Bangladesh court to deliver verdict against Hasina on November 13

The verdict in the crimes against humanity case against ousted Bangladesh prime minister Sheikh Hasina will be delivered on November 13, the attorney general said, as the trial ended on Thursday.Hasina, 78, has defied court orders to return from India to face charges of ordering a deadly crackdown in a failed attempt to crush a student-led uprising.”If she believed in the justice system, she should have returned,” Attorney General Md Asaduzzaman said in his closing speech of the nearly five-month-long trial in Dhaka.”She was the prime minister but fled, leaving behind the entire nation — her fleeing corroborates the allegations.”Her trial in absentia, which opened on June 1, heard months of testimony alleging Hasina ordered mass killings.Up to 1,400 people were killed between July and August 2024, according to the United Nations.Prosecutors have filed five charges, including failure to prevent murder, amounting to crimes against humanity under Bangladeshi law.They have demanded the death penalty if she is found guilty.Chief prosecutor Tajul Islam has accused Hasina of being “the nucleus around whom all the crimes were committed” during the uprising.Her co-accused are former interior minister Asaduzzaman Khan Kamal, also a fugitive, and ex-police chief Chowdhury Abdullah Al-Mamun, who is in custody and has pleaded guilty.- ‘We want justice’ -Witnesses included a man whose face was ripped apart by gunfire.The prosecution also played audio tapes — verified by police — that suggested Hasina directly ordered security forces to “use lethal weapons” against protesters.Hasina, assigned a state-appointed lawyer, has refused to recognise the court’s authority.Defence lawyer Md Amir Hossain said she was “forced to flee” Bangladesh, claiming that she “preferred death and a burial within her residence compound”.Her now-banned Awami League says she “categorically denies” all charges and has denounced the proceedings as “little more than a show trial”.Asaduzzaman, the attorney general, said it had been a fair trial that sought justice for all victims.”We want justice for both sides of the crimes against humanity case, that claimed 1,400 lives,” he said, listing several of those killed, including children.The verdict will come three months ahead of elections expected in early February 2026, the first since Hasina’s overthrow.

Airbus, Thales et Leonardo fusionnent leurs activités spatiales pour la souveraineté de l’Europe

Les poids lourds européens Airbus, Thales et Leonardo ont signé jeudi un protocole d’accord en vue de fusionner leurs activités dans les satellites, un méga-projet destiné à contrer la domination de Starlink, la constellation d’Elon Musk, et à renforcer la souveraineté de l’Europe.L'”acteur spatial européen de premier plan” ainsi créé emploiera quelque 25.000 personnes à travers l’Europe, pour un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros (à fin 2024) et un carnet de commandes représentant plus de trois années de ventes.Il sera opérationnel en 2027 si la Commission européenne donne son feu vert, souligne Thales.”Dans un contexte mondial marqué par une concurrence accrue, nous avons besoin de champions du spatial à l’échelle de l’Europe. C’est le seul moyen pour investir plus, innover plus, être plus compétitifs et mettre le spatial au service de notre autonomie stratégique”, a réagi Philippe Baptiste, ministre français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace et ancien patron du Cnes, l’agence spatiale française. Ce projet de fusion, baptisé Bromo, est “une excellente nouvelle”, s’est également félicité le ministre français de l’Economie Roland Lescure, saluant “la création d’un champion européen des satellites” qui permettra de “renforcer notre souveraineté européenne”. – “Monopole”? -Le siège social de la nouvelle entité sera basé à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, où Airbus, Thales Alenia Space et Leonardo disposent déjà d’importantes implantations en ingénierie, production et recherche, a annoncé un haut responsable de Thales lors d’une conférence téléphonique.Airbus, Leonardo et Thales détiendront respectivement 35%, 32,5% et 32,5% du capital. L’entreprise fonctionnera sous contrôle conjoint, avec “une gouvernance équilibrée”, selon Leonardo. Des syndicats ont toutefois mis en garde contre le “monopole” que créerait cette fusion et prévenu que les suppressions d’emploi en cours dans les branches spatiales d’Airbus et de Thales mettaient “en péril le maintien des compétences”.Pour la CGT Métallurgie, la raison de cette fusion est “de créer un monopole permettant d’imposer ses prix et d’affaiblir le pouvoir des agences” spatiales française Cnes et européenne ESA. Dans un communiqué mardi, le syndicat a fait valoir qu’Airbus et Thales Alenia Space avaient déjà “un carnet de commandes record qu’ils (avaient) du mal à honorer”.Le syndicat FO Métaux a estimé jeudi que cette fusion ouvrait “la voie à un nouvel équilibre industriel”, à condition que des “savoir-faire” français soient préservés. Elle “ne peut être synonyme de perte d’emploi”, a-t-il mis en garde. “Nous avons trouvé un équilibre, qui se rapproche de ce qui a été fait avec succès il y a 25 ans avec MBDA”, a assuré un haut responsable d’Airbus faisant référence au consortium européen spécialisé dans les missiles, où les principaux actionnaires européens — Airbus, BAE Systems et Leonardo — détiennent des parts équilibrées et exercent un contrôle conjoint sur les décisions stratégiques.La souveraineté des Etats sera “préservée” avec de “fortes fonctions transversales”, a-t-il ajouté.- Airbus de l’espace -Dans une interview à l’AFP début octobre le patron de l’ESA Josef Aschbacher avait promis de soutenir Bromo “par tous les moyens”.  “Nous avons vu la force de l’industrie européenne dans l’aviation avec Airbus, qui domine le secteur. Le secteur de l’espace est plus petit, par conséquent, l’Europe doit être encore plus alignée”, avait-t-il déclaré. Face à la crise des satellites de télécommunication européens, “nous avons malheureusement dû effectuer des réductions de coûts (en supprimant des emplois, ndlr) au cours des deux dernières années. C’est en grande partie accompli”, a souligné le responsable d’Airbus. “Avec un marché en croissance, nous ne voyons à ce stade aucune fermeture de site ou autre mesure spectaculaire”, a-t-il assuré. Thales a pour sa part indiqué jeudi que compte tenu du gain d’un important contrat lié à la future constellation européenne de satellites Iris2, la suppression de postes dans sa branche spatiale avait été “suspendue”, après avoir déjà redéployé 75% de salariés. La nouvelle entité regroupera principalement les activités Space Systems et Space Digital d’Airbus, les co-entreprises de Thales et Leonardo – Thales Alenia Space et Telespazio -, ainsi que la filiale Thales SESO.

Airbus, Thales et Leonardo fusionnent leurs activités spatiales pour la souveraineté de l’Europe

Les poids lourds européens Airbus, Thales et Leonardo ont signé jeudi un protocole d’accord en vue de fusionner leurs activités dans les satellites, un méga-projet destiné à contrer la domination de Starlink, la constellation d’Elon Musk, et à renforcer la souveraineté de l’Europe.L'”acteur spatial européen de premier plan” ainsi créé emploiera quelque 25.000 personnes à travers l’Europe, pour un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros (à fin 2024) et un carnet de commandes représentant plus de trois années de ventes.Il sera opérationnel en 2027 si la Commission européenne donne son feu vert, souligne Thales.”Dans un contexte mondial marqué par une concurrence accrue, nous avons besoin de champions du spatial à l’échelle de l’Europe. C’est le seul moyen pour investir plus, innover plus, être plus compétitifs et mettre le spatial au service de notre autonomie stratégique”, a réagi Philippe Baptiste, ministre français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace et ancien patron du Cnes, l’agence spatiale française. Ce projet de fusion, baptisé Bromo, est “une excellente nouvelle”, s’est également félicité le ministre français de l’Economie Roland Lescure, saluant “la création d’un champion européen des satellites” qui permettra de “renforcer notre souveraineté européenne”. – “Monopole”? -Le siège social de la nouvelle entité sera basé à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, où Airbus, Thales Alenia Space et Leonardo disposent déjà d’importantes implantations en ingénierie, production et recherche, a annoncé un haut responsable de Thales lors d’une conférence téléphonique.Airbus, Leonardo et Thales détiendront respectivement 35%, 32,5% et 32,5% du capital. L’entreprise fonctionnera sous contrôle conjoint, avec “une gouvernance équilibrée”, selon Leonardo. Des syndicats ont toutefois mis en garde contre le “monopole” que créerait cette fusion et prévenu que les suppressions d’emploi en cours dans les branches spatiales d’Airbus et de Thales mettaient “en péril le maintien des compétences”.Pour la CGT Métallurgie, la raison de cette fusion est “de créer un monopole permettant d’imposer ses prix et d’affaiblir le pouvoir des agences” spatiales française Cnes et européenne ESA. Dans un communiqué mardi, le syndicat a fait valoir qu’Airbus et Thales Alenia Space avaient déjà “un carnet de commandes record qu’ils (avaient) du mal à honorer”.Le syndicat FO Métaux a estimé jeudi que cette fusion ouvrait “la voie à un nouvel équilibre industriel”, à condition que des “savoir-faire” français soient préservés. Elle “ne peut être synonyme de perte d’emploi”, a-t-il mis en garde. “Nous avons trouvé un équilibre, qui se rapproche de ce qui a été fait avec succès il y a 25 ans avec MBDA”, a assuré un haut responsable d’Airbus faisant référence au consortium européen spécialisé dans les missiles, où les principaux actionnaires européens — Airbus, BAE Systems et Leonardo — détiennent des parts équilibrées et exercent un contrôle conjoint sur les décisions stratégiques.La souveraineté des Etats sera “préservée” avec de “fortes fonctions transversales”, a-t-il ajouté.- Airbus de l’espace -Dans une interview à l’AFP début octobre le patron de l’ESA Josef Aschbacher avait promis de soutenir Bromo “par tous les moyens”.  “Nous avons vu la force de l’industrie européenne dans l’aviation avec Airbus, qui domine le secteur. Le secteur de l’espace est plus petit, par conséquent, l’Europe doit être encore plus alignée”, avait-t-il déclaré. Face à la crise des satellites de télécommunication européens, “nous avons malheureusement dû effectuer des réductions de coûts (en supprimant des emplois, ndlr) au cours des deux dernières années. C’est en grande partie accompli”, a souligné le responsable d’Airbus. “Avec un marché en croissance, nous ne voyons à ce stade aucune fermeture de site ou autre mesure spectaculaire”, a-t-il assuré. Thales a pour sa part indiqué jeudi que compte tenu du gain d’un important contrat lié à la future constellation européenne de satellites Iris2, la suppression de postes dans sa branche spatiale avait été “suspendue”, après avoir déjà redéployé 75% de salariés. La nouvelle entité regroupera principalement les activités Space Systems et Space Digital d’Airbus, les co-entreprises de Thales et Leonardo – Thales Alenia Space et Telespazio -, ainsi que la filiale Thales SESO.

Airbus, Thales et Leonardo fusionnent leurs activités spatiales pour la souveraineté de l’Europe

Les poids lourds européens Airbus, Thales et Leonardo ont signé jeudi un protocole d’accord en vue de fusionner leurs activités dans les satellites, un méga-projet destiné à contrer la domination de Starlink, la constellation d’Elon Musk, et à renforcer la souveraineté de l’Europe.L'”acteur spatial européen de premier plan” ainsi créé emploiera quelque 25.000 personnes à travers l’Europe, pour un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros (à fin 2024) et un carnet de commandes représentant plus de trois années de ventes.Il sera opérationnel en 2027 si la Commission européenne donne son feu vert, souligne Thales.”Dans un contexte mondial marqué par une concurrence accrue, nous avons besoin de champions du spatial à l’échelle de l’Europe. C’est le seul moyen pour investir plus, innover plus, être plus compétitifs et mettre le spatial au service de notre autonomie stratégique”, a réagi Philippe Baptiste, ministre français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace et ancien patron du Cnes, l’agence spatiale française. Ce projet de fusion, baptisé Bromo, est “une excellente nouvelle”, s’est également félicité le ministre français de l’Economie Roland Lescure, saluant “la création d’un champion européen des satellites” qui permettra de “renforcer notre souveraineté européenne”. – “Monopole”? -Le siège social de la nouvelle entité sera basé à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, où Airbus, Thales Alenia Space et Leonardo disposent déjà d’importantes implantations en ingénierie, production et recherche, a annoncé un haut responsable de Thales lors d’une conférence téléphonique.Airbus, Leonardo et Thales détiendront respectivement 35%, 32,5% et 32,5% du capital. L’entreprise fonctionnera sous contrôle conjoint, avec “une gouvernance équilibrée”, selon Leonardo. Des syndicats ont toutefois mis en garde contre le “monopole” que créerait cette fusion et prévenu que les suppressions d’emploi en cours dans les branches spatiales d’Airbus et de Thales mettaient “en péril le maintien des compétences”.Pour la CGT Métallurgie, la raison de cette fusion est “de créer un monopole permettant d’imposer ses prix et d’affaiblir le pouvoir des agences” spatiales française Cnes et européenne ESA. Dans un communiqué mardi, le syndicat a fait valoir qu’Airbus et Thales Alenia Space avaient déjà “un carnet de commandes record qu’ils (avaient) du mal à honorer”.Le syndicat FO Métaux a estimé jeudi que cette fusion ouvrait “la voie à un nouvel équilibre industriel”, à condition que des “savoir-faire” français soient préservés. Elle “ne peut être synonyme de perte d’emploi”, a-t-il mis en garde. “Nous avons trouvé un équilibre, qui se rapproche de ce qui a été fait avec succès il y a 25 ans avec MBDA”, a assuré un haut responsable d’Airbus faisant référence au consortium européen spécialisé dans les missiles, où les principaux actionnaires européens — Airbus, BAE Systems et Leonardo — détiennent des parts équilibrées et exercent un contrôle conjoint sur les décisions stratégiques.La souveraineté des Etats sera “préservée” avec de “fortes fonctions transversales”, a-t-il ajouté.- Airbus de l’espace -Dans une interview à l’AFP début octobre le patron de l’ESA Josef Aschbacher avait promis de soutenir Bromo “par tous les moyens”.  “Nous avons vu la force de l’industrie européenne dans l’aviation avec Airbus, qui domine le secteur. Le secteur de l’espace est plus petit, par conséquent, l’Europe doit être encore plus alignée”, avait-t-il déclaré. Face à la crise des satellites de télécommunication européens, “nous avons malheureusement dû effectuer des réductions de coûts (en supprimant des emplois, ndlr) au cours des deux dernières années. C’est en grande partie accompli”, a souligné le responsable d’Airbus. “Avec un marché en croissance, nous ne voyons à ce stade aucune fermeture de site ou autre mesure spectaculaire”, a-t-il assuré. Thales a pour sa part indiqué jeudi que compte tenu du gain d’un important contrat lié à la future constellation européenne de satellites Iris2, la suppression de postes dans sa branche spatiale avait été “suspendue”, après avoir déjà redéployé 75% de salariés. La nouvelle entité regroupera principalement les activités Space Systems et Space Digital d’Airbus, les co-entreprises de Thales et Leonardo – Thales Alenia Space et Telespazio -, ainsi que la filiale Thales SESO.

Rubio heads to Israel as US seeks to firm up Gaza truce

Top US diplomat Marco Rubio warned that Israel’s moves towards annexing the occupied West Bank risked undermining a fragile US-brokered truce in Gaza, as he headed to Israel on Thursday.Israeli lawmakers on Wednesday advanced two bills paving the way for West Bank annexation, days after President Donald Trump secured a ceasefire deal aimed at ending Israel’s two-year offensive in Gaza, launched after Hamas’s October 2023 attacks.”I think the president’s made clear that’s not something we can be supportive of right now,” Rubio said of annexation as he boarded his plane for a visit to Israel.Annexation moves are “threatening for the peace deal,” he told reporters, acknowledging the Israeli lawmakers’ latest steps.”At this time, it’s something that we… think might be counterproductive,” Rubio said.Asked about increased violence by Israeli settlers against Palestinians in the West Bank, Rubio said: “We’re concerned about anything that threatens to destabilise what we’ve worked on.”Israel has occupied the West Bank since 1967, and violence there has surged since the start of the war in Gaza.According to the Ramallah-based Palestinian health ministry, Israeli troops and settlers have killed nearly 1,000 Palestinians, including militants and civilians, since October 2023.Over the same period, at least 43 Israelis, including members of the security forces, have been killed in Palestinian attacks or Israeli operations, official figures show.The United States remains the primary military and diplomatic supporter of Israel, and Rubio until recently had steered clear of criticising annexation moves championed by Prime Minister Benjamin Netanyahu’s far-right allies.But a number of Arab and Muslim countries, which Washington has been courting in a bid to provide troops and money for a stabilisation force in Gaza, have warned that annexation of the West Bank was a red line.Hamas’s moderate rivals in the Palestinian Authority exercise limited self-rule in parts of the West Bank.- Daily threats to truce -Rubio is the latest in a string of top US officials to visit Israel to shore up the ceasefire, following Vice President JD Vance, who was due to conclude his own trip later on Thursday.Rubio did not rule out that the ceasefire would face threats.”Every day there’ll be threats to it, but I actually think we’re ahead of schedule in terms of bringing it together, and the fact that we made it through this weekend is a good sign,” Rubio said.”This was a historic peace deal that President Trump delivered on, and now we have to make sure that it continues and that we continue to build upon it.”The truce faced its toughest test Sunday, when Israeli forces launched strikes in Gaza after two soldiers were killed. The strikes killed at least 45 Palestinians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Witnesses reported artillery fire in Khan Yunis on Thursday but no casualties.During his visit, Vance warned that disarming Hamas while rebuilding Gaza would be a challenge.”We have a very, very tough task ahead of us, which is to disarm Hamas but rebuild Gaza, to make life better for the people of Gaza, but also to ensure that Hamas is no longer a threat to our friends in Israel,” Vance said Wednesday.The vice president inaugurated the new Civil-Military Coordination Centre (CMCC) in southern Israel, where US and allied forces will work with Israeli counterparts to monitor the truce and coordinate aid deliveries.Under Trump’s 20-point peace plan, an international security force drawn from Arab and Muslim allies would oversee Gaza’s transition as Israeli troops withdraw.The force would not have US troops deployed inside Gaza.Netanyahu, facing criticism from his far-right allies for accepting the ceasefire before Hamas was destroyed, defended the agreement, calling it a success that “put the knife up to Hamas’s throat” while isolating the group regionally.- ‘Children’s future slipping away’ -In Gaza, civilians displaced by two years of war continued to struggle.”We were afraid of dying during the war, and now we’re afraid of living after it,” said Maher Abu Wafah, 42.”Our lives and our children’s future are slipping away before our eyes. We just want a stable life.”As the US diplomatic visits continued, the International Court of Justice issued an advisory opinion urging Israel to ensure Palestinians’ access to essential goods and humanitarian aid.Israel dismissed the ruling as a “political attempt” to pressure it under the guise of law.A senior UN official warned Wednesday of “generational” impacts in Gaza from malnutrition among pregnant women and babies, urging a surge of aid to help prevent potential lifelong health issues.Andrew Saberton, deputy executive director of the UN Population Fund, said 11,500 pregnant women face “catastrophic” conditions, with starvation posing severe risks to both mothers and newborns.

Oil spikes as Trump targets Russia giants, US-China hopes lift stocks

Crude prices spiked more than two percent Thursday after US President Donald Trump said he would impose heavy sanctions on two Russian oil companies. Meanwhile equity markets rallied after Beijing said it would hold tariff talks with Washington from Friday, tempering trade fears over reports of potential US curbs on software exports to China.Both main oil contracts jumped more than three percent — having climbed more than two percent Wednesday — on news of the measures after Trump said Ukraine peace efforts with Russian President Vladimir Putin “don’t go anywhere”.The move was joined by another round of punishments by the European Union as part of attempts to pressure Moscow to end its three-and-a-half-year invasion of Ukraine.Trump decided on the sanctions after plans for a fresh summit with Putin in Budapest collapsed this week.”Every time I speak with Vladimir, I have good conversations, and then they don’t go anywhere,” the US president said in response to a question from an AFP journalist in the Oval Office.But he hoped the “tremendous sanctions” on oil giants Rosneft and Lukoil would be short-lived, and that “the war will be settled”.Brent and WTI were both sitting at near two-week highs after the spikes, helped by Trump’s claims that India agreed to cut its purchases of the commodity from Russia as part of a US trade deal. New Delhi has neither confirmed nor denied any policy shift.Bloomberg on Thursday cited unnamed Indian refinery sources as saying that flows from Russian crude were expected to plunge almost to zero as a result of the US sanctions.Equity markets fortunes were not as good in the morning but bounced as the day progressed as Beijing said Chinese Vice Premier He Lifeng would hold talks with top US officials in Malaysia on October 24-27.The news helped soothe recent concerns about China-US relations, with a report Wednesday saying the White House was looking at curbing shipments of software-powered exports to China, including laptops and jet engines, owing to Beijing’s rare earths controls.Those mineral controls prompted a round of tit-for-tat exchanges between the superpowers that sparked fresh trade war worries, including Trump’s threat of 100 percent tariffs on China.The negotiations come amid expectations that Trump will meet Chinese leader Xi Jinping next week at the APEC summit in South Korea.”Everything is on the table,” US Treasury Secretary Scott Bessent replied when asked about limits on software exports to China. “If these export controls, whether it’s software, engines or other things happen, it will likely be in coordination with our G7 allies,” he added, according to Bloomberg News.The talk of software curbs “inject a degree of doubt into the collective’s consensus position that we will ultimately see a positive resolution in the US–China trade negotiations,” said Pepperstone’s Chris Weston. But he added: “The ingrained belief remains that Trump’s threat of 100 percent additional import tariffs on China is unlikely to take effect on 1 November — or, if they do, that they’ll be rolled back soon enough — and that China is unlikely to retaliate with punchy tariffs of its own.”Hong Kong rose, while Shanghai, Sydney, Singapore, Wellington, Manila and Mumbai were also up with London, Frankfurt and Paris.Tokyo, Seoul, Taipei and Jakarta all retreated.Gold climbed more than one percent at around $4,100, recovering some of the previous two days’ losses but still well down from the record high above $4,381 touched earlier in the week. – Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.4 percent at 48,641.61 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,967.98 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,922.41 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,526.62 Euro/dollar: DOWN at $1.1604 from $1.1606 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3354 from $1.3356Dollar/yen: UP at 152.47 from 151.99 yenEuro/pound: DOWN at 86.88 pence from 86.90 penceWest Texas Intermediate: UP 3.3 percent at $60.44 per barrelBrent North Sea Crude: UP 3.2 percent at $64.61 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.7 percent at 46,590.41 (close) 

Emplois fictifs: François Fillon débouté par la cour de Strasbourg

L’ex-Premier ministre français François Fillon a été débouté jeudi du recours qu’il avait déposé devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) contre sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs.Dans un arrêt rendu à l’unanimité, la Cour déclare irrecevable pour “défaut manifeste de fondement” la requête de François Fillon, qui estimait n’avoir pas bénéficié d’un procès équitable dans cette affaire.En 2017, le “Penelopegate” avait fait dérailler la campagne de l’ancien chef de gouvernement de Nicolas Sarkozy, éliminé au premier tour avec 20% des voix, situation inédite pour un candidat de droite sous la Ve République.Dans cette affaire, François Fillon a été définitivement condamné en juin dernier par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison avec sursis pour les emplois fictifs de son épouse Penelope à l’Assemblée nationale. Il s’est aussi vu infliger 375.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.Une peine légèrement réduite par rapport à celle prononcée le 9 mai 2022: d’autres magistrats de cette même cour d’appel avaient alors prononcé quatre ans de prison dont un an ferme, avec la même amende, mais 10 ans d’inéligibilité.Entre-temps, François Fillon a saisi en août 2024 la CEDH, l’institution chargée de faire respecter la convention européenne des droits de l’homme dans 46 pays membres.- “Manque d’indépendance des magistrats” -Invoquant l’article 6 de la convention (Droit à un procès équitable), M. Fillon ainsi que son épouse et son ancien suppléant à l’Assemblée nationale Marc Joulaud affirmaient n’avoir pas eu droit à un procès équitable.Ils ont soutenu “qu’ils n’ont pas eu accès à un tribunal indépendant et impartial en raison des pressions exercées par la procureure générale dans la phase préalable de leur procès. Ils font valoir que tant le mode de nomination des magistrats du parquet que les remontées d’information exigées de ladite procureure témoignent du manque d’indépendance des magistrats qui ont requis contre eux”, peut-on lire dans la décision de la CEDH.Cette requête est rejetée pour “défaut manifeste de fondement”, relève la Cour, pour qui la procédure, “prise dans son ensemble, a revêtu un caractère équitable”.Invoquant par ailleurs l’article 7 (Pas de peine sans loi), M. Fillon a soutenu que “le délit de détournement de fonds publics prévu par le code pénal ne s’applique pas aux parlementaires”, précise la CEDH.Là aussi, il est débouté, la Cour relevant qu’il n’avait pas invoqué ce point devant la justice française.Durant sa campagne de 2017, François Fillon s’en était pris à la cour de Strasbourg, promettant d’en retirer la France s’il était élu.”La CEDH se mêle de plus en plus de questions de société, qui font notre identité. On ne peut pas l’accepter. Je proposerai que la France quitte la CEDH”, avait-il lancé lors d’une réunion électorale, après que la cour eut condamné la France pour avoir refusé de reconnaître la filiation d’enfants nés de mères porteuses à l’étranger.Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis mardi à la prison de la Santé à Paris après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, avait à la même époque proposé de modifier la Convention des droits de l’homme.Il a lui aussi saisi la CEDH à la suite de sa condamnation définitive en décembre dernier à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes.

Emplois fictifs: François Fillon débouté par la cour de Strasbourg

L’ex-Premier ministre français François Fillon a été débouté jeudi du recours qu’il avait déposé devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) contre sa condamnation dans l’affaire des emplois fictifs.Dans un arrêt rendu à l’unanimité, la Cour déclare irrecevable pour “défaut manifeste de fondement” la requête de François Fillon, qui estimait n’avoir pas bénéficié d’un procès équitable dans cette affaire.En 2017, le “Penelopegate” avait fait dérailler la campagne de l’ancien chef de gouvernement de Nicolas Sarkozy, éliminé au premier tour avec 20% des voix, situation inédite pour un candidat de droite sous la Ve République.Dans cette affaire, François Fillon a été définitivement condamné en juin dernier par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison avec sursis pour les emplois fictifs de son épouse Penelope à l’Assemblée nationale. Il s’est aussi vu infliger 375.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité.Une peine légèrement réduite par rapport à celle prononcée le 9 mai 2022: d’autres magistrats de cette même cour d’appel avaient alors prononcé quatre ans de prison dont un an ferme, avec la même amende, mais 10 ans d’inéligibilité.Entre-temps, François Fillon a saisi en août 2024 la CEDH, l’institution chargée de faire respecter la convention européenne des droits de l’homme dans 46 pays membres.- “Manque d’indépendance des magistrats” -Invoquant l’article 6 de la convention (Droit à un procès équitable), M. Fillon ainsi que son épouse et son ancien suppléant à l’Assemblée nationale Marc Joulaud affirmaient n’avoir pas eu droit à un procès équitable.Ils ont soutenu “qu’ils n’ont pas eu accès à un tribunal indépendant et impartial en raison des pressions exercées par la procureure générale dans la phase préalable de leur procès. Ils font valoir que tant le mode de nomination des magistrats du parquet que les remontées d’information exigées de ladite procureure témoignent du manque d’indépendance des magistrats qui ont requis contre eux”, peut-on lire dans la décision de la CEDH.Cette requête est rejetée pour “défaut manifeste de fondement”, relève la Cour, pour qui la procédure, “prise dans son ensemble, a revêtu un caractère équitable”.Invoquant par ailleurs l’article 7 (Pas de peine sans loi), M. Fillon a soutenu que “le délit de détournement de fonds publics prévu par le code pénal ne s’applique pas aux parlementaires”, précise la CEDH.Là aussi, il est débouté, la Cour relevant qu’il n’avait pas invoqué ce point devant la justice française.Durant sa campagne de 2017, François Fillon s’en était pris à la cour de Strasbourg, promettant d’en retirer la France s’il était élu.”La CEDH se mêle de plus en plus de questions de société, qui font notre identité. On ne peut pas l’accepter. Je proposerai que la France quitte la CEDH”, avait-il lancé lors d’une réunion électorale, après que la cour eut condamné la France pour avoir refusé de reconnaître la filiation d’enfants nés de mères porteuses à l’étranger.Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis mardi à la prison de la Santé à Paris après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, avait à la même époque proposé de modifier la Convention des droits de l’homme.Il a lui aussi saisi la CEDH à la suite de sa condamnation définitive en décembre dernier à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes.

La tempête Benjamin balaie la France, rafales à plus de 100 km/h

Le vent a soufflé à plus de 100 km/h sur une bonne partie de la France jeudi matin avec le passage de la tempête automnale Benjamin, qualifiée de “forte” par Météo France qui a placé 19 départements en vigilance orange.L’institut météorologique a relevé des pointes à 116 km/h à Sainte-Marie-des-Monts (Manche), 119 km/h à Vernines (Puy-de-Dôme), 142 km/h à Saint-Clément-des-Baleines sur l’île de Ré (Charente-Maritime), 132 km/h au Cap-Ferret (Gironde) et 120 à 130 km/h à Biscarosse (Landes) et Ciboure (Pyrénées-Atlantiques).Selon Enedis, plus de 100.000 foyers étaient privés d’électricité jeudi matin sur l’ensemble de la France, principalement en Nouvelle Aquitaine (45.000 foyers), en Bourgogne-Franche-Comté (15.000 foyers) et Auvergne-Rhône-Alpes (15.000 foyers). Seize départements sont en vigilance orange pour les vents violents jusqu’à jeudi soir: Nord, Pas-de-Calais, Somme, Manche, Vendée, Deux-Sèvres, Charente-Maritime, Charente, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Aude, Pyrénées-Orientales, Alpes-Maritimes et les deux départements de Corse. L’alerte a été levée pour la Seine-Maritime.La Tramontane devait se renforcer en matinée dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales, avant de faiblir, avec des rafales attendues autour de 160 à 170 km/h sur le Cap Corse dans l’après-midi.- “Très fortes vagues” -En Charente-Maritime, les pompiers ont réalisé une quarantaine d’interventions pour des chutes d’arbres ou de matériaux. L’accès au pont menant à l’île d’Oléron a été interdit aux piétons, deux-roues et véhicules avec remorques.Cet épisode venteux doit s’achever la nuit prochaine, selon Météo France.Sur les côtes atlantiques et dans la Manche, ces vents forts engendrent “de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer”, ajoute l’institut. Toutefois, seule la Seine-Maritime reste en vigilance orange vagues-submersion, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques repassant en vigilance jaune.À Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), la mairie a néanmoins appelé la population “à une grande prudence face au danger de cette forte houle”, dont le pic est attendu dans l’après-midi.Deux lignes de “big bags”, de gros sacs remplis de sable, ont été mises en place sur la grande plage de la ville pour contenir le déferlement des vagues et protéger les bâtiments.Les accès à plusieurs plages d’Anglet, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye dans ce même département ont été interdits.Enfin, la Corrèze et le Cantal sont en vigilance orange pluie-inondation.Face aux intempéries, la SNCF a annoncé que la circulation des trains TER serait suspendue sur certaines lignes jeudi et les vitesses de circulation réduites sur d’autres, même si les trains à grande vitesse circuleront.À Bordeaux, les jardins et cimetières ont été fermés par la ville et l’ouverture de la fête foraine du centre-ville repoussée à l’après-midi.