Une femme et un enfant meurent en tentant de traverser la Manche
Une femme et un enfant sont décédés au large de Calais dans la nuit de mardi à mercredi en tentant de traverser la Manche clandestinement, a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar).Ces décès portent à cinq le nombre de personnes mortes dans la Manche en cherchant à rallier la Grande-Bretagne ces dix derniers jours, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels.Un navire de la marine française est intervenu à la demande de passagers d’un canot clandestin surchargé, transportant environ 85 candidats à l’exil, a précisé la Prémar. Dix passagers ont demandé à être pris en charge et deux autres, une femme et un enfant, ont été retrouvés morts dans le canot, a ajouté la Prémar, précisant que l’embarcation avait ensuite continué sa route vers la Grande-Bretagne.Lundi déjà , la Prémar avait annoncé qu’un naufrage avait fait un mort et un disparu après qu’une embarcation surchargée s’est disloquée.Et le 11 mai, une personne migrante est morte et plusieurs ont été blessées lors d’un naufrage large d’Hardelot, près de Boulogne-sur-Mer (nord) “suite à la perte du tableau arrière où était fixé le moteur”.En incluant les deux derniers décès, au moins 15 personnes sont mortes depuis début 2025 en essayant de rejoindre l’Angleterre à bord de “small boats”, ces embarcations clandestines précaires souvent surchargées.En 2024, 78 migrants sont morts dans ces dangereuses traversées de la frontière franco-britannique, un record depuis le début de ce phénomène dans la région en 2018.
Avec Montmartre, le Tour de France fait sa révolution
Un an après l’effervescence des Jeux olympiques, le Tour de France va s’aventurer pour la première fois sur la Butte Montmartre en juillet pour une triple ascension qui révolutionne la dernière étape.Cette 112e édition de la Grande Boucle marquera le cinquantième anniversaire de la première arrivée sur les Champs-Elysées, en 1975. Mais paradoxalement et même si elle sera évidemment au programme, ce ne sera pas “la plus belle avenue du monde” qui tiendra la vedette.Car c’est bien le triple passage par la rue Lepic et devant des emblèmes comme le Moulin Rouge et le Sacré-Coeur qui monopolisera l’attention le 27 juillet, un an après la course en ligne des JO-2024 qui avait marqué les esprits par l’incroyable ferveur de 500.000 spectateurs agglutinés dans les rues de Paris.Mercredi, dans les salons de l’Hôtel de Ville, les organisateurs d’ASO, la maire de Paris Anne Hidalgo et le préfet de police Laurent Nuñez ont présenté les détails de cette incursion inédite.Au lieu des huit tours traditionnels sur les Champs-Elysées, les coureurs vont en effectuer seulement trois (6,5 km à chaque fois), avant de prendre la rue Royale pour aller faire trois fois une boucle de 16,8 km passant par Montmartre. Au troisième passage au sommet de la Butte, il restera six kilomètres jusqu’à l’arrivée sur les Champs-Elysées, ce qui va forcément favoriser les attaques et sans doute empêcher un sprint massif.- “Pas une visite touristique” -“Si on a mis tout ça en place, c’est pour qu’il y ait du sport. Ce n’est pas qu’une parade ou une petite visite touristique de la Butte Montmartre”, explique à l’AFP Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour de France.Le tracé de cette 21e étape n’est pour autant pas le même que celui des JO qui empruntait des rues souvent plus étroites et faisait une large incursion dans l’est parisien.Mais la rue Lepic figure bien au menu et mènera le peloton jusqu’au Sacré-Coeur, comme lors des JO.Les coureurs vont ensuite replonger vers la place de la Concorde par la rue Royale en empruntant des artères plus larges qu’en août 2024.Le projet s’est concrétisé après de longues tractations entre ASO, la mairie de Paris, emballée par l’idée, et la préfecture de police, nettement plus réticente face aux défis logistiques et sécuritaires que représente le passage du Tour de France avec un peloton plus important que celui des JO.La situation ne s’est débloquée qu’après l’implication du président Emmanuel Macron qui a été “moteur” dans la décision, a indiqué l’Elysée à l’AFP.Pour le Tour de France, cette dernière étape représente une révolution sur le plan sportif.Hormis 2024, où le terminus avait été délocalisé à Nice en raison des JO et le fameux contre-la-montre de 1989, l’épreuve s’est le plus souvent terminée ces dernières décennies par un sprint massif sur les Champs-Elysées après une étape en général soporifique.- “Ça va mettre un peu de stress” -Avec l’inclusion de la Butte Montmartre, la physionomie de l’étape devrait être différente, sans doute plus intéressante à suivre pour les spectateurs et aussi plus stressante pour les coureurs.La lutte pour le classement général pourrait ainsi se poursuivre jusqu’au bout sur les pavés de la rue Lepic, alors que l’usage voulait que le Tour soit joué dès le samedi soir.”On est quasiment sûr qu’il va y avoir des attaques. Mais de là à renverser le Tour, je n’y crois pas trop. Il ne faut pas s’attendre à avoir des écarts faramineux. Même 30 secondes sur un parcours comme ça, c’est difficile. Mais ça va dynamiser l’étape”, estime Gouvenou.Remco Evenepoel, pourtant devenu champion olympique sur ce parcours, et le double vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard, ont exprimé leurs réserves sur cette dernière étape, jugeant qu’elle apportait un stress inutile.”C’est clair que ça va mettre un peu de stress”, convient Gouvenou. “Mais ce qui me gênait dans le parcours des JO, c’était surtout les descentes. Les coureurs zigzaguaient dans des ruelles. Là on va prend des artères beaucoup plus larges pour revenir. La montée de la rue Lepic est étroite, bien sûr. Mais quand on fait un secteur pavé sur Paris-Roubaix, ce n’est pas plus large. On sait s’adapter”.Quant à savoir si le parcours sera reconduit dans les années suivantes, le directeur technique du Tour préfère temporiser: “on verra. On va déjà regarder comment ça se passe”.
Kenya admits role in kidnapping of Uganda opposition leaderWed, 21 May 2025 09:18:13 GMT
Kenya has admitted it assisted in the kidnapping of a Ugandan opposition leader on its soil last year as he appeared in court for the latest hearing of his treason trial on Wednesday.Kizza Besigye, 68, was abducted by armed men in the heart of the Kenyan capital Nairobi in November and re-emerged a few days …
Kenya admits role in kidnapping of Uganda opposition leaderWed, 21 May 2025 09:18:13 GMT Read More »
Transition énergétique: embauche électriciens de haut vol pour recâbler le Royaume-Uni
Perchés à 45 mètres de haut, de jeunes apprentis installent une nouvelle connexion au sommet d’un pylône. Ils font partie des recrues de National Grid, opérateur du réseau électrique britannique, qui embauche à tour de bras pour adapter ses infrastructures aux nouvelles énergies.Avec la multiplication des lieux de production, notamment pour l’éolien et le solaire, l’entreprise qui possède les pylônes et câbles à haute tension en Angleterre et au Pays de Galles dit mettre en oeuvre “la plus grande refonte du réseau électrique depuis des générations”.”C’est assez amusant et excitant de savoir que j’aurai un rôle à jouer pour relier au reste du Royaume-Uni” ces nouvelles sources d’énergie, lance dans un sourire Becky Hodgson, une apprentie de 25 ans, vêtue d’un chasuble orange fluo, un casque de chantier bleu vissé sur la tête.Au pied du grand pylône, dans le centre de formation de National Grid à Eakring, village du centre de l’Angleterre, elle fait défiler entre ses main la corde d’un treuil à l’avant d’une voiturette.Dans un bruit de moteur et de poulies, une passerelle suspendue se hisse vers ses camarades.- “Passionnée d’escalade” -La jeune fille vient du nord-est de l’Angleterre, non loin de Newcastle, et se réjouit de marcher dans les traces de son grand-père mineur de charbon, source d’énergie ancestrale du Royaume-Uni, abandonnée l’an passé pour la production d’électricité.Ce qui lui a plu, surtout, en voyant l’offre d’emploi de National Grid, c’est la perspective de grimper et de travailler en extérieur: “je suis passionnée d’escalade et d’aventure” et le poste de monteuse de lignes “cochait toutes les cases”, raconte-t-elle.National Grid prévoit d’investir 35 milliards de livres (42 milliards d’euros) d’ici 2031 pour transformer le réseau électrique du Royaume-Uni, l’un des pays les plus en avance sur les énergies renouvelables en Europe.L’installation de nouveaux pylônes, souvent privilégiés pour leurs coûts plus faibles par rapport aux câbles souterrains ou sous-marins fait grincer des dents parmi les riverains dans tout le pays.Mais face à une demande d’électricité en hausse et à la nécessité d’aller chercher l’énergie là où elle est produite, tout particulièrement dans les champs d’éoliennes offshore, “nous avons besoin de plus de câbles”, insiste Zac Richardson, ingénieur en chef chez National Grid.L’entreprise a vu le nombre de jours de formation s’envoler de 75% sur trois ans, tirés en grande partie par la croissance des effectifs.”Serons-nous capables de former suffisamment de personnel ? C’est un défi de taille”, reconnaît M. Richardson, mais “la main-d’oeuvre sera prête”.L’entreprise estime que 55.000 embauches seront nécessaires dans les années qui viennent, dans différents corps de métier, aussi bien dans ses rangs que chez ses partenaires et sous-traitants.- Explosion soudaine -Une sirène retentit soudain dans un poste de transformation, près de gros engins hérissés de parafoudres. Puis une explosion: c’est un essai de disjoncteur pyrotechnique, un dispositif qui permet de couper très rapidement un circuit haute tension.”Il faut se boucher les oreilles. C’est quelque chose qu’on sait quand on travaille dans un poste électrique”, s’amuse Lara Eken, 23 ans, venue se former aux fonctionnement de ces “systèmes techniques très complexes” qui eux aussi se multiplient au gré de l’expansion du réseau.Les câbles qui partent du grand pylône se perdent dans le lointain. Ils ne mènent nulle part: pour des raisons de sécurité, les installations d’entraînement sont déconnectées du réseau.L’apprentissage des monteurs de lignes dure trois ans. Tom Norris, leur formateur, est repérable à son casque rouge.”C’est la sécurité avant tout, donc on y va petit à petit. On les envoie d’abord juste grimper”, avant d’attaquer les choses plus compliquées, comme hisser du matériel dans les hauteurs, raconte-t-il.”Nous embauchons plus d’apprentis que jamais”, mais trouver de bonnes recrues n’est pas un problème: “nous avons toujours beaucoup de succès lors des journées de recrutement, nous pouvons choisir parmi un très grand nombre de bons candidats”.
Transition énergétique: embauche électriciens de haut vol pour recâbler le Royaume-Uni
Perchés à 45 mètres de haut, de jeunes apprentis installent une nouvelle connexion au sommet d’un pylône. Ils font partie des recrues de National Grid, opérateur du réseau électrique britannique, qui embauche à tour de bras pour adapter ses infrastructures aux nouvelles énergies.Avec la multiplication des lieux de production, notamment pour l’éolien et le solaire, l’entreprise qui possède les pylônes et câbles à haute tension en Angleterre et au Pays de Galles dit mettre en oeuvre “la plus grande refonte du réseau électrique depuis des générations”.”C’est assez amusant et excitant de savoir que j’aurai un rôle à jouer pour relier au reste du Royaume-Uni” ces nouvelles sources d’énergie, lance dans un sourire Becky Hodgson, une apprentie de 25 ans, vêtue d’un chasuble orange fluo, un casque de chantier bleu vissé sur la tête.Au pied du grand pylône, dans le centre de formation de National Grid à Eakring, village du centre de l’Angleterre, elle fait défiler entre ses main la corde d’un treuil à l’avant d’une voiturette.Dans un bruit de moteur et de poulies, une passerelle suspendue se hisse vers ses camarades.- “Passionnée d’escalade” -La jeune fille vient du nord-est de l’Angleterre, non loin de Newcastle, et se réjouit de marcher dans les traces de son grand-père mineur de charbon, source d’énergie ancestrale du Royaume-Uni, abandonnée l’an passé pour la production d’électricité.Ce qui lui a plu, surtout, en voyant l’offre d’emploi de National Grid, c’est la perspective de grimper et de travailler en extérieur: “je suis passionnée d’escalade et d’aventure” et le poste de monteuse de lignes “cochait toutes les cases”, raconte-t-elle.National Grid prévoit d’investir 35 milliards de livres (42 milliards d’euros) d’ici 2031 pour transformer le réseau électrique du Royaume-Uni, l’un des pays les plus en avance sur les énergies renouvelables en Europe.L’installation de nouveaux pylônes, souvent privilégiés pour leurs coûts plus faibles par rapport aux câbles souterrains ou sous-marins fait grincer des dents parmi les riverains dans tout le pays.Mais face à une demande d’électricité en hausse et à la nécessité d’aller chercher l’énergie là où elle est produite, tout particulièrement dans les champs d’éoliennes offshore, “nous avons besoin de plus de câbles”, insiste Zac Richardson, ingénieur en chef chez National Grid.L’entreprise a vu le nombre de jours de formation s’envoler de 75% sur trois ans, tirés en grande partie par la croissance des effectifs.”Serons-nous capables de former suffisamment de personnel ? C’est un défi de taille”, reconnaît M. Richardson, mais “la main-d’oeuvre sera prête”.L’entreprise estime que 55.000 embauches seront nécessaires dans les années qui viennent, dans différents corps de métier, aussi bien dans ses rangs que chez ses partenaires et sous-traitants.- Explosion soudaine -Une sirène retentit soudain dans un poste de transformation, près de gros engins hérissés de parafoudres. Puis une explosion: c’est un essai de disjoncteur pyrotechnique, un dispositif qui permet de couper très rapidement un circuit haute tension.”Il faut se boucher les oreilles. C’est quelque chose qu’on sait quand on travaille dans un poste électrique”, s’amuse Lara Eken, 23 ans, venue se former aux fonctionnement de ces “systèmes techniques très complexes” qui eux aussi se multiplient au gré de l’expansion du réseau.Les câbles qui partent du grand pylône se perdent dans le lointain. Ils ne mènent nulle part: pour des raisons de sécurité, les installations d’entraînement sont déconnectées du réseau.L’apprentissage des monteurs de lignes dure trois ans. Tom Norris, leur formateur, est repérable à son casque rouge.”C’est la sécurité avant tout, donc on y va petit à petit. On les envoie d’abord juste grimper”, avant d’attaquer les choses plus compliquées, comme hisser du matériel dans les hauteurs, raconte-t-il.”Nous embauchons plus d’apprentis que jamais”, mais trouver de bonnes recrues n’est pas un problème: “nous avons toujours beaucoup de succès lors des journées de recrutement, nous pouvons choisir parmi un très grand nombre de bons candidats”.