Le Hamas remet sa réponse à la proposition américaine de trêve à Gaza, “inacceptable” dit Washington

Le Hamas a dit samedi soir avoir remis aux médiateurs sa réponse à la proposition américaine de trêve dans la bande de Gaza, jugée “complètement inacceptable” par Washington qui critique un retour en arrière.Dans un communiqué publié samedi, le mouvement islamiste palestinien a annoncé avoir “soumis sa réponse à la dernière proposition de l’émissaire américain” pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.Les Etats-Unis avaient indiqué plus tôt dans la semaine avoir reçu l’assentiment d’Israël à leur proposition, le président Donald Trump assurant vendredi qu’un accord sur un cessez-le-feu à Gaza était “tout proche”.Vendredi, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait sommé le Hamas d’accepter la proposition américaine de trêve et de libération des otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, sous peine d'”être anéanti”.En guerre depuis contre le Hamas dans la bande de Gaza, Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin au conflit. La situation humanitaire est catastrophique dans le territoire palestinien, où un blocus de plus de deux mois, partiellement assoupli la semaine dernière, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Le Hamas explique dans son communiqué que dans la proposition d’accord, “dix prisonniers vivants de l’occupation (Israël, NDLR) retenus par la résistance seront libérés, en plus de la restitution de 18 corps, en échange d’un nombre convenu de prisonniers palestiniens” détenus par Israël.Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, 57 sont toujours retenues dans la bande Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.- “Parti-pris total” -La réponse du Hamas est “complètement inacceptable et cela ne fait que nous faire revenir en arrière”, a déploré samedi M. Witkoff sur son compte X, ajoutant que le Hamas “devrait accepter la proposition que nous avons présentée comme base pour des pourparlers, que nous pouvons commencer dès la semaine prochaine”, sans autres détails.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui aussi jugé “inacceptable” la réponse du Hamas, estimant qu’elle faisait “reculer le processus”, selon un communiqué de son bureau samedi.”Nous n’avons pas rejeté la proposition de Witkoff”, a réagi auprès de l’AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, affirmant que c’est la réponse israélienne à cette proposition “qui était en désaccord avec toutes les dispositions sur lesquelles nous nous étions mis d’accord”.”Néanmoins, nous avons maintenant répondu de manière positive et responsable, de manière à satisfaire les exigences et les aspirations minimales de notre peuple”, a ajouté ce responsable. Il a précisé que le Hamas exigeait une garantie qu’un cessez-le feu de 60 jours soit respecté par Israël et s’accompagne d’un afflux d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, ainsi que des négociations pour mettre définitivement fin à la guerre.”Pourquoi, à chaque fois, la réponse israélienne est-elle considérée comme la seule réponse pour la négociation ?”, a-t-il protesté, dénonçant “un parti-pris total en faveur de l’autre partie”.Le 19 mai, M. Netanyahu s’était dit ouvert à un accord incluant la fin de l’offensive militaire, mais il avait ajouté qu’un tel accord devrait inclure l'”exil” du Hamas et le “désarmement” de la bande de Gaza, des exigences jusque-là rejetées publiquement par le mouvement palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.Selon deux sources proches des négociations, la nouvelle proposition américaine porte sur une trêve de 60 jours pouvant être étendue jusqu’à 70, et la remise par le Hamas de 5 otages vivants et 9 morts en échanges de la libération de prisonniers palestiniens au cours de la première semaine, et un deuxième échange sur le même nombre d’otages vivants et morts au cours de la deuxième semaine.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. Plus de 54.321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Les négociations sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre n’ont pas encore abouti depuis la reprise des combats à la mi-mars, à l’initiative d’Israël, après une trêve de deux mois. L’armée israélienne a intensifié ses opérations militaires dans la bande de Gaza dans le but affiché d’en prendre le contrôle total.

US envoy says Hamas response to ceasefire proposal ‘unacceptable’

Hamas announced on Saturday that it had replied to a US-backed Gaza ceasefire proposal, but Washington’s main negotiator criticised the response as “totally unacceptable”.The Palestinian militant group said its response was positive while emphasising the need for a permanent ceasefire — long a sticking point for Israel.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu echoed US envoy Steve Witkoff’s assessment that the response was “unacceptable”, accusing Hamas of clinging “to its rejectionism”.Israel on Friday warned Hamas to either accept the deal and free the hostages held in Gaza “or be annihilated”.In a statement on Saturday, Hamas said it had “submitted its response… to the mediating parties”.”As part of this agreement, 10 living prisoners of the occupation held by the resistance will be released, in addition to the return of 18 bodies, in exchange for an agreed-upon number of Palestinian prisoners,” it added.A source within the group’s political bureau said it had offered “a positive response to Witkoff, but with emphasis on guaranteeing a permanent ceasefire and full Israeli withdrawal” from the Gaza Strip.Witkoff said Hamas’s response was “totally unacceptable and only takes us backward”, urging the group to “accept the framework proposal we put forward”.”That is the only way we can close a 60-day ceasefire deal in the coming days in which half of the living hostages and half of those who are deceased will come home to their families and in which we can have… substantive negotiations in good-faith to try to reach a permanent ceasefire,” he added in a post on X.- Hamas alleges negotiation ‘bias’ -A member of Hamas’s political bureau, Bassem Naim, later told AFP the group “responded positively and responsibly” to Witkoff’s proposal.He alleged there was a “complete bias” in the negotiating process in favour of Israel, accusing it of disagreeing with “provisions we had agreed upon” earlier with the US envoy.Hamas has long maintained that any deal should lay out a pathway to a permanent end to the war.Israel has balked at that prospect, insisting on the need to destroy the group to prevent a repeat of the October 2023 attack that sparked the war.It recently stepped up its campaign in Gaza in a bid to defeat Hamas.”While Israel has agreed to the updated Witkoff framework for the release of our hostages, Hamas continues to cling to its rejectionism,” Netanyahu’s office said in a statement, adding the group’s reply was “unacceptable and sets the process back”.”Israel will continue its efforts to bring our hostages home and to defeat Hamas.”A breakthrough in negotiations has been elusive ever since a previous ceasefire fell apart on March 18 with the resumption of Israeli operations.US President Donald Trump had said on Friday that the parties were “very close to an agreement”.Two sources close to the negotiations said Witkoff’s proposal involved a 60-day truce, potentially extendable to 70 days.It would include the release of five living hostages and nine bodies in exchange for a number of Palestinian prisoners during the first week, followed by a second exchange the following week, the sources said.- Gaza ‘hungriest place on Earth’ -Of the 251 hostages taken during Hamas’s October 7, 2023 attack, 57 remain in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.”After 603 days of war, we wish to remind everyone that war is a means, not an end in itself,” the main group representing the hostages’ families said in a statement. Israeli society was “united around one consensus”, bringing home all the remaining hostages “even at the cost of ending the war”, the Hostages and Missing Families Forum added.Israel has come under increasing international criticism over the dire humanitarian situation in the Palestinian territory, where the United Nations warned in May that the entire population was at risk of famine.A spokesman for the UN humanitarian agency has called the territory “the hungriest place on Earth”.Aid is only trickling into Gaza after the partial lifting by Israel of a more than two-month total blockade, and the UN has recently reported looting of its trucks and warehouses.The World Food Programme has called on Israel “to get far greater volumes of food assistance into Gaza faster”, saying desperation was “contributing to rising insecurity”.The health ministry in Hamas-run Gaza said on Saturday that at least 4,117 people have been killed in the territory since Israel resumed its offensive on March 18, taking the war’s overall toll to 54,381, mostly civilians. Hamas’s attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.

Trois synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris aspergés de peinture verte à Paris, colère d’Israël

Le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, suscitant l'”indignation” et la condamnation de personnalités politiques de tous bords, et la colère d’Israël.Au pied de la façade du restaurant de la communauté juive “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Des jets de peinture ont également été constatés sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15 samedi matin. Les images de vidéosurveillance du Mémorial ont montré une personne vêtue de noir en train de taguer vers 4H30. Un homme vêtu de sombre a également été filmé par une caméra de surveillance de la synagogue des Tournelles, peu avant 4H00. Les images de deux hommes (un aspergeant de la peinture et le second le filmant) ont été captées par une caméra de surveillance de la seconde synagogue du 4e arrondissement.Une autre synagogue, cette fois dans le 20e arrondissement, a “fait également l’objet de dégradations par jets de peinture de couleur verte”.Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir chargé la Sûreté territoriale d’une enquête pour “dégradations commises en raison de la religion” à la suite de la découverte de jets de peinture verte sur ces cinq lieux.- “Tristesse” et “indignation” -“Beaucoup de tristesse et d’indignation en voyant ce matin ces images de lieux juifs qui ont été dégradés”, a réagi auprès de l’AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi. L’ancien président socialiste François Hollande a jugé cet acte “inacceptable, insupportable”. “L’antisémitisme n’a pas sa place dans notre République”, a-t-il asséné. La ville de Paris va porter plainte, a assuré la maire PS Anne Hidalgo, en “(condamnant) avec la plus grande force ces intimidations”.Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur et président des LR Bruno Retailleau a dit son “immense dégoût devant ces actes odieux qui visent la communauté juive”. La députée européenne de La France insoumise Manon Aubry a fait part aussi de son “dégoût face à ces actes antisémites”. “Le racisme est un poison. L’unité du peuple son antidote”, a-t-elle ajouté.Ces dégradations “sont de toute évidence la signature de l’antisémitisme qui se déchaîne dans notre pays”, a estimé le président du Rassemblement national Jordan Bardella.Le président israélien, Isaac Herzog, s’est dit samedi soir “consterné” par “l’attaque contre des institutions juives” à Paris, soulignant que son arrière-grand-père avait été le premier rabbin de l’une des synagogues concernées.”Horrifiée” par cette “attaque antisémite coordonnée”, l’ambassade d’Israël en France a relevé les tensions entre les deux pays actuellement à propos de la situation à Gaza. “Nous ne pouvons ignorer la discorde problématique observée ces deux dernières semaines chez certains dirigeants et élus”, a-t-elle écrit dans un communiqué. – “Plus de 60% des actes antireligieux” -“Je pense aux Justes” et “à ceux qui ont sauvé les juifs pendant la guerre et j’ai honte pour notre temps. Je ne veux pas de ce que devient la France. Nous valons mieux que cela”, a considéré le chef des députés LR Laurent Wauquiez.”Ingérence ou pas, manipulation ou pas, le geste est antisémite et cherche à désigner les Français juifs”, a estimé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.SOS Racisme a également jugé “intolérable” cette “action aux relents antisémites qui cite explicitement les Justes”.Il y a un an, en mai 2024, des “mains rouges” avaient été peintes sur le Mur des Justes, au Mémorial de la Shoah. Trois Bulgares ont été écroués dans cette affaire. Les tags représentant des “mains rouges”, symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de Russophones.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.sm-juc-clw-chl-are/asl/alh

Trois synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris aspergés de peinture verte à Paris, colère d’Israël

Le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, suscitant l'”indignation” et la condamnation de personnalités politiques de tous bords, et la colère d’Israël.Au pied de la façade du restaurant de la communauté juive “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Des jets de peinture ont également été constatés sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15 samedi matin. Les images de vidéosurveillance du Mémorial ont montré une personne vêtue de noir en train de taguer vers 4H30. Un homme vêtu de sombre a également été filmé par une caméra de surveillance de la synagogue des Tournelles, peu avant 4H00. Les images de deux hommes (un aspergeant de la peinture et le second le filmant) ont été captées par une caméra de surveillance de la seconde synagogue du 4e arrondissement.Une autre synagogue, cette fois dans le 20e arrondissement, a “fait également l’objet de dégradations par jets de peinture de couleur verte”.Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir chargé la Sûreté territoriale d’une enquête pour “dégradations commises en raison de la religion” à la suite de la découverte de jets de peinture verte sur ces cinq lieux.- “Tristesse” et “indignation” -“Beaucoup de tristesse et d’indignation en voyant ce matin ces images de lieux juifs qui ont été dégradés”, a réagi auprès de l’AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi. L’ancien président socialiste François Hollande a jugé cet acte “inacceptable, insupportable”. “L’antisémitisme n’a pas sa place dans notre République”, a-t-il asséné. La ville de Paris va porter plainte, a assuré la maire PS Anne Hidalgo, en “(condamnant) avec la plus grande force ces intimidations”.Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur et président des LR Bruno Retailleau a dit son “immense dégoût devant ces actes odieux qui visent la communauté juive”. La députée européenne de La France insoumise Manon Aubry a fait part aussi de son “dégoût face à ces actes antisémites”. “Le racisme est un poison. L’unité du peuple son antidote”, a-t-elle ajouté.Ces dégradations “sont de toute évidence la signature de l’antisémitisme qui se déchaîne dans notre pays”, a estimé le président du Rassemblement national Jordan Bardella.Le président israélien, Isaac Herzog, s’est dit samedi soir “consterné” par “l’attaque contre des institutions juives” à Paris, soulignant que son arrière-grand-père avait été le premier rabbin de l’une des synagogues concernées.”Horrifiée” par cette “attaque antisémite coordonnée”, l’ambassade d’Israël en France a relevé les tensions entre les deux pays actuellement à propos de la situation à Gaza. “Nous ne pouvons ignorer la discorde problématique observée ces deux dernières semaines chez certains dirigeants et élus”, a-t-elle écrit dans un communiqué. – “Plus de 60% des actes antireligieux” -“Je pense aux Justes” et “à ceux qui ont sauvé les juifs pendant la guerre et j’ai honte pour notre temps. Je ne veux pas de ce que devient la France. Nous valons mieux que cela”, a considéré le chef des députés LR Laurent Wauquiez.”Ingérence ou pas, manipulation ou pas, le geste est antisémite et cherche à désigner les Français juifs”, a estimé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.SOS Racisme a également jugé “intolérable” cette “action aux relents antisémites qui cite explicitement les Justes”.Il y a un an, en mai 2024, des “mains rouges” avaient été peintes sur le Mur des Justes, au Mémorial de la Shoah. Trois Bulgares ont été écroués dans cette affaire. Les tags représentant des “mains rouges”, symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de Russophones.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.sm-juc-clw-chl-are/asl/alh

C1: après la victoire du PSG, les Marseillais se consolent d’être “à jamais les premiers”

A Marseille, même “dégoutés” par la victoire du rival honni parisien en Ligue des champions (5-0), les fans de foot reconnaissent que le PSG a “mérité” le trophée… que l’OM a gagné il y a 32 ans.”J’ai pas les mots… 4-0, c’est incontestable. On ne peut rien dire. Fallait s’y attendre, c’est le jeu. Mais on restera à jamais les premiers!”, se console Fabien Chabord, gérant du mythique Bar de la Plaine, au milieu du quartier branché du même nom qui vibre régulièrement de la passion de la ville pour le football. Oubliant même le 5e marqué par les Parisiens en fin de match.Comme lui, nombreux sont les supporteurs marseillais, qui depuis de longues années entretiennent une vive rivalité avec le club de la capitale, à rappeler que leur club restera historiquement le premier à avoir décroché la reine des coupes d’Europe, en 1993 (victoire 1-0 contre le Milan AC).”L’étoile sur le maillot, on est les premiers à l’avoir eue, et ça, personne ne nous l’enlèvera”, s’enorgueillit Walid, maillot de l’OM sur le dos et arrivé longtemps avant le coup d’envoi pour réserver une table en face des écrans. “On a le souffle coupé. On sait pas quoi dire… Il n’y a que Jul qui peut consoler le peuple marseillais”, estime l’air dépité son ami Benoît.”C’est pas les Parisiens qui l’ont gagné, c’est le Qatar!”, enrage leur voisin Samir.Partout dans la ville, un néophyte aurait pu penser que le match du soir opposait le club local à l’Inter Milan, tant les maillots des deux clubs étaient omniprésents. Cependant, si plusieurs bars avaient installé des écrans sur leur terrasse pour suivre la rencontre, ces derniers n’étaient pas aussi nombreux que lors de matches où la rivalité -voire l’animosité- contre une équipe est moins marquée (Coupe du monde, Euro). Ou bien sûr lors de soirées où l’OM joue…- “Mal dormir pendant 3 mois” -Sur la place de la Plaine, fief des “Marseille trop puissant”, club de supporters aux 3.700 membres, plusieurs centaines de spectateurs ont suivi la rencontre sur l’une des nombreuses terrasses. Plusieurs serveurs et serveuses arboraient un maillot de l’Olympique ou… de l’Inter.Si les Parisiens ont été copieusement sifflés lors de la présentation des équipes et les intéristes applaudis à chacune de leur (rare) action, un calme plat a envahi les lieux après la très rapide ouverture du score d’Achraf Hakimi.Puis, quelques minutes plus tard pour le deuxième but marqué par Désiré Doué, la foule laisse retentir un grand “noooooooon!”. Au troisième but, des insultes homophobes fusent à l’adresse des Parisiens.Au quatrième, le gérant du bar… coupe carrément le son du match, remplacé par une playlist de rappeurs marseillais.”Je suis dégoûté mais je m’y attendais tellement parce que l’Inter n’est pas si bon que ça. Ça me fait chier de le dire mais Paris le mérite: ils ont sorti les meilleures équipes”, avoue Théo Lamour, 30 ans, pourtant fervent supporteur du peuple “Bleu et blanc”.”Cette année c’était écrit, ils allaient tout rafler. Ça fait 10 ans qu’ils essaient. Le seul truc qui me fait plaisir c’est qu’ils l’ont gagné quand Mbappé est parti. Mais je vais quand même mal dormir pendant 3 mois…”, ajoute-t-il.Même analyse de la part d’Eléonore Bianchi, 36 ans, maillot de l’Inter sur le dos, dont le coeur balance entre les Italiens et l’OM et pour qui il est “hors de question de soutenir le PSG”.”Si je suis honnête, on a très mal joué: on n’était pas présent en attaque et peu en défense. J’ai le seum de dire ça mais ils l’ont méri…”, lâche la jeune femme avant de se raviser. “On a mal joué plutôt”, sourit-elle.Pour Serguei Verseil, 38 ans, “ils le méritent bien sûr, l’Inter touche pas le ballon. C’est dur… Mais on restera à jamais les premiers. Et l’année prochaine, on la gagne nous!”, glisse-t-il en riant. Sans vraiment y croire…

Ligue des champions: à Paris, la fête bat son plein après le sacre

Les scènes de liesse se multiplient à Paris samedi après la victoire du PSG 5-0 face à l’Inter Milan, à Munich en finale de la Ligue des champions, avec des rassemblements de supporters autour du Parc des Princes et des Champs-Elysées, et quelques incidents. Même sans joueur sur le terrain, le Parc des Princes a résonné comme pour les plus belles affiches et a rugi à chacun des cinq buts des Parisiens, qui ont assuré une démonstration sans contestation possible contre l’Inter Milan (5-0). “C’est comme si le match se passait à la maison”, a lancé le rappeur Vacra, l’un des acteurs du spectacle d’avant-match dans un Parc des Princes où 48.000 billets ont été mis à la vente pour l’occasion afin de profiter de la finale avec quatre écrans géants au niveau du rond central.Chaque gros plan sur des supporters italiens en détresse a été célébré comme un but ou presque tandis que Désiré Doué, héros du match avec son doublé, a été longuement ovationné lors de sa sortie. – “En tachycardie” -Supporter du PSG depuis plus de 20 ans, Clément, maillot de Dembélé sur le dos, exulte: “C’est trop bon! Et tellement mérité! On a un chant qui parle de galères et de combats, ça n’a pas toujours été facile. Mais on a retrouvé la foi cette année avec une équipe sans star. C’est 11 mecs qui jouent les uns pour les autres”.”“Je m’attendais à être en tachycardie tout le match et finalement on a plié ça d’entrée. Quelle démonstration !”, s’enthousiasme Simon, maillot du PSG version 1992, son année de naissance, sur le dos. Dès le coup de sifflet final, un son et lumière avec des flammes a illuminé le terrain tandis que quelques kilomètres plus loin, la Tour Eiffel a brillé de mille feux aux couleurs parisiennes. Mais en-dehors, les supporters regroupés notamment sur les Champs-Elysées, interdits aux voitures pour l’occasion, et sur la place du Trocadéro ont célébré bien plus tôt le sacre, à grands coups de pétards, de chants et de coups klaxon. Les manifestations de joie ne sont pas allées sans débordements: les 5.400 policiers et gendarmes mobilisés pour la soirée à Paris et son agglomération ont eu recours au canon à eau sur les Champs-Elysées et ont dû évacuer des supporters descendus sur le périphérique alors même que le match se jouait encore. A 22H45, moment de la fin de match, 81 personnes avaient été interpellées, concentrées Porte de Saint-Cloud et en haut de l’avenue des Champs-Elysées notamment pour “détention de mortiers d’artifice, produits incendiaires”, selon la préfecture de police.Sur les Champs, beaucoup de vitrines de magasins ont été préventivement recouvertes de panneaux en bois léger par crainte de débordements, comme lors de la demi-finale retour.- “Comme en 98″ -Les célébrations vont durer une bonne partie de la nuit, notamment autour des Champs-Elysées. Une parade est prévue dimanche pour présenter le trophée. L’équipe parisienne sera également reçue par le chef de l’Etat Emmanuel Macron, dimanche à l’Elysée.”C’est énorme d’être là ce soir c’est historique ! Les Champs y a que ça à Paris ! J’ai suivi le match sur mon téléphone avec eux [ses 3 amis, NDLR]. On est là pour l’ambiance et on va célébrer, jusqu’à ce qu’il nous poussent dehors”, savoure Amine, 19 ans, venu de Nanterre Romain, 48 ans, est venu sur les Champs avec sa compagne. “On habite dans l’ouest de Paris, on a marché 30 minutes pour venir. Quand la France gagne on va sur les Champs, on était venu en 2018, j’étais là en 98… on attendait que Paris gagne depuis si longtemps” raconte-t-il. “Par contre l’ambiance est un peu particulière on s’attendait à des chants…” souligne-t-il quelques secondes plus tard, après un mouvement de foule. Le Collectif Ultras Paris (CUP) avait appelé les supporters à célébrer “sans débordements.””Ca va être incroyable à Paris, mais s’il vous plaît pas de violence, on ne casse rien, on est tranquilles on fait la fête seulement”, a plaidé l’attaquant du PSG Ousmane Dembélé au micro de CBS après la rencontre. sdu-js-dga-fs/dar/cpb/

Ligue des champions: à Paris, la fête bat son plein après le sacre

Les scènes de liesse se multiplient à Paris samedi après la victoire du PSG 5-0 face à l’Inter Milan, à Munich en finale de la Ligue des champions, avec des rassemblements de supporters autour du Parc des Princes et des Champs-Elysées, et quelques incidents. Même sans joueur sur le terrain, le Parc des Princes a résonné comme pour les plus belles affiches et a rugi à chacun des cinq buts des Parisiens, qui ont assuré une démonstration sans contestation possible contre l’Inter Milan (5-0). “C’est comme si le match se passait à la maison”, a lancé le rappeur Vacra, l’un des acteurs du spectacle d’avant-match dans un Parc des Princes où 48.000 billets ont été mis à la vente pour l’occasion afin de profiter de la finale avec quatre écrans géants au niveau du rond central.Chaque gros plan sur des supporters italiens en détresse a été célébré comme un but ou presque tandis que Désiré Doué, héros du match avec son doublé, a été longuement ovationné lors de sa sortie. – “En tachycardie” -Supporter du PSG depuis plus de 20 ans, Clément, maillot de Dembélé sur le dos, exulte: “C’est trop bon! Et tellement mérité! On a un chant qui parle de galères et de combats, ça n’a pas toujours été facile. Mais on a retrouvé la foi cette année avec une équipe sans star. C’est 11 mecs qui jouent les uns pour les autres”.”“Je m’attendais à être en tachycardie tout le match et finalement on a plié ça d’entrée. Quelle démonstration !”, s’enthousiasme Simon, maillot du PSG version 1992, son année de naissance, sur le dos. Dès le coup de sifflet final, un son et lumière avec des flammes a illuminé le terrain tandis que quelques kilomètres plus loin, la Tour Eiffel a brillé de mille feux aux couleurs parisiennes. Mais en-dehors, les supporters regroupés notamment sur les Champs-Elysées, interdits aux voitures pour l’occasion, et sur la place du Trocadéro ont célébré bien plus tôt le sacre, à grands coups de pétards, de chants et de coups klaxon. Les manifestations de joie ne sont pas allées sans débordements: les 5.400 policiers et gendarmes mobilisés pour la soirée à Paris et son agglomération ont eu recours au canon à eau sur les Champs-Elysées et ont dû évacuer des supporters descendus sur le périphérique alors même que le match se jouait encore. A 22H45, moment de la fin de match, 81 personnes avaient été interpellées, concentrées Porte de Saint-Cloud et en haut de l’avenue des Champs-Elysées notamment pour “détention de mortiers d’artifice, produits incendiaires”, selon la préfecture de police.Sur les Champs, beaucoup de vitrines de magasins ont été préventivement recouvertes de panneaux en bois léger par crainte de débordements, comme lors de la demi-finale retour.- “Comme en 98″ -Les célébrations vont durer une bonne partie de la nuit, notamment autour des Champs-Elysées. Une parade est prévue dimanche pour présenter le trophée. L’équipe parisienne sera également reçue par le chef de l’Etat Emmanuel Macron, dimanche à l’Elysée.”C’est énorme d’être là ce soir c’est historique ! Les Champs y a que ça à Paris ! J’ai suivi le match sur mon téléphone avec eux [ses 3 amis, NDLR]. On est là pour l’ambiance et on va célébrer, jusqu’à ce qu’il nous poussent dehors”, savoure Amine, 19 ans, venu de Nanterre Romain, 48 ans, est venu sur les Champs avec sa compagne. “On habite dans l’ouest de Paris, on a marché 30 minutes pour venir. Quand la France gagne on va sur les Champs, on était venu en 2018, j’étais là en 98… on attendait que Paris gagne depuis si longtemps” raconte-t-il. “Par contre l’ambiance est un peu particulière on s’attendait à des chants…” souligne-t-il quelques secondes plus tard, après un mouvement de foule. Le Collectif Ultras Paris (CUP) avait appelé les supporters à célébrer “sans débordements.””Ca va être incroyable à Paris, mais s’il vous plaît pas de violence, on ne casse rien, on est tranquilles on fait la fête seulement”, a plaidé l’attaquant du PSG Ousmane Dembélé au micro de CBS après la rencontre. sdu-js-dga-fs/dar/cpb/

Ligue des champions: à Paris, la fête bat son plein après le sacre

Les scènes de liesse se multiplient à Paris samedi après la victoire du PSG 5-0 face à l’Inter Milan, à Munich en finale de la Ligue des champions, avec des rassemblements de supporters autour du Parc des Princes et des Champs-Elysées, et quelques incidents. Même sans joueur sur le terrain, le Parc des Princes a résonné comme pour les plus belles affiches et a rugi à chacun des cinq buts des Parisiens, qui ont assuré une démonstration sans contestation possible contre l’Inter Milan (5-0). “C’est comme si le match se passait à la maison”, a lancé le rappeur Vacra, l’un des acteurs du spectacle d’avant-match dans un Parc des Princes où 48.000 billets ont été mis à la vente pour l’occasion afin de profiter de la finale avec quatre écrans géants au niveau du rond central.Chaque gros plan sur des supporters italiens en détresse a été célébré comme un but ou presque tandis que Désiré Doué, héros du match avec son doublé, a été longuement ovationné lors de sa sortie. – “En tachycardie” -Supporter du PSG depuis plus de 20 ans, Clément, maillot de Dembélé sur le dos, exulte: “C’est trop bon! Et tellement mérité! On a un chant qui parle de galères et de combats, ça n’a pas toujours été facile. Mais on a retrouvé la foi cette année avec une équipe sans star. C’est 11 mecs qui jouent les uns pour les autres”.”“Je m’attendais à être en tachycardie tout le match et finalement on a plié ça d’entrée. Quelle démonstration !”, s’enthousiasme Simon, maillot du PSG version 1992, son année de naissance, sur le dos. Dès le coup de sifflet final, un son et lumière avec des flammes a illuminé le terrain tandis que quelques kilomètres plus loin, la Tour Eiffel a brillé de mille feux aux couleurs parisiennes. Mais en-dehors, les supporters regroupés notamment sur les Champs-Elysées, interdits aux voitures pour l’occasion, et sur la place du Trocadéro ont célébré bien plus tôt le sacre, à grands coups de pétards, de chants et de coups klaxon. Les manifestations de joie ne sont pas allées sans débordements: les 5.400 policiers et gendarmes mobilisés pour la soirée à Paris et son agglomération ont eu recours au canon à eau sur les Champs-Elysées et ont dû évacuer des supporters descendus sur le périphérique alors même que le match se jouait encore. A 22H45, moment de la fin de match, 81 personnes avaient été interpellées, concentrées Porte de Saint-Cloud et en haut de l’avenue des Champs-Elysées notamment pour “détention de mortiers d’artifice, produits incendiaires”, selon la préfecture de police.Sur les Champs, beaucoup de vitrines de magasins ont été préventivement recouvertes de panneaux en bois léger par crainte de débordements, comme lors de la demi-finale retour.- “Comme en 98″ -Les célébrations vont durer une bonne partie de la nuit, notamment autour des Champs-Elysées. Une parade est prévue dimanche pour présenter le trophée. L’équipe parisienne sera également reçue par le chef de l’Etat Emmanuel Macron, dimanche à l’Elysée.”C’est énorme d’être là ce soir c’est historique ! Les Champs y a que ça à Paris ! J’ai suivi le match sur mon téléphone avec eux [ses 3 amis, NDLR]. On est là pour l’ambiance et on va célébrer, jusqu’à ce qu’il nous poussent dehors”, savoure Amine, 19 ans, venu de Nanterre Romain, 48 ans, est venu sur les Champs avec sa compagne. “On habite dans l’ouest de Paris, on a marché 30 minutes pour venir. Quand la France gagne on va sur les Champs, on était venu en 2018, j’étais là en 98… on attendait que Paris gagne depuis si longtemps” raconte-t-il. “Par contre l’ambiance est un peu particulière on s’attendait à des chants…” souligne-t-il quelques secondes plus tard, après un mouvement de foule. Le Collectif Ultras Paris (CUP) avait appelé les supporters à célébrer “sans débordements.””Ca va être incroyable à Paris, mais s’il vous plaît pas de violence, on ne casse rien, on est tranquilles on fait la fête seulement”, a plaidé l’attaquant du PSG Ousmane Dembélé au micro de CBS après la rencontre. sdu-js-dga-fs/dar/cpb/