Outrage at Israeli shots as diplomats tour West Bank

Several nations that have backed Israel voiced outrage Wednesday after Israeli troops fired what they called “warning shots” as foreign diplomats visited the occupied West Bank.The Palestinian Authority accused troops of “deliberately” shooting at the delegation near the flashpoint city of Jenin. The Israeli military, already under pressure over its tactics in the Gaza war, said it regretted the “inconvenience”.AFP footage from Jenin — a frequent target of Israeli military raids — showed the delegation and accompanying journalists running for cover as shots were heard.A European diplomat said the diplomats went to the area to see the destruction caused by Israeli military raids since the Gaza war erupted in October 2023.The Israeli military said the diplomatic convoy strayed from the approved route and entered a restricted zone.Troops fired “warning shots” to steer the group away, it said, adding that no one was injured and expressing regret for the “inconvenience caused”.UN Secretary-General Antonio Guterres’s spokesman called the incident “unacceptable”.”Diplomats who are doing their work should never be shot at, attacked in any way, shape or form. Their safety, their viability, must be respected at all times,” the spokesman, Stephane Dujarric, told reporters.”These diplomats, including UN personnel, were fired at, warning shots or whatever… which is unacceptable.”- Countries condemn shooting -Several countries that had representatives in the group voiced outrage and demanded an investigation.European Union foreign policy chief Kaja Kallas urged Israel to hold those responsible “accountable”.Belgium, Canada, France, Germany, Italy, the Netherlands, Portugal, Spain and Uruguay summoned Israel’s ambassadors or said they would raise the issue directly.Egypt denounced the shooting as a breach of “all diplomatic norms”, while Turkey demanded an immediate investigation.Turkey’s foreign ministry said: “This attack must be investigated without delay and the perpetrators must be held accountable.”Ahmad al-Deek, political adviser for the Palestinian foreign ministry who accompanied the delegation, condemned “this reckless act by the Israeli army”.”It has given the diplomatic delegation an impression of the life the Palestinian people are living,” he said.Palestinian news agency Wafa reported the delegation included diplomats from more than 20 countries including Britain, China, Egypt, France, Jordan, Turkey and Russia.- ‘Unbearable’ Gaza plight -The incident came as anger mounted over the humanitarian crisis in Gaza, where Palestinians are scrambling for basic supplies after weeks of near-total isolation.A two-month Israeli aid blockade on Gaza has been partially eased this week.Israel stepped up its military offensive at the weekend, vowing to defeat Gaza’s Hamas rulers, whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the war.Israel has faced massive pressure, including from its allies, to halt its intensified offensive and allow aid into Gaza.European Union foreign ministers on Tuesday ordered a review of the EU cooperation accord with Israel.Sweden said it would press the EU to impose sanctions on Israeli ministers, while Britain suspended free-trade negotiations with Israel and summoned the Israeli ambassador.Pope Leo XIV described the situation in Gaza as “worrying and painful” and called for “the entry of sufficient humanitarian aid”.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the military says are dead.Gaza’s health ministry said Tuesday at least 3,509 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,655.burs-dv/rlp/tw

La destruction des forêts tropicales à un niveau record, sous l’effet des incendies

L’équivalent de 18 terrains de football par minute: la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.Les régions tropicales ont perdu l’an dernier 6,7 millions d’hectares de forêt primaire, une superficie quasi équivalente à celle du Panama, au plus haut depuis le début de la collecte des données en 2002 par l’observatoire de référence Global Forest Watch, élaboré par le groupe de réflexion américain World Resources Institute (WRI) avec l’université du Maryland.Le chiffre, en hausse de 80% par rapport à 2023, “équivaut à la perte de 18 terrains de football par minute”, a souligné Elizabeth Goldman, codirectrice de l’observatoire.Les incendies sont responsables de près de la moitié de ces pertes, devant l’agriculture pour la première fois. Ces destructions ont représenté l’équivalent de 3,1 milliards de tonnes de CO2 émises dans l’atmosphère, soit un peu plus que les émissions liées à l’énergie de l’Inde.”Ce niveau de destruction des forêts est complétement inédit en plus de 20 ans de données”, a souligné Mme Goldman. “C’est une alerte rouge mondiale”.Le rapport se concentre sur les forêts tropicales, les plus menacées, et très importantes pour la biodiversité et leur capacité à absorber le carbone de l’air. Il englobe les pertes pour toutes raisons: déforestation volontaire mais aussi destruction accidentelle et incendies.- “Conditions extrêmes” -Les incendies ont été favorisés par des “conditions extrêmes” qui les ont rendus “plus intenses et difficiles à contrôler”, notent les auteurs. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde sous l’effet du changement climatique, causé par la combustion massive des énergies fossiles et du phénomène naturel El Niño. Si les feux peuvent avoir une origine naturelle, ils sont la plupart du temps causés par l’homme dans les forêts tropicales afin de défricher des terres. La déforestation pour faire spécifiquement place à l’agriculture, historiquement première cause de destruction, pointe à la deuxième place mais reste une cause majeure.Le Brésil a enregistré 2,8 millions d’hectares de destruction de forêt primaire l’an dernier, dont deux tiers attribués à des incendies, souvent allumés pour faire de la place au soja ou aux bovins.Le pays avait pourtant enregistré de bons résultats en 2023, les forêts bénéficiant de mesures de protection décidées par le président Lula, pour la première année de son nouveau mandat. “Ce progrès est toutefois menacé par l’expansion de l’agriculture”, remarque Sarah Carter, chercheuse au WRI.L’Amazonie brésilienne a été la plus concernée, avec une destruction au plus haut niveau depuis 2016.”Malgré les avancées du gouvernement brésilien dans le combat contre la déforestation (…), le biome demeure menacé”, a déclaré dans un communiqué envoyé à l’AFP Ana Clis Ferreira, porte-parole de Greenpeace Brésil, pour qui il est “fondamental que les délits environnementaux ne restent pas impunis”.Les chiffres du WRI contrastent avec ceux du réseau de surveillance brésilien MapBiomas publiés le 16 mai, qui font état d’un net recul de la déforestation mais n’incluent pas les incendies.La protection des forêts figure en bonne place des priorités de la présidence brésilienne de la COP30, la grande conférence climatique annuelle de l’ONU, prévue à Belem (10-21 novembre).- “Nouveau phénomène” -Un pays voisin, la Bolivie, occupe la deuxième marche du podium, avec un triplement des surfaces détruites l’an dernier, là encore sous l’effet d’incendies géants. La plupart “sont allumés pour défricher des terres au profit de fermes de taille industrielle”, notent les auteurs.Le bilan est mitigé ailleurs, avec une amélioration en Indonésie ou en Malaisie mais une nette dégradation au Congo ou en République démocratique du Congo. La pression sur les forêts provient historiquement de l’exploitation de quatre produits, surnommés les “big four”: huile de palme, soja, boeuf et bois. Mais l’amélioration dans certains secteurs – comme l’huile de palme – a coïncidé avec l’émergence de nouveaux problèmes, avec par exemple les avocats au Mexique, ou le café et le cacao.Ainsi les causes de la déforestation ne resteront pas forcément “toujours les mêmes”, insiste Rod Taylor, directeur du programme forêts du WRI, plaidant pour une approche globale. “On assiste aussi à un nouveau phénomène en lien avec l’industrie minière et les métaux critiques”, met-il en garde.

La destruction des forêts tropicales à un niveau record, sous l’effet des incendies

L’équivalent de 18 terrains de football par minute: la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.Les régions tropicales ont perdu l’an dernier 6,7 millions d’hectares de forêt primaire, une superficie quasi équivalente à celle du Panama, au plus haut depuis le début de la collecte des données en 2002 par l’observatoire de référence Global Forest Watch, élaboré par le groupe de réflexion américain World Resources Institute (WRI) avec l’université du Maryland.Le chiffre, en hausse de 80% par rapport à 2023, “équivaut à la perte de 18 terrains de football par minute”, a souligné Elizabeth Goldman, codirectrice de l’observatoire.Les incendies sont responsables de près de la moitié de ces pertes, devant l’agriculture pour la première fois. Ces destructions ont représenté l’équivalent de 3,1 milliards de tonnes de CO2 émises dans l’atmosphère, soit un peu plus que les émissions liées à l’énergie de l’Inde.”Ce niveau de destruction des forêts est complétement inédit en plus de 20 ans de données”, a souligné Mme Goldman. “C’est une alerte rouge mondiale”.Le rapport se concentre sur les forêts tropicales, les plus menacées, et très importantes pour la biodiversité et leur capacité à absorber le carbone de l’air. Il englobe les pertes pour toutes raisons: déforestation volontaire mais aussi destruction accidentelle et incendies.- “Conditions extrêmes” -Les incendies ont été favorisés par des “conditions extrêmes” qui les ont rendus “plus intenses et difficiles à contrôler”, notent les auteurs. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde sous l’effet du changement climatique, causé par la combustion massive des énergies fossiles et du phénomène naturel El Niño. Si les feux peuvent avoir une origine naturelle, ils sont la plupart du temps causés par l’homme dans les forêts tropicales afin de défricher des terres. La déforestation pour faire spécifiquement place à l’agriculture, historiquement première cause de destruction, pointe à la deuxième place mais reste une cause majeure.Le Brésil a enregistré 2,8 millions d’hectares de destruction de forêt primaire l’an dernier, dont deux tiers attribués à des incendies, souvent allumés pour faire de la place au soja ou aux bovins.Le pays avait pourtant enregistré de bons résultats en 2023, les forêts bénéficiant de mesures de protection décidées par le président Lula, pour la première année de son nouveau mandat. “Ce progrès est toutefois menacé par l’expansion de l’agriculture”, remarque Sarah Carter, chercheuse au WRI.L’Amazonie brésilienne a été la plus concernée, avec une destruction au plus haut niveau depuis 2016.”Malgré les avancées du gouvernement brésilien dans le combat contre la déforestation (…), le biome demeure menacé”, a déclaré dans un communiqué envoyé à l’AFP Ana Clis Ferreira, porte-parole de Greenpeace Brésil, pour qui il est “fondamental que les délits environnementaux ne restent pas impunis”.Les chiffres du WRI contrastent avec ceux du réseau de surveillance brésilien MapBiomas publiés le 16 mai, qui font état d’un net recul de la déforestation mais n’incluent pas les incendies.La protection des forêts figure en bonne place des priorités de la présidence brésilienne de la COP30, la grande conférence climatique annuelle de l’ONU, prévue à Belem (10-21 novembre).- “Nouveau phénomène” -Un pays voisin, la Bolivie, occupe la deuxième marche du podium, avec un triplement des surfaces détruites l’an dernier, là encore sous l’effet d’incendies géants. La plupart “sont allumés pour défricher des terres au profit de fermes de taille industrielle”, notent les auteurs.Le bilan est mitigé ailleurs, avec une amélioration en Indonésie ou en Malaisie mais une nette dégradation au Congo ou en République démocratique du Congo. La pression sur les forêts provient historiquement de l’exploitation de quatre produits, surnommés les “big four”: huile de palme, soja, boeuf et bois. Mais l’amélioration dans certains secteurs – comme l’huile de palme – a coïncidé avec l’émergence de nouveaux problèmes, avec par exemple les avocats au Mexique, ou le café et le cacao.Ainsi les causes de la déforestation ne resteront pas forcément “toujours les mêmes”, insiste Rod Taylor, directeur du programme forêts du WRI, plaidant pour une approche globale. “On assiste aussi à un nouveau phénomène en lien avec l’industrie minière et les métaux critiques”, met-il en garde.

La destruction des forêts tropicales à un niveau record, sous l’effet des incendies

L’équivalent de 18 terrains de football par minute: la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.Les régions tropicales ont perdu l’an dernier 6,7 millions d’hectares de forêt primaire, une superficie quasi équivalente à celle du Panama, au plus haut depuis le début de la collecte des données en 2002 par l’observatoire de référence Global Forest Watch, élaboré par le groupe de réflexion américain World Resources Institute (WRI) avec l’université du Maryland.Le chiffre, en hausse de 80% par rapport à 2023, “équivaut à la perte de 18 terrains de football par minute”, a souligné Elizabeth Goldman, codirectrice de l’observatoire.Les incendies sont responsables de près de la moitié de ces pertes, devant l’agriculture pour la première fois. Ces destructions ont représenté l’équivalent de 3,1 milliards de tonnes de CO2 émises dans l’atmosphère, soit un peu plus que les émissions liées à l’énergie de l’Inde.”Ce niveau de destruction des forêts est complétement inédit en plus de 20 ans de données”, a souligné Mme Goldman. “C’est une alerte rouge mondiale”.Le rapport se concentre sur les forêts tropicales, les plus menacées, et très importantes pour la biodiversité et leur capacité à absorber le carbone de l’air. Il englobe les pertes pour toutes raisons: déforestation volontaire mais aussi destruction accidentelle et incendies.- “Conditions extrêmes” -Les incendies ont été favorisés par des “conditions extrêmes” qui les ont rendus “plus intenses et difficiles à contrôler”, notent les auteurs. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde sous l’effet du changement climatique, causé par la combustion massive des énergies fossiles et du phénomène naturel El Niño. Si les feux peuvent avoir une origine naturelle, ils sont la plupart du temps causés par l’homme dans les forêts tropicales afin de défricher des terres. La déforestation pour faire spécifiquement place à l’agriculture, historiquement première cause de destruction, pointe à la deuxième place mais reste une cause majeure.Le Brésil a enregistré 2,8 millions d’hectares de destruction de forêt primaire l’an dernier, dont deux tiers attribués à des incendies, souvent allumés pour faire de la place au soja ou aux bovins.Le pays avait pourtant enregistré de bons résultats en 2023, les forêts bénéficiant de mesures de protection décidées par le président Lula, pour la première année de son nouveau mandat. “Ce progrès est toutefois menacé par l’expansion de l’agriculture”, remarque Sarah Carter, chercheuse au WRI.L’Amazonie brésilienne a été la plus concernée, avec une destruction au plus haut niveau depuis 2016.”Malgré les avancées du gouvernement brésilien dans le combat contre la déforestation (…), le biome demeure menacé”, a déclaré dans un communiqué envoyé à l’AFP Ana Clis Ferreira, porte-parole de Greenpeace Brésil, pour qui il est “fondamental que les délits environnementaux ne restent pas impunis”.Les chiffres du WRI contrastent avec ceux du réseau de surveillance brésilien MapBiomas publiés le 16 mai, qui font état d’un net recul de la déforestation mais n’incluent pas les incendies.La protection des forêts figure en bonne place des priorités de la présidence brésilienne de la COP30, la grande conférence climatique annuelle de l’ONU, prévue à Belem (10-21 novembre).- “Nouveau phénomène” -Un pays voisin, la Bolivie, occupe la deuxième marche du podium, avec un triplement des surfaces détruites l’an dernier, là encore sous l’effet d’incendies géants. La plupart “sont allumés pour défricher des terres au profit de fermes de taille industrielle”, notent les auteurs.Le bilan est mitigé ailleurs, avec une amélioration en Indonésie ou en Malaisie mais une nette dégradation au Congo ou en République démocratique du Congo. La pression sur les forêts provient historiquement de l’exploitation de quatre produits, surnommés les “big four”: huile de palme, soja, boeuf et bois. Mais l’amélioration dans certains secteurs – comme l’huile de palme – a coïncidé avec l’émergence de nouveaux problèmes, avec par exemple les avocats au Mexique, ou le café et le cacao.Ainsi les causes de la déforestation ne resteront pas forcément “toujours les mêmes”, insiste Rod Taylor, directeur du programme forêts du WRI, plaidant pour une approche globale. “On assiste aussi à un nouveau phénomène en lien avec l’industrie minière et les métaux critiques”, met-il en garde.

Cannes: idylle queer et musicale et tourments familiaux en compétition

Au lendemain du film choc du dissident iranien Jafar Panahi, le Festival de Cannes accueillait mercredi la star montante Paul Mescal, héros d’une romance gay et musicale, et le fondateur de Wikileaks Julian Assange.En lice pour la Palme d’or, “The History of Sound” du Sud-Africain Oliver Hermanus, 41 ans, raconte l’idylle entre deux jeunes hommes passionnés des chants populaires de l’Amérique rurale, alors qu’éclate la Première Guerre mondiale.Après “Gladiator 2”, l’Irlandais Paul Mescal, 29 ans, change de registre et donne de la voix aux côtés du Britannique Josh O’Connor, 35 ans, qui incarnait le prince Charles dans la série “The Crown” et figure au générique d’un autre film en compétition, “The Mastermind” de l’Américaine Kelly Reichardt.Entrée dans sa dernière ligne droite, la course à la Palme voyait deux autres films explorant de douloureuses histoires familiales prendre le départ mercredi. Avec “Romeria”, l’Espagnole Carla Simon suit une jeune Catalane partant en voyage en Galice sur la trace de ses parents toxicomanes morts du sida, en écho à sa propre histoire. La réalisatrice de 38 ans, qui conclut ainsi une trilogie sur la mémoire familiale, a été récompensée par l’Ours d’or à Berlin en 2022 pour “Nos soleils”.Tête de pont du cinéma norvégien, Joachim Trier, 51 ans, présentait lui son troisième film en compétition, “Valeur sentimentale”, avec l’Américaine Elle Fanning et son actrice fétiche, sa compatriote Renate Reinsve. Le palmarès sera délivré samedi par le jury présidé par l’actrice française Juliette Binoche, qui était invité par la mairie de Cannes à déguster un traditionnel aïoli mercredi midi. L’occasion de les “remercier” et de “montrer que Cannes est une ville qui ne s’arrête pas à la Croisette”, a commenté le maire David Lisnard.- “Monde nouveau” -Sur un versant plus politique, le festival a de nouveau fait entendre la voix de l’Iranien Jafar Panahi, qui fait figure de favori avec “Un simple accident”, nouvelle charge contre la République islamique. Incarcéré à deux reprises en Iran et frappé d’une interdiction de filmer, le réalisateur a expliqué lors d’une conférence de presse avoir nourri son film de récits de prisonniers politiques.”Comment peut-on mettre un artiste en prison et ne pas comprendre ce que cela signifie ?”, s’est-il interrogé en farsi, selon la transcription simultanée réalisée par le festival. “Quand on le met en prison, on lui tend une perche, on lui donne une matière, des idées, on lui ouvre un monde nouveau.””+Un simple accident+, ce n’est pas nous qui l’avons fait, c’est la République islamique”, a poursuivi le cinéaste de 64 ans.”Lorsque la République islamique emprisonne un artiste, elle doit en assumer les conséquences. Avec les possibilités technologiques qui existent aujourd’hui, aucun pouvoir ne peut empêcher un artiste de travailler”, a-t-il ajouté, soulignant que son co-scénariste Mehdi Mahmoudian, actuellement détenu, ressortirait “de prison avec des dizaines d’idées de scénarios”.”Je suis vivant tant que je fais des films. Si je ne fais pas de films, alors ce qui m’arrive n’a plus d’importance”, avait déclaré mardi à l’AFP Jafar Panahi, présent lors d’un grand festival international de cinéma pour la première fois en 15 ans.- Documentaire sur Assange -Invité surprise du festival, Julian Assange, 53 ans, était lui à Cannes pour accompagner un documentaire qui lui est consacré, “The six billion dollar man”.Le film retrace la vie du célèbre activiste australien, dont le gouvernement américain souhaitait l’extradition depuis la Grande-Bretagne. Assange y a passé deux ans en liberté surveillée, cinq derrière les barreaux et sept autres reclus dans l’ambassade d’Équateur à Londres, avant d’être libéré en juin 2024.”Julian Assange s’est sacrifié au nom du droit d’informer le public sur ce que les entreprises et les gouvernements font en secret”, a déclaré le documentariste américain Eugene Jarecki à l’AFP.L’intéressé, libéré après avoir plaidé coupable d’obtention et de divulgation d’informations sur la défense nationale, a choisi de ne pas s’exprimer publiquement à Cannes. “Il parlera quand il se sentira prêt”, a commenté son épouse Stella Assange.À la Quinzaine des réalisateurs était, enfin, diffusé le documentaire “Militantropos”, sur la vie quotidienne dans l’Ukraine en guerre depuis l’invasion russe de février 2022. L’équipe du film a posé devant les marches du Palais des Festivals dans des tenues symboliquement couvertes de miroirs. “Ce n’est pas qu’un film. Ce n’est pas qu’un geste. C’est un appel à l’action. Le miroir est devant vous. Que voyez-vous?”, ont-il commenté dans un communiqué.

Dollar, US bonds under pressure as Trump pushes tax bill

Wall Street stocks tumbled Wednesday along with the dollar as a bond sell-off signaled investor unease while Congress weighs a tax-cut bill that could push up the US deficit.The yield on the 10-year US Treasury note approached 4.6 percent, its highest level since February, as Trump seeks to unify Republicans in the House of Representatives behind a sweeping bill that would slash taxes and roll back federal spending.Major US indices fell about 1.5 percent or more after a poor US Treasury auction sent bond yields sharply higher.”Investors are getting worried about the Trump tax bill that is working its way through Congress that is not going to be trimming the debt but actually adding to it,” said Sam Stovall of CFRA Research.”As a result, the bond yields have been moving higher and that is causing investors to be concerned.”Activity on Capitol Hill has taken center stage this week, while top finance leaders from the G7 group of nations gather in Canada for talks touching on the war in Ukraine and trade negotiations in the wake of Trump’s tariff onslaught.”A bond market crisis is exactly the sort of event that could send stocks tumbling and volatility surging,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.”It’s also harder to recover from compared to the man-made tariff crisis,” she added.Bitcoin on Wednesday hit a new record high, of $109,499.76, as investors eyed new US legislation on cryptocurrency with optimism.In Europe, London’s FTSE closed slightly up, despite inflation data coming in higher than expected, which analysts said could slow the pace of interest rate cuts by the Bank of England.Germany’s DAX also ended in positive territory. But the CAC in Paris ended lower.An initial surge in crude prices spurred by a CNN report that Israel was planning a strike on Iranian nuclear sites reversed direction after a surprise announcement by the US Energy Information Administration that the country’s oil stocks had risen last week.Among individual companies, Google parent Alphabet bucked the tide, gaining 2.9 percent after announcing plans to include advertisements into its new AI Mode for online search.The integration of advertising has been a key question surrounding generative artificial intelligence chatbots, which have largely avoided interrupting the user experience with ads.Target fell 5.2 percent following another disappointing earnings release. The big-box chain, which is contending with tariffs and fallout from a boycott over its reversal on diversity pledges, reported a 2.8 percent drop in sales.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: DOWN 1.9 percent at 41,860.44 (close)New York – S&P 500: DOWN 1.6 percent at 5,844.61 (close) New York – Nasdaq Composite: DOWN 1.4 percent at 18,872.64 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,786.46 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,910.49 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 24,122.40 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.6 percent at 37,298.98 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 23,827.78 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,387.57 (close)Euro/dollar: UP at $1.1334 from $1.1283 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3421 from $1.3393Dollar/yen: DOWN at 143.66 yen from 144.51 yenEuro/pound: UP at 84.42 pence from 84.24 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $64.91 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $61.57 per barrel

Wall Street termine en forte baisse, s’inquiète des négociations budgétaires américaines

La Bourse de New York a terminé en forte baisse mercredi, minée par le mégaprojet budgétaire de Donald Trump actuellement examiné par le Congrès, qui fait craindre à certains un creusement du déficit américain.Le Dow Jones a reculé de 1,91%, l’indice Nasdaq a lâché 1,41% et l’indice élargi S&P 500, 1,61%.”Les investisseurs commencent à s’inquiéter du fait que le projet de loi budgétaire de Trump (…) ne réduise pas la dette, mais au contraire, vienne l’alourdir”, résume auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Ce mégaprojet, voulu par le président américain, doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d’impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration.A lui seul, le volet fiscal pourrait creuser le déficit de près de 3,8 milliards de dollars, selon une agence non-partisane du Congrès.De nombreux analystes ne s’attendent en effet pas à ce que les réductions de dépenses prévues dans le texte soient suffisantes pour compenser les baisses d’impôts, d’où une hausse du déficit.”Le gouvernement va (…) tenir ses promesses électorales de réduire les impôts. Et cela ne fera qu’alourdir la dette des États-Unis”, avance M. Stovall. Dans ce contexte, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans a touché mercredi son plus haut niveau depuis le mois de février.Vers 20H15 GMT, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,59%, contre 4,48% la veille en clôture. En journée, il a touché 4,60%.Ce mouvement des obligations ravive le débat sur la vente et la perte des confiance des investisseurs dans les actifs américains.La hausse actuelle des rendements dépasse le niveau atteint en avril, lorsque les craintes concernant les droits de douane imposés par M. Trump avaient entraîné une chute du prix des actifs en provenance des Etats-Unis, dont les actions et le dollar.Ailleurs, au tableau des valeurs, la chaîne de supermarchés Target a nettement reculé (-5,22% à 93,00 dollars), minée par des résultats trimestriels bien en dessous des attentes du marché. Le groupe a également revu ses prévisions à la baisse tout en précisant qu’il cherchait des moyens d’atténuer de possibles hausses de prix causées par les droits de douane punitifs imposés par les Etats-Unis sur la Chine.Alphabet – maison mère de Google – a gagné de 2,79% à 168,56 dollars après avoir annoncé mardi lancer un nouveau mode de recherche en ligne avec de l’intelligence artificielle (IA) renforcée, contre-attaquant après les assauts de la concurrence des assistants IA dont ChatGPT.Le groupe a aussi annoncé qu’il allait ajouter des publicités à cette nouvelle fonctionnalité.L’assureur UnitedHealth, l’une des plus grandes pondérations du Down Jones, a encore une fois perdu du terrain (-5,78% à 302,98 dollars), plombé notamment par une réévaluation à la baisse de la part de la banque HSBC.Après une ouverture à l’équilibre, le constructeur automobile Tesla a finalement chuté (-2,68% à 334,62 dollars). Le patron du groupe, Elon Musk, a affirmé mardi que la situation commerciale du groupe a “déjà été rétablie” après une séquence de ralentissement des ventes.