Google shares slump as trade tensions rattle markets

Shares in Google parent Alphabet slumped on Wednesday as its earnings disappointed investors and it was ensnared in rising trade tensions.Meanwhile, Chinese e-commerce firms took a hit from news that the US Postal Service was suspending inbound parcels from China and Hong Kong, a move that followed tit-for-tat tariffs hikes by Washington and Beijing. The USPS later reversed its decision, but the European Commission said it would seek to impose new fees on e-commerce imports.Shares in Alphabet slumped more than eight percent at the open of trading, with lower-than-expected revenue growth in its cloud division raising questions about its ability to compete with rivals in the heated AI infrastructure market.Alphabet also announced plans to invest approximately $75 billion in capital expenditures in 2025, a figure that surprised analysts and highlighted the mounting costs of AI development.”Investors were also unhappy about its capital expenditures, something that China’s cut-price, AI assistant DeepSeek, has thrown into sharp relief,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.The tech sector has already been roiled by the unveiling of DeepSeek, stoking concerns that the eye-watering investments made in AI in recent years may not ever return profits.”All this comes after China has said it will launch an antitrust probe into Google as part of its retaliation against Trump’s fresh tariffs,” he added.Tensions between the United States and China have soared in recent days as the world’s two largest economies slapped a volley of import tariffs on each other.Analysts noted that China’s tariff response this week was relatively modest, providing some hope that a full-blown crisis could be avoided.”Everything seems to be in limbo on the tariff front, subject to change for better or worse,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.”The market is trying to hold it together, offering some grace that there won’t be a worst-case tariff scenario that invites stagflation, yet it is fair to say that it is dismayed by the uncertainty all the tariff talk has generated,” he added.But “the problem with trade wars is they can escalate quickly, leading to potential issues such as inflation, job losses and even recession”, said Kate Marshall, lead investment analyst at Hargreaves Lansdown. Hong Kong’s stock market closed down nearly one percent, with e-commerce giant JD.com sinking almost four percent and rival Alibaba also falling.Shanghai dropped after it returned from a week-long break, while Tokyo reversed earlier losses. Amid uncertainty, gold hit a fresh peak of $2,877 an ounce as investors rushed into the haven metal.”The $2,900 level is now in sight for gold, as the metal’s impressive rally goes on,” said Chris Beauchamp, Chief Market Analyst at online trading platform IG. “Safe haven buying, central bank purchases and continuing softness in the dollar have made life much more amenable for the commodity, and if tariffs rear their head again we should see the metal make fresh gains,” he added.In other company news, shares in Japan’s Nissan fell around five percent following reports that the carmaker had decided to withdraw from merger talks with rival Honda.Shares in Honda soared more than eight percent by the close.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,607.62 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.1 percent at 6,030.92New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.4 percent at 19,577.02London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,623.29 (close) Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,891.68 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 21,585.93 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent to 38,831.48 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent to 20,597.09 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent to 3,229.49 (close)Euro/dollar: UP at $1.0422 from $1.0383 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2519 from $1.2480Dollar/yen: DOWN at 152.20 yen from 154.32 yenEuro/pound: UP at 83.23 pence from 83.16 penceWest Texas Intermediate: DOWN 2.1 percent at $71.19 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 2.0 percent at $74.71 per barrelburs-rl/cw

“Nous n’avons pas peur” des séismes: la résilience de l’île grecque de Santorin

“Je n’ai pas peur “. Malgré les séismes à répétition qui ont poussé des milliers de personnes à quitter l’île touristique de Santorin, en Grèce, Chantal Metakides a décidé, comme d’autres habitants, de rester dans sa maison accrochée à la falaise.De la terrasse de sa vaste bâtisse blanche, cette Belge, qui vit depuis 27 ans sur l’île volcanique des Cyclades, dispose d’une vue imprenable sur l’ensemble de la caldeira, née d’une éruption volcanique vers 1.600 ans avant notre ère.”La plus grande partie de la maison date de 1720”, explique-t-elle à l’AFP alors que les bourrasques de vent balaient les ruelles désertes du village blanc et bleu de Fira, perché en haut de la falaise rouge et l’un des plus visités par des touristes du monde entier. “Pendant 500 ans, il y a eu des tremblements de terre et des éruptions volcaniques et la maison est toujours là”, poursuit-elle. “Donc il n’y a pas de raison que ça change”.”Je n’ai pas peur du tout!”, martèle Chantal Metakides qui propose des chambres haut de gamme avec la mer Egée à perte de vue. “Et de toute façon, je me dis toujours +ce qui doit arriver doit arriver+”.Plus loin, Panagiotis Hatzigeorgiou affiche la même assurance. “Nous n’avons pas peur!”, clame cet employé municipal de 65 ans.- “C’est fini!” -“Pourquoi devrais-je m’inquiéter? Si quelque chose doit vous arriver, cela peut se produire même lorsque vous êtes dans la rue”, explique-t-il. Et “si c’est votre heure, c’est fini!”, lance-t-il.Plus de 11.000 personnes ont quitté Santorin par la mer et par les airs depuis dimanche en raison des nombreuses secousses telluriques, une séquence sans précédent dans cette zone depuis le début des relevés en 1964, selon des données de l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes analysées par l’AFP.Plus de 165 séismes ont été enregistrés quotidiennement depuis le 2 février, dont plus de la moitié dépassent une magnitude de 3. Au total, du 24 janvier au 5 février après-midi, plus de 965 séismes ont été recensés, mais ils n’ont provoqué aucun dégâts.Santorin compte environ 15.500 résidents permanents et de nombreux saisonniers dans l’hôtellerie, la restauration ou le BTP pour accueillir plus de trois millions de touristes chaque année.Si la fréquence des secousses s’est réduite mercredi, il y en “au moins une vingtaine par jour mais pas de très grosses”, affirme Chantal Metakides. “On les ressent mais il n’y a rien qui tombe”, détaille-t-elle.Panagiotis Hatzigeorgiou souligne que sa maison “est souterraine et elle est aussi reliée aux nouvelles maisons qui ont été construites” à côté ce qui amoindrit le risque, selon lui.Mais des rubans blancs et rouges ont été déployés pour interdire les promenades sur le chemin d’une beauté exceptionnelle qui relie Fira au très photogénique village d’Oia, connu pour ses couchers de soleil devant lesquels des millions de touristes, l’été, aiment poser pour des selfies. A Oia, les ruelles, en proie l’été à une agitation intense, sont désertes, selon des photos postées par des habitants sur les réseaux sociaux.- Piscines et jacuzzis -Et là où, en été, il faut faire la queue pour se prendre en photo devant de petites églises aux dômes bleus accrochées à la falaise, il ne reste que quelques chats qui déguerpissent à l’arrivée de journalistes.A l’aplomb de la falaise, une myriade de piscines et de jacuzzis rappelle aussi que Santorin est une destination plutôt chic et chère.Dans le cadre des mesures préventives prises depuis dimanche, les autorités grecques ont demandé que les piscines soient vidées.Tous les établissements scolaires sont fermés jusqu’à vendredi et les rassemblements interdits.A Fira, Chantal s’inquiète un peu des répercussions à venir sur le tourisme alors que le coup d’envoi de la saison est donné dès la fin mars.”On entend des trucs un peu fou (…). Ce n’est pas vrai, l’île n’est pas évacuée. Il y a des gens qui ne se sentent pas en confiance et qui partent”, conclut-elle.

Revirement de la poste américaine sur les colis venant de Chine

Les services postaux américains ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à accepter des colis venant de Chine et de Hong Kong quelques heures après avoir dit le contraire en pleine guerre des droits de douane entre Washington et Pékin.Les services postaux américains (USPS) ont déclaré “continuer à accepter” les colis en provenance de Chine continentale et de Hong Kong. La veille, l’USPS avait affirmé ne plus les accepter “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre”, sans donner de raisons, déclenchant l’ire de Pékin.”Nous demandons instamment aux Etats-Unis de cesser de politiser et d’instrumentaliser les questions commerciales et économiques” et de “réprimer de façon déraisonnable les entreprises chinoises”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Lin Jian.Exprimant le “profond mécontentement” de Pékin à l’égard des mesures américaines, il a toutefois appelé au “dialogue” pour tenter de mettre fin à la crise.Cette passe d’armes autour des colis survient après l’imposition par Washington de 10% de droits de douane additionnels sur toutes les exportations chinoises vers les Etats-Unis, qui a lancé une nouvelle guerre commerciale entre les deux poids lourds de l’économie mondiale.Pékin a immédiatement répliqué en annonçant des taxes sur une série de produits américains, allant du pétrole brut aux machines agricoles.La Chine a également annoncé de nouvelles restrictions à l’exportation des métaux et métalloïdes critiques, utilisés dans des secteurs allant de l’exploitation minière à l’aérospatial.”Les mesures prises par la Chine sont une action nécessaire pour défendre ses droits et intérêts légitimes”, a affirmé mercredi le porte-parole de la diplomatie chinoise.- Shein et Temu -Dans le cadre de ses mesures commerciales, qu’il a motivées par la nécessité de juguler le trafic de drogue à destination des Etats-Unis, Donald Trump a aussi annoncé la fin de l’exemption de droits de douane pour les colis d’une valeur inférieure à 800 dollars en vigueur jusqu’ici. Celle-ci a largement bénéficié aux plateformes en ligne fondées en Chine, comme les géants Shein et Temu. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’agence des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a précisé que la valeur des colis bénéficiant de cette exemption s’est élevée à plus de 1,36 milliard de dollars en 2024. Or, Washington juge que cette exemption complique l’application aux Etats-Unis d’exigences en matière de santé, de sécurité ou de propriété intellectuelle.L’annulation de cette exemption pourrait porter un coup dur aux plateformes ultra populaires comme Shein ou Temu, qui vendent des produits à prix cassé.Il n’aura cependant qu’un impact limité sur le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de Pékin, ce dernier s’élevant à près de 300 milliards de dollars en 2024, selon les données publiées mercredi par le département américain du Commerce.Au total, le déficit commercial américain s’est élevé à 920 milliards de dollars, se concentrant à plus de 80% entre la Chine, le Mexique, le Canada et l’Union européenne (UE), tous visés ou menacés de droits de douane ces derniers jours par Donald Trump.L’avenir reste cependant incertain “du fait de la nature capricieuse du gouvernement Trump en matière de politique sur les droits de douane”, a souligné un analyste d’Oxford Economics dans une note.D’autres groupes non chinois comme le géant américain Amazon pourraient également être impactés.Shein et Temu n’ont pour l’heure pas réagi aux sollicitations de l’AFP.La Commission européenne a également annoncé qu’elle souhaitait taxer les milliards de colis vendus par les plateformes en ligne et entrant dans l’UE, en provenance essentiellement de Chine. Bruxelles a toutefois souligné qu’il n’y avait eu aucune coordination avec Washington. – “Pas pressé” -Les mesures de rétorsion chinoises annoncées mardi pour une entrée en vigueur le 10 février ciblent environ 20 milliards de dollars de biens américains, soit autour de 12% du total des importations en provenance des Etats-Unis, selon des calculs de Capital Economics. Leur impact reste cependant bien inférieur aux droits de douane additionnels américains entrés en vigueur, qui concernent environ 450 milliards de dollars de biens.Le président américain a affirmé  mardi ne “pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping.Le Mexique et le Canada, ont eux réussi à obtenir un sursis de 30 jours sur l’imposition de droits de douane de 25% grâce à des accords de dernière minute conclus avec Donald Trump.

Revirement de la poste américaine sur les colis venant de Chine

Les services postaux américains ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à accepter des colis venant de Chine et de Hong Kong quelques heures après avoir dit le contraire en pleine guerre des droits de douane entre Washington et Pékin.Les services postaux américains (USPS) ont déclaré “continuer à accepter” les colis en provenance de Chine continentale et de Hong Kong. La veille, l’USPS avait affirmé ne plus les accepter “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre”, sans donner de raisons, déclenchant l’ire de Pékin.”Nous demandons instamment aux Etats-Unis de cesser de politiser et d’instrumentaliser les questions commerciales et économiques” et de “réprimer de façon déraisonnable les entreprises chinoises”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Lin Jian.Exprimant le “profond mécontentement” de Pékin à l’égard des mesures américaines, il a toutefois appelé au “dialogue” pour tenter de mettre fin à la crise.Cette passe d’armes autour des colis survient après l’imposition par Washington de 10% de droits de douane additionnels sur toutes les exportations chinoises vers les Etats-Unis, qui a lancé une nouvelle guerre commerciale entre les deux poids lourds de l’économie mondiale.Pékin a immédiatement répliqué en annonçant des taxes sur une série de produits américains, allant du pétrole brut aux machines agricoles.La Chine a également annoncé de nouvelles restrictions à l’exportation des métaux et métalloïdes critiques, utilisés dans des secteurs allant de l’exploitation minière à l’aérospatial.”Les mesures prises par la Chine sont une action nécessaire pour défendre ses droits et intérêts légitimes”, a affirmé mercredi le porte-parole de la diplomatie chinoise.- Shein et Temu -Dans le cadre de ses mesures commerciales, qu’il a motivées par la nécessité de juguler le trafic de drogue à destination des Etats-Unis, Donald Trump a aussi annoncé la fin de l’exemption de droits de douane pour les colis d’une valeur inférieure à 800 dollars en vigueur jusqu’ici. Celle-ci a largement bénéficié aux plateformes en ligne fondées en Chine, comme les géants Shein et Temu. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’agence des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a précisé que la valeur des colis bénéficiant de cette exemption s’est élevée à plus de 1,36 milliard de dollars en 2024. Or, Washington juge que cette exemption complique l’application aux Etats-Unis d’exigences en matière de santé, de sécurité ou de propriété intellectuelle.L’annulation de cette exemption pourrait porter un coup dur aux plateformes ultra populaires comme Shein ou Temu, qui vendent des produits à prix cassé.Il n’aura cependant qu’un impact limité sur le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de Pékin, ce dernier s’élevant à près de 300 milliards de dollars en 2024, selon les données publiées mercredi par le département américain du Commerce.Au total, le déficit commercial américain s’est élevé à 920 milliards de dollars, se concentrant à plus de 80% entre la Chine, le Mexique, le Canada et l’Union européenne (UE), tous visés ou menacés de droits de douane ces derniers jours par Donald Trump.L’avenir reste cependant incertain “du fait de la nature capricieuse du gouvernement Trump en matière de politique sur les droits de douane”, a souligné un analyste d’Oxford Economics dans une note.D’autres groupes non chinois comme le géant américain Amazon pourraient également être impactés.Shein et Temu n’ont pour l’heure pas réagi aux sollicitations de l’AFP.La Commission européenne a également annoncé qu’elle souhaitait taxer les milliards de colis vendus par les plateformes en ligne et entrant dans l’UE, en provenance essentiellement de Chine. Bruxelles a toutefois souligné qu’il n’y avait eu aucune coordination avec Washington. – “Pas pressé” -Les mesures de rétorsion chinoises annoncées mardi pour une entrée en vigueur le 10 février ciblent environ 20 milliards de dollars de biens américains, soit autour de 12% du total des importations en provenance des Etats-Unis, selon des calculs de Capital Economics. Leur impact reste cependant bien inférieur aux droits de douane additionnels américains entrés en vigueur, qui concernent environ 450 milliards de dollars de biens.Le président américain a affirmé  mardi ne “pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping.Le Mexique et le Canada, ont eux réussi à obtenir un sursis de 30 jours sur l’imposition de droits de douane de 25% grâce à des accords de dernière minute conclus avec Donald Trump.

Revirement de la poste américaine sur les colis venant de Chine

Les services postaux américains ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à accepter des colis venant de Chine et de Hong Kong quelques heures après avoir dit le contraire en pleine guerre des droits de douane entre Washington et Pékin.Les services postaux américains (USPS) ont déclaré “continuer à accepter” les colis en provenance de Chine continentale et de Hong Kong. La veille, l’USPS avait affirmé ne plus les accepter “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre”, sans donner de raisons, déclenchant l’ire de Pékin.”Nous demandons instamment aux Etats-Unis de cesser de politiser et d’instrumentaliser les questions commerciales et économiques” et de “réprimer de façon déraisonnable les entreprises chinoises”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Lin Jian.Exprimant le “profond mécontentement” de Pékin à l’égard des mesures américaines, il a toutefois appelé au “dialogue” pour tenter de mettre fin à la crise.Cette passe d’armes autour des colis survient après l’imposition par Washington de 10% de droits de douane additionnels sur toutes les exportations chinoises vers les Etats-Unis, qui a lancé une nouvelle guerre commerciale entre les deux poids lourds de l’économie mondiale.Pékin a immédiatement répliqué en annonçant des taxes sur une série de produits américains, allant du pétrole brut aux machines agricoles.La Chine a également annoncé de nouvelles restrictions à l’exportation des métaux et métalloïdes critiques, utilisés dans des secteurs allant de l’exploitation minière à l’aérospatial.”Les mesures prises par la Chine sont une action nécessaire pour défendre ses droits et intérêts légitimes”, a affirmé mercredi le porte-parole de la diplomatie chinoise.- Shein et Temu -Dans le cadre de ses mesures commerciales, qu’il a motivées par la nécessité de juguler le trafic de drogue à destination des Etats-Unis, Donald Trump a aussi annoncé la fin de l’exemption de droits de douane pour les colis d’une valeur inférieure à 800 dollars en vigueur jusqu’ici. Celle-ci a largement bénéficié aux plateformes en ligne fondées en Chine, comme les géants Shein et Temu. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’agence des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a précisé que la valeur des colis bénéficiant de cette exemption s’est élevée à plus de 1,36 milliard de dollars en 2024. Or, Washington juge que cette exemption complique l’application aux Etats-Unis d’exigences en matière de santé, de sécurité ou de propriété intellectuelle.L’annulation de cette exemption pourrait porter un coup dur aux plateformes ultra populaires comme Shein ou Temu, qui vendent des produits à prix cassé.Il n’aura cependant qu’un impact limité sur le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de Pékin, ce dernier s’élevant à près de 300 milliards de dollars en 2024, selon les données publiées mercredi par le département américain du Commerce.Au total, le déficit commercial américain s’est élevé à 920 milliards de dollars, se concentrant à plus de 80% entre la Chine, le Mexique, le Canada et l’Union européenne (UE), tous visés ou menacés de droits de douane ces derniers jours par Donald Trump.L’avenir reste cependant incertain “du fait de la nature capricieuse du gouvernement Trump en matière de politique sur les droits de douane”, a souligné un analyste d’Oxford Economics dans une note.D’autres groupes non chinois comme le géant américain Amazon pourraient également être impactés.Shein et Temu n’ont pour l’heure pas réagi aux sollicitations de l’AFP.La Commission européenne a également annoncé qu’elle souhaitait taxer les milliards de colis vendus par les plateformes en ligne et entrant dans l’UE, en provenance essentiellement de Chine. Bruxelles a toutefois souligné qu’il n’y avait eu aucune coordination avec Washington. – “Pas pressé” -Les mesures de rétorsion chinoises annoncées mardi pour une entrée en vigueur le 10 février ciblent environ 20 milliards de dollars de biens américains, soit autour de 12% du total des importations en provenance des Etats-Unis, selon des calculs de Capital Economics. Leur impact reste cependant bien inférieur aux droits de douane additionnels américains entrés en vigueur, qui concernent environ 450 milliards de dollars de biens.Le président américain a affirmé  mardi ne “pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping.Le Mexique et le Canada, ont eux réussi à obtenir un sursis de 30 jours sur l’imposition de droits de douane de 25% grâce à des accords de dernière minute conclus avec Donald Trump.

La Suède rend hommage aux victimes de la pire tuerie de son histoire

La Suède a rendu hommage mercredi aux victimes de la pire tuerie de son histoire, qui a fait dix morts dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro (centre).L’enquête doit répondre à de nombreuses questions mais la presse suédoise a commencé à dresser le portrait d’un tueur présumé qui vivait reclus depuis de longues années et souffrait de problèmes psychologiques. La police a souligné qu’il avait agi de façon “déterminée”.Mercredi après-midi, le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et le Premier ministre Ulf Kristersson ont déposé une gerbe de fleurs près du lieu de la fusillade, à côté d’autres bouquets et bougies.Avec la reine, “nous sommes extrêmement choqués”, a dit le souverain. “Toute la Suède est en deuil”. Les drapeaux ont été mis en berne sur le Palais royal, le Parlement et les bâtiments du gouvernement. Dans une atmosphère grave, le couple royal, dirigeants politiques, des représentants des différentes confessions religieuses et des anonymes ont assisté à l’hommage aux victimes dans l’église luthérienne d’Örebro. Plusieurs dizaines de personnes étaient également rassemblées à l’extérieur.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées. “Le processus d’identification n’est pas terminé”, a indiqué la police à l’AFP.-Vie recluse-Vingt-quatre heures après la tuerie, la police a confirmé que le tireur avait tué dix personnes et s’était probablement suicidé.Beaucoup d’éléments vont “dans le sens” d’un suicide, et notamment le fait que le “suspect a été retrouvé mort” par les policiers lors de la fouille des locaux, a déclaré lors d’une conférence de presse Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro. “Il était manifestement déterminé et avait accès à des armes à feu”, a précisé un autre responsable de la police à l’AFP, Lars Wiren.La police travaille toujours sur le motif de la fusillade.L’auteur n’était pas connu de la police et n’avait aucun lien avec un gang alors que la Suède est secouée depuis plusieurs années par les violences entre bandes criminelles.Selon la presse suédoise, il était âgé de 35 ans, avait un permis de port d’arme et un casier judiciaire vierge.L’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Il était lourdement armé, se serait introduit dans le centre de formation Campus Risbergska, où il aurait été élève il y a quelques années, portant un sac ressemblant à une housse de guitare et se serait changé pour mettre un treillis, affirme Aftonbladet. “Nous avons identifié l’assaillant mais nous ne donnons pas encore son nom”, a réagi la police auprès de l’AFP.-Message du pape-Concernant le bilan de la tuerie, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles. Cinq d’entre elles, trois femmes et deux hommes, ont été opérées et leur état est “sérieux mais stable”.Le Premier ministre Ulf Kristersson a demandé aux Suédois de s’unir en pensée avec les victimes et leurs proches.Le pape François s’est dit “profondément attristé”, dans un message adressé au Premier ministre suédois, et a assuré de sa “proximitié spirituelle” les personnes touchées par ce drame.Quelques familles sont venues mercredi matin déposer leurs enfants dans des écoles proches du centre d’enseignement visé par le tueur, qui lui, est resté fermé sur décision de la police, tout comme une école voisine.Isabella Hatidou, 19 ans et étudiante du centre, a raconté à l’AFP la panique qui a saisi les élèves mardi.”A 12H33 (11H33 GMT), nous avons entendu deux coups de feu, un cri, puis encore un coup de feu”, a-t-elle dit.”Nous nous sommes regardés, et nous ne comprenions pas ce qui se passait. Nous avons tous commencé à paniquer un peu”.”Tout le monde s’est assis par terre (…) Bien sûr, beaucoup pleuraient et paniquaient, mais nous faisions tous de notre mieux pour rester silencieux”, a-t-elle ajouté. Ils ont ensuite appelé la police.- Des précédents graves -Quelques incidents graves ont déjà eu lieu ces dernières années dans des écoles en Suède. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de 16 ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville voisine de Kristianstad.En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.

La Suède rend hommage aux victimes de la pire tuerie de son histoire

La Suède a rendu hommage mercredi aux victimes de la pire tuerie de son histoire, qui a fait dix morts dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro (centre).L’enquête doit répondre à de nombreuses questions mais la presse suédoise a commencé à dresser le portrait d’un tueur présumé qui vivait reclus depuis de longues années et souffrait de problèmes psychologiques. La police a souligné qu’il avait agi de façon “déterminée”.Mercredi après-midi, le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et le Premier ministre Ulf Kristersson ont déposé une gerbe de fleurs près du lieu de la fusillade, à côté d’autres bouquets et bougies.Avec la reine, “nous sommes extrêmement choqués”, a dit le souverain. “Toute la Suède est en deuil”. Les drapeaux ont été mis en berne sur le Palais royal, le Parlement et les bâtiments du gouvernement. Dans une atmosphère grave, le couple royal, dirigeants politiques, des représentants des différentes confessions religieuses et des anonymes ont assisté à l’hommage aux victimes dans l’église luthérienne d’Örebro. Plusieurs dizaines de personnes étaient également rassemblées à l’extérieur.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées. “Le processus d’identification n’est pas terminé”, a indiqué la police à l’AFP.-Vie recluse-Vingt-quatre heures après la tuerie, la police a confirmé que le tireur avait tué dix personnes et s’était probablement suicidé.Beaucoup d’éléments vont “dans le sens” d’un suicide, et notamment le fait que le “suspect a été retrouvé mort” par les policiers lors de la fouille des locaux, a déclaré lors d’une conférence de presse Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro. “Il était manifestement déterminé et avait accès à des armes à feu”, a précisé un autre responsable de la police à l’AFP, Lars Wiren.La police travaille toujours sur le motif de la fusillade.L’auteur n’était pas connu de la police et n’avait aucun lien avec un gang alors que la Suède est secouée depuis plusieurs années par les violences entre bandes criminelles.Selon la presse suédoise, il était âgé de 35 ans, avait un permis de port d’arme et un casier judiciaire vierge.L’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Il était lourdement armé, se serait introduit dans le centre de formation Campus Risbergska, où il aurait été élève il y a quelques années, portant un sac ressemblant à une housse de guitare et se serait changé pour mettre un treillis, affirme Aftonbladet. “Nous avons identifié l’assaillant mais nous ne donnons pas encore son nom”, a réagi la police auprès de l’AFP.-Message du pape-Concernant le bilan de la tuerie, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles. Cinq d’entre elles, trois femmes et deux hommes, ont été opérées et leur état est “sérieux mais stable”.Le Premier ministre Ulf Kristersson a demandé aux Suédois de s’unir en pensée avec les victimes et leurs proches.Le pape François s’est dit “profondément attristé”, dans un message adressé au Premier ministre suédois, et a assuré de sa “proximitié spirituelle” les personnes touchées par ce drame.Quelques familles sont venues mercredi matin déposer leurs enfants dans des écoles proches du centre d’enseignement visé par le tueur, qui lui, est resté fermé sur décision de la police, tout comme une école voisine.Isabella Hatidou, 19 ans et étudiante du centre, a raconté à l’AFP la panique qui a saisi les élèves mardi.”A 12H33 (11H33 GMT), nous avons entendu deux coups de feu, un cri, puis encore un coup de feu”, a-t-elle dit.”Nous nous sommes regardés, et nous ne comprenions pas ce qui se passait. Nous avons tous commencé à paniquer un peu”.”Tout le monde s’est assis par terre (…) Bien sûr, beaucoup pleuraient et paniquaient, mais nous faisions tous de notre mieux pour rester silencieux”, a-t-elle ajouté. Ils ont ensuite appelé la police.- Des précédents graves -Quelques incidents graves ont déjà eu lieu ces dernières années dans des écoles en Suède. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de 16 ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville voisine de Kristianstad.En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.