Low turnout as Tanzania votes without an oppositionWed, 29 Oct 2025 06:58:51 GMT

There were few voters at polling stations in Tanzania’s biggest city on Wednesday as the main challengers to President Samia Suluhu Hassan were either jailed or barred from running.The government and police made repeated threats that protests would not be tolerated, and stationed tanks around the commercial capital Dar es Salaam on Wednesday to prevent …

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Monarch-loving Trump gifted golden crown once worn by South Korean kings

President Donald Trump may be facing protests back home calling for “no kings” in the United States, but in South Korea officials had the perfect gift for the monarch-loving magnate — a replica golden crown.Trump met South Korean counterpart Lee Jae Myung on Wednesday, part of a visit in which he is expected to hold tense trade talks with China’s Xi Jinping.And capping a lavish welcome ceremony in the historic South Korean capital of Gyeongju, Trump was presented with a replica of a crown worn by the kings of Silla, the dynasty that ruled from 57 BC to 935 AD.The gift from South Korea was a replica of “the largest and most extravagant of the existing gold crowns” from the Silla period, Trump was told.It represented “the divine connection between heavenly and earthly leadership”.Seoul’s presidential office said the crown symbolises “peace, coexistence, and shared prosperity on the peninsula — values that mirror the Silla dynasty’s long era of stability”.Trump has made no secret of his love of monarchies the world over.Americans rallied across the country this month in opposition to what organisers call Trump’s “king-like” presidency and erosion of democratic norms in the United States.Trump mocked the rallies on social media, sharing AI-generated posts showing himself wearing a crown while flying a fighter jet emblazoned with the words “King Trump” dumping faeces on protesters.The US leader was also presented in South Korea with the Grand Order of Mugunghwa — the country’s highest decoration.The medal had a laurel leaf design that symbolises prosperity and it was given “in anticipation of the peace and prosperity you will bring to the Korean peninsula”, Trump was told.”It’s a great honour,” the US president said. “I’d like to wear it right now.”Trump’s love of gold is also well-known and he was gifted gold-plated golf balls during a visit to Tokyo this week.South Korea’s presidential office said Wednesday’s state dinner for Trump will include a “gold-themed dessert” symbolising the “alliance’s enduring trust and the two nations’ shared commitment to peace and prosperity”.

Au moins un hébergement Airbnb dans 81% des communes françaises, selon un think tank

En France, 81% des communes disposent d’au moins une offre d’hébergement via la plateforme de location touristique Airbnb, selon une étude du centre de réflexion Terram, qui se base sur des données fournies par l’entreprise américaine. Depuis 2013, les réservations via Airbnb se sont largement étendues sur la majeure partie du territoire, mais restent concentrées dans “les grands pôles d’attractivité nationale: littoraux, montagne, patrimoine, grandes métropoles”, énumère l’étude.”L’offre Airbnb s’appuie majoritairement sur le parc résidentiel existant”, observe l’Institut Terram, dont Airbnb est un adhérent.  Ainsi, sont proposés à la location touristique “le plus souvent” des “logements déjà présents – résidences principales, résidences secondaires ou logements vacants”, précise cette source.Les locations Airbnb, “proposées dans près de 29.000 communes de France, bénéficient directement aux territoires y compris ceux dépourvus d’offres hôtelières”, se félicite la plateforme dans une déclaration transmise à l’AFP.L’étude, relue par un comité d’experts indépendants, s’est basée sur des données d’Airbnb concernant “l’évolution du nombre de nuitées, la répartition géographique des annonces et des réservations, ainsi que sur certains profils d’usage”.Concernant l’impact sur le marché du logement, Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’institut de sondage Ifop et co-auteur de l’étude, estime qu’Airbnb “a pu accentuer des tensions déjà présentes avant”, mais pas les créerCependant, compte tenu de cette méthodologie, l’étude passe à côté du “coeur du problème”, qui “réside dans la typologie des logements” loués sur les plateformes, selonThomas Aguilera, chercheur à Sciences Po Rennes et co-auteur avec Francesca Artioli et Claire Colomb d’un livre sur le logement et les plateformes de location à court terme. Pour comprendre si une éventuelle concurrence entre marché du logement et locations touristique se manifeste, il faut selon le chercheur s’interroger sur la typologie des biens mis en location sur Airbnb: “résidence principale, résidence secondaire” ou “seulement une partie d’un logement ?”. Evaluer l’impact d’Airbnb sur la crise du logement et sur le surtourisme passe aussi par une étude de “la concentration de l’offre, du type de l’offre, du niveau de professionnalisation” des loueurs, “de l’intensité de la mise en location”, explique à l’AFP Francesca Artioli, chercheuse à l’Ecole d’urbanisme de Paris à l’université Paris Est-Créteil.Entre 2018 et 2024, le nombre de nuitées réservées en France sur les plateformes de location de meublés touristiques a plus que doublé selon l’institut statistique européen Eurostat, pour atteindre 192,4 millions de nuitées. Cela représente plus de 40% du total des nuitées touristiques.Entre octobre 2024 et septembre 2025, le cabinet AirDNA, spécialisé dans l’analyse statistique de la location courte durée, a recensé “en France en moyenne 1,31 million d’annonces de locations saisonnières actives chaque mois” dont 71% proposées sur Airbnb, 12% sur Abritel et les 17% restants étant “présentes sur les deux plateformes”.

Outre-mer: le Sénat adopte le projet de loi contre la “vie chère” mais craint un rendez-vous manqué

Érigée comme “urgence” par Sébastien Lecornu, la lutte contre la “vie chère” en Outre-mer a franchi une étape mercredi avec l’adoption au Sénat d’un projet de loi jugé largement insuffisant par les parlementaires, qui craignent d’attiser la “déception” des territoires ultramarins.Porté par la nouvelle ministre des Outre-mer Naïma Moutchou, le texte a été très largement adopté à main levée et est désormais transmis à l’Assemblée nationale.Mais derrière ce soutien net à la quinzaine de mesures techniques proposées par le gouvernement, les débats ont surtout révélé les frustrations des élus ultramarins. Nombre d’entre eux se sont d’ailleurs abstenus.Ces derniers espéraient en effet une loi plus ambitieuse pour défendre le pouvoir d’achat et relancer la transparence et la concurrence au sein des territoires d’Outre-mer, sujets au coeur des manifestations qui ont secoué la Martinique à l’automne 2024.Selon l’Insee, l’écart de prix pour les produits alimentaires peut atteindre jusqu’à 42% entre les territoires d’Outre-mer (Guadeloupe et Martinique en tête) et la France métropolitaine. En Guadeloupe, les prix alimentaires ont bondi de 35% en dix ans.- Budget contraint -“Il convient de ne pas donner de faux espoirs, qui engendreront bientôt d’amères déceptions chez nos concitoyens ultramarins”, a noté Micheline Jacques, sénatrice Les Républicains de Saint-Barthélemy et rapporteure d’un projet de loi qu’elle qualifie “d’outil de communication”.Le constat est le même dans les rangs socialistes, où la sénatrice de Martinique Catherine Conconne a dénoncé une occasion manquée. “Cette loi-extincteur ne va pas éteindre le feu de la vie chère sous nos yeux” car elle “n’a pas pris en compte le problème des revenus”, a-t-elle lancé.”Il n’y a pas un centime de mis par le gouvernement”, a constaté l’ancien ministre socialiste des Outre-mer Victorin Lurel.Naïma Moutchou a assumé le “choix” du gouvernement de ne pas s’inscrire “dans le champ social et budgétaire”, estimant que la question des “revenus” devait se résoudre “dans la durée”.- Mesures phares rejetées -Signal fort des réserves du Sénat vis-à-vis de ce projet de loi, les sénateurs ont supprimé l’une de ses mesures phares: l’exclusion des frais de transport du calcul du seuil de revente à perte (SRP), c’est-à-dire la limite de prix en-dessous de laquelle un distributeur ne peut revendre un produit sous peine d’être sanctionné.Une baisse de ce seuil devait permettre, espère le gouvernement, une diminution des prix en rayon, notamment pour les produits de première nécessité. Mais les sénateurs craignent qu’une telle mesure ne favorise plutôt la position dominante des gros distributeurs.Autre point majeur de crispation au Sénat, la mise en place d’un mécanisme de “péréquation” pour réduire les “frais d’approche” (transport, taxes…) des produits de première nécessité, particulièrement élevés en Outre-mer en raison de l’éloignement des territoires. Là encore, le gouvernement n’a pas convaincu, refusant d’associer l’État à ce nouveau mécanisme censé réunir distributeurs et entreprises de fret maritime. Même le chef du groupe macroniste François Patriat a soulevé “un vrai désaccord de fond” avec le gouvernement, estimant que ce refus allait à l’encontre de “la parole donnée” aux territoires ultramarins. Résultat: le Sénat a supprimé la mesure… Conduisant Mme Moutchou à reconnaître: “Le projet de loi risque quelque peu d’être vidé de sa substance”.Les sénateurs ont tout de même soutenu le renforcement du “bouclier qualité-prix” (BQP), qui fixe le prix d’un panier de produits de première nécessité, et visera désormais une réduction effective de l’écart de prix avec l’Hexagone et non plus une simple modération. Ils ont aussi souhaité confier aux préfets des Outre-mer la possibilité de réguler temporairement les prix en cas de crise, comme une catastrophe naturelle. Une mesure similaire plus spécifique au prix des eaux en bouteille, problématique centrale en Outre-mer, a également été votée.Le texte intègre également tout un volet relatif à la transparence, avec plusieurs exigences imposées aux entreprises en matière de transmission de données sur leurs marges et leurs comptes, assorties pour certaines de sanctions.Un amendement socialiste subordonnant l’octroi d’aides publiques aux entreprises dans les Outre-mer au respect de l’obligation de publication de leurs comptes sociaux, a par ailleurs été adopté. 

Outre-mer: le Sénat adopte le projet de loi contre la “vie chère” mais craint un rendez-vous manqué

Érigée comme “urgence” par Sébastien Lecornu, la lutte contre la “vie chère” en Outre-mer a franchi une étape mercredi avec l’adoption au Sénat d’un projet de loi jugé largement insuffisant par les parlementaires, qui craignent d’attiser la “déception” des territoires ultramarins.Porté par la nouvelle ministre des Outre-mer Naïma Moutchou, le texte a été très largement adopté à main levée et est désormais transmis à l’Assemblée nationale.Mais derrière ce soutien net à la quinzaine de mesures techniques proposées par le gouvernement, les débats ont surtout révélé les frustrations des élus ultramarins. Nombre d’entre eux se sont d’ailleurs abstenus.Ces derniers espéraient en effet une loi plus ambitieuse pour défendre le pouvoir d’achat et relancer la transparence et la concurrence au sein des territoires d’Outre-mer, sujets au coeur des manifestations qui ont secoué la Martinique à l’automne 2024.Selon l’Insee, l’écart de prix pour les produits alimentaires peut atteindre jusqu’à 42% entre les territoires d’Outre-mer (Guadeloupe et Martinique en tête) et la France métropolitaine. En Guadeloupe, les prix alimentaires ont bondi de 35% en dix ans.- Budget contraint -“Il convient de ne pas donner de faux espoirs, qui engendreront bientôt d’amères déceptions chez nos concitoyens ultramarins”, a noté Micheline Jacques, sénatrice Les Républicains de Saint-Barthélemy et rapporteure d’un projet de loi qu’elle qualifie “d’outil de communication”.Le constat est le même dans les rangs socialistes, où la sénatrice de Martinique Catherine Conconne a dénoncé une occasion manquée. “Cette loi-extincteur ne va pas éteindre le feu de la vie chère sous nos yeux” car elle “n’a pas pris en compte le problème des revenus”, a-t-elle lancé.”Il n’y a pas un centime de mis par le gouvernement”, a constaté l’ancien ministre socialiste des Outre-mer Victorin Lurel.Naïma Moutchou a assumé le “choix” du gouvernement de ne pas s’inscrire “dans le champ social et budgétaire”, estimant que la question des “revenus” devait se résoudre “dans la durée”.- Mesures phares rejetées -Signal fort des réserves du Sénat vis-à-vis de ce projet de loi, les sénateurs ont supprimé l’une de ses mesures phares: l’exclusion des frais de transport du calcul du seuil de revente à perte (SRP), c’est-à-dire la limite de prix en-dessous de laquelle un distributeur ne peut revendre un produit sous peine d’être sanctionné.Une baisse de ce seuil devait permettre, espère le gouvernement, une diminution des prix en rayon, notamment pour les produits de première nécessité. Mais les sénateurs craignent qu’une telle mesure ne favorise plutôt la position dominante des gros distributeurs.Autre point majeur de crispation au Sénat, la mise en place d’un mécanisme de “péréquation” pour réduire les “frais d’approche” (transport, taxes…) des produits de première nécessité, particulièrement élevés en Outre-mer en raison de l’éloignement des territoires. Là encore, le gouvernement n’a pas convaincu, refusant d’associer l’État à ce nouveau mécanisme censé réunir distributeurs et entreprises de fret maritime. Même le chef du groupe macroniste François Patriat a soulevé “un vrai désaccord de fond” avec le gouvernement, estimant que ce refus allait à l’encontre de “la parole donnée” aux territoires ultramarins. Résultat: le Sénat a supprimé la mesure… Conduisant Mme Moutchou à reconnaître: “Le projet de loi risque quelque peu d’être vidé de sa substance”.Les sénateurs ont tout de même soutenu le renforcement du “bouclier qualité-prix” (BQP), qui fixe le prix d’un panier de produits de première nécessité, et visera désormais une réduction effective de l’écart de prix avec l’Hexagone et non plus une simple modération. Ils ont aussi souhaité confier aux préfets des Outre-mer la possibilité de réguler temporairement les prix en cas de crise, comme une catastrophe naturelle. Une mesure similaire plus spécifique au prix des eaux en bouteille, problématique centrale en Outre-mer, a également été votée.Le texte intègre également tout un volet relatif à la transparence, avec plusieurs exigences imposées aux entreprises en matière de transmission de données sur leurs marges et leurs comptes, assorties pour certaines de sanctions.Un amendement socialiste subordonnant l’octroi d’aides publiques aux entreprises dans les Outre-mer au respect de l’obligation de publication de leurs comptes sociaux, a par ailleurs été adopté.