Maronite leader says Pope Leo will carry message of ‘peace’ to Lebanon

Pope Leo XIV will carry a message of peace to Lebanon and the Christians of the Middle East when he visits next month, Maronite Patriarch Beshara Rai told AFP on Wednesday.The Vatican said last week that Pope Leo will travel to Turkey and Lebanon in a six-day trip beginning late November, his first since becoming head of the Catholic Church.Rai, who heads the Maronite Church, religiously diverse Lebanon’s most influential Christian sect, hailed the pontiff’s visit at a time of truce in the conflict between Israel and Lebanon, as well as the war in Gaza.In an interview with AFP from the Maronite Patriarchate headquarters in Bkerke, north of Beirut, Rai said that the US-born pope “will bring peace and hope to Lebanon during his visit”.”He comes at a time when the war in Gaza has ceased… and we are living in Lebanon under a ceasefire, despite violations occurring,” he added.After more than a year of hostilities between Israel and the Iran-backed Hezbollah Islamist group, a ceasefire agreement was signed in November.The truce remains in effect despite Israel carrying out near-daily strikes on Lebanon, claiming to target Hezbollah members and infrastructure.A few days ago, a ceasefire also came into effect in the Gaza Strip after a devastating two-year war between the Palestinian militant group Hamas and Israel.”I believe that during this visit, he will focus on peace, and he will ask Lebanon to continue on its path toward peace,” said Rai, whose Church is in full communion with Rome. – ‘Preserve Lebanon’ -The latest conflict killed more than 4,000 people in Lebanon and devastated Beirut’s southern suburbs and the country’s south and east, areas where Hezbollah holds sway.Last week, Pope Leo said that his trip to Lebanon from November 30 to December 2 presents “the opportunity to announce once again the message of peace… in a country that has also suffered so much”.Rai, who has long called for Lebanon to be kept out of regional conflicts, stated that he believes the visit “will remind all Lebanese, Christians and Muslims alike, of their responsibility to preserve Lebanon”.”The value of Lebanon lies in the fact that each of its groups maintains its role and identity. Coexistence means that Christians have their identity and Muslims have theirs. The pope does not come to say, ‘abandon your identity’, but rather, ‘Live your identity’,” he added.”This is how the Vatican understands Lebanon, with its cultural and religious pluralism.”Pope Leo XIV is the third pontiff to visit Lebanon, after John Paul II in 1997 and Benedict XVI in 2012, who received a tremendous popular reception.His trip comes in the wake of a series of crises that have ravaged Lebanon, from a crushing economic crisis that began in 2019, to the horrific port explosion the following summer, to the recent war.”The visit is a great relief for Christians in Lebanon,” Rai said, as well as for “Christians in Syria, Iraq, Iran, and the Holy Land”, who have gone through wars, conflicts, and waves of displacement.

Rachat de SFR: Altice France rejette une première offre de ses trois concurrents

Aussitôt déposée, aussitôt rejetée: l’offre de rachat de SFR par ses concurrents Orange, Free et Bouygues Telecom, écartée dès mercredi matin par sa maison-mère Altice France, relance les conjectures sur l’ouverture de négociations et un possible passage de quatre à trois opérateurs.Bouygues Telecom, Orange et Iliad (Free) se sont positionnés de manière inédite mardi avec une proposition commune de rachat de “la plupart des actifs de l’opérateur SFR” pour 17 milliards d’euros.Une offre “immédiatement rejetée” par Altice France, maison mère de SFR.Du côté des acheteurs potentiels, Bouygues Telecom et Orange se sont fendus de deux réponses, tout aussi brèves: les groupes ont respectivement “pris connaissance” et “pris note” du rejet.Pour Sylvain Chevallier, analyste télécoms et associé du cabinet de conseil Bearing Point, “ce qui est important, c’est qu’il y ait une offre sur la table, pour que le processus de négociation commence”. Avec cette offre menée par trois concurrents, le marché renoue avec l’hypothèse d’un rapprochement entre opérateurs, inédite depuis la tentative de rachat de Bouygues Telecom par Orange abandonnée en 2016.- Une question de prix ? -L’hypothétique rachat, qui prendrait des mois voire des années, devrait d’abord passer par un consensus sur le montant.”Personne n’imaginait que la première offre soit la bonne”, souligne auprès de l’AFP Sylvain Chevallier. Avant le rejet de SFR mercredi matin, plusieurs analystes bancaires avaient qualifié l’offre de relativement basse.D’après une note de la banque UBS, le prix de rachat de 17 milliards d’euros, qui porterait selon ses concurrents la valeur totale d’Altice France à 21 milliards, est “juste en deçà” de la valorisation moyenne calculée sur le secteur. “Évidemment le prix est bas, puisque de toute façon, dans la négociation, il va monter”, pointe Sylvain Chevallier, qui parle néanmoins d’une “offre tout à fait crédible.”L’offre de mardi soir est venue mettre fin à des mois de spéculations accompagnant la restructuration financière d’Altice France. Avec une dette tombée de plus de 24 milliards à 15,5 milliards d’euros début octobre, la maison mère de SFR s’est éloignée de la menace d’un mur de la dette. Une opération qui l’a placée dans “une situation financière assainie, une situation opérationnelle et commerciale très largement améliorée” avec des “actifs uniques”, vantait fin septembre son PDG Arthur Dreyfuss.”Nous savons qu’il y a un certain nombre de marques d’intérêt pour certains actifs”, avait-il aussi indiqué. Les opérateurs concurrents s’étaient déjà déclarés favorables à une consolidation du marché, dans un secteur mature où les acteurs se livrent à une guerre des prix pour attirer des clients et rentabiliser de nombreux coûts fixes. “La consolidation sur le marché français pourrait aboutir à un environnement plus équilibré au regard de la concurrence et des prix”, a commenté la banque UBS.- “Vigilance” sur les tarifs -Les éventuelles discussions futures, comme leurs impacts économiques et sociaux, seront suivies de près.Si Bouygues Telecom, Free et Orange ont assuré vouloir “préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs”, le ministre de l’Economie Roland Lescure a assuré mercredi qu’il resterait attentif.”Je vais être extrêmement vigilant sur cette opération, parce qu’aujourd’hui (…) en France, on a les prix des téléphones mobiles, des abonnements, parmi les moins chers d’Europe”, a-t-il déclaré sur RTL. Du côté des syndicats, qui expriment depuis plusieurs mois la crainte d’un “projet de démantèlement” de l’opérateur aux 8.000 salariés, le rejet de l’offre n’a pas éteint les inquiétudes. “J’ai passé ma matinée avec des salariés qui se demandent +Est-ce qu’on doit partir maintenant ? Qu’est-ce qu’on fait?+”, indique à l’AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.Mercredi matin, le syndicat a dénoncé dans un communiqué une opération qui “pourrait entraîner la suppression de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects”.Avec le syndicat Unsa et le CSE du groupe, la CFDT a fait appel de la validation par la justice du plan de sauvegarde accélérée d’Altice France. Une audience doit se tenir le 4 novembre. 

Rachat de SFR: Altice France rejette une première offre de ses trois concurrents

Aussitôt déposée, aussitôt rejetée: l’offre de rachat de SFR par ses concurrents Orange, Free et Bouygues Telecom, écartée dès mercredi matin par sa maison-mère Altice France, relance les conjectures sur l’ouverture de négociations et un possible passage de quatre à trois opérateurs.Bouygues Telecom, Orange et Iliad (Free) se sont positionnés de manière inédite mardi avec une proposition commune de rachat de “la plupart des actifs de l’opérateur SFR” pour 17 milliards d’euros.Une offre “immédiatement rejetée” par Altice France, maison mère de SFR.Du côté des acheteurs potentiels, Bouygues Telecom et Orange se sont fendus de deux réponses, tout aussi brèves: les groupes ont respectivement “pris connaissance” et “pris note” du rejet.Pour Sylvain Chevallier, analyste télécoms et associé du cabinet de conseil Bearing Point, “ce qui est important, c’est qu’il y ait une offre sur la table, pour que le processus de négociation commence”. Avec cette offre menée par trois concurrents, le marché renoue avec l’hypothèse d’un rapprochement entre opérateurs, inédite depuis la tentative de rachat de Bouygues Telecom par Orange abandonnée en 2016.- Une question de prix ? -L’hypothétique rachat, qui prendrait des mois voire des années, devrait d’abord passer par un consensus sur le montant.”Personne n’imaginait que la première offre soit la bonne”, souligne auprès de l’AFP Sylvain Chevallier. Avant le rejet de SFR mercredi matin, plusieurs analystes bancaires avaient qualifié l’offre de relativement basse.D’après une note de la banque UBS, le prix de rachat de 17 milliards d’euros, qui porterait selon ses concurrents la valeur totale d’Altice France à 21 milliards, est “juste en deçà” de la valorisation moyenne calculée sur le secteur. “Évidemment le prix est bas, puisque de toute façon, dans la négociation, il va monter”, pointe Sylvain Chevallier, qui parle néanmoins d’une “offre tout à fait crédible.”L’offre de mardi soir est venue mettre fin à des mois de spéculations accompagnant la restructuration financière d’Altice France. Avec une dette tombée de plus de 24 milliards à 15,5 milliards d’euros début octobre, la maison mère de SFR s’est éloignée de la menace d’un mur de la dette. Une opération qui l’a placée dans “une situation financière assainie, une situation opérationnelle et commerciale très largement améliorée” avec des “actifs uniques”, vantait fin septembre son PDG Arthur Dreyfuss.”Nous savons qu’il y a un certain nombre de marques d’intérêt pour certains actifs”, avait-il aussi indiqué. Les opérateurs concurrents s’étaient déjà déclarés favorables à une consolidation du marché, dans un secteur mature où les acteurs se livrent à une guerre des prix pour attirer des clients et rentabiliser de nombreux coûts fixes. “La consolidation sur le marché français pourrait aboutir à un environnement plus équilibré au regard de la concurrence et des prix”, a commenté la banque UBS.- “Vigilance” sur les tarifs -Les éventuelles discussions futures, comme leurs impacts économiques et sociaux, seront suivies de près.Si Bouygues Telecom, Free et Orange ont assuré vouloir “préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs”, le ministre de l’Economie Roland Lescure a assuré mercredi qu’il resterait attentif.”Je vais être extrêmement vigilant sur cette opération, parce qu’aujourd’hui (…) en France, on a les prix des téléphones mobiles, des abonnements, parmi les moins chers d’Europe”, a-t-il déclaré sur RTL. Du côté des syndicats, qui expriment depuis plusieurs mois la crainte d’un “projet de démantèlement” de l’opérateur aux 8.000 salariés, le rejet de l’offre n’a pas éteint les inquiétudes. “J’ai passé ma matinée avec des salariés qui se demandent +Est-ce qu’on doit partir maintenant ? Qu’est-ce qu’on fait?+”, indique à l’AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.Mercredi matin, le syndicat a dénoncé dans un communiqué une opération qui “pourrait entraîner la suppression de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects”.Avec le syndicat Unsa et le CSE du groupe, la CFDT a fait appel de la validation par la justice du plan de sauvegarde accélérée d’Altice France. Une audience doit se tenir le 4 novembre. 

Testée par la Russie, l’Otan veut muscler sa riposte antidrones

L’Otan va tester de nouveaux systèmes de détection et de neutralisation de drones, après de multiples incursions russes dans le ciel européen, a annoncé mercredi son secrétaire général Mark Rutte.L’Alliance atlantique et l’Union européenne s’efforcent de combler des lacunes dans la défense du continent, à la suite de plusieurs violations de l’espace aérien par la Russie au mois de septembre, au-dessus de la Pologne et de l’Estonie.L’Otan va “mettre en œuvre un certain nombre de mesures supplémentaires antidrones qui renforceront, élargiront et accélèreront notre capacité à (les) contrer”, a déclaré Mark Rutte devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense de l’Otan à Bruxelles.Concrètement, l’Alliance veut tester des “systèmes intégrés” capables de mieux “détecter, suivre et neutraliser les menaces aériennes”.Les ministres ont également discuté de leur soutien militaire à l’Ukraine. Dès son arrivée au siège de l’Otan, le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a encouragé les pays européens et le Canada à en faire plus, dans le cadre du programme Purl. Cette initiative, lancée par Washington, permet à Kiev d’acheter des armes américaines financées par les Européens.- Paix par la force -“On obtient la paix quand on est fort, pas quand on use de grandes phrases ou qu’on fait la leçon. On l’obtient lorsqu’on dispose de capacités réelles et solides que les adversaires respectent”, a-t-il déclaré.Dans le cadre du programme Purl, Kiev a déjà reçu deux tranches d’aide pour environ deux milliards de dollars, financés par les Pays-Bas, et plusieurs pays scandinaves.L’Allemagne et le Canada se sont engagés à en financer deux autres, à hauteur de 500 millions de dollars chacun, et Kiev espère que deux autres tranches seront rapidement finalisées.M. Rutte a assuré que plus de la moitié des 32 pays de l’Otan avaient déjà répondu à l’appel, sans toutefois préciser pour quels montants.Pressée de contribuer elle aussi à ce programme, la France s’y refuse pour l’instant. La nouvelle ministre de la Défense Catherine Vautrin, qui participait mercredi pour la première fois à une réunion de l’Otan, n’a pas évoqué le sujet à son arrivée à Bruxelles. En début d’après-midi, le ministre ukrainien de la Défense Denys Chmygal a lui aussi appelé les alliés européens à participer à cette initiative, et de manière générale à renforcer leur soutien militaire.L’Ukraine aura besoin de pas moins de 120 milliards de dollars l’an prochain pour son effort de guerre, dont la moitié qu’elle sera en mesure de financer elle-même. Mais Kiev a aussi besoin “urgemment” de 4 milliards de dollars en 2026. “Nous serons en mesure de construire jusqu’à 10 millions de drones si nos partenaires s’engagent à fournir les fonds nécessaires”, a assuré Denys Chmygal.- 5.600 drones -Pour le seul mois de septembre, l’Ukraine a été frappée par quelque 5.600 drones et 180 missiles, a-t-il encore souligné, alors que les pays de l’Otan entendent profiter de l’expérience de l’Ukraine dans la guerre antidrones.L’intrusion d’une vingtaine de drones russes en septembre dans l’espace aérien polonais avait contraint l’Otan à en abattre trois, une première depuis sa création en 1949. Quelques jours plus tard, les chasseurs de l’Otan avaient escorté trois MiG russes hors du ciel estonien, après une intrusion ayant duré 12 minutes, un record.Cette réponse dans l’urgence avait été suivie par le lancement de l’opération “Eastern Sentry” (sentinelle orientale) pour renforcer la surveillance du flanc est de l’Alliance.L’Otan envisage aussi d’affiner ses règles d’engagement en donnant davantage de flexibilité à son commandement militaire. L’idée est de simplifier les règles qui reposent sur des systèmes différents et qui limitent parfois la capacité d’agir du commandement militaire de l’Alliance.”Lorsque les choses se compliquent, lorsque les F-35 sont en vol, vous devez vous assurer que tout le monde comprend clairement quelles sont les règles”, a expliqué le ministre néerlandais de la Défense Ruben Brekelmans.L’Union européenne, dont les ministres de la Défense se réuniront dans la soirée mercredi après l’Otan, a proposé un “mur” antidrones pour y faire face et voudrait qu’il soit pleinement opérationnel d’ici à 2027.Interrogé sur le risque de doublon avec l’Otan, son secrétaire général Mark Rutte a assuré du contraire. “Il n’y a pas de double emploi. Je tiens à le dire une fois pour toutes, l’UE et l’Otan travaillent en étroite collaboration, et nous connaissons tous deux nos forces respectives”, a-t-il affirmé.

Testée par la Russie, l’Otan veut muscler sa riposte antidrones

L’Otan va tester de nouveaux systèmes de détection et de neutralisation de drones, après de multiples incursions russes dans le ciel européen, a annoncé mercredi son secrétaire général Mark Rutte.L’Alliance atlantique et l’Union européenne s’efforcent de combler des lacunes dans la défense du continent, à la suite de plusieurs violations de l’espace aérien par la Russie au mois de septembre, au-dessus de la Pologne et de l’Estonie.L’Otan va “mettre en œuvre un certain nombre de mesures supplémentaires antidrones qui renforceront, élargiront et accélèreront notre capacité à (les) contrer”, a déclaré Mark Rutte devant la presse, à l’issue d’une réunion des ministres de la Défense de l’Otan à Bruxelles.Concrètement, l’Alliance veut tester des “systèmes intégrés” capables de mieux “détecter, suivre et neutraliser les menaces aériennes”.Les ministres ont également discuté de leur soutien militaire à l’Ukraine. Dès son arrivée au siège de l’Otan, le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a encouragé les pays européens et le Canada à en faire plus, dans le cadre du programme Purl. Cette initiative, lancée par Washington, permet à Kiev d’acheter des armes américaines financées par les Européens.- Paix par la force -“On obtient la paix quand on est fort, pas quand on use de grandes phrases ou qu’on fait la leçon. On l’obtient lorsqu’on dispose de capacités réelles et solides que les adversaires respectent”, a-t-il déclaré.Dans le cadre du programme Purl, Kiev a déjà reçu deux tranches d’aide pour environ deux milliards de dollars, financés par les Pays-Bas, et plusieurs pays scandinaves.L’Allemagne et le Canada se sont engagés à en financer deux autres, à hauteur de 500 millions de dollars chacun, et Kiev espère que deux autres tranches seront rapidement finalisées.M. Rutte a assuré que plus de la moitié des 32 pays de l’Otan avaient déjà répondu à l’appel, sans toutefois préciser pour quels montants.Pressée de contribuer elle aussi à ce programme, la France s’y refuse pour l’instant. La nouvelle ministre de la Défense Catherine Vautrin, qui participait mercredi pour la première fois à une réunion de l’Otan, n’a pas évoqué le sujet à son arrivée à Bruxelles. En début d’après-midi, le ministre ukrainien de la Défense Denys Chmygal a lui aussi appelé les alliés européens à participer à cette initiative, et de manière générale à renforcer leur soutien militaire.L’Ukraine aura besoin de pas moins de 120 milliards de dollars l’an prochain pour son effort de guerre, dont la moitié qu’elle sera en mesure de financer elle-même. Mais Kiev a aussi besoin “urgemment” de 4 milliards de dollars en 2026. “Nous serons en mesure de construire jusqu’à 10 millions de drones si nos partenaires s’engagent à fournir les fonds nécessaires”, a assuré Denys Chmygal.- 5.600 drones -Pour le seul mois de septembre, l’Ukraine a été frappée par quelque 5.600 drones et 180 missiles, a-t-il encore souligné, alors que les pays de l’Otan entendent profiter de l’expérience de l’Ukraine dans la guerre antidrones.L’intrusion d’une vingtaine de drones russes en septembre dans l’espace aérien polonais avait contraint l’Otan à en abattre trois, une première depuis sa création en 1949. Quelques jours plus tard, les chasseurs de l’Otan avaient escorté trois MiG russes hors du ciel estonien, après une intrusion ayant duré 12 minutes, un record.Cette réponse dans l’urgence avait été suivie par le lancement de l’opération “Eastern Sentry” (sentinelle orientale) pour renforcer la surveillance du flanc est de l’Alliance.L’Otan envisage aussi d’affiner ses règles d’engagement en donnant davantage de flexibilité à son commandement militaire. L’idée est de simplifier les règles qui reposent sur des systèmes différents et qui limitent parfois la capacité d’agir du commandement militaire de l’Alliance.”Lorsque les choses se compliquent, lorsque les F-35 sont en vol, vous devez vous assurer que tout le monde comprend clairement quelles sont les règles”, a expliqué le ministre néerlandais de la Défense Ruben Brekelmans.L’Union européenne, dont les ministres de la Défense se réuniront dans la soirée mercredi après l’Otan, a proposé un “mur” antidrones pour y faire face et voudrait qu’il soit pleinement opérationnel d’ici à 2027.Interrogé sur le risque de doublon avec l’Otan, son secrétaire général Mark Rutte a assuré du contraire. “Il n’y a pas de double emploi. Je tiens à le dire une fois pour toutes, l’UE et l’Otan travaillent en étroite collaboration, et nous connaissons tous deux nos forces respectives”, a-t-il affirmé.

Suspension de la réforme des retraites: ce que l’on sait

Le gouvernement entend modifier la réforme des retraites pour mettre en pause, jusqu’à la présidentielle, le recul progressif à 64 ans de l’âge de départ. Voici ce que l’on sait sur cette réforme de la réforme Borne.- Un report de la réforme D’après les explications fournies mardi soir par Bercy, le projet du gouvernement est de décaler dans le temps l’application de la réforme Borne. Il suspendrait jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser pour partir à taux plein.Ainsi, la génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme, soit à partir d’octobre 2026 au lieu de début 2027.Si aucune autre réforme n’est votée d’ici là – avant ou après la présidentielle -, l’application de la réforme Borne reprendrait ensuite à partir de la génération 1965, avec un trimestre de décalage: celle-ci partirait à 63 ans à partir de janvier 2028, au lieu de 63 et 3 mois.Cinq générations de retraités, soit 3,5 millions de personnes, bénéficieraient ainsi à terme de ce report de la réforme, en gagnant un trimestre par rapport à la loi de 2023.La première génération à devoir attendre 64 ans pour partir serait celle des assurés nés en 1969, qui partiraient à partir de 2033 (et non les assurés nés en 1968, partant à partir de 2032, comme prévu par la réforme Borne).- Et la durée de cotisation ?La réforme de 2023 accélérait l’application de la réforme Touraine de 2014, qui a prévu de passer de 42 à 43 années de cotisations nécessaires pour partir à taux plein. Aujourd’hui, la génération 1963 doit avoir cotisé 170 trimestres (42,5 ans). Les textes actuels prévoient que la génération 1964 doive cotiser 171 trimestres. Avec une “suspension” de la réforme Borne telle qu’imaginée par l’exécutif, ces assurés partiraient finalement avec 170 trimestres.L’application de la réforme reprendrait en 2028 pour la génération 1965, qui devrait cotiser 171 trimestres, au lieu de 172. Le texte serait pleinement appliqué pour la génération 1966, qui devrait cumuler 172 trimestres, soit 43 ans.- Un amendement au budget de la SécuMercredi, le Premier ministre Sébastien Lecornu a indiqué que le gouvernement soumettrait “en novembre” au Parlement un amendement au projet de loi de budget de la Sécu pour 2026, pour mettre en oeuvre sa proposition. Le Premier ministre apportait ainsi une clarification, alors que la veille, le ministre du Travail avait semé le doute en évoquant une loi, sans plus de détails.- “Suspendre” ou “bloquer” à 62 ans et 9 mois ?Des critiques émergent notamment chez la CGT, qui voudrait tout de suite enterrer les 64 ans: “la suspension annoncée est en réalité un décalage de son application de quelques mois seulement. Ce simple décalage reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs”, a écrit le syndicat dans un communiqué mardi.Sur France Inter, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a demandé “aux parlementaires de bloquer clairement la réforme des retraites” à 62 ans et neuf mois et 170 trimestres, pour toutes les générations futures.

Wall Street ouvre en hausse, satisfaite des résultats d’entreprises

La Bourse de New York évoluait en hausse mercredi après une fournée de résultats trimestriels meilleurs qu’attendu, saluant aussi la perspective d’une poursuite de l’assouplissement monétaire de la banque centrale américaine (Fed).Vers 13H50 GMT, le Dow Jones gagnait 0,46%, l’indice Nasdaq prenait 0,65% et l’indice élargi S&P 500 progressait de 0,63%.”Aujourd’hui, les investisseurs sont confiants”, et plusieurs titres “sont en hausse après la publication de leurs performances trimestrielles”, commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.”Le secteur financier s’est particulièrement distingué hier, plusieurs grandes banques ayant dépassé les prévisions”, note Patrick O’Hare, de Briefing.com, à l’image de JP Morgan Chase, Goldman Sachs, Citigroup et Wells Fargo.Les investisseurs ont accueilli mercredi avec optimisme une nouvelle salve de résultats du secteur financier, jugés encourageants.Bank of America (+3,99% à 52,09 dollars) a fait mieux qu’attendu au troisième trimestre avec un chiffre d’affaires en nette hausse, qui a atteint 28,1 milliards de dollars (+11% sur un an), grâce au dynamisme des marchés financiers et à l’arrivée de nouveaux clients.Morgan Stanley (+6,66% à 165,68 dollars) a aussi publié des résultats nettement supérieurs aux attentes du marché, sous l’effet d’une reprise de l’activité dans le secteur des fusions-acquisitions et levées de capitaux.Côté tech, le fabricant néerlandais de machines de pointe pour le secteur des semiconducteurs ASML (+2,94% à 1.012,04 dollars) a publié mercredi un bénéfice net stable au troisième trimestre en glissement annuel et a annoncé s’attendre à une baisse significative de ses ventes en Chine l’année prochaine.”Au cours des derniers trimestres, ASML a donné le ton concernant le secteur des semiconducteurs”, souligne M. Sarhan.Sur le plan macro-économique, le président de la Fed Jerome Powell est apparu mardi préoccupé par l’atonie du marché du travail aux Etats-Unis, ce qui a renforcé les attentes du marché en termes d’assouplissement monétaire.”Il a clairement fait savoir aux investisseurs qu’il souhaitait poursuivre la baisse des taux. (…) Cela constituera un autre facteur favorable à la hausse” des cours, observe Adam Sarhan.La place américaine attend la publication du “Livre beige” de la banque centrale américaine (Fed) à 18H00 GMT, une enquête régulièrement menée en consultant des acteurs économiques et experts.Côté commercial, “les préoccupations entre la Chine et les Etats-Unis persistent”, notent toutefois les analystes de Briefing.com.Le secrétaire américain au Trésor s’est dit mercredi “optimiste” au sujet des discussions avec Pékin, après une nouvelle poussée de tension autour des échanges de terres rares.Il a aussi affirmé que, selon ses informations, le président Donald Trump comptait toujours rencontrer prochainement son homologue Xi Jinping.Sur le marché obligataire le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’Etat américain évoluait à 4,01%, contre 4,03% la veille en clôture.Ailleurs, à la cote, les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, évoluaient tous dans le vert, à l’instar du géant des semiconducteurs Nvidia (+1,08%), de Microsoft (+0,27%) ou Meta (+1,28%), la maison mère de Facebook.Le groupe parapétrolier américain Halliburton était recherché (+1,58% à 22,79 dollars) après avoir annoncé dans un communiqué l’obtention de plusieurs contrats auprès de la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras.

Kenyans swarm home of fallen ‘hero’ Raila OdingaWed, 15 Oct 2025 14:00:20 GMT

“A king”, “a hero”, “Nelson Mandela”, “Jesus Christ” — no superlatives were too much for the crowd that came to mourn the death of Kenyan opposition leader Raila Odinga at his Nairobi home on Wednesday.That he failed to win the presidency no less than five times is not the point for the fans of “Baba” …

Kenyans swarm home of fallen ‘hero’ Raila OdingaWed, 15 Oct 2025 14:00:20 GMT Read More »

Deuil et incertitudes au Kenya après le décès du chef de l’opposition Raila Odinga

Le chef de l’opposition kényane Raila Odinga est décédé mercredi matin à 80 ans dans le sud de l’Inde après un malaise, endeuillant le pays d’Afrique de l’Est et suscitant un séisme politique alors que se profile l’élection présidentielle de 2027. Longtemps député, cinq fois candidat malheureux à la présidentielle – notamment en 2022, “Baba” (“papa” en swahili, son surnom) – a été Premier ministre de 2008 à 2013.La disparition de cette figure incontournable de la communauté Luo, l’une des plus importantes du pays, laisse un grand vide dans l’opposition kényane et rebat les cartes de la campagne vers la présidentielle de 2027.Le président William Ruto, qui a décrété sept jours de deuil national, est arrivé dans la matinée au domicile familial de M. Odinga à Nairobi, où une foule de partisans s’étaient rassemblés, effondrés, des femmes en larmes criant “Baba”, d’autres agitant des branches selon une tradition funéraire luo.Dans une allocation à la nation en début d’après-midi depuis le palais présidentiel, le chef de l’Etat, qui avait battu de peu M. Odinga lors de la dernière présidentielle de 2022, a rendu hommage à “l’un des plus grands hommes d’État du Kenya et l’un des plus grands fils de l’Afrique”.L’ancien Premier ministre kényan est mort en Inde, a annoncé la police indienne, qui a affirmé qu’il marchait avec sa sœur, sa fille et son médecin lors d’une promenade matinale “lorsqu’il s’est soudainement effondré”, et a été conduit dans un hôpital où il a été déclaré mort.Tous les magasins étaient fermés dans le bidonville de Kibera à Nairobi, un bastion de M. Odinga, tandis que des personnes en deuil bloquaient les routes dans de nombreuses zones, dont son État d’origine, Kisumu (Ouest).”C’est un mercredi sombre pour le Kenya, et pour le monde entier”, a déclaré depuis le bastion de M. Odinga à Kisumu (ouest) Pablo Gila, leader de la jeunesse du parti de l’opposant. “Nous pleurons la mort d’une personne qui a combattu pour toutes les luttes politiques que nous avons menées dans ce pays”, a-t-il ajouté auprès de l’AFP.Né le 7 janvier 1945, Raila Odinga était issu d’une dynastie politique. Son père Jaramogi Oginga Odinga, fut le grand perdant de la lutte pour le pouvoir après l’indépendance du Kenya en 1963, au profit du premier président Jomo Kenyatta.Cette figure de l’opposition kényane a plusieurs fois été emprisonnée pour avoir combattu le régime à parti unique ou contraint à l’exil sous la présidence autocratique de Daniel Arap Moi (1978-2002).  En 2007, sa contestation de la victoire de Mwai Kibaki dégénère en sanglantes violences ethniques, faisant plus de 1.100 morts et des centaines de milliers de déplacés.- Influent -Opposant à William Ruto, à l’origine de rassemblements contre la politique économique du gouvernement en 2024, il s’était depuis plusieurs mois rapproché du président, qui l’avait d’ailleurs soutenu en février pour le poste de président de la Commission de l’Union africaine, élection également perdue. Un peu moins de deux ans avant la présidentielle, le Kenya “perd l’un de ses acteurs politiques les plus influents. Un grand homme qui a accompli de grandes choses”, laissant le pays sur une voie incertaine, a déclaré l’analyste politique Barrack Muluka.”Il jouissait d’une large audience nationale. On ne peut en dire autant de personne d’autre”, a-t-il ajouté à l’AFP.Puisque M. Odinga a mené presque seul l’alliance politique avec M. Ruto, qui l’avait battu lors du scrutin de 2022, celle-ci est désormais “morte et enterrée”, a-t-il aussi estimé. – “Panafricaniste” -Réputé pour ses talents d’orateur, M. Odinga avait cependant vu son charisme s’éteindre quelque peu avec l’âge. Son décès suscite une vive émotion au Kenya et dans le reste de la région où de nombreux dirigeants, ainsi que l’Union africaine, ont rendu hommage au leader “panafricaniste” et “visionnaire”.Martha Karua, qui avait participé comme colistière à la campagne de M. Odinga en 2022 et est d’ores et déjà aussi candidate à la présidentielle de 2027, a salué dans un communiqué “un camarade inébranlable dans la lutte pour la seconde libération”.Son adversaire aux présidentielles de 2013 et 2017, l’ex-président Uhuru Kenyatta, a salué sur X “un adversaire redoutable, mais un allié encore plus précieux pour la cause de la réconciliation”. burs-er-jcp/dyg/djb