La Bourse de Paris termine en recul
La Bourse de Paris a fini en baisse vendredi, le regard toujours rivé sur la politique commerciale de Donald Trump, après de nouveaux commentaires de ce dernier contre la Chine.Le CAC 40 a perdu 0,36% à 7.7751,89 points, en recul de 27,83 points. Jeudi, il avait terminé en léger recul de 0,11%.Sur le mois de mai, l’indice vedette parisien prend en revanche 2,08%, porté, comme l’ensemble des places européennes, par la suspension de la plupart des droits de douane imposés début avril par le président américain, en attendant des négociations avec ses partenaires.Mais les interrogations restent entières sur l’issue de ces discussions.Vendredi, le président américain Donald Trump s’en est de nouveau pris à la Chine sur son réseau social Truth, accusant Pékin de ne pas avoir respecté les conditions de l’accord de détente négocié il y a deux semaines entre les deux pays à Genève pour abaisser leurs droits de douane réciproques.”Sans grande surprise, la Chine a totalement violé son accord avec nous”, a dénoncé M. Trump dans son message, sans préciser quelles actions menées par Pékin seraient visées. Son secrétaire au Trésor Scott Bessent a estimé de son côté que les discussions commerciales avec la Chine étaient “un peu au point mort”.Dans ce contexte, “on ne peut pas nier une certaine lassitude des indices boursiers”, explique Andreas Lipkow, analyste indépendant.Mais si l’incertitude est grande, “les marchés commencent à s’habituer à ces soubresauts” et “restent positifs quant aux discussions entre l’Union Européenne et les États-Unis”, tempère Eymane Cherfa, analyste de Myria AM, interrogé par l’AFP.Pour l’UE, trouver une solution “reste une priorité absolue”, a souligné vendredi sur X le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic. “Nous restons en contact permanent” avec les États-Unis, a-t-il ajouté.Côté valeurs, Sanofi a chuté de 4,84% à 87,52 euros, après avoir annoncé l’échec d’une étude clinique dans la dernière étape avant la commercialisation d’un traitement contre la bronchite du fumeur.
Fin de l’école entre crainte et fierté pour les élèves ukrainiens
En regardant son fils Vladyslav, âgé de 17 ans, obtenir son diplôme de fin d’études secondaires à Kiev vendredi, la militaire Oksana Baranovska a ressenti un mélange de fierté et de crainte. Son fils a terminé l’école malgré des années de perturbations – d’abord à cause de la pandémie de coronavirus, puis de l’invasion russe – mais elle s’inquiète de ce que lui réserve l’avenir dans un pays en guerre. Malgré les pourparlers de paix et les efforts diplomatiques déployés pour tenter de mettre un terme à la guerre, la promotion 2025 de l’Ukraine, comme les trois précédentes, a obtenu son diplôme dans un pays soumis à des bombardements quotidiens et où rien n’indique que Moscou veuille mettre un terme à son invasion.”Comme toutes les mères, je suis inquiète pour l’avenir de mon enfant. A l’école, il était mieux protégé en cas d’attaques. Mais la vie adulte, malheureusement, peut être plus difficile”, explique à l’AFP Mme Baranovska, 42 ans. Lorsque Vladyslav aura 18 ans, il lui sera interdit de quitter le pays en vertu de la loi martiale ukrainienne. Mme Baranovska, qui travaillait comme garde-frontière, a confié avoir offert à son fils une dernière chance de partir à l’étranger avant son anniversaire. Mais il a insisté pour rester dans son pays. – Que Poutine aille se faire voir ! -Vendredi, il a participé à la cérémonie de la “dernière sonnerie” de son lycée, une tradition qui marque symboliquement la fin de l’année scolaire.Des garçons en costume ont ensuite entraîné des filles vêtues de robes blanches dans une valse dans la cour de l’école. La directrice, Olga Timochenko, a poussé un soupir de soulagement. “Nous sommes tous vivants, tous en bonne santé, nous étions tous ensemble. C’est pour cela que l’année a été bonne malgré tout”, a-t-elle déclaré à l’AFP. La menace d’attaques russes plane constamment sur les écoles d’Ukraine. Selon Save the Children, les alertes aériennes ont contraint les enfants à manquer en moyenne une leçon sur cinq au cours de l’année scolaire écoulée. Les Nations unies affirment que plus de 1.600 écoles ont été endommagées ou détruites au cours des trois premières années de la guerre. Dans l’est du pays, plus proche de la ligne de front, les écoles ont été forcées de se réfugier dans les souterrains pour se protéger des obus. Mme Timochenko fait valoir que les enfants ont appris les mesures de sécurité. “Lorsque l’alarme retentit, ils sont les premiers à se précipiter, ils connaissent leur place. Vous savez, les enfants s’adaptent à tout très rapidement”, a-t-elle souligné.La remise des diplômes s’est déroulée sans sirène de raid aérien, au grand soulagement de Vladyslav. Le jeune homme de 17 ans avait également un message pour les élèves russes, de l’autre côté de la frontière et de la ligne de front. “S’il vous plaît, arrêtez cette guerre à tout prix. Ce sera mieux pour vous et pour le monde entier”, a-t-il lancé. “Et que Poutine aille se faire voir !”Â
Zelensky accuse la Russie de vouloir saborder les futurs pourparlers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est gardé vendredi de confirmer la participation de son pays à des pourparlers avec la Russie lundi à Istanbul, accusant Moscou de les saborder en refusant de transmettre à l’avance son “mémorandum” détaillant ses conditions pour un accord de paix.Les efforts diplomatiques pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine, lancée en 2022, s’intensifient depuis quelques semaines, mais buttent sur la défiance entre Moscou et Kiev, qui se rejettent la responsabilité du manque de progrès concrets.”Depuis plus d’une semaine, les Russes sont incapables de présenter ce prétendu +mémorandum+”, a dénoncé vendredi M. Zelensky, en référence à un document que Moscou a promis de fournir pour ce deuxième cycle de négociations directes.”La Russie fait tout ce qu’elle peut pour qu’une prochaine réunion potentielle n’apporte aucun résultat”, a-t-il accusé, tout en évitant de confirmer la participation de l’Ukraine à ces nouveaux pourparlers.Dmitri Peskov, questionné à ce sujet plus tôt vendredi, a de nouveau refusé de transmettre à l’avance ce document et dit que le texte serait discuté “lors du deuxième cycle de négociations”.Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, avait proposé plus tôt que la Turquie accueille “une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la direction” du président turc Recep Tayyip Erdogan.Volodymyr Zelensky avait déjà proposé de rencontrer son homologue russe en mai, puis d’organiser un format tripartite incluant le président américain, mais le Kremlin n’avait pas donné suite, et seul un rendez-vous peu fructueux entre délégations avait eu lieu le 16 mai à Istanbul.Après que Donald Trump avait signifié cette semaine que son homologue russe “jouait avec le feu”, Moscou avait proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi dans la mégapole turque.- Moscou veut “des résultats” -Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé vendredi par l’AFP sur la possibilité d’un sommet Poutine-Zelensky-Trump-Erdogan, a affirmé que Vladimir Poutine était “favorable, sur le principe, aux contacts au plus haut niveau”.Mais il faut d’abord “des résultats” dans les négociations entre Kiev et Moscou, a-t-il ajouté.Dmitri Peskov a aussi affirmé que le Kremlin enverrait à Istanbul une délégation qui sera “prête” pour de nouveaux pourparlers lundi avec l’Ukraine.Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, aux côtés de son homologue turc, s’est lui contenté de dire que l’Ukraine était “intéressée” à la poursuite des rencontres.Plus tôt, M. Fidan avait assuré que “les deux parties souhaitent un cessez-le-feu”, selon l’agence de presse étatique Anadolu.- Exigences inconciliables -Le président américain Donald Trump demande une trêve inconditionnelle, une initiative que l’Ukraine et les Européens soutiennent.Mais la Russie, qui a envahi son voisin en 2022, a refusé précédemment cette possibilité, estimant notamment qu’elle permettrait à l’armée ukrainienne de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.Vladimir Poutine affirme qu’un cessez-le-feu est possible après des négociations se concentrant sur les “causes profondes” de la guerre, une référence à une série de demandes maximalistes du Kremlin.La Russie exige notamment que l’Ukraine renonce définitivement à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.L’armée russe a l’avantage sur le front et a revendiqué vendredi la prise de deux villages dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.Pire conflit armé en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Donald Trump, qui s’est rapproché de la Russie et a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine depuis son entrée en fonction, a cependant exprimé sa frustration envers Moscou ces derniers jours.Mais il a aussi critiqué Volodymyr Zelensky, affirmant qu’il traîne des pieds pour trouver un accord.L’émissaire de M. Trump pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, a lui estimé jeudi dans une interview à la chaîne américaine ABC que “l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’est pas à l’ordre du jour” et que les préoccupations de Moscou quant à un élargissement de l’Alliance à ses frontières étaient “légitimes”.Au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’ambassadeur américain intérimaire adjoint, John Kelley, a lui prévenu jeudi que “les États-Unis devront envisager de se retirer de leurs efforts de négociation” si Moscou décide de “poursuivre cette guerre catastrophique”.
Zelensky accuse la Russie de vouloir saborder les futurs pourparlers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est gardé vendredi de confirmer la participation de son pays à des pourparlers avec la Russie lundi à Istanbul, accusant Moscou de les saborder en refusant de transmettre à l’avance son “mémorandum” détaillant ses conditions pour un accord de paix.Les efforts diplomatiques pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine, lancée en 2022, s’intensifient depuis quelques semaines, mais buttent sur la défiance entre Moscou et Kiev, qui se rejettent la responsabilité du manque de progrès concrets.”Depuis plus d’une semaine, les Russes sont incapables de présenter ce prétendu +mémorandum+”, a dénoncé vendredi M. Zelensky, en référence à un document que Moscou a promis de fournir pour ce deuxième cycle de négociations directes.”La Russie fait tout ce qu’elle peut pour qu’une prochaine réunion potentielle n’apporte aucun résultat”, a-t-il accusé, tout en évitant de confirmer la participation de l’Ukraine à ces nouveaux pourparlers.Dmitri Peskov, questionné à ce sujet plus tôt vendredi, a de nouveau refusé de transmettre à l’avance ce document et dit que le texte serait discuté “lors du deuxième cycle de négociations”.Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, en visite à Kiev, avait proposé plus tôt que la Turquie accueille “une rencontre entre M. Trump, M. Poutine et M. Zelensky, sous la direction” du président turc Recep Tayyip Erdogan.Volodymyr Zelensky avait déjà proposé de rencontrer son homologue russe en mai, puis d’organiser un format tripartite incluant le président américain, mais le Kremlin n’avait pas donné suite, et seul un rendez-vous peu fructueux entre délégations avait eu lieu le 16 mai à Istanbul.Après que Donald Trump avait signifié cette semaine que son homologue russe “jouait avec le feu”, Moscou avait proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi dans la mégapole turque.- Moscou veut “des résultats” -Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, interrogé vendredi par l’AFP sur la possibilité d’un sommet Poutine-Zelensky-Trump-Erdogan, a affirmé que Vladimir Poutine était “favorable, sur le principe, aux contacts au plus haut niveau”.Mais il faut d’abord “des résultats” dans les négociations entre Kiev et Moscou, a-t-il ajouté.Dmitri Peskov a aussi affirmé que le Kremlin enverrait à Istanbul une délégation qui sera “prête” pour de nouveaux pourparlers lundi avec l’Ukraine.Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, aux côtés de son homologue turc, s’est lui contenté de dire que l’Ukraine était “intéressée” à la poursuite des rencontres.Plus tôt, M. Fidan avait assuré que “les deux parties souhaitent un cessez-le-feu”, selon l’agence de presse étatique Anadolu.- Exigences inconciliables -Le président américain Donald Trump demande une trêve inconditionnelle, une initiative que l’Ukraine et les Européens soutiennent.Mais la Russie, qui a envahi son voisin en 2022, a refusé précédemment cette possibilité, estimant notamment qu’elle permettrait à l’armée ukrainienne de se réarmer grâce aux livraisons occidentales.Vladimir Poutine affirme qu’un cessez-le-feu est possible après des négociations se concentrant sur les “causes profondes” de la guerre, une référence à une série de demandes maximalistes du Kremlin.La Russie exige notamment que l’Ukraine renonce définitivement à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui exige en retour un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire.L’armée russe a l’avantage sur le front et a revendiqué vendredi la prise de deux villages dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine.Pire conflit armé en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Donald Trump, qui s’est rapproché de la Russie et a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine depuis son entrée en fonction, a cependant exprimé sa frustration envers Moscou ces derniers jours.Mais il a aussi critiqué Volodymyr Zelensky, affirmant qu’il traîne des pieds pour trouver un accord.L’émissaire de M. Trump pour l’Ukraine, le général Keith Kellogg, a lui estimé jeudi dans une interview à la chaîne américaine ABC que “l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan n’est pas à l’ordre du jour” et que les préoccupations de Moscou quant à un élargissement de l’Alliance à ses frontières étaient “légitimes”.Au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’ambassadeur américain intérimaire adjoint, John Kelley, a lui prévenu jeudi que “les États-Unis devront envisager de se retirer de leurs efforts de négociation” si Moscou décide de “poursuivre cette guerre catastrophique”.
L’ONU met en garde contre un risque de famine dans toute la bande de Gaza
Les Nations unies ont averti vendredi que toute la population de la bande de Gaza était menacée de famine après bientôt 20 mois de guerre, à un moment où Israël annonce la construction de “l’Etat juif israélien” en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967.Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la guerre à Gaza et la situation humanitaire dans ce territoire, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Entre-temps, Israël a multiplié l’expansion de ses colonies en Cisjordanie, tout en défiant les appels du président français, Emmanuel Macron, et d’autres dirigeants mondiaux ainsi que de l’ONU en faveur d’une solution à deux Etats, israélien et palestinien.Dans la bande de Gaza, la situation humanitaire reste désastreuse. Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Jens Laerke, a déclaré vendredi à Genève que c’était “l’endroit le plus affamé au monde”, où “100% de la population est menacée de famine”.Israël y a récemment intensifié ses opérations militaires, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité du territoire palestinien, d’anéantir le Hamas, et de libérer les derniers otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.Les déclarations sur la Cisjordanie interviennent au lendemain de l’annonce de la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans le territoire palestinien, considérées comme illégales au regard du droit international.- “Devoir moral” -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a défié ouvertement vendredi le président français, Emmanuel Macron, et les Nations unies en affirmant qu’il n’était pas question de laisser advenir un Etat palestinien en Cisjordanie.Lors d’une visite à l’avant-poste de colonisation de Sa-Nur, dans le nord de la Cisjordanie, M. Katz a affirmé que le gouvernement israélien comptait élever au rang de municipalité autonome cette ancienne colonie démantelée par Israël en 2005 dans le cadre du plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza réalisé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.M. Katz a souligné que c’était un “message clair” au président français qui insiste sur le nécessité d’une solution à deux Etats.Lors d’une visite à Singapour vendredi, M. Macron a lui déclaré que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était “pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique”, tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas, avant une conférence à l’ONU sur le sujet à laquelle il doit participer le 18 juin.Israël a accusé vendredi le président français d’être en “croisade contre l’Etat juif”.Parallèlement, les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à près de 20 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza n’ont pas encore abouti depuis la reprise des combats à la mi-mars, à l’initiative d’Israël, après une trêve de deux mois.Jeudi soir, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait annoncé qu’une nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu avait été approuvée par Israël. Il n’y a eu jusqu’ici aucune réaction officielle d’Israël.Un peu plus tard, Bassem Naïm, l’un des dirigeants en exil du Hamas, avait déclaré à l’AFP que cette proposition ne répondait pas aux demandes du mouvement, dans la mesure où elle “signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine”.Selon une source proche du Hamas, le mouvement déplore l’absence dans la proposition américaine de garanties sur la poursuite des discussions pendant la trêve, en vue de parvenir à un cessez-le-feu permanent.- “Toute la force nécessaire” -Réagissant aux prises de position du Hamas, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), hostile à tout compromis depuis le début de la guerre, a appelé vendredi le gouvernement à employer “toute la force nécessaire” pour en finir avec le mouvement islamiste palestinien.Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a indiqué que 45 personnes avaient été tuées vendredi dans des attaques israéliennes à travers le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là , 57 sont toujours retenues dans la bande Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.
L’ONU met en garde contre un risque de famine dans toute la bande de Gaza
Les Nations unies ont averti vendredi que toute la population de la bande de Gaza était menacée de famine après bientôt 20 mois de guerre, à un moment où Israël annonce la construction de “l’Etat juif israélien” en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967.Israël fait face à une pression internationale croissante concernant la guerre à Gaza et la situation humanitaire dans ce territoire, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Entre-temps, Israël a multiplié l’expansion de ses colonies en Cisjordanie, tout en défiant les appels du président français, Emmanuel Macron, et d’autres dirigeants mondiaux ainsi que de l’ONU en faveur d’une solution à deux Etats, israélien et palestinien.Dans la bande de Gaza, la situation humanitaire reste désastreuse. Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Jens Laerke, a déclaré vendredi à Genève que c’était “l’endroit le plus affamé au monde”, où “100% de la population est menacée de famine”.Israël y a récemment intensifié ses opérations militaires, dans le but affiché de prendre le contrôle de la totalité du territoire palestinien, d’anéantir le Hamas, et de libérer les derniers otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.Les déclarations sur la Cisjordanie interviennent au lendemain de l’annonce de la création de 22 nouvelles colonies israéliennes dans le territoire palestinien, considérées comme illégales au regard du droit international.- “Devoir moral” -Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a défié ouvertement vendredi le président français, Emmanuel Macron, et les Nations unies en affirmant qu’il n’était pas question de laisser advenir un Etat palestinien en Cisjordanie.Lors d’une visite à l’avant-poste de colonisation de Sa-Nur, dans le nord de la Cisjordanie, M. Katz a affirmé que le gouvernement israélien comptait élever au rang de municipalité autonome cette ancienne colonie démantelée par Israël en 2005 dans le cadre du plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza réalisé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.M. Katz a souligné que c’était un “message clair” au président français qui insiste sur le nécessité d’une solution à deux Etats.Lors d’une visite à Singapour vendredi, M. Macron a lui déclaré que la reconnaissance d’un Etat palestinien n’était “pas simplement un devoir moral, mais une exigence politique”, tout en énumérant plusieurs conditions pour franchir le pas, avant une conférence à l’ONU sur le sujet à laquelle il doit participer le 18 juin.Israël a accusé vendredi le président français d’être en “croisade contre l’Etat juif”.Parallèlement, les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à près de 20 mois d’une guerre ayant dévasté la bande de Gaza n’ont pas encore abouti depuis la reprise des combats à la mi-mars, à l’initiative d’Israël, après une trêve de deux mois.Jeudi soir, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait annoncé qu’une nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu avait été approuvée par Israël. Il n’y a eu jusqu’ici aucune réaction officielle d’Israël.Un peu plus tard, Bassem Naïm, l’un des dirigeants en exil du Hamas, avait déclaré à l’AFP que cette proposition ne répondait pas aux demandes du mouvement, dans la mesure où elle “signifie, en essence, la perpétuation de l’occupation, la poursuite des meurtres et de la famine”.Selon une source proche du Hamas, le mouvement déplore l’absence dans la proposition américaine de garanties sur la poursuite des discussions pendant la trêve, en vue de parvenir à un cessez-le-feu permanent.- “Toute la force nécessaire” -Réagissant aux prises de position du Hamas, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir (extrême droite), hostile à tout compromis depuis le début de la guerre, a appelé vendredi le gouvernement à employer “toute la force nécessaire” pour en finir avec le mouvement islamiste palestinien.Sur le terrain, la Défense civile de Gaza a indiqué que 45 personnes avaient été tuées vendredi dans des attaques israéliennes à travers le territoire palestinien.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là , 57 sont toujours retenues dans la bande Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.
Eboulement en Suisse: du mieux mais la prudence reste de mise
Le lac artificiel qui s’est formé contre un barrage de millions de tonnes de gravats de roche et de glace qui ont dévalé la montagne et détruit un petit village, commence à s’écouler et fait baisser le risque d’une inondation en aval de la vallée du Lötschental, l’une des plus belles du sud de la Suisse.”L’évolution est positive mais nous restons prudents”, a résumé Stéphane Ganzer, le chef du département de la sécurité du canton du Valais, lors d’un point de presse, en présence de la présidente de la Confédération helvétique, Karin Keller-Sutter. “Le risque demeure, même s’il diminue”, a ajouté le responsable, insistant sur le fait que “aucune évacuation n’est prévue” dans les villages en aval.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée.Mais au fur et à mesure des vols de reconnaissance et des observations, les autorités ont constaté que l’eau du lac artificiel, qui a recouvert ce qui restait debout des maisons du village de Blatten, commençait à se trouver un chemin par-dessus le bouchon de gravats qui bloque la rivière Lonza sur plus de deux kilomètres.Cet écoulement “nous rend optimiste et nous fait penser que l’eau trouve un bon chemin jusque dans la partie encore dégagée de la Lonza”, a expliqué Christian Studer, du Service cantonal des dangers naturels. Pour autant, les travaux de pompage de l’eau du lac ou de déblaiement n’ont toujours pas pu commencer, le terrain restant beaucoup trop instable en particulier sur les flancs de la montagne. La vallée du Lötschental s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour la beauté de ses paysages dominés par les cimes enneigées, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais son visage est changé pour toujours.- Un seul disparu -Les autorités restent en alerte et les communes situées en aval de l’éboulement, y compris dans la vallée du Rhône, se préparent à une éventuelle évacuation. Des digues ont aussi été installées.Pour l’heure, cet événement exceptionnel n’a fait qu’un disparu, un homme de 64 ans de la région. Les recherches interrompues en raison des risques que cela aurait fait courir aux sauveteurs devraient pouvoir reprendre incessament, ont indiqué les autorités.Les 300 habitants de Blatten ont été évacués dès le 19 mai.”Cela montre l’importance des alertes et des interventions précoces”, s’est félicitée Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) lors d’un point presse à Genève.”Le paysage ne sera plus jamais le même. Le village ne sera plus jamais le même, mais c’est un exemple de la façon dont nous pouvons utiliser les prévisions et les alertes pour sauver des vies”, a-t-elle souligné, tout en rappelant que de nombreux pays moins riches que la Suisse n’avaient pas les moyens de le faire.L’OMM a lancé un vaste programme pour s’assurer que partout dans le monde, la population pourra bénéficier de moyens d’alerte précoce pour échapper aux catastrophes météos.- Pourquoi ? -La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement importante que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.Les experts interrogés par l’AFP pensent que le dégel du pergélisol dans les fissures de la roche a probablement joué un rôle dans la déstabilisation de la montagne du petit Nesthorn qui dominait le glacier.Au cours des deux semaines précédant l’effondrement final, une série d’éboulements ont déversé trois millions de mètres cubes de roche sur la surface du glacier, qui se trouve sur une pente raide et qu’il a dévalé mercredi avec l’éboulement principal.Matthias Huss, directeur de l’Observatoire suisse des glaciers (GLAMOS), espère que cela attire l’attention sur le sort des glaciers et de l’impact du changement climatique, même s’il faudra de longues études pour déterminer s’il y a un lien direct avec cet événement exceptionnel. “Il faut souvent qu’une catastrophe majeure se produise avant que les gens réalisent qu’il se passe quelque chose”, explique t-il à l’AFP.”C’est très tangible. La destruction d’un village entier est facilement compréhensible pour tous. Des gens y vivent depuis des centaines d’années et tout a été effacé en quelques secondes”.
Eboulement en Suisse: du mieux mais la prudence reste de mise
Le lac artificiel qui s’est formé contre un barrage de millions de tonnes de gravats de roche et de glace qui ont dévalé la montagne et détruit un petit village, commence à s’écouler et fait baisser le risque d’une inondation en aval de la vallée du Lötschental, l’une des plus belles du sud de la Suisse.”L’évolution est positive mais nous restons prudents”, a résumé Stéphane Ganzer, le chef du département de la sécurité du canton du Valais, lors d’un point de presse, en présence de la présidente de la Confédération helvétique, Karin Keller-Sutter. “Le risque demeure, même s’il diminue”, a ajouté le responsable, insistant sur le fait que “aucune évacuation n’est prévue” dans les villages en aval.Jeudi matin, les autorités envisageaient encore une catastrophe, à savoir une rupture brutale du barrage naturel de gravats. Les eaux du lac artificiel, qui continuent de grossir, auraient alors inondé la vallée.Mais au fur et à mesure des vols de reconnaissance et des observations, les autorités ont constaté que l’eau du lac artificiel, qui a recouvert ce qui restait debout des maisons du village de Blatten, commençait à se trouver un chemin par-dessus le bouchon de gravats qui bloque la rivière Lonza sur plus de deux kilomètres.Cet écoulement “nous rend optimiste et nous fait penser que l’eau trouve un bon chemin jusque dans la partie encore dégagée de la Lonza”, a expliqué Christian Studer, du Service cantonal des dangers naturels. Pour autant, les travaux de pompage de l’eau du lac ou de déblaiement n’ont toujours pas pu commencer, le terrain restant beaucoup trop instable en particulier sur les flancs de la montagne. La vallée du Lötschental s’étend sur un peu moins de 30 kilomètres et compte quelque 1.500 habitants. C’est un endroit réputé pour la beauté de ses paysages dominés par les cimes enneigées, ses petits villages traditionnels et ses chemins de randonnées spectaculaires. Mais son visage est changé pour toujours.- Un seul disparu -Les autorités restent en alerte et les communes situées en aval de l’éboulement, y compris dans la vallée du Rhône, se préparent à une éventuelle évacuation. Des digues ont aussi été installées.Pour l’heure, cet événement exceptionnel n’a fait qu’un disparu, un homme de 64 ans de la région. Les recherches interrompues en raison des risques que cela aurait fait courir aux sauveteurs devraient pouvoir reprendre incessament, ont indiqué les autorités.Les 300 habitants de Blatten ont été évacués dès le 19 mai.”Cela montre l’importance des alertes et des interventions précoces”, s’est félicitée Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) lors d’un point presse à Genève.”Le paysage ne sera plus jamais le même. Le village ne sera plus jamais le même, mais c’est un exemple de la façon dont nous pouvons utiliser les prévisions et les alertes pour sauver des vies”, a-t-elle souligné, tout en rappelant que de nombreux pays moins riches que la Suisse n’avaient pas les moyens de le faire.L’OMM a lancé un vaste programme pour s’assurer que partout dans le monde, la population pourra bénéficier de moyens d’alerte précoce pour échapper aux catastrophes météos.- Pourquoi ? -La quantité de roche et de gravats qui a dévalé la montagne mercredi vers 15H30 (13H30 GMT) est tellement importante que les sismographes du pays l’ont enregistré. A la place du glacier du Birch, entraîné par la chute des roches qui le surplombaient, on voit un trou béant sur le flanc de la montagne.Les experts interrogés par l’AFP pensent que le dégel du pergélisol dans les fissures de la roche a probablement joué un rôle dans la déstabilisation de la montagne du petit Nesthorn qui dominait le glacier.Au cours des deux semaines précédant l’effondrement final, une série d’éboulements ont déversé trois millions de mètres cubes de roche sur la surface du glacier, qui se trouve sur une pente raide et qu’il a dévalé mercredi avec l’éboulement principal.Matthias Huss, directeur de l’Observatoire suisse des glaciers (GLAMOS), espère que cela attire l’attention sur le sort des glaciers et de l’impact du changement climatique, même s’il faudra de longues études pour déterminer s’il y a un lien direct avec cet événement exceptionnel. “Il faut souvent qu’une catastrophe majeure se produise avant que les gens réalisent qu’il se passe quelque chose”, explique t-il à l’AFP.”C’est très tangible. La destruction d’un village entier est facilement compréhensible pour tous. Des gens y vivent depuis des centaines d’années et tout a été effacé en quelques secondes”.
Stocks dip as Trump raises trade risk with China
Stocks largely slid on Friday after President Donald Trump put US-China trade tensions back on the boil by claiming Beijing had “totally violated” an agreement with Washington.His social media post came hours after US Treasury Secretary Scott Bessent said trade talks with China aimed at putting to bed sky-high mutual tariffs — currently suspended — were “a bit stalled”.The development risks renewed trade pugilism between the world’s two biggest economies.”If President Trump does slap tariffs back on Chinese imports to the US… we may see demand for US assets, and the dollar, severely impaired by a chaotic and undiplomatic approach to trade policy,” said Kathleen Brooks, research director at XTB.New York shares dipped into the red, as did Asia’s markets, though their close came before Trump posted his message. Paris also closed down while London and Frankfurt ended higher.The movements were relatively limited, with investors appearing to be largely inured to Trump’s now-familiar cycle of making dramatic trade threats then retreating. Economic data informed a lot of the trades. A key US inflation indicator released Friday showed April core price rises had slowed to 2.1 percent, milder than expected. Analysts warned that the fuller inflationary effects in the United States of Trump’s tariffs were yet to come and could cause the Fed to maintain its watch-and-wait stance.”The true weight of these policies is likely to emerge more fully in the months ahead,” said FOREX.com market analyst Fawad Razaqzada.Investors were also assessing the impact of a US court ruling that invalidated most of Trump’s sweeping tariffs — though an appeals court suspended that order and the White House vowed the tariffs goal would be pursued one way or another.”The ruling didn’t mean that all tariffs were off the table, it could affect trade negotiations going forward,” noted David Morrison, senior market analyst at Trade Nation, adding that it only injected “ongoing uncertainty surrounding trade policy”.Stephen Innes, of SPI Asset Management, said the result was “a legal limbo… the kind that keeps traders awake at night”.In the eurozone, interest rates were in focus after official data showed inflation hovering around the European Central Bank’s two-percent target. Consumer prices in top EU economy Germany showed a 2.1 percent rise in May — the same as the previous month — while they fell in Spain, to 1.9 percent, and in Italy, to 1.7 percent.The ECB looks set to lower interest rates again on Thursday.The dollar gained against major currencies, while oil prices were down ahead of a Saturday meeting of eight key OPEC+ members to decide production quotas for July, with some analysts saying the cartel could make a larger-than-expected supply hike.- Key figures at around 1545 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 42,145.57 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.4 percent at 5,890.11New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.6 percent at 19,055.88London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,766.98 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,751.89 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 23,997.48 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 37,965.10 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.2 percent at 23,289.77 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,347.49 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1356 from $1.1368 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3479 from $1.3494Dollar/yen: DOWN at 144.10 yen from 144.19 yenEuro/pound: UP at 84.26 pence from 84.22 penceBrent North Sea Crude: DOWN 1.5 percent at $62.41 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 1.15 percent at $60.23 per barrelÂ