Les événements d’Aléria, acte de naissance sanglant du nationalisme corse moderne

Il y a 50 ans à Aléria (Haute-Corse), l’occupation par des autonomistes de la cave viticole d’un rapatrié d’Algérie suivie d’un assaut des forces de l’ordre dans lequel deux gendarmes sont tués marque la naissance du nationalisme insulaire moderne.Le 21 août 1975, la cave Henri Depeille, taguée “Colons Escrocs Fora” (colons, escrocs dehors: NDLR) et “Tarra Corsa a i corsi” (La terre corse aux corses: NDLR) est occupée pour dénoncer un scandale financier de chaptalisation -ajout de sucre pour augmenter la teneur en alcool- ayant déprécié les vins corses.Plus largement, l’Action pour la renaissance de la Corse (ARC), dirigée par le docteur Edmond Simeoni, père de l’actuel homme fort de l’île, Gilles Simeoni, demande “un statut d’autonomie interne au sein de la République” et dénonce ce qu’il présente comme la mainmise de groupes bancaires sur l’île en vue de sa “Baléarisation” (bétonnage et tourisme de masse), les aides financières accordées aux rapatriés d’Algérie et refusées aux agriculteurs insulaires, le refus de l’Etat de lutter contre la fraude électorale et la “négation” de la culture corse.A l’intérieur, les occupants “étaient extrêmement chaleureux avec les journalistes qu’ils avaient prévenus mais tout a changé quand les forces de l’ordre sont arrivées”, se souvient pour l’AFP Philippe Alfonsi, 86 ans, présent dans la cave comme journaliste.”Des occupants de la cave se font passer pour des otages, ce qui stoppe le premier assaut”, relate-t-il.Face à la vingtaine d’hommes armés de fusils de chasse, 1.500 gendarmes mobiles et CRS en tenue de combat et appuyés par des automitrailleuses et des hélicoptères militaires, dans une opération montée par Michel Poniatowski, ministre de l’Intérieur du gouvernement de droite de Jacques Chirac, lui-même en vacances. Le président Valéry Giscard d’Estaing est lui en safari en Afrique.”On était sidérés, comme d’ailleurs Edmond Simeoni, qui a fait sortir tous les journalistes de la cave juste au moment où les forces de l’ordre arrivaient”, se souvient Philippe Alfonsi.”Il y avait des tirs de sommation, les automitrailleuses qui avançaient et d’un coup ça a éclaté, une fusillade de quelques minutes et ces deux malheureux gendarmes se sont fait tuer à un mètre de nous par les occupants qui se sont défendus au moment de l’assaut” poursuit l’ancien journaliste, pour qui il s’agissait d’une “opération totalement disproportionnée” et d’un “fiasco phénoménal de Michel Poniatowski”.Un militant nationaliste aura aussi un pied arraché.Edmond Simeoni se rend. Il est arrêté, transféré à Paris et sera condamné à cinq ans de prison. Mais “les autres occupants de la cave sont sortis, armés, à bord d’un camion et sont partis se réfugier dans la montagne”, se rappelle, encore stupéfait, Philippe Alfonsi, se souvenant “des gendarmes mobiles dépités”.Cinq jours après l’occupation, un CRS est également tué à Bastia lors d’une nuit d’émeutes provoquée par la décision du gouvernement de dissoudre l’ARC.”A Bastia, sur la place Saint-Nicolas, tout d’un coup les fusils sont sortis des fenêtres, ça a tiré sur les forces de l’ordre qui se sont réfugiées dans la préfecture. Elles tiraient sur les réverbères pour que les Corses ne les voient pas”, se souvient encore Philippe Alfonsi parlant “d’un état d’esprit qui s’est déréglé d’un coup, déclenché par Aléria, avec une flambée de violence épidermique”. 

Les Bourses européennes terminent en hausse

Les Bourses européennes ont terminé dans le vert mardi, portées par l’espoir d’un accord de paix en Ukraine et la perspective d’une potentielle rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.Paris a grimpé de 1,21%, Londres a avancé de 0,34%, Francfort de 0,45%, et Milan de 0,89%.

Cristiano Ronaldo accueilli en héros à Hong Kong, où son rival Messi avait été hué

Cristiano Ronaldo a reçu un accueil digne d’un héros mardi à Hong Kong, lors d’un match de son équipe saoudienne Al-Nassr, au contraire de son grand rival, Lionel Messi qui était devenu l’ennemi public numéro un l’année dernière pour ne pas avoir joué une rencontre de gala.L’ancien joueur vedette de Manchester United et du Real Madrid, âgé de 40 ans, a livré une passe décisive pour son équipe, qui s’est imposée (2-1) dans la Supercoupe de la Ligue saoudienne face à la formation d’Al-Ittihad de l’ancien international français Karim Benzema.Des cris “Ronaldo, Ronaldo” ont retenti dès son entrée en jeu lors d’une soirée étouffante et humide dans ce territoire du sud de la Chine où plusieurs supporters d’Al-Nassr ont tenté de rejoindre leur héros sur le terrain à la fin du match, en vain.Une réaction totalement opposée à celle qu’avait suscité Lionel Messi en février 2024.La superstar avait provoqué la colère des spectateurs en restant sur le banc pendant un match entre son club américain de l’Inter Miami et une sélection locale de joueurs. L’octuple vainqueur du Ballon d’Or avait invoqué une blessure.Les spectateurs avaient déboursé jusqu’à 4.800 dollars hongkongais (570 euros) pour assister au match et beaucoup avaient exprimé leur colère devant l’absence du joueur, mais surtout pour son attitude: il ne s’était pas adressé au public pour s’excuser.L’attaquant avait ensuite assuré que son absence sur le terrain n’était pas due à “des raisons politiques”, et rappeler ses relations “très bonnes et très étroites” avec la Chine. Messi et Ronaldo se disputent depuis plus de quinze ans le titre non officiel de meilleur joueur du monde, bien que l’Argentin soit généralement considéré comme ayant pris le dessus ces dernières années. Les deux hommes restent populaires, même au crépuscule de leur carrière. Des fans ont ainsi campé devant l’hôtel du Portugais pour l’apercevoir et certains ont même réservé des chambres dans son hôtel. Le mois dernier, un musée à sa gloire s’est ouvert dans la métropole.Les médias locaux ont récemment déclaré que Cristiano Ronaldo avait été “ému” en apprenant l’intérêt des fans locaux, en particulier des jeunes. “Cela signifie plus pour moi que n’importe quel trophée”, a-t-il déclaré, selon la presse.

Mexican drug lord Zambada to plead guilty in US court

Mexican drug trafficker Ismael “El Mayo” Zambada will plead guilty at a hearing next Monday, US court filings show, raising the prospect of a cooperation deal with prosecutors.Zambada, who cofounded the Sinaloa Cartel with notorious drug kingpin Joaquin “El Chapo” Guzman, was arrested in the United States in July 2024 along with Joaquin Guzman Lopez, a son of El Chapo.Zambada, 77, alleged that he had been kidnapped in Mexico and handed to the US against his will, caught in an apparent attempt by Guzman Lopez to gain leniency for himself and an imprisoned brother.”The August 25, 2025 status conference is converted to a change of plea hearing,” said an entry in the court docket updated Monday.Zambada will avoid a trial because of the plea.Last September, Zambada pleaded not guilty to 17 charges including murder and drug trafficking, particularly of fentanyl — a powerful narcotic 50 times stronger than cocaine, responsible for tens of thousands of US overdose deaths annually.In addition to avoiding the dock, an agreement with prosecutors could lead to a lighter sentence than that of El Chapo, who is serving life imprisonment in the United States.

La défense fait planer le doute avant le procès de l’anesthésiste Péchier

A trois semaines du procès de l’anesthésiste Frédéric Péchier, poursuivi pour 12 empoisonnements mortels, ses avocats ont dénoncé mardi leur faible rémunération, laissant planer le doute sur leur participation aux débats.Le procès de l’ancien médecin anesthésiste doit s’ouvrir le 8 septembre devant la cour d’assises du Doubs à Besançon et durer jusqu’au 19 décembre, une durée exceptionnelle justifiée par le nombre d’empoisonnements dont Frédéric Péchier est accusé: 30, dont 12 mortels. Dans le cadre actuel, “on n’assumera pas la défense de Frédéric Péchier” a indiqué un de ses avocats, Randall Schwerdorffer, joint par téléphone par l’AFP. L’avocat met en cause l’aide juridictionnelle versée par l’État aux justiciables n’ayant pas les moyens de financer leurs frais de justice: elle s’élève à 35.000 euros pour les deux avocats du médecin sur toute la durée du procès.”Cela fait 17.000 euros par cabinet pour quatre mois, c’est extraordinaire”, soupire l’avocat bisontin. “Il est hors de question d’intervenir aux frais de mon cabinet pour assumer la défense”. Frédéric Péchier, qui reste en liberté, n’exerce plus sa profession. – Des règles “connues” -En réaction, le ministère de la Justice a rappelé que les avocats de Frédéric Péchier “ont accepté de représenter leur client sous le régime de la rétribution à l’aide juridictionnelle en pleine connaissance de cause”.Il a souligné que cette aide, qu’il chiffre plutôt à 37.500 euros hors taxes, est versée “au bénéfice d’un justiciable, quel que soit le nombre d’avocats que celui-ci choisit pour assurer sa défense”.Ainsi, “ces règles étant connues depuis le début du travail des avocats, leur désistement à moins d’un mois de l’ouverture de l’audience et les conséquences de ces annonces relèvent de leur entière responsabilité”, a averti la place Vendôme.Le médiatique Randall Schwerdorffer, ancien défenseur de Jonathann Daval, souhaite que les conseils des 155 parties civiles reversent à la défense 10% de leur aide juridictionnelle, dont le cumul s’élève selon lui à 2 millions d’euros. “Comme dans le procès de Salah Abdeslam (principal accusé au procès des attentats de 2015, ndlr), il faudrait un accord avec les avocats des parties civiles. C’est la responsabilité de tous les intervenants au procès”, poursuit Me Schwerdorffer. Pour le moment, les avocats des parties civiles ont refusé de partager cette aide, selon Me Schwerdorffer. Mais une réunion de médiation avec le conseil de l’ordre des avocats est prévue le 2 septembre. A l’issue, l’avocat décidera de poursuivre ou non la défense de l’ancien anesthésiste. – “Ridicule” -Pour l’autre avocat du Dr Péchier, Lee Takhedmit, l’aide accordée au Dr Péchier est “ridicule” et le cas de l’ex-anesthésiste est symptomatique des biais de l’aide juridictionnelle. “Aujourd’hui, on fait croire que l’on finance la défense des voyous et donc les voitures de sport des avocats pénalistes avec l’argent du contribuable”, dénonce-t-il. Me Takhedmit souhaite avoir “l’occasion de s’exprimer sur des sujets globaux, de société. C’est aussi notre boulot d’avocat que de faire avancer des choses. Je pense que la loi doit changer à ce sujet-là”. Il y a quelques jours, le troisième avocat du Dr Péchier, Samuel Estève, s’était retiré pour les mêmes raisons. Frédéric Péchier, 53 ans, travaillait comme médecin anesthésiste dans des cliniques privées de Besançon. Il est accusé d’avoir, entre 2008 et 2017, volontairement empoisonné 30 patients âgés de 4 à 89 ans, entraînant la mort de 12 d’entre eux.L’accusation le soupçonne d’avoir empoisonné des patients en bonne santé afin de nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit et démontrer en même temps ses qualités de réanimateur.Lui-même clame son innocence, et ses avocats au procès plaideront l’acquittement.En 2025, l’aide juridictionnelle représente pour le contribuable un total de 661 millions d’euros, un montant “qui a doublé depuis 2017 et qui place désormais la France dans la moyenne des pays de l’OCDE”, selon le ministère de la Justice.

Ex-owner of world’s largest rhino farm arrested for traffickingTue, 19 Aug 2025 15:12:09 GMT

South African police said they arrested Tuesday the former owner of the world’s largest rhino conservation farm on charges of smuggling the horns of the endangered animals. John Hume was arrested with five other people following a “complex investigation into transnational trafficking of rhino horns” that began in 2017, the police’s specialised Hawks unit said. Trading in …

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A l’heure des négociations, Macron met en garde contre “l’ogre” Poutine

“Poutine est un ogre à nos portes”, un “prédateur” qui “ne veut pas la paix” : Emmanuel Macron, un temps prompt à appeler à ne pas humilier la Russie, est devenu un des plus ardents détracteurs du Kremlin, loin de l’optimisme affiché par Donald Trump sur les chances de mettre fin au conflit en Ukraine.”Aujourd’hui, la Russie, dans les faits, elle continue la guerre, elle l’intensifie”, a lancé le président français au sortir d’un sommet avec Donald Trump et plusieurs dirigeants européens lundi à la Maison Blanche pour accorder les violons du camp occidental dans les négociations à venir avec Moscou.”J’ai pour ma part les plus grands doutes quant à la réalité d’une volonté de paix de la part du président russe parce qu’aussi longtemps qu’il pense qu’il peut gagner par la guerre, il le fera”, a-t-il pointé.Il veut “prendre le maximum de territoires, affaiblir l’Ukraine et avoir une Ukraine qui n’est pas viable seule ou dans le giron russe”, a-t-il insisté.Plus largement, Vladimir Poutine constitue une “menace pour les Européens”, martèle Emmanuel Macron, qui a multiplié ces derniers jours les attaques contre le maître du Kremlin.”Y compris pour sa propre survie, il a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c’est un prédateur, c’est un ogre à nos portes”, a-t-il asséné dans un entretien depuis Washington à la chaîne LCI.- Convictions et réalité -Les Européens redoutent en outre que Donald Trump ne soit tenté de pactiser trop vite avec Vladimir Poutine, aux dépens de l’Ukraine, afin d’arracher un accord de paix qu’il puisse mettre à son crédit et de normaliser au plus vite ses relations avec Moscou.La rencontre au sommet vendredi en Alaska entre les dirigeants des deux plus grandes puissances nucléaires n’avait de ce point de vue rien de rassurant, entre assauts d’amabilité et penchant pour la rhétorique russe, et un grand absent, l’Ukraine.La rencontre “retour” lundi à Washington entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, flanqué de six dirigeants européens, a apporté à cet égard quelque soulagement.Les Etats-Unis se sont pour la première fois montrés prêts à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine, aux côté des Européens, pour faire en sorte que la Russie ne récidive pas dans ses attaques.Vladimir Poutine, qui réfute toute présence militaire de pays de l’Otan dans sa sphère d’influence, a concédé de son côté à Anchorage que la sécurité de l’Ukraine devait “être garantie”, tout en se gardant bien de préciser comment. “Le président Trump a eu la conviction qu’il pouvait rapidement conclure un traité de paix avec le président Poutine. Les événements vont nous le montrer”, résume Emmanuel Macron, en refusant de trop vite “crier victoire”.- “Pas dans l’humiliation” -Et en appelant d’emblée à remettre la pression sur la Russie, avec plus de sanctions étouffant son économie, si elle cherchait seulement à gagner du temps sur le terrain militaire.Dans les premiers mois de la guerre, le président français avait semé la consternation, en particulier chez les Européens de l’est, par son obstination à vouloir dialoguer avec Vladimir Poutine et ses appels à ne pas “humilier” la Russie.”Nous aurons demain une paix à bâtir, ne l’oublions jamais (…) Mais cela ne se fera ni dans la négation, ni dans l’exclusion de l’un ou l’autre, ni même dans l’humiliation”, avait-il déclaré le 9 mai 2022.Un précepte que le maître du Kremlin est loin de s’appliquer, trois ans plus tard, même s’il devrait enfin rencontrer prochainement son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky après s’y être longtemps opposé.Le président français revendique aujourd’hui sa longue expérience avec Vladimir Poutine, avec lequel il a continué à discuter des mois durant après le début de la guerre, et pense savoir “comment il fonctionne”.”Il veut la capitulation de l’Ukraine”, a-t-il réitéré avant la réunion au sommet de Washington.Comme en écho, la Russie a prévenu mardi que tout potentiel accord de paix devrait garantir sa “sécurité” et celles des habitants russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion en 2022.

Ukraine: la Russie prévient que tout accord devra garantir sa “sécurité”

La Russie a prévenu mardi que tout potentiel accord de paix devrait garantir sa “sécurité” et celles des habitants russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion en 2022, avant une réunion en visioconférence des alliés de Kiev pour évoquer la protection de leur partenaire.Le président américain, Donald Trump, qui veut trouver une issue à la guerre au plus vite, a rencontré vendredi son homologue russe, Vladimir Poutine, puis lundi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accompagné par des dirigeants européens à la Maison Blanche.La perspective d’une paix en Ukraine reste néanmoins incertaine, et les désaccords sont nombreux.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé dans une interview à la télévision russe qu’un accord devrait impérativement “respecter les intérêts de sécurité de la Russie” ainsi “les droits des Russes et des russophones qui vivent en Ukraine”.Ces arguments avaient été utilisés par la Russie pour justifier son invasion de février 2022. Vladimir Poutine avait alors expliqué avoir pour but de “démilitariser” et “dénazifier” l’Ukraine, mais aussi de protéger l’est russophone d’un “génocide”, une accusation infondée.La “coalition des volontaires”, une trentaine de pays essentiellement européens soutenant l’Ukraine, se réunit elle mardi pour parler également de garanties de sécurité, mais pour Kiev.L’Ukraine considère que, même si une issue est trouvée à cette guerre, la Russie tentera encore de l’envahir.Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé la tenue de consultations vers 12H00 (10H00 GMT) des “30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité, pour les tenir au courant de ce qui a été décidé” à l’issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi.Londres a confirmé que le Premier ministre britannique, Keir Starmer, coprésiderait la visioconférence avec M. Macron.Donald Trump a assuré lundi, sans entrer dans les détails, que les Etats-Unis “seraient impliqués” dans la sécurité future de l’Ukraine, promettant une “très bonne protection”.- Rencontre Poutine-Zelensky -Donald Trump doit commencer les préparatifs d’une rencontre entre MM. Zelensky et Poutine.Le président russe a finalement accepté le principe de cette rencontre, qui devrait se tenir dans les deux semaines, lors d’un entretien téléphonique lundi avec son homologue américain.M. Zelensky a confirmé y être prêt lui aussi.Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l’Ukraine pour mettre fin au conflit sont “une question que nous laisserons entre moi et Poutine”, a-t-il ajouté.Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social que celle-ci serait suivie d’une réunion tripartite avec lui-même.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a néanmoins affirmé mardi qu’une telle réunion devrait être préparée “très minutieusement”.M. Macron a lui estimé qu’elle devrait avoir lieu en Europe, par exemple en Suisse.Dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, M. Macron n’a pas caché qu’il ne partageait pas l’optimisme de Donald Trump sur la possibilité d’arriver à un accord de paix en Ukraine et a mis en garde contre toute “naïveté”.Vladimir Poutine est “un prédateur, un ogre à nos portes” qui “a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie”, a-t-il dit, “c’est une menace pour les Européens”.- Concessions territoriales -Dans l’est de l’Ukraine, qui concentre le pire des combats, les habitants avouaient avoir eux aussi peu d’espoir.Vladimir Poutine “a violé tous les accords qu’il a signés, donc on ne peut pas lui faire confiance”, a déclaré à l’AFP le soldat Vitaly, 45 ans.Et si l’Ukraine cède des territoires pour avoir la paix, la Russie attaquera de nouveau “dans six mois ou un an”, a-t-il ajouté.A Moscou, le ton était plus enthousiaste.”Je suis certaine que le conflit se terminera”, a assuré Roman, musicien de 39 ans.Une autre habitante, Ksenia, qui n’a pas voulu donner son nom de famille, a elle affirmé que la Russie devait conserver les terres conquises en Ukraine.”Des gens ont versé leur sang pour cette terre, donc elle est à nous”, a-t-elle dit.Moscou exige que l’Ukraine cède des parties de son territoire et refuse toute garantie de sécurité passant par l’Otan et son mécanisme de défense collective, l’article 5.Le chancelier allemand, Friedrich Merz, également présent lundi à la Maison Blanche, a de son côté estimé que l’Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d’un éventuel accord de paix.Pékin a dit mardi “soutenir tous les efforts” vers la paix, prônant “le dialogue et la négociation”, comme “seule voie viable pour résoudre la crise ukrainienne”.