Bangladesh to open trial of fugitive ex-PM
Bangladesh will open the trial on Sunday of fugitive former prime minister Sheikh Hasina on charges of crimes against humanity related to the killings of protesters by police, prosecutors said. Hasina, 77, fled by helicopter to her old ally India in August 2024 at the culmination of a student-led mass uprising that ended her 15-year rule, and has defied an extradition order to return to Dhaka.”The prosecution team … is set to submit charges against former prime minister Sheikh Hasina,” said Gazi MH Tamim, one of the prosecutors.Up to 1,400 people were killed between July and August 2024 when Hasina’s government launched a brutal campaign to silence the protesters, according to the United Nations.The domestic International Crimes Tribunal (ICT) is prosecuting former senior figures connected to the ousted government of Hasina and her now-banned Awami League party.The prosecution of senior figures from Hasina’s government is a key demand of several of the political parties now jostling for power. The interim government has vowed to hold elections before June 2026.The hearing is expected to be broadcast live on state-owned Bangladesh Television.Prosecutors submitted their report into the case against Hasina last month with the court on Sunday expected to open proceedings by issuing formal charges.ICT chief prosecutor Tajul Islam said on May 12 that Hasina faces at least five charges, including “abetment, incitement, complicity, facilitation, conspiracy and failure to prevent mass murder during the July uprising”.Investigators have collected video footage, audio clips, Hasina’s phone conversations, records of helicopter and drone movements, as well as statements from victims of the crackdown as part of their probe. Hasina remains in self-imposed exile in India and has defied an arrest warrant and extradition orders from Dhaka to face trial in person.She has rejected the charges as politically motivated.The same case is also expected to include former interior minister Asaduzzaman Khan Kamal and former police chief Chowdhury Abdullah Al-Mamun. They face similar charges.The ICT court opened its first trial connected to the previous government on May 25. In that case, eight police officials face charges of crimes against humanity over the killing of six protesters on August 5, the day Hasina fled the country.Four of the officers are in custody and four are being tried in absentia.The ICT was set up by Hasina in 2009 to investigate crimes committed by the Pakistani army during Bangladesh’s war for independence in 1971.It sentenced numerous prominent political opponents to death and became widely seen as a means for Hasina to eliminate rivals.
Deux ponts s’effondrent en Russie, au moins sept morts
Deux ponts se sont effondrés dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-ouest de la Russie, près de la frontière ukrainienne, provoquant des déraillements de trains dont l’un a fait au moins sept morts et 66 blessés, selon les autorités.La compagnie ferroviaire a évoqué une “interférence illégale” comme cause de la première catastrophe, qui s’est produite samedi soir dans la région de Briansk.Les autorités russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’incident.”L’effondrement d’un pont sur des voies ferrées a fait sept morts”, a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Il a ensuite évoqué le chiffre de 66 blessés, dont trois enfants, dans une mise à jour tôt dimanche, après avoir précédemment fait état de 69 blessés.L’accident du train N.86 qui reliait Klimov, dans la région de Belgorod (sud-ouest), à Moscou, s’est produit à 22H44 locales (19H44 GMT) au niveau de Pilchino-Vygonitchi, ont indiqué les Chemins de fer de Moscou sur Telegram.Selon la compagnie nationale, l’effondrement du pont est dû à une “interférence illégale dans l’opération de transport”. Elle a précisé que la circulation des autres trains n’était pas perturbée.Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des secouristes s’activer sur les lieux, alors qu’un important éboulis recouvre ce qui semble être un train de la compagnie.Le secteur du désastre se situe à environ une centaine de kilomètres de l’Ukraine, contre laquelle la Russie a lancé une offensive d’ampleur depuis février 2022.Un journaliste de l’AFP a constaté dans le centre de Moscou des ambulances garées à la gare de Kiev, attendant l’arrivée de passagers blessés.- Deuxième pont effondré -Dimanche matin, le gouverneur de la région voisine de Koursk, Alexandre Khinshtein, a rapporté sur Telegram l’effondrement d’un autre pont, ferroviaire cette fois-ci, sur lequel circulait une locomotive qui a “chuté” sur l’autoroute passant en dessous et “pris feu”.Les conducteurs, dont il n’a pas précisé le nombre, ont été blessés et conduits à l’hôpital, a-t-il poursuivi.Comme Belgorod et Briansk, la région de Koursk est frontalière de l’Ukraine. Les forces de Kiev s’y étaient un temps emparées de 1.400 kilomètres carrés après un assaut surprise en août 2024, avant qu’elle ne soit reprise en avril.Des cas de sabotages de voies ferrées russes se sont produits dans les zones à proximité de l’Ukraine.Début avril, la justice de la région de Volgograd (sud-ouest), non-frontalière de l’Ukraine mais tout de même relativement proche, a rapporté la condamnation à 14 ans de prison d’un jeune homme de 23 ans, déclaré coupable d’avoir mis le feu à des infrastructures ferroviaires. Il avait reconnu les faits, qualifiés d’acte pro-Ukraine.Dans la région voisine de Saratov (sud-ouest), deux hommes de 24 ans ont reçu des peines de 14 et 12 ans de prison dans une affaire similaire.La plupart des attaques de ce type sont menées par des jeunes individus, parfois mineurs.L’Ukraine ne commente généralement pas les sabotages sur le territoire russe. Mais il peut arriver qu’elle s’en félicite, considérant qu’il s’agit de ripostes légitimes aux offensives de la Russie contre son propre réseau ferroviaire.
Deux ponts s’effondrent en Russie, au moins sept morts
Deux ponts se sont effondrés dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-ouest de la Russie, près de la frontière ukrainienne, provoquant des déraillements de trains dont l’un a fait au moins sept morts et 66 blessés, selon les autorités.La compagnie ferroviaire a évoqué une “interférence illégale” comme cause de la première catastrophe, qui s’est produite samedi soir dans la région de Briansk.Les autorités russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’incident.”L’effondrement d’un pont sur des voies ferrées a fait sept morts”, a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Il a ensuite évoqué le chiffre de 66 blessés, dont trois enfants, dans une mise à jour tôt dimanche, après avoir précédemment fait état de 69 blessés.L’accident du train N.86 qui reliait Klimov, dans la région de Belgorod (sud-ouest), à Moscou, s’est produit à 22H44 locales (19H44 GMT) au niveau de Pilchino-Vygonitchi, ont indiqué les Chemins de fer de Moscou sur Telegram.Selon la compagnie nationale, l’effondrement du pont est dû à une “interférence illégale dans l’opération de transport”. Elle a précisé que la circulation des autres trains n’était pas perturbée.Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des secouristes s’activer sur les lieux, alors qu’un important éboulis recouvre ce qui semble être un train de la compagnie.Le secteur du désastre se situe à environ une centaine de kilomètres de l’Ukraine, contre laquelle la Russie a lancé une offensive d’ampleur depuis février 2022.Un journaliste de l’AFP a constaté dans le centre de Moscou des ambulances garées à la gare de Kiev, attendant l’arrivée de passagers blessés.- Deuxième pont effondré -Dimanche matin, le gouverneur de la région voisine de Koursk, Alexandre Khinshtein, a rapporté sur Telegram l’effondrement d’un autre pont, ferroviaire cette fois-ci, sur lequel circulait une locomotive qui a “chuté” sur l’autoroute passant en dessous et “pris feu”.Les conducteurs, dont il n’a pas précisé le nombre, ont été blessés et conduits à l’hôpital, a-t-il poursuivi.Comme Belgorod et Briansk, la région de Koursk est frontalière de l’Ukraine. Les forces de Kiev s’y étaient un temps emparées de 1.400 kilomètres carrés après un assaut surprise en août 2024, avant qu’elle ne soit reprise en avril.Des cas de sabotages de voies ferrées russes se sont produits dans les zones à proximité de l’Ukraine.Début avril, la justice de la région de Volgograd (sud-ouest), non-frontalière de l’Ukraine mais tout de même relativement proche, a rapporté la condamnation à 14 ans de prison d’un jeune homme de 23 ans, déclaré coupable d’avoir mis le feu à des infrastructures ferroviaires. Il avait reconnu les faits, qualifiés d’acte pro-Ukraine.Dans la région voisine de Saratov (sud-ouest), deux hommes de 24 ans ont reçu des peines de 14 et 12 ans de prison dans une affaire similaire.La plupart des attaques de ce type sont menées par des jeunes individus, parfois mineurs.L’Ukraine ne commente généralement pas les sabotages sur le territoire russe. Mais il peut arriver qu’elle s’en félicite, considérant qu’il s’agit de ripostes légitimes aux offensives de la Russie contre son propre réseau ferroviaire.