Irish rappers Kneecap deny Hezbollah support after terror charge

Irish rappers Kneecap on Thursday denied supporting a proscribed group and vowed to defend themselves after a singer was charged with a “terror” offence for allegedly displaying a Hezbollah flag at a London concert.The Iran-backed Lebanese force Hezbollah and the Palestinian militant group Hamas are banned in the UK and it is an offence to support them.”We deny this ‘offence’ and will vehemently defend ourselves. This is political policing. This is a carnival of distraction,” the band said on X.Liam O’Hanna, 27, known by his stage name Mo Chara, was charged on Wednesday with showing support for a proscribed group during a London performance on November 21. Daring provocateurs to their fans, dangerous extremists to their detractors, the Belfast group rap in the Irish language as well as English.They have courted controversy since they were formed in 2017.Last year the group was catapulted to international fame by a semi-fictionalised film, partly in Irish, partly in English, that won multiple awards including at the Sundance festival.The movie, which is laced with music, drugs and biting satire, also made shortlists for Oscar nominations in the best international feature film and best original song categories.London’s Metropolitan Police said officers from its Counter Terrorism Command launched an investigation after a video of the Noveber event surfaced online last month.In its statement, Kneecap attacked the “establishment” for trying to focus attention elsewhere while the population of Gaza suffered, and accused Israel of committing genocide.”We are not the story. Genocide is. As they profit from genocide, they use an ‘anti-terror law’ against us for displaying a flag thrown on stage.” The charge follows growing scrutiny of Kneecap’s performances after footage circulated online showing political statements made by the band on stage.One video appeared to show a band member shouting: “Up Hamas, up Hezbollah.”- Confrontational style -The band, known for its confrontational style and Irish nationalist, pro-Palestinian and anti-Israel messaging, has denied supporting violence or banned groups.In April they debuted at the Coachella music festival in California, which band member DJ Provai said was another “milestone” for the group, whose signature look is wearing balaclavas.They said they had been surprised by the success of the film.Mo Chara told AFP in April: “It’s an international story of languages being oppressed, because obviously the first protocol for colonialism is to eradicate the language and the culture.” Another video clip under investigation by London police appears to show the band urging an audience to kill British Conservative MPs. Kneecap later issued an apology to the families of Labour Party MP Jo Cox, who was murdered in 2016, and Conservative lawmaker David Amess, who was killed in 2021.The rows have turned attention on a slew of European and US dates lined up for the group this year.The trio were to perform at a festival in London on Friday and sent a message on X on Thursday to say “London. We’re back” adding “Wide Awake Festival, see you tomorrow”.They also unveiled an exclusive gig Thursday at “The 100 Club tonight – tickets onsale at 4pm they’ll be gone in minutes.”Several of their gigs have already been cancelled, including three in Germany and one in the UK, while the British government has urged Glastonbury festival organisers to “think carefully” about the band’s planned appearance there next month.Kneecap’s manager Dan Lambert said there was a coordinated campaign to target the group for their outspoken views on Gaza.Israel has repeatedly denied charges of genocide in the occupied Palestinian territory.Prominent British musicians and groups including Paul Weller, Massive Attack, Brian Eno, Pulp and Primal Scream have defended the group and signed a letter denouncing a “concerted attempt to censor and de-platform Kneecap”.

South Africans angered by Trump’s ‘genocide’ claimsThu, 22 May 2025 16:34:20 GMT

South Africans voiced anger Thursday at US President Donald Trump’s persistent false claim of a genocide against white farmers that were repeated in talks with President Cyril Ramaphosa. The talks between the two presidents Wednesday were aimed at repairing relations that have nosedived since Trump took office in January, later threatening high trade tariffs and expelling …

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“Plongée froide dans le milieu ultraviolent du narcotrafic”, au procès d’un lieutenant de la DZ Mafia

Après quatre jours de “plongée froide dans le milieu ultraviolent du narcotrafic marseillais et de ses dérives meurtrières”, l’avocate générale a requis 28 ans de réclusion criminelle jeudi contre Mahdi Zerdoum, alias “la brute”, considéré comme l’un des principaux lieutenants de la DZ Mafia.Contre l’accusé, jugé depuis lundi pour une tentative d’assassinat devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, la magistrate a demandé que cette peine soit assortie d’une période de sûreté des deux tiers, assurant que ces faits avaient été “froidement pensés, organisés et exécutés”.De façon totalement inattendue, Mahdi Zerdoum a reconnu devant la cour être l’un des deux hommes qui avaient fait irruption dans un appartement de la Paternelle, à l’époque un des plus hauts lieux du trafic de stupéfiants, dans la nuit du 27 au 28 juillet 2021.Et il a reconnu avoir ordonné à son complice de tirer sur l’occupant des lieux, un Algérien sans papiers qui travaillait pour l’un des quatre réseaux de la Paternelle. Silencieux durant toute l’instruction, ce n’est que devant la cour d’assises que Mahdi Zerdoum, 35 ans, a enfin évoqué la découverte dans l’appartement d’une Kalachnikov et d’un pistolet automatique, et sa réaction:- “Quand on a trouvé les armes, je l’ai insulté. Il s’est levé dans une intention agressive”, a expliqué Mahdi Zerdoum.- “Et vous avez demandé de tirer ?”, a questionné le président de la cour d’assises. – “Oui, j’ai dit: +tire !+”La Paternelle était alors en proie à une sanglante escalade de violences entre clans. “Ca tirait tous les jours”, a confirmé Mahdi Zerdoum.- “Une guerre fratricide” -Entendu depuis le centre de rétention administrative de Cornebarieu (Haute-Garonne), le jeune Algérien, criblé de balles mais miraculé, a expliqué avoir immédiatement identifié Mahdi Zerdoum, affirmant avoir travaillé pour celui-ci quand il gérait le point de vente de la cité des Micocouliers.Selon les enquêteurs, l’accusé avait alors rallié le clan de Mehdi Laribi, unanimement considéré aujourd’hui comme le parrain de la DZ Mafia. Sorti de prison, ce dernier voulait reprendre la gérance des points de vente de plusieurs cités à son ex-allié Karim Harrat.- C’était “une guerre fratricide”, a reconnu Mahdi Zerdoum, évoquant l’existence d'”un contrat sur (sa) tête”.Une même peine de 28 ans de réclusion avec une sûreté des deux tiers a été réclamée contre Fayçal Dhif, le tireur supposé, qui nie avoir accompagné Mahdi Zerdoum ce jour là. Si l’enquête a montré que ce jeune homme de 26 ans était le chauffeur de Mahdi Zerdoum lorsqu’ils sont partis d’Aix-en-Provence pour La Paternelle, les deux accusés assurent qu’il était descendu au Parc Kalliste, où Mahdi Zerdoum aurait récupéré une autre personne, “un petit jeune”.Dans sa plaidoirie, Me Amar Bouaou, le conseil de Mahdi Zerdoum, a demandé à la cour “une peine significativement plus basse” que celle requise, insistant sur l’absence de préméditation: “Si on vient avec l’intention de tuer, alors on ouvre la porte, on tire, on ne reste pas trente minutes dans cet appartement”.Evoquant les trois autres dossiers judiciaires en cours concernant son client,dont une tentative d’assassinats liée à la reprise violente d’un point de deal d’Aix-en-Provence par la DZ Mafia, l’avocat a expliqué que désormais Mahdi Zerdoum “attend juste l’addition des peines”: “Il ne compte même plus les jours, il n’a pas de perspective”, a-t-il conclu.”Cela fait quatre ans que je suis en maison d’arrêt, dont deux au quartier d’isolement, j’ai quatre mandats de dépôt. Que j’ai ma peine le plus vite possible, je veux passer à autre chose”, avait lancé l’accusé mardi à la cour.Avocat de Fayçal Dhif, Me Bruno Rebstock a lui plaidé l’acquittement, dénonçant “l’approximation vertigineuse” du réquisitoire et estimant que “l’absence de preuves ne peut pas se dissoudre dans une légitime préoccupation de la société”.Le verdict est attendu en fin de journée jeudi.

#MeToo voile: relaxe pour Le Canard enchaîné, poursuivi par le navigateur Kevin Escoffier

Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé jeudi Le Canard enchaîné, poursuivi en diffamation par le skipper Kevin Escoffier après un article évoquant une agression sexuelle en marge d’une course.Dans ses motivations, la 17e chambre a reconnu que les journalistes avaient réalisé une “enquête sur plusieurs mois” et que celle-ci “(reposait) sur un ensemble d’éléments croisés et recoupés”. Le tribunal a également reconnu que “les dénégations du navigateur (étaient) mentionnées dans la publication”.La diffamation dénoncée par le navigateur concerne un article de fin octobre 2023 titré “#MeToo de la Voile: la fédé tire des bords”, dans lequel l’hebdomadaire satirique affirmait que Kevin Escoffier avait “reconnu les faits” d’agression sexuelle sur une femme et que la Fédération française de voile avait déclenché une procédure disciplinaire contre lui. Pendant le procès en mars dernier, une femme de 32 ans qui travaillait au sein de l’équipe du skipper était venue témoigner à la barre, citée par la défense du Canard enchaîné.Elle a raconté une escale à Newport, le 15 mai 2023, pendant The Ocean Race, une course autour du monde en équipage.Alors qu’elle s’apprête à une accolade avec le skipper en rejoignant l’équipe dans un pub, celui-ci lui “presse les seins avec ses mains”, a-t-elle affirmé. “Il commence à me palper une fesse, puis l’autre”, “et sa main commence à remonter sous mon t-shirt”, a-t-elle raconté. “À ce moment-là, je suis sidérée.”Le lendemain, le navigateur lui dit qu’il s’est “réveillé avec des images dans la tête” et l’espoir “qu’elles ne soient pas vraies”, selon son récit.”Pour moi ce qui a été écrit, c’est la vérité”, a-t-elle déclaré à la barre au sujet de l’article du Palmipède.Face au tribunal, le navigateur de 45 ans avait estimé s’être retrouvé privé de sa “capacité à (se) défendre”, s’en prenant à l’article qui “dit que j’ai reconnu des faits que je combats depuis deux ans”.Kevin Escoffier sera par ailleurs jugé pour agressions sexuelles devant le tribunal correctionnel de Lorient en mars 2026, après les plaintes de quatre femmes.Son avocat, Me Éric Bourdot, a fait savoir à l’AFP que le navigateur “entend toujours être totalement disculpé des accusations portées contre lui”. Ingénieur naval et membre d’une illustre famille de marins, Kevin Escoffier s’était notamment fait connaître après son sauvetage in extremis par Jean Le Cam en novembre 2020 en plein Vendée Globe.

Opération “prison break”: 164 téléphones saisis en détention, dont 88 miniatures

La vaste opération menée dans 66 prisons en France depuis mardi a abouti à la saisie de 164 téléphones en détention, dont 88 téléphones miniatures, a annoncé jeudi la procureure de la République de Paris.”367 perquisitions ont été réalisées en détention, 200 personnes détenues ont été entendues dont 17 sous le régime de la garde à vue, environ 500 téléphones destinés à la vente et plus de 70.000 euros en espèces ont été saisis dans un local de stockage, ainsi que 14.000 euros sur un compte bancaire”, a listé dans un communiqué Laure Beccuau.Une information judiciaire pour administration de plateforme permettant des transactions illicites, en bande organisée, a été ouverte et le parquet a demandé la mise en examen et le placement en détention provisoire de deux personnes. Les investigations sur “cette filière de distribution” en prison des téléphones portables miniatures de “conception chinoise”, revendus en France par le fournisseur Oportik, se poursuivent désormais sous la direction d’un juge d’instruction.Pour ce qui est des “receleurs d’objets interdits” – soit les utilisateurs des téléphones portables – le parquet de Paris s’est dessaisi au profit de 55 parquets localement compétents.Au tribunal de Paris, une personne devait être jugée jeudi en comparution immédiate pour recel, pour avoir détenu ce type de téléphone au sein de la prison parisienne de La Santé. Cette enquête, dite “Prison Break”, a été ouverte en octobre 2024 par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris.Selon le communiqué, elle est “née du constat commun que des infractions étaient commanditées au moyen de téléphones depuis la détention” et d’une information de la gendarmerie montrant que des téléphones miniatures de conception chinoise étaient distribués en prison. “Prison Break” s’appuie également sur “une enquête débutée par la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) sous la direction du parquet de Bobigny, portant sur un fournisseur de ce type de téléphones au sein des établissements pénitentiaires de la région parisienne”, selon le communiqué.