Explosion en Argentine: l’incendie maitrisé, deux personnes encore hospitalisées

Le secours argentins ont annoncé samedi être parvenus à maitriser l’incendie consécutif à la forte explosion qui s’est produite vendredi sur une zone industrielle de la localité d’Ezeiza, au sud de la capitale Buenos Aires, mais deux personnes restent hospitalisées.”L’incendie n’est pas éteint. Il est circonscrit, ce qui signifie qu’il ne se propagera pas au-delà …

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Trump veut réclamer jusqu’à 5 milliards de dollars à la BBC

Donald Trump a affirmé vendredi qu’il comptait réclamer en justice un montant allant jusqu’à cinq milliards de dollars à la BBC malgré les excuses du géant de l’audiovisuel public britannique, en pleine crise en raison d’un montage vidéo trompeur du président américain.Le groupe rejette les accusations de diffamation du milliardaire républicain dans cette affaire qui …

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La gauche unitaire veut se rendre incontournable pour 2027, et annonce une primaire à l’automne 2026

La gauche unitaire, qui défend une candidature commune pour la présidentielle de 2027, s’est réunie samedi à Trappes (Yvelines) pour faire la démonstration d’une union incontournable face à l’extrême droite, annonçant la tenue d’une primaire pour “l’automne 2026”.Ils avaient fait “le serment”, en juillet dernier à Bagneux (Hauts-de-Seine), d’avoir un “candidat commun” pour 2027: le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les ex-députés LFI Clémentine Autain (L’Après) et François Ruffin (Debout!) ainsi que le coordinateur de Génération.s Benjamin Lucas se sont retrouvés avec l’égérie de l’union de la gauche en 2024, Lucie Castets, pour donner un aspect plus concret à cette promesse jusque là peu visible.La primaire aura lieu à “l’automne 2026”, a annoncé Lucie Castets, précisant que la date et les modalités de ce processus de désignation seront annoncées durant la première quinzaine de décembre.     “Quand nous allons donner la date, cela va créer un effet d’entraînement, une dynamique”, veut croire Mme Castets, s’appuyant sur une enquête Elabe pour BFMTV qui affirme que 72% des électeurs du Nouveau Front populaire veulent une candidature unique de la gauche. “C’est la bataille politique la plus difficile qu’on ait jamais eue à mener”, assure Marine Tondelier, fer de lance de cette union.Mais les deux candidats de gauche les mieux placés dans les sondages, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le dirigeant de Place publique Raphaël Glucksmann, sur deux lignes antagonistes, refusent toute particidanpation à ce processus, persuadés de pouvoir s’imposer en incarnant vote utile.Le PCF n’a pas non plus souhaité à ce stade s’intégrer à cette volonté d’union. Mais “ils ont une culture antifasciste et une tradition d’union”, relève Clémentine Autain.Pour l’heure, trois candidats sont déjà déclarés pour cette primaire: François Ruffin, Clémentine Autain et Marine Tondelier, qui devrait officiellement être désignée par son parti début décembre. Interrogé pour savoir s’il serait candidat, Olivier Faure a indiqué que “la décision n’était pas prise”.Reste qu’au sein même du PS, certains ne sont pas favorables à cette primaire, et penchent pour soutenir Raphaël Glucksmann. “On a un mandat tranché par notre congrès sur cette question d’une candidature commune”, rappelle la maire PS de Nantes Johanna Rolland, précisant que les militants seront consultés “après les municipales”.   “Toux ceux qui (en interne) étaient sceptiques sur le +format Bagneux+ jugent aujourd’hui qu’il est utile. Cette obligation morale va augmenter au fur et à mesure qu’on va avancer vers la présidentielle”, insiste Olivier Faure, alors que la capacité du PS à se rallier à un autre candidat que celui issu de ses rangs est aussi mis en doute à l’extérieur. Comme par ce responsable de Place publique qui ne voit pas les socialistes se ranger “derrière Tondelier si elle gagne”. -“Jospin 2002” -Pour cette première manifestation du “Front populaire 2027″, les unitaires ont organisé une convention sur le thème de l’éducation, avec notamment des jeunes des quartiers populaires, en dénonçant notamment le séparatisme scolaire. D’autres conventions suivront, pour enrichir une plateforme programmatique, lancée en février prochain.Mais il reste aussi difficile de pousser la stratégie d’union, quand les différents partenaires ont défendu des positions adverses à l’Assemblée sur le budget.”La séquence budgétaire ne fédère pas”, reconnaît Clémentine Autain, qui a peu apprécié la position de compromis des socialistes vis-à-vis du gouvernement. Mais “ça donne aux électeurs de gauche la possibilité de trancher un profil lié à une ligne politique”, ajoute-t-elle.Cet événement intervient la veille d’un rassemblement d’une autre partie de la gauche, représentant la social-démocratie, dimanche à Pontoise autour de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve. Raphaël Glucksmann y sera présent. Pas de quoi inquiéter les unitaires. “Il a le droit de vouloir incarner ce qu’il veut, si ça lui convient le mieux”, a réagi Olivier Faure. Mais s’il “zappe la primaire, il n’échappera pas à la fragmentation de la gauche. Il aura face à lui Ruffin, Tondelier et Roussel, voire plus”, estime un député socialiste: “Ce sera Jospin 2002.” 

La gauche unitaire veut se rendre incontournable pour 2027, et annonce une primaire à l’automne 2026

La gauche unitaire, qui défend une candidature commune pour la présidentielle de 2027, s’est réunie samedi à Trappes (Yvelines) pour faire la démonstration d’une union incontournable face à l’extrême droite, annonçant la tenue d’une primaire pour “l’automne 2026”.Ils avaient fait “le serment”, en juillet dernier à Bagneux (Hauts-de-Seine), d’avoir un “candidat commun” pour 2027: le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les ex-députés LFI Clémentine Autain (L’Après) et François Ruffin (Debout!) ainsi que le coordinateur de Génération.s Benjamin Lucas se sont retrouvés avec l’égérie de l’union de la gauche en 2024, Lucie Castets, pour donner un aspect plus concret à cette promesse jusque là peu visible.La primaire aura lieu à “l’automne 2026”, a annoncé Lucie Castets, précisant que la date et les modalités de ce processus de désignation seront annoncées durant la première quinzaine de décembre.     “Quand nous allons donner la date, cela va créer un effet d’entraînement, une dynamique”, veut croire Mme Castets, s’appuyant sur une enquête Elabe pour BFMTV qui affirme que 72% des électeurs du Nouveau Front populaire veulent une candidature unique de la gauche. “C’est la bataille politique la plus difficile qu’on ait jamais eue à mener”, assure Marine Tondelier, fer de lance de cette union.Mais les deux candidats de gauche les mieux placés dans les sondages, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le dirigeant de Place publique Raphaël Glucksmann, sur deux lignes antagonistes, refusent toute particidanpation à ce processus, persuadés de pouvoir s’imposer en incarnant vote utile.Le PCF n’a pas non plus souhaité à ce stade s’intégrer à cette volonté d’union. Mais “ils ont une culture antifasciste et une tradition d’union”, relève Clémentine Autain.Pour l’heure, trois candidats sont déjà déclarés pour cette primaire: François Ruffin, Clémentine Autain et Marine Tondelier, qui devrait officiellement être désignée par son parti début décembre. Interrogé pour savoir s’il serait candidat, Olivier Faure a indiqué que “la décision n’était pas prise”.Reste qu’au sein même du PS, certains ne sont pas favorables à cette primaire, et penchent pour soutenir Raphaël Glucksmann. “On a un mandat tranché par notre congrès sur cette question d’une candidature commune”, rappelle la maire PS de Nantes Johanna Rolland, précisant que les militants seront consultés “après les municipales”.   “Toux ceux qui (en interne) étaient sceptiques sur le +format Bagneux+ jugent aujourd’hui qu’il est utile. Cette obligation morale va augmenter au fur et à mesure qu’on va avancer vers la présidentielle”, insiste Olivier Faure, alors que la capacité du PS à se rallier à un autre candidat que celui issu de ses rangs est aussi mis en doute à l’extérieur. Comme par ce responsable de Place publique qui ne voit pas les socialistes se ranger “derrière Tondelier si elle gagne”. -“Jospin 2002” -Pour cette première manifestation du “Front populaire 2027″, les unitaires ont organisé une convention sur le thème de l’éducation, avec notamment des jeunes des quartiers populaires, en dénonçant notamment le séparatisme scolaire. D’autres conventions suivront, pour enrichir une plateforme programmatique, lancée en février prochain.Mais il reste aussi difficile de pousser la stratégie d’union, quand les différents partenaires ont défendu des positions adverses à l’Assemblée sur le budget.”La séquence budgétaire ne fédère pas”, reconnaît Clémentine Autain, qui a peu apprécié la position de compromis des socialistes vis-à-vis du gouvernement. Mais “ça donne aux électeurs de gauche la possibilité de trancher un profil lié à une ligne politique”, ajoute-t-elle.Cet événement intervient la veille d’un rassemblement d’une autre partie de la gauche, représentant la social-démocratie, dimanche à Pontoise autour de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve. Raphaël Glucksmann y sera présent. Pas de quoi inquiéter les unitaires. “Il a le droit de vouloir incarner ce qu’il veut, si ça lui convient le mieux”, a réagi Olivier Faure. Mais s’il “zappe la primaire, il n’échappera pas à la fragmentation de la gauche. Il aura face à lui Ruffin, Tondelier et Roussel, voire plus”, estime un député socialiste: “Ce sera Jospin 2002.” 

La gauche unitaire annonce une primaire pour l’automne 2026

La gauche unitaire, qui défend une candidature commune pour la présidentielle de 2027, a annoncé la tenue de sa primaire à l’automne 2026, lors d’un rassemblement samedi à Trappes (Yvelines).Le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier, les ex-députés LFI Clémentine Autain (L’Après) et François Ruffin (Debout!) ainsi que le coordinateur de Génération.s Benjamin Lucas se sont retrouvés avec l’égérie de l’union de la gauche en 2024, Lucie Castets, pour donner un aspect plus concret à la promesse de candidature commune qu’ils avaient annoncée en juillet dernier à Bagneux (Hauts-de-Seine).Tous sont désormais d’accord sur le principe d’une primaire, qui aura lieu à “l’automne 2026”, a annoncé Lucie Castets à la presse.La date et les modalités de ce processus de désignation seront annoncés durant la première quinzaine de décembre.Même si les deux candidats de gauche les mieux placés dans les sondages, le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon et le dirigeant de Place publique Raphaël Glucksmann, refusent de participer à cette primaire, “on a toujours espoir. La dynamique, elle est là. Toutes les personnes qui étaient présentes à Bagneux le 2 juillet dernier ont répondu présentes”, a rassuré Lucie Castets.Interrogé sur “les éléphants dans la pièce” que sont Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, Marine Tondelier a jugé “assez incompréhensible de vouloir être candidat aux plus hautes fonctions responsabilité politique de ce pays, c’est-à-dire la présidentielle, en ayant peur du vote des électeurs de son propre camp politique”.”Le problème, ce n’est pas les éléphants. Regardez ici, vous avez des souris. Et souvent, en fait, ce sont les souris qui finissent par l’emporter sur les éléphants. Et aujourd’hui, la question pour nous tous, c’est le trou de souris par lequel il faudra s’infiltrer pour gagner face à une extrême droite que tout le monde présente comme triomphante”, a répondu Olivier Faure.”Quand il y aura eu cette primaire, que des millions de gens se seront déplacés pour venir dire qui ils voulaient pour incarner cet espoir, alors tous ceux qui se seront mis à l’écart le regretteront”, a-t-il martelé. Le député François Ruffin a reconnu ne pas savoir si le pari de la primaire “sera gagnant”, mais “nous faisons ce pari là parce que nous pensons que c’est le seul qui nous donne une chance”.Les unitaires se sont retrouvés lors d’une convention sur l’éducation, première d’une série de thèmes destinés à enrichir le futur projet commun du “Front populaire 2027”, comme ils se nomment. D’autres conventions suivront, sur l’industrie et l’emploi, puis les questions internationales.caz/jmt/jco

Trump veut réclamer jusqu’à 5 milliards de dollars à la BBC

Donald Trump a affirmé vendredi qu’il comptait réclamer en justice un montant allant jusqu’à cinq milliards de dollars à la BBC malgré les excuses du géant de l’audiovisuel public britannique, en pleine crise en raison d’un montage vidéo trompeur du président américain.Le groupe rejette les accusations de diffamation du milliardaire républicain dans cette affaire qui a provoqué le départ de son patron et s’invite désormais dans les relations entre Londres et Washington, alliés très proches. Mais Donald Trump ne compte pas en rester là.”Nous allons les poursuivre pour (un montant compris) entre un et cinq milliards de dollars, probablement dans le courant de la semaine prochaine. Je pense que je dois le faire. Ils ont même admis avoir triché”, a-t-il déclaré à bord d’Air Force One.La semaine dernière, il avait initialement menacé de réclamer un milliard de dollars en justice, une somme déjà gigantesque représentant 13% des revenus annuels du groupe financé à majorité par la redevance réglée par la population.L’institution, dont l’audience et la réputation dépasse les frontières du Royaume-Uni, est dans la tourmente depuis des révélations la semaine dernière sur son magazine phare d’information “Panorama”. Ce dernier a diffusé, juste avant la présidentielle américaine de 2024, des extraits distincts d’un discours de Donald Trump du 6 janvier 2021 montés de telle façon que le républicain semble appeler explicitement ses partisans à attaquer le Capitole à Washington.”Les Britanniques sont très en colère contre ce qu’il s’est passé, comme vous pouvez l’imaginer, car cela montre que la BBC, c’est que des infos bidon”, a dit le président américain vendredi.Il a également annoncé qu’il prévoyait d’aborder le sujet avec le Premier ministre britannique Keir Starmer: “Je vais l’appeler ce week-end. Mais il m’a lui-même contacté et il est très gêné.”Interpellé mercredi au Parlement sur le sujet, le dirigeant travailliste, qui se montre soucieux de ménager ses relations avec le président américain, avait promis de “défendre une BBC forte et indépendante”. Tout en évitant soigneusement de dire s’il comptait demander à Donald Trump de renoncer à son attaque en diffamation.- Impartialité -Le président américain a multiplié les menaces et actions en justice contre des médias américains mais jamais contre des médias étrangers.Donald Trump et ses avocats avaient donné jusqu’à vendredi au groupe britannique pour s’excuser et retirer le documentaire incluant le montage incriminé.Le président de la BBC, Samir Shah, a envoyé jeudi à Donald Trump une “lettre personnelle” d’excuses. “Si la BBC regrette sincèrement la manière dont ces images ont été montées, nous contestons fermement qu’il y ait une base légale pour une plainte en diffamation”, fait-il toutefois valoir.Il relève en particulier que le documentaire en question, intitulé “Trump: A second Chance” (“Trump: une deuxième chance”), n’était pas disponible sur le territoire américain et qu’il n’a pas empêché le républicain de se faire réélire.Il ajoute que le document ne sera plus rediffusé sur une chaîne ou plateforme de la BBC.Au Royaume-Uni, la controverse a relancé le brûlant débat sur le fonctionnement de l’audiovisuel public et son impartialité, alors que le groupe a déjà été bousculé ces dernières années par plusieurs polémiques et scandales.L’affaire a poussé dimanche dernier à la démission son directeur général Tim Davie et sa patronne de l’information Deborah Turness.La BBC a par ailleurs indiqué jeudi examiner un deuxième cas de possible montage trompeur du même discours de Donald Trump, dans un autre programme phare de la chaîne diffusé dès 2022.Avant son ultimatum, M. Trump avait qualifié les journalistes de la BBC de “corrompus” et “malhonnêtes”. La porte-parole du président, Karoline Leavitt, avait aussi appelé les téléspectateurs britanniques à regarder plutôt la chaîne conservatrice GB News.Cette dernière a publié vendredi soir un entretien avec le président américain qui y défend sa volonté d’attaquer la BBC en justice au sujet du montage trompeur: “Si on ne le fait pas, on ne peut pas empêcher que cela se reproduise avec d’autres.”

Mondial-2026: accrochée au Kazakhstan, la Belgique doit attendre

La Belgique, accrochée samedi à Nur-Sultan par le Kazakhstan (1-1) devra attendre le dernier match des qualifications, mardi à domicile face au Liechtenstein, pour composter son billet pour le Mondial-2026.Menés au score à la pause après un but de Dastan Satpaev dès la 9e minute, les hommes de Rudi Garcia ont égalisé au retour des vestiaires par Hans Vanaken (48e) mais malgré de très nombreuses occasions, ils n’ont pu tromper une deuxième fois la vigilance du gardien Temirlan Anarbekov auteur d’une performance remarquable pour sa deuxième sélection seulement.Les Belges restent premiers du groupe J avec deux points d’avance sur la Macédoine du Nord (13 pts) et cinq sur le pays de Galles, qui s’affrontent en soirée dans le second match de la journée.  Compte tenu de leur différence de buts très avantageuse (+15), un point devrait suffire mardi face à la plus faible équipe du groupe. Ils seraient alors assurés de disputer leur quinzième Coupe du monde, la quatrième consécutive.S’ils ont tout tenté contre les Faucons kazakhs, les Belges ont manqué de réalisme et de réussite et sont surtout tombés sur un gardien en état de grâce.Privés de leur colonne vertébrale (Courtois, Debast, De Bruyne et Lukaku, tous blessés), les Diables Rouges ont été catastrophiques durant un premier quart d’heure marqué par plusieurs fautes techniques individuelle.Une perte de balle d’Arthur Théate a permis à Dastan Satpaev de tromper Matz Sels, fautif pour ne pas avoir fermer son angle au premier poteau (9e).Piqués au vif, les hommes de Rudi Garcia (en tribunes car suspendu et remplacé sur le banc par son adjoint et compatriote Claude Fichaux) ont alors relevé la tête en multipliant les occasions.Mais à chaque fois, les Belges ont buté sur un Anarbekov héroïque durant 90 minutes.Ce dernier n’a failli qu’à une seule reprise, à la 48e minute, impuissant sur une tête de Hans Vanaken à la réception d’un centre de Timothy Castagne. Mais il a ensuite continué à dégoûter les attaquants adverses en repoussant plusieurs assauts de la Belgique qui a disputé les quinze dernières minutes en supériorité numérique après l’exclusion d’Islam Chesnokov pour une faute sur Jeremy Doku.

Treize ans de réclusion requis contre l’avocat Ursulet pour le viol d’une stagiaire

Le parquet général a requis samedi treize ans de réclusion criminelle contre l’avocat Alex Ursulet, figure du barreau parisien, pour le viol d’une stagiaire à son cabinet en janvier 2018.Avant un verdict dans la soirée, la défense d’Alex Ursulet a répété sa protestation d’innocence, et demandé à la cour criminelle de Paris de prononcer l’acquittement au nom d’un “doute plus que raisonnable”.Le crime poursuivi est passible de vingt ans de réclusion.”Il y a dans cette salle quelqu’un qui ment. Qui de la stagiaire ou du maître de stage ?”, commence l’avocat général Philippe Courroye. Question rhétorique à laquelle il répond près de trois heures plus tard en demandant l’incarcération d’Alex Ursulet: “Le mensonge, il est de ce côté de la barre”.”Il n’y a pas de complot”, la jeune femme alors âgée de 25 ans, “a bien été victime d’un viol” commis par pénétration vaginale digitale, “sorte de droit de cuissage”.Avec la circonstance aggravante qu’ils l’ont été par une personne ayant autorité, les faits ont été commis sous la “contrainte” et par “surprise” dans le huis clos du cabinet d’Alex Ursulet l’après-midi du 30 janvier 2018, trois semaines après le début du stage, poursuit le magistrat.Alex Ursulet écoute l’implacable charge, tantôt soutenant d’un regard incrédule celui du magistrat, tantôt le détournant, mais haussant parfois des sourcils désapprobateurs ou secouant la tête, visage de marbre d’abord mais de plus en plus marqué au fil des heures.- La peur “de ne pas être crue” -Dans ce parole contre parole, le magistrat met en miroir les “contradictions” et les “incohérences” de l’accusé avec une plaignante “constante dans ses déclarations”. Il salue sa décision de s’engager dans “le chemin de croix des victimes” en portant plainte et sa “force pour dénoncer ces faits criminels”, elle, la jeune stagiaire, face à un ténor du barreau 35 ans plus âgé, ex-associé de Jacques Vergès, un temps compagnon de route de la droite gaulliste, qui a accédé à la célébrité pour avoir défendu le tueur en série Guy Georges.Philippe Courroye fustige “le sentiment d’impunité” d’un avocat à la “personnalité dominatrice”, qui se pensait “protégé de la cuirasse de sa superbe”. Après une période de “séduction” avant le stage, il aurait instauré une relation empreinte de “domination”, avant d’engager une phase de “possession”, celle du viol. Jeudi, la plaignante, devenue avocate, avait raconté en détail le viol et sa “sidération”. Le crime serait survenu après un déjeuner au restaurant à l’initiative de l’avocat, qui aurait dévié sur sa sexualité.”Quand elle pousse la porte du cabinet” trois semaines plus tôt, “elle vient pour apprendre” un métier “dont elle a rêvé depuis longtemps”, aux côtés d’un ténor qu’elle “idéalise”. Ce n’était “pas pour répondre à des questions sur sa sexualité”, “encore moins pour être” violée, poursuit Philippe Courroye. Quant au délai de plusieurs mois avant sa plainte, son explication est “d’une extrême banalité”, selon le magistrat: “la crainte d’être discréditée dans la profession”, “de ne pas être crue”, “de se griller”.Philippe Courroye se tourne vers l’accusé: “C’est la robe d’avocat que vous avez souillée”, lui dit-il, fustigeant sa “position victimaire” durant une audience où il a “chanté l’air de la calomnie”.- “Doute plus que raisonnable” -“J’ai eu le sentiment que votre réquisitoire était écrit” avant les débats, a rétorqué Me Fanny Colin, dont le client avait évoqué dans la semaine la thèse d’une volonté de lui nuire par dépit professionnel. Pour condamner, “il vous faut une certitude à la hauteur” de la peine demandée et dans ce dossier, “vous ne pouvez pas avoir de certitude”, “il existe un doute plus que raisonnable”, a-t-elle plaidé.Quand Alex Ursulet a toujours nié une quelconque relation d’ordre sexuel, sa défense a esquissé samedi l’hypothèse d’une “relation malheureuse dominant-dominée dans laquelle” la plaignante serait rentrée de son plein gré, selon Me Luc Brossolet. Et “plutôt deux fois qu’une si j’en crois les SMS”, a poursuivi l’avocat.  Ce “jeu”, certes, “n’a pas laissé indemne” la plaignante, qui a choisi d’en sortir en quittant le cabinet dès le lendemain des faits. Mais il était consenti, poursuit-il. Et dans ce contexte, argumente Me Brossolet, rien ne pouvait indiquer à Alex Ursulet que “les pénétrations alléguées”, que son client réfute, ne l’auraient pas été.