Corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi: une deuxième garde à vue

Une deuxième personne a été placée en garde à vue jeudi dans le cadre des enquêtes ouvertes après la découverte de quatre corps dans la Seine le 13 août à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), a indiqué le parquet de Créteil à l’AFP, confirmant une information du Parisien.Le ministère public a indiqué qu’il ne ferait “pas d’autre commentaire en l’état” des investigations.Aucune information n’a notamment été apportée sur de potentiels liens entre cette seconde garde à vue et la première, débutée mercredi et qui concerne un homme “pour meurtres en concours”, selon le parquet.Ce chef de garde à vue signifie que les soupçons se portent sur un “concours d’infractions”: autrement dit le ou les meurtres ont pu être commis par une personne suspectée d’autres faits pour lesquels il n’a pas été définitivement condamné.Lorsqu’il s’agit de meurtres en concours, la garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.Le 13 août, quatre corps avaient été retrouvés dans la Seine: un premier, repéré par un passant près du pont de Choisy, et trois autres corps immergés découverts par les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre en inspectant les alentours.Dans cette zone à la configuration particulière où le courant de la Seine ralentit, les autorités n’avaient dans un premier temps exclu aucune hypothèse: corps charriés par le courant et sans liens entre eux, homicides, accidents ou suicides.Mais les autopsies avaient d’abord conduit à l’ouverture d’une enquête pour homicide dans le cas du premier corps, par ailleurs identifié comme un homme âgé d’une quarantaine d’année et domicilié dans le Val-de-Marne.Puis une deuxième enquête pour meurtre avait été ouverte concernant un des trois autres cadavres, même si “eu égard à l’état très dégradé des corps retrouvés du fait de leur immersion dans l’eau, il était seulement possible de déterminer que les défunts étaient trois hommes, adultes, sans plus de précision”, expliquait alors le parquet.”De nombreux examens techniques (notamment médico-légaux) et investigations sont en cours afin notamment d’établir l’identité des trois défunts non identifiés, mais aussi les circonstances et la date de décès de l’ensemble des corps retrouvés”, ajoutait le ministère public.Jeudi en milieu de journée, le parquet n’avait pas précisé si les deux gardes à vue en cours concernaient la première, la deuxième ou les deux enquêtes pour homicide.

Corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi: une deuxième garde à vue

Une deuxième personne a été placée en garde à vue jeudi dans le cadre des enquêtes ouvertes après la découverte de quatre corps dans la Seine le 13 août à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), a indiqué le parquet de Créteil à l’AFP, confirmant une information du Parisien.Le ministère public a indiqué qu’il ne ferait “pas d’autre commentaire en l’état” des investigations.Aucune information n’a notamment été apportée sur de potentiels liens entre cette seconde garde à vue et la première, débutée mercredi et qui concerne un homme “pour meurtres en concours”, selon le parquet.Ce chef de garde à vue signifie que les soupçons se portent sur un “concours d’infractions”: autrement dit le ou les meurtres ont pu être commis par une personne suspectée d’autres faits pour lesquels il n’a pas été définitivement condamné.Lorsqu’il s’agit de meurtres en concours, la garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.Le 13 août, quatre corps avaient été retrouvés dans la Seine: un premier, repéré par un passant près du pont de Choisy, et trois autres corps immergés découverts par les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre en inspectant les alentours.Dans cette zone à la configuration particulière où le courant de la Seine ralentit, les autorités n’avaient dans un premier temps exclu aucune hypothèse: corps charriés par le courant et sans liens entre eux, homicides, accidents ou suicides.Mais les autopsies avaient d’abord conduit à l’ouverture d’une enquête pour homicide dans le cas du premier corps, par ailleurs identifié comme un homme âgé d’une quarantaine d’année et domicilié dans le Val-de-Marne.Puis une deuxième enquête pour meurtre avait été ouverte concernant un des trois autres cadavres, même si “eu égard à l’état très dégradé des corps retrouvés du fait de leur immersion dans l’eau, il était seulement possible de déterminer que les défunts étaient trois hommes, adultes, sans plus de précision”, expliquait alors le parquet.”De nombreux examens techniques (notamment médico-légaux) et investigations sont en cours afin notamment d’établir l’identité des trois défunts non identifiés, mais aussi les circonstances et la date de décès de l’ensemble des corps retrouvés”, ajoutait le ministère public.Jeudi en milieu de journée, le parquet n’avait pas précisé si les deux gardes à vue en cours concernaient la première, la deuxième ou les deux enquêtes pour homicide.

Microsoft re-joins handheld gaming fight against Nintendo’s Switch

The record launch in June for the Nintendo Switch 2, a game console that can be played at home or on the go, heralds a new portable race that Microsoft aims to win with a handheld version of its Xbox.Selling itself as the option for discerning, hardcore gamers, Microsoft’s Xbox ROG Ally console is available to try for the hundreds of thousands of visitors at the Gamescom trade show in Cologne, Germany.The US tech giant said the devices would go on sale from October 16, but has yet to reveal the price.Born of a partnership with Taiwanese hardware heavyweight Asus, the handheld device includes a central screen with two side grips sporting the same array of joysticks, triggers and buttons as a familiar Xbox controller.”We’re really designing and building around an entire ecosystem of devices, to allow people to play where they want, how they want,” Jason Ronald, the Microsoft vice president who heads up console development, told reporters.Microsoft’s console sales have declined and its Game Pass subscription service has yet to convince large numbers of players, pushing the world’s biggest games publisher to seek new sources of growth.- Sights on Valve -At 5.8 million units sold in seven weeks, the Switch 2’s mammoth launch figures have other industry players salivating.But “the Switch 2 has that unique thing of games that are nowhere else”, locking in fans of beloved Nintendo franchises like Mario or Zelda, Rhys Elliott of the data firm Alinea Analytics told AFP.Microsoft’s biggest competitor in the handheld arena is instead another American firm: Valve, which runs the Steam games platform and offers the Steam Deck portable device.Valve says sales of the device have reached several millions since its 2022 launch for the device, which aims at a different market from the Switch.Like the ROG Ally, the Steam Deck was conceived as an on-the-go alternative to a powerful gaming PC.With its portable, Microsoft is targeting “people that already own Xboxes and potentially a PC”, said Christopher Dring, founder of the specialist website The Game Business.”The bigger goal of this is engagement,” he added. “If you can get your players to play your games more, they will spend more” time and money on them even when away from the console in the living room.Elliott agreed that portables are “complementary” devices to existing consoles.- Sony on the sidelines -For now, Japan’s Sony, maker of the PlayStation consoles, is staying out of the portable fight, having withdrawn after 2011’s PlayStation Vita failed to match the success of the 2004-era PlayStation Portable, which scored 76 million sales.Sony never revealed sales figures for the Vita.But in late 2023 it dipped a toe back into the scene with a new PlayStation Portal, which incorporates a screen that lets users play games running on their console at home via internet streaming.With no official sales figures, some industry sources estimate around two million sales for the device.”Remote play still impacts a very small portion of the overall audience, but it’s growing and is showing strong potential for the future,” Mat Piscatella of the gaming data firm Circana has said.Gaming media is already abuzz with rumours about a portable version of a future PlayStation 6 — though Sony’s next-generation console is likely years away.

En Russie, la chasse aux “extrémistes” cible les simples recherches en ligne

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Artiom, Russe de 18 ans, dit “passer la moitié de sa vie” à flâner sur internet, d’un site web à l’autre. Un passe-temps qui pourrait être remis en cause par une nouvelle loi punissant la recherche de contenus jugés “extrémistes”.Les autorités russes restreignent de façon drastique la liberté d’expression depuis le lancement de leur offensive en Ukraine en 2022.Mais la législation, qui entrera en vigueur dès septembre, pousse la surveillance numérique encore plus loin en punissant la simple recherche en ligne des contenus “extrémistes”.Ce qualificatif a une définition très large, et peut désigner des groupes terroristes aussi bien que des opposants politiques.Chercher à savoir qui est le défunt opposant Alexeï Navalny ou ce qu’est le “mouvement international LGBT”, tous deux classés “extrémistes”, pourraient désormais valoir des amendes jusqu’à 5.000 roubles (environ 55 euros).Or le jeune Artiom, croisé par l’AFP dans un parc moscovite, affirme s’intéresser à “tout” type de sujets: “l’avenir de notre pays, la politique de nos leaders, celle des gouvernements étrangers”.Il considère qu’avec la nouvelle loi, sa vie va “basculer”, car il devra faire attention au moindre clic.Artiom se tiendra par exemple à l’écart des “sites de pays dits +inamicaux+”, un terme souvent utilisé pour désigner les Occidentaux. Et ces sites “sont ceux qui m’intéressent le plus”, lâche-t-il avec dépit.Un autre Moscovite, Sergueï, avoue avoir “peur”. Comme la plupart des personnes interrogées par l’AFP, il a préféré ne pas donner son nom de famille.”Encore hier j’ai fait des recherches librement et demain je peux en être désigné coupable”, s’inquiète ce créateur de bijoux de 33 ans, bandana et piercing.- “Censure” -La nouvelle législation a suscité l’inquiétude jusque chez les partisans du Kremlin, provoquant une rare opposition d’une soixantaine d’élus.”Même les jeunes pro-gouvernementaux s’opposent à cette censure”, affirme un professeur d’histoire d’une université moscovite, sous le couvert de l’anonymat.Un expert en sécurité informatique, préférant lui aussi rester anonyme, rappelle que “la loi déroge au principe garanti par la Constitution selon lequel lire ne peut pas être punissable”.”La recherche en ligne devient maintenant dangereuse, le pouvoir cherchant à faire peur à tous”, estime-t-il, jugeant que la Russie se rapproche ainsi d’un modèle de surveillance et de contrôle appliqué par les autorités chinoises.La respectée militante des droits de l’Homme Svetlana Gannouchkina considère, elle, que le but du Kremlin est de “semer la peur et d’étouffer toute volonté de résister”.”Craignant l’irritation générale face à cette guerre insensée contre l’Ukraine, le pouvoir prend des mesures hystériques”, résume auprès de l’AFP cette Russe de 83 ans, classée “agent de l’étranger” par les autorités de son pays.Une autre nouvelle loi interdit de faire la promotion des VPN, systèmes très utilisés en Russie pour contourner la censure. La plateforme de vidéos YouTube n’est déjà accessible en Russie que via VPN, ainsi que les réseaux sociaux du groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, proclamé “extrémiste”.- “Difficilement réalisable” -Une législation distincte permettra aussi dès septembre de reconnaître “extrémiste” une communauté entière si l’un de ses membres a été classé comme tel.Plusieurs communautés en ligne, notamment ceux de correspondants écrivant aux prisonniers politiques, ont déjà dû fermer ou se réorganiser face à la nouvelle législation.Pour Natalia, 50 ans, administratrice d’une école, “cette loi n’est qu’une bêtise”.Elle juge que tout un groupe “ne peut pas être responsable” pour les activités d’un seul de ses membres.”Et je dois donc vérifier chaque fois en ouvrant la page de mon groupe sur le jardinage si l’une des mémères n’a pas été proclamée +extrémiste+ par hasard?”, se moque Natalia.L’expert en sécurité numérique rappelle toutefois que la censure sur internet “à l’échelle nationale est difficilement réalisable”.La loi ciblera avant tout les personnes qui étaient déjà dans le viseur des autorités pour leurs positions politiques, selon lui.”On sait bien que la sévérité des lois russes est souvent atténuée par la possibilité de leur non-exécution”, résume l’expert avec un sourire ironique.

En Russie, la chasse aux “extrémistes” cible les simples recherches en ligne

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Artiom, Russe de 18 ans, dit “passer la moitié de sa vie” à flâner sur internet, d’un site web à l’autre. Un passe-temps qui pourrait être remis en cause par une nouvelle loi punissant la recherche de contenus jugés “extrémistes”.Les autorités russes restreignent de façon drastique la liberté d’expression depuis le lancement de leur offensive en Ukraine en 2022.Mais la législation, qui entrera en vigueur dès septembre, pousse la surveillance numérique encore plus loin en punissant la simple recherche en ligne des contenus “extrémistes”.Ce qualificatif a une définition très large, et peut désigner des groupes terroristes aussi bien que des opposants politiques.Chercher à savoir qui est le défunt opposant Alexeï Navalny ou ce qu’est le “mouvement international LGBT”, tous deux classés “extrémistes”, pourraient désormais valoir des amendes jusqu’à 5.000 roubles (environ 55 euros).Or le jeune Artiom, croisé par l’AFP dans un parc moscovite, affirme s’intéresser à “tout” type de sujets: “l’avenir de notre pays, la politique de nos leaders, celle des gouvernements étrangers”.Il considère qu’avec la nouvelle loi, sa vie va “basculer”, car il devra faire attention au moindre clic.Artiom se tiendra par exemple à l’écart des “sites de pays dits +inamicaux+”, un terme souvent utilisé pour désigner les Occidentaux. Et ces sites “sont ceux qui m’intéressent le plus”, lâche-t-il avec dépit.Un autre Moscovite, Sergueï, avoue avoir “peur”. Comme la plupart des personnes interrogées par l’AFP, il a préféré ne pas donner son nom de famille.”Encore hier j’ai fait des recherches librement et demain je peux en être désigné coupable”, s’inquiète ce créateur de bijoux de 33 ans, bandana et piercing.- “Censure” -La nouvelle législation a suscité l’inquiétude jusque chez les partisans du Kremlin, provoquant une rare opposition d’une soixantaine d’élus.”Même les jeunes pro-gouvernementaux s’opposent à cette censure”, affirme un professeur d’histoire d’une université moscovite, sous le couvert de l’anonymat.Un expert en sécurité informatique, préférant lui aussi rester anonyme, rappelle que “la loi déroge au principe garanti par la Constitution selon lequel lire ne peut pas être punissable”.”La recherche en ligne devient maintenant dangereuse, le pouvoir cherchant à faire peur à tous”, estime-t-il, jugeant que la Russie se rapproche ainsi d’un modèle de surveillance et de contrôle appliqué par les autorités chinoises.La respectée militante des droits de l’Homme Svetlana Gannouchkina considère, elle, que le but du Kremlin est de “semer la peur et d’étouffer toute volonté de résister”.”Craignant l’irritation générale face à cette guerre insensée contre l’Ukraine, le pouvoir prend des mesures hystériques”, résume auprès de l’AFP cette Russe de 83 ans, classée “agent de l’étranger” par les autorités de son pays.Une autre nouvelle loi interdit de faire la promotion des VPN, systèmes très utilisés en Russie pour contourner la censure. La plateforme de vidéos YouTube n’est déjà accessible en Russie que via VPN, ainsi que les réseaux sociaux du groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, proclamé “extrémiste”.- “Difficilement réalisable” -Une législation distincte permettra aussi dès septembre de reconnaître “extrémiste” une communauté entière si l’un de ses membres a été classé comme tel.Plusieurs communautés en ligne, notamment ceux de correspondants écrivant aux prisonniers politiques, ont déjà dû fermer ou se réorganiser face à la nouvelle législation.Pour Natalia, 50 ans, administratrice d’une école, “cette loi n’est qu’une bêtise”.Elle juge que tout un groupe “ne peut pas être responsable” pour les activités d’un seul de ses membres.”Et je dois donc vérifier chaque fois en ouvrant la page de mon groupe sur le jardinage si l’une des mémères n’a pas été proclamée +extrémiste+ par hasard?”, se moque Natalia.L’expert en sécurité numérique rappelle toutefois que la censure sur internet “à l’échelle nationale est difficilement réalisable”.La loi ciblera avant tout les personnes qui étaient déjà dans le viseur des autorités pour leurs positions politiques, selon lui.”On sait bien que la sévérité des lois russes est souvent atténuée par la possibilité de leur non-exécution”, résume l’expert avec un sourire ironique.

En Russie, la chasse aux “extrémistes” cible les simples recherches en ligne

Comme beaucoup de jeunes de son âge, Artiom, Russe de 18 ans, dit “passer la moitié de sa vie” à flâner sur internet, d’un site web à l’autre. Un passe-temps qui pourrait être remis en cause par une nouvelle loi punissant la recherche de contenus jugés “extrémistes”.Les autorités russes restreignent de façon drastique la liberté d’expression depuis le lancement de leur offensive en Ukraine en 2022.Mais la législation, qui entrera en vigueur dès septembre, pousse la surveillance numérique encore plus loin en punissant la simple recherche en ligne des contenus “extrémistes”.Ce qualificatif a une définition très large, et peut désigner des groupes terroristes aussi bien que des opposants politiques.Chercher à savoir qui est le défunt opposant Alexeï Navalny ou ce qu’est le “mouvement international LGBT”, tous deux classés “extrémistes”, pourraient désormais valoir des amendes jusqu’à 5.000 roubles (environ 55 euros).Or le jeune Artiom, croisé par l’AFP dans un parc moscovite, affirme s’intéresser à “tout” type de sujets: “l’avenir de notre pays, la politique de nos leaders, celle des gouvernements étrangers”.Il considère qu’avec la nouvelle loi, sa vie va “basculer”, car il devra faire attention au moindre clic.Artiom se tiendra par exemple à l’écart des “sites de pays dits +inamicaux+”, un terme souvent utilisé pour désigner les Occidentaux. Et ces sites “sont ceux qui m’intéressent le plus”, lâche-t-il avec dépit.Un autre Moscovite, Sergueï, avoue avoir “peur”. Comme la plupart des personnes interrogées par l’AFP, il a préféré ne pas donner son nom de famille.”Encore hier j’ai fait des recherches librement et demain je peux en être désigné coupable”, s’inquiète ce créateur de bijoux de 33 ans, bandana et piercing.- “Censure” -La nouvelle législation a suscité l’inquiétude jusque chez les partisans du Kremlin, provoquant une rare opposition d’une soixantaine d’élus.”Même les jeunes pro-gouvernementaux s’opposent à cette censure”, affirme un professeur d’histoire d’une université moscovite, sous le couvert de l’anonymat.Un expert en sécurité informatique, préférant lui aussi rester anonyme, rappelle que “la loi déroge au principe garanti par la Constitution selon lequel lire ne peut pas être punissable”.”La recherche en ligne devient maintenant dangereuse, le pouvoir cherchant à faire peur à tous”, estime-t-il, jugeant que la Russie se rapproche ainsi d’un modèle de surveillance et de contrôle appliqué par les autorités chinoises.La respectée militante des droits de l’Homme Svetlana Gannouchkina considère, elle, que le but du Kremlin est de “semer la peur et d’étouffer toute volonté de résister”.”Craignant l’irritation générale face à cette guerre insensée contre l’Ukraine, le pouvoir prend des mesures hystériques”, résume auprès de l’AFP cette Russe de 83 ans, classée “agent de l’étranger” par les autorités de son pays.Une autre nouvelle loi interdit de faire la promotion des VPN, systèmes très utilisés en Russie pour contourner la censure. La plateforme de vidéos YouTube n’est déjà accessible en Russie que via VPN, ainsi que les réseaux sociaux du groupe Meta, propriétaire de Facebook et Instagram, proclamé “extrémiste”.- “Difficilement réalisable” -Une législation distincte permettra aussi dès septembre de reconnaître “extrémiste” une communauté entière si l’un de ses membres a été classé comme tel.Plusieurs communautés en ligne, notamment ceux de correspondants écrivant aux prisonniers politiques, ont déjà dû fermer ou se réorganiser face à la nouvelle législation.Pour Natalia, 50 ans, administratrice d’une école, “cette loi n’est qu’une bêtise”.Elle juge que tout un groupe “ne peut pas être responsable” pour les activités d’un seul de ses membres.”Et je dois donc vérifier chaque fois en ouvrant la page de mon groupe sur le jardinage si l’une des mémères n’a pas été proclamée +extrémiste+ par hasard?”, se moque Natalia.L’expert en sécurité numérique rappelle toutefois que la censure sur internet “à l’échelle nationale est difficilement réalisable”.La loi ciblera avant tout les personnes qui étaient déjà dans le viseur des autorités pour leurs positions politiques, selon lui.”On sait bien que la sévérité des lois russes est souvent atténuée par la possibilité de leur non-exécution”, résume l’expert avec un sourire ironique.

Foot: Dembélé a le “défi” d’encore “s’améliorer”, dit Luis Enrique

Ousmane Dembélé, un des favoris pour le Ballon d’or après sa grande saison avec le Paris SG, a le “défi” de “s’améliorer” encore, a déclaré son entraîneur Luis Enrique jeudi.”Cette saison pour Ousmane c’est un défi, parce que l’année dernière a été incroyable, et je suis convaincu qu’il peut améliorer sa performance, sans aucun doute”, a dit l’Espagnol en conférence de presse au Campus PSG de Poissy (Yvelines).Au vu de ses 35 buts et 13 passes décisives en 56 matches la saison dernière, “il faut être audacieux pour dire ça”, a reconnu Luis Enrique, qui en fait son favori pour le Ballon d’or, décerné le 22 septembre à Paris.”C’est pour nous un joueur très important aux qualités offensives et défensives, je le vois toujours avec le sourire”, a-t-il ajouté. “J’espère que cette année peut être encore meilleure pour lui et l’équipe”, a conclu le coach du PSG.