Vol des bijoux du Louvre: la traque est lancée, le musée reste fermé lundi

La traque a commencé: au lendemain du spectaculaire cambriolage au musée du Louvre, qui va rester fermé lundi, la police est aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”.Portant la marque de la criminalité organisée, ce vol de bijoux d’une valeur inestimable en plein jour dans le plus grand musée du monde a eu un écho international.Devant Le Louvre, lundi matin, une longue file d’attente s’était formée avant 9H, a constaté une journaliste de l’AFP. “On avait prévu cette visite depuis 6 mois et on rentre demain, tant pis”, ont regretté Chloe Hutchison, 26 ans et Michael Wilkie, 29 ans, un couple d’Ecossais.  Peu avant 10H, le musée a indiqué qu’il resterait fermé pour la journée. Il ne devrait pas rouvrir avant mercredi, le mardi étant jour de fermeture hebdomadaire.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez et sa collègue de la Culture Rachida Dati tiennent “une réunion avec les services de l’Etat sur la sécurisation” du Louvre depuis 10H30, a indiqué à l’AFP le ministère de la Culture.Ce vol par effraction a déclenché une polémique politique et relancé le débat sur la sécurité des musées français, qui présentent “une grande vulnérabilité”, a reconnu dimanche Laurent Nuñez.”Je pense que les Français ce matin ils ont tous un peu l’impression (…) d’avoir été cambriolés”, a déclaré lundi le ministre de la Justice Gérald Darmanin. “Nous avons failli”, a-t-il estimé sur France Inter, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.- Sept minutes chrono -Dimanche aux alentours de 9H30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi-Soleil. La salle abrite “la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne”, qui compte environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.- Valeur patrimoniale inestimable” -La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable” selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. Il est composé de huit saphirs et de 631 diamants, selon le site internet du Louvre.L’opération dure sept minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers” et “éventuellement” connus pour des faits similaires, a dit Laurent Nuñez.Selon le ministère de la Culture, grâce à l’intervention d’agents du musée, “les malfaiteurs ont été mis en fuite, laissant derrière eux leurs équipements”.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. Dès lors, deux hypothèses, selon Laure Beccuau: les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. Ce vol, le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé, relance le débat sur la sécurité des musées.Il y a un mois, des voleurs s’étaient introduits de nuit au Muséum d’histoire naturelle à Paris pour emporter 6 kg de pépites d’or. En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage pour un préjudice estimé à 6,5 millions d’euros. “On se dit que si même le Louvre est cambriolé, alors il n’y a plus rien qui est en sécurité dans notre pays”, a dénoncé lundi sur RTL le vice-président du RN, Sébastien Chenu. “Je pense que c’est le symptôme d’un pays qui ne sait plus protéger son patrimoine”, a estimé François-Xavier Bellamy, vice-président des Républicains, sur BFMTV.   Une soixantaine d’enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.bur-ng-abo-cka/bfa/dch   

Vol des bijoux du Louvre: la traque est lancée, le musée reste fermé lundi

La traque a commencé: au lendemain du spectaculaire cambriolage au musée du Louvre, qui va rester fermé lundi, la police est aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec huit “joyaux de la couronne de France”.Portant la marque de la criminalité organisée, ce vol de bijoux d’une valeur inestimable en plein jour dans le plus grand musée du monde a eu un écho international.Devant Le Louvre, lundi matin, une longue file d’attente s’était formée avant 9H, a constaté une journaliste de l’AFP. “On avait prévu cette visite depuis 6 mois et on rentre demain, tant pis”, ont regretté Chloe Hutchison, 26 ans et Michael Wilkie, 29 ans, un couple d’Ecossais.  Peu avant 10H, le musée a indiqué qu’il resterait fermé pour la journée. Il ne devrait pas rouvrir avant mercredi, le mardi étant jour de fermeture hebdomadaire.Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez et sa collègue de la Culture Rachida Dati tiennent “une réunion avec les services de l’Etat sur la sécurisation” du Louvre depuis 10H30, a indiqué à l’AFP le ministère de la Culture.Ce vol par effraction a déclenché une polémique politique et relancé le débat sur la sécurité des musées français, qui présentent “une grande vulnérabilité”, a reconnu dimanche Laurent Nuñez.”Je pense que les Français ce matin ils ont tous un peu l’impression (…) d’avoir été cambriolés”, a déclaré lundi le ministre de la Justice Gérald Darmanin. “Nous avons failli”, a-t-il estimé sur France Inter, puisque des malfaiteurs ont été “capables de mettre un monte-charge” sur la voie publique, “de faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et de donner une image déplorable de la France”.- Sept minutes chrono -Dimanche aux alentours de 9H30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi-Soleil. La salle abrite “la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne”, qui compte environ 800 pièces.Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur selon une source policière, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle.Un malfaiteur visible sur les images est vêtu d’un gilet jaune. Or les enquêteurs, qui disposent aussi d’images de vidéosurveillance, ont en leur possession un gilet jaune, récupéré après sa découverte par un “citoyen”, selon la procureure de Paris Laure Beccuau.”Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice”, a promis dimanche soir sur X le président Emmanuel Macron.- Valeur patrimoniale inestimable” -La couronne de l’impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III, est abandonnée dans leur fuite par les malfaiteurs. Son état est “en cours d’examen”, selon le ministère de la Culture.Mais sont emportées huit pièces “d’une valeur patrimoniale inestimable” selon les autorités.Parmi elles, le diadème d’Eugénie, qui compte près de 2.000 diamants, et le collier de la parure de saphirs de Marie-Amélie, dernière reine de France, et d’Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III. Il est composé de huit saphirs et de 631 diamants, selon le site internet du Louvre.L’opération dure sept minutes. Elle est le fait de cambrioleurs “chevronnés” qui pourraient être “étrangers” et “éventuellement” connus pour des faits similaires, a dit Laurent Nuñez.Selon le ministère de la Culture, grâce à l’intervention d’agents du musée, “les malfaiteurs ont été mis en fuite, laissant derrière eux leurs équipements”.Les pièces volées sont difficiles sinon impossibles à revendre en l’état. Dès lors, deux hypothèses, selon Laure Beccuau: les auteurs peuvent avoir agi “au bénéfice d’un commanditaire” ou avoir voulu obtenir “des pierres précieuses pour pratiquer des opérations de blanchiment”. Ce vol, le premier recensé au Louvre depuis celui en 1998 d’un tableau de Corot jamais retrouvé, relance le débat sur la sécurité des musées.Il y a un mois, des voleurs s’étaient introduits de nuit au Muséum d’histoire naturelle à Paris pour emporter 6 kg de pépites d’or. En septembre encore, un musée de Limoges a subi un cambriolage pour un préjudice estimé à 6,5 millions d’euros. “On se dit que si même le Louvre est cambriolé, alors il n’y a plus rien qui est en sécurité dans notre pays”, a dénoncé lundi sur RTL le vice-président du RN, Sébastien Chenu. “Je pense que c’est le symptôme d’un pays qui ne sait plus protéger son patrimoine”, a estimé François-Xavier Bellamy, vice-président des Républicains, sur BFMTV.   Une soixantaine d’enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne et de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés.bur-ng-abo-cka/bfa/dch   

Des émissaires américains en Israël au lendemain de violences meurtrières à Gaza

Les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner sont arrivés lundi en Israël pour suivre l’application de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au lendemain de violences meurtrières dans le territoire palestinien ayant fait craindre un effondrement de la trêve.Après une série de frappes israéliennes dimanche à Gaza en réponse, selon Israël, à des attaques du mouvement islamiste Hamas, le président américain Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu était toujours en vigueur. Le Hamas a démenti les accusations d’Israël.MM. Witkoff, l’émissaire de M. Trump, et Kushner, son gendre, doivent avoir des discussions avec des responsables israéliens sur la situation à Gaza, selon l’ambassade américaine.Dans le même temps, une source de sécurité israélienne a annoncé lundi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, par lequel transite l’aide humanitaire pour le territoire palestinien, après sa fermeture la veille. Les violences de dimanche étaient les premières de cette ampleur depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 10 octobre, après un accord entre le Hamas et Israël basé sur le plan de M. Trump visant à mettre fin définitivement à la guerre à Gaza.Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.La Défense civile, opérant sous l’autorité du Hamas, a fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche, dont des civils et un journaliste, dans les frappes israéliennes.Dimanche soir, l’armée israélienne a annoncé cesser ses frappes et reprendre l’application du cessez-le-feu, après avoir mené des bombardements à Gaza en accusant le Hamas d’avoir violé la trêve. Elle a également annoncé la mort de deux soldats au combat dimanche à Rafah, dans le sud du territoire. – “Des rebelles” -Selon un responsable israélien, le Hamas a tiré sur les troupes à Rafah et des combattants palestiniens qui s’étaient approchés de zones de contrôle israélien à Beit Lahia, dans le nord, ont été “éliminés lors d’une frappe”.Le Hamas a affirmé n’avoir “aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements” à Rafah et a réaffirmé son “engagement total à mettre en œuvre tout ce qui a été convenu, en premier lieu le cessez-le-feu.””Comme vous le savez, ils ont été assez turbulents”, a déclaré dimanche Donald Trump à propos du Hamas, “ils ont tiré des coups de feu, et nous pensons que leurs dirigeants ne sont peut-être pas impliqués là-dedans”. Il a blâmé “certains rebelles au sein du mouvement”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.De son côté, le vice-président américain JD Vance a minimisé les violences à Gaza. “Nous pensons donc que le cessez-le-feu a toutes les chances d’offrir une paix durable. Il y aura des hauts et des bas, et nous devrons surveiller la situation”, a-t-il ajouté.Un membre de l’administration Trump doit se rendre “certainement” en Israël “dans les prochains jours” pour évaluer la situation, selon lui. “Ce pourrait être moi”, a-t-il avancé. – Retour de corps -En vertu de la première phase de l’accord, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens, les 20 otages vivants qu’il détenait encore depuis l’attaque du 7 octobre et a rendu jusque-là 12 des 28 dépouilles d’otages toujours retenues à Gaza.Dimanche, le Hamas a annoncé avoir trouvé un 13e corps d’otage à Gaza, s’engageant “si les conditions le permettent” à le restituer à Israël. Mais il n’y a eu aucune annonce sur une telle restitution.Israël conditionne la réouverture du poste-frontière avec l’Egypte de Rafah, crucial pour l’entrée de l’aide, à la remise de tous les otages décédés.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.  L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.159 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Des émissaires américains en Israël au lendemain de violences meurtrières à Gaza

Les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner sont arrivés lundi en Israël pour suivre l’application de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au lendemain de violences meurtrières dans le territoire palestinien ayant fait craindre un effondrement de la trêve.Après une série de frappes israéliennes dimanche à Gaza en réponse, selon Israël, à des attaques du mouvement islamiste Hamas, le président américain Donald Trump a assuré que le cessez-le-feu était toujours en vigueur. Le Hamas a démenti les accusations d’Israël.MM. Witkoff, l’émissaire de M. Trump, et Kushner, son gendre, doivent avoir des discussions avec des responsables israéliens sur la situation à Gaza, selon l’ambassade américaine.Dans le même temps, une source de sécurité israélienne a annoncé lundi la réouverture du point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, par lequel transite l’aide humanitaire pour le territoire palestinien, après sa fermeture la veille. Les violences de dimanche étaient les premières de cette ampleur depuis l’entrée en vigueur de la trêve le 10 octobre, après un accord entre le Hamas et Israël basé sur le plan de M. Trump visant à mettre fin définitivement à la guerre à Gaza.Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.La Défense civile, opérant sous l’autorité du Hamas, a fait état d’au moins 45 Palestiniens tués dimanche, dont des civils et un journaliste, dans les frappes israéliennes.Dimanche soir, l’armée israélienne a annoncé cesser ses frappes et reprendre l’application du cessez-le-feu, après avoir mené des bombardements à Gaza en accusant le Hamas d’avoir violé la trêve. Elle a également annoncé la mort de deux soldats au combat dimanche à Rafah, dans le sud du territoire. – “Des rebelles” -Selon un responsable israélien, le Hamas a tiré sur les troupes à Rafah et des combattants palestiniens qui s’étaient approchés de zones de contrôle israélien à Beit Lahia, dans le nord, ont été “éliminés lors d’une frappe”.Le Hamas a affirmé n’avoir “aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements” à Rafah et a réaffirmé son “engagement total à mettre en œuvre tout ce qui a été convenu, en premier lieu le cessez-le-feu.””Comme vous le savez, ils ont été assez turbulents”, a déclaré dimanche Donald Trump à propos du Hamas, “ils ont tiré des coups de feu, et nous pensons que leurs dirigeants ne sont peut-être pas impliqués là-dedans”. Il a blâmé “certains rebelles au sein du mouvement”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.De son côté, le vice-président américain JD Vance a minimisé les violences à Gaza. “Nous pensons donc que le cessez-le-feu a toutes les chances d’offrir une paix durable. Il y aura des hauts et des bas, et nous devrons surveiller la situation”, a-t-il ajouté.Un membre de l’administration Trump doit se rendre “certainement” en Israël “dans les prochains jours” pour évaluer la situation, selon lui. “Ce pourrait être moi”, a-t-il avancé. – Retour de corps -En vertu de la première phase de l’accord, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens, les 20 otages vivants qu’il détenait encore depuis l’attaque du 7 octobre et a rendu jusque-là 12 des 28 dépouilles d’otages toujours retenues à Gaza.Dimanche, le Hamas a annoncé avoir trouvé un 13e corps d’otage à Gaza, s’engageant “si les conditions le permettent” à le restituer à Israël. Mais il n’y a eu aucune annonce sur une telle restitution.Israël conditionne la réouverture du poste-frontière avec l’Egypte de Rafah, crucial pour l’entrée de l’aide, à la remise de tous les otages décédés.Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.  L’attaque du 7 octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.159 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Quatre morts dans l’incendie d’un sous-sol d’immeuble à Lyon

Deux femmes et deux hommes, probablement des squatteurs, sont décédés lundi dans un incendie au sous-sol d’un immeuble de dix étages du 3e arrondissement de Lyon, qui s’est déclenché vers 5H00 du matin et a été rapidement éteint.Les personnes décédées ont été victimes de la fumée dégagée par le sinistre, a indiqué à la presse le préfet Fabrice Rosay, secrétaire général de la préfecture du Rhône, venu sur place. “Les fumées sont a priori à l’origine du décès (des victimes), elles n’ont pas été brulées”, a-t-il précisé.A l’arrivée des secours elles “étaient en arrêt cardio-respiratoire et malgré les secours qui ont été été prodigués elles n’ont pas pu être réanimées”, a-t-il ajouté, en indiquant qu’elles seraient âgées d’une quarantaine d’années, selon les premiers éléments de l’enquête.”L’incendie s’est déclaré au sous-sol et on ne sait pas si c’était dû à la présence de ces personnes ou a un autre fait générateur” du feu, a indiqué le préfet. Le bâtiment appartient à un bailleur social.Selon la maire du 3e arrondissement de Lyon, Marion Sessiecq, les victimes sont “des gens qui, a priori, squattaient des caves de ce bâtiment”, a-t-elle indiqué sur place à l’AFP.- Pas de logements touchés -“Le centre communal d’action sociale avait déposé une pré-plainte il y a quelques jours (…) parce qu’ils avaient eu connaissance d’occupations illicites. Après, des gens avaient pu repartir, d’autres revenir, je pense que malheureusement, des gens qui sont amenés à vivre dans ces situations-là font un peu comme ils peuvent”, a-t-elle expliqué.Interrogé pour savoir si les victimes squattaient le sous-sol du bâtiment, le préfet a répondu qu’il ne savait pas “mais en tout cas ces quatre personnes étaient présentes” à cet endroit où il n’y “pas de logements”, a-t-il expliqué.Le lieutenant-colonel Christophe Perret, en charge de secours, a déclaré que le feu s’est déclaré dans un local d’une vingtaine de m2 qui était “squatté”, aménagé pour y vivre.Le sinistre a été “éteint rapidement”, vers 07H00, et “la difficulté n’était pas tant l’incendie lui-même que les fumées”, selon Fabrice Rosay.Un important dispositif a été “rapidement déployé” sur les lieux, dans le quartier du centre commercial de la Part-Dieu, avec 78 sapeurs-pompiers et 34 engins, ainsi que 4 équipages du SAMU du Rhône, selon la préfecture.Le feu ne s’est pas propagé au rez-de-chaussée ni aux étages supérieurs et aucune trace n’était visible depuis l’extérieur de l’immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP.Douze autres personnes ont fait l’objet d’examens par les secours et un gymnase a été ouvert par la ville de Lyon pour accueillir les personnes impliquées, a précisé la préfecture.”Les autres personnes qui logent dans le bâtiment, on leur a demandé de rester dans leur logement”, a précisé le préfet. Le parquet de Lyon s’est également rendu sur les lieu du drame et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.Le maire de Lyon Grégory Doucet, qui s’est rendu sur place, a salué la “mobilisation rapide et exemplaire” des pompiers, du Samu, de la police et des agents de la ville.

Quatre morts dans l’incendie d’un sous-sol d’immeuble à Lyon

Deux femmes et deux hommes, probablement des squatteurs, sont décédés lundi dans un incendie au sous-sol d’un immeuble de dix étages du 3e arrondissement de Lyon, qui s’est déclenché vers 5H00 du matin et a été rapidement éteint.Les personnes décédées ont été victimes de la fumée dégagée par le sinistre, a indiqué à la presse le préfet Fabrice Rosay, secrétaire général de la préfecture du Rhône, venu sur place. “Les fumées sont a priori à l’origine du décès (des victimes), elles n’ont pas été brulées”, a-t-il précisé.A l’arrivée des secours elles “étaient en arrêt cardio-respiratoire et malgré les secours qui ont été été prodigués elles n’ont pas pu être réanimées”, a-t-il ajouté, en indiquant qu’elles seraient âgées d’une quarantaine d’années, selon les premiers éléments de l’enquête.”L’incendie s’est déclaré au sous-sol et on ne sait pas si c’était dû à la présence de ces personnes ou a un autre fait générateur” du feu, a indiqué le préfet. Le bâtiment appartient à un bailleur social.Selon la maire du 3e arrondissement de Lyon, Marion Sessiecq, les victimes sont “des gens qui, a priori, squattaient des caves de ce bâtiment”, a-t-elle indiqué sur place à l’AFP.- Pas de logements touchés -“Le centre communal d’action sociale avait déposé une pré-plainte il y a quelques jours (…) parce qu’ils avaient eu connaissance d’occupations illicites. Après, des gens avaient pu repartir, d’autres revenir, je pense que malheureusement, des gens qui sont amenés à vivre dans ces situations-là font un peu comme ils peuvent”, a-t-elle expliqué.Interrogé pour savoir si les victimes squattaient le sous-sol du bâtiment, le préfet a répondu qu’il ne savait pas “mais en tout cas ces quatre personnes étaient présentes” à cet endroit où il n’y “pas de logements”, a-t-il expliqué.Le lieutenant-colonel Christophe Perret, en charge de secours, a déclaré que le feu s’est déclaré dans un local d’une vingtaine de m2 qui était “squatté”, aménagé pour y vivre.Le sinistre a été “éteint rapidement”, vers 07H00, et “la difficulté n’était pas tant l’incendie lui-même que les fumées”, selon Fabrice Rosay.Un important dispositif a été “rapidement déployé” sur les lieux, dans le quartier du centre commercial de la Part-Dieu, avec 78 sapeurs-pompiers et 34 engins, ainsi que 4 équipages du SAMU du Rhône, selon la préfecture.Le feu ne s’est pas propagé au rez-de-chaussée ni aux étages supérieurs et aucune trace n’était visible depuis l’extérieur de l’immeuble, a constaté une journaliste de l’AFP.Douze autres personnes ont fait l’objet d’examens par les secours et un gymnase a été ouvert par la ville de Lyon pour accueillir les personnes impliquées, a précisé la préfecture.”Les autres personnes qui logent dans le bâtiment, on leur a demandé de rester dans leur logement”, a précisé le préfet. Le parquet de Lyon s’est également rendu sur les lieu du drame et une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les causes du sinistre.Le maire de Lyon Grégory Doucet, qui s’est rendu sur place, a salué la “mobilisation rapide et exemplaire” des pompiers, du Samu, de la police et des agents de la ville.