Ukraine allies meet with hopes of peace talks breakthrough

Ukraine’s allies were meeting on Tuesday to discuss the outcome of fast-moving talks to end the war with Russia, after indications that Volodymyr Zelensky could sit down with Vladimir Putin for a peace summit.Hopes of a breakthrough rose when the Ukrainian president and European leaders met US President Donald Trump in Washington on Monday, who said he had also spoken by phone with his Russian counterpart.The Ukraine war, which has killed tens of thousands of people, has ground to a virtual stalemate despite a few recent Russian advances, defying Trump’s push to end it.A face-to-face meeting between Zelensky and Putin would be their first since Russia’s brutal invasion nearly three-and-a-half years ago.French President Emmanuel Macron, who was in Washington for the talks on the key issue of long-term security guarantees for Ukraine, said France and Britain would hold a meeting on Tuesday with around 30 of Kyiv’s allies.The virtual meeting of the so-called “coalition of the willing” would “keep them up to date on what was decided”, Macron told French news channel LCI. “Right after that, we’ll start concrete work with the Americans.”Macron and British Prime Minister Keir Starmer are co-hosting the meeting, which will “discuss next steps” for Ukraine, a UK government spokesperson told AFP, as Kyiv seeks backing from allies to enforce any peace deal.Macron suggested Geneva could host peace talks, but said it was “up to Ukraine” to decide whether to make concessions on territory, including parts of the eastern Donbas region still under its control.”Putin has rarely honoured his commitments,” he added, calling the Russian leader a “predator, an ogre at our gates” — comments that underscored wider European wariness.Putin “has constantly been a force for destabilisation. He has sought to redraw borders to increase his power,” Macron said.- Open to talks -Trump, who last week held talks with Putin in Alaska, wrote on his Truth Social network after Monday’s meetings that “everyone is very happy about the possibility of PEACE for Russia/Ukraine”.”At the conclusion of the meetings, I called President Putin, and began the arrangements for a meeting, at a location to be determined, between President Putin and President Zelensky,” he added.Trump said he would then hold a three-way summit with the Ukrainian and Russian leaders.German Chancellor Friedrich Merz, who was part of the European delegation, said Putin had agreed to the bilateral meeting within the next two weeks.Zelensky said he was “ready” to meet his bitter foe Putin, while in Moscow, a Kremlin aide said that Putin was open to the “idea” of direct talks with Ukraine.Trump’s summit with Putin last Friday failed to produce any ceasefire, with no let-up since in daily Russian drone attacks on Ukraine.Zelensky then rushed to the White House to meet with Trump after the US president increasingly pushed the Ukrainian leader to make concessions to Russia.The leaders of Britain, France, Germany, Italy, Finland, the European Commission and NATO then announced that they would also be attending, in a pointed show of support.Zelensky also met one-on-one in the Oval Office with Trump in their first encounter there since their acrimonious blow-up in February.The Ukrainian president said the meeting was their “best” yet, with little of the tension that erupted when Trump and Vice President JD Vance berated him in front of TV cameras for not being “grateful” for US support.- Security guarantees -Trump meanwhile said he had discussed security guarantees for Ukraine, adding that Putin had agreed to them despite ruling out Kyiv’s long-held dream of joining the NATO alliance.The guarantees “would be provided by the various European Countries, with a coordination with the United States of America”, he said.The Financial Times, citing a document seen by the newspaper, said Ukraine had undertaken to buy $100 billion of US weapons financed by Europe in return for US guarantees for its security.Zelensky later spoke to reporters about a $90-billion package, and said Ukraine and its allies would formalise the terms of the security guarantees within 10 days.The presence of the European leaders however also underscored continuing nervousness about whether Trump will pivot towards Putin as he has on a number of occasions.Trump had pushed Ukraine ahead of the meeting to give up Crimea and abandon its goal of joining NATO — both key demands made by Putin.burs-phz/jhb

Promotion de l’alcool: la justice française fait retirer plusieurs publications à Meta

La justice française a fait retirer à Meta (Facebook, Instagram) une vingtaine de publications qui font la promotion de l’alcool, a annoncé mardi l’association Addictions France, qui avait déjà obtenu une première victoire judiciaire en ce sens.”Le juge a non seulement ordonné leur retrait, mais a également enjoint à Meta de transmettre à Addictions France les données d’identification des auteurs de ces contenus”, se félicite l’association dans un communiqué.La décision, rendue par le tribunal judiciaire de Paris et transmise par l’association, remonte à début avril, mais Addictions France n’a communiqué dessus que ce mardi.Dans le détail, la décision de justice liste les publications impliquées, notamment effectuées sur Instagram, qui émanent de 13 influenceurs dont le chef Juan Arbelaez et l’animatrice Malika Ménard.Par exemple, une publication montrant “la photographie de M. Arbelaez tenant une bouteille de vin à la main en compagnie de (l’humoriste) François-Xavier Demaison”, note la décision.Les publications concernées ne sont désormais plus visibles depuis la France, Instagram expliquant que la plateforme se conforme “à une requête juridique nous demandant de restreindre ce contenu”.En France, les publicités pour l’alcool sont strictement encadrées, limitées à un contenu informatif, interdisant toute association avec la fête, la convivialité ou l’humour.Addictions France estime que les images postées par des influenceurs se mettant en scène avec des bouteilles ou logos bien visibles sont un moyen de détourner la loi.Elle avait déjà obtenu une victoire judiciaire fin 2023: la justice avait demandé à Meta de supprimer plusieurs publications et de donner les noms et prénoms des titulaires des comptes, ainsi que leurs adresses de courrier électroniques.La nouvelle décision lève notamment une “ambiguité” promue par les producteurs d’alcool, selon Addictions France.”Contrairement à ce que prétendent ces derniers dans leurs guides +d’autorégulation +, des posts de +chefs + (…) valorisant explicitement des marques d’alcool dans les recettes ou pour en accompagner la dégustation, ont été condamnés par le juge”, souligne l’organisation.A l’issue de la précédente décision, Meta avait supprimé les publications incriminées sans faire plus de commentaire.

Promotion de l’alcool: la justice française fait retirer plusieurs publications à Meta

La justice française a fait retirer à Meta (Facebook, Instagram) une vingtaine de publications qui font la promotion de l’alcool, a annoncé mardi l’association Addictions France, qui avait déjà obtenu une première victoire judiciaire en ce sens.”Le juge a non seulement ordonné leur retrait, mais a également enjoint à Meta de transmettre à Addictions France les données d’identification des auteurs de ces contenus”, se félicite l’association dans un communiqué.La décision, rendue par le tribunal judiciaire de Paris et transmise par l’association, remonte à début avril, mais Addictions France n’a communiqué dessus que ce mardi.Dans le détail, la décision de justice liste les publications impliquées, notamment effectuées sur Instagram, qui émanent de 13 influenceurs dont le chef Juan Arbelaez et l’animatrice Malika Ménard.Par exemple, une publication montrant “la photographie de M. Arbelaez tenant une bouteille de vin à la main en compagnie de (l’humoriste) François-Xavier Demaison”, note la décision.Les publications concernées ne sont désormais plus visibles depuis la France, Instagram expliquant que la plateforme se conforme “à une requête juridique nous demandant de restreindre ce contenu”.En France, les publicités pour l’alcool sont strictement encadrées, limitées à un contenu informatif, interdisant toute association avec la fête, la convivialité ou l’humour.Addictions France estime que les images postées par des influenceurs se mettant en scène avec des bouteilles ou logos bien visibles sont un moyen de détourner la loi.Elle avait déjà obtenu une victoire judiciaire fin 2023: la justice avait demandé à Meta de supprimer plusieurs publications et de donner les noms et prénoms des titulaires des comptes, ainsi que leurs adresses de courrier électroniques.La nouvelle décision lève notamment une “ambiguité” promue par les producteurs d’alcool, selon Addictions France.”Contrairement à ce que prétendent ces derniers dans leurs guides +d’autorégulation +, des posts de +chefs + (…) valorisant explicitement des marques d’alcool dans les recettes ou pour en accompagner la dégustation, ont été condamnés par le juge”, souligne l’organisation.A l’issue de la précédente décision, Meta avait supprimé les publications incriminées sans faire plus de commentaire.

L’UFC-Que Choisir estime que l’allocation scolaire augmente moins vite que le prix des fournitures

La présidente de l’UFC-Que Choisir a regretté mardi que la hausse de l’allocation de rentrée scolaire cette année ne compense pas l’augmentation des prix des fournitures, accusant la grande distribution d’avoir relevé ses tarifs.L’allocation distribuée à partir de mardi, comprise entre 423 et 462 euros selon l’âge de l’enfant et versée automatiquement en fonction des revenus des parents, a été revalorisée de 1,7% cette année, une hausse “en dessous du relevé de prix” sur les fournitures, qui “ont pris 2% entre 2024 et 2025″, a déclaré Marie-Amandine Stévenin sur RMC.”Cela fait perdre du pouvoir d’achat aux familles qui perçoivent cette aide”, a t-elle déploré.Elle a également pointé la date trop tardive, selon elle, de versement de l’allocation, qui intervient une dizaine de jours avant la rentrée, alors que “dans les rayons, le prix des fournitures scolaires a tendance à augmenter fin août et début septembre”, d’environ 10%. L’allocation de rentrée scolaire, qui concerne quelque trois millions de foyers modestes, profite à cinq millions d’enfants de 6 à 18 ans. Cette “aide indispensable” selon l’association Familles de France, vise à couvrir une partie des dépenses liées à la rentrée.La critique de l’UFC-Que Choisir intervient alors que Familles de France constatait plutôt lundi, dans son baromètre annuel, une baisse du coût moyen du panier de fournitures pour un élève entrant en sixième. Celui-ci s’élève à 211,10 euros en 2025, contre 223,46 euros en 2024, soit une baisse de 5,53%, selon l’association.Elle expliquait cette tendance par “un contexte économique plus stable : inflation contenue autour de 1%, baisse des coûts de l’énergie et du transport, détente sur les matières premières”. Elle y voyait “aussi une évolution des comportements d’achat : anticipation, comparaison, recherche de promotions et réduction du gaspillage”.

L’UFC-Que Choisir estime que l’allocation scolaire augmente moins vite que le prix des fournitures

La présidente de l’UFC-Que Choisir a regretté mardi que la hausse de l’allocation de rentrée scolaire cette année ne compense pas l’augmentation des prix des fournitures, accusant la grande distribution d’avoir relevé ses tarifs.L’allocation distribuée à partir de mardi, comprise entre 423 et 462 euros selon l’âge de l’enfant et versée automatiquement en fonction des revenus des parents, a été revalorisée de 1,7% cette année, une hausse “en dessous du relevé de prix” sur les fournitures, qui “ont pris 2% entre 2024 et 2025″, a déclaré Marie-Amandine Stévenin sur RMC.”Cela fait perdre du pouvoir d’achat aux familles qui perçoivent cette aide”, a t-elle déploré.Elle a également pointé la date trop tardive, selon elle, de versement de l’allocation, qui intervient une dizaine de jours avant la rentrée, alors que “dans les rayons, le prix des fournitures scolaires a tendance à augmenter fin août et début septembre”, d’environ 10%. L’allocation de rentrée scolaire, qui concerne quelque trois millions de foyers modestes, profite à cinq millions d’enfants de 6 à 18 ans. Cette “aide indispensable” selon l’association Familles de France, vise à couvrir une partie des dépenses liées à la rentrée.La critique de l’UFC-Que Choisir intervient alors que Familles de France constatait plutôt lundi, dans son baromètre annuel, une baisse du coût moyen du panier de fournitures pour un élève entrant en sixième. Celui-ci s’élève à 211,10 euros en 2025, contre 223,46 euros en 2024, soit une baisse de 5,53%, selon l’association.Elle expliquait cette tendance par “un contexte économique plus stable : inflation contenue autour de 1%, baisse des coûts de l’énergie et du transport, détente sur les matières premières”. Elle y voyait “aussi une évolution des comportements d’achat : anticipation, comparaison, recherche de promotions et réduction du gaspillage”.

Ukraine : la “coalition des volontaires” se réunit sur les suites du sommet Trump-Poutine

La France et le Royaume-Uni réunissent ce mardi en visioconférence la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays essentiellement européens, sur les garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin au conflit en Ukraine.Le président français Emmanuel Macron a annoncé la tenue de consultations vers 12H00 (10H00 GMT) des “30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité, pour les tenir au courant de ce qui a été décidé” à l’issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi dernier.Londres a confirmé que le Premier ministre britannique Keir Starmer coprésiderait la visioconférence avec M. Macron.”Dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains et donc (…) nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d’état major lancent le travail pour voir qui est prêt à faire quoi”, a expliqué M. Macron dans une interview diffusée mardi matin par une télévision française.Donald Trump a assuré lundi, sans entrer dans les détails, que les Etats-Unis “seraient impliqués” dans la sécurité future de l’Ukraine, un sujet crucial pour Kiev et les Européens. “Nous leur donnerons une très bonne protection”, a-t-il promis.M. Macron, qui avait accompagné lundi le président ukrainien à la Maison Blanche avec d’autres dirigeants européens, a par ailleurs estimé qu’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe.”Plus qu’une hypothèse, c’est même la volonté collective”, a-t-il déclaré, ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays”. – “Garanties de sécurité” -Donald Trump doit commencer les préparatifs d’une rencontre entre MM. Zelensky et Poutine, qui rejetait jusqu’ici une telle réunion, au terme de ce qu’il a qualifié de “très bonne” entrevue lundi avec le président ukrainien et les dirigeants européens.Le président russe a finalement accepté le principe de cette rencontre, qui devrait se tenir dans les deux semaines, lors d’un entretien téléphonique lundi avec son homologue américain.”Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré M. Zelensky à la presse. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine, qui n’ont pas été abordées lundi à la Maison Blanche, sont “une question que nous laisserons entre moi et Poutine”, a-t-il ajouté.Dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix en Ukraine et a mis en garde contre toute “naïveté”.Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie”, a-t-il dit, “c’est une menace pour les Européens”.Lundi, le président américain et ses invités ont “discuté de garanties de sécurité pour l’Ukraine, des garanties qui seraient fournies par divers pays européens, en coordination avec les Etats-Unis d’Amérique”, selon le président américain.Elles “seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé (…) d’ici une semaine à dix jours”, a indiqué pour sa part M. Zelensky.- “Augmenter les sanctions” -Moscou refuse toute garantie de sécurité passant par l’Otan et son mécanisme de défense collective, le célèbre article 5.  Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social qu’une rencontre Zelensky-Poutine serait suivie d’une tripartite avec lui-même, visant à mettre fin à trois ans et demi d’un conflit meurtrier déclenché par l’invasion russe.”Je pense que nous avons eu une très bonne conversation avec le président Trump, c’était vraiment la meilleure”, a déclaré pour sa part le chef de l’Etat ukrainien lundi. Avant une réunion élargie avec les dirigeants européens, les deux hommes avaient eu un entretien bilatéral dans le Bureau ovale.Le chancelier allemand Friedrich Merz, également présent lundi à la Maison Blanche, a de son côté estimé que l’Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d’un éventuel accord de paix. “La demande russe visant à ce que Kiev renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les Etats-Unis renoncent à la Floride”, a-t-il lancé.Emmanuel Macron a lui appelé à “augmenter les sanctions” contre la Russie si les futurs pourparlers échouaient.Donald Trump a répété lundi qu’il n’était selon lui pas nécessaire d’en passer par un cessez-le-feu avant un accord de paix définitif, alors que le plus sanglant conflit en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale se poursuit, avec des attaques de drones et de missiles balistiques russes.Pékin a dit mardi “soutenir tous les efforts” vers la paix, prônant “le dialogue et la négociation”, comme “seule voie viable pour résoudre la crise ukrainienne”.

Ukraine : la “coalition des volontaires” se réunit sur les suites du sommet Trump-Poutine

La France et le Royaume-Uni réunissent ce mardi en visioconférence la “coalition des volontaires”, une trentaine de pays essentiellement européens, sur les garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin au conflit en Ukraine.Le président français Emmanuel Macron a annoncé la tenue de consultations vers 12H00 (10H00 GMT) des “30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité, pour les tenir au courant de ce qui a été décidé” à l’issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi dernier.Londres a confirmé que le Premier ministre britannique Keir Starmer coprésiderait la visioconférence avec M. Macron.”Dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains et donc (…) nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d’état major lancent le travail pour voir qui est prêt à faire quoi”, a expliqué M. Macron dans une interview diffusée mardi matin par une télévision française.Donald Trump a assuré lundi, sans entrer dans les détails, que les Etats-Unis “seraient impliqués” dans la sécurité future de l’Ukraine, un sujet crucial pour Kiev et les Européens. “Nous leur donnerons une très bonne protection”, a-t-il promis.M. Macron, qui avait accompagné lundi le président ukrainien à la Maison Blanche avec d’autres dirigeants européens, a par ailleurs estimé qu’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe.”Plus qu’une hypothèse, c’est même la volonté collective”, a-t-il déclaré, ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays”. – “Garanties de sécurité” -Donald Trump doit commencer les préparatifs d’une rencontre entre MM. Zelensky et Poutine, qui rejetait jusqu’ici une telle réunion, au terme de ce qu’il a qualifié de “très bonne” entrevue lundi avec le président ukrainien et les dirigeants européens.Le président russe a finalement accepté le principe de cette rencontre, qui devrait se tenir dans les deux semaines, lors d’un entretien téléphonique lundi avec son homologue américain.”Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale” avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré M. Zelensky à la presse. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine, qui n’ont pas été abordées lundi à la Maison Blanche, sont “une question que nous laisserons entre moi et Poutine”, a-t-il ajouté.Dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix en Ukraine et a mis en garde contre toute “naïveté”.Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie”, a-t-il dit, “c’est une menace pour les Européens”.Lundi, le président américain et ses invités ont “discuté de garanties de sécurité pour l’Ukraine, des garanties qui seraient fournies par divers pays européens, en coordination avec les Etats-Unis d’Amérique”, selon le président américain.Elles “seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé (…) d’ici une semaine à dix jours”, a indiqué pour sa part M. Zelensky.- “Augmenter les sanctions” -Moscou refuse toute garantie de sécurité passant par l’Otan et son mécanisme de défense collective, le célèbre article 5.  Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social qu’une rencontre Zelensky-Poutine serait suivie d’une tripartite avec lui-même, visant à mettre fin à trois ans et demi d’un conflit meurtrier déclenché par l’invasion russe.”Je pense que nous avons eu une très bonne conversation avec le président Trump, c’était vraiment la meilleure”, a déclaré pour sa part le chef de l’Etat ukrainien lundi. Avant une réunion élargie avec les dirigeants européens, les deux hommes avaient eu un entretien bilatéral dans le Bureau ovale.Le chancelier allemand Friedrich Merz, également présent lundi à la Maison Blanche, a de son côté estimé que l’Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d’un éventuel accord de paix. “La demande russe visant à ce que Kiev renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les Etats-Unis renoncent à la Floride”, a-t-il lancé.Emmanuel Macron a lui appelé à “augmenter les sanctions” contre la Russie si les futurs pourparlers échouaient.Donald Trump a répété lundi qu’il n’était selon lui pas nécessaire d’en passer par un cessez-le-feu avant un accord de paix définitif, alors que le plus sanglant conflit en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale se poursuit, avec des attaques de drones et de missiles balistiques russes.Pékin a dit mardi “soutenir tous les efforts” vers la paix, prônant “le dialogue et la négociation”, comme “seule voie viable pour résoudre la crise ukrainienne”.

Australie: Google prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros pour pratiques anti-concurrentielles

Google a accepté de payer une pénalité de 30 millions d’euros pour des contrats “anti-concurrentiels” qui visaient à pré-installer uniquement son moteur de recherche sur des téléphones portables commercialisés par deux entreprises australiennes, a annoncé l’autorité locale de la concurrence lundi.L’entreprise américaine a coopéré avec la Commission australienne de la concurrence et des consommateurs et admis avoir conclu des contrats avec les sociétés de télécommunications Telstra et Optus, en vigueur entre décembre 2019 et mars 2021, selon un communiqué de la commission. En échange de l’installation du seul moteur de recherche de Google sur des téléphones fonctionnant sous Android, les sociétés Telstra et Optus avaient reçu une part des revenus publicitaires liés à son utilisation, d’après la commission. “Google a admis (…) que cela avait probablement eu pour effet de réduire drastiquement la concurrence”, de même source.Google a dit être prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros et la commission a depuis transmis le dossier à la Cour fédérale. Elle doit décider du caractère “approprié” ou non de cette somme, de même source.”(Toute) conduite qui restreint la concurrence est illégale en Australie parce qu’elle équivaut habituellement à moins de choix, des coûts plus élevés et un moins bon service pour les clients”, a exposé la présidente de la commission, Gina-Cass Gottlieb.Le géant de la tech s’est pour sa part réjoui d’avoir répondu aux préoccupations du régulateur et s’est engagé “à donner aux fabricants d’appareils Android davantage de flexibilité pour (pré-installer) les navigateurs et applications de recherche”, a dit un porte-parole de Google.L’an dernier, Telta et Optus s’étaient engagés devant la justice à ne plus permettre à l’entreprise américaine de favoriser son moteur de recherche, a rapporté la commission.

Australie: Google prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros pour pratiques anti-concurrentielles

Google a accepté de payer une pénalité de 30 millions d’euros pour des contrats “anti-concurrentiels” qui visaient à pré-installer uniquement son moteur de recherche sur des téléphones portables commercialisés par deux entreprises australiennes, a annoncé l’autorité locale de la concurrence lundi.L’entreprise américaine a coopéré avec la Commission australienne de la concurrence et des consommateurs et admis avoir conclu des contrats avec les sociétés de télécommunications Telstra et Optus, en vigueur entre décembre 2019 et mars 2021, selon un communiqué de la commission. En échange de l’installation du seul moteur de recherche de Google sur des téléphones fonctionnant sous Android, les sociétés Telstra et Optus avaient reçu une part des revenus publicitaires liés à son utilisation, d’après la commission. “Google a admis (…) que cela avait probablement eu pour effet de réduire drastiquement la concurrence”, de même source.Google a dit être prêt à payer une pénalité de 30 millions d’euros et la commission a depuis transmis le dossier à la Cour fédérale. Elle doit décider du caractère “approprié” ou non de cette somme, de même source.”(Toute) conduite qui restreint la concurrence est illégale en Australie parce qu’elle équivaut habituellement à moins de choix, des coûts plus élevés et un moins bon service pour les clients”, a exposé la présidente de la commission, Gina-Cass Gottlieb.Le géant de la tech s’est pour sa part réjoui d’avoir répondu aux préoccupations du régulateur et s’est engagé “à donner aux fabricants d’appareils Android davantage de flexibilité pour (pré-installer) les navigateurs et applications de recherche”, a dit un porte-parole de Google.L’an dernier, Telta et Optus s’étaient engagés devant la justice à ne plus permettre à l’entreprise américaine de favoriser son moteur de recherche, a rapporté la commission.

En Suède, l’église historique de Kiruna déménage sur des roulettes

La magnifique église en bois rouge de Kiruna, dans le nord de la Suède, a commencé mardi matin sa migration vers son nouvel emplacement, étape symbolique du déménagement de la ville pour permettre l’expansion d’une mine de fer. Chargée sur un convoi spécial – des poutres et deux rangées de remorques, Kiruna Kyrka, église luthérienne inaugurée en 1912 et considérée comme l’un des plus beaux bâtiments de Suède, se déplace très lentement – entre 500 mètres et 1 km/h depuis 06h00 GMT.Son voyage a d’abord été béni par l’évêque Åsa Nyström et la prêtre Lena Tjärnberg, curé de Kiruna.Après un chemin d’environ 5 km, l’église doit atteindre sa destination mercredi au terme d’une opération logistique d’envergure, sous les regards de plus de 10.000 personnes attendues, en plus des 18.000 habitants de la ville, massées derrière des barrières de sécurité sous un ciel bleu. Le roi Carl XVI Gustaf sera parmi les spectateurs suivant le déplacement.Avec trente caméras installées le long du parcours, la télévision suédoise SVT retransmet en direct tout le trajet dans cette version de téléscargot.Tout le centre-ville de Kiruna est en cours de relocalisation en raison de l’exploitation d’un immense gisement de minerai de fer par le groupe LKAB.- “Événement unique” -A mesure que les activités minières se sont étendues, l’objectif étant de creuser toujours plus profond – la compagnie extrait aujourd’hui à 1.365 mètres de profondeur – la stabilité du sol sous Kiruna s’est affaiblie, augmentant le risque d’effondrement dans certaines zones.Le chantier a débuté il y a près de vingt ans, et devrait se poursuivre au moins jusqu’en 2035.Le nouveau centre-ville a été inauguré en septembre 2022. Le déplacement de l’église, entièrement financé par LKAB, devrait coûter 500 millions de couronnes (44,8 millions d’euros).Large de 40 mètres et pesant 672 tonnes, l’imposante église, conçue par l’architecte suédois Gustaf Wickman, mêle différentes influences architecturales. Des motifs d’inspiration sami, peuple autochtone de la région, ornent les bancs. Sa silhouette singulière se distingue par un extérieur néogothique rouge, où les toits aux pentes prononcées descendent jusqu’au sol, de larges fenêtres disposées de part et d’autre. L’intérieur, sombre, comporte des éléments de style romantique national, ainsi qu’un retable Art nouveau peint par le prince Eugène de Suède (1865-1947), représentant un paysage aux couleurs pastel, inspiré par ses voyages en Toscane et dans le sud-ouest de la Suède. Parmi les vingt-trois monuments culturels déjà déplacés, l’église de Kiruna sera le plus imposant, explique LKAB qui qualifie le déplacement “d’événement unique dans l’histoire mondiale”.Ce joyau architectural “a été minutieusement étudié dans la perspective de son déplacement afin que les valeurs culturelles soient préservées de la meilleure façon possible, notamment en veillant à ce que le retable et l’orgue soient déplacés avec soin”, assure l’industriel.- 1.200 tonnes -Les routes sur le trajet ont été élargies et nivelées pour assurer un transfert en douceur, un processus qui a pris un an selon LKAB. L’entreprise a proposé soit de compenser financièrement toutes les personnes affectées par la relocalisation de la ville, soit de reconstruire leurs maisons ou bâtiments. “Pour ce qui est de l’église, nous avons décidé qu’il valait mieux la déplacer en une seule pièce,” a expliqué à l’AFP Stefan Holmblad Johansson, chef de projet chez l’industriel, qui affirme avoir entrepris le projet avec “une grande révérence”.”Ce n’est pas un bâtiment ordinaire, c’est une église”, a-t-il insisté. Le sol autour de l’emplacement actuel de l’église a été creusé, permettant l’installation de grandes poutres en dessous afin de la surélever puis de la placer sur deux rangées de remorques.Lorsqu’il s’élancera pour son périple dans une ambiance de fête de village voulue par la municipalité et l’entreprise, l’équipage pèsera 1.200 tonnes, selon LKAB. Le clocher, qui se tient séparément à côté de l’église, sera déplacé la semaine prochaine.