Israel issues evacuation warning for parts of Gaza

The Israeli army issued an evacuation warning on Thursday for 14 neighbourhoods of northern Gaza, as it pressed a renewed offensive that has drawn international condemnation.The warning came hours after the United Nations said it had collected and begun distributing around 90 truckloads of aid in Gaza, the first such delivery since Israel imposed a total blockade on the territory on March 2.Under global pressure for an end to the blockade and the violence, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said he was open to a “temporary ceasefire” in Gaza, but reaffirmed the military aimed to bring the entire territory under its control.In an Arabic-language statement on Thursday, the military said it was “operating with intense force” in 14 areas in the northern Gaza Strip, accusing “terrorist organisations” of operating there.The army issued a similar warning for northern Gaza on Wednesday evening in what the army said was a response to rocket fire.It later announced three more launches from northern Gaza, but said the projectiles had fallen inside the Palestinian territory.After Israel announced it would allow in limited aid, the United Nations “collected around 90 truckloads of goods from the Kerem Shalom crossing and dispatched them into Gaza”, said Stephane Dujarric, spokesman for UN chief Antonio Guterres.In Gaza, the Hamas government media office reported the arrival of 87 aid trucks, which it said were allocated to international and local organisations to meet “urgent humanitarian needs”.Netanyahu said it was necessary to “avoid a humanitarian crisis in order to preserve our freedom of operational action” in Gaza.Palestinians have been scrambling for basic supplies, with Israel’s blockade leading to critical food and medicine shortages.Israel has meanwhile kept up its bombardment, with Gaza’s civil defence agency reporting at least 19 people had been killed in Israeli attacks on Thursday.Umm Talal al-Masri, 53, a displaced Palestinian in Gaza City, described the situation as “unbearable”.”No one is distributing anything to us. Everyone is waiting for aid, but we haven’t received anything,” she said.”We barely manage to prepare one meal a day.”UN agencies have said that the amount of aid entering Gaza falls far short of what is required to ease the crisis.”I am tormented for my children,” Hossam Abu Aida, another resident of the Gaza Strip, told AFP.”For them, I fear hunger and disease more than I do Israeli bombardment,” the 38-year-old added.- ‘Complex reality’ -The army stepped up its offensive at the weekend, vowing to defeat Gaza’s Hamas rulers, whose October 2023 attack on Israel triggered the war.Israel has faced mounting pressure, including from traditional allies, to halt its expanded offensive and allow aid into Gaza.European Union foreign ministers agreed on Tuesday to review the bloc’s cooperation accord with Israel.Israel’s foreign ministry has said the EU action “reflects a total misunderstanding of the complex reality Israel is facing”.Sweden said it would press the 27-nation bloc to impose sanctions on Israeli ministers, while Britain suspended free-trade negotiations with Israel and summoned the Israeli ambassador.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the military says are dead.There has been a global spike in anti-Semitic attacks since Hamas’s attack, with a gunman shouting “free Palestine” as he shot dead two Israeli embassy staffers outside a Jewish museum in Washington.Britain, France, Germany, the United States and other countries around the world all condemned the shooting.Netanyahu said Wednesday Israel would be ready “if there is an option for a temporary ceasefire to free hostages”, noting that at least 20 held by Hamas and its allies were still believed to be alive.Gaza’s health ministry said Thursday at least 3,613 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,762, mostly civilians.

Trois morts, 50.000 personnes bloquées par des inondations dans l’est de l’Australie

Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’est de l’Australie ont fait trois morts et piégé près de 50.000 personnes, ont indiqué jeudi les autorités de Nouvelles-Galles du Sud.La police a extrait un troisième corps jeudi des eaux dans la région rurale de la Mid North Coast, à environ 400 kilomètres au nord-est de Sydney.A certains endroits, les tempêtes ont déversé plus de la moitié des précipitations d’une année en l’espace de trois jours seulement, selon le bureau météorologique du gouvernement.”Nous constatons dans les affluents, les ruisseaux et les rivières des niveaux que nous n’avons pas vus depuis 1920″, a déclaré aux journalistes Chris Minns, premier ministre de l’État de Nouvelle-Galles du Sud.Des habitants ont grimpé sur leur toit pour échapper à la montée des eaux, selon les autorités, qui ont dit avoir envoyé des hélicoptères, des bateaux et des drones dans le cadre d’une vaste mission de recherche et de sauvetage.La ville de Kempsey, située dans une région agricole à mi-chemin entre Brisbane et Sydney, s’est retrouvée cernée par les eaux sans avoir été alertée, a indiqué la maire Kinne Ring à l’AFP.”Les averses sont torrentielles et chaque fois qu’il pleut, on se demande ce qui va se passer”, a-t-elle confié. Mme Ring a indiqué que plus de 20.000 personnes étaient isolées rien que dans sa région, et que beaucoup d’entre elles n’avaient pas accès à des médicaments ou de la nourriture.”Il s’agit d’une inondation comme nous n’en avons pas connu depuis longtemps”, a-t-elle souligné.Selon les estimations rapportées par M. Minns, quelque 50.000 personnes au total sont isolées sur la Mid North Coast, bordée de collines accidentées d’où l’eau s’écoule à flot. Au moins trois personnes sont portées disparues.Des habitants ont repéré des vaches mortes échouées sur les plages après avoir été emportées par des rivières en crue à l’intérieur des terres.Le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.- Changement climatique -Quelque 2.500 secouristes ont été déployés dans la région, ainsi que des bateaux de sauvetage, une flotte d’hélicoptères et des “centaines” de drones de recherche.”Nous ne sommes pas encore sortis du pire”, a prévenu Kristy Mcbain, ministre de la Gestion d’urgence à la chaîne nationale ABC.”Je pense qu’il ne fait aucun doute que le changement climatique a un impact significatif sur les événements météorologiques dans le monde entier”, a noté la ministre. “En Australie, nous ne sommes pas à l’abri de ce phénomène. Nous constatons que des événements dévastateurs comme celui-ci se produisent plus fréquemment”.Mahdi Sedighkia, expert en modélisation des inondations, a estimé que cette catastrophe naturelle représentait une “preuve irréfutable” de la manière dont le changement climatique pouvait affecter les régimes pluviométriques régionaux.”Ces événements démontrent que notre compréhension de la probabilité d’inondation, basée sur des études hydrologiques antérieures, n’est plus adaptée aux réalités climatiques actuelles”, a déclaré le chercheur de l’Université nationale australienne.Selon Steve Bernasconi, porte-parole de l’agence météorologique, certaines villes ont enregistré plus de 50 cm de pluie en l’espace de trois jours. Mais les conditions devraient commencer à s’améliorer lentement tard dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il noté.De l’arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l’Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l’Université nationale d’Australie.Des eaux plus chaudes provoquent plus d’humidité dans l’atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses.Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.

Trois morts, 50.000 personnes bloquées par des inondations dans l’est de l’Australie

Des pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’est de l’Australie ont fait trois morts et piégé près de 50.000 personnes, ont indiqué jeudi les autorités de Nouvelles-Galles du Sud.La police a extrait un troisième corps jeudi des eaux dans la région rurale de la Mid North Coast, à environ 400 kilomètres au nord-est de Sydney.A certains endroits, les tempêtes ont déversé plus de la moitié des précipitations d’une année en l’espace de trois jours seulement, selon le bureau météorologique du gouvernement.”Nous constatons dans les affluents, les ruisseaux et les rivières des niveaux que nous n’avons pas vus depuis 1920″, a déclaré aux journalistes Chris Minns, premier ministre de l’État de Nouvelle-Galles du Sud.Des habitants ont grimpé sur leur toit pour échapper à la montée des eaux, selon les autorités, qui ont dit avoir envoyé des hélicoptères, des bateaux et des drones dans le cadre d’une vaste mission de recherche et de sauvetage.La ville de Kempsey, située dans une région agricole à mi-chemin entre Brisbane et Sydney, s’est retrouvée cernée par les eaux sans avoir été alertée, a indiqué la maire Kinne Ring à l’AFP.”Les averses sont torrentielles et chaque fois qu’il pleut, on se demande ce qui va se passer”, a-t-elle confié. Mme Ring a indiqué que plus de 20.000 personnes étaient isolées rien que dans sa région, et que beaucoup d’entre elles n’avaient pas accès à des médicaments ou de la nourriture.”Il s’agit d’une inondation comme nous n’en avons pas connu depuis longtemps”, a-t-elle souligné.Selon les estimations rapportées par M. Minns, quelque 50.000 personnes au total sont isolées sur la Mid North Coast, bordée de collines accidentées d’où l’eau s’écoule à flot. Au moins trois personnes sont portées disparues.Des habitants ont repéré des vaches mortes échouées sur les plages après avoir été emportées par des rivières en crue à l’intérieur des terres.Le gouvernement a déclaré l’état de catastrophe naturelle, débloquant ainsi des ressources plus importantes pour les zones touchées.- Changement climatique -Quelque 2.500 secouristes ont été déployés dans la région, ainsi que des bateaux de sauvetage, une flotte d’hélicoptères et des “centaines” de drones de recherche.”Nous ne sommes pas encore sortis du pire”, a prévenu Kristy Mcbain, ministre de la Gestion d’urgence à la chaîne nationale ABC.”Je pense qu’il ne fait aucun doute que le changement climatique a un impact significatif sur les événements météorologiques dans le monde entier”, a noté la ministre. “En Australie, nous ne sommes pas à l’abri de ce phénomène. Nous constatons que des événements dévastateurs comme celui-ci se produisent plus fréquemment”.Mahdi Sedighkia, expert en modélisation des inondations, a estimé que cette catastrophe naturelle représentait une “preuve irréfutable” de la manière dont le changement climatique pouvait affecter les régimes pluviométriques régionaux.”Ces événements démontrent que notre compréhension de la probabilité d’inondation, basée sur des études hydrologiques antérieures, n’est plus adaptée aux réalités climatiques actuelles”, a déclaré le chercheur de l’Université nationale australienne.Selon Steve Bernasconi, porte-parole de l’agence météorologique, certaines villes ont enregistré plus de 50 cm de pluie en l’espace de trois jours. Mais les conditions devraient commencer à s’améliorer lentement tard dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il noté.De l’arrière-pays aride à la côte tropicale, des pans entiers de l’Australie ont été frappés par des conditions météorologiques extrêmes au cours des derniers mois.La température moyenne à la surface de la mer autour du pays a été la plus élevée jamais enregistrée en 2024, selon l’Université nationale d’Australie.Des eaux plus chaudes provoquent plus d’humidité dans l’atmosphère, ce qui mène à des pluies plus intenses.Le réchauffement climatique, causé principalement par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, accentue la violence et la fréquence des désastres climatiques.

Stocks, oil prices retreat on US debt worries

Equities and oil prices slid Thursday on concerns over the US economy as President Donald Trump tries to push through fresh tax cuts that risks sending the country’s deficit ballooning further.A weak auction of 20-year US government debt flashed a warning sign that the bond market was worried about the country’s finances, days after Moody’s lowered its top-tier credit rating for the world’s biggest economy.Big losses Wednesday on Wall Street carried over into Asian and European trading Thursday.The dollar remained under pressure despite rising against the euro and pound.The European currencies were hit by weak business activity data out of the eurozone and Britain.Bitcoin extended its record run higher, reaching an all-time high of almost $112,000.”The growing mountain of US debt is causing ripples of worry across financial markets,” noted Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.”As the dollar has weakened, amid concerns about the US fiscal position, bitcoin has flexed even more muscle, as investors appear to be looking for alternatives to the greenback.” Streeter added that investors have “taken on more risk as relief still washes through financial markets that the trade war between China and the US has receded”.Bond yields have spiked across the board as investors demanded more interest for holding government debt.In the US, 30-year Treasuries hit their highest level since late 2023.The selling came after the auction of 20-year bonds attracted tepid interest and brought back memories of the sell-off that followed Trump’s “Liberation Day” tariff blitz last month.Trump is hoping to push through a mega-bill pairing tax relief with spending cuts that critics say would decimate health care and push up debt.”The proposed tax cuts are raising concerns from economists about the US fiscal position and there are signs of anxiety in the bond markets about the country’s debt burden,” said National Australia Bank’s Tapas Strickland.Oil prices extended losses Thursday as US debt concerns could weigh on crude demand.The commodity shed 1.7 percent, also after government data showing US crude stockpiles rose last week.Crude had rallied Wednesday on a CNN report that Israel was planning a strike on Iranian nuclear sites.- Key figures at around 1035 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,726.95 pointsParis – CAC 40: DOWN 1.0 percent at 7,833.06Frankfurt – DAX: DOWN 0.9 percent at 23,911.23Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.8 percent at 36,985.87 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.2 percent at 23,544.31 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,380.19 (close)New York – Dow: DOWN 1.9 percent at 41,860.44 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1298 from $1.1334 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3396 from $1.3421Dollar/yen: DOWN at 143.64 yen from 143.66 yenEuro/pound: DOWN at 84.31 pence from 84.42 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $60.51 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.7 percent at $63.80 per barrel

Syrians hope for economic recovery after West lifts sanctions

At a currency exchange in Damascus, Anas al-Shammaa is one of many Syrians hopeful that promised relief from Western sanctions will help revive their country’s economy after years of war and isolation.”We were totally cut off from the world,” said Shammaa, 45, who has been running the exchange shop since 2008.With the lifting of sanctions, “we hope that the Syrian economy will start to recover both gradually and quickly”, he told AFP.Syria’s economy plunged into crisis during the years of civil war, which erupted in 2011 with former ruler Bashar al-Assad’s brutal repression of anti-government protests.Western countries imposed crippling sanctions on Syria, including on dealing with financial institutions linked to Assad’s government, and froze the central bank’s assets.Last week, more than five months after Assad’s ouster, Washington announced it would lift sanctions on Syria, and on Tuesday the European Union said it would also remove economic restrictions, sparking hope among Syrians of an economic reboot.But experts have warned it will take time to see real relief, with the new authorities also needing to take steps to attract investment.Shammaa expressed hope that “the central bank will be reconnected with international banks and that commercial activity will become easier” — and that Syrians abroad will be able to more easily send money home to their families.After the US announcement, the Syrian pound surged to 8,500 against the dollar on the black market, from 13,000 a day earlier, though experts said it was a temporary jump.- ‘Historic step’ -Economics graduate Mohammed al-Halabi, 25, expressed hope that Syrians could soon abandon the black market for money transfers, where almost a third of their value can be lost in fees and other costs.Transfers could become as simple as “clicking a button”, like in other countries, he said hopefully.Throughout the civil war, Syrians abroad struggled to find ways around the restrictions to send money to loved ones back home, a vast number of whom depended on foreign remittances due to the collapse of the economy.Removing sanctions is also a key step towards rebuilding the war-torn country, as the measures punished anyone involved in reconstruction while Assad remained in power.Syria’s new authorities are now counting on international support including from the European Union to launch reconstruction, which the United Nations has estimated could cost more than $400 billion.Syrian interim President Ahmed al-Sharaa said Wednesday that the removal of EU sanctions was a “historic step” and welcomed “European companies wanting to invest in Syria”.Syrian central bank governor Abdul Qadir al-Hasriya said on Facebook that the lifting of sanctions “is an important step on the path of restoring normal economic and financial relations with the international community”.But analysts have cautioned that the immediate impact is likely to be limited, with the new authorities also needing to take steps such as ensuring transparency in order to encourage investment.- ‘Way behind’ -Benjamin Feve, senior research analyst at Karam Shaar Advisory, a consultancy focused on Syria’s political economy, said that “with sanctions lifted on Syria in general, we expect increased activity in rebuilding the infrastructure, such as roads, hospitals, schools”.”Countries like Saudi Arabia, Qatar, Turkey, which have ties with the new government, are likely to accelerate trade and investment, especially in reconstruction,” he told AFP.But other sectors such as energy and banking “require significant investment and much more time… to actually materialise. So that would probably take a few more months”, he said.Feve added that foreign lenders will have to assess Syrian banking compliance standards, which “will take some time”, with Syria “way behind in terms of anti-money laundering compliance and counter-financing of terrorism compliance”.After decades of institutional corruption under Assad family rule, the new authorities have yet to announce economic reforms or laws governing foreign investment.One Syrian businessman who works between Damascus and Dubai said that since Assad’s ouster, he had hoped to broaden his investments in his native country.But legislative and procedural opacity had stopped him from doing so, he told AFP, requesting anonymity to discuss his business decisions.Zohair Fawwal, 36, who sells electronic equipment in Damascus, said he didn’t expect to see an immediate impact of the lifting of sanctions.He said the most he could hope for right now was access to “applications like Netflix and TikTok”, which are currently banned in Syria.

Jewish museum shooting suspect mistaken for victim: witnesses

A gunman who killed two people outside a Jewish museum in Washington on Wednesday was initially mistaken for a victim of the shooting and allowed into the building, witnesses said.”We heard gunshots and then a man comes in and he looks really distressed. People are talking to him and trying to calm him down,” Katie Kalisher, who said she was inside the Capital Jewish Museum when the attack happened, told US media.”Eventually, he comes over to where I was seated, and I was literally like ‘do you need any water? Are you OK?'”Witness Yoni Kalin said that a security guard “happened to let this guy in” the building.”I guess they were thinking that he was a victim,” he said.”He was in shock, and you know, some of the people at the event brought him water. They sat him down. ‘Are you OK? Were you shot? What happened?’ And he’s like ‘somebody call the cops’.”The man was then detained after he produced a Palestinian keffiyeh scarf from his bag and claimed responsibility for the shooting, the witnesses said.”‘I did it. I did this for Gaza’,” Kalisher quoted him as saying.  Police identified the suspected shooter as Elias Rodriguez, 30, from Chicago.Israel’s foreign ministry named the victims as Yaron Lischinsky and Sarah Lynn Milgrim, who both worked at the Israeli embassy in Washington.Israel’s Ambassador to the United States Yechiel Leiter told reporters the young staffers were a couple and that Lischinsky was planning to propose to Milgrim.

L’Union européenne prête à taxer les engrais russes dès juillet

Le Parlement européen a approuvé jeudi une surtaxation des millions de tonnes d’engrais importées de Russie chaque année en Europe, malgré les craintes des agriculteurs d’une envolée des prix mondiaux.Cette nouvelle étape dans le bras de fer entre Moscou et Bruxelles a été soutenue par une large majorité de gauche, du centre et de droite (411 pour, 100 contre et 78 abstentions), tandis que l’extrême droite s’y opposait.Le gouvernement russe a fustigé la mesure. Les Européens “se tirent une balle dans le pied” et vont “se retrouver avec des engrais plus chers”, a lancé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Dès juillet, l’Union européenne va mettre en place des surtaxes douanières et les augmenter progressivement jusqu’en 2028, afin de couper le robinet des fertilisants azotés venus de Russie et de son allié bélarusse.Plus de trois ans après l’invasion de l’Ukraine, il faut cesser “d’alimenter la machine de guerre” de Vladimir Poutine et “limiter la dépendance des agriculteurs européens à l’égard des engrais russes”, revendique l’eurodéputée lettone Inese Vaidere (PPE, droite), rapporteure de ce texte, qui devra recevoir un ultime feu vert des Etats membres.L’Union européenne a importé 6,2 millions de tonnes d’engrais russes en 2024 et déjà près de 2,5 millions depuis début 2025, soit un quart de ses importations en la matière.”L’origine russe est la plus compétitive en termes de prix” et la logistique de livraisons est “bien établie”, indique Dominique Dejonckheere, cadre du Copa-Cogeca, l’organisation des syndicats agricoles européens.Avec les surtaxes, l’Europe veut empêcher la Russie de passer par ses engrais pour exporter son gaz naturel, matière première principale de fabrication de ces fertilisants azotés.Bruxelles vise surtout une augmentation de la production européenne, pour davantage d’indépendance. La taxation des engrais russes est d’ailleurs applaudie par les industriels de l’UE.”Le temps presse. Cela fait trois ans que nous demandons à l’UE d’agir”, souligne Tiffanie Stephani, chez Yara, l’un des plus gros producteurs d’engrais en Europe.”Les importations russes ont eu un impact massif” avec une “pression” sur les prix, estime-t-elle.- “Punir les agriculteurs” -L’UE va maintenant devoir rassurer les agriculteurs qui s’alarment d’une éventuelle explosion des prix sur l’ensemble du marché.Cette taxation peut être “potentiellement dévastatrice”, a lancé le Copa-Cogeca. “Les agriculteurs européens ne doivent pas devenir des dommages collatéraux” de la situation géopolitique, dit ce lobby agricole.A Berloz, dans le centre de la Belgique, Amaury Poncelet vient d’épandre des engrais azotés. Il se ravitaille auprès d’un négociant à Gant, sans connaître l’origine des fertilisants. Mais ce céréalier et betteravier “ne comprend pas l’idée de l’Union européenne de punir ses agriculteurs” avec la taxe sur les produits russes.”On perd de l’argent à cause de ces décisions européennes qui nous méprisent et nous prennent pour des pions”, grince-t-il.A la Commission européenne, on assure pourtant que toutes les précautions ont été prises pour que le marché ne soit pas affecté. L’exécutif européen insiste sur la progressivité de la mesure, en trois ans. Et promet d’intervenir si les prix grimpent.En cas d’inflation, la Commission pourrait suspendre les taxes douanières sur les engrais d’autres régions pour compenser: Maghreb, Asie Centrale, Etats-Unis, Trinité-et-Tobago ou Nigeria…De son côté, l’entreprise Yara, qui assure comprendre les inquiétudes “légitimes” des agriculteurs, évoque une potentielle hausse limitée des prix du marché de “5 à 10 dollars (4,5 à 9 euros) par tonne en raison de différents coûts logistiques”. Les cours varient, mais la tonne d’engrais à base d’azote vaut quelque 350 euros actuellement. Des voix à droite ont exprimé des réserves et réclamé un report de ces taxes.A l’extrême droite, une série d’élus ont tenté, en vain, de détricoter la proposition. La taxation des engrais russes “ne va pas changer d’un iota la guerre et est extrêmement périlleuse pour nos agriculteurs”, juge l’eurodéputé Thierry Mariani (RN, Patriotes).”C’est une usine à gaz et un suicide économique”, lâche cet élu français, régulièrement pointé du doigt par ses adversaires politiques pour sa proximité avec la Russie de Vladimir Poutine.Echaudée par la colère agricole de 2024, la Commission européenne va surveiller le sujet comme le lait sur le feu. L’exécutif a enchaîné les gestes à l’égard des agriculteurs ces derniers mois, à l’image d’un plan présenté mi-mai pour simplifier la politique agricole commune en allégeant les règles environnementales.

L’Union européenne prête à taxer les engrais russes dès juillet

Le Parlement européen a approuvé jeudi une surtaxation des millions de tonnes d’engrais importées de Russie chaque année en Europe, malgré les craintes des agriculteurs d’une envolée des prix mondiaux.Cette nouvelle étape dans le bras de fer entre Moscou et Bruxelles a été soutenue par une large majorité de gauche, du centre et de droite (411 pour, 100 contre et 78 abstentions), tandis que l’extrême droite s’y opposait.Le gouvernement russe a fustigé la mesure. Les Européens “se tirent une balle dans le pied” et vont “se retrouver avec des engrais plus chers”, a lancé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Dès juillet, l’Union européenne va mettre en place des surtaxes douanières et les augmenter progressivement jusqu’en 2028, afin de couper le robinet des fertilisants azotés venus de Russie et de son allié bélarusse.Plus de trois ans après l’invasion de l’Ukraine, il faut cesser “d’alimenter la machine de guerre” de Vladimir Poutine et “limiter la dépendance des agriculteurs européens à l’égard des engrais russes”, revendique l’eurodéputée lettone Inese Vaidere (PPE, droite), rapporteure de ce texte, qui devra recevoir un ultime feu vert des Etats membres.L’Union européenne a importé 6,2 millions de tonnes d’engrais russes en 2024 et déjà près de 2,5 millions depuis début 2025, soit un quart de ses importations en la matière.”L’origine russe est la plus compétitive en termes de prix” et la logistique de livraisons est “bien établie”, indique Dominique Dejonckheere, cadre du Copa-Cogeca, l’organisation des syndicats agricoles européens.Avec les surtaxes, l’Europe veut empêcher la Russie de passer par ses engrais pour exporter son gaz naturel, matière première principale de fabrication de ces fertilisants azotés.Bruxelles vise surtout une augmentation de la production européenne, pour davantage d’indépendance. La taxation des engrais russes est d’ailleurs applaudie par les industriels de l’UE.”Le temps presse. Cela fait trois ans que nous demandons à l’UE d’agir”, souligne Tiffanie Stephani, chez Yara, l’un des plus gros producteurs d’engrais en Europe.”Les importations russes ont eu un impact massif” avec une “pression” sur les prix, estime-t-elle.- “Punir les agriculteurs” -L’UE va maintenant devoir rassurer les agriculteurs qui s’alarment d’une éventuelle explosion des prix sur l’ensemble du marché.Cette taxation peut être “potentiellement dévastatrice”, a lancé le Copa-Cogeca. “Les agriculteurs européens ne doivent pas devenir des dommages collatéraux” de la situation géopolitique, dit ce lobby agricole.A Berloz, dans le centre de la Belgique, Amaury Poncelet vient d’épandre des engrais azotés. Il se ravitaille auprès d’un négociant à Gant, sans connaître l’origine des fertilisants. Mais ce céréalier et betteravier “ne comprend pas l’idée de l’Union européenne de punir ses agriculteurs” avec la taxe sur les produits russes.”On perd de l’argent à cause de ces décisions européennes qui nous méprisent et nous prennent pour des pions”, grince-t-il.A la Commission européenne, on assure pourtant que toutes les précautions ont été prises pour que le marché ne soit pas affecté. L’exécutif européen insiste sur la progressivité de la mesure, en trois ans. Et promet d’intervenir si les prix grimpent.En cas d’inflation, la Commission pourrait suspendre les taxes douanières sur les engrais d’autres régions pour compenser: Maghreb, Asie Centrale, Etats-Unis, Trinité-et-Tobago ou Nigeria…De son côté, l’entreprise Yara, qui assure comprendre les inquiétudes “légitimes” des agriculteurs, évoque une potentielle hausse limitée des prix du marché de “5 à 10 dollars (4,5 à 9 euros) par tonne en raison de différents coûts logistiques”. Les cours varient, mais la tonne d’engrais à base d’azote vaut quelque 350 euros actuellement. Des voix à droite ont exprimé des réserves et réclamé un report de ces taxes.A l’extrême droite, une série d’élus ont tenté, en vain, de détricoter la proposition. La taxation des engrais russes “ne va pas changer d’un iota la guerre et est extrêmement périlleuse pour nos agriculteurs”, juge l’eurodéputé Thierry Mariani (RN, Patriotes).”C’est une usine à gaz et un suicide économique”, lâche cet élu français, régulièrement pointé du doigt par ses adversaires politiques pour sa proximité avec la Russie de Vladimir Poutine.Echaudée par la colère agricole de 2024, la Commission européenne va surveiller le sujet comme le lait sur le feu. L’exécutif a enchaîné les gestes à l’égard des agriculteurs ces derniers mois, à l’image d’un plan présenté mi-mai pour simplifier la politique agricole commune en allégeant les règles environnementales.

L’Union européenne prête à taxer les engrais russes dès juillet

Le Parlement européen a approuvé jeudi une surtaxation des millions de tonnes d’engrais importées de Russie chaque année en Europe, malgré les craintes des agriculteurs d’une envolée des prix mondiaux.Cette nouvelle étape dans le bras de fer entre Moscou et Bruxelles a été soutenue par une large majorité de gauche, du centre et de droite (411 pour, 100 contre et 78 abstentions), tandis que l’extrême droite s’y opposait.Le gouvernement russe a fustigé la mesure. Les Européens “se tirent une balle dans le pied” et vont “se retrouver avec des engrais plus chers”, a lancé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Dès juillet, l’Union européenne va mettre en place des surtaxes douanières et les augmenter progressivement jusqu’en 2028, afin de couper le robinet des fertilisants azotés venus de Russie et de son allié bélarusse.Plus de trois ans après l’invasion de l’Ukraine, il faut cesser “d’alimenter la machine de guerre” de Vladimir Poutine et “limiter la dépendance des agriculteurs européens à l’égard des engrais russes”, revendique l’eurodéputée lettone Inese Vaidere (PPE, droite), rapporteure de ce texte, qui devra recevoir un ultime feu vert des Etats membres.L’Union européenne a importé 6,2 millions de tonnes d’engrais russes en 2024 et déjà près de 2,5 millions depuis début 2025, soit un quart de ses importations en la matière.”L’origine russe est la plus compétitive en termes de prix” et la logistique de livraisons est “bien établie”, indique Dominique Dejonckheere, cadre du Copa-Cogeca, l’organisation des syndicats agricoles européens.Avec les surtaxes, l’Europe veut empêcher la Russie de passer par ses engrais pour exporter son gaz naturel, matière première principale de fabrication de ces fertilisants azotés.Bruxelles vise surtout une augmentation de la production européenne, pour davantage d’indépendance. La taxation des engrais russes est d’ailleurs applaudie par les industriels de l’UE.”Le temps presse. Cela fait trois ans que nous demandons à l’UE d’agir”, souligne Tiffanie Stephani, chez Yara, l’un des plus gros producteurs d’engrais en Europe.”Les importations russes ont eu un impact massif” avec une “pression” sur les prix, estime-t-elle.- “Punir les agriculteurs” -L’UE va maintenant devoir rassurer les agriculteurs qui s’alarment d’une éventuelle explosion des prix sur l’ensemble du marché.Cette taxation peut être “potentiellement dévastatrice”, a lancé le Copa-Cogeca. “Les agriculteurs européens ne doivent pas devenir des dommages collatéraux” de la situation géopolitique, dit ce lobby agricole.A Berloz, dans le centre de la Belgique, Amaury Poncelet vient d’épandre des engrais azotés. Il se ravitaille auprès d’un négociant à Gant, sans connaître l’origine des fertilisants. Mais ce céréalier et betteravier “ne comprend pas l’idée de l’Union européenne de punir ses agriculteurs” avec la taxe sur les produits russes.”On perd de l’argent à cause de ces décisions européennes qui nous méprisent et nous prennent pour des pions”, grince-t-il.A la Commission européenne, on assure pourtant que toutes les précautions ont été prises pour que le marché ne soit pas affecté. L’exécutif européen insiste sur la progressivité de la mesure, en trois ans. Et promet d’intervenir si les prix grimpent.En cas d’inflation, la Commission pourrait suspendre les taxes douanières sur les engrais d’autres régions pour compenser: Maghreb, Asie Centrale, Etats-Unis, Trinité-et-Tobago ou Nigeria…De son côté, l’entreprise Yara, qui assure comprendre les inquiétudes “légitimes” des agriculteurs, évoque une potentielle hausse limitée des prix du marché de “5 à 10 dollars (4,5 à 9 euros) par tonne en raison de différents coûts logistiques”. Les cours varient, mais la tonne d’engrais à base d’azote vaut quelque 350 euros actuellement. Des voix à droite ont exprimé des réserves et réclamé un report de ces taxes.A l’extrême droite, une série d’élus ont tenté, en vain, de détricoter la proposition. La taxation des engrais russes “ne va pas changer d’un iota la guerre et est extrêmement périlleuse pour nos agriculteurs”, juge l’eurodéputé Thierry Mariani (RN, Patriotes).”C’est une usine à gaz et un suicide économique”, lâche cet élu français, régulièrement pointé du doigt par ses adversaires politiques pour sa proximité avec la Russie de Vladimir Poutine.Echaudée par la colère agricole de 2024, la Commission européenne va surveiller le sujet comme le lait sur le feu. L’exécutif a enchaîné les gestes à l’égard des agriculteurs ces derniers mois, à l’image d’un plan présenté mi-mai pour simplifier la politique agricole commune en allégeant les règles environnementales.