La Bourse de Paris en hausse en attendant un nouveau Premier ministre

La Bourse de Paris évolue en hausse vendredi, dans un marché attentif aux avancées politiques, le président Emmanuel Macron ayant promis de nommer un Premier ministre d’ici “vendredi soir”.Le CAC 40, le principal indice de la place boursière, gagnait 0,50%, soit 40,04 points à 8.081,40 points vers 10H00. La veille, il a reculé de 0,23%. Les regards sont tournés vers l’Elysée, où Emmanuel Macron a convié à 14H30 les chefs de partis, hormis ceux du Rassemblement national et de La France insoumise, a appris l’AFP de sources concordantes, avant la nomination d’un nouveau Premier ministre.”Ce dernier devra composer avec une Assemblée nationale toujours fragmentée, comme ses prédécesseurs. Néanmoins, les spéculations sur une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ont diminué, levant une incertitude à court terme pour les investisseurs”, notent les économistes de Deutsche Bank.Signe d’une légère détente, sur le marché obligataire, l’écart entre les taux d’emprunt des deux premières économies européennes se réduisait un peu vendredi: le rendement de l’emprunt français à dix ans s’établissait à 3,50% vers 10H00, contre 2,68% pour l’allemand, portant la différence (“spread”) à 82 points de base, soit 0,82%. Il était monté jusqu’à 86 points de base mardi à la clôture du marché obligataire, un plus haut depuis décembre 2024. En comparaison, avant la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, cet écart était de l’ordre de 50 points de base environ.L’annonce à venir d’un nouveau Premier ministre est “un léger soulagement pour les marchés car cela évite, pour l’instant, l’appel d’élections législatives anticipées”, commente Xavier Chapard, stratégiste de LBPAM.Le “risque de crise systémique semble contenu”, estime le stratégiste, qui souligne toutefois que “les incertitudes politiques, budgétaires et de notation risquent de perdurer”.Stellantis en hausseLe constructeur automobile Stellantis (Fiat, Peugeot, Chrysler) a fait état vendredi d’une hausse de 13% des véhicules livrés au troisième trimestre sur un an. Cette croissance est tirée notamment par les Etats-Unis, où les livraisons ont bondi de 35%, mais l’Europe élargie, le Moyen-Orient et l’Afrique ont également vu les livraisons grimper.Le titre grimpait de 2,43% à 9,34 euros vers 10H00.

Le Pérou se dote d’un nouveau président après la destitution expresse de Dina Boluarte

Le président du Parlement péruvien José Jeri, 38 ans, a assumé vendredi la présidence du pays andin après la destitution expresse de Dina Boluarte, sur fond de crise sécuritaire dans le pays.”Aujourd’hui, j’assume avec humilité la présidence de la République, par succession constitutionnelle, afin de mettre en place et diriger un gouvernement de transition”, a déclaré le nouveau chef de l’État, immédiatement après avoir prêté serment devant le Parlement.José Jeri était député du parti de centre-droit Somos Perú depuis 2021. En juillet, il avait été élu président du Parlement. Il assumera ses nouvelles fonctions jusqu’au 26 juillet 2026. Le Pérou organise des élections générales en avril.”L’ennemi principal (…) ce sont les bandes et organisations criminelles, ce sont aujourd’hui nos ennemis, et en tant que tels nous devons leur déclarer la guerre”, a-t-il lancé dans son premier discours à la Nation.Les principales forces politiques du Parlement ont présenté jeudi plusieurs motions de destitution contre Dina Boluarte, 63 ans, invoquant une “incapacité morale permanente” à exercer ses fonctions.Sa destitution a été approuvée à la majorité à l’issue d’une courte session à laquelle elle ne s’est pas présentée, bien que convoquée.Elle perd ainsi de fait son immunité et se retrouve désormais exposée à d’éventuels procès susceptibles de la conduire en prison.Dans un discours prononcé depuis le palais présidentiel et retransmis par la chaîne publique TV Peru, elle a défendu son bilan. Pendant tout ce temps, “je n’ai pas pensé à moi, mais aux plus de 34 millions de Péruviens et Péruviennes”, a-t-elle déclaré. La retransmission a ensuite été coupée pour revenir à la session du Parlement, juste avant la prestation de serment de José Jeri.Une centaine de personnes a célébré la décision devant le Parlement, agitant des drapeaux péruviens et brandissant des pancartes hostiles à la présidente, a constaté l’AFP. “Dina dégage. À bas le pacte mafieux”, pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un manifestant.Dina Boluarte avait déjà fait l’objet de plusieurs tentatives de destitution, sans succès jusqu’à présent. Cette fois, la procédure a été approuvée, les partis de droite et d’extrême droite qui la soutenaient l’ont lâchée.Le Pérou traverse la pire période d’instabilité politique de son histoire moderne, avec sept présidents en près de neuf ans.- Scandales et enquêtes -Arrivée au pouvoir après la destitution du président Pedro Castillo, dans un contexte de manifestations violemment réprimées qui ont fait au moins 50 morts, Dina Boluarte a connu une impopularité record. Son mandat a par ailleurs été entaché par plusieurs affaires, dont celle du “Rolexgate”, portant sur des montres et bijoux de luxe qu’elle n’aurait pas déclarés et celle de la rhinoplastie qu’elle a secrètement subie en juillet 2023 alors que la loi l’obligeait à en informer le Parlement. Ces dernières semaines, les manifestations contre le gouvernement se sont multipliées à Lima devant une vague d’extorsions et de meurtres attribués au crime organisé.Cette nouvelle crise politique intervient alors qu’un groupe de musique a été la cible de tirs mercredi soir à Lima faisant cinq blessés, dont quatre musiciens.Les autorités n’ont pas encore déterminé si l’attaque était liée au fléau de l’extorsion qui touche principalement la capitale de 10 millions d’habitants. Cependant, le président de l’Association des artistes et entrepreneurs du Pérou, Walter Dolorier, a assuré que les musiciens avaient reçu des “menaces” provenant de groupes criminels.”Les Péruviens vivent dans une peur constante”, a dénoncé jeudi soir la députée Norma Yarrow, du parti de droite Renovación Popular.Actuellement, les anciens présidents Alejandro Toledo et Ollanta Humala sont incarcérés pour corruption dans une prison spéciale située à l’est de Lima. Pedro Castillo y est également détenu, dans l’attente de son procès pour une tentative de coup de force contre le Parlement.

Asian markets limp into weekend as AI bubble fears grow

Asian equities staggered into the weekend on Friday following a mixed week that saw an agreement on a Middle East ceasefire and huge new AI investments play off against the US shutdown and concerns about a tech bubble.While some markets hit record highs along with gold and bitcoin, talk is growing that valuations among some companies may have run too high, sparking talk of a pullback.Buying sentiment got another boost this week from news that ChatGPT-maker OpenAI had signed multi-billion-dollar chip deals with South Korean titans Samsung and SK hynix as well as US firm AMD.The spending added to the hundreds of billions already pumped into the sector as firms look to get ahead on the sphere of artificial intelligence.That in turn has seen investors flood into the tech sector, sending stock prices rocketing — with US chip leader Nvidia topping a $4 trillion market capitalisation.However, there are rumblings that the rally could run out of steam, causing jitters on trading floors.”Some areas of the market appear overheated,” said Keith Lerner at Truist Advisory Services. Such worries have been part of the reason behind the rally in gold to a record above $4,000 on Wednesday.Alexandra Symeonidi, corporate credit analyst at William Blair, wrote: “Given the strong rally in tech stocks some market participants started to question the sustainability of the price momentum and were driving parallels with recent bubbles.”So, while the overall market has been healthy, investors have been adding hedges in what is broadly considered to be a safe haven asset.”Still, Pepperstone’s Michael Brown remained upbeat on equities and saw plenty of upside. “My view remains that dips in the equity complex should still be viewed as buying opportunities, with the ‘path of least resistance’ continuing to lead higher amid resilient underlying economic growth, robust earnings growth, and a looser Fed policy backdrop,” he wrote in a commentary.Gold has since fallen sharply, helped by profit-taking as well as a breakthrough in Gaza peace talks and a strengthening dollar.All three main indexes on Wall Street ended in the red, and Asia largely followed suit.Hong Kong, Tokyo and Shanghai were among the biggest losers, while there were also retreats in Sydney, Singapore, Wellington, Bangkok and Manila. London was down, though Paris rose with Frankfurt.Seoul, however, rallied more than one percent thanks to a surge of more than six percent in Samsung on optimism about its AI chips and memory business.Mumbai and Jakarta were also up.On currency markets, the yen rose against the dollar after the junior partner in Japan’s ruling coalition said it was leaving the alliance with the ruling Liberal Democratic Party.The move comes days after the LDP elected stimulus-friendly Sanae Takaichi as its new leader, putting her on course to become prime minister.Komeito chief Tetsuo Saito reportedly told Takaichi that her answers on the LDP’s recent slush fund scandal were unsatisfactory. The move will likely make it difficult for the LDP to pass key legislation, including spending.Tokyo’s Nikkei 225 stock surged this week on Takaichi’s election, which stoked hopes for more stimulus measures and a push for easier monetary policies from the Bank of Japan. Futures in the index tumbled on Friday.Adding to the unease across markets is the standoff in Washington that is expected to see a US government shutdown run into a third week, with both sides showing no sign of backing down.Republican Senate Majority Leader John Thune indicated a weekend session was unlikely, according to news website Semafor. The Senate was due to be in session on Friday, with an eighth vote on the House-passed bill tipped to fail. Donald Trump repeated threats to slash government programmes popular with Democrats as he berated the party over the shutdown at a cabinet meeting.”The Democrat shutdown is causing pain and suffering for hardworking Americans, including our military, our air traffic controllers and impoverished mothers, people with young children, people that have to live not the greatest of lives,” he said. Democrats are privately preparing a shutdown lasting several more weeks, CNN reported, if Republicans do not agree to their demands to extend health care subsidies due to expire on December 31.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 48,088.80 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.7 percent at 26,290.32 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.9 percent at 3,897.03 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 9,497.77Euro/dollar: UP at $1.1577 from $1.1558 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3301 from $1.3294Dollar/yen: DOWN at 152.87 yen from 153.14 yenEuro/pound: UP at 87.05 pence from 86.94 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $61.25 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $64.84 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 46,358.42 (close)

Coupures d’électricité à travers l’Ukraine après de massives frappes russes

Kiev et neuf régions d’Ukraine étaient affectées par des coupures d’électricité vendredi après une nouvelle attaque russe d’ampleur impliquant des centaines de drones et des dizaines de missiles, qui a également tué un enfant et fait une trentaine de blessés.La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens à l’approche de l’hiver, faisant craindre une campagne, comme les années précédentes, qui pourrait plonger des millions de personnes dans le noir.Selon l’opérateur du réseau électrique ukrainien, Ukrenergo, les bombardements de la nuit ont provoqué des coupures de courant chez “un nombre significatif d’usagers” dans la capitale et neuf autres régions de l’est, du sud, du nord et du centre du pays. Le principal acteur privé du secteur, DTEK, a rapporté que “les équipements des centrales thermiques ont été gravement endommagés”.”Depuis plusieurs semaines, les Russes font tout pour plonger le pays dans l’obscurité”, a dénoncé le président Volodymyr Zelensky, plaidant une nouvelle fois pour une aide des Occidentaux.”Ce qui est nécessaire, ce ne sont pas des paroles en l’air mais une action décisive – de la part des Etats-Unis, de l’Europe et du G7 – en livrant des systèmes de défense aérienne et en appliquant des sanctions”, a-t-il affirmé.Selon la police, les attaques ont fait au moins un mort – un garçon de 7 ans dans la région de Zaporijjia –  et 29 blessés.- Kiev dans le noir -Il s’agit de “l’une des plus importantes frappes concentrées spécifiquement contre des installations énergétiques”, a relevé de son côté la Première ministre Ioulia Svyrydenko, soulignant que les infrastructures ont “subi des dommages importants”.Selon l’armée de l’air ukrainienne, la Russie a tiré 465 drones et 32 missiles sur le pays, dont respectivement 405 et 15 ont été abattus.Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de nombreuses explosions ainsi que le vrombissement de drones d’attaque.A Kiev, “la rive gauche (orientale, ndlr) est sans électricité. Il y a également des problèmes sur le réseau d’eau”, a indiqué le maire de la ville, Vitali Klitschko, sur Telegram.Un journaliste de l’AFP vivant dans l’est de Kiev a également constaté l’absence de courant et d’eau potable et témoigné que cette partie de la ville était plongée dans une obscurité totale.L’impact a été tel que – fait rare – le trafic du métro est interrompu jusqu’à nouvel ordre du côté oriental du Dniepr, a annoncé l’administration municipale.Mme Svyrydenko a ensuite indiqué que dans la capitale, “les infrastructures critiques ont déjà été rétablies”.M. Zelensky avait déjà dénoncé plus tôt cette semaine la multiplication des frappes contre des cibles énergétiques et estimé que “l’objectif de la Russie est de semer le chaos” au sein de la population.- “Hiver extrêmement difficile” -Autre signe de la pression russe, les autorités ukrainiennes ont annoncé jeudi de nouvelles évacuations de civils dans l’est du pays, où se déroule l’essentiel des combats.A Sloviansk, ville du Donbass sous contrôle ukrainien, le maire a recommandé l’évacuation des personnes âgées et des enfants en raison des attaques incessantes sur les systèmes de chauffage.”Le risque est grand que la saison d’hiver soit extrêmement difficile”, a déclaré Vadym Lyakh sur Telegram.Le secteur gazier ukrainien est aussi mis à rude épreuve par les frappes russes, ce qui pourrait pousser Kiev à recourir à de coûteuses importations. L’hiver dernier, les bombardements russes avaient déjà réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine.L’Ukraine frappe elle aussi régulièrement la Russie, ciblant en particulier les raffineries, ce qui a provoqué une hausse des prix du carburant dans ce pays depuis l’été.M. Zelensky a estimé cette semaine que les pénuries de carburant en Russie se chiffraient “à hauteur de 20% des besoins”.L’Ukraine a aussi récemment frappé une centrale électrique dans la région russe frontalière de Belgorod, y provoquant des coupures de courant.Une délégation ukrainienne conduite par la Première ministre Ioulia Svyrydenko doit se rendre “en début de semaine” aux Etats-Unis pour évoquer notamment la question de l’énergie et de la défense anti-aérienne, selon M. Zelensky.

Protection des mineurs: l’UE demande des comptes à Apple, Google, Snapchat et YouTube

L’Union européenne a annoncé vendredi avoir envoyé des demandes d’information à plusieurs entreprises de la tech pour vérifier si elles respectaient bien leurs obligations en matière de protection des mineurs.Les demandes ont été envoyées aux magasins d’applications d’Apple et de Google (l’App Store et Google Play), au réseau social SnapChat, ainsi qu’à YouTube, a précisé à la presse la commissaire européenne chargée du Numérique, Henna Virkkunen, avant une réunion ministérielle à Copenhague.Il s’agit de vérifier leur conformité avec les obligations en matière de protection des enfants découlant du règlement sur les contenus numériques, le DSA (Digital Services Act).”Nous devons nous assurer que les contenus auxquels nos enfants accèdent en ligne sont appropriés à leur âge, et c’est pourquoi nous avons mis en place le DSA, et il prévoit clairement que lorsque les enfants utilisent des services en ligne, de très hauts niveaux de protection de la vie privée et de sécurité doivent s’appliquer, et ce n’est pas toujours le cas”, a-t-elle expliqué.Ces démarches, qui ne constituent pas encore des enquêtes formelles, s’appuient sur le vaste arsenal juridique dont l’Europe dispose pour réguler la tech à travers le DSA.Désinformation, haine en ligne, contrefaçons ou produits dangereux, ce texte vise à protéger les utilisateurs européens en imposant aux plateformes des obligations. Les manquements à ces règles peuvent leur valoir des amendes pesant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires annuel mondial.Bruxelles a déjà ouvert de nombreuses enquêtes dans le cadre du DSA, ciblant les plateformes de Meta, Facebook et Instagram, mais aussi TikTok, X, et le site chinois AliExpress.La commission a annoncé ces nouvelles demandes d’information à l’occasion d’une réunion des ministres européens des télécoms à Copenhague, où la question de l’interdiction des réseaux sociaux aux enfants, est au menu.Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l’UE, et plusieurs autres Etats membres, veulent en profiter pour apporter leur soutien à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Cette dernière s’est prononcée en septembre pour de telles interdictions, estimant que les réseaux sociaux devraient être interdits aux enfants au même titre que le tabac ou l’alcool, et elle a lancé une réflexion pour voir s’il fallait fixer un âge de majorité numérique à l’échelle de toute l’UE.

Agnès Pannier-Runacher “pas candidate” pour rester ministre

La ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher, a affirmé vendredi qu’elle n’était “pas candidate” à sa propre succession.”Pour vous répondre très directement, non, je ne suis pas candidate au prochain gouvernement”, a-t-elle déclaré sur franceinfo.Interrogée pour savoir si elle redeviendrait députée du Pas-de-Calais, au cas où elle ne participerait pas à ce gouvernement, elle a répondu: “Tout à fait. Pour le coup, cela n’enlève rien au combat politique que je souhaite porter”.”Je suis très engagée sur la réindustrialisation, sur la souveraineté énergétique, sur l’écologie, très engagée sur mon territoire du Pas-de-Calais et je continuerai. Et a fortiori dans un moment où le Rassemblement national engrange les voix”, a-t-elle indiqué.Agnès Pannier-Runacher, 51 ans, qui était cadre dirigeante d’entreprises privées, est entrée pour la première fois au gouvernement en 2018 comme secrétaire d’État chargée de l’Industrie et de l’Artisanat auprès de Bruno Le Maire.Nommée ministre de la Transition écologique par Elisabeth Borne en mai 2022, elle l’est restée depuis, dans les gouvernements de Michel Barnier, de François Bayrou et de Sébastien Lecornu.Elle s’apprêtait à défendre la position de la France lors d’une réunion, à Brasilia lundi et mardi, pour préparer les négociations climatiques des Nations unies (COP30, 10-21 novembre) à Belém, au Brésil.Sa participation à cette réunion était a priori prévue, sans être certaine, indiquait son entourage à l’AFP en début de semaine.”Je pense que ceux qui nous écoutent se fichent de savoir quel est le destin d’Agnès Pannier-Runacher. Ce qu’attendent les Français, c’est un budget de la stabilité”, a lancé la ministre démissionnaire.”Ce que les Français attendent, c’est une rupture. Et donc il faut que ce (nouveau, NDLR) Premier ministre soit en rupture avec les gouvernements précédents, et qu’il porte cette capacité à négocier, et avec le Parti socialiste et les autres composantes républicaines du Nouveau Front populaire, et avec les Républicains”, a encore avancé Mme Pannier-Runacher.”Ça doit être une personnalité qui n’est pas du camp macroniste (…) Ça doit être une personnalité qui est au-dessus de la mêlée, qui est capable de parler à la droite et à la gauche”, selon elle.