, à savoir Lavisan-Shian, Varamin et Turquzabad, déplore l’Agence.Durant son premier mandat (2017-2021), Donald Trump avait retiré unilatéralement son pays d’un accord international sur le nucléaire conclu en 2015 et rétabli de lourdes sanctions américaines.En représailles, l’Iran s’est affranchi de certaines obligations, accélérant notamment l’enrichissement d’uranium bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord.M. Trump cherche dorénavant à négocier un nouveau texte mais menace d’un recours à l’option militaire en cas d’échec de la diplomatie. 

Ukraine: la pression russe s’intensifie dans la région de Soumy, où Kiev craint un assaut

La Russie a revendiqué samedi la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est), où Kiev craint un assaut d’ampleur et vient d’ordonner de nouvelles évacuations.Malgré l’intensification des contacts diplomatiques pour trouver une issue à l’invasion russe de 2022, les combats et bombardements continuent de faire rage en Ukraine, où ils ont tué selon les autorités au moins huit personnes dans les dernières 24 heures, dont une fillette de neuf ans.Le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué la prise du village de Vodolagy, dans la région frontalière de Soumy, après avoir revendiqué la prise d’autres localités de la zone ces dernières semaines.Il a aussi affirmé s’être emparé d’un village de la région de Donetsk (est), Novopil.L’essentiel des combats se concentre dans l’est de l’Ukraine, mais Kiev craint une nouvelle offensive russe plus au nord, dans la région de Soumy.Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a affirmé samedi que la Russie concentrait ses assauts dans plusieurs zones de la région de Donetsk, notamment Pokrovsk et Toretsk, mais aussi sur des “parties de la région de Soumy”.Il a aussi noté que les forces russes intensifiaient leurs assauts bien plus au sud, dans la région de Zaporijjia, où l’Ukraine craint également une offensive.Toute attaque à grande échelle représenterait un défi important pour l’armée ukrainienne, moins bien dotée et déjà en position difficile.Plus tôt cette semaine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats en vue d’une possible offensive dans la région de Soumy.Moscou pourrait vouloir créer une zone tampon pour empêcher des incursions ukrainiennes sur son territoire, comme l’été dernier dans la région de Koursk qui jouxte celle de Soumy.L’administration régionale ukrainienne a annoncé samedi l’évacuation obligatoire de onze villages proches de la frontière.Elle n’a pas cité la crainte d’un assaut, mais a justifié cette décision par “la menace constante qui pèse sur la vie des civils en raison des bombardements”.Au total, 213 localités de la région sont déjà placées sous ordre d’évacuation, selon les autorités.L’évacuation obligatoire d’un village est généralement décidée quand les combats s’intensifient, mais ne signifie pas forcément que l’armée russe s’apprête à s’en emparer.- Rendez-vous lundi? -Le porte-parole du service d’Etat des garde-frontières, Andriï Demtchenko, a néanmoins affirmé jeudi à la télévision ukrainienne que la Russie avait massé assez de forces près de Soumy pour “tenter une attaque”.Selon lui, ce “renforcement” a commencé quand les forces de Moscou luttaient contre les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk.L’armée ukrainienne y avait lancé une offensive surprise en août, mais elle a perdu depuis la quasi-totalité du territoire qu’elle contrôlait.La Russie a lancé en février 2022 ses troupes à l’assaut de l’Ukraine, pays dont elle occupe actuellement environ 20% du territoire. Ce conflit a fait au moins des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.Les efforts diplomatiques pour y mettre fin s’intensifient ces dernières semaines, mais chaque camp accuse l’autre de ne pas vouloir la paix.Après que le président américain Donald Trump a estimé que son homologue russe “jouait avec le feu”, Moscou a proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi à Istanbul, où s’était tenu un premier rendez-vous infructueux le 16 mai.L’Ukraine, qui accuse la Russie de ne chercher qu’à gagner du temps, n’a pas encore dit si elle acceptait. Elle demande notamment à recevoir à l’avance le “mémorandum” exposant les conditions de Moscou pour une paix durable, ce que le Kremlin a refusé.M. Zelensky a encore dit samedi que les intentions de Moscou n’étaient pas claires, et que, à ce stade, la réunion d’Istanbul “ne (semblait) pas très sérieuse”. Il a accusé la Russie de tout faire pour que celle-ci “n’apporte aucun résultat”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un appel à M. Zelensky vendredi soir, a plaidé pour la participation des deux pays lundi avec des “délégations fortes”, selon l’agence étatique turque Anadolu.La composition de la délégation russe lors du premier cycle de discussion, menée par un conseiller de second plan connu pour ses positions nationalistes, avait été interprétée par Kiev comme un signe du manque de sérieux de la démarche russe.Moscou prévoit d’envoyer la même équipe lundi.Kiev exhorte la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat proposé par Washington et soutenu par les Européens, mais le Kremlin s’y refuse.

Ukraine: la pression russe s’intensifie dans la région de Soumy, où Kiev craint un assaut

La Russie a revendiqué samedi la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy (nord-est), où Kiev craint un assaut d’ampleur et vient d’ordonner de nouvelles évacuations.Malgré l’intensification des contacts diplomatiques pour trouver une issue à l’invasion russe de 2022, les combats et bombardements continuent de faire rage en Ukraine, où ils ont tué selon les autorités au moins huit personnes dans les dernières 24 heures, dont une fillette de neuf ans.Le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué la prise du village de Vodolagy, dans la région frontalière de Soumy, après avoir revendiqué la prise d’autres localités de la zone ces dernières semaines.Il a aussi affirmé s’être emparé d’un village de la région de Donetsk (est), Novopil.L’essentiel des combats se concentre dans l’est de l’Ukraine, mais Kiev craint une nouvelle offensive russe plus au nord, dans la région de Soumy.Le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, a affirmé samedi que la Russie concentrait ses assauts dans plusieurs zones de la région de Donetsk, notamment Pokrovsk et Toretsk, mais aussi sur des “parties de la région de Soumy”.Il a aussi noté que les forces russes intensifiaient leurs assauts bien plus au sud, dans la région de Zaporijjia, où l’Ukraine craint également une offensive.Toute attaque à grande échelle représenterait un défi important pour l’armée ukrainienne, moins bien dotée et déjà en position difficile.Plus tôt cette semaine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats en vue d’une possible offensive dans la région de Soumy.Moscou pourrait vouloir créer une zone tampon pour empêcher des incursions ukrainiennes sur son territoire, comme l’été dernier dans la région de Koursk qui jouxte celle de Soumy.L’administration régionale ukrainienne a annoncé samedi l’évacuation obligatoire de onze villages proches de la frontière.Elle n’a pas cité la crainte d’un assaut, mais a justifié cette décision par “la menace constante qui pèse sur la vie des civils en raison des bombardements”.Au total, 213 localités de la région sont déjà placées sous ordre d’évacuation, selon les autorités.L’évacuation obligatoire d’un village est généralement décidée quand les combats s’intensifient, mais ne signifie pas forcément que l’armée russe s’apprête à s’en emparer.- Rendez-vous lundi? -Le porte-parole du service d’Etat des garde-frontières, Andriï Demtchenko, a néanmoins affirmé jeudi à la télévision ukrainienne que la Russie avait massé assez de forces près de Soumy pour “tenter une attaque”.Selon lui, ce “renforcement” a commencé quand les forces de Moscou luttaient contre les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk.L’armée ukrainienne y avait lancé une offensive surprise en août, mais elle a perdu depuis la quasi-totalité du territoire qu’elle contrôlait.La Russie a lancé en février 2022 ses troupes à l’assaut de l’Ukraine, pays dont elle occupe actuellement environ 20% du territoire. Ce conflit a fait au moins des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.Les efforts diplomatiques pour y mettre fin s’intensifient ces dernières semaines, mais chaque camp accuse l’autre de ne pas vouloir la paix.Après que le président américain Donald Trump a estimé que son homologue russe “jouait avec le feu”, Moscou a proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi à Istanbul, où s’était tenu un premier rendez-vous infructueux le 16 mai.L’Ukraine, qui accuse la Russie de ne chercher qu’à gagner du temps, n’a pas encore dit si elle acceptait. Elle demande notamment à recevoir à l’avance le “mémorandum” exposant les conditions de Moscou pour une paix durable, ce que le Kremlin a refusé.M. Zelensky a encore dit samedi que les intentions de Moscou n’étaient pas claires, et que, à ce stade, la réunion d’Istanbul “ne (semblait) pas très sérieuse”. Il a accusé la Russie de tout faire pour que celle-ci “n’apporte aucun résultat”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un appel à M. Zelensky vendredi soir, a plaidé pour la participation des deux pays lundi avec des “délégations fortes”, selon l’agence étatique turque Anadolu.La composition de la délégation russe lors du premier cycle de discussion, menée par un conseiller de second plan connu pour ses positions nationalistes, avait été interprétée par Kiev comme un signe du manque de sérieux de la démarche russe.Moscou prévoit d’envoyer la même équipe lundi.Kiev exhorte la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat proposé par Washington et soutenu par les Européens, mais le Kremlin s’y refuse.