The factors behind violent unrest in Nepal

Nepali youth, digitally savvy but bowed down by unemployment and limited opportunities, hit a breaking point this week, furious at an elderly ruling class they see as out of touch.Dissatisfaction has grown at political instability, corruption, and slow economic development in the Himalayan nation of 30 million people.That escalated into street anger on Monday, triggered by a government ban on social media — later overturned — with at least 19 people killed as police sought to crush protests.The resignation of 73-year-old Prime Minister KP Sharma Oli failed to quell the anger of protesters, who set fire to parliament and a string of other government and political party buildings.Many said that the social media ban was only the spark for protests.Here are some of the factors that toppled the government.- Economic woes -The World Bank says a “staggering” 82 percent of Nepal’s workforce is in informal employment, “far higher than global and regional averages”.Remittances are crucial for Nepal’s economy, equalling a third of the country’s GDP last year and the fourth-highest rate globally, according to the World Bank.Social media is a key tool in keeping in touch with relatives abroad.”Nepal’s reliance on remittances… has been central to the country’s growth but has not translated into quality jobs at home, reinforcing a cycle of lost opportunities and the continued departure of many Nepalis abroad in search of employment,” the World Bank said in its latest country report.The economy has picked up; real GDP grew by 4.9 percent in the first half of the 2025 financial year — from 4.3 percent in the same period in 2024, mainly due to the agricultural and industrial sectors.Nepal categorises young people as aged between 16-40, totalling more than 12 million people or nearly 43 percent overall, according to government statistics.”With around 500,000 young people joining the workforce every year in Nepal, the urgency to create jobs that lift families out of poverty and drive sustainable development has never been more critical,” said World Bank Vice President for South Asia, Johannes Zutt, after a visit last week.- Corruption -The rights group Transparency International ranks Nepal 107 out of 180 countries.Videos contrasting the struggles of ordinary Nepalis with the children of politicians flaunting luxury goods and expensive vacations have gone viral on TikTok.Puja Manni, a 23-year-old woman who has worked abroad, said the excesses of the ruling elite had been “exposed through social media”.Among the young, there was widespread dissatisfaction with leaders who have held power for decades.The country became a federal republic in 2008 after a decade-long civil war and a peace deal that saw the Maoists brought into government and the abolishment of the monarchy. Since then, a revolving door of ageing prime ministers and a culture of horse-trading have fuelled public perception that the government is out of touch.- Fear at loss of rights – Nepal’s National Human Rights Commission warned the social media ban undermined “the spirit of democratic governance”.Santosh Sigdel, of Digital Rights Nepal, said the ban was a “slippery slope”, while the Kathmandu Post said it “touched a raw nerve” with an angry youth.”They use these platforms to vent pent-up frustrations, connect with friends, and keep abreast with the rest of the world,” wrote the newspaper, whose offices were torched by a mob Tuesday.”They were already antsy, fed up with the country’s woeful health and education systems, and rampant corruption and nepotism — so much so that many of them saw no future in the country.” 

“Bloquons tout”: quelques premières actions, la colère sociale au révélateur

Au lendemain de la nomination de Sébastien Lecornu au poste de Premier ministre, des premières actions ont débuté à l’appel de “Bloquons tout”, une mobilisation citoyenne née sur les réseaux sociaux et devant permettre de jauger la colère sociale.C’est dans l’Ouest du pays que les premières actions ont été recensées, avec des manifestants qui ont mis le feu à des objets sur le viaduc de Calix près de Caen, a constaté une photographe de l’AFP. A Bordeaux, les forces de l’ordre ont rapidement débloqué l’un des dépôts du réseau de tramways de la ville.Mercredi en début de matinée, la gendarmerie recensait 10 actions de blocage d’axes en particulier sur l’A10 dans les deux sens au niveau de Poitiers. Dans de nombreuses villes de l’Ouest, des premières tentatives de blocages ont lieu sur des rond-points habituellement très fréquentés, notamment à Nantes à hauteur du viaduc de Cheviré qui enjambe la Loire.Et à Toulouse, environ 200 manifestants ont bloqué moins d’une heure un rond-point dans le quartier de Jolimont, à l’aide de barrières, de pneus et tout ce qu’il pouvait trouver aux alentours. En travers de la route, une banderole noire portant l’inscription “Macron explosion” avait été tendue. Une myriade d’actions sont prévues dès l’aube dans les métropoles, les petites villes et les campagnes. Mais l’étendue de la mobilisation reste incertaine à huit jours d’une mobilisation syndicale.Depuis Rungis où il se trouvait ce matin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau a rappelé la forte mobilisation des forces de l’ordre, “80.000 gendarmes et policiers” en France, dont 6.000 à Paris, avec la consigne “de ne pas tolérer de violence, de dégradation, de blocage, d’occupation des infrastructures essentielles de notre nation”.  A Paris, 51 interpellations ont eu lieu, selon un décompte de la préfecture de police à 07H30. Huit arrestations ont également été menées ailleurs en province, selon la porte-parole de la police nationale interrogée sur RMC. Un dépôt de bus a été débloqué dans le 18e arrondissement et plusieurs personnes descendues sur le périphérique ont été interpellées, selon l’AFP.Ce mouvement horizontal, né sur les réseaux sociaux et sans chef de file identifié, rappelle celui des Gilets jaunes, il y a sept ans, mais rassemble des personnes plus jeunes et plus politisées, selon une enquête de la fondation Jean Jaurès.Il conteste les mesures d’économie annoncées mi-juillet par François Bayrou (suppression de deux jours fériés, allongement du délai de carence en cas d’arrêt-maladie, doublement des franchises médicales, monétisation de la cinquième semaine de congés payés…) et rejette les classes dirigeantes, en particulier Emmanuel Macron.Dès lundi soir, des pots de départ de François Bayrou, avaient rassemblé 11.000 personnes devant des mairies dans toute la France, selon une source policière, donnant un avant-goût de la mobilisation.Pour parer aux blocages, le patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché, Thierry Cotillard, a ordonné des livraisons plus importantes qu’habituellement et dénoncé comme “vol” les appels aux “chariots gratuits”.Les transports en commun connaissent quelques perturbations à Paris, “conformes aux prévisions”, ont indiqué à l’AFP la RATP et la SNCF.Dès mardi après-midi, des messages sur les panneaux du périphérique de la capitale indiquaient ainsi “Manifestation 10/09 – éviter Paris”.Les autorités surveillent particulièrement les “points d’intérêts vitaux”, comme les raffineries.- “Position de force” -L’une des inconnues tient à la visibilité que parviendra à atteindre ce mouvement, partiellement soutenu par les syndicats. La CGT et Solidaires ont appelé à le rejoindre quand la CFDT et FO, notamment, ont préféré se concentrer sur la journée intersyndicale du 18, ce qui n’empêche pas certaines sections de se mobiliser le 10.Pour la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, “les travailleurs et les travailleuses sont en position de force” et doivent se mobiliser “le 10 et surtout le 18 septembre”.La convergence des colères se fait aussi, partiellement, avec celle du monde agricole. La Confédération paysanne, 3e syndicat agricole français, a annoncé sa participation.  “Je suis très en colère de la politique qui a été menée”, confie le porte-parole de la Confédération paysanne en Côte-d’Or, Thomas Maurice, qui manifestera mercredi après-midi à Dijon. Cet éleveur de chèvres dénonce la paupérisation des agriculteurs et “un système cadenassé au service d’une caste de la FNSEA”, le premier syndicat agricole.Bérénice (prénom d’emprunt), cofondatrice de l’association des mères isolées, participera à des actions à Paris. “Les mères isolées sont très fortement attaquées depuis plusieurs années, avec la loi plein emploi et le RSA sous conditions” et “le budget va encore plus nous mettre à genoux”, dénonce-t-elle.Le mouvement se poursuivra-t-il au-delà du 10 jusqu’à la journée syndicale du 18 ?”Il faut une action de masse, s’il faut une semaine de grève on la mettra, l’objectif c’est que Macron dégage”, s’enflamme Sylvain Chevalier, secrétaire CGT du CSE à la centrale de Paluel (Seine-Maritime) où un piquet de grève se tient mercredi.

Trump issues rare rebuke to Netanyahu over Qatar strikes

US President Donald Trump gave Benjamin Netanyahu a rare slap on the wrist Tuesday over Israel’s strikes against Hamas in Qatar, as he insisted he played no role in the attack by one close US ally against another.Trump said he was not notified in advance of the Israeli attack on the Gulf state, a crucial broker in the negotiations between Israel and Hamas on ending the Gaza war and securing the release of hostages held by Palestinian militants.”I’m not thrilled about the whole situation,” Trump told reporters during a rare outing to a Washington restaurant. “We want the hostages back, but we are not thrilled about the way that went down today.”The Israeli attack on Doha could hardly be more sensitive as Qatar, in addition to its role in the Gaza negotiations, is home to a huge US airbase and hosted Trump during a Middle East swing this year.The fossil fuel-rich emirate also recently gave the United States a luxury Boeing 747-8 jet for Trump to use as his presidential plane, a move that sparked major ethical questions.”This was a decision made by Prime Minister Netanyahu, it was not a decision made by me,” Trump said in a post on social media.”I view Qatar as a strong Ally and friend of the U.S., and feel very badly about the location of the attack,” he said — although adding that eliminating Hamas was still a “worthy goal.”In a statement that largely echoed one issued earlier by White House Press Secretary Karoline Leavitt, Trump focused on the possible damage to his efforts to end the war in Gaza.”Unilaterally bombing inside Qatar, a Sovereign Nation and close Ally of the United States, that is working very hard and bravely taking risks with us to broker Peace, does not advance Israel or America’s goals,” Trump said.- ‘Too late’ -The US president was at pains to point out that Washington was caught unawares by the Israeli attack.He said the White House was “notified by the United States Military that Israel was attacking Hamas which, very unfortunately, was located in a section of Doha.””I immediately directed Special Envoy Steve Witkoff to inform the Qataris of the impending attack, which he did, however, unfortunately, too late to stop the attack.”Trump said he had spoken to Netanyahu in the aftermath, and tried to put a positive gloss on the affair.”The Prime Minister told me that he wants to make Peace. I believe this unfortunate incident could serve as an opportunity for PEACE,” he said.Leavitt told reporters earlier that Trump had given Netanyahu a “very clear” message about his “concerns.”Trump’s rebuke of Netanyahu was uncommon, as the US president has given the Israeli leader almost unstinting backing since returning to the Oval Office in January.Israel’s ambassador to Washington Yechiel Leiter said in a Fox News interview Tuesday that the United States and Israel were “united in the effort of eliminating Hamas as being a threat to peace in the Middle East.””We have acted together in the past, we’ll act together in the future,” Leiter added.As Qatar complained about the attack, Trump said he had now directed US Secretary of State Marco Rubio to finalize a defense cooperation agreement with Doha.Trump added that he had assured Qatari Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani in a phone call that “such a thing will not happen again on their soil.”Doha had earlier insisted it had no warning of the attack.”The call received from an American official came as explosions sounded from the Israeli attack in Doha,” Qatari foreign ministry spokesman Majed al-Ansari said on social media.Qatar has once again found itself caught in the crossfire of the turmoil in the Middle East. Iran fired missiles at the US Al Udeid airbase in June in retaliation for US strikes on Iranian nuclear sites.

Trump jeered at Washington restaurant, called ‘Hitler of our time’

Viral videos on social media portray the moment protesters began jeering US President Donald Trump at a Washington restaurant Tuesday, shouting “Free DC! Free Palestine! Trump is the Hitler of our time!”The 79-year-old Republican approached the shouting protesters in the restaurant, pausing a few feet away from them for a few moments, nodding and smiling placidly without offering a response.Seconds later, Trump gestured for the area to be cleared out, saying “come on, let’s go.” Secret Service agents then moved the protesters, who waved banners of the Palestinian flag.Others in the restaurant can be heard booing or chanting “U-S-A! U-S-A!”The Secret Service and DC Metropolitan Police did not immediately respond to AFP’s requests for comment.Eating dinner in public is a rare event for Trump, but Press Secretary Karoline Leavitt confirmed that he “and his team enjoyed crab, shrimp, salad, steak and dessert” for dinner at a restaurant blocks from the White House.Trump was joined by Vice President JD Vance, Defense Secretary Pete Hegseth, Secretary of State Marco Rubio, deputy chief of staff Stephen Miller, Leavitt and others.In one video, Vance is seen shaking diners’ hands and telling them to enjoy their meal.Ahead of the meal, Trump told press “the restaurants now are booming” in DC, crediting his crackdown on the capital with National Guard troops.Pool reporters said he was greeted with loud cheers from people across the street and a smattering of boos.

Pologne: l’aviation abat des “objets hostiles” après des violations de l’espace aérien

La Pologne a dénoncé mercredi un “acte d’agression” et annoncé avoir abattu des “objets hostiles” dans son son espace aérien au cours d’une attaque russe contre l’Ukraine, une première pour ce pays membre de l’Otan depuis le début du conflit.Après des “violations à plusieurs reprises” de l’espace aérien polonais au cours d’une attaque russe contre l’ouest de l’Ukraine voisine mercredi, l’armée du pays a annoncé le déploiement d’appareils polonais et alliés.”Les avions ont utilisé leurs armes contre les objets hostiles”, a indiqué le ministre de la Défense polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz dans un message sur X, précisant être “en contact permanent avec le commandement de l’Otan”.”A la suite de l’attaque d’aujourd’hui par la Fédération de Russie sur le territoire ukrainien, une violation sans précédent de l’espace aérien polonais par des objets de type drone a eu lieu”, a indiqué le centre de commandement de l’armée polonaise dans un message sur X.”C’est un acte d’agression qui a créé une menace réelle pour la sécurité de nos citoyens”, a-t-il ajoutéLes forces polonaises et alliées ont surveillé avec des radars “plus de dix objets, et pour ceux pouvant représenter une menace, le commandant opérationnel des forces armées a pris la décision de les neutraliser”. “Certains drones qui ont pénétré dans notre espace aérien ont été abattus”, a-t-il détaillé.Les objets abattus étaient en cours de localisation, a indiqué cette source, sans préciser leur nombre.Le Premier ministre polonais Donald Tusk a indiqué avoir “informé le Secrétaire général de l’Otan (Mark Rutte NDLR) de la situation actuelle” et des actions entreprises, sur ce réseau social.- Espace aérien fermé -Le principal aéroport de Varsovie, Chopin, n’était pas opérationnel mercredi matin. “En raison des actions des services de l’État et de l’armée pour assurer la sécurité, l’espace aérien au-dessus d’une partie du pays, y compris au-dessus de l’aéroport Chopin, a été temporairement fermé. L’aéroport reste ouvert, mais aucune opération de vol n’a lieu actuellement”, a annoncé l’aéroport dans un communiqué.Ces incidents interviennent au lendemain d’un avertissement du président polonais Karol Nawrocki qui, lors d’une visite en Finlande mardi, avait estimé que le présient russe Vladimir Poutine était prêt à envahir d’autres pays après l’Ukraine.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est du pays, qualifiant cet incident de “provocation délibérée”.En 2023 un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.En novembre 2022, un missile de la défense antiaérienne ukrainienne était tombé sur le village polonais de Przewodow, près de la frontière, causant la mort de deux civils.L’Ukraine est la cible d’attaques intenses ces derniers jours. Tôt mercredi, une alerte aérienne a été déclenchée sur l’ensemble du pays.Les autorités militaires de Kiev ont mis en garde la population contre une “menace d’attaque de missiles” tandis que des bombes guidées et des objets à grande vitesse ont été signalés par les forces aériennes vers Kharkiv et Soumy, dans l’est du pays.”La Russie a lancé de nombreux missiles, et les attaques de drones (…) ce qui représente une menace qui ne pèse pas seulement sur notre peuple”, a souligné le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak sur X.Mardi, un bombardement russe a tué au moins 24 personnes venues percevoir leurs allocations de retraite dans un village proche du front de la région de Donetsk, dans l’est du pays, selon les autorités.La Russie avait lancé dimanche la plus grande vague de drones et missiles sur l’Ukraine depuis le début de la guerre qui a fait plusieurs morts et blessés à travers le pays et frappant pour la première fois le siège du gouvernement.

Pologne: l’aviation abat des “objets hostiles” après des violations de l’espace aérien

La Pologne a dénoncé mercredi un “acte d’agression” et annoncé avoir abattu des “objets hostiles” dans son son espace aérien au cours d’une attaque russe contre l’Ukraine, une première pour ce pays membre de l’Otan depuis le début du conflit.Après des “violations à plusieurs reprises” de l’espace aérien polonais au cours d’une attaque russe contre l’ouest de l’Ukraine voisine mercredi, l’armée du pays a annoncé le déploiement d’appareils polonais et alliés.”Les avions ont utilisé leurs armes contre les objets hostiles”, a indiqué le ministre de la Défense polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz dans un message sur X, précisant être “en contact permanent avec le commandement de l’Otan”.”A la suite de l’attaque d’aujourd’hui par la Fédération de Russie sur le territoire ukrainien, une violation sans précédent de l’espace aérien polonais par des objets de type drone a eu lieu”, a indiqué le centre de commandement de l’armée polonaise dans un message sur X.”C’est un acte d’agression qui a créé une menace réelle pour la sécurité de nos citoyens”, a-t-il ajoutéLes forces polonaises et alliées ont surveillé avec des radars “plus de dix objets, et pour ceux pouvant représenter une menace, le commandant opérationnel des forces armées a pris la décision de les neutraliser”. “Certains drones qui ont pénétré dans notre espace aérien ont été abattus”, a-t-il détaillé.Les objets abattus étaient en cours de localisation, a indiqué cette source, sans préciser leur nombre.Le Premier ministre polonais Donald Tusk a indiqué avoir “informé le Secrétaire général de l’Otan (Mark Rutte NDLR) de la situation actuelle” et des actions entreprises, sur ce réseau social.- Espace aérien fermé -Le principal aéroport de Varsovie, Chopin, n’était pas opérationnel mercredi matin. “En raison des actions des services de l’État et de l’armée pour assurer la sécurité, l’espace aérien au-dessus d’une partie du pays, y compris au-dessus de l’aéroport Chopin, a été temporairement fermé. L’aéroport reste ouvert, mais aucune opération de vol n’a lieu actuellement”, a annoncé l’aéroport dans un communiqué.Ces incidents interviennent au lendemain d’un avertissement du président polonais Karol Nawrocki qui, lors d’une visite en Finlande mardi, avait estimé que le présient russe Vladimir Poutine était prêt à envahir d’autres pays après l’Ukraine.En août, Varsovie avait adressé à Moscou une note de protestation après la chute et l’explosion d’un drone dans l’est du pays, qualifiant cet incident de “provocation délibérée”.En 2023 un missile russe avait traversé l’espace aérien polonais en survolant sa frontière avec l’Ukraine.En novembre 2022, un missile de la défense antiaérienne ukrainienne était tombé sur le village polonais de Przewodow, près de la frontière, causant la mort de deux civils.L’Ukraine est la cible d’attaques intenses ces derniers jours. Tôt mercredi, une alerte aérienne a été déclenchée sur l’ensemble du pays.Les autorités militaires de Kiev ont mis en garde la population contre une “menace d’attaque de missiles” tandis que des bombes guidées et des objets à grande vitesse ont été signalés par les forces aériennes vers Kharkiv et Soumy, dans l’est du pays.”La Russie a lancé de nombreux missiles, et les attaques de drones (…) ce qui représente une menace qui ne pèse pas seulement sur notre peuple”, a souligné le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak sur X.Mardi, un bombardement russe a tué au moins 24 personnes venues percevoir leurs allocations de retraite dans un village proche du front de la région de Donetsk, dans l’est du pays, selon les autorités.La Russie avait lancé dimanche la plus grande vague de drones et missiles sur l’Ukraine depuis le début de la guerre qui a fait plusieurs morts et blessés à travers le pays et frappant pour la première fois le siège du gouvernement.

Sommet océanien: l’Australie appelle à respecter la souveraineté régionale

Les dirigeants des îles du Pacifique vont proclamer mercredi un “océan de paix” pour exhorter au respect de la souveraineté régionale, a annoncé le Premier ministre australien, lors d’un sommet aux îles Salomon marqué par des accusations d’ingérence visant la Chine.Les autorités ont renforcé la présence policière dans la capitale, Honiara, où se réunissent principalement à huis clos depuis mercredi matin les représentants des 18 membres du Forum des îles du Pacifique (FIP). Parmi eux figurent l’Australie, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.La presse n’a été autorisée qu’à prendre quelques photos du tout début de la réunion, avant de devoir quitter les lieux.En marge du sommet, le chef du gouvernement australien Anthony Albanese a dit s’attendre à ce que les dirigeants océaniens soutiennent une proposition des Fidji visant à proclamer un “océan de paix”. L’idée: appeler “la communauté internationale à respecter la souveraineté nationale et les approches adoptées dans le Pacifique concernant la paix et la sécurité”, a-t-il exposé.Les îles Salomon, alliées de Pékin, ont interdit cette année à la plupart des acteurs non-membres, dont Taïwan, d’assister comme d’ordinaire aux réunions du FIP. Selon certains observateurs, Honiara agit sur demande de Pékin pour exclure Taïwan, dont la Chine revendique la souveraineté.La Chine cherche à renforcer son influence dans le Pacifique Sud. Elle compte parmi les partenaires les plus importants des îles Salomon, avec lesquelles elle a signé un pacte de sécurité en 2022.Pékin a même fait don de véhicules et d’équipements de police en amont du forum. Et c’est dans un stade de 10.000 places construit et financé par le pouvoir chinois à Honiara qu’a eu lieu lundi une cérémonie de bienvenue pour les dirigeants.Les observateurs craignent que des dissensions au sujet de la Chine lors du sommet ne compromettent la coopération régionale, essentielle dans tous les domaines, du changement climatique à la santé, en passant par la sécurité.”Des influences extérieures nous dictent désormais qui nous pouvons inviter”, a accusé auprès de l’AFP le chef de la diplomatie néo-zélandaise, Winston Peters, le mois dernier.- “Eléphant dans la pièce” -La Chine est devenue “l’éléphant dans la pièce”, explique aussi à l’AFP Mihai Sora, ex-diplomate australien aujourd’hui directeur du programme des îles du Pacifique au Lowy Institute.Pékin a affirmé qu’il serait présent au sommet, sous une forme ou une autre, alors même qu’il n’est pas membre du FIP. L’ambassadeur de Chine aux Salomon, Cai Weiming, a déclaré que l’équipe de liaison de la police chinoise, déployée dans le pays insulaire au titre du pacte de sécurité, pourrait participer à la gestion de la sécurité du sommet. Des responsables néo-zélandais ont dit à l’AFP craindre que le forum ne “s’effondre” si la Chine y participait.Les points de tension ne manquent pas. Outre la Chine, la coopération en matière de sécurité transnationale devrait être un sujet sensible. Des Etats membres ne veulent pas renoncer à ce qu’ils considèrent comme une souveraineté durement acquise, même pour faire face aux menaces régionales.Le changement climatique est également une thématique majeure après la victoire du Vanuatu devant la Cour internationale de justice, établissant que les Etats sont tenus de lutter contre le changement climatique, faute de quoi ils doivent accorder des réparations.Certains partenaires du forum s’inquiètent de voir des membres s’ouvrir à l’exploitation minière en eaux profondes ou à l’exploration pétrolière et gazière.Mercredi, le Premier ministre australien a affirmé une nouvelle fois que son pays, une superpuissance minière, contribuerait à hauteur de 56 millions d’euros à un fonds visant à réduire les impacts du changement climatique en Océanie.