Republicans eye Thursday vote on Trump’s tax cut mega-bill

Republicans announced Wednesday they will vote early Thursday on US President Donald Trump’s sprawling domestic policy mega-bill pairing tax relief with spending cuts that critics say would decimate health care while ballooning the debt.The “One Big, Beautiful Bill Act” would usher into law Trump’s vision for a new “Golden Age,” achieved through cuts to public services to pay for a 10-year extension of his 2017 tax cuts.But it is dangling by a thread, with independent analysts warning it will increase the deficit by as much as $4 trillion over a decade, rattling fiscal hawks who say the country is careening toward bankruptcy.The nonpartisan Congressional Budget Office predicted it would boost the incomes of the richest 10 percent while making the bottom 10 percent poorer, through hundreds of billions of dollars in cuts to health care and food aid.House Speaker Mike Johnson set a May 26 — Memorial Day — deadline for passing the package but is anticipating attendance problems at the back end of the week and set a rare overnight vote, expected around 4:30am (0830 GMT).The White House Council of Economic Advisors has made hugely ambitious projections, well outside the mainstream consensus, that the package will spur growth of up to 5.2 percent.And Trump’s press secretary Karoline Leavitt claimed the bill “does not add to the deficit,” and would actually save $1.6 trillion through spending cuts.But investors were unconvinced as the yield on the 10-year US Treasury note surged to its highest level since February on Wednesday amid worries over the budget-busting bill’s bottom line. Major US markets tumbled well over one percent. “My concern about the deficit and the debt is tremendous,” Texas congressman Keith Self, a Republican, told CNN.”This bill in its entirety, the way it was written: we would go from $36 trillion now in debt to $56 trillion minimum in 10 years.”- ‘Devastating’ -Democrats have called the bill “devastating” for the US middle class, needling Republicans on multiple aspects of the giant package.Its fate in the House of Representatives could reveal the limits of Trump’s sway over the party’s quarrelsome and deeply polarized lawmakers.The president pressured the party to back the package in a rare Capitol Hill visit Tuesday after it hit a series of roadblocks pitting conservative fiscal hawks against moderate coastal Republicans. Speaker Johnson can lose just three members in a vote of the full House. Initially multiple conservatives appeared ready to reject the bill but a follow-up meeting with Trump on Wednesday — this time at the White House — appeared to have persuaded some of the holdouts to fall into line.Its fate remains uncertain, however, with fiscal hawks unhappy that proposed cuts to the Medicaid health insurance program were not deeper — a red line for moderates and possibly for Trump, who told the party in coarse terms not to touch the social safety net.To appease his right flank, Johnson moved up the enforcement of work requirements for Medicaid recipients by two years to the end of 2026 and offered to phase out clean energy tax credits earlier.Meanwhile a group of moderate northeastern Republicans pushing for huge increases in the state and local tax (SALT) write-off secured a compromise of a four-fold hike, from $10,000 to $40,000.If Johnson can pull off passing the mega-bill through the House, it is likely to undergo significant rewrites in the Senate, which plans to get the package to Trump’s desk by July 4. “It’s no secret how awful the Republican tax bill is,” Senate Minority Leader Chuck Schumer said in a floor speech.”For weeks, we’ve said their bill shows that billionaires win, American families lose.”

Tollé après des tirs israéliens pendant une visite de diplomates en Cisjordanie

Plusieurs pays européens ainsi que l’UE, l’ONU, le Japon et le Canada ont exprimé de vives protestations après qu’Israël a effectué mercredi des tirs, que son armée a qualifiés de “semonce”, lors d’une visite de diplomates organisée par l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée.Cet incident survient dans un contexte de pressions internationales accrues sur Israël pour sa conduite de la guerre à Gaza, au but affiché d’anéantir le Hamas. Les Européens, en particulier, avaient haussé le ton en début de semaine.L’Autorité palestinienne a accusé des soldats israéliens d’avoir ouvert le feu “à balles réelles” sur des diplomates étrangers participant à une visite organisée par ses soins à Jénine, zone au coeur d’une offensive militaire israélienne dans le nord de la Cisjordanie occupée.Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, la délégation comprenait des diplomates de nombreux pays, notamment de France, du Royaume-Uni, d’Espagne, du Canada, de Russie, de Turquie, du Brésil, d’Inde, d’Egypte, du Chili et du Japon.Dernier en date, le gouvernement japonais a dit jeudi regretter “profondément qu’un tel incident se soit produit”, soulignant que “cela ne doit pas se reproduire”. “Le gouvernement japonais a protesté auprès de la partie israélienne et a demandé une explication”, a précisé un porte-parole.Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a qualifié mercredi soir de “totalement inacceptables” cet incident. Quatre Canadiens faisaient partie de la délégation.”Nous attendons une explication immédiate sur ce qui s’est passé. C’est totalement inacceptable”, a-t-il déclaré, ajoutant que sa ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, avait convoqué l’ambassadeur d’Israël à Ottawa pour exiger des réponses.Toute menace contre la vie de diplomates est “inacceptable”, a de son côté réagi à Bruxelles la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. Une opinion partagée par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a réclamé une “enquête minutieuse” des autorités israéliennes.L’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Irlande, les Pays-Bas, la Roumanie, la Turquie, la Jordanie, l’Arabie saoudite et l’Egypte ont également condamné les tirs. Rome, Paris, Madrid et Lisbonne ont également l’intention de convoquer les ambassadeurs d’Israël ou à défaut le chargé d’affaires.En Amérique latine, l’Uruguay a convoqué mercredi l’ambassadrice d’Israël en Uruguay, Michal Hershkovitz, pour “clarifier les faits”, tandis que le Mexique a également annoncé qu’elle demanderait à Israël des “clarifications”.L’Autorité palestinienne a dénoncé pour sa part un “crime odieux commis par les forces d’occupation israéliennes”.L’armée israélienne a exprimé ses regrets dans un communiqué et expliqué que “la délégation s’est écartée de l’itinéraire approuvé et est entrée dans une zone où elle n’était pas autorisée à se trouver”. “Des soldats en opération dans la zone ont tiré des coups de semonce pour les éloigner”, a-t-elle ajouté.- “Cessez-le-feu temporaire” – Lors d’une conférence de presse en début de soirée, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est dit prêt à accepter un “cessez-le-feu temporaire” permettant de libérer des otages, affirmant que 20 des 58 otages (dont un soldat tué en 2014) toujours à Gaza sont “en vie de façon certaine”.Israël a ensuite annoncé l’entrée mercredi à Gaza de 100 camions d’aide humanitaire de l’ONU, après 93 la veille et une dizaine lundi après plus de deux mois et demi de blocus total du territoire palestinien dévasté par la guerre.La défense civile de Gaza a pour sa part fait état de 19 personnes, “pour la plupart des enfants” tuées dans des raids aériens israéliens à travers le territoire “la nuit dernière et tôt” mercredi. L’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien qui a déclenché la guerre le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 53.655 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

En Lituanie, l’armée allemande se déploie face à la menace russe

C’est un pas concret, et symbolique, pour une Allemagne qui veut se doter de l’armée “la plus puissante d’Europe”: une de ses brigades blindées entre en fonction jeudi en Lituanie, pour renforcer le front est de l’Otan face à la menace russe.Le chancelier Friedrich Merz et son ministre de la Défense Boris Pistorius se rendent pour l’occasion dans l’ex-république soviétique, indépendante depuis 1991.C’est la première fois, dans la période d’après-guerre, que l’armée allemande envoie une brigade complète de manière permanente à l’étranger.A Vilnius, les deux responsables allemands participeront à 14H00 (12H00 GMT) à l’appel solennel de la 45e brigade blindée, ou “Brigade Lituanie”, présente depuis début avril avec actuellement 400 soldats sur place.Objet d’un accord conclu en 2023 avec la Lituanie, cette “Panzerbrigade” doit voir ses rangs grossir pour compter environ 2.000 soldats d’ici mi-2026, puis 5.000 effectifs, dont 200 civils, d’ici 2027.Monté rapidement après le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, ce “projet phare” du gouvernement allemand est un marqueur de la remilitarisation du pays. “L’objectif est de sécuriser le flanc est de l’Otan contre la menace croissante que représente la Russie”, indique-t-on à Berlin.- Réarmement -Qu’il le fasse à une frontière russe – la Lituanie jouxte l’enclave de Kaliningrad -, dans une partie de l’Europe qui fut le théâtre d’exactions nazies, revêt une forte charge symbolique.Profondément pacifiste depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Allemagne a longtemps sous-financé sa défense, s’en remettant à la puissance américaine au sein de l’Otan.Après une première hausse sensible du budget de la Défense sous le mandat du chancelier Olaf Scholz, Friedrich Merz est allé encore plus loin en décidant de supprimer les limites d’endettement pour les dépenses militaires.Il dit vouloir doter l’Allemagne de “l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe”, bien que la Bundeswehr, qui espère porter ses effectifs à 203.000 soldats d’ici 2031, peine à recruter. A cette fin, le gouvernement entend s’aligner sur l’objectif discuté au sein de l’Otan – et souhaité par Donald Trump – de 5% du Produit intérieur brut (PIB) consacrés aux dépenses militaires et de sécurité. Selon Boris Pistorius, la part des dépenses de défense dans le PIB allemand (2,1% l’an dernier) devrait augmenter de 0,2 point de pourcentage par an sur une période de cinq à sept ans, pouvant ainsi atteindre un taux de 3,5% d’ici 2032.S’y ajouteraient 1,5% du PIB consacrés à des dépenses de sécurité plus larges, comme les infrastructures.- Incursions russes -Avec cette brigade en Lituanie, l’Allemagne assume vouloir contribuer “à la dissuasion à la frontière extérieure de l’Otan”, avait dit Boris Pistorius en janvier.Membres de l’Otan depuis 2004, la Lituanie et les deux autres pays baltes, la Lettonie et l’Estonie, craignent malgré ce statut d’être les prochaines cibles de Vladimir Poutine.Selon l’hebdomadaire Spiegel, début mai, un avion espion russe a été repéré dans l’espace aérien du Bélarus voisin pendant un exercice militaire de l’Otan, auquel l’armée allemande participait.Quelques jours plus tôt, un autre exercice en Lituanie, impliquant des hélicoptères allemands, aurait été espionné à l’aide d’un drone.La 45e brigade blindée “est dans le viseur des services de renseignement russes”, écrit le Spiegel, disant se baser sur une mise en garde du contre-espionnage militaire allemand.Jeudi, l’Estonie a évoqué une incursion récente d’un avion de chasse russe dans son espace aérien.Ces signalements se sont multipliés ces derniers mois dans la région de la mer Baltique, où se joue une grande partie de la “guerre hybride” que les pays occidentaux accusent la Russie de mener contre leurs intérêts.En mars, la Pologne et les trois pays baltes ont fait un nouveau pas vers un retrait de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en invoquant la nécessité de renforcer leurs défenses face à la menace russe.Alarmistes face aux ingérences de Moscou en Allemagne et en Europe, les services secrets allemands ont récemment estimé que la Russie sera “probablement” en mesure “de mener une attaque contre l’Otan dès la fin de cette décennie”.

En Lituanie, l’armée allemande se déploie face à la menace russe

C’est un pas concret, et symbolique, pour une Allemagne qui veut se doter de l’armée “la plus puissante d’Europe”: une de ses brigades blindées entre en fonction jeudi en Lituanie, pour renforcer le front est de l’Otan face à la menace russe.Le chancelier Friedrich Merz et son ministre de la Défense Boris Pistorius se rendent pour l’occasion dans l’ex-république soviétique, indépendante depuis 1991.C’est la première fois, dans la période d’après-guerre, que l’armée allemande envoie une brigade complète de manière permanente à l’étranger.A Vilnius, les deux responsables allemands participeront à 14H00 (12H00 GMT) à l’appel solennel de la 45e brigade blindée, ou “Brigade Lituanie”, présente depuis début avril avec actuellement 400 soldats sur place.Objet d’un accord conclu en 2023 avec la Lituanie, cette “Panzerbrigade” doit voir ses rangs grossir pour compter environ 2.000 soldats d’ici mi-2026, puis 5.000 effectifs, dont 200 civils, d’ici 2027.Monté rapidement après le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, ce “projet phare” du gouvernement allemand est un marqueur de la remilitarisation du pays. “L’objectif est de sécuriser le flanc est de l’Otan contre la menace croissante que représente la Russie”, indique-t-on à Berlin.- Réarmement -Qu’il le fasse à une frontière russe – la Lituanie jouxte l’enclave de Kaliningrad -, dans une partie de l’Europe qui fut le théâtre d’exactions nazies, revêt une forte charge symbolique.Profondément pacifiste depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, l’Allemagne a longtemps sous-financé sa défense, s’en remettant à la puissance américaine au sein de l’Otan.Après une première hausse sensible du budget de la Défense sous le mandat du chancelier Olaf Scholz, Friedrich Merz est allé encore plus loin en décidant de supprimer les limites d’endettement pour les dépenses militaires.Il dit vouloir doter l’Allemagne de “l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe”, bien que la Bundeswehr, qui espère porter ses effectifs à 203.000 soldats d’ici 2031, peine à recruter. A cette fin, le gouvernement entend s’aligner sur l’objectif discuté au sein de l’Otan – et souhaité par Donald Trump – de 5% du Produit intérieur brut (PIB) consacrés aux dépenses militaires et de sécurité. Selon Boris Pistorius, la part des dépenses de défense dans le PIB allemand (2,1% l’an dernier) devrait augmenter de 0,2 point de pourcentage par an sur une période de cinq à sept ans, pouvant ainsi atteindre un taux de 3,5% d’ici 2032.S’y ajouteraient 1,5% du PIB consacrés à des dépenses de sécurité plus larges, comme les infrastructures.- Incursions russes -Avec cette brigade en Lituanie, l’Allemagne assume vouloir contribuer “à la dissuasion à la frontière extérieure de l’Otan”, avait dit Boris Pistorius en janvier.Membres de l’Otan depuis 2004, la Lituanie et les deux autres pays baltes, la Lettonie et l’Estonie, craignent malgré ce statut d’être les prochaines cibles de Vladimir Poutine.Selon l’hebdomadaire Spiegel, début mai, un avion espion russe a été repéré dans l’espace aérien du Bélarus voisin pendant un exercice militaire de l’Otan, auquel l’armée allemande participait.Quelques jours plus tôt, un autre exercice en Lituanie, impliquant des hélicoptères allemands, aurait été espionné à l’aide d’un drone.La 45e brigade blindée “est dans le viseur des services de renseignement russes”, écrit le Spiegel, disant se baser sur une mise en garde du contre-espionnage militaire allemand.Jeudi, l’Estonie a évoqué une incursion récente d’un avion de chasse russe dans son espace aérien.Ces signalements se sont multipliés ces derniers mois dans la région de la mer Baltique, où se joue une grande partie de la “guerre hybride” que les pays occidentaux accusent la Russie de mener contre leurs intérêts.En mars, la Pologne et les trois pays baltes ont fait un nouveau pas vers un retrait de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en invoquant la nécessité de renforcer leurs défenses face à la menace russe.Alarmistes face aux ingérences de Moscou en Allemagne et en Europe, les services secrets allemands ont récemment estimé que la Russie sera “probablement” en mesure “de mener une attaque contre l’Otan dès la fin de cette décennie”.