Hong Kong: Jimmy Lai “commentait” juste l’actualité, plaide son avocat

Le militant prodémocratie Jimmy Lai ne faisait que “commenter les affaires du monde”, a fait valoir sa défense jeudi à Hong Kong lors des plaidoiries finales de son procès au titre de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.L’homme d’affaires âgé de 77 ans est accusé de collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à perpétuité. Les autorités affirment que le fondateur du journal Apple Daily, de nationalité britannique, a fait pression sur des gouvernements occidentaux pour qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong. Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans son journal.Ce quotidien, l’Apple Daily, a dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes, après lesquelles Pékin a mis en place une loi de sécurité nationale dans ce haut-lieu de la finance mondiale – celle qui vaut à l’homme d’affaires d’être poursuivi.Jeudi, à l’audience, l’avocat de Jimmy Lai, Robert Pang, s’est penché sur plusieurs des contenus incriminés, notamment des publications de Jimmy Lai issues des réseaux sociaux. Mais aussi un direct vidéo diffusé en 2020 dans lequel M. Lai mettait en garde contre l’attitude selon lui agressive de la Chine dans ses relations internationales, appelée à rester ainsi si, affirmait-il, le président Xi Jinping ne quittait pas le pouvoir.”Il commente les affaires du monde” comme on le fait “autour d’une table de dim sums” (des bouchées typiques de la cuisine cantonaise), a lancé Me Pang à la cour. “Ce n’est pas une demande de retrait de Xi Jinping.”La cour a exprimé son désaccord à plusieurs reprises au cours des explications données jeudi par Me Pang, et la juge Esther Toh l’a appelé à interpréter les propos de Jimmy Lai “sans les maquiller”.Mercredi, Me Pang avait déclaré à la cour qu’il n’était “pas mauvais de soutenir la liberté d’expression” et les droits humains.Plus tôt mercredi, le procureur Anthony Chau avait, lui, jugé que le témoignage de Jimmy Lai, intervenu plus de 50 jours à l’audience, n’était “pas crédible”.Décrire l’Apple Daily comme un “défenseur neutre des valeurs fondamentales de Hong Kong” est “tout à fait trompeur”, a déclaré Anthony Chau à la cour. Jimmy Lai “et l’Apple Daily ont été anticommunistes pendant de nombreuses années”, et le magnat des médias “a glorifié la violence (…) et le martyre contre le régime du (Parti communiste chinois)”, a-t-il affirmé.Il a ajouté que de nombreuses correspondances prouvaient ses liens avec des personnalités politiques occidentales, et un projet pour faire mettre en place des sanctions contre la Chine et Hong Kong lors des manifestations massives de 2019.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération de l’homme d’affaires, en détention depuis décembre 2020. La semaine dernière, les plaidoiries finales avaient été reportées en raison de “palpitations” cardiaques chez Jimmy Lai.

Hong Kong: Jimmy Lai “commentait” juste l’actualité, plaide son avocat

Le militant prodémocratie Jimmy Lai ne faisait que “commenter les affaires du monde”, a fait valoir sa défense jeudi à Hong Kong lors des plaidoiries finales de son procès au titre de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.L’homme d’affaires âgé de 77 ans est accusé de collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à perpétuité. Les autorités affirment que le fondateur du journal Apple Daily, de nationalité britannique, a fait pression sur des gouvernements occidentaux pour qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong. Jimmy Lai est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans son journal.Ce quotidien, l’Apple Daily, a dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes, après lesquelles Pékin a mis en place une loi de sécurité nationale dans ce haut-lieu de la finance mondiale – celle qui vaut à l’homme d’affaires d’être poursuivi.Jeudi, à l’audience, l’avocat de Jimmy Lai, Robert Pang, s’est penché sur plusieurs des contenus incriminés, notamment des publications de Jimmy Lai issues des réseaux sociaux. Mais aussi un direct vidéo diffusé en 2020 dans lequel M. Lai mettait en garde contre l’attitude selon lui agressive de la Chine dans ses relations internationales, appelée à rester ainsi si, affirmait-il, le président Xi Jinping ne quittait pas le pouvoir.”Il commente les affaires du monde” comme on le fait “autour d’une table de dim sums” (des bouchées typiques de la cuisine cantonaise), a lancé Me Pang à la cour. “Ce n’est pas une demande de retrait de Xi Jinping.”La cour a exprimé son désaccord à plusieurs reprises au cours des explications données jeudi par Me Pang, et la juge Esther Toh l’a appelé à interpréter les propos de Jimmy Lai “sans les maquiller”.Mercredi, Me Pang avait déclaré à la cour qu’il n’était “pas mauvais de soutenir la liberté d’expression” et les droits humains.Plus tôt mercredi, le procureur Anthony Chau avait, lui, jugé que le témoignage de Jimmy Lai, intervenu plus de 50 jours à l’audience, n’était “pas crédible”.Décrire l’Apple Daily comme un “défenseur neutre des valeurs fondamentales de Hong Kong” est “tout à fait trompeur”, a déclaré Anthony Chau à la cour. Jimmy Lai “et l’Apple Daily ont été anticommunistes pendant de nombreuses années”, et le magnat des médias “a glorifié la violence (…) et le martyre contre le régime du (Parti communiste chinois)”, a-t-il affirmé.Il a ajouté que de nombreuses correspondances prouvaient ses liens avec des personnalités politiques occidentales, et un projet pour faire mettre en place des sanctions contre la Chine et Hong Kong lors des manifestations massives de 2019.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération de l’homme d’affaires, en détention depuis décembre 2020. La semaine dernière, les plaidoiries finales avaient été reportées en raison de “palpitations” cardiaques chez Jimmy Lai.

Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l’Allemagne

En Allemagne, des batteries usagées de voitures électriques démarrent une seconde vie: elles sont reconditionnées pour stocker de l’électricité issue des énergies renouvelables. Un procédé pour soutenir la transition énergétique du pays, encore dépendant du charbon et du gaz.La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d’énergie renouvelable, la plus grande d’Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand “attraper des volts”.Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l’inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l’électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d’absence de soleil ou de vent.Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l’énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030.Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l’énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures.  “Si des batteries peuvent être reliées au réseau d’électricité, nous n’avons pas besoin de charbon”, affirme à l’AFP David Oudsandji, 29 ans, patron  et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la “sécurité” et à la “souveraineté européenne” en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. – Croissance exponentielle -Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l’université d’Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers.L’entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l’année prochaine, assure le patron.Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle “majeur” pour “créer des systèmes énergétiques efficaces”, estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger.Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l’électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger.Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d’électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques.- Approvisionnement limité -La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe.D’autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji.Surtout, l’approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie.”Il n’existe pas pour l’instant de filière à échelle industrielle” pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries.Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l’était la précédente coalition où participaient les écologistes.Pour garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.

Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l’Allemagne

En Allemagne, des batteries usagées de voitures électriques démarrent une seconde vie: elles sont reconditionnées pour stocker de l’électricité issue des énergies renouvelables. Un procédé pour soutenir la transition énergétique du pays, encore dépendant du charbon et du gaz.La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d’énergie renouvelable, la plus grande d’Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand “attraper des volts”.Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l’inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l’électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d’absence de soleil ou de vent.Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l’énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030.Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l’énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures.  “Si des batteries peuvent être reliées au réseau d’électricité, nous n’avons pas besoin de charbon”, affirme à l’AFP David Oudsandji, 29 ans, patron  et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la “sécurité” et à la “souveraineté européenne” en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. – Croissance exponentielle -Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l’université d’Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers.L’entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l’année prochaine, assure le patron.Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle “majeur” pour “créer des systèmes énergétiques efficaces”, estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger.Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l’électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger.Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d’électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques.- Approvisionnement limité -La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe.D’autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji.Surtout, l’approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie.”Il n’existe pas pour l’instant de filière à échelle industrielle” pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries.Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l’était la précédente coalition où participaient les écologistes.Pour garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.

Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l’Allemagne

En Allemagne, des batteries usagées de voitures électriques démarrent une seconde vie: elles sont reconditionnées pour stocker de l’électricité issue des énergies renouvelables. Un procédé pour soutenir la transition énergétique du pays, encore dépendant du charbon et du gaz.La startup allemande Voltfang, a inauguré officiellement mardi, à Aix-La-Chapelle, ville allemande située à deux pas des frontières belge et néerlandaise, une usine commerciale de batteries de seconde vie destinee au stockage d’énergie renouvelable, la plus grande d’Europe selon elle. Littéralement, Voltfang signifie en allemand “attraper des volts”.Dans un grand hangar, des techniciens vêtus de tee shirt gris avec l’inscription Voltfang en vert testent des batteries lithium usagées pour connaître leur durée de vie restante. Celles en bon état sont expédiées sur la ligne de production pour être reconditionnées. Empilés ensuite dans de grandes armoires metalliques hautes comme des réfrigérateurs, les modules de batteries stockeront l’électricité issue des énergies renouvelables pour alimenter une maison équipée de panneaux solaires, une entreprise reliée à une éolienne ou encore le réseau électrique public, en cas d’absence de soleil ou de vent.Parmi les clients: la chaîne allemande de supermarchés Aldi Nord, qui souhaite stocker l’énergie des panneaux solaires installés sur les toits de ses magasins. Un atout potentiel pour le tournant énergétique de l’Allemagne, où les renouvelables ont couvert près de 60% de l’électricité produite en 2024, avec un objectif de 80% en 2030.Cette électricité intermittente a obligé le pays à importer cet hiver de l’énergie nucléaire française et du charbon polonais pour éviter les coupures.  “Si des batteries peuvent être reliées au réseau d’électricité, nous n’avons pas besoin de charbon”, affirme à l’AFP David Oudsandji, 29 ans, patron  et co-fondateur de Voltfang. Cette solution de stockage des renouvelables contribue à la “sécurité” et à la “souveraineté européenne” en matière d’approvisionnement énergétique, ajoute-t-il. – Croissance exponentielle -Créée en 2020 par trois étudiants ingénieurs de l’université d’Aix-la-Chapelle, Voltfang ambitionne de produire d’ici 2030 assez de systèmes pour stocker une capacité de 1 GWh d’électricité par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 300 foyers.L’entreprise, qui emploie une centaine de personnes, doit être rentable dès l’année prochaine, assure le patron.Les solutions énergétiques décentralisées, comme le stockage par batteries, joueront un rôle “majeur” pour “créer des systèmes énergétiques efficaces”, estime Marc Sauthoff, expert du cabinet Roland Berger.Le marché du stockage stationnaire, les solutions permettant de stocker l’électricité dans des installations fixes, croît de façon exponentielle en Allemagne: environ 6 GWh de capacité ont été installés en 2024 dans le pays, contre 2,5 GWh en 2022, selon Roland Berger. Et cette capacité devrait encore se multiplier au cours des prochaines années. Si Voltfang tient ses objectifs, son usine répondrait alors à environ 5% du marché attendu en 2030, selon les prévisions de Roland Berger.Actuellement, la plupart des batteries stationnaires sont utilisées pour équiper des foyers et réduire la consommation d’électricité du réseau central. Mais les projets se multiplient chez les entreprises et les opérateurs de réseaux électriques.- Approvisionnement limité -La filière européenne des batteries reste néanmoins fragile, alors que la Chine domine la production. Les batteries de seconde vie sont confrontées à la baisse des prix des modèles neufs, plus performants et de moins en moins chers, ce qui a ralenti les projets en Europe.D’autant plus que les industriels doivent investir dans des processus coûteux pour tester les batteries usagées, explique M. Oudsandji.Surtout, l’approvisionnement reste limité: les véhicules électriques sont encore trop jeunes pour fournir massivement des batteries en fin de première vie.”Il n’existe pas pour l’instant de filière à échelle industrielle” pour les batteries de seconde vie, constate Serge Pélissier, chercheur à l’université Gustave Eiffel à Lyon. Le groupe français SNAM avait d’ailleurs renoncé en 2022 à son activité de seconde vie des batteries.Autre danger pour Voltfang: les projets du nouveau gouvernement allemand moins sensible à la transition énergétique que ne l’était la précédente coalition où participaient les écologistes.Pour garantir la sécurité d’approvisionnement en électricité du pays, le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz a prévu de construire d’ici 2030 de nouvelles centrales à gaz d’une capacité de 20 gigawatts, soit l’équivalent de 40 centrales.

Israel approves major West Bank settlement project

Israel approved a major settlement project on Wednesday in an area of the occupied West Bank that the international community has warned threatens the viability of a future Palestinian state.Israel has long had ambitions to build on the roughly 12-square-kilometre (five-square-mile) parcel known as E1 just east of Jerusalem, but the plan had been stalled for years amid international opposition.The latest announcement also drew condemnation, with UN chief Antonio Guterres saying the settlement would effectively cleave the West Bank in two and pose an “existential threat” to a contiguous Palestinian state.Last week, Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich backed plans to build around 3,400 homes on the ultra-sensitive tract of land, which lies between Jerusalem and the Israeli settlement of Maale Adumim.”I am pleased to announce that just a short while ago, the civil administration approved the planning for the construction of the E1 neighbourhood,” the mayor of Maale Adumim, Guy Yifrach, said in a statement on Wednesday.All of Israel’s settlements in the West Bank, occupied since 1967, are considered illegal under international law, regardless of whether they have Israeli planning permission.The Ramallah-based Palestinian Authority (PA) slammed the latest move.”This undermines the chances of implementing the two-state solution, establishing a Palestinian state on the ground, and fragments its geographic and demographic unity,” the PA’s foreign ministry said in a statement.It added the move would entrench “division of the occupied West Bank into isolated areas and cantons that are disconnected from one another, turning them into something akin to real prisons, where movement is only possible through Israeli checkpoints and under the terror of armed settler militias”.Israel heavily restricts the movement of West Bank Palestinians, who must obtain permits from authorities to travel through checkpoints to cross into east Jerusalem or Israel.Guterres repeated a call for Israel to “immediately halt all settlement activity”, warning that the E1 project would be “an existential threat to the two-State solution”, his spokesperson said.British Foreign Secretary David Lammy also rejected the plans, saying it would “divide a Palestinian state in two (and) mark a flagrant breach of international law”. Jordan’s King Abdullah II denounced the project as well, adding that “the two-state solution is the only way to achieve a just and comprehensive peace”.- ‘Bury’ Palestinian statehood -Violence in the West Bank has soared since the October 7, 2023 Hamas attack on Israel that triggered the Gaza war.Since then, Israeli troops and settlers have killed at least 971 Palestinians in the West Bank, including many militants, according to health ministry figures.Over the same period, at least 36 Israelis, including security forces, have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military operations, according to official figures.Aviv Tatarsky, a researcher at Ir Amim, an Israeli NGO focusing on Jerusalem within the context of the Israeli-Palestinian conflict, condemned the greenlighting of the E1 project.”Today’s approval demonstrates how determined Israel is in pursuing what Minister Smotrich has described as a strategic programme to bury the possibility of a Palestinian state and to effectively annex the West Bank,” he said.”This is a conscious Israeli choice to implement an apartheid regime,” he added, calling on the international community to take urgent and effective measures against the move. Far-right Israeli ministers have in recent months openly called for Israel’s annexation of the territory.Israeli NGO Peace Now, which monitors settlement activity in the West Bank, said last week that infrastructure work in E1 could begin within a few months, and housing construction within about a year.Excluding east Jerusalem, the West Bank is home to around three million Palestinians, as well as about 500,000 Israeli settlers.

Fabio, le gardien brésilien phénomène de longévité

Quand Fabio a débuté sa carrière, en 1997, Vinicius et Rodrygo n’étaient pas encore nés. Vingt-huit ans plus tard, ce gardien brésilien a battu le record du nombre de matches professionnels disputés par un footballeur, affichant 1.391 rencontres à son compteur qui n’est pas près de s’arrêter.Fabio Deivson Lopes Maciel, qui fêtera ses 45 ans le mois prochain, est loin d’être en pré-retraite: il est un titulaire indiscutable de Fluminense, un des grands clubs de Rio de Janeiro.Et d’après les comptes de ce club, le gardien des “tricolores” de Rio a effacé des tablettes le record du légendaire portier anglais Peter Shilton, qui avait selon le livre Guinness des records joué 1.390 matches de 1966 à 1977.C’était mardi, au stade mythique Maracana, lors de la victoire 2-0 sur l’América de Cali qui a permis à son équipe de se qualifier en quarts de finale de la Copa Sudamericana, équivalent sud-américain de la Ligue Europa.”Fabio, c’est le meilleur gardien du Brésil!”, scandaient en choeur les 35.000 fans du “Flu” quand il a reçu après la rencontre une plaque commémorative de son record, accompagné de sa famille sur le terrain.Si la Fifa ne s’est pour le moment pas prononcée sur l’homologation de ce record, Peter Shilton s’est empressé de rendre hommage à son successeur. “Enormes félicitations à Fabio Deivson Lopes Maciel pour avoir battu le record mondial de matches que j’ai été fier de détenir pendant plus de 28 ans”, a salué la légende anglaise.- “Un cadeau” -Fabio, 1,88 m, n’a jamais évolué en dehors du Brésil, contrairement à d’autres grands gardiens brésiliens comme Taffarel, Dida, Julio César ou plus récemment Alisson, titulaire à Liverpool.Avant de briller à Fluminense, avec qui il a décroché son titre le plus prestigieux, la Copa Libertadores de 2023, il a évolué 16 saisons sous les couleurs de Cruzeiro, dont il est l’une des plus grandes idoles, remportant le championnat brésilien en 2013 et en 2014.Mais le natif de Nobres, ville de 15.000 habitants de l’Etat amazonien du Mato Grosso (centre-ouest), n’a jamais défendu les buts de la Seleçao, bien qu’il ait été appelé plusieurs fois en équipe nationale, remportant en tant que remplaçant la Copa América en 2004.Il avait pourtant été retenu en équipe jeunes, soulevant notamment le trophée du Mondial des moins de 17 ans avec Ronaldinho en 1997.S’il n’a pas de “vraie” Coupe du Monde à son CV — une injustice pour de nombreux observateurs — Fabio s’est quelque peu rattrapé en juin et juillet lors du dernier Mondial des clubs, dont il était le plus vieux joueur. Lui qui compte parmi ses coéquipiers un autre quadragénaire, l’ancien joueur du Paris SG, Thiago Silva, (41 ans en septembre).”J’ai toujours essayé de corriger mes erreurs, de me motiver pour m’améliorer au fil des années”, a-t-il déclaré lors d’un entretien à l’AFP en marge de ce tournoi où Fluminense a fait sensation, se hissant en demi-finales, grâce notamment aux prouesses de son gardien vétéran.Pour son entraîneur, Renato Portaluppi, c’est “un cadeau” de l’avoir dans son équipe : “Personne ne peut atteindre un tel nombre de matches sans le plus haut niveau de professionnalisme”.- Porteur d’eau -Mais difficile d’imaginer un tel parcours pour celui qui a grandi dans la ferme de ses parents au fin fond du Mato Grosso.C’est son père qui lui a transmis sa passion pour le football. Il était responsable d’un modeste club local, Ecoplan, où le petit Fabio nettoyait les crampons, apportait de l’eau aux joueurs et préparait leurs maillots.”Il était amusant, il râlait tout le temps en disant (…) +c’est toujours moi qui fait tout+ mais il finissait par céder”, a raconté au quotidien O Globo un ancien attaquant de ce club, Aguinaldo Soares.Fabio a joué son premier match professionnel à 16 ans avec Uniao Bandeirante, un club de l’Etat du Parana (sud) qui n’existe plus aujourd’hui, et avec lequel il a disputé 30 rencontres.Il s’est illustré pour la première fois dans un grand club à Rio, au Vasco da Gama, dont il a gardé les cages à 150 reprises, avant son long passage à Cruzeiro, où il détient le record de rencontres disputées (976).Si l’on ajoute les 235 matches joués depuis son arrivée en 2022 à Fluminense, le compte est bon : 1.391 feuilles de match.”Je ne peux que remercier Dieu, c’est une énorme satisfaction”, a résumé cet homme très croyant, père de trois enfants, en célébrant ce record mardi sur la pelouse du Maracana.

Sri Lanka detains sacked police chief for crushing of protest

Sri Lanka’s sacked police chief Deshabandu Tennakoon was remanded in custody on Thursday, accused of leading an assault on peaceful protesters three years ago that triggered nationwide unrest.Tennakoon, 54, was arrested on Wednesday and brought before Colombo Fort magistrate Nilupuli Lankapura.”Deshabandu Tennakoon aided and abetted an assault on anti-government protesters on May 9, 2022,” a police investigator told the court.The crackdown outside then-president Gotabaya Rajapaksa’s office sparked retaliatory violence in which scores of homes of ruling party politicians were torched.The unrest escalated, forcing Rajapaksa to resign two months later after public fury over corruption and mismanagement that caused crippling shortages of food, fuel and medicine.Parliament impeached Tennakoon this month for criminal conduct in a separate case, one of more than 40 he faces for abuse of power.Tennakoon was appointed in November 2023 despite the Supreme Court having found he had tortured a suspect by rubbing menthol balm on his genitals.Weeks later, he was accused of authorising a botched raid in the coastal town of Weligama that led to a gun battle between rival police units.