L’ouragan Melissa élevé à la catégorie maximale dans les Caraïbes à l’approche de la Jamaïque

L’ouragan Melissa a été élevé lundi à la catégorie maximale dans les Caraïbes, menaçant notamment la Jamaïque, Haïti ainsi que la République dominicaine de “vents destructeurs” et d'”inondations catastrophiques” dans les 48 heures à venir.”Melissa est maintenant un ouragan de catégorie 5. Les vents destructeurs, les marées de tempête et des inondations catastrophiques s’aggraveront progressivement en Jamaïque tout au long de la journée et jusqu’à ce soir”, a indiqué lundi sur son site internet le Centre national américain des ouragans (NHC).L’épicentre de l’ouragan “devrait passer près ou au-dessus de la Jamaïque ce soir et mardi, traverser le sud-est de Cuba mardi soir, et se diriger vers le sud-est des Bahamas mercredi”, a estimé le NHC, basé à Miami aux Etats-Unis.Melissa a déjà fait quatre morts au cours de la semaine: trois en Haïti et un en République dominicaine, où un adolescent est en outre porté disparu.Le NHC a fait état de vents allant jusqu’à 260 kilomètres par heure et de vagues “hautes et destructrices”. La vitesse relativement faible de l’ouragan, d’environ 6 km/h, préoccupe les experts, car les pluies et glissements de terrain qu’il provoque risquent de durer plus longtemps.”Des inondations éclair catastrophiques et de nombreux glissements de terrain sont probables”, a estimé le NHC.Les habitants des zones touchées “devront rester à l’abri chez eux pour jusqu’à deux ou trois jours, voire davantage pour les populations qui seraient isolées par les inondations catastrophiques”, avait auparavant souligné, lors d’un bulletin vidéo, le directeur adjoint du NHC, Jamie Rhome. Il avait prévenu que les conditions en Jamaïque allaient “se détériorer très, très rapidement dans les prochaines heures”.- Béryl en 2024 -Melissa pourrait provoquer des précipitations allant jusqu’à un mètre dans certaines régions de la Jamaïque et de l’île d’Hispaniola où se trouve Haïti et la République dominicaine.”L’eau a envahi plus de la moitié de la maison”, a témoigné auprès de l’AFP Angelita Francisco, femme au foyer de 66 ans habitant à Saint-Domingue, la capitale dominicaine.”On se sent impuissants, sans rien pouvoir faire, à part fuir en laissant tout”, a-t-elle ajouté, secouée par des sanglots.Neuf des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge pour des risques d’inondations subites, de crues et de glissements de terrain.En Haïti, “d’importants dégâts matériels et l’isolement des populations est probable”, a expliqué lundi le NHC, évoquant aussi le risque de conséquences majeures sur l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.Melissa se trouvait lundi à 9H00 GMT à environ 205 kilomètres au sud de Kingston, la capitale jamaïcaine, et à 505 kilomètres au sud-ouest de Guantanamo, à Cuba.L’aéroport international Norman Manley, qui dessert Kingston, a annoncé sa fermeture samedi soir. Les ports maritimes étaient également fermés.Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, en juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.Melissa est la 13e tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre.Le réchauffement de la surface des océans augmente l’intensité des cyclones, ouragans ou typhons, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, mais pas leur nombre total, selon les experts du changement climatique.bur-ane-rsc-dla/pz

L’ouragan Melissa élevé à la catégorie maximale dans les Caraïbes à l’approche de la Jamaïque

L’ouragan Melissa a été élevé lundi à la catégorie maximale dans les Caraïbes, menaçant notamment la Jamaïque, Haïti ainsi que la République dominicaine de “vents destructeurs” et d'”inondations catastrophiques” dans les 48 heures à venir.”Melissa est maintenant un ouragan de catégorie 5. Les vents destructeurs, les marées de tempête et des inondations catastrophiques s’aggraveront progressivement en Jamaïque tout au long de la journée et jusqu’à ce soir”, a indiqué lundi sur son site internet le Centre national américain des ouragans (NHC).L’épicentre de l’ouragan “devrait passer près ou au-dessus de la Jamaïque ce soir et mardi, traverser le sud-est de Cuba mardi soir, et se diriger vers le sud-est des Bahamas mercredi”, a estimé le NHC, basé à Miami aux Etats-Unis.Melissa a déjà fait quatre morts au cours de la semaine: trois en Haïti et un en République dominicaine, où un adolescent est en outre porté disparu.Le NHC a fait état de vents allant jusqu’à 260 kilomètres par heure et de vagues “hautes et destructrices”. La vitesse relativement faible de l’ouragan, d’environ 6 km/h, préoccupe les experts, car les pluies et glissements de terrain qu’il provoque risquent de durer plus longtemps.”Des inondations éclair catastrophiques et de nombreux glissements de terrain sont probables”, a estimé le NHC.Les habitants des zones touchées “devront rester à l’abri chez eux pour jusqu’à deux ou trois jours, voire davantage pour les populations qui seraient isolées par les inondations catastrophiques”, avait auparavant souligné, lors d’un bulletin vidéo, le directeur adjoint du NHC, Jamie Rhome. Il avait prévenu que les conditions en Jamaïque allaient “se détériorer très, très rapidement dans les prochaines heures”.- Béryl en 2024 -Melissa pourrait provoquer des précipitations allant jusqu’à un mètre dans certaines régions de la Jamaïque et de l’île d’Hispaniola où se trouve Haïti et la République dominicaine.”L’eau a envahi plus de la moitié de la maison”, a témoigné auprès de l’AFP Angelita Francisco, femme au foyer de 66 ans habitant à Saint-Domingue, la capitale dominicaine.”On se sent impuissants, sans rien pouvoir faire, à part fuir en laissant tout”, a-t-elle ajouté, secouée par des sanglots.Neuf des 31 provinces du pays sont en vigilance rouge pour des risques d’inondations subites, de crues et de glissements de terrain.En Haïti, “d’importants dégâts matériels et l’isolement des populations est probable”, a expliqué lundi le NHC, évoquant aussi le risque de conséquences majeures sur l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.Melissa se trouvait lundi à 9H00 GMT à environ 205 kilomètres au sud de Kingston, la capitale jamaïcaine, et à 505 kilomètres au sud-ouest de Guantanamo, à Cuba.L’aéroport international Norman Manley, qui dessert Kingston, a annoncé sa fermeture samedi soir. Les ports maritimes étaient également fermés.Le dernier ouragan majeur à avoir touché la Jamaïque était Béryl, en juillet 2024. Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts sur l’île.Melissa est la 13e tempête tropicale de la saison dans l’Atlantique, qui s’étend de début juin à fin novembre.Le réchauffement de la surface des océans augmente l’intensité des cyclones, ouragans ou typhons, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, mais pas leur nombre total, selon les experts du changement climatique.bur-ane-rsc-dla/pz

Les députés s’emparent d’un budget de la Sécu explosif, sur les retraites et les économies renforcées

Le projet de budget de la sécurité sociale a débuté son chemin à l’Assemblée lundi, en commission des Affaires sociales, pour des débats qui s’annoncent explosifs, entre la suspension de la réforme des retraites, et des économies exceptionnellement fortes.Les députés ont commencé à étudier le texte lundi, en commission des Affaires sociales, avec quelque 1.500 amendements au menu à ce stade jusqu’à vendredi soir.Les oppositions ont notamment supprimé les mentions des objectifs de dépenses et recettes du gouvernement, ou encore les prévisions de dépenses de santé pour cette année, les estimant tantôt “insincères”, tantôt insuffisantes face aux besoins, notamment à l’hôpital.Un tour de chauffe qui permet surtout d’observer les positions de chaque force politique, car les députés repartiront quoi qu’il arrive du texte initial dans l’hémicycle le 4 novembre pour un vote prévu le 12.Et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est sous le feu des critiques des oppositions, en raison des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).”Le débat est ouvert” et la version finale “sera bien différente”, ont répété les différents ministres en charge du texte, tout en affirmant la nécessité de maîtriser les dépenses, et “responsabiliser” tous les acteurs.La mesure phare restera quoi qu’il arrive la suspension de la réforme des retraites, promise aux socialistes en échange de leur non-censure.Le projet suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser pour partir à taux plein.- La droite contre une suspension -Au cours de l’examen, Les Républicains proposeront de supprimer cette suspension, tandis que les socialistes chercheront à y intégrer les carrières longues.Si l’Assemblée vote la suspension, le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, rétablira la réforme, a prévenu samedi le président de la chambre haute, Gérard Larcher (LR).Le coût de la suspension est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027.Pour la financer, les options retenues – une mise à contribution des complémentaires santé et des retraités – font controverse. D’autant que le projet de budget est d’une exceptionnelle rigueur financière.L’exécutif y limite la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%, poussées notamment par le vieillissement de la population. Et il table sur sept milliards d’économies en santé, pour beaucoup douloureuses.Plusieurs mesures ciblent les malades: nouvelle hausse des franchises (reste à charge des patients sur les consultations et médicaments), moindre remboursement chez le dentiste, limitation de la durée d’un premier arrêt maladie…Ce projet est “profondément injuste et inefficace”, a jugé France Assos Santé, principale fédération d’associations de patients. C’est “la pire cure d’économies depuis les années 2010”, selon les fédérations hospitalières.Autres propositions décriées: une taxation supplémentaire des complémentaires santé – qui fait débat jusque dans le camp gouvernemental -, une taxation des cotisations patronales sur les tickets restaurant et oeuvres du CSE, ou encore une surcotisation sur les dépassements d’honoraires des médecins.- Examen incertain -Le gel des pensions et de l’ensemble des prestations sociales (RSA, allocations familiales, APL…) en 2026, pour dégager 3,6 milliards d’euros d’économies, provoquera aussi de vifs débats.Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter ce texte, qui pèse pour près de 680 milliards d’euros de dépenses, soit plus que le projet de budget de l’Etat, examiné en parallèle dans l’hémicycle. Or, les profonds désaccords entre forces politiques, et le temps imparti limité, rendent l’examen des budgets très incertains à l’Assemblée avant leur transmission au Sénat.L’équation s’annonce particulièrement difficile pour le gouvernement Lecornu, face aux injonctions contradictoires des groupes politiques.Le patron des socialistes Olivier Faure a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines lors de l’examen du budget de l’Etat.

Les députés s’emparent d’un budget de la Sécu explosif, sur les retraites et les économies renforcées

Le projet de budget de la sécurité sociale a débuté son chemin à l’Assemblée lundi, en commission des Affaires sociales, pour des débats qui s’annoncent explosifs, entre la suspension de la réforme des retraites, et des économies exceptionnellement fortes.Les députés ont commencé à étudier le texte lundi, en commission des Affaires sociales, avec quelque 1.500 amendements au menu à ce stade jusqu’à vendredi soir.Les oppositions ont notamment supprimé les mentions des objectifs de dépenses et recettes du gouvernement, ou encore les prévisions de dépenses de santé pour cette année, les estimant tantôt “insincères”, tantôt insuffisantes face aux besoins, notamment à l’hôpital.Un tour de chauffe qui permet surtout d’observer les positions de chaque force politique, car les députés repartiront quoi qu’il arrive du texte initial dans l’hémicycle le 4 novembre pour un vote prévu le 12.Et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) est sous le feu des critiques des oppositions, en raison des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).”Le débat est ouvert” et la version finale “sera bien différente”, ont répété les différents ministres en charge du texte, tout en affirmant la nécessité de maîtriser les dépenses, et “responsabiliser” tous les acteurs.La mesure phare restera quoi qu’il arrive la suspension de la réforme des retraites, promise aux socialistes en échange de leur non-censure.Le projet suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser pour partir à taux plein.- La droite contre une suspension -Au cours de l’examen, Les Républicains proposeront de supprimer cette suspension, tandis que les socialistes chercheront à y intégrer les carrières longues.Si l’Assemblée vote la suspension, le Sénat, contrôlé par la droite et les centristes, rétablira la réforme, a prévenu samedi le président de la chambre haute, Gérard Larcher (LR).Le coût de la suspension est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027.Pour la financer, les options retenues – une mise à contribution des complémentaires santé et des retraités – font controverse. D’autant que le projet de budget est d’une exceptionnelle rigueur financière.L’exécutif y limite la hausse des dépenses d’Assurance maladie à 1,6%, alors qu’elles progressent naturellement chaque année d’environ 4%, poussées notamment par le vieillissement de la population. Et il table sur sept milliards d’économies en santé, pour beaucoup douloureuses.Plusieurs mesures ciblent les malades: nouvelle hausse des franchises (reste à charge des patients sur les consultations et médicaments), moindre remboursement chez le dentiste, limitation de la durée d’un premier arrêt maladie…Ce projet est “profondément injuste et inefficace”, a jugé France Assos Santé, principale fédération d’associations de patients. C’est “la pire cure d’économies depuis les années 2010”, selon les fédérations hospitalières.Autres propositions décriées: une taxation supplémentaire des complémentaires santé – qui fait débat jusque dans le camp gouvernemental -, une taxation des cotisations patronales sur les tickets restaurant et oeuvres du CSE, ou encore une surcotisation sur les dépassements d’honoraires des médecins.- Examen incertain -Le gel des pensions et de l’ensemble des prestations sociales (RSA, allocations familiales, APL…) en 2026, pour dégager 3,6 milliards d’euros d’économies, provoquera aussi de vifs débats.Le Premier ministre Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas utiliser l’arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter ce texte, qui pèse pour près de 680 milliards d’euros de dépenses, soit plus que le projet de budget de l’Etat, examiné en parallèle dans l’hémicycle. Or, les profonds désaccords entre forces politiques, et le temps imparti limité, rendent l’examen des budgets très incertains à l’Assemblée avant leur transmission au Sénat.L’équation s’annonce particulièrement difficile pour le gouvernement Lecornu, face aux injonctions contradictoires des groupes politiques.Le patron des socialistes Olivier Faure a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines lors de l’examen du budget de l’Etat.

Trump, arrivé au Japon, résolument optimiste sur un accord avec la Chine

Donald Trump, qui est arrivé lundi au Japon, s’est montré résolument optimiste avant sa rencontre cruciale jeudi avec le président chinois Xi Jinping, censée résoudre le différend commercial avec la Chine.Il a aussi répété, avec une certaine insistance, qu’il “aimerait beaucoup” rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un pendant ce déplacement, qui a commencé en Malaisie et s’achèvera en Corée du sud, pour ce sommet très attendu avec son homologue chinois.”Nous aurons une très bonne conversation” avec Xi Jinping, a prédit le président américain, pendant un échange avec la presse à bord de son avion, à propos de cette entrevue qui se déroulera en Corée du sud. “Je pense que nous allons trouver un accord” commercial, a-t-il ajouté, en vantant sa relation empreinte de “respect” avec le président chinois.Le milliardaire de 79 ans s’est également montré enthousiaste à propos de sa visite à Tokyo, où il doit arriver aux alentours de 17H00 locale (08H00 GMT), après une première étape dimanche en Malaisie, déjà riche en annonces commerciales.Le président américain fera lundi une “visite de courtoisie” à l’empereur Naruhito, et verra mardi la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi.Il s’est dit “impatient” de la rencontrer, disant avoir entendu “des choses phénoménales” à son sujet. Donald Trump a souligné que la cheffe de l’exécutif japonais était “une grande alliée et amie” de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, dont il était particulièrement proche.Le Japon est relativement épargné par la grande offensive protectionniste du président américain, qui a empilé les droits de douane sur les alliés historiques des Etats-Unis, autant, si ce n’est plus, que sur leurs rivaux.Lors d’un premier entretien téléphonique samedi, Sanae Takaichi a assuré au président américain avoir placé “comme principale priorité de (son) gouvernement” le renforcement des liens bilatéraux en matière de sécurité en particulier.- Porte-avions -Donald Trump, qui a une approche résolument transactionnelle de la diplomatie, veut conditionner la protection militaire des Etats-Unis aux efforts consentis par leurs alliés.Quelque 60.000 militaires américains sont stationnés au Japon. Il rendra visite mardi à certains d’entre eux à bord du porte-avions USS George Washington, au large de Yokosuka, au sud de Tokyo.Sanae Takaichi a annoncé que le Japon porterait à 2% du PIB son budget de défense dès l’exercice fiscal actuel, qui s’achèvera le 31 mars prochain, avec deux ans d’avance sur le calendrier précédemment fixé.Pour ce qui est du commerce, Washington et Tokyo ont déjà conclu un accord en juillet.Les discussions mardi pourraient aborder les points restant en suspens, comme la forme que prendront les 550 milliards d’investissements japonais prévus aux Etats-Unis.Les négociations commerciales avec la Corée du Sud, où le président américain se rendra mercredi, suivent elles aussi leur cours. Le principal dossier douanier encore ouvert, dont l’enjeu dépasse les deux protagonistes pour englober toute l’économie mondiale, est la Chine.L’ancien promoteur immobilier new-yorkais s’est juré de réduire le colossal déficit commercial des Etats-Unis face au géant asiatique, mais il bute sur la complexité d’une relation économique faite de rivalité autant que d’interdépendance.Washington se veut optimiste sur la possibilité de trouver des compromis jeudi sur deux dossiers sensibles, d’une part l’accès des Etats-Unis aux terres rares chinoises, ces matériaux indispensables aux industries technologiques, d’autre part l’achat par la Chine de soja américain.Donald Trump n’a par ailleurs pas exclu lundi de prolonger son séjour en Asie pour rencontrer Kim Jong Un. Leur dernière entrevue, spectaculaire, avait eu lieu en 2019 dans la zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corée.Répétant plusieurs fois qu’il “aimerait beaucoup” revoir le dirigeant nord-coréen, il a dit: “Je m’entendais très bien avec Kim Jong Un. Je l’appréciais. Il m’appréciait”.

Présidentielle: Reconquête n’aura pas “un candidat commun” avec le RN, un parti “socialiste” (Zemmour)

Le parti d’extrême droite Reconquête n’aura pas un candidat commun” à la présidentielle avec le RN, a confirmé lundi son leader Éric Zemmour pour qui le Rassemblement national est un parti “socialiste en économie” qui vote avec LFI.”Mais pourquoi on aurait un candidat commun ? (…) Je ne suis pas proche du Rassemblement national, le RN est socialiste en économie” a critiqué M. Zemmour sur BFMTV/RMC.L’ancien candidat à la présidentielle de 2022 s’en est prix “aux accointances quasi permanentes entre le Rassemblement national et LFI”, . Il a pris comme exemple la question d’un amendement LFI sur “l’impôt universel” voté par le RN pour taxer le citoyen français dont la résidence fiscale est située à l’étranger.Le député RN Jean-Philippe Tanguy “a dit que +fuir la France est immoral+. C’est une phrase qu’aurait pu dire Robespierre. Si c’est immoral, il faut carrément les guillotiner”, a jugé M. Zemmour. Avec le RN, “nous sommes proches pour arrêter l’immigration, Et encore, moi je considère que l’islam n’est pas compatible avec la République. Madame Le Pen si. Je considère qu’il y a un +grand remplacement+, Madame Le Pen dit non. Je suis pour la +remigration+ des délinquants, des chômeurs de longue durée. Madame Le Pen dit que ce n’est pas républicain”, a-t-il énuméré.”Vous voyez, on est très différents”, a-t-il conclu.

Fears for trapped civilians in Sudan’s El-Fasher as fighting flaresMon, 27 Oct 2025 09:15:39 GMT

The army-aligned governor of Sudan’s Darfur region called for the protection of civilians in the stricken city of El-Fasher on Monday, after paramilitaries claimed to have seized it following a brutal 18-month siege.Pro-democracy activists reported fighting “in the vicinity of El-Fasher airport and several areas west of the city”. The group, known as a local resistance …

Fears for trapped civilians in Sudan’s El-Fasher as fighting flaresMon, 27 Oct 2025 09:15:39 GMT Read More »