Frères musulmans: l’exécutif se penche sur le rapport en conseil de Défense

Un conseil de Défense et de Sécurité nationale présidé par Emmanuel Macron examine mercredi matin un rapport consacré aux frères musulmans qui met en garde contre une “menace pour la cohésion nationale” avec le développement d’un islamisme “par le bas”. Le président de la République réunira autour de lui à l’Elysée à 11h30 le chef du gouvernement mais aussi plusieurs de ses ministres en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et des Sports, “trois secteurs particulièrement visés par cet entrisme par le bas”, précise-t-on à l’Elysée.A l’issue de ce conseil, des mesures seront prises “dont certaines sont communiquées” mais d’autres resteront classifiées, ajoute-t-on de même source.Selon le document que l’AFP s’est procuré et dont le Figaro avait dévoilé les grandes lignes mardi matin, le rapport commandé à deux hauts fonctionnaires relève une “menace pour la cohésion nationale” avec le développement d’un islamisme “par le bas” et à l’échelon municipal.Il “établit très clairement le caractère anti-républicain et subversif des Frères musulmans” et “propose des moyens pour remédier à cette menace”, résume-t-on à l’Elysée.Les travaux du conseil de Défense se veulent en droite ligne du discours des Mureaux sur le séparatisme prononcé par Emmanuel Macron en 2020, qui a débouché sur la loi sur les principes et valeurs de la République de 2021. “L’une des vocations de ce rapport est de pouvoir sensibiliser l’Etat sur cette problématique” mais aussi “de faire connaître au grand public, aux élus locaux, la menace et comment elle procède” notamment à l’approche des élections municipales, a souligné l’Elysée.”L’entrisme, c’est du temps long, c’est dissimulé, et c’est un discours qui est très policé de façon officielle”, résume la source, en s’inquiétant aussi de “dynamiques caritatives sur le terrain”.Mais “le mouvement est présent en Europe et sa cible c’est clairement l’Europe”, précise-t-on à l’Elysée, en jugeant nécessaire de “sensibiliser davantage l’Union européenne”.Pour autant, “nous sommes tous parfaitement en ligne sur le fait de dire qu’il ne faut pas faire d’amalgame” avec les musulmans car “nous luttons contre l’islamisme et ses dérives radicales”, a mis en avant la source élyséenne.Le conseil se penchera aussi sur la question des réseaux sociaux qui “constituent un vecteur pour les islamistes qui surfent sur des éléments d’actualité et remettent en cause ce que la République défend en matière de laïcité, notamment pour essayer de démontrer que l’Etat est islamophobe et pour retourner contre nous nos propres valeurs”.

Le cancer de la prostate de Biden a bien été diagnostiqué la semaine passée, affirme sa porte-parole

Le cancer de la prostate dont souffre l’ancien président américain Joe Biden a bien été diagnostiqué la semaine passée, a affirmé mardi sa porte-parole, assurant que son dernier dépistage sanguin dédié remontait à plus de dix ans.Cette précision survient au moment où l’actuel président Donald Trump et ses alliés alimentent les doutes au sujet d’une éventuelle dissimulation des ennuis de santé de l’ex-président démocrate.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps” de ce cancer, a ainsi déclaré le républicain lundi à des journalistes, soulignant qu’il fallait “beaucoup de temps pour arriver (…) à un stade 9″.”Le dernier test PSA connu de Biden date de 2014. Avant vendredi, le président Biden n’avait jamais été diagnostiqué d’un cancer de la prostate”, a déclaré la porte-parole de Joe Biden dans un communiqué.Les services de M. Biden avaient annoncé dimanche que l’ancien président, âgé de 82 ans, avait été diagnostiqué quelques jours plus tôt d’une forme “agressive” de cancer de la prostate avec des “métastases osseuses”. Ce cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu’à 10.Le cancer de la prostate – une glande située près de la vessie – est le plus courant chez les hommes et constitue la deuxième cause de décès par cancer pour eux.Pour le détecter, un dépistage sanguin dit dosage du PSA, qui consiste à mesurer le taux dans le sang d’un antigène spécifique de la prostate, ou un toucher rectal peuvent être pratiqués. Mais en raison de leurs failles, ces examens ne sont pas universellement indiqués.Aux Etats-Unis, le test PSA n’est ainsi pas recommandé par les CDC, la principale agence sanitaire du pays, chez les hommes âgés de 70 ans ou plus et ne présentant pas de symptômes de la maladie, en raison notamment du risque de faux positif et de traitements non-nécessaires.Joe Biden avait entre 71 et 72 ans en 2014, date à laquelle il aurait effectué son dernier test PSA, selon sa porte-parole. Ses services n’ont pas précisé s’il avait depuis effectué d’autres examens liés à la prostate.Mardi est publié aux Etats-Unis un livre-enquête qui révèle comment la Maison Blanche a caché au monde les faiblesses grandissantes d’un président qui s’est longtemps accroché à sa tentative de réélection.

Loi “refondation” de Mayotte: le Sénat approuve un volet migratoire contesté

Conditions d’accès au séjour durcies, expulsions de familles dont l’enfant est jugé dangereux, rétention des mineurs… Le Sénat a approuvé mardi soir plusieurs mesures gouvernementales pour lutter contre l’immigration irrégulière à Mayotte, un volet contesté du projet de loi pour “refonder” l’archipel après Chido.”La lutte contre l’immigration clandestine doit être une priorité. C’est une réalité du territoire, et vous ne trouverez aucun Mahorais pour le contester”, a lancé devant les sénateurs le ministre des Outre-mer Manuel Valls. Depuis des années, le territoire ultramarin fait face à l’afflux massif d’immigrés clandestins venus notamment des Comores voisines. Une enquête de l’Insee menée en 2016 estimait que “près de la moitié des habitants” de Mayotte étaient des étrangers, et que la moitié d’entre eux étaient alors en situation irrégulière.Le gouvernement a donc intégré de nombreuses mesures, souvent dérogatoires et spécifiques à Mayotte, dans le projet de loi-programme pour la “refondation” de l’île. Toutes ont été adoptées par la chambre haute, dominée par une alliance droite-centristes, malgré l’hostilité de l’ensemble de la gauche. Sur les conditions d’accès au séjour, les sénateurs ont ainsi accepté d’imposer aux étrangers la détention préalable d’un “visa de long séjour” pour obtenir certaines cartes de séjour temporaire, ou encore d’étendre la durée de résidence régulière exigée pour obtenir une carte de résident “parent d’enfant français”.La centralisation des reconnaissances de paternité à Mamoudzou et l’augmentation des peines pour reconnaissance frauduleuse de paternité ont également été approuvées, dans le but de “réduire l’attractivité de Mayotte”. Mesures plus irritantes encore: la création de “lieux spécialement adaptés” à la rétention de familles accompagnées de mineurs, et surtout la possibilité inédite de retirer des titres de séjour aux parents d’enfants considérés comme menaçant l’ordre public, y compris lorsque la défaillance des parents compromet la “moralité” ou “l’éducation” de leur enfant.- Vote mardi 27 mai -Cette réforme, bien que très encadrée, a fait bondir la gauche, qui fustige un mécanisme “sans précédent aucun” car il pénaliserait les parents pour le comportement de leurs enfants. “Nous sommes en train, progressivement, de faire rentrer dans le droit, via la brèche de Mayotte, des dispositions en violation totale des principes fondamentaux”, s’est alarmée l’écologiste Mélanie Vogel.”On cherche tout simplement la responsabilisation des parents vis-à-vis de ces mineurs délinquants”, a rétorqué la corapporteure Agnès Canayer (groupe Les Républicains), soulignant la “situation exceptionnelle” de l’île.A l’initiative de la droite, les sénateurs ont par ailleurs durci les conditions du regroupement familial en l’interdisant lorsque l’étranger occupe “sans droit ni titre”, ou que son logement relève de l’habitat informel.Sans surprise, les débats ont débordé sur l’une des revendications principales des élus de l’archipel: la fin des “visas territorialisés”, ces titres de séjour spécifiques qui empêchent leurs détenteurs de venir dans l’Hexagone ou à La Réunion voisine. Mesure qui permettrait selon ses défenseurs de “désengorger” hôpitaux et écoles, mais que le Sénat n’a pas souhaité adopter, en accord avec le gouvernement, face au risque avancé de renforcer l’hypothèse d’un “appel d’air” migratoire. Sur un autre volet, un article pour faciliter les expropriations en vue d’accélérer la reconstruction, décrié par les élus locaux et notamment les sénateurs de Mayotte, a tout de même été adopté. Ce projet de loi, qui comporte de nombreuses autres mesures sur les champ social, économique, foncier et institutionnel, sera mis au vote dans son ensemble le mardi 27 mai au Sénat.

La Chine dénonce les nouvelles mesures américaines sur les puces Huawei

La Chine a promis mercredi des “mesures fermes” en réponse aux nouvelles recommandations de l’administration Trump sur l’utilisation de puces électroniques avancées, notamment du géant chinois Huawei, dénonçant une tentative d'”intimidation”.L’administration du président américain Donald Trump a certes annulé la semaine dernière de nouvelles restrictions à l’exportation de puces avancées, répondant aux appels de plusieurs pays qui s’inquiétaient d’être écartés de technologies essentielles au développement de l’IA.Ces nouvelles règles, qui devaient s’ajouter, à partir du 15 mai, à des contrôles déjà mis en place en 2022 et 2023, avaient été annoncées par le gouvernement de Joe Biden mi-janvier, quelques jours seulement avant la fin de son mandat.Mais parallèlement à leur annulation, le département américain du Commerce a dévoilé de nouvelles directives qui mettent en garde contre l’utilisation de semi-conducteurs d’IA chinois, et en particulier les puces Ascend du géant technologique Huawei, menaçant de “sanctions pénales et administratives importantes, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement”.Ces directives avertissent également “le public des conséquences potentielles qu’induiraient le fait de laisser des puces américaines être utilisées” pour développer des “modèles chinois d’IA”.Pékin a vivement réagi mercredi, accusant Washington d'”abuser des contrôles à l’exportation pour contenir et réprimer la Chine”.”Les mesures américaines relèvent d’un unilatéralisme typique, mêlant intimidation et protectionnisme, et portent gravement atteinte à la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales dans le secteur des semi-conducteurs”, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué, promettant des “mesures fermes” en réponse.”Toute organisation ou individu qui mettrait en oeuvre ou aiderait à mettre en oeuvre ces mesures américaines pourrait être en infraction” avec les règlementations chinoises, a averti Pékin.- Pressions des firmes d’IA -Le département américain du Commerce a expliqué que sa politique visait à partager la technologie américaine en matière d’IA “avec des pays étrangers de confiance à travers le monde, tout en empêchant qu’elle ne tombe entre les mains de nos adversaires”.”En même temps, nous rejetons la tentative de l’administration Biden d’imposer au peuple américain ses politiques en matière d’IA, mal conçues et contre-productives”, a déclaré Jeffery Kessler, sous-secrétaire au Commerce chargé de l’industrie et de la sécurité.Washington a renforcé ces dernières années ses efforts pour limiter les exportations de puces dernier cri vers la Chine, craignant qu’elles ne servent à l’armée chinoise et soucieux de conserver la domination américaine dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Les règles initialement prévues par l’administration Biden et qui devaient s’appliquer au 15 mai divisaient les pays en trois catégories, chacune soumise à un niveau de restriction différent.Les pays considérés comme “de premier rang”, comme le Japon et la Corée du Sud, n’étaient pas concernés par les restrictions, tandis que ceux de la deuxième catégorie — comme le Mexique ou le Portugal — avaient été soumis à un plafonnement du volume de puces qu’ils pouvaient recevoir.Mais des fabricants américains de puces comme Nvidia et AMD ont fait pression contre ces restrictions différenciées. Leur action en Bourse avait grimpé après que l’administration Trump avait laissé entendre qu’elle reconsidérerait la mesure.Mercredi, le directeur général de Nvidia, Jensen Huang, a qualifié les contrôles américains sur les exportations de puces d’IA vers la Chine d'”échec”, estimant que ces mesures ont à l’inverse encouragé les firmes chinoises à développer leurs propres technologies.”Les entreprises locales sont très, très talentueuses et très déterminées, et les contrôles à l’exportation leur ont donné l’élan, l’énergie et le soutien du gouvernement pour accélérer leur développement”, a déclaré M. Huang à la presse lors du salon technologique Computex organisé à Taipei.”La Chine dispose d’un écosystème technologique dynamique, et il est très important de réaliser que la Chine compte 50% des chercheurs en IA du monde, et que la Chine est incroyablement douée pour les logiciels”, a ajouté le dirigeant.

La Chine dénonce les nouvelles mesures américaines sur les puces Huawei

La Chine a promis mercredi des “mesures fermes” en réponse aux nouvelles recommandations de l’administration Trump sur l’utilisation de puces électroniques avancées, notamment du géant chinois Huawei, dénonçant une tentative d'”intimidation”.L’administration du président américain Donald Trump a certes annulé la semaine dernière de nouvelles restrictions à l’exportation de puces avancées, répondant aux appels de plusieurs pays qui s’inquiétaient d’être écartés de technologies essentielles au développement de l’IA.Ces nouvelles règles, qui devaient s’ajouter, à partir du 15 mai, à des contrôles déjà mis en place en 2022 et 2023, avaient été annoncées par le gouvernement de Joe Biden mi-janvier, quelques jours seulement avant la fin de son mandat.Mais parallèlement à leur annulation, le département américain du Commerce a dévoilé de nouvelles directives qui mettent en garde contre l’utilisation de semi-conducteurs d’IA chinois, et en particulier les puces Ascend du géant technologique Huawei, menaçant de “sanctions pénales et administratives importantes, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement”.Ces directives avertissent également “le public des conséquences potentielles qu’induiraient le fait de laisser des puces américaines être utilisées” pour développer des “modèles chinois d’IA”.Pékin a vivement réagi mercredi, accusant Washington d'”abuser des contrôles à l’exportation pour contenir et réprimer la Chine”.”Les mesures américaines relèvent d’un unilatéralisme typique, mêlant intimidation et protectionnisme, et portent gravement atteinte à la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales dans le secteur des semi-conducteurs”, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué, promettant des “mesures fermes” en réponse.”Toute organisation ou individu qui mettrait en oeuvre ou aiderait à mettre en oeuvre ces mesures américaines pourrait être en infraction” avec les règlementations chinoises, a averti Pékin.- Pressions des firmes d’IA -Le département américain du Commerce a expliqué que sa politique visait à partager la technologie américaine en matière d’IA “avec des pays étrangers de confiance à travers le monde, tout en empêchant qu’elle ne tombe entre les mains de nos adversaires”.”En même temps, nous rejetons la tentative de l’administration Biden d’imposer au peuple américain ses politiques en matière d’IA, mal conçues et contre-productives”, a déclaré Jeffery Kessler, sous-secrétaire au Commerce chargé de l’industrie et de la sécurité.Washington a renforcé ces dernières années ses efforts pour limiter les exportations de puces dernier cri vers la Chine, craignant qu’elles ne servent à l’armée chinoise et soucieux de conserver la domination américaine dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Les règles initialement prévues par l’administration Biden et qui devaient s’appliquer au 15 mai divisaient les pays en trois catégories, chacune soumise à un niveau de restriction différent.Les pays considérés comme “de premier rang”, comme le Japon et la Corée du Sud, n’étaient pas concernés par les restrictions, tandis que ceux de la deuxième catégorie — comme le Mexique ou le Portugal — avaient été soumis à un plafonnement du volume de puces qu’ils pouvaient recevoir.Mais des fabricants américains de puces comme Nvidia et AMD ont fait pression contre ces restrictions différenciées. Leur action en Bourse avait grimpé après que l’administration Trump avait laissé entendre qu’elle reconsidérerait la mesure.Mercredi, le directeur général de Nvidia, Jensen Huang, a qualifié les contrôles américains sur les exportations de puces d’IA vers la Chine d'”échec”, estimant que ces mesures ont à l’inverse encouragé les firmes chinoises à développer leurs propres technologies.”Les entreprises locales sont très, très talentueuses et très déterminées, et les contrôles à l’exportation leur ont donné l’élan, l’énergie et le soutien du gouvernement pour accélérer leur développement”, a déclaré M. Huang à la presse lors du salon technologique Computex organisé à Taipei.”La Chine dispose d’un écosystème technologique dynamique, et il est très important de réaliser que la Chine compte 50% des chercheurs en IA du monde, et que la Chine est incroyablement douée pour les logiciels”, a ajouté le dirigeant.

Faire alliance pour 2027 ? Les Français partagés sur la stratégie de LR

Faire alliance pour la prochaine présidentielle ? L’opinion est partagée sur la stratégie que doivent tenir les Républicains pour 2027: 21% des Français préfèrent un candidat LR seul, 17% une alliance avec le RN et 16% avec le camp présidentiel, d’après un sondage Elabe pour BFMTV paru mercredi.Les sympathisants LR sont également très partagés sur la stratégie à adopter: 40% souhaitent que le parti présente un candidat sans faire d’alliance, alors que 26% optent pour un accord avec le camp présidentiel et 21% avec le RN. Par ailleurs, 55% des sympathisants des partis du camp présidentiel souhaitent que LR s’allient avec eux, alors que 56% des sympathisants RN souhaitent une alliance avec leur parti.Interrogés sur la meilleure personnalité pour représenter la droite et le centre en cas de candidature commune, les Français mettent l’ex-Premier ministre Edouard Philippe (28%) et Bruno Retailleau (26%) au coude-à-coude.Auprès des sympathisants des partis du camp présidentiel et de LR, Edouard Philippe (55%) devance le ministre de l’Intérieur, élu à la tête des Républicains (46%). Auprès des sympathisants RN, Bruno Retailleau (43%) devance largement Edouard Philippe (17%).Enfin, 80% des sympathisants LR citent Bruno Retailleau parmi les personnalités qui feraient le meilleur candidat pour représenter la droite en 2027. Il devance largement Xavier Bertrand (29%) et Laurent Wauquiez (19%).Étude réalisée en ligne entre le 19 et 20 mai auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Agroalimentaire: sept associations accusent les supermarchés de “brader” la santé des consommateurs

Les promotions alimentaires proposées chez les principales chaînes de supermarchés “poussent à acheter des aliments mauvais pour la santé”, dénoncent sept associations dans une enquête publiée mercredi, accusant la grande distribution de “brader” la santé des consommateurs. Pour tirer ces conclusions, Foodwatch France, le Réseau Action Climat, France Assos Santé, la Fédération française des diabétiques, la Confédération syndicale des familles, l’Union nationale des associations familiales et le Collectif national des associations d’obèses ont passé au crible “près de 5.000 promotions alimentaires” mises en place par les cinq plus gros distributeurs entre février et mars 2025. “Le doute n’est plus permis: dans les supermarchés, les promotions censées vous permettre de faire des économies poussent surtout à acheter des aliments mauvais pour la santé”, s’alarment les associations, selon lesquelles “deux tiers des promotions (66%) concernent des produits trop gras, trop sucrés, trop salés”.Carrefour, Coopérative U, E. Leclerc, Intermarché et Lidl “se disent toute l’année les alliés du +bien manger+, mais en pratique, ils vont à l’encontre de leurs engagements”, déplore auprès de l’AFP Audrey Morice, porte-parole de l’ONG Foodwatch. D’après l’enquête, “seules 12% des promotions portent sur des aliments sains (…) comme les fruits, les légumes ou les légumineuses, et que les Français ne consomment pas suffisamment”, indique l’enquête, qui se base sur les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS). Les associations déplorent également que de “trop nombreuses promotions incitent à surconsommer en achetant en grande quantité” car d’après elles, “40% des promotions proposent d’acheter des produits (qui sont) à fortement limiter selon les recommandations santé”, à l’instar de la charcuterie, des plats préparés à base de viande rouge, ou encore des boissons sucrées. Ce déséquilibre dans la qualité des produits en promotion fait dire à Audrey Morice qu’il existe une forme de “marché à deux vitesses”, avec d’un côté “les produits les moins bons pour la santé à des prix bradés”, et de l’autre “des produits sains au prix fort”. Dans leur communiqué transmis à la presse, les associations appellent les enseignes de la grande distribution à garantir “au moins 50% de promotions sur des produits de qualité, à des prix accessibles”. 

Agroalimentaire: sept associations accusent les supermarchés de “brader” la santé des consommateurs

Les promotions alimentaires proposées chez les principales chaînes de supermarchés “poussent à acheter des aliments mauvais pour la santé”, dénoncent sept associations dans une enquête publiée mercredi, accusant la grande distribution de “brader” la santé des consommateurs. Pour tirer ces conclusions, Foodwatch France, le Réseau Action Climat, France Assos Santé, la Fédération française des diabétiques, la Confédération syndicale des familles, l’Union nationale des associations familiales et le Collectif national des associations d’obèses ont passé au crible “près de 5.000 promotions alimentaires” mises en place par les cinq plus gros distributeurs entre février et mars 2025. “Le doute n’est plus permis: dans les supermarchés, les promotions censées vous permettre de faire des économies poussent surtout à acheter des aliments mauvais pour la santé”, s’alarment les associations, selon lesquelles “deux tiers des promotions (66%) concernent des produits trop gras, trop sucrés, trop salés”.Carrefour, Coopérative U, E. Leclerc, Intermarché et Lidl “se disent toute l’année les alliés du +bien manger+, mais en pratique, ils vont à l’encontre de leurs engagements”, déplore auprès de l’AFP Audrey Morice, porte-parole de l’ONG Foodwatch. D’après l’enquête, “seules 12% des promotions portent sur des aliments sains (…) comme les fruits, les légumes ou les légumineuses, et que les Français ne consomment pas suffisamment”, indique l’enquête, qui se base sur les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS). Les associations déplorent également que de “trop nombreuses promotions incitent à surconsommer en achetant en grande quantité” car d’après elles, “40% des promotions proposent d’acheter des produits (qui sont) à fortement limiter selon les recommandations santé”, à l’instar de la charcuterie, des plats préparés à base de viande rouge, ou encore des boissons sucrées. Ce déséquilibre dans la qualité des produits en promotion fait dire à Audrey Morice qu’il existe une forme de “marché à deux vitesses”, avec d’un côté “les produits les moins bons pour la santé à des prix bradés”, et de l’autre “des produits sains au prix fort”. Dans leur communiqué transmis à la presse, les associations appellent les enseignes de la grande distribution à garantir “au moins 50% de promotions sur des produits de qualité, à des prix accessibles”. 

Les parlementaires pro-A69 ouvrent le front à l’Assemblée

Un pied au tribunal et un à l’Assemblée: alors que la cour d’appel administrative de Toulouse doit examiner mercredi un recours de l’Etat pour relancer les travaux de l’A69, les députés examineront en commission une loi pour valider rétroactivement les arrêtés cassés par la justice.Parallèlement à la cour, qui se penchera sur le recours de l’État pour obtenir un sursis à exécution visant à relancer les travaux, – sa décision étant attendue d’ici à la fin du mois -, la commission du Développement durable de l’Assemblée examinera une proposition de loi déjà adoptée au Sénat, et défendue à la chambre basse par le député du Tarn Jean Terlier (groupe macroniste Ensemble pour la République).”Elle doit permettre d’aboutir le plus rapidement possible à une reprise des travaux”, a-t-il argué mardi à l’Assemblée. Le texte, largement adopté au Sénat, prévoit de valider rétroactivement les autorisations permettant la construction des 53 kilomètres d’autoroute entre Toulouse et Castres.Une façon de revenir sur la décision du tribunal administratif de Toulouse qui avait estimé que les travaux ne présentaient pas de “raison impérative d’intérêt public majeur” permettant de déroger “à l’objectif de conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages”.Cette forme de loi atypique suscite des levées de bouclier à gauche: “On propose tout simplement de piétiner la séparation des pouvoirs” entre le législatif et le judiciaire, s’est insurgée mardi la députée LFI Anne Stambach-Terrenoir.Insoumis, écologistes et communistes sont défavorables au texte, tout comme les socialistes, qui ont décidé en réunion de groupe de voter contre, à l’inverse de certains de leurs homologues sénateurs.”Une loi n’a pas à se substituer à une décision de justice”, défend Arthur Delaporte (PS).A l’inverse, la droite et le RN devraient largement soutenir l’initiative en commission. “L’arrêt des travaux nous coûte des millions d’euros et puis il y quand même un sujet de désenclaver des territoires ruraux”, défend Timothée Houssin (RN).Le député LR Ian Boucard proposera lui de réécrire le texte, pour non seulement valider les arrêtés mais aussi conférer au projet une “raison impérative d’intérêt public majeur”, et apporter des garanties constitutionnelles à la rédaction, dans l’idée d’écarter toute nouvelle interruption. “Si les travaux reprennent, il faut que ce soit pour de bon et sans interruption”, avance-t-il.La proposition de loi doit être examinée le 2 juin dans l’hémicycle.Les opposants à l’autoroute A69 ont eux appelé mardi à une “fête d’enterrement” du projet, le 5 juillet dans le Tarn.