Metz et Reims se neutralisent (1-1) et joueront la montée en Ligue 1 au barrage retour

Metz et Reims se sont neutralisés (1-1) au terme d’un barrage aller d’accession à la Ligue 1 équilibré et tendu, mercredi soir au Stade Saint-Symphorien.Le Rémois Cédric Kipré (52e) a répondu, d’une reprise de la tête, à celle du capitaine messin Matthieu Udol (38e), remettant les compteurs à zéro avant le barrage retour qui se disputera jeudi 29 mai (20h30) au Stade Auguste-Delaune.Entre-temps, le club de la Marne jouera la finale de la Coupe de France face au Paris Saint-Germain samedi (21h00). Mais ce ne sera pas sa principale préoccupation: Reims cherche à tout prix à éviter la descente qui mettrait un point final à une saison galère, marquée notamment par le limogeage de son entraîneur Luka Elsner.Quelques jours après avoir été poussé en barrage, lors de l’ultime minute de cette saison de Ligue 1, par Le Havre, les Rémois étaient en Moselle en “session de rattrapage” pour “sauver l’essentiel”, selon les mots de leur entraîneur Samba Diawara avant le match.Ce sont pourtant les Messins qui ont débuté le mieux la rencontre, sous une pluie fine et fraîche mais surtout une chaude ambiance de leurs supporters, qui ont rêvé toute la saison de retrouver la Ligue 1, un an après la relégation.- Boycott des ultras rémois -Les joueurs de Stéphane Le Mignan ont monopolisé le ballon durant les vingt premières minutes, allumant la première mèche par Jessy Deminguet (15e). Ils ont finalement été récompensés par Matthieu Udol (38e)  après un corner, alors que les débats s’étaient équilibrés.Voyant que ce match ne tournait pas en sa faveur, Samba Diawara a fait entrer Amadou Koné et Oumar Diakité à la mi-temps. Ses troupes ont alors joué avec bien plus d’intensité, proposant des courses et attaquant en nombre, avant d’égaliser grâce à Kipré, qui a repris un coup franc précis de Sergio Akieme (52e).Les Rémois n’ont pas su insister pour reprendre l’avantage, privés de leurs ultras, qui ont boycotté le déplacement, se disant lassés par “les mentalités” et la “direction” et affirmant avant la rencontre: “C’est à vous de nous prouver que vous méritez notre soutien et non l’inverse.”La réaction d’orgueil rémoise, à laquelle Metz n’a pas réussi à répondre malgré une pression en fin de rencontre, aura peut-être convaincu les ultras de leur apporter de nouveau leur soutien au Stade Auguste-Delaune dans une semaine pour le match décisif.

Rapport sur “l’entrisme” des Frères musulmans: Macron recadre Retailleau and co

“Ca ne va pas”, “ce n’est pas sérieux”: Emmanuel Macron a sèchement recadré ses ministres mercredi, Bruno Retailleau en tête, lors d’un conseil de défense consacré à l’entrisme islamiste en France, jugeant que les propositions faites n’étaient pas à la hauteur de la “gravité des faits”.”Compte tenu de l’importance du sujet et de la gravité des faits établis, il a demandé au gouvernement de formuler de nouvelles propositions qui seront examinées lors d’un prochain Conseil de défense au début du mois de juin”, a résumé l’Elysée dans un communiqué laconique. Le président avait convoqué autour de lui le Premier ministre François Bayrou et les ministres concernés, de l’Intérieur à ceux en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et des Sports.Selon plusieurs sources, le chef de l’Etat n’a pas seulement dit aux ministres présents de revoir leur copie. Il s’est aussi agacé que le rapport qu’il avait lui-même demandé en 2024 sur les Frères musulmans et l’islamisme politique ait fuité dans la presse.”L’ambiance était pesante et Emmanuel Macron s’est énervé contre quelques-uns de ses ministres sur la préparation de la réunion et sur les fuites en amont”, a confirmé une source ministérielle.Selon cette source, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, auréolé de sa victoire sans appel dimanche à la tête du parti des Républicains, était clairement “ciblé sur les fuites”. Une autre au sein du gouvernement tempère: “il y a eu un moment un peu sec, mais il ne visait pas particulièrement Retailleau”.- “Islamisme par le bas” -Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a tout autant agacé Emmanuel Macron avec sa proposition d’ouverture d’un quartier de haute sécurité en Guyane pour les “têtes de réseau du narcotrafic”, une idée qui a jeté un froid sur cette ancienne terre de bagne, à des milliers de kilomètres de la France.”Entre un rapport classifié qui fuite opportunément et une proposition de prison de haute sécurité sortie de nulle part (..) franchement ce n’est pas sérieux”, a pointé une source au sein du camp présidentiel.Le chef de l’Etat a réclamé un “communication adéquate”, a ajouté cette source, en rappelant les violentes réactions dans une partie du monde musulman après son discours en 2020 sur le séparatisme. “On ne peut pas donner l’impression que tous nos compatriotes musulmans sont des agents d’influence des Frères musulmans”, a poursuivi cette source.Le rapport, dont l’AFP a obtenu copie et qui doit être publié dans une version détaillée d’ici la fin de la semaine, fait état d’une “menace pour la cohésion nationale” avec le développement d’un islamisme “par le bas” de la part des Frères musulmans.En écho, M. Retailleau a dénoncé mardi la “menace” que pose l'”entrisme” des Frères musulmans, estimant que leur but était “de faire basculer toute la société française dans la charia”, même si selon le rapport, “aucun document récent ne démontre (une telle) volonté”. Auprès du Parisien, le ministre a insisté sur “l’entrisme dans les associations sportives”: “Aujourd’hui, il y a des prières dans les vestiaires, ou des clubs où les filles ne sont plus admises”, a-t-il déclaré.Et il a esquissé de premières pistes devant le Sénat, à savoir “une meilleure organisation de l’État”  avec “un vrai chef de file en matière de renseignement” et “un parquet administratif au ministère de l’Intérieur” pour “diligenter des dissolutions” et “des entraves administratives”. Il a également évoqué une “formation” des fonctionnaires et des élus locaux, et une “stratégie de sensibilisation du grand public”, soulignant “des trous dans la raquette” concernant les “circuits financiers” de cette mouvance. – Amalgames -Présentée comme “la branche nationale des Frères musulmans en France”, la Fédération des Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des “accusations infondées” et mis en garde contre des “amalgames dangereux”.”Nous rejetons fermement toute allégation qui tenterait de nous associer à un projet politique étranger, ou à une stratégie d’+entrisme+. Cette lecture idéologique ne reflète ni notre réalité institutionnelle ni notre action de terrain”, a-t-elle assuré.Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam tombée en disgrâce en 2021, a lui aussi exprimé sa “profonde inquiétude face aux possibles dérives et instrumentalisations des données rendues publiques”. “L’islamophobie franchit un seuil”, a tonné sur X Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, s’inquiétant d’un “déchaînement d’inquisitions cruelles”. Avant même sa publication officielle, la classe politique a rivalisé de réactions et de propositions. A l’instar du patron de Renaissance Gabriel Attal qui a souhaité interdire le voile dans l’espace public pour les mineures de moins de quinze ans.”Mais quand on édicte une règle, il faut être sûr de pouvoir la faire appliquer”, a estimé en retour M. Retailleau.cg-grd-lum-vl/jmt/cbn

Rapport sur “l’entrisme” des Frères musulmans: Macron recadre Retailleau and co

“Ca ne va pas”, “ce n’est pas sérieux”: Emmanuel Macron a sèchement recadré ses ministres mercredi, Bruno Retailleau en tête, lors d’un conseil de défense consacré à l’entrisme islamiste en France, jugeant que les propositions faites n’étaient pas à la hauteur de la “gravité des faits”.”Compte tenu de l’importance du sujet et de la gravité des faits établis, il a demandé au gouvernement de formuler de nouvelles propositions qui seront examinées lors d’un prochain Conseil de défense au début du mois de juin”, a résumé l’Elysée dans un communiqué laconique. Le président avait convoqué autour de lui le Premier ministre François Bayrou et les ministres concernés, de l’Intérieur à ceux en charge des Affaires étrangères, des Finances, ainsi que de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et des Sports.Selon plusieurs sources, le chef de l’Etat n’a pas seulement dit aux ministres présents de revoir leur copie. Il s’est aussi agacé que le rapport qu’il avait lui-même demandé en 2024 sur les Frères musulmans et l’islamisme politique ait fuité dans la presse.”L’ambiance était pesante et Emmanuel Macron s’est énervé contre quelques-uns de ses ministres sur la préparation de la réunion et sur les fuites en amont”, a confirmé une source ministérielle.Selon cette source, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, auréolé de sa victoire sans appel dimanche à la tête du parti des Républicains, était clairement “ciblé sur les fuites”. Une autre au sein du gouvernement tempère: “il y a eu un moment un peu sec, mais il ne visait pas particulièrement Retailleau”.- “Islamisme par le bas” -Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a tout autant agacé Emmanuel Macron avec sa proposition d’ouverture d’un quartier de haute sécurité en Guyane pour les “têtes de réseau du narcotrafic”, une idée qui a jeté un froid sur cette ancienne terre de bagne, à des milliers de kilomètres de la France.”Entre un rapport classifié qui fuite opportunément et une proposition de prison de haute sécurité sortie de nulle part (..) franchement ce n’est pas sérieux”, a pointé une source au sein du camp présidentiel.Le chef de l’Etat a réclamé un “communication adéquate”, a ajouté cette source, en rappelant les violentes réactions dans une partie du monde musulman après son discours en 2020 sur le séparatisme. “On ne peut pas donner l’impression que tous nos compatriotes musulmans sont des agents d’influence des Frères musulmans”, a poursuivi cette source.Le rapport, dont l’AFP a obtenu copie et qui doit être publié dans une version détaillée d’ici la fin de la semaine, fait état d’une “menace pour la cohésion nationale” avec le développement d’un islamisme “par le bas” de la part des Frères musulmans.En écho, M. Retailleau a dénoncé mardi la “menace” que pose l'”entrisme” des Frères musulmans, estimant que leur but était “de faire basculer toute la société française dans la charia”, même si selon le rapport, “aucun document récent ne démontre (une telle) volonté”. Auprès du Parisien, le ministre a insisté sur “l’entrisme dans les associations sportives”: “Aujourd’hui, il y a des prières dans les vestiaires, ou des clubs où les filles ne sont plus admises”, a-t-il déclaré.Et il a esquissé de premières pistes devant le Sénat, à savoir “une meilleure organisation de l’État”  avec “un vrai chef de file en matière de renseignement” et “un parquet administratif au ministère de l’Intérieur” pour “diligenter des dissolutions” et “des entraves administratives”. Il a également évoqué une “formation” des fonctionnaires et des élus locaux, et une “stratégie de sensibilisation du grand public”, soulignant “des trous dans la raquette” concernant les “circuits financiers” de cette mouvance. – Amalgames -Présentée comme “la branche nationale des Frères musulmans en France”, la Fédération des Musulmans de France a vivement dénoncé dans un communiqué des “accusations infondées” et mis en garde contre des “amalgames dangereux”.”Nous rejetons fermement toute allégation qui tenterait de nous associer à un projet politique étranger, ou à une stratégie d’+entrisme+. Cette lecture idéologique ne reflète ni notre réalité institutionnelle ni notre action de terrain”, a-t-elle assuré.Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam tombée en disgrâce en 2021, a lui aussi exprimé sa “profonde inquiétude face aux possibles dérives et instrumentalisations des données rendues publiques”. “L’islamophobie franchit un seuil”, a tonné sur X Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise, s’inquiétant d’un “déchaînement d’inquisitions cruelles”. Avant même sa publication officielle, la classe politique a rivalisé de réactions et de propositions. A l’instar du patron de Renaissance Gabriel Attal qui a souhaité interdire le voile dans l’espace public pour les mineures de moins de quinze ans.”Mais quand on édicte une règle, il faut être sûr de pouvoir la faire appliquer”, a estimé en retour M. Retailleau.cg-grd-lum-vl/jmt/cbn

Chad’s ex-PM provisionally detained accused of inciting hatredWed, 21 May 2025 19:52:41 GMT

A Chadian judge on Wednesday ordered former prime minister and opposition leader Succes Masra placed in detention, nearly a week after his arrest on suspicion of inciting hatred, his lawyers said.Masra faced off against President Mahamat Idriss Deby Itno in a presidential election last year. While the official result gave him 18 percent of the …

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Outrage after Israelis fire ‘warning shots’ as diplomats tour West Bank

Israeli troops fired what the army called “warning shots” during a visit by foreign diplomats to the occupied West Bank on Wednesday, drawing widespread international condemnation.The Palestinian foreign ministry accused Israeli forces of “deliberately targeting by live fire an accredited diplomatic delegation” near the flashpoint city of Jenin.A European diplomat said the group had travelled to the area to witness the destruction caused by months of Israeli military raids.The Israeli military said the convoy had strayed from the approved route and entered a restricted zone.Troops fired “warning shots” to steer the group away, it said, adding that no one was injured and expressing regret for the “inconvenience caused”.United Nations Secretary-General Antonio Guterres’s spokesman called the incident “unacceptable”.”It is clear that diplomats who are doing their work should never be shot at, attacked in any way, shape or form. Their safety, their viability, must be respected at all times,” the spokesman, Stephane Dujarric, told reporters. “These diplomats, including UN personnel, were fired at, warning shots or whatever… which is unacceptable,” he added.- ‘Reckless act’ -European Union foreign policy chief Kaja Kallas urged Israel and hold those responsible “accountable”.Belgium, France, Germany, Italy, Portugal and Spain all summoned Israel’s ambassadors or said they would raise the issue directly.Egypt denounced the shooting as a breach of “all diplomatic norms”, while Turkey demanded an immediate investigation.”This attack must be investigated without delay and the perpetrators must be held accountable,” the Turkish foreign ministry said, adding an employee of the Turkish consulate in Jerusalem was with the group.Ahmad al-Deek, political adviser for the Palestinian foreign ministry who accompanied the delegation, condemned “this reckless act by the Israeli army”.”It has given the diplomatic delegation an impression of the life the Palestinian people are living,” he said.Palestinian news agency Wafa reported the delegation included diplomats from more than 20 countries including Britain, China, Egypt, France, Jordan, Turkey and Russia.Belgium demanded a “convincing explanation” from Israel, while Spain said it was “in contact with other affected countries to jointly coordinate a response to what happened, which we strongly condemn”.Italy’s Foreign Minister Antonio Tajani summoned the Israeli ambassador to Rome and said that “threats against diplomats are unacceptable”.France also said it would summon Israel’s ambassador, and Germany said Foreign Minister Johann Wadephul would also raise the “unprovoked shooting” with his Israeli counterpart.- ‘Unbearable’ -The incident came as anger mounted over the humanitarian crisis in Gaza, where Palestinians are scrambling for basic supplies after weeks of near-total isolation.A two-month Israeli aid blockade on Gaza was only partially eased this week.Israel stepped up its military offensive at the weekend, vowing to defeat Gaza’s Hamas rulers, whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the war.Israel has faced massive pressure, including from traditional allies, to halt its intensified offensive and allow aid into Gaza.Kallas said on Tuesday that “a strong majority” of EU foreign ministers backed the move to review its trade cooperation with Israel.”The countries see that the situation in Gaza is untenable… and what we want is to unblock the humanitarian aid,” she said.Sweden said it would press the EU to impose sanctions on Israeli ministers, while Britain suspended free-trade negotiations with Israel and summoned the Israeli ambassador.Pope Leo XIV described the situation in Gaza as “worrying and painful” and called for “the entry of sufficient humanitarian aid”.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the military says are dead.Gaza’s health ministry said Tuesday at least 3,509 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,655.burs-dv/ysm