US stocks reach new peaks as investors digest US GDP

Two of Wall Street’s major indexes closed at record highs Thursday, lifted by an upward revision to second-quarter US GDP data and strong earnings from AI chip giant Nvidia.The Dow Jones Industrial Average rose 0.16 percent to a record 45,636.90, while the broad-based S&P 500 Index gained 0.32 percent to 6,501.86, also a record. The Nasdaq Composite Index added 0.53 percent to 21,705.16.The United States saw its gross domestic product grow at an annualized rate of 3.3 percent in the second quarter, according to Thursday’s official update — higher than previously calculated and above market expectations. The initial GDP estimate published in late July showed annualized growth of 3.0 percent, while investors had expected a revision to only 3.1 percent.The upward revision mainly reflected improvements in investment and consumer spending, the Commerce Department said. Growth was also bolstered by a decline in US imports, which are subtracted from GDP calculations. This drop occurred as businesses pulled back on shipments after rushing to stock up ahead of President Donald Trump’s tariff hikes.Markets are anticipating a potential Federal Reserve rate cut at its September meeting, which could stimulate economic activity. The market “is waiting a little bit to get some more information feeding into Fed decisions,” including next week’s job numbers, Victoria Fernandez of Crossmark Global Investments told AFP.”After the initial release, there were concerns that the domestic economy was slowing quite sharply,” said Richard Flax, chief investment officer at Moneyfarm. “But these latest data suggest that the economy is a bit stronger than initially feared.”The focus now shifts to Friday’s release of a key inflation reading and its potential impact on the outlook for additional rate cuts.Despite the positive market sentiment, Nvidia shares fell 0.82 percent, adding to recent declines even after posting a profit of $26.4 billion on record revenue of $46.7 billion in the second quarter. Investors had keenly awaited Wednesday’s earnings update from the California-based firm, whose remarkable growth has driven strong gains for tech stocks in recent months.The earnings report comes amid market concerns over a potential spending bubble in the artificial intelligence sector that could hurt the chip giant’s prospects.In Europe, the Paris stock market extended its recovery after tumbling early in the week on fears that France’s minority government could be toppled. Prime Minister François Bayrou had proposed a confidence vote over his budget cuts. France’s borrowing costs have soared since the vote was called Monday, as the government struggles to find around 44 billion euros ($51 billion) in savings.- Key figures at around 2045 GMT -New York – Dow: UP 0.16 percent at 45,636.90 points New York – S&P 500: UP 0.32 percent at 6,501.86New York – Nasdaq: UP 0.53 percent to 21,705.16London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 9,216.82 Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,762.60 Frankfurt – DAX: FLAT at 24,039.92Tokyo – Nikkei 225: UP 0.7 percent at 42,828.79 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 24,998.82 (close)Shanghai – Composite: UP 1.1 percent at 3,843.60 (close)Euro/dollar:  UP at $1.1680 from $1.1633 on WednesdayPound/dollar: UP at 1.3508 from $1.3496Dollar/yen:  DOWN at 146.97 from 147.51 yen Euro/pound: UP at 86.46 from 86.20 pence West Texas Intermediate: UP 0.70 percent at $64.60 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.84 percent at $68.62 per barrel

Nucléaire iranien: les Européens amorcent le rétablissement des sanctions contre Téhéran

Face à l’impasse des négociations sur le nucléaire iranien, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont mis jeudi leur menace à exécution en entamant à l’ONU la procédure de rétablissement des sanctions internationales contre Téhéran dans trente jours, qui sera discutée dès vendredi au Conseil de sécurité.Les trois pays, surnommés E3, ont indiqué jeudi dans une lettre au Conseil de sécurité que “sur la base de preuves factuelles”, ils estiment que l’Iran est en position de non-respect important de ses engagements” en vertu de l’accord sur le nucléaire de 2015, le JCPOA, et “invoquent ainsi le mécanisme connu sous le nom du snapback” qui ouvre un processus de trente jours permettant de réimposer une série de sanctions suspendues il y a dix ans.La question sera discutée à huis-clos vendredi par les 15 membres du Conseil.Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé une décision “injustifiée et illégale” des Européens, tout comme l’ambassadeur russe adjoint à l’ONU pour qui elle n’a “absolument aucune base légale”.Israël a au contraire salué “une étape importante pour arrêter le programme nucléaire iranien”. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a affirmé que les Etats-Unis étaient ouverts à des discussions “directes” avec l’Iran “afin de trouver une solution pacifique et durable à la question du nucléaire iranien”.Signé par le E3, l’Iran, les Etats-Unis, la Chine et la Russie, le JCPOA suspend diverses sanctions économiques internationales prises par l’ONU contre l’Iran.Washington a décidé de s’en retirer en 2018 sous la première présidence de Donald Trump et a rétabli ses propres sanctions. Depuis, Téhéran s’est affranchi de certains engagements pris, notamment sur l’enrichissement d’uranium.Les pays occidentaux soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Le trio européen E3 a déclenché ce “snapback” avant l’expiration en octobre de la possibilité d’y recourir, et après la campagne de bombardements israéliens et américains menés en juin contre les sites du programme iranien. – Vers un délai supplémentaire? -Il espère pousser l’Iran à des concessions alors que la diplomatie est au point mort: les négociations entre les Etats-Unis et l’Iran sont ensablées, la coopération de Téhéran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est restreinte, et les discussions entre Téhéran et les Européens n’avancent pas.”En juillet 2025, les E3 ont mis sur la table une offre d’extension de la résolution” 2231 de l’ONU endossant le JCPOA “et de son mécanisme de +snapback+. Les exigences fixées par les E3 en contrepartie de cette extension, à savoir notamment la reprise des négociations, le respect par l’Iran de ses obligations à l’égard de l’AIEA, et des mesures pour répondre à nos préoccupations concernant le stock d’uranium hautement enrichi, n’ont pas encore été remplies de manière satisfaisante par l’Iran”, écrivent les trois ministres des Affaires étrangères dans une déclaration conjointe.Dénonçant “un risque majeur de prolifération”, ils affirment avoir fait “tous les efforts possibles pour sortir de l’impasse” depuis plusieurs années.”L’escalade nucléaire de l’Iran ne doit pas aller plus loin”, a justifié jeudi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot sur X, alors que le sort de 400 kilos d’uranium enrichi à 60%, permettant de fabriquer 9 bombes, demeure inconnu depuis qu’ils ont été visés par les bombardements israéliens et américains de juin.- “Jouer l’escalade” -Toutefois, “cette mesure ne signe pas la fin de la diplomatie: nous sommes déterminés à mettre à profit la période de trente jours qui s’ouvre pour dialoguer avec l’Iran”, a-t-il affirmé.Une “fenêtre d’opportunité” qu’a également appelé à saisir le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Selon une source diplomatique française, les Iraniens pourraient être “tentés de jouer l’escalade, du moins en partie”. Mais “si on ne faisait rien, le dossier du nucléaire iranien sortait de l’ONU pour toujours”, a-t-elle ajouté.Téhéran affirme d’ailleurs que cette décision “compromettra gravement le processus d’interaction et de coopération en cours” avec l’AIEA.”Les Iraniens s’arc-boutent à leur position maximaliste qui est de n’autoriser aucune nouvelle coopération avec l’AIEA. Est-ce qu’il peut y avoir des négociations dans les trente jours? C’est l’objectif de tout le monde, mais il faut que les Iraniens abandonnent cette position maximaliste”, analyse pour l’AFP Héloïse Fayet, chercheuse sur les questions nucléaires à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Le délai de trente jours expirera durant les réunions de la “semaine de haut niveau” de l’Assemblée générale de l’ONU à New York du 22 au 30 septembre, où seront rassemblés des dizaines de dirigeants mondiaux.

Nucléaire iranien: les Européens amorcent le rétablissement des sanctions contre Téhéran

Face à l’impasse des négociations sur le nucléaire iranien, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont mis jeudi leur menace à exécution en entamant à l’ONU la procédure de rétablissement des sanctions internationales contre Téhéran dans trente jours, qui sera discutée dès vendredi au Conseil de sécurité.Les trois pays, surnommés E3, ont indiqué jeudi dans une lettre au Conseil de sécurité que “sur la base de preuves factuelles”, ils estiment que l’Iran est en position de non-respect important de ses engagements” en vertu de l’accord sur le nucléaire de 2015, le JCPOA, et “invoquent ainsi le mécanisme connu sous le nom du snapback” qui ouvre un processus de trente jours permettant de réimposer une série de sanctions suspendues il y a dix ans.La question sera discutée à huis-clos vendredi par les 15 membres du Conseil.Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé une décision “injustifiée et illégale” des Européens, tout comme l’ambassadeur russe adjoint à l’ONU pour qui elle n’a “absolument aucune base légale”.Israël a au contraire salué “une étape importante pour arrêter le programme nucléaire iranien”. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a affirmé que les Etats-Unis étaient ouverts à des discussions “directes” avec l’Iran “afin de trouver une solution pacifique et durable à la question du nucléaire iranien”.Signé par le E3, l’Iran, les Etats-Unis, la Chine et la Russie, le JCPOA suspend diverses sanctions économiques internationales prises par l’ONU contre l’Iran.Washington a décidé de s’en retirer en 2018 sous la première présidence de Donald Trump et a rétabli ses propres sanctions. Depuis, Téhéran s’est affranchi de certains engagements pris, notamment sur l’enrichissement d’uranium.Les pays occidentaux soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Le trio européen E3 a déclenché ce “snapback” avant l’expiration en octobre de la possibilité d’y recourir, et après la campagne de bombardements israéliens et américains menés en juin contre les sites du programme iranien. – Vers un délai supplémentaire? -Il espère pousser l’Iran à des concessions alors que la diplomatie est au point mort: les négociations entre les Etats-Unis et l’Iran sont ensablées, la coopération de Téhéran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est restreinte, et les discussions entre Téhéran et les Européens n’avancent pas.”En juillet 2025, les E3 ont mis sur la table une offre d’extension de la résolution” 2231 de l’ONU endossant le JCPOA “et de son mécanisme de +snapback+. Les exigences fixées par les E3 en contrepartie de cette extension, à savoir notamment la reprise des négociations, le respect par l’Iran de ses obligations à l’égard de l’AIEA, et des mesures pour répondre à nos préoccupations concernant le stock d’uranium hautement enrichi, n’ont pas encore été remplies de manière satisfaisante par l’Iran”, écrivent les trois ministres des Affaires étrangères dans une déclaration conjointe.Dénonçant “un risque majeur de prolifération”, ils affirment avoir fait “tous les efforts possibles pour sortir de l’impasse” depuis plusieurs années.”L’escalade nucléaire de l’Iran ne doit pas aller plus loin”, a justifié jeudi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot sur X, alors que le sort de 400 kilos d’uranium enrichi à 60%, permettant de fabriquer 9 bombes, demeure inconnu depuis qu’ils ont été visés par les bombardements israéliens et américains de juin.- “Jouer l’escalade” -Toutefois, “cette mesure ne signe pas la fin de la diplomatie: nous sommes déterminés à mettre à profit la période de trente jours qui s’ouvre pour dialoguer avec l’Iran”, a-t-il affirmé.Une “fenêtre d’opportunité” qu’a également appelé à saisir le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Selon une source diplomatique française, les Iraniens pourraient être “tentés de jouer l’escalade, du moins en partie”. Mais “si on ne faisait rien, le dossier du nucléaire iranien sortait de l’ONU pour toujours”, a-t-elle ajouté.Téhéran affirme d’ailleurs que cette décision “compromettra gravement le processus d’interaction et de coopération en cours” avec l’AIEA.”Les Iraniens s’arc-boutent à leur position maximaliste qui est de n’autoriser aucune nouvelle coopération avec l’AIEA. Est-ce qu’il peut y avoir des négociations dans les trente jours? C’est l’objectif de tout le monde, mais il faut que les Iraniens abandonnent cette position maximaliste”, analyse pour l’AFP Héloïse Fayet, chercheuse sur les questions nucléaires à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Le délai de trente jours expirera durant les réunions de la “semaine de haut niveau” de l’Assemblée générale de l’ONU à New York du 22 au 30 septembre, où seront rassemblés des dizaines de dirigeants mondiaux.

Wall Street termine en hausse, le Dow Jones et le S&P 500 atteignent de nouveaux records

La Bourse de New York a terminé sur un double record jeudi, poussée par la révision à la hausse du PIB américain pour le deuxième trimestre et après les résultats de Nvidia, géant américain des semiconducteurs.Après un début de séance hésitant, les indices S&P 500 (+0,32%%) et Dow Jones (+0,16%) ont finalement dépassé de nouveaux sommets en clôture, atteignant respectivement 6.501,86 points et 45.636,90 points. L’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,53%.La place américaine a bien accueilli “les données économiques de ce matin (…) bien meilleures qu’anticipé”, commente dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers.Les Etats-Unis ont connu une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 3,3% en rythme annualisé au deuxième trimestre, selon une estimation officielle actualisée jeudi, soit plus que ce qui avait été auparavant calculé, et qu’attendu par les marchés.La première estimation du PIB pour la période, publiée fin juillet, faisait état d’une croissance de 3% en rythme annualisé et les investisseurs s’attendaient à une révision à 3,1% seulement.La place américaine digère toujours par ailleurs la tentative de Donald Trump de révoquer Lisa Cook, une gouverneure de la Fed, sur fond d’allégations de fraude pour un prêt immobilier personnel.Si la gouverneure part, Donald Trump pourra nommer son remplaçant. Le président veut que les taux d’intérêt de la Fed soient beaucoup plus bas et entend placer au sommet de l’institution des personnes partageant ses vues sur l’économie.Mais le marché “attend un peu pour obtenir davantage d’informations (…) qui pourraient influencer les décisions de la Fed”, note auprès de l’AFP Victoria Fernandez, de Crossmark Global Investments.La publication de l’indice PCE pour juillet, indicateur d’inflation privilégié par l’institution monétaire, est attendue vendredi.D’autre indices d’inflation côté consommateurs et producteurs pour le mois d’août seront publiés la semaine prochaine, ainsi que des chiffres sur l’emploi.Sur le marché obligataire, vers 20H20 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans s’affichait à 4,20%, contre 4,24% mercredi en clôture.Côté entreprises, les investisseurs ont été plutôt rassurés par les “bons” résultats trimestriels de Nvidia, publiés la veille, juge Mme Fernandez.La première capitalisation mondiale a réalisé un chiffre d’affaires record de 46,7 milliards de dollars au deuxième trimestre de son exercice décalé, en hausse de 56% sur un an, contre 46,2 milliards de dollars attendus par le marché. Le groupe californien a aussi dégagé un bénéfice net record, à 26,4 milliards de dollars, soit un bond de plus de moitié sur un an. Nvidia a toutefois terminé dans le rouge (-0,82% à 180,12 dollars).L’entreprise n’a pas pu vendre en Chine lors du trimestre écoulé ses puces H20 – des mini-processeurs moins sophistiqués, pourtant conçus pour respecter les restrictions d’exportation imposées par un gouvernement américain soucieux de maintenir sa suprématie mondiale dans l’IA.A la cote, l’équipementier sportif Nike a été quelque peu boudé (-0,15% à 77,94 dollars) après l’annonce d’une vague de licenciements de près de 1% de son personnel administratif.”Les mesures que nous prenons visent (…) à écrire le prochain grand chapitre de l’histoire de Nike”, écrit un porte-parole du groupe dans un communiqué envoyé à l’AFP. Malgré un chiffre d’affaires et un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, supérieurs aux attentes, les magasins de vêtements Urban Outfitters ont plongé (-10,65% à 69,70 dollars).Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a reculé (-1,04% à 345,98 dollars). Ses ventes ont baissé de près de 42% sur un an en Europe.

Europe powers move to reimpose Iran sanctions over nuclear drive

France, Britain and Germany on Thursday triggered a mechanism to reimpose United Nations sanctions on Iran for failing to comply with commitments over its nuclear programme it agreed to a decade ago.Iran warned that it would “respond appropriately” to the move, which risks ending the most sustained diplomatic push for a peaceful solution to the Iranian nuclear crisis.The United States welcomed the step, while emphasising it was ready for “direct engagement” with the Islamic republic with which Washington has had no diplomatic relations since shortly after the 1979 Islamic revolution.The foreign ministers of France, Britain and Germany said they “hereby invoke the process known as the ‘snapback’ mechanism,” which initiates a 30-day process for reimposing sanctions suspended a decade ago.The three countries notified the UN Security Council that they “believe Iran to be in significant non-performance of its commitments” under the 2015 nuclear deal, according to a letter seen by AFP.The move comes just over two months after the end of a 12-day war between Israel and Iran which Israel said was aimed at degrading Tehran’s nuclear as well as ballistic capabilities and also saw the US launch its first strikes on the Islamic republic.It also comes as the window for triggering the so-called snapback mechanism closes on October 18.The UN Security Council, where France and Britain as well as the United States have permanent seats alongside China and Russia, is to meet on Friday to discuss Iran, diplomatic sources said.Russia’s deputy ambassador to the UN, Dmitry Polyanskiy, told journalists Thursday that the Europeans’ move “has absolutely no legal bearing.” Western powers have for two decades feared that Iran is seeking a nuclear weapon under the guise of an atomic energy programme, a charge vehemently denied by Tehran.UN Secretary-General Antonio Guterres’s office urged Iran and major powers Thursday to seize the moment and strike a deal.”In the next 30 days, there is a window of opportunity to avoid any further escalation and find a way forward that serves peace,” Guterres spokesman Stephane Dujarric said.- ‘Direct engagement’ -Iran has previously warned that cooperation with the UN nuclear watchdog would be affected if the mechanism was triggered.”The Islamic Republic of Iran will respond appropriately to this illegal and unjustified action by the three European countries, in order to protect and guarantee its national rights and interests,” Foreign Minister Abbas Araghchi told his French, British and German counterparts in a phone call, his ministry said.The Iranian foreign ministry said the “provocative and unnecessary escalation” will “seriously undermine the ongoing process of interaction and cooperation” between Iran and the International Atomic Energy Agency.Iran has already suspended its cooperation with the IAEA, accusing the UN agency of failing to condemn the Israeli and US attacks.IAEA inspectors have begun work at the key nuclear site of Bushehr in southwestern Iran, the first team to enter the country since Tehran formally suspended its cooperation last month.Tehran stressed this did not represent a full resumption of cooperation.US Secretary of State Marco Rubio said Washington “remains available for direct engagement with Iran” in a bid to reach a lasting resolution. “Snapback does not contradict our earnest readiness for diplomacy, it only enhances it,” Rubio said in a statement. Israel welcomed the move, with its UN ambassador Danny Danon calling it “an important step on the way to stopping the Iranian nuclear program.”Analysts say Israel’s strikes on Iran appear to have caused some damage to infrastructure but did not obliterate the atomic programme with much of the enriched uranium still unaccounted for.- ‘Unprecedented’ -In a joint statement, British Foreign Minister David Lammy, Germany’s top diplomat Johann Wadephul and French counterpart Jean-Noel Barrot said Iran’s non-compliance with the 2015 nuclear deal was “clear and deliberate”.They said Iran has “no civilian justification” for its high enriched uranium stockpile.Such a stockpile remains “a clear threat” to peace and security and “is unprecedented for a state without a nuclear weapons programme”, they said.Barrot wrote on X that “Iran’s nuclear escalation must not go any further” but emphasised the move “does not signal the end of diplomacy”.The 2015 treaty was aimed at resolving the standoff over Iran’s nuclear activities which had escalated ever since secret nuclear facilities were uncovered at the start of the 2000s.But it was badly weakened when US President Donald Trump left the accord during his first mandate, and as subsequent accusations of Iranian non-compliance multiplied. 

Le retour du bison dans le Far West fait “renaître” l’écosystème de Yellowstone

Quoi de plus emblématique du Far West américain que le bison, mammifère géant à longs poils dont des dizaines de millions de spécimens parcouraient autrefois les grands espaces, avant d’être presque exterminés par l’Homme blanc lors de la conquête de l’Ouest.Une étude publiée jeudi en Une de la revue Science (“Return of the Herd”, “Le retour du troupeau”, ndlr) révèle que la réintroduction des plus grands mammifères terrestres d’Amérique du Nord sur leurs terres ancestrales redonne vie aux écosystèmes des plaines, avec des bénéfices pour toute la chaîne alimentaire. Les scientifiques pensent depuis longtemps que les bisons sont une espèce “clé de voûte”, c’est à dire une pièce maîtresse de la nature, qui a façonné le paysage des prairies américaines, grâce au pâturage et à la dispersion des poussières et des graines.Des recherches plus anciennes ont même conclu que leurs immenses troupeaux avaient permis d’enfermer le carbone dans les sols.De toutes dernières découvertes, dans le parc national de Yellowstone (Wyoming, ouest), montrent à quel point leur influence peut être spectaculaire pour la santé des écosystèmes lorsque les bisons peuvent errer en liberté.En broutant les herbes, l’animal accélère le cycle de l’azote, enrichissant les plantes en nutriments. Résultat: un fourrage plus riche de plus de 150% en protéines et un bénéfice pour toutes les bêtes qui se nourrissent de la prairie, des wapitis et cerfs aux antilopes et mouflons d’Amérique.”C’est vraiment une renaissance de ce qui existait dans le passé,” se réjouit Bill Hamilton, co-auteur de l’étude et professeur à Washington and Lee University (Virginie, est).Il y quelque 200 ans, les troupeaux de bisons étaient si gigantesques que le vacarme de leurs déplacements résonnait comme le grondement de l’orage au loin. – Conquête de l’Ouest -On estime qu’ils étaient entre 30 et 60 millions au début du XIXe siècle. Puis vint le chemin de fer de la conquête de l’Ouest.La construction d’une ligne transcontinentale s’accompagna d’une terrible extermination: des chasseurs blancs abattant les animaux depuis les trains, laissant les carcasses pourrir et se fournissant en peaux précieuses.Il s’agissait aussi d’affamer des tribus d’Amérindiens, pour qui le bison était vital, économiquement et culturellement.Au début du XXe siècle, l’espèce était quasiment éteinte. Puis, le mammifère a été progressivement réintroduit dans l’Ouest, pour atteindre environ 400.000 têtes.Mais ce sont aujourd’hui de petits troupeaux, appartenant à des ranchs privés ou des réserves.A Yellowstone, il reste 5.000 bisons, libres comme autrefois, qui parcourent quelque 1.600 kilomètres par an à coups d’aller-retours migratoires d’environ 80 km par jour.Ce qui fait du tout premier parc national des Etats-Unis un très rare laboratoire scientifique à ciel ouvert.- Politique de Trump -Entre 2015 et 2021, une étude du biologiste des Parcs nationaux, Chris Geremia, a permis de suivre les mouvements et les habitudes de pâturage des animaux dans leur habitat, mesurant la croissance des plantes, le cycle des nutriments, la chimie du sol. En comparant les parcelles pâturées et celles qui ne le sont pas, les résultats montrent que les bisons qui errent et migrent maintiennent coupées les herbes et les fleurs sauvages, cette végétation demeurant dense et riche en protéines et étonnamment variée. “Les herbes exsudent du carbone dans le sol après avoir été pâturées et cela stimule les espèces microbiennes pendant 48 heures”, selon Bill Hamilton. Cette poussée microbienne se traduit par davantage d’ammonium et de nitrates, faisant encore croître la faune et la flore.Les excréments et l’urine des bisons ajoutent encore une dose d’azote, ce qui dope l’effet fertilisant.Ces résultats sortent au moment où la protection de la faune et de la flore n’est plus la priorité du nouveau gouvernement de Donald Trump, qui privilégie les intérêts des agriculteurs.Des fermiers accusent les bisons en liberté d’être une nuisance, de détruire les clôtures, de se mélanger au bétail et de propager des maladies. Ce que conteste Jerod Merkle, co-auteur de l’étude de l’Université du Wyoming, pour qui le bénéfice écologique est indéniable: les bisons sont “une espèce qui crée de l’hétérogénéité, qui a besoin de grands espaces pour se déplacer”, permettant ainsi de les préserver. 

Paris: LR intronise Dati pour les municipales et sauve Barnier d’un duel fratricide à la législative

Un accord et un soulagement à droite: les Républicains ont officiellement investi jeudi soir Rachida Dati comme candidate à la mairie de Paris, en échange de son retrait de la législative partielle qui devait l’opposer à Michel Barnier fin septembre, évitant ainsi un duel fratricide.”A l’unanimité, les Républicains ont investi Rachida Dati pour les municipales à Paris” de mars 2026 et celle-ci “apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris”, a écrit le parti dans un communiqué.La maire LR du 7e arrondissement n’avait pas apprécié l’annonce de la candidature de Michel Barnier au scrutin dans la 2e circonscription de Paris, un bastion de la droite menacé l’an dernier par une candidate du PS, et avait dans un premier temps annoncé maintenir une candidature dissidente.Le sénateur Francis Szpiner, qui briguait également l’investiture pour les municipales, a retiré sa candidature, a indiqué la porte-parole de LR, Agnès Evren.”La raison l’a emporté” pour “un accord gagnant-gagnant”, a-t-elle estimé auprès de l’AFP.Michel Barnier, ex-Premier ministre d’Emmanuel Macron, renversé par une motion de censure de l’Assemblée nationale en décembre 2024, devient donc le candidat unique de la droite au siège de député dans cette circonscription à cheval sur les 5e, 6e et 7e arrondissements.Jean Laussucq, ancien collaborateur de Mme Dati y avait initialement remporté le scrutin en juillet 2024, et siégeait au sein du groupe Renaissance, avant de voir son élection invalidée par le Conseil constitutionnel le 11 juillet 2025 pour irrégularités dans ses comptes de campagne.Dans la foulée, Michel Barnier a annoncé que sa suppléante serait Florence Berthout, maire (Horizons) du 5e arrondissement, particulièrement crucial dans cette élection.Outre Michel Barnier, deux autres personnalités sont en lice à ce jour pour tenter de remporter cette législative partielle: le RN Thierry Mariani et la socialiste Frédérique Bredin, investie par le PS et soutenue par les Ecologistes.Le scrutin est prévu les 21 et 28 septembre, mais la candidate de gauche a écrit le 18 août au Premier ministre François Bayrou pour lui demander un report du scrutin à début octobre, en évoquant notamment des délais trop serrés.- Agenda judiciaire -De son côté, Rachida Dati va donc se focaliser sur le scrutin municipal de 2026 lors duquel elle devrait notamment affronter l’ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, désigné par le PS en juin dernier.”Ce soir, la conquête de Paris a commencé. Je remercie Les Républicains qui m’ont accordé leur investiture à l’unanimité. A Paris, j’œuvrerai au rassemblement de toutes les forces d’alternance et j’appelle tous les Parisiens à me rejoindre. Ensemble, nous allons gagner!”, a réagi Mme Dati sur X.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par la macronie pour entrer dans le gouvernement de Gabriel Attal comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.Elle n’a toutefois pas rallié à sa cause Pierre-Yves Bournazel, lui-même candidat déclaré à la mairie de Paris. Elle sera “la candidate de la droite dure”, a tweeté en réaction à son investiture ce membre d’Horizons, le parti d’Edouard Philippe.Au calendrier électoral, Mme Dati, 59 ans, doit faire correspondre son agenda judiciaire: elle a été renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d’influence, soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil avec une filiale de l’alliance Renault-Nissan mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Elle a fait appel de la décision.La date précise du procès devrait être fixée lors d’une première audience prévue le 29 septembre.Le Conseil constitutionnel a validé début août un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.

Paris: LR intronise Dati pour les municipales et sauve Barnier d’un duel fratricide à la législative

Un accord et un soulagement à droite: les Républicains ont officiellement investi jeudi soir Rachida Dati comme candidate à la mairie de Paris, en échange de son retrait de la législative partielle qui devait l’opposer à Michel Barnier fin septembre, évitant ainsi un duel fratricide.”A l’unanimité, les Républicains ont investi Rachida Dati pour les municipales à Paris” de mars 2026 et celle-ci “apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris”, a écrit le parti dans un communiqué.La maire LR du 7e arrondissement n’avait pas apprécié l’annonce de la candidature de Michel Barnier au scrutin dans la 2e circonscription de Paris, un bastion de la droite menacé l’an dernier par une candidate du PS, et avait dans un premier temps annoncé maintenir une candidature dissidente.Le sénateur Francis Szpiner, qui briguait également l’investiture pour les municipales, a retiré sa candidature, a indiqué la porte-parole de LR, Agnès Evren.”La raison l’a emporté” pour “un accord gagnant-gagnant”, a-t-elle estimé auprès de l’AFP.Michel Barnier, ex-Premier ministre d’Emmanuel Macron, renversé par une motion de censure de l’Assemblée nationale en décembre 2024, devient donc le candidat unique de la droite au siège de député dans cette circonscription à cheval sur les 5e, 6e et 7e arrondissements.Jean Laussucq, ancien collaborateur de Mme Dati y avait initialement remporté le scrutin en juillet 2024, et siégeait au sein du groupe Renaissance, avant de voir son élection invalidée par le Conseil constitutionnel le 11 juillet 2025 pour irrégularités dans ses comptes de campagne.Dans la foulée, Michel Barnier a annoncé que sa suppléante serait Florence Berthout, maire (Horizons) du 5e arrondissement, particulièrement crucial dans cette élection.Outre Michel Barnier, deux autres personnalités sont en lice à ce jour pour tenter de remporter cette législative partielle: le RN Thierry Mariani et la socialiste Frédérique Bredin, investie par le PS et soutenue par les Ecologistes.Le scrutin est prévu les 21 et 28 septembre, mais la candidate de gauche a écrit le 18 août au Premier ministre François Bayrou pour lui demander un report du scrutin à début octobre, en évoquant notamment des délais trop serrés.- Agenda judiciaire -De son côté, Rachida Dati va donc se focaliser sur le scrutin municipal de 2026 lors duquel elle devrait notamment affronter l’ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, désigné par le PS en juin dernier.”Ce soir, la conquête de Paris a commencé. Je remercie Les Républicains qui m’ont accordé leur investiture à l’unanimité. A Paris, j’œuvrerai au rassemblement de toutes les forces d’alternance et j’appelle tous les Parisiens à me rejoindre. Ensemble, nous allons gagner!”, a réagi Mme Dati sur X.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par la macronie pour entrer dans le gouvernement de Gabriel Attal comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.Elle n’a toutefois pas rallié à sa cause Pierre-Yves Bournazel, lui-même candidat déclaré à la mairie de Paris. Elle sera “la candidate de la droite dure”, a tweeté en réaction à son investiture ce membre d’Horizons, le parti d’Edouard Philippe.Au calendrier électoral, Mme Dati, 59 ans, doit faire correspondre son agenda judiciaire: elle a été renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d’influence, soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil avec une filiale de l’alliance Renault-Nissan mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Elle a fait appel de la décision.La date précise du procès devrait être fixée lors d’une première audience prévue le 29 septembre.Le Conseil constitutionnel a validé début août un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.