A69: décision “d’ici le 28 mai” sur une demande de l’Etat de reprise du chantier

La cour administrative d’appel de Toulouse rendra “d’ici le 28 mai” sa décision sur la demande présentée par l’État de reprise des travaux de l’autoroute A69 Castres-Toulouse, arrêtés par un jugement prononcé fin février.Les trois juges de la 4e chambre de la cour présidée par Denis Chabert diront ce jour-là s’il y a lieu de prononcer un “sursis à exécution” de cette décision, c’est-à-dire d’en suspendre les effets et donc d’autoriser une reprise du chantier de l’autoroute contestée.Ces travaux avaient été arrêtés après l’annulation le 27 février de l’autorisation environnementale de l’A69 par le tribunal administratif de Toulouse.Mercredi matin, dans une salle comble, Frédéric Diard, rapporteur public, magistrat dont la vocation est d’éclairer la juridiction et dont les avis sont en général suivis, a confirmé, comme il l’avait souligné lundi dans une communication aux différentes parties, être en faveur d’une reprise du chantier.Pour lui, les conditions pour accorder la suspension des effets du jugement réclamée par l’État “semblent réunies au regard des textes et de la jurisprudence”.Selon le code de justice administrative, ces conditions sont l’existence d'”arguments sérieux” allant contre la décision rendue en première instance, ainsi que la présence de “conséquences difficilement réparables” pouvant être provoquées par la décision.Sur le premier point, sans rentrer dans le débat sur l’éventuel retard de développement du bassin de Castres-Mazamet qui, selon les promoteurs de l’autoroute, légitimerait sa construction, le rapporteur a estimé que les projets d’autoroute n’étaient de toute façon “pas réservés aux agglomérations sinistrées”.- “par nature” -Selon lui, l’importance des villes de Castres, de Mazamet et de Toulouse, justifie “par nature qu’elles soient reliées par des infrastructures routières rapides”, comme le sont d’autres villes occitanes d’importance -Albi, Foix, Carcassonne ou Cahors- toutes reliées à Toulouse par l’autoroute, a-t-il souligné.Concernant les “conséquences difficilement réparables”, le magistrat a ensuite concédé qu’une reprise des travaux liée à l’obtention du sursis à exécution pourrait avoir cet effet, notamment si la cour d’appel confirme au fond dans quelques mois le jugement du tribunal administratif.Mais, a-t-il précisé, “les seules conséquences à prendre en compte sont celles de l’exécution du jugement” et à cet égard, a-t-il jugé, les coûts engendrés par l’arrêt des travaux, certes “probablement surévalués” par le maître d’Å“uvre et futur concessionnaire Atosca, sont néanmoins “particulièrement lourds” et justifient donc, là-aussi, le sursis à exécution.Du côté des opposants à l’A69, Me Alice Terrasse s’est élevée contre la position du rapporteur public, en martelant qu'”il n’y a pas de projet qui +par nature+ disposerait” d’une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM).Celle-ci doit justement être évaluée en fonction de critères spécifiques (sécurité, intérêt économique et social, etc.), a-t-elle plaidé, estimant à l’adresse des magistrats de la cour: “on vous demande de commettre une erreur de droit”. “L’urgence c’est de laisser la juridiction de fond faire son travail”, a-t-elle insisté, déplorant que les pro-autoroute, tout comme le rapporteur public privilégient l’équité territoriale “qui ne constitue par une RIIPM”, “au détriment de l’environnement”.L’avocate a par ailleurs souligné que la proposition de loi de validation, présentée par les parlementaires pro-A69 et approuvée la semaine passée par le Sénat, constituait “un mépris de la justice et du justiciable”.”L’État ne croit tellement pas à ses arguments qu’il est obligé de faire une loi”, a déploré Me Terrasse à propos de cette initiative “scandaleuse”. A l’issue de cette audience, le principal collectif d’opposants La Voie est libre a rappelé qu’il avait été “surpris” de la position du rapporteur public mais “aujourd’hui, on est vraiment rassuré par les propos qu’il a tenus puisqu’on a clairement vu qu’il n’était pas du tout allé au fond du dossier”, a dit l’un de ses porte-parole, Geoffrey Tarroux.”On est donc très confiant et je pense que le droit gagnera le 28 mai une nouvelle fois”, a-t-il ajouté.Dans le cas contraire, Me Terrasse a rappelé qu’un pourvoi en cassation – non suspensif – devant le Conseil d’Etat était possible mais que compte tenu des délais pour qu’il soit examiné, il serait peut-être plus judicieux de demander l’accélération de l’examen de l’appel au fond du jugement du 27 février.

A69: décision “d’ici le 28 mai” sur une demande de l’Etat de reprise du chantier

La cour administrative d’appel de Toulouse rendra “d’ici le 28 mai” sa décision sur la demande présentée par l’État de reprise des travaux de l’autoroute A69 Castres-Toulouse, arrêtés par un jugement prononcé fin février.Les trois juges de la 4e chambre de la cour présidée par Denis Chabert diront ce jour-là s’il y a lieu de prononcer un “sursis à exécution” de cette décision, c’est-à-dire d’en suspendre les effets et donc d’autoriser une reprise du chantier de l’autoroute contestée.Ces travaux avaient été arrêtés après l’annulation le 27 février de l’autorisation environnementale de l’A69 par le tribunal administratif de Toulouse.Mercredi matin, dans une salle comble, Frédéric Diard, rapporteur public, magistrat dont la vocation est d’éclairer la juridiction et dont les avis sont en général suivis, a confirmé, comme il l’avait souligné lundi dans une communication aux différentes parties, être en faveur d’une reprise du chantier.Pour lui, les conditions pour accorder la suspension des effets du jugement réclamée par l’État “semblent réunies au regard des textes et de la jurisprudence”.Selon le code de justice administrative, ces conditions sont l’existence d'”arguments sérieux” allant contre la décision rendue en première instance, ainsi que la présence de “conséquences difficilement réparables” pouvant être provoquées par la décision.Sur le premier point, sans rentrer dans le débat sur l’éventuel retard de développement du bassin de Castres-Mazamet qui, selon les promoteurs de l’autoroute, légitimerait sa construction, le rapporteur a estimé que les projets d’autoroute n’étaient de toute façon “pas réservés aux agglomérations sinistrées”.- “par nature” -Selon lui, l’importance des villes de Castres, de Mazamet et de Toulouse, justifie “par nature qu’elles soient reliées par des infrastructures routières rapides”, comme le sont d’autres villes occitanes d’importance -Albi, Foix, Carcassonne ou Cahors- toutes reliées à Toulouse par l’autoroute, a-t-il souligné.Concernant les “conséquences difficilement réparables”, le magistrat a ensuite concédé qu’une reprise des travaux liée à l’obtention du sursis à exécution pourrait avoir cet effet, notamment si la cour d’appel confirme au fond dans quelques mois le jugement du tribunal administratif.Mais, a-t-il précisé, “les seules conséquences à prendre en compte sont celles de l’exécution du jugement” et à cet égard, a-t-il jugé, les coûts engendrés par l’arrêt des travaux, certes “probablement surévalués” par le maître d’Å“uvre et futur concessionnaire Atosca, sont néanmoins “particulièrement lourds” et justifient donc, là-aussi, le sursis à exécution.Du côté des opposants à l’A69, Me Alice Terrasse s’est élevée contre la position du rapporteur public, en martelant qu'”il n’y a pas de projet qui +par nature+ disposerait” d’une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM).Celle-ci doit justement être évaluée en fonction de critères spécifiques (sécurité, intérêt économique et social, etc.), a-t-elle plaidé, estimant à l’adresse des magistrats de la cour: “on vous demande de commettre une erreur de droit”. “L’urgence c’est de laisser la juridiction de fond faire son travail”, a-t-elle insisté, déplorant que les pro-autoroute, tout comme le rapporteur public privilégient l’équité territoriale “qui ne constitue par une RIIPM”, “au détriment de l’environnement”.L’avocate a par ailleurs souligné que la proposition de loi de validation, présentée par les parlementaires pro-A69 et approuvée la semaine passée par le Sénat, constituait “un mépris de la justice et du justiciable”.”L’État ne croit tellement pas à ses arguments qu’il est obligé de faire une loi”, a déploré Me Terrasse à propos de cette initiative “scandaleuse”. A l’issue de cette audience, le principal collectif d’opposants La Voie est libre a rappelé qu’il avait été “surpris” de la position du rapporteur public mais “aujourd’hui, on est vraiment rassuré par les propos qu’il a tenus puisqu’on a clairement vu qu’il n’était pas du tout allé au fond du dossier”, a dit l’un de ses porte-parole, Geoffrey Tarroux.”On est donc très confiant et je pense que le droit gagnera le 28 mai une nouvelle fois”, a-t-il ajouté.Dans le cas contraire, Me Terrasse a rappelé qu’un pourvoi en cassation – non suspensif – devant le Conseil d’Etat était possible mais que compte tenu des délais pour qu’il soit examiné, il serait peut-être plus judicieux de demander l’accélération de l’examen de l’appel au fond du jugement du 27 février.

Algeria, France in ‘worst crisis’ since independence: French historianWed, 21 May 2025 15:47:52 GMT

Algeria and France are currently experiencing their worst crisis since the former French colony won independence in 1962, said the author of a landmark report on France’s legacy in the north African nation.It will take painstaking work, including on historical grievances, to restore trust, Benjamin Stora, one of the world’s leading experts on French-Algerian history, …

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CNews: “Si on était raciste, on n’aurait pas eu des groupes en Afrique”, estime Cyrille Bolloré

“Si on était raciste, on n’aurait pas eu des groupes en Afrique”, a affirmé mercredi Cyrille Bolloré, PDG du groupe Bolloré, en réponse à un actionnaire qui l’interrogeait sur les critiques visant les médias de l’empire fondé par son père Vincent, en particulier la chaîne CNews.Cyrille Bolloré a été interrogé au cours de l’assemblée générale du groupe par un actionnaire, qui a observé “qu’autour de lui, depuis trois, quatre ans, de tous bords politiques confondus, on associe le groupe Bolloré à travers les médias comme quelque chose qui diffuse un petit peu de la discrimination. On me parle de CNews. Il faudrait mettre sur les débats télévisés des gens qui puissent apporter une juste contradiction, quelle que soit la tonalité”.”Est-ce que vous souhaitez corriger les choses?”, a-t-il conclu.CNews fait partir des médias qui sont dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, père de Cyrille Bolloré. CNews est accusée par de nombreux politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’elle conteste.”Ce que j’aime à rappeler, en tout cas pour répondre à votre question d’éthique dans ce groupe, et une des raisons personnelles en tant que jeune homme d’une quarantaine d’années, très attaché à son groupe, ce sont les gens qui le composent. Si on était raciste, on aurait pas eu des groupes en Afrique, des groupes partout, on s’est entendu avec tout le monde”, a répondu M. Bolloré.Evoquant “les 235 personnes de la holding”, “ce qui est très confortable c’est qu’on a des accointances de tous bords, il y a des gens qui sont très gauche, des gens qui sont très droite, et on arrive à discuter, on rame dans le même sens”, a-t-il ajouté.”La chaîne de télé, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, je vous dis, je la suis peu, mais ce que j’observe, c’est ses audiences, et je vois même des gens dans l’autre sens qui disent +c’est pas la chaîne qui fait passer les gens vers la droite+”, a encore commenté Cyrille Bolloré.Il a également évoqué “une chaîne qui est devenue la première chaîne d’information française tout de même, c’est qu’il doit y avoir une certaine préoccupation de la population”.”Ce qu’on nous reproche, c’est ce que j’ai observé en face, quand on nous dit +les procès baîllon+, moi je n’ai jamais lancé de +procès baîllon+, j’ai pris la suite de procédures qui existaient déjà pour diffamation, quand on dit que votre groupe est corrompu, il faut répondre”, a-t-il ajouté.

Israeli ‘warning’ fire at diplomats sparks outcry amid Gaza pressure

Israeli troops fired “warning shots” during a visit by foreign diplomats to the occupied West Bank on Wednesday, the military said, drawing condemnation as pressure mounted on Israel to allow aid into war-battered Gaza.EU foreign policy chief Kaja Kallas urged Israel to hold to account those responsible for the shooting near Jenin, a stronghold of Palestinian armed groups and a frequent target of Israeli raids.The Palestinian foreign ministry accused Israel of having “deliberately targeted by live fire an accredited diplomatic delegation”. A European diplomat said the group had gone to the area “to see the destruction” caused by months of Israeli operations.The Israeli military said “the delegation deviated from the approved route”, prompting troops to fire “warning shots” to keep them away from “an area where they were not authorised to be”.It said it “regrets the inconvenience caused” by the shooting, which resulted in no injuries.The incident came as international pressure intensified over the war in Gaza, where Palestinians were desperate for supplies after a two-month aid blockade was eased.Rescue teams in the Palestinian territory said overnight Israeli strikes killed at least 19 people, including a week-old baby.- ‘Unbearable’ -Israel said 93 trucks had entered Gaza on Tuesday but faced accusations the amount fell far short of what was required. The United Nations said the aid had been held up.The world body on Monday said it had been cleared to send in aid for the first time since Israel imposed a total blockade on March 2 in a move leading to critical shortages of food and medicine.Umm Talal al-Masri, 53, a displaced Palestinian living in an area of Gaza City, described the situation as “unbearable”. “No one is distributing anything to us. Everyone is waiting for aid, but we haven’t received anything,” she told AFP.”We’re grinding lentils and pasta to make some loaves of bread, and we barely manage to prepare one meal a day.”The Israeli army stepped up its offensive at the weekend, vowing to defeat Gaza’s Hamas rulers, whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the war.Israel has faced massive pressure, including from traditional allies, to halt its intensified offensive and allow aid into Gaza.Kallas said on Tuesday that “a strong majority” of foreign ministers from the 27-nation European Union backed the move to review its trade cooperation with Israel.”The countries see that the situation in Gaza is untenable… and what we want is to unblock the humanitarian aid,” she said.Sweden said it would press the EU to impose sanctions on Israeli ministers, while Britain suspended free-trade negotiations with Israel and summoned the Israeli ambassador.Pope Leo XIV described the situation in Gaza as “worrying and painful” and called for “the entry of sufficient humanitarian aid”.Israel’s foreign ministry has said the EU action “reflects a total misunderstanding of the complex reality Israel is facing”.Germany on Wednesday defended a key EU-Israel cooperation deal as “an important forum that we must use in order to discuss critical questions” over the situation in Gaza.- ‘Reckless act’ -After the warning shots were fired at diplomats, Belgium demanded a “convincing explanation” from Israel, while Spain said it was “in contact with other affected countries to jointly coordinate a response to what happened, which we strongly condemn”.Italy’s Foreign Minister Antonio Tajani summoned the Israeli ambassador to Rome and said that “threats against diplomats are unacceptable”.France also said it would summon Israel’s ambassador, and Germany said Foreign Minister Johann Wadephul would also raise the “unprovoked shooting” with his Israeli counterpart.Egypt said the incident “violates all diplomatic norms”.Ahmad al-Deek, political adviser for the Palestinian foreign ministry who accompanied the delegation, condemned “this reckless act by the Israeli army”.”It had given the diplomatic delegation an impression of the life the Palestinian people are living,” he said.Palestinian news agency Wafa reported the delegation included diplomats from more than 20 countries including Britain, China, Egypt, France, Jordan, Turkey and Russia.In Gaza, Israel resumed its operations across the territory on March 18, ending a two-month ceasefire.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the military says are dead.Gaza’s health ministry said Tuesday at least 3,509 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,655.

Pakistan: six morts, dont quatre enfants, dans un attentat-suicide au Baloutchistan

Au moins six personnes, dont quatre enfants, ont été tuées dans un attentat-suicide contre un bus scolaire au Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, une attaque qu’Islamabad a attribuée à l’Inde, une dizaine de jours après leur pire confrontation militaire depuis des décennies.”Le bus d’une école réservée aux enfants de militaires a été ciblé” par “un attentat-suicide selon les premiers éléments de l’enquête”, a rapporté à l’AFP Yasir Iqbal Dashti, haut responsable de l’administration locale.”Quatre enfants ont été tués”, ainsi que “le chauffeur du bus et un autre employé de la compagnie de transport”, a de son côté affirmé Safraz Bugti, chef du gouvernement provincial du Baloutchistan, lors d’une conférence de presse aux accents belliqueux.Comme l’armée pakistanaise, il a menacé de représailles “les affidés de l’Inde au Baloutchistan” qu’ils voient derrière cette attaque –bien qu’elle n’ait pas été revendiquée jusqu’ici.Le porte-parole de la diplomatie indienne Shri Randhir Jaiswal a réagi dans l’après-midi, rejetant les “allégations infondées de l’implication de l’Inde” et “présentant ses condoléances aux victimes”.”Le Pakistan a pris l’habitude d’imputer (à l’Inde) tous ses problèmes internes afin de détourner l’attention de sa réputation d’épicentre mondial du terrorisme et pour masquer ses propres manquements flagrants”, a-t-il encore accusé.Le 10 mai, le Pakistan et l’Inde ont accepté un cessez-le-feu qui a mis fin à des échanges de tirs de missiles, des nuées de drones lancées chez le voisin et des tirs et barrages d’artillerie transfrontaliers.Cette nouvelle escalade entre les rivaux historiques avait débuté après une attaque meurtrière au Cachemire administré par l’Inde, menée selon New Delhi par des jihadistes soutenus par Islamabad.Le Pakistan dément formellement et accuse en retour son grand rival de soutenir, d’armer et de financer, entre autres, les rebelles baloutches.Ces dernières semaines, il a attribué de nombreuses attaques dans l’ouest de son territoire à des assaillants agissant pour le compte de “leurs maîtres étrangers” ou à des “supplétifs de l’Inde”, notamment une spectaculaire prise d’otages dans un train au Baloutchistan en mars.Régulièrement, l’armée de libération du Baloutchistan (BLA) et la branche régionale du groupe Etat islamique (EI-K) revendiquent des attentats dans cette province.- Violences en hausse -Le Premier ministre Shehbaz Sharif a exprimé sa “tristesse” face à l”attaque d’enfants innocents et de leurs enseignants”, assurant que les “responsables seraient retrouvés et sévèrement punis”.”Des terroristes opérant sous patronage indien pour attaquer des enfants innocents dans un bus scolaire sont une preuve évidente d’hostilité”, ajoute son bureau.Ces derniers jours, quatre civils et quatre paramilitaires avaient été tués au Baloutchistan.Les violences se sont multipliées dans l’ouest du Pakistan, frontalier de l’Afghanistan, depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul à l’été 2021. Islamabad accuse son voisin de ne pas déloger les rebelles qui utilisent son sol pour attaquer le Pakistan, ce que l’Afghanistan dément.L’année 2024 a été la plus meurtrière en près d’une décennie au Pakistan, avec plus de 1.600 morts, pour près de la moitié des soldats et policiers, selon le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad.Au total, depuis le 1er janvier, selon un décompte de l’AFP, plus de  260 personnes, en majorité membres des forces de sécurité, ont été tuées dans des violences menées par des groupes armés en lutte contre l’Etat, au Baloutchistan comme dans la province voisine du Khyber-Pakhtunkhwa.En 2014, cette dernière province avait été endeuillée par une attaque des talibans pakistanais contre une école militaire de Peshawar, qui avait tué plus de 150 personnes, en grande majorité des enfants.

Foot: Le Sommer et Renard non convoquées pour l’Euro, la fin d’une ère

La fin d’une époque chez les Bleues: la capitaine emblématique de l’équipe de France Wendie Renard et la meilleure buteuse de l’histoire Eugénie Le Sommer ne seront pas convoquées pour la Ligue des nations ni pour l’Euro, un choix fort qui signe probablement la fin de leur carrière internationale.Ces deux joueuses cadres de 34 et 36 ans, ainsi que la milieu Kenza Dali, 33 ans, ne figureront pas sur la liste dévoilée jeudi (14h00) pour le prochain rassemblement en vue des matches de Ligue des nations contre la Suisse le 30 mai puis l’Islande le 3 juin, selon une source proche du dossier. La liste officielle pour l’Euro (2-27 juillet en Suisse) sera dévoilée elle début juin.”Tout le monde a sa chance, mais personne n’est indispensable”, avait déclaré le sélectionneur Laurent Bonadei au début de son mandat, en octobre. “Cette équipe doit apprendre à jouer sans Wendie, Eugénie…”, avait-il insisté en avril lors du dernier rassemblement.Il a donc décidé de faire entrer les Bleues dans une nouvelle ère et se passera de ces joueuses d’expérience pour la prochaine phase finale de l’Euro (Renard compte 168 sélections pour 39 buts, Le Sommer est la meilleure buteuse de l’histoire des Bleues avec 94 buts en 200 sélections). Kenza Dali compte elle 76 sélections et 13 buts à son compteur.Diminuées par des blessures, toutes trois considéraient le Championnat d’Europe comme leur dernière compétition majeure avec la sélection. Elles doivent donc dire adieu aux Bleues plus tôt que prévu. – Quelle capitaine ? -Elles étaient présentes pendant les dernières grandes compétitions, la Coupe du monde en Australie en 2023 puis les Jeux olympiques l’été dernier bouclés en quarts de finale. La capitaine Wendie Renard, qui a quitté le dernier rassemblement en avril sur forfait, a été souvent blessée ces dernières saisons, comme en Australie (mollet) où elle a quand même joué la grande partie des matches et était l’une des meilleures de l’effectif, et également lors des JO (quadriceps). C’est aussi le cas d’Eugénie Le Sommer qui a connu plusieurs pépins physiques (adducteur, genou, cuisse) ces dernières années. L’attaquante, qui a annoncé son départ de l’OL la semaine dernière, est devenue en février la joueuse la plus capée de la sélection, battant le record de Sandrine Soubeyrand (198) après avoir fait sa première apparition en équipe de France en février 2009. Elle a participé à trois Jeux olympiques (2012, 2016, 2024) et quatre Coupes du monde (2011, 2015, 2019, 2023). Elle a atteint le dernier carré lors de son premier Mondial en 2011 (4e place) et des JO en 2012, mais a échoué le plus souvent en quart de finale dans les grandes compétitions, le plafond de verre des Bleues de sa génération. C’est aussi le cas de Wendie Renard, qui a eu quasiment le même parcours international que sa coéquipière à l’OL.”On a de la qualité, on a du potentiel. On a des joueuses avec beaucoup de talent. On y arrivera, un jour. Peut-être sans moi…”, expliquait Wendie Renard aux lecteurs de L’Equipe en avril. “L’équipe de France est notre vitrine et c’est mon Graal. Un titre nous ferait tant de bien”, ajoutait la Martiniquaise, dont l’héritière en défense est déjà trouvée: Maëlle Lakrar, 24 ans.L’absence de la capitaine Wendie Renard pose une autre question: celle du brassard en équipe de France, sachant que le sélectionneur l’a confié à plusieurs joueuses lors des derniers rassemblements, comme à Sandie Toletti (29 ans), Griedge Mbock (30 ans) ou Pauline Peyraud-Magnin (33 ans). Ces dernières sont désormais les plus anciennes du groupe, avec Sakina Karchaoui (29 ans).”Je me donne du temps (…) pour voir comment je vais faire vivre ce groupe à l’avenir avec peut-être un groupe de joueuses responsables plus élargi. J’ai besoin d’observer comment chacune se comporte”, expliquait Bonadei en octobre.Déjà qualifiées pour le Final Four de la Ligue des nations après quatre victoires en quatre matches, les Bleues – qui affrontent le 30 mai la Suisse et le 3 juin l’Islande pour boucler la phase de groupe de cette compétition – se préparent parallèlement à l’Euro cet été en Suisse, où elles figurent dans un groupe dense avec l’Angleterre, championne d’Europe en titre, les Pays-Bas et le Pays de Galles. 

Altice France poursuit sa restructuration avec une procédure de sauvegarde accélérée

Le groupe Altice France, maison mère de l’opérateur SFR, entrera dans les prochains jours en procédure de sauvegarde accélérée, nouvelle étape de restructuration de sa colossale dette, tandis que la presse se fait l’écho d’une possible cession de SFR.Le groupe de télécommunications, propriété du milliardaire Patrick Drahi, devrait achever le processus de réduction de sa dette en passant devant le tribunal de commerce, a indiqué mercredi une source proche du dossier à l’AFP, confirmant une information de BFM Business.”Comme nous l’avons annoncé fin février, pour entériner l’accord sur la dette, nous devons mettre en place un processus juridico-administratif, dont la sauvegarde accélérée devant le tribunal de commerce de Paris fait partie”, a précisé cette source. La procédure, classique dans le cadre d’un processus sur la restructuration de dette d’une entreprise, devrait permettre de finaliser l’accord conclu avec les créanciers d’ici fin septembre à début octobre. – Rumeur de cession -Après avoir annoncé en début d’année un accord avec ses principaux créanciers, le groupe est parvenu à rassembler plus de 90% des propriétaires de sa dette autour d’une importante réduction de celle-ci. Son montant, qui atteignait près de 24 milliards d’euros au troisième trimestre 2024, planait sur l’avenir du groupe.Mais après un long bras de fer avec ses créanciers, l’entreprise est parvenue fin février à un accord pour réduire sa dette de 8,6 milliards d’euros.En contrepartie, Altice France devrait céder 45% de son capital à ses créanciers, et prévoit notamment un versement de 1,6 milliard d’euros en cash.De quoi faire réduire le montant de sa dette à 15,5 milliards d’euros. Voire, à terme, à 13 milliards d’euros, grâce à la “vente d’actifs non stratégiques”, a indiqué Altice en début d’année. Si le groupe n’a pas donné davantage de détails sur les entités concernées, la presse se fait l’écho depuis plusieurs jours de l’ouverture de discussions en vue d’une potentielle cession de SFR. Selon Bloomberg, Altice France envisage une vente de l’opérateur valorisé à 30 milliards d’euros. Une potentielle cession inédite depuis l’entrée de Free sur le marché des télécoms en 2012, et qui aboutirait à la reconfiguration du marché français. Un tel processus devrait néanmoins se conformer aux règles de concurrence, si la cession hypothétique intervenait entre des groupes français. – “Relance commerciale” -En parallèle, le groupe dit rester “concentré sur l’implémentation de l’accord sur la dette”, ainsi que sur “la poursuite de la relance commerciale de SFR et de l’amélioration de la qualité de service, deux indicateurs déjà bien engagés comme en témoignent les résultats du premier trimestre.Après plusieurs trimestres consécutifs de perte d’abonnés, le groupe avait indiqué mi-avril, lors de la publication de ses résultats annuels, avoir enregistré un rebond du nombre de ses abonnés au premier trimestre, avec un nombre de clients particuliers abonnés mobile en progression de 17.000 sur cette période.Il dévoilera ses résultats financiers du 1er trimestre le 27 mai. Le groupe, qui n’est plus coté en Bourse depuis 2021, connaît depuis plusieurs années des difficultés, notamment liées au poids de sa dette et au scandale de corruption impliquant l’ancien dirigeant de sa filiale portugaise et co-fondateur du groupe.Altice France a déjà entamé une cure d’amaigrissement depuis un an pour alléger le fardeau de sa dette.Il a ainsi cédé son activité médias, qui incluait BFM et RMC, ses centres de données et ses parts de La Poste Mobile, tandis que les autres filiales du groupe Altice à l’étranger procédaient également à des cessions.

La Tanzanie bloque X après le piratage d’un compte de sa police

Le réseau social X était bloqué mercredi en Tanzanie, a constaté le groupe de surveillance Internet NetBlocks, au lendemain du piratage d’un compte de la police sur lequel avait été faussement annoncée la mort de la présidente et où des vidéos pornographiques avaient été diffusées.La fermeture de X intervient dans un contexte de répression politique de la part de l’exécutif tanzanien, accusé par l’opposition et les ONG de défense des droits humains de retomber dans les pratiques autoritaires du précédent président John Magufuli (2015-2021).Lundi, le défenseur des droits de l’Homme kényan Boniface Mwangi et la journaliste ougandaise Agather Atuhaire, venus assister à une comparution du chef de l’opposition Tundu Lissu, ont disparu en Tanzanie après que la présidente Samia Suluhu Hassan a demandé aux forces de sécurité locales d’interdire l’accès au pays aux “activistes” étrangers qui tentent de “s’ingérer dans nos affaires”.Mercredi, les Tanzaniens ne pouvaient accéder à X qu’en utilisant un réseau privé virtuel (VPN), a constaté un correspondant de l’AFP.”Les métriques en temps réel montrent que X (anciennement Twitter) est devenu inaccessible sur les principaux fournisseurs d’Internet en #Tanzanie”, a annoncé NetBlocks dans un communiqué tard mardi.”L’incident survient alors qu’un compte de police compromis publie des affirmations selon lesquelles le président est décédé, provoquant la colère de la direction du pays”, a poursuivi ce groupe de surveillance en ligne.Le ministre tanzanien de l’Information, des Communications et de la Technologie, Jerry William Silaa, a confirmé le piratage au parlement, ajoutant que le compte YouTube de l’autorité fiscale du pays avait également été infiltré. La mort de la présidente Hassan y avait également été faussement annoncée.”La raison pour laquelle ces comptes ont été compromis est que leurs protocoles de sécurité n’étaient pas suffisamment robustes. Ces comptes ont depuis été restaurés”, a déclaré le ministre Silaa.La police a déclaré qu’elle recherchait “les criminels” qui ont “créé et distribué” des “informations trompeuses et contraires à l’éthique”, appelant les Tanzaniens à ne pas les partager.