Chad parliament adopts unlimited, seven-year presidential termsFri, 03 Oct 2025 19:38:21 GMT

Chad’s parliament on Friday overwhelmingly passed a constitutional amendment scrapping presidential term limits, in a move condemned by opponents of President Mahamat Idriss Deby Itno.Deby was first made transitional president by army generals in 2021 after rebels killed his father, Idriss Deby Itno, in a gun battle, ending his 30 years in power in the …

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Madagascar’s president denounces ‘coup’ attempt as protests flareFri, 03 Oct 2025 19:00:40 GMT

Madagascan President Andry Rajoelina condemned on Friday what he said was an attempt to topple his government, as fresh protests flared against the political elite and years of misrule.The poverty-stricken Indian Ocean island has been rocked by near-daily demonstrations called on social media by a movement known as “Gen Z”, to which security forces have …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Suisse, des fours solaires pour recycler les métaux dans l’horlogerie

Une société suisse a inauguré vendredi deux fours à concentration solaire dans la cité horlogère de la Chaux-de-Fonds, dans le Jura suisse, avec pour ambition de mettre en place une filière de recyclage des métaux fonctionnant à l’énergie verte. La région du Jura compte de nombreuses entreprises horlogères et fabricants d’instruments médicaux qui utilisent de l’acier de très haute qualité. L’objectif est de récupérer leurs déchets de production pour les refondre sous forme de lingots à l’aide de la concentration de l’énergie solaire et pouvoir ensuite réapprovisionner les entreprises de part et d’autre de la frontière entre la France et la Suisse, en circuit court.  “Cela fait 10 ans que je rêve de ce moment”, s’est réjoui devant la presse Raphaël Broye, le directeur général de Panatère, PME spécialisée dans la transformation et le recyclage de matières premières métalliques.La Chaux-de-Fonds est connue comme le berceau de l’horlogerie helvétique, où Panatère va encore mener des tests avec les entreprises locales avant l’ouverture d’une usine en 2028, sur place ou dans les montagnes du Valais. L’entreprise espère pouvoir y produire chaque année 1.000 tonnes d’acier recyclé à l’aide de l’énergie solaire, ce qui serait sans précédent à cette échelle – grâce à des fours où la température peut approcher de 2.000 degrés Celsius.Ce site inauguré vendredi n’est donc “qu’une étape”, a expliqué M. Broye, qui entend cependant démontrer que cette technologie solaire n’est pas seulement “un concept” mais bien un procédé utilisable dans l’industrie.Quelque 148 scientifiques et professionnels ont travaillé sur premier prototype composé d’un héliostat couvert de miroirs mobiles de 140 mètres carrés et d’une parabole de 10 mètres de diamètre qui concentre les rayons vers un creuset où sont fondus les métaux.Pour concevoir ces prototypes, l’entreprise à dû apprendre à gérer les vents qui font bouger les miroirs, les poussières de sable du Sahara qui gagnent parfois les montages suisses et obstruent les panneaux ou encore les températures qui peuvent descendre jusqu’à -20 degrés en hiver et dépasser les 30 degrés en été. “Aujourd’hui il y a un vrai modèle économique à développer”, souligne par ailleurs M. Broye. “Avec les niveaux de prix et la rareté des métaux, on arrive à trouver un positionnement pour rentabiliser ces projets”, “même avec des salaires suisses”, explique-t-il en manipulant des copeaux de cuivre dont les prix explosent.”Cela redonne leurs lettres de noblesse aux circuits courts”, estime-t-il, ces prix élevés amenant les horlogers et industriels à réaliser qu’ils ont “un trésor à l’arrière de leur usine” avec leurs déchets de production. 

Lecornu renonce au 49.3, les oppositions attendent des “ruptures” sur le fond

Sébastien Lecornu a renoncé vendredi à l’article 49.3 de la Constitution et redonne ainsi la main au Parlement sur le budget, un geste salué par les oppositions mais jugé insuffisant pour balayer les menaces de censure.Le Parti socialiste comme le Rassemblement national, qui détiennent les clefs de la survie du Premier ministre, ont dit attendre sa déclaration de politique générale pour se prononcer sur la question. Celle-ci est prévue mardi après-midi, de sources gouvernementale et parlementaire. Entre-temps, M. Lecornu aura constitué son gouvernement, probablement ce week-end.  “Renoncer à l’article 49.3”, qui a permis de faire passer sans vote les budgets depuis 2022, “ne doit pas nous faire renoncer à ce que la France ait un budget au 31 décembre”, a affirmé le Premier ministre sur le perron de Matignon, avant de recevoir les oppositions à l’exception de La France insoumise qui ne souhaite pas le rencontrer.”Il n’y a donc plus aucun prétexte pour que ces débats (parlementaires) ne démarrent pas la semaine prochaine”, et pour que chaque député puisse “prendre ses responsabilités”, a-t-il lancé. L’article 49.3 a été utilisé pour faire adopter tous les budgets depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. La décision d’y renoncer, présentée par Sébastien Lecornu comme une “rupture”, a été prise en accord avec le chef de l’Etat, selon l’entourage de ce dernier.Ce renoncement permettra-t-il d’éviter une censure ? “Il y a bien un début de rupture sur la forme, mais sur le fond rien n’a changé”, a déploré après plus de deux heures d’entretien le patron du Parti socialiste Olivier Faure, qui avait promis de renoncer au 49.3 si la gauche était nommée à Matignon.- Copie “insuffisante” -La “copie” du Premier ministre sur le budget reste “très insuffisante et à bien des égards alarmante”, a-t-il dénoncé.Le patron des socialistes a notamment déploré que le Premier ministre ne se soit “pas engagé” à un débat et un vote sur la réforme impopulaire des retraites, adoptée en 2023 via le 49.3, et dit craindre une “caporalisation” par le gouvernement des débats parlementaires au moyen d’autres outils constitutionnels.Avant même la fin de son entretien avec le PS, le chef du gouvernement a fait savoir qu’il proposait la création d’une “taxe sur le patrimoine financier” des holdings familiales, utilisées pour contourner l’impôt, mais pas la taxe Zucman, réclamée par la gauche, qu’il juge “dangereuse” pour l’économie et l’emploi. Olivier Faure a répondu qu’il fallait regarder le “rendement” de cette nouvelle taxe. “On nous dit qu’on ferait 1,5 milliard. (…) Ca n’est pas tout à fait ce que nous, nous présentons”.Selon un participant, les socialistes réunis vendredi en bureau national étaient partagés entre l’option d’une censure dès le discours de politique générale, ou la participation aux débats budgétaires. Et attendent d’ici mardi que M. Lecornu montre “que c’est vers nous qu’il se tourne, pas vers le RN”.Tout cela est “très flou, très décevant”, a commenté la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, à sa sortie de Matignon.Reçue en première, Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, a jugé que renoncer au 49.3 était “plus respectueux de la démocratie”. Mais elle n’a pas non plus tranché sur la censure, espérant des “ruptures” dans la déclaration de politique générale. – “Raide” de censurer -Le renoncement au 49.3 pourrait néanmoins retarder le couperet.Le patron du Parti communiste Fabien Roussel trouve ainsi “raide” de censurer d’emblée un gouvernement qui renonce à utiliser cet outil. Il s’est toutefois dit “déçu par l’absence d’ouverture sur” les retraites après son entretien à Matignon. LFI entend pour sa part toujours déposer une motion de censure “dès la nomination” du gouvernement. “On ne te croit pas, tu n’as pas l’intention de gouverner sans nous forcer, le moment venu”, a lancé le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon à l’adresse du locataire de Matignon.Le camp présidentiel a, lui, salué la décision de renoncer au 49.3, à commencer par Elisabeth Borne, qui y a pourtant recouru 23 fois comme Première ministre.Le patron des Républicains et ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau a en revanche craint que ce renoncement ne conduise à “une coalition des démagogues” pour faire adopter un budget “contraire aux intérêts supérieurs de notre pays”. Il avait prévenu la veille qu'”à ce stade”, la participation de LR au gouvernement n’était “pas acquise du tout”.Le renoncement au 49.3, si l’Assemblée nationale ne parvient pas à se mettre d’accord, pourrait conduire le gouvernement à passer le budget par ordonnances, a souligné de son côté une source parlementaire. are-far-lum-la/jmt/cbn

Fermeture annoncée d’une usine Orangina en Seine-Saint-Denis, des élus se mobilisent

Des élus de Seine-Saint-Denis rencontreront mardi les dirigeants de l’usine de production d’Orangina qui emploie actuellement 105 personnes à la Courneuve, mais dont le groupe japonais Suntory a annoncé la fermeture dès l’an prochain, a-t-on appris vendredi auprès d’eux.En 2009, le fabricant japonais de boissons Suntory avait racheté pour quelque 300 milliards de yens (2,2 milliards d’euros au cours de l’époque) le groupe Orangina Schweppes (qui produit aussi Pulco, Oasis, Pampryl, Canada Dry…).Jeudi, la division production de Suntory Beverage & Food France a annoncé dans un communiqué qu’elle ne conserverait que trois de ses quatre sites industriels en France. Elle entend mettre en oeuvre “un transfert progressif de la production et d’une partie des emplois (56 postes)” de son site de La Courneuve vers celui de Donnery (Loiret), jusqu’à la fermeture – fin 2026 – de l’usine de Seine-Saint-Denis. La filiale du groupe japonais met en avant “un recul des ventes depuis 2022, lié à l’augmentation inédite des coûts de production et à une inflation impactant le pouvoir d’achat des Français, accentuée par la hausse récente de la taxe des boissons sucrées”. Le maire de la Courneuve, Gille Poux (PCF) a dénoncé “une annonce des plus brutales” et appelé “à ce que toutes les pistes alternatives pouvant garantir un maintien du site de production soient étudiées”. M. Poux rencontrera lundi après-midi les salariés de l’usine et mardi après-midi la direction du groupe Suntory”, a-t-on appris auprès de son entourage. Le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel (PS), a également “demandé une rencontre avec les dirigeants du groupe afin de pouvoir envisager toutes les alternatives pour le maintien du site et des emplois à La Courneuve”, a-t-il annoncé sur le réseau social X.M. Troussel rencontrera la direction mardi matin, selon son équipe.Construite dans les années 1970, l’usine de La Courneuve est présentée par le fabricant comme “un site ancien” du groupe.”97% de nos boissons consommées en France sont produites dans nos usines françaises”, a assuré le directeur général de Suntory Beverage & Food France, Alexis Daems dans son communiqué. “Le projet d’investir plus de 170 millions d’euros dans notre réseau industriel témoigne de notre détermination à ancrer notre présence en France sur le long terme et à nous projeter dans l’avenir”, a-t-il ajouté. 

Ligue 1: Pogba pourrait être “prêt” pour le déplacement à Angers (Hütter)

Adi Hütter, l’entraîneur de Monaco, a confirmé vendredi que Paul Pogba ne serait pas retenu pour le derby contre Nice dimanche (17h15), mais qu’il pourrait être “prêt” pour Angers lors de la 8e journée, le 18 octobre.L’international français aux 91 sélections “effectue toujours une partie des entraînements”, a indiqué Hütter. “Cela prend du temps quand vous avez été aussi longtemps éloigné. Désormais, il participe aux petits jeux, il est un joker. Maintenant, les prochaines étapes dans les deux semaines, le rapprocheront de son retour. Je pense qu’il peut être prêt contre Angers, sans le promettre. Cela peut aussi être le match suivant (contre Tottenham en Ligue des champions, NDLR).”Comment prendra-t-il la décision ? Au terme d'”une conversation entre Paul et moi”, a-t-il répondu.”Je veux le voir en situation de match, a-t-il dit. Il est intelligent dans le jeu. Mais j’ai besoin de savoir comment il se sent tactiquement par rapport à l’équipe, comment sont ses mouvements, sa capacité de courses, de puissance sur le terrain, dans le combat.” Yann Le Meur, responsable de la performance du club, de même que le staff médical seront également associés à la décision, a précisé l’entraîneur autrichien.Le tester avec le groupe Elite (la réserve) pourrait être une solution. “Mais nous parlons de Paul Pogba”, a poursuivi l’entraîneur, qui pense que La Pioche pourra poursuivre sa progression tout en jouant. “Ça peut être aussi en lui donnant 15-20 minutes à Angers si c’est possible. Puis en augmentant sa charge à l’entraînement comme dans les matches, afin de le ramener à son meilleur niveau”, a-t-il détaillé.Âgé de 32 ans, l’ex-milieu star du football français, champion du monde en 2018, n’a plus joué en match officiel depuis deux ans en raison de blessures puis de sa suspension de dix-huit mois pour dopage qui a pris fin en mars. Il a également été victime d’une affaire de séquestration.