Israël se prépare à répondre à une proposition de cessez-le-feu à Gaza

Israël se prépare mardi à répondre à une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve dans la bande de Gaza, associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien.Après plus de 22 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël, le mouvement islamiste a annoncé lundi avoir accepté cette proposition des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- qui prévoit une trêve de 60 jours et la libération des otages en deux étapes.Saluant la réponse “très positive” du Hamas, le Qatar a indiqué que la proposition reprenait “presque intégralement” un plan américain accepté précédemment par Israël. Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, s’est cependant gardé de parler de “percée”.”La balle est désormais dans le camp israélien”, a résumé au Caire le directeur des services de renseignement égyptiens, après que la proposition a été formellement soumise à Israël. Interrogée par l’AFP, une source politique israélienne de haut-rang a simplement commenté: “la position d’Israël n’a pas changé – libération de tous les otages et respect des autres conditions définies pour mettre fin à la guerre”.- “Avant la fin de la semaine” -Selon la presse israélienne, la réponse à la proposition devrait intervenir “avant la fin de la semaine”. Le texte se base sur un précédent plan de l’émissaire américain Steve Witkoff: la libération de dix otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange d’une trêve de 60 jours, et de négociations pour mettre fin à la guerre, a indiqué la radio publique Kan.”Le Hamas et les (autres) factions espèrent (…) que Netanyahu ne placera pas d’obstacles et d’entraves” à la mise en oeuvre de l’accord, a déclaré à l’AFP un membre du bureau politique du mouvement islamiste, Izzat al-Rishq.Des ministres d’extrême droite, comme celui de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, ont de leur côté averti M. Netanyahu de ne pas “céder au Hamas”, estimant qu’il n’a “pas de mandat pour conclure un accord partiel”.Malgré les efforts des médiateurs, les belligérants ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage Gaza, déclenchée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 restent retenus à Gaza, dont 27 morts selon l’armée israélienne.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages vivants et morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens.Ces annonces surviennent au moment où l’armée israélienne opère pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins, avec l’objectif affiché d’en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages. – Objectif Sabra -Selon des témoins, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville, tandis qu’une colonne de blindés s’est positionnée à la lisière du quartier voisin d’Al-Sabra.La Défense civile de Gaza a fait état mardi matin d’au moins 31 morts à travers le territoire palestinien, dont une personne tuée par une frappe de drone sur ce quartier et 11 près de centres de distribution d’aide.”Les explosions n’arrêtent pas à al-Sabra. Les chars et l’artillerie nous tirent dessus, mais aussi les drones”, a raconté à l’AFP un habitant, Hussein al-Dairi.L’armée israélienne a indiqué de son côté que les forces israéliennes menaient des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas. Selon un porte-parole, l’armée “respecte le droit international et prend des précautions raisonnables pour atténuer les préjudices causés aux civils”.Le site israélien Walla, citant un expert militaire, explique que “la division 99 est sur le point d’achever la conquête du quartier de Zeitoun. “Des informations à Gaza indiquent que la prochaine cible sera le quartier de Sabra”, affirme cet expert, Amir Bohbot.Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine selon l’ONU. Israël rejette les accusations de famine délibérée et affirme autoriser l’entrée de davantage d’aides.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne a fait 62.064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Israël se prépare à répondre à une proposition de cessez-le-feu à Gaza

Israël se prépare mardi à répondre à une nouvelle proposition des médiateurs sur une trêve dans la bande de Gaza, associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien.Après plus de 22 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en Israël, le mouvement islamiste a annoncé lundi avoir accepté cette proposition des médiateurs -Egypte, Qatar et Etats-Unis- qui prévoit une trêve de 60 jours et la libération des otages en deux étapes.Saluant la réponse “très positive” du Hamas, le Qatar a indiqué que la proposition reprenait “presque intégralement” un plan américain accepté précédemment par Israël. Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, s’est cependant gardé de parler de “percée”.”La balle est désormais dans le camp israélien”, a résumé au Caire le directeur des services de renseignement égyptiens, après que la proposition a été formellement soumise à Israël. Interrogée par l’AFP, une source politique israélienne de haut-rang a simplement commenté: “la position d’Israël n’a pas changé – libération de tous les otages et respect des autres conditions définies pour mettre fin à la guerre”.- “Avant la fin de la semaine” -Selon la presse israélienne, la réponse à la proposition devrait intervenir “avant la fin de la semaine”. Le texte se base sur un précédent plan de l’émissaire américain Steve Witkoff: la libération de dix otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange d’une trêve de 60 jours, et de négociations pour mettre fin à la guerre, a indiqué la radio publique Kan.”Le Hamas et les (autres) factions espèrent (…) que Netanyahu ne placera pas d’obstacles et d’entraves” à la mise en oeuvre de l’accord, a déclaré à l’AFP un membre du bureau politique du mouvement islamiste, Izzat al-Rishq.Des ministres d’extrême droite, comme celui de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, ont de leur côté averti M. Netanyahu de ne pas “céder au Hamas”, estimant qu’il n’a “pas de mandat pour conclure un accord partiel”.Malgré les efforts des médiateurs, les belligérants ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable dans la guerre qui ravage Gaza, déclenchée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Sur les 251 otages enlevés ce jour-là, 49 restent retenus à Gaza, dont 27 morts selon l’armée israélienne.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages vivants et morts en échange de la libération de prisonniers palestiniens.Ces annonces surviennent au moment où l’armée israélienne opère pour prendre le contrôle de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins, avec l’objectif affiché d’en finir avec le Hamas et de libérer tous les otages. – Objectif Sabra -Selon des témoins, les bombardements israéliens se sont poursuivis dans le quartier de Zeitoun à Gaza-ville, tandis qu’une colonne de blindés s’est positionnée à la lisière du quartier voisin d’Al-Sabra.La Défense civile de Gaza a fait état mardi matin d’au moins 31 morts à travers le territoire palestinien, dont une personne tuée par une frappe de drone sur ce quartier et 11 près de centres de distribution d’aide.”Les explosions n’arrêtent pas à al-Sabra. Les chars et l’artillerie nous tirent dessus, mais aussi les drones”, a raconté à l’AFP un habitant, Hussein al-Dairi.L’armée israélienne a indiqué de son côté que les forces israéliennes menaient des opérations pour démanteler les capacités militaires du Hamas. Selon un porte-parole, l’armée “respecte le droit international et prend des précautions raisonnables pour atténuer les préjudices causés aux civils”.Le site israélien Walla, citant un expert militaire, explique que “la division 99 est sur le point d’achever la conquête du quartier de Zeitoun. “Des informations à Gaza indiquent que la prochaine cible sera le quartier de Sabra”, affirme cet expert, Amir Bohbot.Depuis le début de la guerre, Israël assiège à Gaza plus de deux millions de Palestiniens menacés de famine selon l’ONU. Israël rejette les accusations de famine délibérée et affirme autoriser l’entrée de davantage d’aides.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’offensive de représailles israélienne a fait 62.064 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Death toll from northern Pakistan monsoon floods rises to almost 400

Rescuers and residents resumed searching on Tuesday for survivors as the death toll from five days of torrential rain rose to almost 400, with authorities warning monsoon downpours would continue until the weekend. Torrential rains across Pakistan’s north have caused flooding and landslides that have swept away entire villages, leaving many residents trapped in the rubble and scores missing.The National Disaster Management Authority (NDMA) said 356 people were killed in Khyber Pakhtunkhwa, a mountainous province in Pakistan’s northwest bordering Afghanistan, since Thursday evening.Dozens more were killed in surrounding regions, taking the toll in the past five days to almost 400.Rescuers dug through mud and stone in hard-hit Dalori village in Khyber Pakhtunkhwa in the hope of finding survivors and the bodies of people missing.Villagers stood watching and praying as the rescuers worked, a day after the search was halted by more intense rain.Umar Islam, a 31-year-old labourer, struggled to hold back his tears as he spoke about his father, who was killed on Monday.”Our misery is beyond explanation,” Islam told AFP as neighbours tried to console him. “In a matter of minutes, we lost everything we had,” he said.”Our lives are ruined.”Fazal Akbar, 37, another villager, described the aftermath of the floods as “terrifying”.”It happened so suddenly that no one even had a minute to react. Announcements were made from the mosque, and villagers rushed to begin the rescue themselves,” said Akbar.”In less than 20 minutes, our village was reduced to ruins.”- More rain -Many roads have been damaged, making it hard for rescuers to reach areas damaged by the floods.Communication also remains difficult, with phone networks hit in flood-affected areas. Heavy rain also began falling on Tuesday in southern parts of Pakistan that had so far been spared the worst of the monsoon downpours.The rain was expected to continue until Saturday, and “another spell is to start by the end of the month”, said NDMA chairman Lieutenant General Inam Haider Malik.More than 700 people have been killed in the monsoon rains since June 26, the NDMA said, with close to 1,000 injured. The monsoon is expected to last until mid-September.Authorities also warned of urban flooding in big cities in coastal areas of Sindh province, including the financial capital Karachi, “due to weak infrastructure”.It has also been raining in 15 districts in neighbouring Balochistan province, and the main highway connecting it with Sindh has been blocked for heavy vehicles, said provincial disaster official Muhammad Younis.Between 40 and 50 houses had been damaged in two districts, he said.Landslides and flash floods are common during the monsoon season, which typically begins in June and lasts until the end of September.Pakistan is among the world’s most vulnerable countries to the effects of climate change and is increasingly facing extreme weather events.Monsoon floods submerged one-third of Pakistan in 2022, resulting in approximately 1,700 deaths.

Mediators await Israeli response to new truce offer

Mediators were awaiting an Israeli response Tuesday to a fresh Gaza ceasefire plan, a day after Hamas accepted the proposal and signalled its readiness for a new round of talks aimed at ending nearly two years of war.Mediator Qatar expressed guarded optimism for the new proposal, noting it was “almost identical” to an earlier version agreed to by Israel.The two foes have held on-and-off indirect negotiations throughout the war, resulting in two short truces and the releases of Israeli hostages in exchange for Palestinian prisoners, but they have ultimately failed to broker a lasting ceasefire. Qatar and Egypt, backed by the United States, have mediated the frequent rounds of shuttle diplomacy.Egypt said Monday that it and Qatar had sent the new proposal to Israel, adding “the ball is now in its court”. Qatari foreign ministry spokesman Majed al-Ansari said on Tuesday that Hamas had given a “very positive response, and it truly was almost identical to what the Israeli side had previously agreed to”.”We cannot make any claims that a breakthrough has been made. But we do believe it is a positive point,” he added.According to a report in Egyptian state-linked outlet Al-Qahera News, the latest deal proposes an initial 60-day truce, a partial hostage release, the freeing of some Palestinian prisoners and provisions allowing for the entry of aid.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has yet to publicly comment on the plan, but said last week that his country would accept “an agreement in which all the hostages are released at once and according to our conditions for ending the war”.Senior Hamas official Mahmoud Mardawi said on social media that his group had “opened the door wide to the possibility of reaching an agreement, but the question remains whether Netanyahu will once again close it, as he has done in the past”. Hamas’s acceptance of the proposal comes as Netanyahu faces increasing pressure at home and abroad to end the war.On Sunday, tens of thousands took to the streets in the Israeli city of Tel Aviv to call for the end of the war and a deal to free the remaining hostages still being held captive.Of the 251 hostages taken during Hamas’s October 2023 attack that triggered the war, 49 are still in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.The new proposal also comes after Israel’s security cabinet approved plans to conquer Gaza City and nearby refugee camps, fanning fears the new offensive will worsen the already catastrophic humanitarian crisis in the devastated territory.Israel’s far-right National Security Minister Itamar Ben Gvir — who has staunchly opposed ending the war — slammed the plan, warning of a “tragedy” if Netanyahu “gives in to Hamas”.- ‘Unbearable’ -Gaza’s civil defence agency reported that 31 people were killed Tuesday by Israeli strikes and fire across the territory.Agency spokesman Mahmud Bassal told AFP the situation was “very dangerous and unbearable” in the Zeitoun and Sabra neighbourhoods of Gaza City, where he said “artillery shelling continues intermittently”.The Israeli military declined to comment on specific troop movements, saying only that it was “operating to dismantle Hamas military capabilities” and took “feasible precautions to mitigate civilian harm”.Media restrictions in Gaza and difficulties accessing swathes of the Palestinian territory mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Sabra resident Hussein al-Dairi, 44, said “tanks are firing shells and mortars, and drones are firing bullets and missiles” in the neighbourhood.”We heard on the news that Hamas had agreed to a truce, but the occupation is escalating the war against us, the civilians,” he added. Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s offensive has killed at least 62,064 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza which the United Nations considers reliable.

Enquête ouverte à Nice après la mort en direct d’un “streamer” humilié depuis des mois

Le parquet de Nice a indiqué mardi avoir ouvert une enquête suite au décès “lors d’un live streaming” sur une plateforme vidéo d’un homme de 46 ans, protagoniste de vidéos controversées sur lesquelles la ministre du numérique a saisi l’Arcom.Raphaël Graven, 46 ans, connu en ligne sous les pseudos “Jean Pormanove” ou “JP”, est décédé lundi à Contes, petit village au nord de Nice, a précisé le parquet, confirmant une information de Nice-Matin. Il était connu pour participer à des vidéos le montrant subissant violences et autres humiliations, notamment de deux partenaires connus sous les pseudos de “Narutovie” et “Safine”.Le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête en “recherche des causes de la mort” et ordonné une autopsie.Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Nice, déjà saisie depuis décembre 2024 d’une enquête notamment pour “violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables (…) et diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne”, suite à un article de Médiapart révélant l’existence de ces vidéos, suivies par des milliers de personnes, notamment sur la plateforme australienne de diffusion en direct Kick.Une vidéo diffusée en live lundi sur Kick, et largement partagée depuis, montrerait, selon des internautes, les moments juste avant son décès ou la découverte de celui-ci, le montrant inanimé sous une couette dans un lit, dans lequel sont également deux autres hommes, dont un jette une petite bouteille d’eau en plastique dans sa direction.Clara Chappaz, ministre déléguée chargée du Numérique, a dénoncé sur le réseau X “une horreur absolue” et indiqué avoir “saisi l’Arcom et effectué un signalement sur Pharos”, le service de lutte contre la violence en ligne. “J’ai également contacté les responsables de la plateforme pour obtenir des explications. La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n’est pas une option : c’est la loi”, a-t-elle souligné.Interrogée par mail par l’AFP sur cette affaire, Kick a répondu “ne pouvoir donner aucune information en raison de notre politique de confidentialité”. Dans ses conditions d’utilisation, le site souligne que “bien que la violence puisse être contextuelle et avoir des conséquences variables, nous interdisons tout contenu représentant ou incitant à une violence odieuse”.Kick est une plateforme australienne, grande concurrente du leader mondial du live streaming Twitch et aux règles de modération plus relâchées.

Enquête ouverte à Nice après la mort en direct d’un “streamer” humilié depuis des mois

Le parquet de Nice a indiqué mardi avoir ouvert une enquête suite au décès “lors d’un live streaming” sur une plateforme vidéo d’un homme de 46 ans, protagoniste de vidéos controversées sur lesquelles la ministre du numérique a saisi l’Arcom.Raphaël Graven, 46 ans, connu en ligne sous les pseudos “Jean Pormanove” ou “JP”, est décédé lundi à Contes, petit village au nord de Nice, a précisé le parquet, confirmant une information de Nice-Matin. Il était connu pour participer à des vidéos le montrant subissant violences et autres humiliations, notamment de deux partenaires connus sous les pseudos de “Narutovie” et “Safine”.Le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête en “recherche des causes de la mort” et ordonné une autopsie.Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Nice, déjà saisie depuis décembre 2024 d’une enquête notamment pour “violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables (…) et diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne”, suite à un article de Médiapart révélant l’existence de ces vidéos, suivies par des milliers de personnes, notamment sur la plateforme australienne de diffusion en direct Kick.Une vidéo diffusée en live lundi sur Kick, et largement partagée depuis, montrerait, selon des internautes, les moments juste avant son décès ou la découverte de celui-ci, le montrant inanimé sous une couette dans un lit, dans lequel sont également deux autres hommes, dont un jette une petite bouteille d’eau en plastique dans sa direction.Clara Chappaz, ministre déléguée chargée du Numérique, a dénoncé sur le réseau X “une horreur absolue” et indiqué avoir “saisi l’Arcom et effectué un signalement sur Pharos”, le service de lutte contre la violence en ligne. “J’ai également contacté les responsables de la plateforme pour obtenir des explications. La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n’est pas une option : c’est la loi”, a-t-elle souligné.Interrogée par mail par l’AFP sur cette affaire, Kick a répondu “ne pouvoir donner aucune information en raison de notre politique de confidentialité”. Dans ses conditions d’utilisation, le site souligne que “bien que la violence puisse être contextuelle et avoir des conséquences variables, nous interdisons tout contenu représentant ou incitant à une violence odieuse”.Kick est une plateforme australienne, grande concurrente du leader mondial du live streaming Twitch et aux règles de modération plus relâchées.

Londres renonce à obtenir l’accès aux données chiffrées des utilisateurs d’Apple

Le Royaume-Uni a renoncé à sa demande très contestée d’accéder pour des raisons de sécurité aux données chiffrées des utilisateurs d’Apple, a affirmé mardi la directrice du renseignement national américain Tulsi Gabbard sur X.”Le Royaume-Uni a accepté de renoncer à son mandat obligeant Apple à fournir une +porte dérobée+, qui aurait permis d’accéder aux données chiffrées protégées des citoyens américains et porté atteinte à nos libertés civiles”, a-t-elle publié sur le réseau social.Contacté par l’AFP, le ministère de l’Intérieur britannique s’est refusé à commenter ou infirmer l’existence d’une telle demande.Apple n’avait pas répondu à l’AFP mardi à la mi-journée.Citant des sources proches du dossier, le Washington Post avait révélé en début d’année que Londres avait demandé à Apple de créer une “porte dérobée” (un moyen secret pour accéder à des données, ndlr) permettant de “récupérer tous les contenus que les utilisateurs d’Apple du monde entier ont téléchargés sur le cloud”.Une requête effectuée, selon le journal, en vertu d’une loi de 2016 offrant des pouvoirs de surveillance très étendus à la police et aux services de renseignement de Sa Majesté.Selon une source américaine citée par le Financial Times, le vice-président américain JD Vance, récemment en vacances au Royaume-Uni, “a négocié un accord mutuellement bénéfique selon lequel le gouvernement britannique retirera” sa demande.Apple avait annoncé en février abandonner le service de chiffrage ultra-sécurisé de son “cloud” (informatique dématérialisée) pour les utilisateurs au Royaume-Uni -sans jamais évoquer le gouvernement britannique, dont la demande reste entourée du plus grand secret.”Nous n’avons jamais mis en place de +porte dérobée+ ou de +clé principale+ (qui permet de chiffrer et déchiffrer des données, ndlr) pour aucun de nos produits ou services et nous ne le ferons jamais”, avait souligné le géant californien.Apple a aussi déposé une plainte devant l’Investigatory Powers Tribunal (IPT), chargé du contrôle des pouvoirs d’enquête et du renseignement, selon un document publié sur le site du tribunal.L’affrontement avec le gouvernement britannique s’inscrit dans un débat technologique et politique de fond depuis des années entre les partisans d’une protection absolue de la vie privée et ceux qui y voient un obstacle aux enquêtes criminelles ou terroristes.Parmi les géants américains de la “tech”, Apple est celui qui communique le plus sur la sécurisation des données de ses utilisateurs.