La roche reste instable au lendemain d’un éboulement mortel en Haute-Savoie

Des opérations sont en cours jeudi pour stabiliser la roche, encore instable au dessus de la route nationale près de Chamonix, où une chute de rochers a tué un jeune pompier de la Somme et sa compagne en vacances.Sur la paroi qui surplombe la route, des équipes en rappel ont été aperçues jeudi sous un ciel bien gris.”Ce sont des géologues qui auscultent la paroi, qui essaient de déterminer le lieu de départ du ou des blocs rocheux tombés sur la voie, et de voir si d’autres failles existent (…) et créent un risque d’éboulement à venir”, explique le secrétaire général de la préfecture de Haute-Savoie David-Anthony Delavoët.”Des sondages ont lieu car le terrain reste très instable”, soulignent les services de l’Etat.Il était environ 18H00 mercredi quand “un rocher de taille importante”, selon la préfecture, s’est détaché et est tombé sur la voiture d’une famille de vacanciers en contre-bas, tuant les deux passagers à l’arrière, 23 ans tous les deux.Le jeune homme était pompier volontaire dans sa commune de Oisemont, dans la Somme, où un hommage privé est prévu à la caserne. Sa petite amie était assise à ses côtés.Ses parents se trouvaient à l’avant. Plus gravement blessé, le conducteur de 54 ans a été hospitalisé à Annecy, et la mère du même âge transportée à l’hôpital de Sallanches.- “Pas de risque zéro” -La ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Berger, en déplacement dans la région, s’est rendue sur place pour présenter, au nom du gouvernement, ses condoléances à la famille et rendre hommage aux services de secours.L’accident est survenu sur la portion descendante de la RN 205, voie d’accès entre l’autoroute A40, Chamonix et le Tunnel du Mont Blanc, pourtant équipée de filets de sécurité.”Il est illusoire d’imaginer qu’on puisse avoir un risque zéro sur ces routes, on a des centaines, voire des milliers, de kilomètres de routes de montagne en France. Tout ne peut pas être protégé, y compris des axes qui pourtant sont très fréquentés, comme cette route nationale”, observe auprès de l’AFP Ludovic Ravanel, géomorphologue et directeur de recherches au CNRS.Selon le capitaine Nicolas Martin, adjoint du chef de groupement Arve-Mont-Blanc, sur le terrain mercredi, le bloc, qui “a chuté de haut”, est tombé sur le véhicule et a éjecté des débris au sol, sans que l’on puisse dire dans l’immédiat si d’autres sont tombés avant.Une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer le déroulement précis des faits.”Ce drame nous bouleverse d’autant plus que la sécurité est la priorité permanente des équipes ATMB. Nous mettrons tout en œuvre pour comprendre les circonstances de cet accident”, a déclaré Erwan Le Bris, directeur général du concessionnaire Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc, en charge de l’exploitation de la route, cité dans un communiqué. La zone de l’accident est fermée “jusqu’à nouvel ordre”, précise ATMB.L’accès à Chamonix reste toutefois possible, avec des ralentissements, le viaduc des Egratz ayant été ouvert à la circulation dans les deux sens.- Impact climatique -“La préfète de la Haute-Savoie a pris l’interdiction de circulation sur cette route le temps que le travail d’expertise soit réalisé, l’évaluation du risque faite et le cas échéant des mesures de protection demandées et réalisées par l’exploitant”, a précisé David-Anthony Delavoët.”Les conditions d’expertise sont rendues difficiles par la météo puisqu’il pleut depuis hier (mercredi) soir”, a-t-il ajouté. Les intempéries font également “évoluer l’analyse” des experts.L’accident est survenu dans un “secteur très fracturé, avec une roche peu saine”, selon Ludovic Ravanel. Même si “le lien direct est difficile à démontrer”, le drame a eu lieu “après dix jours de canicule et au premier jour de précipitations significatives”, relève le chercheur.Or, “la sécheresse a pour effet d’assécher les fractures au niveau des parois et, paradoxalement, les fractures sèches tiennent moins que quand elles ont une certaine humidité, explique-t-il. Quand derrière il y a des précipitations significatives, ça produit des pressions dans les fissures qui peuvent déloger les blocs.”

“JP”, streamer à succès vivant sa “meilleure vie” ou gars “trop gentil manipulé” ?

Pour certains proches, Jean Pormanove, décédé lundi en live sur internet, vivait “sa meilleure vie” depuis qu’il avait rencontré, il y a cinq ans, ses partenaires de streaming. Pour ses amis d’avant en revanche, “Raph” était un gars “trop gentil” qui a pu se laisser “manipuler”.Dans son quartier de la Condamine à Drap (Alpes-Maritimes), Raphaël Graven, alias Jean Pormanove ou JP, laisse le souvenir d'”une personne très appréciée” qui avait trouvé dans cette cité populaire tranquille de 1.500 habitants une qualité de vie jamais connue dans sa Moselle natale.”Il vivait ici sa meilleure vie: on allait manger avec lui, on faisait du bateau, on allait à la plage”, assure, sous couvert d’anonymat, un proche de l’influenceur Owen Cenazandotti, alias NarutoVie, enfant du quartier qui l’avait convaincu de s’y installer après avoir découvert ses vidéos de gaming sur Youtube.Avant, “JP vivait chez sa mère, n’avait pas de voiture et n’était jamais allé au resto!”, affirme ce proche.Selon lui, l’homme de 46 ans vivait seul dans un petit appartement que lui avait trouvé Owen Cenazandotti dans cette cité champêtre de petits immeubles, à quelques kilomètres de Nice.”Owen lui avait acheté une voiture, une Clio, il y a quatre mois, et l’an dernier, ils étaient allés en Turquie pour une greffe de cheveux”, assure ce proche, mais l’intervention aurait dû être abandonnée, en raison d’une faiblesse cardiaque détectée par les médecins turcs.”Il mangeait mal, surtout des bonbons, buvait tout le temps du Coca ou du Red Bull, et fumait énormément”, dit un jeune du quartier, qui préfère lui aussi ne pas être nommé.Ici, on ne comprend pas “la polémique” autour des vidéos où les “défis” se résumaient essentiellement à des scènes d’humiliations ou violences infligées à Jean Pormanove et un autre souffre-douleur, Coudoux. “C’était comme du théâtre, juste pour buzzer. Jamais personne ne lui aurait fait de mal”, dit un autre jeune du quartier.Argument avancé par Raphaël Graven lui-même en janvier, lorsqu’il avait été entendu par la police niçoise dans une enquête ouverte notamment pour “violences volontaires sur personnes vulnérables”, après un article de Mediapart sur ces vidéos, suivies par des milliers de personnes, principalement sur la plateforme australienne de diffusion en direct Kick. – “Pas le niveau” -Ancien militaire de carrière, Nicolas Frérot a côtoyé Raphaël Graven plusieurs années sur la base aérienne 128 de Metz-Frescaty, où il était affecté à l’entretien.Né en 1979 dans un milieu modeste, “il est rentré un petit peu par hasard à l’armée”, raconte M. Frérot. “Il était appelé quand le service militaire a été supprimé, et quand l’armée lui a proposé de rester, il a sauté sur l’opportunité. Sauf qu’au bout de quelques années, il a été obligé de passer des tests. Mais il n’avait pas le niveau, et il a dû partir”, dit-il au téléphone à l’AFP.Nicolas Frérot se souvient de “quelqu’un de très gentil”, “un bon gars”, “le coeur sur la main” mais “pas très intelligent”. “C’était quelqu’un de crédule, vous auriez pu lui faire croire qu’un arbre était bleu. Il était très influençable”. Déjà, il était “un peu harcelé”. “Très maigre” et “fragile physiquement”, certains l’appelaient “le cadavre”.Après l’armée, Raphaël Graven se fait embaucher “dans un abattoir à Metz, mais il s’est fait virer pour des questions d’hygiène”.Sur le groupe Facebook de la base aérienne 128 (fermée en 2012), où la mère de Jean Pormanove, Joëlle Graven Feknous, a annoncé son décès lundi, d’anciens compagnons d’armes se souviennent d'”un gentil gars”. “Le coeur sur la main et toujours volontaire”, dit l’un. “Une personne très agréable et simple”, écrit un autre.Après son départ de l’armée, “je suis allé chez lui une fois. Il avait un problème informatique avec son ordinateur, il n’y connaissait rien”, raconte encore Nicolas Frérot.C’est pourtant grâce à internet que Raphaël Graven acquiert la notoriété, d’abord dans le gaming, où ses accès de colère sur des jeux vidéo comme “Fortnite” ou “FIFA” lui valent ses premiers fans.Après avoir rejoint NarutoVie et un autre influenceur niçois, Safine Hamadi alias Safine, leur collectif “Le Lokal” commence à diffuser, d’abord sur Youtube, puis Tiktok et enfin Kick, des vidéos de plus en plus dégradantes.Quand Nicolas Frérot les découvre, il commence par laisser des commentaires. “Je lui disais: +mais putain, Graven, pars de là, reste pas avec tes connards, quoi+”.”Ils ont clairement profité de lui parce que c’était quelqu’un de crédule. C’était facile de le manipuler”, accuse Nicolas Frérot. “La dernière fois que j’ai échangé avec lui c’était en janvier. Il m’avait dit +t’inquiète, tout va bien dans ma vie+”.

“JP”, streamer à succès vivant sa “meilleure vie” ou gars “trop gentil manipulé” ?

Pour certains proches, Jean Pormanove, décédé lundi en live sur internet, vivait “sa meilleure vie” depuis qu’il avait rencontré, il y a cinq ans, ses partenaires de streaming. Pour ses amis d’avant en revanche, “Raph” était un gars “trop gentil” qui a pu se laisser “manipuler”.Dans son quartier de la Condamine à Drap (Alpes-Maritimes), Raphaël Graven, alias Jean Pormanove ou JP, laisse le souvenir d'”une personne très appréciée” qui avait trouvé dans cette cité populaire tranquille de 1.500 habitants une qualité de vie jamais connue dans sa Moselle natale.”Il vivait ici sa meilleure vie: on allait manger avec lui, on faisait du bateau, on allait à la plage”, assure, sous couvert d’anonymat, un proche de l’influenceur Owen Cenazandotti, alias NarutoVie, enfant du quartier qui l’avait convaincu de s’y installer après avoir découvert ses vidéos de gaming sur Youtube.Avant, “JP vivait chez sa mère, n’avait pas de voiture et n’était jamais allé au resto!”, affirme ce proche.Selon lui, l’homme de 46 ans vivait seul dans un petit appartement que lui avait trouvé Owen Cenazandotti dans cette cité champêtre de petits immeubles, à quelques kilomètres de Nice.”Owen lui avait acheté une voiture, une Clio, il y a quatre mois, et l’an dernier, ils étaient allés en Turquie pour une greffe de cheveux”, assure ce proche, mais l’intervention aurait dû être abandonnée, en raison d’une faiblesse cardiaque détectée par les médecins turcs.”Il mangeait mal, surtout des bonbons, buvait tout le temps du Coca ou du Red Bull, et fumait énormément”, dit un jeune du quartier, qui préfère lui aussi ne pas être nommé.Ici, on ne comprend pas “la polémique” autour des vidéos où les “défis” se résumaient essentiellement à des scènes d’humiliations ou violences infligées à Jean Pormanove et un autre souffre-douleur, Coudoux. “C’était comme du théâtre, juste pour buzzer. Jamais personne ne lui aurait fait de mal”, dit un autre jeune du quartier.Argument avancé par Raphaël Graven lui-même en janvier, lorsqu’il avait été entendu par la police niçoise dans une enquête ouverte notamment pour “violences volontaires sur personnes vulnérables”, après un article de Mediapart sur ces vidéos, suivies par des milliers de personnes, principalement sur la plateforme australienne de diffusion en direct Kick. – “Pas le niveau” -Ancien militaire de carrière, Nicolas Frérot a côtoyé Raphaël Graven plusieurs années sur la base aérienne 128 de Metz-Frescaty, où il était affecté à l’entretien.Né en 1979 dans un milieu modeste, “il est rentré un petit peu par hasard à l’armée”, raconte M. Frérot. “Il était appelé quand le service militaire a été supprimé, et quand l’armée lui a proposé de rester, il a sauté sur l’opportunité. Sauf qu’au bout de quelques années, il a été obligé de passer des tests. Mais il n’avait pas le niveau, et il a dû partir”, dit-il au téléphone à l’AFP.Nicolas Frérot se souvient de “quelqu’un de très gentil”, “un bon gars”, “le coeur sur la main” mais “pas très intelligent”. “C’était quelqu’un de crédule, vous auriez pu lui faire croire qu’un arbre était bleu. Il était très influençable”. Déjà, il était “un peu harcelé”. “Très maigre” et “fragile physiquement”, certains l’appelaient “le cadavre”.Après l’armée, Raphaël Graven se fait embaucher “dans un abattoir à Metz, mais il s’est fait virer pour des questions d’hygiène”.Sur le groupe Facebook de la base aérienne 128 (fermée en 2012), où la mère de Jean Pormanove, Joëlle Graven Feknous, a annoncé son décès lundi, d’anciens compagnons d’armes se souviennent d'”un gentil gars”. “Le coeur sur la main et toujours volontaire”, dit l’un. “Une personne très agréable et simple”, écrit un autre.Après son départ de l’armée, “je suis allé chez lui une fois. Il avait un problème informatique avec son ordinateur, il n’y connaissait rien”, raconte encore Nicolas Frérot.C’est pourtant grâce à internet que Raphaël Graven acquiert la notoriété, d’abord dans le gaming, où ses accès de colère sur des jeux vidéo comme “Fortnite” ou “FIFA” lui valent ses premiers fans.Après avoir rejoint NarutoVie et un autre influenceur niçois, Safine Hamadi alias Safine, leur collectif “Le Lokal” commence à diffuser, d’abord sur Youtube, puis Tiktok et enfin Kick, des vidéos de plus en plus dégradantes.Quand Nicolas Frérot les découvre, il commence par laisser des commentaires. “Je lui disais: +mais putain, Graven, pars de là, reste pas avec tes connards, quoi+”.”Ils ont clairement profité de lui parce que c’était quelqu’un de crédule. C’était facile de le manipuler”, accuse Nicolas Frérot. “La dernière fois que j’ai échangé avec lui c’était en janvier. Il m’avait dit +t’inquiète, tout va bien dans ma vie+”.

“JP”, streamer à succès vivant sa “meilleure vie” ou gars “trop gentil manipulé” ?

Pour certains proches, Jean Pormanove, décédé lundi en live sur internet, vivait “sa meilleure vie” depuis qu’il avait rencontré, il y a cinq ans, ses partenaires de streaming. Pour ses amis d’avant en revanche, “Raph” était un gars “trop gentil” qui a pu se laisser “manipuler”.Dans son quartier de la Condamine à Drap (Alpes-Maritimes), Raphaël Graven, alias Jean Pormanove ou JP, laisse le souvenir d'”une personne très appréciée” qui avait trouvé dans cette cité populaire tranquille de 1.500 habitants une qualité de vie jamais connue dans sa Moselle natale.”Il vivait ici sa meilleure vie: on allait manger avec lui, on faisait du bateau, on allait à la plage”, assure, sous couvert d’anonymat, un proche de l’influenceur Owen Cenazandotti, alias NarutoVie, enfant du quartier qui l’avait convaincu de s’y installer après avoir découvert ses vidéos de gaming sur Youtube.Avant, “JP vivait chez sa mère, n’avait pas de voiture et n’était jamais allé au resto!”, affirme ce proche.Selon lui, l’homme de 46 ans vivait seul dans un petit appartement que lui avait trouvé Owen Cenazandotti dans cette cité champêtre de petits immeubles, à quelques kilomètres de Nice.”Owen lui avait acheté une voiture, une Clio, il y a quatre mois, et l’an dernier, ils étaient allés en Turquie pour une greffe de cheveux”, assure ce proche, mais l’intervention aurait dû être abandonnée, en raison d’une faiblesse cardiaque détectée par les médecins turcs.”Il mangeait mal, surtout des bonbons, buvait tout le temps du Coca ou du Red Bull, et fumait énormément”, dit un jeune du quartier, qui préfère lui aussi ne pas être nommé.Ici, on ne comprend pas “la polémique” autour des vidéos où les “défis” se résumaient essentiellement à des scènes d’humiliations ou violences infligées à Jean Pormanove et un autre souffre-douleur, Coudoux. “C’était comme du théâtre, juste pour buzzer. Jamais personne ne lui aurait fait de mal”, dit un autre jeune du quartier.Argument avancé par Raphaël Graven lui-même en janvier, lorsqu’il avait été entendu par la police niçoise dans une enquête ouverte notamment pour “violences volontaires sur personnes vulnérables”, après un article de Mediapart sur ces vidéos, suivies par des milliers de personnes, principalement sur la plateforme australienne de diffusion en direct Kick. – “Pas le niveau” -Ancien militaire de carrière, Nicolas Frérot a côtoyé Raphaël Graven plusieurs années sur la base aérienne 128 de Metz-Frescaty, où il était affecté à l’entretien.Né en 1979 dans un milieu modeste, “il est rentré un petit peu par hasard à l’armée”, raconte M. Frérot. “Il était appelé quand le service militaire a été supprimé, et quand l’armée lui a proposé de rester, il a sauté sur l’opportunité. Sauf qu’au bout de quelques années, il a été obligé de passer des tests. Mais il n’avait pas le niveau, et il a dû partir”, dit-il au téléphone à l’AFP.Nicolas Frérot se souvient de “quelqu’un de très gentil”, “un bon gars”, “le coeur sur la main” mais “pas très intelligent”. “C’était quelqu’un de crédule, vous auriez pu lui faire croire qu’un arbre était bleu. Il était très influençable”. Déjà, il était “un peu harcelé”. “Très maigre” et “fragile physiquement”, certains l’appelaient “le cadavre”.Après l’armée, Raphaël Graven se fait embaucher “dans un abattoir à Metz, mais il s’est fait virer pour des questions d’hygiène”.Sur le groupe Facebook de la base aérienne 128 (fermée en 2012), où la mère de Jean Pormanove, Joëlle Graven Feknous, a annoncé son décès lundi, d’anciens compagnons d’armes se souviennent d'”un gentil gars”. “Le coeur sur la main et toujours volontaire”, dit l’un. “Une personne très agréable et simple”, écrit un autre.Après son départ de l’armée, “je suis allé chez lui une fois. Il avait un problème informatique avec son ordinateur, il n’y connaissait rien”, raconte encore Nicolas Frérot.C’est pourtant grâce à internet que Raphaël Graven acquiert la notoriété, d’abord dans le gaming, où ses accès de colère sur des jeux vidéo comme “Fortnite” ou “FIFA” lui valent ses premiers fans.Après avoir rejoint NarutoVie et un autre influenceur niçois, Safine Hamadi alias Safine, leur collectif “Le Lokal” commence à diffuser, d’abord sur Youtube, puis Tiktok et enfin Kick, des vidéos de plus en plus dégradantes.Quand Nicolas Frérot les découvre, il commence par laisser des commentaires. “Je lui disais: +mais putain, Graven, pars de là, reste pas avec tes connards, quoi+”.”Ils ont clairement profité de lui parce que c’était quelqu’un de crédule. C’était facile de le manipuler”, accuse Nicolas Frérot. “La dernière fois que j’ai échangé avec lui c’était en janvier. Il m’avait dit +t’inquiète, tout va bien dans ma vie+”.

Découverte “exceptionnelle” d’un mausolée gallo-romain à Vienne

Alexia Maunier retire avec d’infinies précautions la terre accrochée au pan de mur d’un mausolée vieux de 2.000 ans, qui vient d’être découvert sur le site de l’antique cité gallo-romaine de Vienne, dans le Rhône. “On a les mains dans l’Histoire, c’est indescriptible”, souffle l’étudiante en archéologie, 22 ans. “C’est mon premier chantier, c’est émouvant!”Pour les archéologues chevronnés qui encadrent ce chantier école du Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal, de l’autre côté du Rhône face à Vienne, cette découverte au cœur de l’été, a aussi été “une très grande surprise, très émouvante”.Le mausolée date probablement du début de l’empire romain, entre la fin du 1er siècle avant Jésus-Christ et les tout premiers siècles de l’ère chrétienne.Même si on n’en devine pour l’heure que les contours arrondis de la partie supérieure, il est “exceptionnel par son envergure” pour la Gaule, avec un diamètre intérieur estimé à 15 mètres, et par “son état de conservation”, résume jeudi devant la presse Giulia Ciucci, docteure en archéologie et responsable du site.Personne ne s’attendait, selon elle, à trouver une sépulture aussi prestigieuse, d’ordinaire réservée à l’élite de Rome, en plein cœur de ce qui est l’un des plus grands ensembles urbains de la civilisation gallo-romaine mis au jour en France, réparti sur 7 hectares ouverts au public.- 6 m de hauteur -Depuis la fin du 19e siècle, les fouilles à Saint-Romain-en-Gal ont révélé le quartier résidentiel riche et aristocratique de Vienna, le nom latin de cette cité devenue colonie de l’empire romain en 47 avant Jésus-Christ, cinq ans après la défaite de Vercingétorix à Alésia marquant la fin de la conquête de la Gaule par Jules César.Après plus de 10 ans de suspension des fouilles, une quinzaine d’étudiants en archéologie s’y relaient depuis 2024. Leurs professeurs recherchaient le reste de la mosaïque d’une domus (maison) découverte en 1890. À la place, ils ont découvert le sommet de ce mausolée, dont ils pensent qu’il mesure environ six mètres de hauteur. Cela donne l’idée de l’importance de son propriétaire. “L’édifice devait dominer tout le paysage, être vu de loin parce que les morts, dans le monde romain, sont supposés être encore dans le monde des vivants et doivent y marquer leur présence”, explique Giulia Ciucci.À peine deux mètres de l’édifice ont été dégagés, et par endroits seulement. Tout reste donc à faire en creusant, mais ces fouilles seront suspendues fin août pour reprendre à l’été 2026.Les archéologues et leurs étudiants, qui découpent pour l’heure minutieusement des petits morceaux de terre amalgamée sur les vestiges, avec des truelles fines, des petites pelles et même un aspirateur domestique, rongent leur frein. L’un des buts: excaver la chambre funéraire, découvrir des écrits et connaître l’identité de celui ou celle qui y gît peut-être. “La plupart des chambres funéraires, en France ou en Italie, ont été pillées depuis l’Antiquité mais sait-on jamais…”, espère Mme Ciucci.- Boutiques -L’architecture de cette sépulture, “très similaire à celle du mausolée à Rome d’Auguste”, le premier empereur romain (27 av. J.-C. – 14), en dit long sur “l’importance de son propriétaire et rend cette découverte exceptionnelle”, assurent en chœur Mme Ciucci et Emilie Alonso, la directrice du musée. Il s’agit certainement d’un personnage illustre de Vienna et probablement très en cour dans la Rome d’Auguste, estime Giulia Ciucci. Car en y installant ses légionnaires les plus méritants, son grand-oncle César en avait déjà fait la ville d’une élite gauloise précocement romanisée.”Ce type de mausolée, on en a recensé 18 en France jusqu’à maintenant mais très peu sont apparents” parce que recouverts par des constructions plus récentes, ou pas aussi bien conservés, assure Mme Ciucci.Sur un autre chantier, les futurs archéologues et leurs enseignants ont mis au jour les vestiges de “trois boutiques”, a également annoncé l’archéologue Benjamin Clément, qui dirige cette fouille. Ils permettront de “mieux comprendre la dernière étape des échanges économiques dans l’Antiquité, assez peu connue: celle des boutiquiers et du commerce de proximité”.

Washington vise de nouveau la CPI pour ses enquêtes impliquant Etats-Unis et Israël

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi de nouvelles sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), qu’ils accusent de “politisation”, visant quatre magistrats, dont un juge français, une décision saluée par Israël mais décriée par la France et la Cour qui a dénoncé une “attaque flagrante”.Les sanctions américaines visent la juge canadienne Kimberly Prost, le juge français Nicolas Guillou, qui est impliqué dans le dossier du mandat d’arrêt visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi que deux procureurs adjoints, la Fidjienne Nazhat Shameem Khan et le Sénégalais Mame Mandiaye Niang.Ils sont sanctionnés pour avoir “directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des Etats-Unis ou d’Israël, sans le consentement de l’un ou l’autre de ces pays”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, dans un communiqué.Ces nouvelles sanctions viennent s’ajouter à celles annoncées début juin visant quatre autres magistrates de la CPI. Et en février, les Etats-Unis ont sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan, qui avait initié une procédure contre des dirigeants israéliens.Marco Rubio, qui a dénoncé la “politisation de la CPI”, a souligné que l’institution basée à La Haye représentait “une menace pour la sécurité nationale et a été utilisée comme un instrument de guerre juridique contre les Etats-Unis et leur proche allié Israël”.Les Etats-Unis rejettent des procédures ayant visé des soldats américains en Afghanistan, suspectés de crimes de guerre présumés ou encore les mandats d’arrêt de la CPI contre le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans la guerre à Gaza.La précédente administration du démocrate Joe Biden s’était également insurgée contre ces mandats d’arrêt.- “Impartiale” -La CPI a qualifié les sanctions américaines d'”attaque flagrante contre l’indépendance d’une institution judiciaire impartiale”, selon un communiqué.La Cour a ajouté qu’elle “soutenait fermement son personnel et les victimes d’atrocités inimaginables”, et assuré qu’elle “continuerait à remplir ses mandats, sans se laisser décourager” et “sans tenir compte d’aucune restriction, pression ou menace”.Les mesures annoncées consistent en une interdiction d’entrée sur le sol américain des personnes visées et le gel des avoirs éventuels détenus aux Etats-Unis et toute transaction financière avec eux.La juge canadienne est sanctionnée pour avoir autorisé l’ouverture d’une enquête de la CPI sur des crimes présumés commis pendant la guerre en Afghanistan, y compris par les forces américaines. Le juge français est lui en charge d’une affaire dans laquelle un mandat d’arrêt a été délivré contre M. Netanyahu.Nicolas Guillou, juriste chevronné, a travaillé pendant plusieurs années aux Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, en tant que détaché au sein du ministère de la Justice pour y développer la coopération judiciaire avec la France.Les procureurs adjoints Nazhat Shameem Khan et Mame Mandiaye Niang sont sanctionnés pour leur soutien aux “actions illégitimes de la CPI contre Israël”, notamment s’agissant des mandats d’arrêt.Le Premier ministre israélien, visé par un mandat d’arrêt depuis novembre 2024, a salué les sanctions américaines.”C’est une action décisive contre la campagne de diffamation et de mensonges visant l’Etat d’Israël (et son armée) en faveur de la vérité et de la justice”, a-t-il affirmé dans un communiqué.- “Consternation” de la France -La France a exprimé sa “consternation”, selon le ministère des Affaires étrangères.Elle “exprime sa solidarité à l’égard des magistrats visés par cette décision” et estime que les sanctions sont “contraires au principe d’indépendance de la justice”, a souligné un porte-parole du ministère.Ni les Etats-Unis ni Israël ne sont membres de la CPI, juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.Ils ne reconnaissent pas sa capacité à poursuivre leurs ressortissants.La CPI peut cependant engager des poursuites contre eux pour des crimes présumés commis sur le territoire d’un Etat partie — ce qui est le cas de la Palestine — ou d’un pays non membre reconnaissant sa juridiction.Au cours du premier mandat de Donald Trump, la CPI, en particulier sa procureure d’alors, Fatou Bensouda, avait déjà été la cible de sanctions américaines – levées par Joe Biden peu après son arrivée au pouvoir en 2021.

Trump says jailed US election denier a ‘patriot’, demands release

Donald Trump called Thursday for the release of a Colorado official jailed on charges linked to efforts to overturn the 2020 presidential election, as he renews his attacks on the US voting system.”FREE TINA PETERS, a brave and innocent Patriot,” Trump wrote on his Truth Social platform, threatening to take “harsh measures” if she is not freed from her nine-year prison sentence.Peters, a former official in Colorado’s Mesa County, was sentenced in October 2024 for allowing an unauthorized Trump supporter to access confidential voting information several months after the 2020 election won by Democrat Joe Biden.The man was seeking to prove election fraud as part of a conspiracy theory touted by Trump that the vote was “rigged” — despite multiple courts having upheld that there were no major issues.Trump’s demand echoed a similar post he made on Truth Social in early May, in which he called her a “hostage” being held in prison by Democrats for “political reasons.”Peters is jailed under state charges, making her ineligible for a presidential pardon from Trump.The 79-year-old Republican has continued to spread a string of misinformation about US elections.On Monday, he announced a fresh assault on mail-in balloting — a method used by nearly a third of Americans that Trump has wrongly claimed is linked to election fraud.He also promised to bring “honesty” to next year’s midterm elections, without giving further details, and has teased the idea of running for a third term in 2028 — something barred by the US Constitution. 

Malnourished Gaza children facing death without aid, says UN

Severely malnourished children in the Gaza Strip will be “certainly condemned to death” unless aid gets to them quickly, UNRWA chief Philippe Lazzarini warned Thursday.The head of the UN agency for Palestinian refugees said hunger was particularly acute in the north — where Gaza City is — where an estimated one million people remain.Lazzarini said an evaluation on how famine has evolved in the Gaza Strip was due to be published soon, adding UNRWA health centres had seen a six-fold increase in the number of severely malnourished children since March.”If no measures are taken immediately, they are certainly condemned to death,” he told the Geneva Press Club.People in the Palestinian territory are already dying of hunger and “there will be more, there’s no doubt about it”, said Lazzarini.Rights group Amnesty International earlier this week accused Israel of enacting a “deliberate policy” of starvation in Gaza.Without naming Israel, Lazzarini labelled it a “manufactured famine” and said food had been used “as a weapon of war”.Israel heavily restricts aid coming into Gaza but has repeatedly rejected claims of deliberate starvation.Israel has announced a plan to take over Gaza City and has warned that the north of the territory will be evacuated.The UNRWA commissioner-general warned that a weakened, hungry population would struggle to withstand a new military operation in the city.”We had described hell on Earth in Gaza,” he said.”If this scenario were to unfold, even if we talk about the evacuation of people from Gaza to the south, many will no longer even have the strength to move.”