Transport des bêtes: une loi à l’arrêt sur le bien-être animal en Europe
Il y a deux ans, la Commission européenne proposait une loi pour améliorer les conditions de transport des animaux en Europe. Mais les négociations sur ce texte, rejeté par les éleveurs, sont complètement bloquées.Bruxelles voulait notamment limiter à neuf heures les trajets des animaux destinés à l’abattoir, augmenter l’espace dans les camions et protéger les bêtes des températures extrêmes, en rendant obligatoire le transport nocturne quand il fait trop chaud durant la journée.Mais les discussions traînent en longueur et illustrent combien les Etats et l’aile droite du Parlement européen s’efforcent de ménager les agriculteurs depuis le mouvement de contestation agricole de 2024. L’avenir du texte est désormais incertain.Au Parlement, les deux rapporteurs, l’écologiste Tilly Metz et l’élu de droite Daniel Buda, n’arrivent tout simplement pas à s’entendre.Il n’y a plus de calendrier, “la situation est complètement bloquée. C’est très très très frustrant”, peste la première, une eurodéputée verte luxembourgeoise.A ses yeux, la négociation n’avance pas, car cette loi vient “remettre en cause l’élevage intensif”. Mais “je ne lâcherai pas”, martèle Tilly Metz auprès de l’AFP, car la “cause animale est plébiscitée par les Européens” dans les enquêtes d’opinion.Son collègue rapporteur, Daniel Buda, plaide de son côté pour une simple révision “ciblée” de la législation actuelle, qui date de 2005, mais “reste l’une des plus avancées au monde”, affirme-t-il.Selon cet eurodéputé roumain, les syndicats agricoles s’opposent à la nouvelle proposition législative parce qu’ils connaissent “mieux que quiconque la situation sur le terrain”. “Je ne peux pas rester sourd et aveugle” à leurs préoccupations, poursuit-il.La loi en vigueur actuellement permet des trajets allant de 8 à 28 heures selon les espèces, et sans obligation de pause pour les porcs, ce que dénoncent les organisations de défense des animaux.A l’intérieur des camions, elle autorise des températures allant de 5 à 30 degrés, mais tolère une marge de 5 degrés supplémentaires. Selon la filière élevage, cette réglementation est “plutôt bien faite” et les véritables problèmes proviennent du manque de contrôles, notamment aux frontières de l’Europe.- “Hors sol” -La profession utilise aussi un argument contesté pour s’opposer à la réduction de la densité des bêtes dans les camions. “Il vaut mieux que les animaux” soient “les uns contre les autres” pour éviter incidents et chutes en cas de “coup de frein”, argue Patrick Bénézit, vice-président de la FNSEA, premier syndicat agricole français, qui critique les mesures “hors sol” proposées par Bruxelles.La proposition de loi de l’UE est pourtant directement inspirée d’avis scientifiques et de recommandations de l’EFSA, l’autorité européenne de sécurité des aliments, qui réclame “plus d’espace, des températures plus basses” et “des trajets plus courts”, afin de “renforcer la santé des animaux”, un “élément clé pour la sécurité de la chaîne alimentaire”.Et des organisations environnementales s’inquiètent des “nombreuses lacunes” de la législation actuelle, vieille de vingt ans.”Actuellement, l’espace prévu pour les animaux dans les véhicules de transport routier est très vague et surtout insuffisant”, alors qu’ils ont besoin d’écarter les pattes pour rester stables en cas de secousses, selon Tea Dronjic, vétérinaire de l’ONG, Animal Welfare Foundation.L’Autorité européenne de sécurité des aliments a fourni des “preuves scientifiques”, mais de “nombreux Etats membres s’opposent” à la loi. Pour moi, c’est tout simplement incompréhensible”, critique-t-elle. Son organisation vient d’effectuer une mission à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie, où les ONG mettent régulièrement en lumière des scandales de camions d’animaux bloqués plusieurs jours voire plusieurs semaines. Ces organisations relaient des images chocs de bêtes blessées sanguinolentes ou des conditions déplorables dans lesquelles des vaches mettent bas, au pied de camions qui s’apprêtent à rentrer dans l’UE.Les ONG appellent donc les 27 à être plus vigilants à leurs frontières tout en renforçant les règles à l’intérieur du continent.Interrogée sur l’avenir de cette loi, la Commission européenne souligne quant à elle qu’il revient aux Etats membres et aux eurodéputés de trancher.”Nous espérons bien sûr qu’ils pourront l’adopter rapidement”, assure l’exécutif.Un point pourrait être fait entre les Etats européens en décembre.
Asian stocks pare tariff-led losses, Tokyo hit by political turmoil
Asian stocks sank Tuesday on fresh trade war worries after China imposed curbs on US units of a Korean shipbuilder, dealing a blow to hopes that a flare-up at the weekend had been settled.Losses were felt most in Tokyo, where Japanese political turmoil added to the mix, with questions being raised about the chances of Sanae Takaishi becoming the country’s first woman prime minister.Markets have been whipsawed in recent days after Donald Trump on Friday lashed out at Beijing over its curbs on rare earths, fanning fears he will reignite their trade war following a months-long truce.Traders breathed a sigh of relief Sunday, though, when he shifted his tone by insisting in a social media post that “it will all be fine”, and adding that he wanted to “help” China.That was enough for US dealers to return to the market at the start of this week, with all three main indexes on Wall Street rallying.Asia’s losses were limited Monday, but after a healthy start Tuesday markets sank again after China sanctioned five US subsidiaries of South Korea’s Hanwha Ocean, accusing them of supporting a Washington probe into the shipping industry.The United States earlier this year carried out a “Section 301” investigation that found Beijing’s dominance in the industry was unreasonable and imposed port fees, sparking tit-for-tat measures by China.The commerce ministry in Beijing said Tuesday in a statement: “The United States’ investigation and subsequent measures “severely damage the legitimate rights and interests of Chinese enterprises.”The subsidiaries “assisted and supported the relevant investigation activities of the US government, endangering China’s sovereignty, security and development interests”, it said. Markets across Asia tumbled, with Hong Kong off almost two percent, while Shanghai, Singapore, Seoul, Wellington, Taipei, Mumbai, Bangkok and Jakarta also retreated.Shares in Hanwha dropped more than five percent in Seoul.The selling also came amid growing concerns that the AI-fuelled rally in stocks this year — which has helped push several markets and companies to record highs — may have been overdone and a bubble is forming.”Given the recent rally, positioning was stretched (and) any bad news is a cue to sell risk…which indicates the market is looking for an excuse for a selloff,” said Neil Wilson of Saxo markets.”The extent of the selling could be the cue for the last bears to throw in the towel.”Tokyo dived three percent at one point as investors returned from a long weekend also focusing on political uncertainty in Japan, where the ruling coalition collapsed Friday as junior partner Komeito quit the alliance.The move imperilled Takaichi’s chances of becoming premier, having been elected the ruling party’s leader this month. Stocks had surged after her election on hopes she will unveil fresh stimulus measures and push for looser monetary policies.It was reported at the weekend that Komeito will seek to support a unified candidate with other groups in a bid to stop Takaichi — who needs approval from parliament — from becoming premier. In commodities trade, gold and silver sank soon after they both touched records.Silver had earlier in the day struck a peak of $52.90 as investors sought other safe havens as gold continued to hit new highs, at point reaching $4,179.70.Oil was also sharply lower on renewed worries about a revival of the China-US trade war.- Key figures at around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.6 percent at 46,847.32 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.8 percent at 25,429.61 Shanghai – Composite: DOWN 0.6 percent at 3,865.23 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 9,403.54 Euro/dollar: DOWN at $1.1567 from $1.1568 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3275 from $1.3332Dollar/yen: DOWN at 151.91 yen from 152.31 yenEuro/pound: UP at 87.15 pence from 86.77 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.0 percent at $58.89 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $62.69 per barrelNew York – Dow: UP 1.3 percent at 46,067.58 (close)
Avec “Légendes Pokémon: Z-A”, Nintendo dépoussière sa formule presque trentenaire
Le nouveau jeu vidéo Pokémon, qui sort jeudi, apporte un petit vent de fraîcheur à la saga en permettant désormais aux joueurs de participer à des combats de créatures en temps réel, au sein d’une immense ville grandement inspirée de Paris.Fini les affrontements statiques où chacun joue l’un après l’autre: pour la première fois depuis le lancement de la franchise en 1996, les apprentis dresseurs devront faire preuve de dextérité pour déclencher des attaques ou éviter les coups adverses lors des duels de monstres dans “Légendes Pokémon: Z-A”.Une nouveauté bienvenue, tant la série a été régulièrement critiquée ces dernières années pour son manque d’innovation.Développé par le studio japonais Game Freak, créateur de la saga, et publié par Nintendo et The Pokémon Company, cet opus fait partie d’une série dérivée appelée “Légendes” débutée en 2022 avec l’épisode “Arceus”.Disponible sur Switch 1 et 2, “Légendes Pokémon: Z-A” se déroule intégralement au sein d’une grande métropole aux faux airs de Paris, dont certains bâtiments rappellent la tour Eiffel, l’Arc de Triomphe ou la tour Montparnasse.Comme de coutume, les joueurs devront enchaîner les combats pour gravir les échelons d’une compétition qui a lieu dans toute la ville.Depuis près de 30 ans, les jeux Pokémon, déclinés sur de nombreuses consoles et sur mobile, connaissent succès mondial et se sont écoulés à près de 490 millions d’exemplaires, selon les chiffres de The Pokémon Company.Inspirés de la tradition estivale japonaise de la chasse aux insectes, ces jeux consistent à capturer et à entraîner des “monstres de poche” aux grands yeux, inspirés aussi bien des souris que des dragons, pour les faire combattre.Également célèbre pour ses films, séries animées et nombreux produits dérivés, la marque Pokémon a généré 12 milliards de dollars de revenus tirés de licences en 2024, d’après le cabinet License Global, soit plus que le géant des jeux Mattel.
Harmer’s double strike has Pakistan 36-2, lead South Africa by 145
South Africa spinner Simon Harmer took two wickets as Pakistan reached 36-2 at lunch Tuesday in their second innings of the first Test in Lahore, extending their lead to 145.Earlier, South Africa had been dismissed for 269 an hour before lunch, having resumed on 216-6 on day three. Pakistan spinner Noman Ali took 6-112 for his ninth haul of five wickets or more in Tests.It gave Pakistan a 109-run lead after they scored 378 in the first innings, but left their openers with a tricky 11 overs to negotiate against the new ball before the break. The 36-year-old Harmer had Imam-ul-Haq stumped by wicketkeeper Kyle Verreynne for nought in his first over before trapping Shan Masood lbw for seven.Abdullah Shafique, 21 not out, and Babar Azam, on one, were the not out batsmen at lunch.South Africa’s Tony De Zorzi resumed on 81 at the start of the day and carried the fight to Pakistan on a turning Gaddafi Stadium pitch as he completed his second Test century with a six and two singles off Noman. The left-hander finally holed out for 104 to long-on off Noman, where Shaheen Shah Afridi took a low catch, ending a 208-minute innings containing 10 fours and two sixes.Noman, who bowled a probing 35 overs, also removed Prenelan Subrayen for four during the session.Fellow spinner Sajid Khan took the first wicket of the day when he had Senuran Muthusamy caught by Salman Agha for 11. He then wrapped up the innings when he bowled Kagiso Rabada for nought to finish with 3-98 off 33 overs.




