Grande parade à Rabat pour célébrer la victoire du Maroc au Mondial U20

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées mercredi à Rabat pour célébrer la victoire de l’équipe marocaine au Mondial des moins de 20 ans, saluant le passage du bus des Lionceaux de l’Atlas, entouré de familles en liesse au son des vuvuzelas.Tout au long du cortège qui traversait la ville, une foule compacte de supporters vêtus de rouge et vert ont agité des drapeaux marocains, tandis que les plus audacieux grimpaient sur les toits pour apercevoir les joueurs qui paradaient sur un bus à impériale.Avant la parade, le prince héritier du Maroc, Moulay El Hassan, a présidé au palais royal une cérémonie en l’honneur des membres de l’équipe.”C’est un exploit, ils nous ont remplis de joie et ont brandi le drapeau de notre pays très haut”, s’est enthousiasmé auprès de l’AFP Youssef, un commercial de 34 ans.Depuis son balcon, Claire Gallouin, une étudiante française de 19 ans, filmait la scène. “Je n’avais jamais vu autant de monde à Rabat, a-t-elle dit. J’ai compris à quel point les Marocains aiment le foot”.Au Chili, les jeunes Marocains se sont imposés dans la nuit de dimanche à lundi 2-0 face aux favoris argentins à Santiago, portés par un doublé de Yassir Zabiri (12e, 29e). Une victoire historique pour le football marocain et arabe.”L’avenir de notre football est entre de bonnes mains. Bravo les gars, champions du monde U20!”, avait salué lundi sur X Achraf Hakimi, le défenseur du Paris SG et de la sélection marocaine demi-finaliste du Mondial 2022 au Qatar.Le Marcoc accueille la Coupe d’Afrique des nations de football à la fin de l’année et co-organisera le Mondial-2030 avec l’Espagne et le Portugal. 

UN court says Israel must ease aid into Gaza, provide ‘basic needs’

The International Court of Justice said Wednesday that Israel was obliged to ease the passage of aid into Gaza, stressing it had to provide Palestinians with the “basic needs” to survive.The wide-ranging ICJ ruling, quickly rejected by Israel, came as aid groups scrambled to scale up much-needed humanitarian assistance into Gaza, seizing upon a fragile ceasefire agreed earlier this month.While the UN’s top court’s “Advisory Opinion” is not legally binding, the ICJ believes it carries “great legal weight and moral authority”.”This is a very important decision. And I hope that Israel will abide by it,” UN Secretary-General Antonio Guterres said on Wednesday.ICJ President Yuji Iwasawa said Israel was “under an obligation to agree to and facilitate relief schemes provided by the United Nations and its entities”.That included UNRWA, the UN agency for Palestinian refugees, which Israel has banned after accusing some of its staff of taking part in the October 7, 2023, Hamas attack that sparked the war in Gaza.The ICJ ruled that Israel had not substantiated the allegations.Israel did not take part in the proceedings and hit back at the findings.  “Israel categorically rejects the ICJ’s ‘advisory opinion,’ which was entirely predictable from the outset regarding UNRWA,” foreign ministry spokesman Oren Marmorstein posted on X.”This is yet another political attempt to impose political measures against Israel under the guise of ‘International Law.'”Iwasawa said the ICJ “rejects the argument that the request abuses and weaponises the international judicial process”.Another Israeli official added that Israel “cooperates with international organisations, with other UN agencies regarding Gaza. But Israel will not cooperate with UNRWA”.Within hours of the ruling, Norway said it would propose a UN General Assembly resolution demanding that Israel lift restrictions on Gaza aid. And the Palestinian delegate to the ICJ, Ammar Hijazi, urged nations to ensure Israel complies with the court to let aid into Gaza.”The responsibility is on the international community to uphold these values and oblige Israel, bring Israel into compliance,” he told reporters.Before the ruling, Abeer Etefa, Middle East spokeswoman for the UN’s World Food Programme (WFP), said 530 WFP trucks had crossed into Gaza since the ceasefire started on October 10.The trucks had delivered more than 6,700 tonnes of food, which she said was “enough for close to half a million people for two weeks”.Etefa said around 750 tonnes a day were now coming through, well below the WFP’s target of around 2,000 tonnes daily.The ICJ said that Israel, as an occupying power, was under an obligation “to ensure the basic needs of the local population, including the supplies essential for their survival”.At the same time, Israel was “also under a negative obligation not to impede the provision of these supplies”, the court said.The court also recalled the obligation under international law not to use starvation as a method of warfare.- ‘Serious concerns’ -The UN had asked the ICJ to clarify Israel’s obligations, as an occupying power, towards UN and other bodies “including to ensure and facilitate the unhindered provision of urgently needed supplies essential to the survival” of Palestinians.ICJ judges heard a week of evidence in April from dozens of nations and organisations, much of which revolved around the status of UNRWA.At the hearings, a US official raised “serious concerns” about UNRWA’s impartiality, and alleged that Hamas used the agency’s facilities.The US official, Josh Simmons, said Israel had “no obligation to permit UNRWA specifically to provide humanitarian assistance”.Simmons added that UNRWA was not the only option for delivering aid into Gaza.However, the ICJ noted that UNRWA “cannot be replaced on short notice without a proper transition plan”.Hijazi told the April hearings that Israel was blocking aid as a “weapon of war”, sparking starvation in Gaza.The case was separate from the others Israel faces under international law over its Gaza campaign. In July 2024, the ICJ issued another advisory opinion stating that Israel’s occupation of the Palestinian territories was “unlawful” and must end as soon as possible.ICJ judges are also weighing accusations, brought by South Africa, that Israel has broken the 1948 UN Genocide Convention with its actions in Gaza.Another court in The Hague, the International Criminal Court, has issued arrest warrants for Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu for alleged war crimes and crimes against humanity. It also issued a warrant for Hamas commander Mohammed Deif, who Israel says was killed in an airstrike.

Vol au Louvre: la directrice du musée reconnaît des failles, propose de nouvelles mesures

La directrice du Louvre, Laurence des Cars, a reconnu mercredi des failles dans le système de surveillance extérieur du grand musée parisien et proposé de nouvelles mesures dont un commissariat de police en son sein, trois jours après le casse spectaculaire au cours duquel huit joyaux de la Couronne ont été volés.”Il ne s’agit nullement pour moi de me dérober ou d’adopter une position de déni. Malgré nos efforts, malgré notre travail acharné au quotidien, nous avons été mis en échec”, a-t-elle dit devant la commission de la Culture du Sénat qui l’a auditionnée pendant plus de deux heures.Cette première prise de parole publique était très attendue après des jours d’intense polémique sur la sécurité des oeuvres dans le musée le plus visité du monde, qui a rouvert ses portes mercredi.Présidente-directrice du Louvre depuis septembre 2021, Mme des Cars a indiqué avoir proposé sa démission à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui l’a refusée.- Vidéosurveillance “très insuffisante” -“Le système de sécurité tel qu’il est en place aujourd’hui dans la galerie d’Apollon a parfaitement fonctionné”, y compris toutes ses alarmes, a assuré la dirigeante.Elle a en revanche admis que le système de surveillance vidéo de l’extérieur du gigantesque palais était “très insuffisant”, évoquant une “faiblesse dans la protection périmétrique”: “Nous n’avons pas repéré suffisamment à l’avance l’arrivée des voleurs”.”Il y a quelques caméras périmétriques, mais qui sont vieillissantes (…), le parc est très insuffisant, ne couvre pas l’ensemble des façades du Louvre, et malheureusement du côté de la galerie d’Apollon” où a eu lieu le vol, “la seule caméra est posée en direction de l’ouest et donc ne couvrait pas le balcon concerné par l’effraction”, a-t-elle détaillé.Les malfaiteurs ont pénétré dans le musée grâce à un monte-charge installé sur la voie publique et fracturé à la disqueuse une porte-fenêtre en verre anti-effraction puis les vitrines abritant les joyaux, le tout en quelques minutes, avant de disparaître avec huit trésors nationaux.La question qui se pose, selon Mme des Cars, est celle de “l’adaptation de ce système de sécurité à un nouveau type d’attaque, à de nouveaux modes opératoires qui n’avaient pas été envisagés”.A court terme, elle entend “solliciter le ministère de l’Intérieur pour étudier si l’installation d’un commissariat de police au sein du musée serait envisageable”. Une demande relayée par Rachida Dati auprès de Matignon et de l’Elysée, a indiqué la ministre au Parisien.Laurence des Cars souhaite aussi pouvoir empêcher le stationnement des véhicules aux abords du musée.La dirigeante a assuré avoir, dès son arrivée, “accéléré l’élaboration” d’un plan de sécurisation à plus long terme du musée, ou “schéma directeur”. Ces travaux, chiffrés à 80 millions d’euros et qui doivent débuter en 2026, permettront selon elle de couvrir “l’ensemble des façades” et de “doubler” le nombre de caméras sur le domaine du Louvre.Sa responsable de la sécurité, Dominique Buffin, a toutefois ajouté que “la réglementation nous limite sur l’emprise de notre vidéoprotection”, avec des compétences qui relèvent “de la préfecture de police de Paris”.Selon Mme Buffin, ce système rénové devrait être relié à un “hyperviseur”, un système informatique d’analyse rapide des images.S’agissant de la mise en oeuvre du plan de sécurisation, il n’y a “pas eu de retard”, “nous accélérons autant que nous pouvons dans le cadre extrêmement contraint et lent des marchés publics”, a assuré Mme des Cars, alors qu’un pré-rapport de la Cour des comptes évoque un “retard persistant” sur ce point. – “Constat terrible” -La dirigeante a également dit avoir été frappée, dès son arrivée en provenance d’un musée d’Orsay bien plus moderne, par le “sous-investissement chronique en matière d’équipement et d’infrastructures au Louvre”. Elle a déploré des “infrastructures techniques absolument obsolescentes, voire absentes”, “un constat terrible pour le plus grand musée du monde”.”Je ne veux pas laisser penser que ce vol est une fatalité. Je n’ai cessé depuis ma prise de fonction en septembre 2021 d’attirer l’attention de notre tutelle de la représentation nationale et des médias sur l’état de dégradation et d’obsolescence générale du Louvre, ses bâtiments et structure”, a-t-elle souligné.Le président Emmanuel Macron a demandé de son côté mercredi une “accélération” des “mesures de sécurisation en cours de déploiement” au Louvre, visité par neuf millions de visiteurs en 2024.En coulisses, l’enquête se poursuit pour tenter de mettre la main sur les quatre cambrioleurs et leur incroyable butin. La couronne de l’impératrice Eugénie, qui leur avait échappé dans leur fuite, est “assez endommagée”. Sa restauration est “délicate mais possible”, a annoncé Mme des Cars.L’enquête “progresse”, a assuré sur CNews et Europe 1 le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. “J’ai toute confiance, ça c’est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs”, a-t-il martelé.Les bijoux volés ont été estimés par le musée à 88 millions d’euros, un montant qui ne tient toutefois pas compte de leur valeur patrimoniale.

Vol au Louvre: la directrice du musée reconnaît des failles, propose de nouvelles mesures

La directrice du Louvre, Laurence des Cars, a reconnu mercredi des failles dans le système de surveillance extérieur du grand musée parisien et proposé de nouvelles mesures dont un commissariat de police en son sein, trois jours après le casse spectaculaire au cours duquel huit joyaux de la Couronne ont été volés.”Il ne s’agit nullement pour moi de me dérober ou d’adopter une position de déni. Malgré nos efforts, malgré notre travail acharné au quotidien, nous avons été mis en échec”, a-t-elle dit devant la commission de la Culture du Sénat qui l’a auditionnée pendant plus de deux heures.Cette première prise de parole publique était très attendue après des jours d’intense polémique sur la sécurité des oeuvres dans le musée le plus visité du monde, qui a rouvert ses portes mercredi.Présidente-directrice du Louvre depuis septembre 2021, Mme des Cars a indiqué avoir proposé sa démission à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui l’a refusée.- Vidéosurveillance “très insuffisante” -“Le système de sécurité tel qu’il est en place aujourd’hui dans la galerie d’Apollon a parfaitement fonctionné”, y compris toutes ses alarmes, a assuré la dirigeante.Elle a en revanche admis que le système de surveillance vidéo de l’extérieur du gigantesque palais était “très insuffisant”, évoquant une “faiblesse dans la protection périmétrique”: “Nous n’avons pas repéré suffisamment à l’avance l’arrivée des voleurs”.”Il y a quelques caméras périmétriques, mais qui sont vieillissantes (…), le parc est très insuffisant, ne couvre pas l’ensemble des façades du Louvre, et malheureusement du côté de la galerie d’Apollon” où a eu lieu le vol, “la seule caméra est posée en direction de l’ouest et donc ne couvrait pas le balcon concerné par l’effraction”, a-t-elle détaillé.Les malfaiteurs ont pénétré dans le musée grâce à un monte-charge installé sur la voie publique et fracturé à la disqueuse une porte-fenêtre en verre anti-effraction puis les vitrines abritant les joyaux, le tout en quelques minutes, avant de disparaître avec huit trésors nationaux.La question qui se pose, selon Mme des Cars, est celle de “l’adaptation de ce système de sécurité à un nouveau type d’attaque, à de nouveaux modes opératoires qui n’avaient pas été envisagés”.A court terme, elle entend “solliciter le ministère de l’Intérieur pour étudier si l’installation d’un commissariat de police au sein du musée serait envisageable”. Une demande relayée par Rachida Dati auprès de Matignon et de l’Elysée, a indiqué la ministre au Parisien.Laurence des Cars souhaite aussi pouvoir empêcher le stationnement des véhicules aux abords du musée.La dirigeante a assuré avoir, dès son arrivée, “accéléré l’élaboration” d’un plan de sécurisation à plus long terme du musée, ou “schéma directeur”. Ces travaux, chiffrés à 80 millions d’euros et qui doivent débuter en 2026, permettront selon elle de couvrir “l’ensemble des façades” et de “doubler” le nombre de caméras sur le domaine du Louvre.Sa responsable de la sécurité, Dominique Buffin, a toutefois ajouté que “la réglementation nous limite sur l’emprise de notre vidéoprotection”, avec des compétences qui relèvent “de la préfecture de police de Paris”.Selon Mme Buffin, ce système rénové devrait être relié à un “hyperviseur”, un système informatique d’analyse rapide des images.S’agissant de la mise en oeuvre du plan de sécurisation, il n’y a “pas eu de retard”, “nous accélérons autant que nous pouvons dans le cadre extrêmement contraint et lent des marchés publics”, a assuré Mme des Cars, alors qu’un pré-rapport de la Cour des comptes évoque un “retard persistant” sur ce point. – “Constat terrible” -La dirigeante a également dit avoir été frappée, dès son arrivée en provenance d’un musée d’Orsay bien plus moderne, par le “sous-investissement chronique en matière d’équipement et d’infrastructures au Louvre”. Elle a déploré des “infrastructures techniques absolument obsolescentes, voire absentes”, “un constat terrible pour le plus grand musée du monde”.”Je ne veux pas laisser penser que ce vol est une fatalité. Je n’ai cessé depuis ma prise de fonction en septembre 2021 d’attirer l’attention de notre tutelle de la représentation nationale et des médias sur l’état de dégradation et d’obsolescence générale du Louvre, ses bâtiments et structure”, a-t-elle souligné.Le président Emmanuel Macron a demandé de son côté mercredi une “accélération” des “mesures de sécurisation en cours de déploiement” au Louvre, visité par neuf millions de visiteurs en 2024.En coulisses, l’enquête se poursuit pour tenter de mettre la main sur les quatre cambrioleurs et leur incroyable butin. La couronne de l’impératrice Eugénie, qui leur avait échappé dans leur fuite, est “assez endommagée”. Sa restauration est “délicate mais possible”, a annoncé Mme des Cars.L’enquête “progresse”, a assuré sur CNews et Europe 1 le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. “J’ai toute confiance, ça c’est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs”, a-t-il martelé.Les bijoux volés ont été estimés par le musée à 88 millions d’euros, un montant qui ne tient toutefois pas compte de leur valeur patrimoniale.

Vol au Louvre: la directrice du musée reconnaît des failles, propose de nouvelles mesures

La directrice du Louvre, Laurence des Cars, a reconnu mercredi des failles dans le système de surveillance extérieur du grand musée parisien et proposé de nouvelles mesures dont un commissariat de police en son sein, trois jours après le casse spectaculaire au cours duquel huit joyaux de la Couronne ont été volés.”Il ne s’agit nullement pour moi de me dérober ou d’adopter une position de déni. Malgré nos efforts, malgré notre travail acharné au quotidien, nous avons été mis en échec”, a-t-elle dit devant la commission de la Culture du Sénat qui l’a auditionnée pendant plus de deux heures.Cette première prise de parole publique était très attendue après des jours d’intense polémique sur la sécurité des oeuvres dans le musée le plus visité du monde, qui a rouvert ses portes mercredi.Présidente-directrice du Louvre depuis septembre 2021, Mme des Cars a indiqué avoir proposé sa démission à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui l’a refusée.- Vidéosurveillance “très insuffisante” -“Le système de sécurité tel qu’il est en place aujourd’hui dans la galerie d’Apollon a parfaitement fonctionné”, y compris toutes ses alarmes, a assuré la dirigeante.Elle a en revanche admis que le système de surveillance vidéo de l’extérieur du gigantesque palais était “très insuffisant”, évoquant une “faiblesse dans la protection périmétrique”: “Nous n’avons pas repéré suffisamment à l’avance l’arrivée des voleurs”.”Il y a quelques caméras périmétriques, mais qui sont vieillissantes (…), le parc est très insuffisant, ne couvre pas l’ensemble des façades du Louvre, et malheureusement du côté de la galerie d’Apollon” où a eu lieu le vol, “la seule caméra est posée en direction de l’ouest et donc ne couvrait pas le balcon concerné par l’effraction”, a-t-elle détaillé.Les malfaiteurs ont pénétré dans le musée grâce à un monte-charge installé sur la voie publique et fracturé à la disqueuse une porte-fenêtre en verre anti-effraction puis les vitrines abritant les joyaux, le tout en quelques minutes, avant de disparaître avec huit trésors nationaux.La question qui se pose, selon Mme des Cars, est celle de “l’adaptation de ce système de sécurité à un nouveau type d’attaque, à de nouveaux modes opératoires qui n’avaient pas été envisagés”.A court terme, elle entend “solliciter le ministère de l’Intérieur pour étudier si l’installation d’un commissariat de police au sein du musée serait envisageable”. Une demande relayée par Rachida Dati auprès de Matignon et de l’Elysée, a indiqué la ministre au Parisien.Laurence des Cars souhaite aussi pouvoir empêcher le stationnement des véhicules aux abords du musée.La dirigeante a assuré avoir, dès son arrivée, “accéléré l’élaboration” d’un plan de sécurisation à plus long terme du musée, ou “schéma directeur”. Ces travaux, chiffrés à 80 millions d’euros et qui doivent débuter en 2026, permettront selon elle de couvrir “l’ensemble des façades” et de “doubler” le nombre de caméras sur le domaine du Louvre.Sa responsable de la sécurité, Dominique Buffin, a toutefois ajouté que “la réglementation nous limite sur l’emprise de notre vidéoprotection”, avec des compétences qui relèvent “de la préfecture de police de Paris”.Selon Mme Buffin, ce système rénové devrait être relié à un “hyperviseur”, un système informatique d’analyse rapide des images.S’agissant de la mise en oeuvre du plan de sécurisation, il n’y a “pas eu de retard”, “nous accélérons autant que nous pouvons dans le cadre extrêmement contraint et lent des marchés publics”, a assuré Mme des Cars, alors qu’un pré-rapport de la Cour des comptes évoque un “retard persistant” sur ce point. – “Constat terrible” -La dirigeante a également dit avoir été frappée, dès son arrivée en provenance d’un musée d’Orsay bien plus moderne, par le “sous-investissement chronique en matière d’équipement et d’infrastructures au Louvre”. Elle a déploré des “infrastructures techniques absolument obsolescentes, voire absentes”, “un constat terrible pour le plus grand musée du monde”.”Je ne veux pas laisser penser que ce vol est une fatalité. Je n’ai cessé depuis ma prise de fonction en septembre 2021 d’attirer l’attention de notre tutelle de la représentation nationale et des médias sur l’état de dégradation et d’obsolescence générale du Louvre, ses bâtiments et structure”, a-t-elle souligné.Le président Emmanuel Macron a demandé de son côté mercredi une “accélération” des “mesures de sécurisation en cours de déploiement” au Louvre, visité par neuf millions de visiteurs en 2024.En coulisses, l’enquête se poursuit pour tenter de mettre la main sur les quatre cambrioleurs et leur incroyable butin. La couronne de l’impératrice Eugénie, qui leur avait échappé dans leur fuite, est “assez endommagée”. Sa restauration est “délicate mais possible”, a annoncé Mme des Cars.L’enquête “progresse”, a assuré sur CNews et Europe 1 le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. “J’ai toute confiance, ça c’est sûr, dans le fait que nous retrouverons les auteurs”, a-t-il martelé.Les bijoux volés ont été estimés par le musée à 88 millions d’euros, un montant qui ne tient toutefois pas compte de leur valeur patrimoniale.

US missionary abducted in Niger capitalWed, 22 Oct 2025 19:05:02 GMT

A US missionary working for evangelical Christian organisation SIM has been abducted in Niger’s capital Niamey, officials said Wednesday.It marks the latest in a spate of kidnappings of westerners this year in northern Niger, a country plagued by jihadist violence and governed by a military junta for over two years.The unnamed victim, a man in …

US missionary abducted in Niger capitalWed, 22 Oct 2025 19:05:02 GMT Read More »

Lizzo sued over Sydney Sweeney jeans reference track

American pop star Lizzo is being sued in a California court over a snippet of an unreleased song that went viral because of a reference to Sydney Sweeney.The post blew up in August after a reference to the US actress whose appearance in a jeans advertisement had already set the internet ablaze.The social media post in question for the track “I’m goin’ in till October” has the four-time Grammy winner wearing not very much as she washes a car and says “I got good jeans like I’m Sydney.”But lawyers for a firm called GRC Trust say the clip of the track — which has never been sold — uses a sample of “Win or Lose (We Tried),” a ’70s soul ballad by American band Windy City, without permission.The firm, which owns the copyright for the track, wants Lizzo to compensate them because she “obtained profits they would not have realized but for their infringement” of the rights of the song.Lawyers say they tried to come to an informal agreement with Lizzo’s team, “but reached an impasse, necessitating the filing of this case.”The suit seeks an injunction to prevent the Lizzo song being distributed and money equal to the “defendants’ profits, plus all GRC’s losses.”A representative for Lizzo told AFP: “We are surprised that the GRC Trust filed this lawsuit.” “To be clear, the song has never been commercially released or monetized, and no decision has been made at this time regarding any future commercial release of the song.”The American Eagle ad starring the blonde-haired, blue-eyed star of “The White Lotus” and “Euphoria” sparked accusations it was a white supremacist dog whistle because of its word play in the tagline “Sydney Sweeney has great jeans.”While the outrage was confined to a small number of activists, senior Republicans like Ted Cruz lashed out at the “crazy Left” which the Texas senator said had “come out against beautiful women.”