Chine: début du redoutable examen d’entrée à l’université pour 13 millions d’ados

Des parents émus accompagnent leurs enfants, le visage concentré, jusqu’aux grilles d’un centre d’examen à Pékin : la Chine entre samedi dans la période du “Gaokao”, cet examen de fin d’études secondaires très compétitif.A l’échelle nationale, ce sont environ 13,35 millions d’élèves qui se présentent à l’examen cette année, selon le ministère de l’Education. Un chiffre considérable, bien qu’en légère baisse par rapport à l’année précédente.Le Gaokao représente “l’aboutissement de douze années de labeur intense”, témoigne Madame Chen, tout en agitant un éventail devant sa fille, élève en terminale, qui relit ses notes une dernière fois.Elle “a surmonté des difficultés, et nous aussi, en tant que parents”, ajoute-t-elle.”Mais je ne suis pas nerveuse, plutôt excitée. Je suis certaine que ma fille obtiendra de bons résultats.”Considéré comme l’un des examens les plus exigeants au monde, le Gaokao, ou “examen pour les études supérieures” en mandarin, évalue les élèves sur l’ensemble des connaissances acquises durant leur scolarité, à travers des épreuves de chinois, de mathématiques ou encore d’anglais.Les résultats de cet examen déterminent en grande partie l’accès des candidats à l’enseignement supérieur, ainsi que le prestige de l’université qu’ils pourront intégrer.Devant cet établissement du centre de Pékin, les professeurs et le personnel scolaire sont venus apporter leur soutien au premier jour de l’examen, brandissant des pancartes d’encouragement.Certains candidats, vêtus de leur uniforme, semblent paniqués, à l’image de cette jeune fille serrant la main de sa mère, les larmes aux yeux.”En tant que parents, nous n’avons pas besoin d’être trop exigeants envers nos enfants, car ils sont déjà sous très forte pression”, observe Madame Wang, alors que son fils vient d’entrer dans la salle d’examen.Comme de nombreuses mamans, elle a revêtu le qipao, une robe traditionnelle ajustée.”Cela montre le souhait d’une réussite éclatante à l’examen”, souligne-t-elle avec le sourire.Porté par le boom économique qui a entraîné une hausse du niveau de vie, l’enseignement supérieur s’est rapidement développé en Chine au cours des dernières décennies.Mais le marché de l’emploi sur lequel se retrouvent les jeunes diplômés n’est plus aussi dynamique qu’auparavant.En avril 2025, 15,8% des jeunes de 16 à 24 ans vivant en milieu urbain étaient sans emploi, selon les données du Bureau national des statistiques.Conscients de cette pression, les élèves chinois préparent assidûment cet instant dès leur plus jeune âge, souvent à coup de cours supplémentaires incessants.- Lutte contre la fraude -Sur le réseau social chinois Weibo, le Gaokao était le principal sujet discuté samedi matin, avec de nombreuses vidéos fournissant de derniers conseils aux lycéens.”Je n’arrive pas à dormir avant le Gaokao”, figurait parmi les principales recherches sur la plateforme la veille au soir.Plus tôt dans la semaine, des vidéos montraient des foules nombreuses, parfois composée d’orchestres, escortant les cars scolaires transportant les élèves jusqu’aux centres d’examen.Comme chaque année, les autorités sont sur le qui-vive face aux tricheries et aux perturbations durant l’examen.Le vice-premier ministre chinois, Ding Xuexiang, a appelé cette semaine à l’organisation d’un “Gaokao sûr”, soulignant l’importance d’une lutte rigoureuse contre la fraude. Les alentours des centres d’examen sont également étroitement sécurisés par la police, des voies fermées à la circulation et plusieurs villes interdisent aux automobilistes de klaxonner pour ne pas perturber la concentration des élèves.Dans certaines écoles, la reconnaissance faciale est même employée pour éviter la fraude.- Aucune limite d’âge -Le taux d’admission à l’université des candidats au Gaokao a dépassé les 80% à 90% ces dernières années.Mais de nombreux étudiants, déçus par leur résultat, choisissent de repasser l’examen l’année suivante. Le Gaokao n’imposant aucune limite d’âge, certains candidats sont devenus célèbres pour avoir tenté l’examen des dizaines de fois, soit après l’avoir échoué, soit pour n’avoir pas obtenu l’université de leurs rêves.Dans ce lycée du centre de Pékin, une dizaine des quelque 600 élèves de terminale seulement décrocheront une place dans l’une des meilleurs universités de la capitale, glisse un enseignant qui souhaite rester anonyme.”Même si la pression est forte, je pense que ce système est équitable”, confie à l’AFP Jiang, un lycéen de terminale qui se présente par son nom de famille. Lui rêve d’intégrer une université de la capitale dans une filière d’aéronautique ou d’aérospatial, mais il reste calme peu avant l’examen de chinois, l’une des trois épreuves obligatoires.”Je me suis préparé au mieux, donc c’est inutile de stresser maintenant”, note-t-il.”Désormais, advienne que pourra. De toute façon, je ne peux plus rien contrôler”.

Macron attendu à Monaco pour une visite d’Etat sous le signe des océans

Un micro-Etat, du faste et une “communauté de destins”: Emmanuel Macron entame samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en prélude à la conférence des Nations unies de Nice sur l’océan.Le président français et son épouse Brigitte seront accueillis à 16H45 (14H45 GMT) par le prince Albert II et la princesse Charlène dans la cour d’honneur du palais princier, perché sur le Rocher de la petite principauté méditerranéenne. Emmanuel Macron et Albert II auront dans la foulée un entretien privé, suivi d’un dîner d’Etat. Dimanche, ils se rendront ensemble dans une entreprise de thalassothermie, qui produit donc de l’énergie thermique grâce à la mer, ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.”Cette visite, qui illustre les liens d’amitié forts et historiques entre les deux pays, sera la première visite d’Etat d’un président français à Monaco depuis celle de François Mitterrand en (janvier) 1984″, souligne l’Elysée.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande y ont aussi effectué des visites présidentielles en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.La principauté, un des plus petits Etats souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal.- Accord douanier -Les Grimaldi, qui y règnent sans partage depuis sept siècles, alimentent régulièrement la chronique depuis le mariage du prince Rainier avec l’actrice américaine Grace Kelly en 1956 et celui de son fils Albert avec la championne de natation sud-africaine Charlène Wittstock en 2011. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Le poste de ministre d’Etat, ou chef du gouvernement, revient traditionnellement à une personnalité détachée par la France. Le conseiller d’Etat Philippe Mettoux y a ainsi été nommé mercredi en remplacement de Didier Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture, décédé en décembre.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.- “Pensé pour Monaco” -Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.La protection des océans, un sujet de préoccupation de longue date des princes Rainier et Albert, sera aussi au cÅ“ur de la visite.Juste avant l’ouverture de la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc3) lundi à Nice, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Intégré au programme onusien, ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.Conscient de l’engagement de la principauté en matière de préservation des océans, M. Macron a tenu à l’associer à l’Unoc3. “Le choix de Nice a été pensé pour Monaco, dans une discussion entre le prince Albert et le président de la République”, a expliqué Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur français pour les pôles et les enjeux maritimes.

Macron attendu à Monaco pour une visite d’Etat sous le signe des océans

Un micro-Etat, du faste et une “communauté de destins”: Emmanuel Macron entame samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en prélude à la conférence des Nations unies de Nice sur l’océan.Le président français et son épouse Brigitte seront accueillis à 16H45 (14H45 GMT) par le prince Albert II et la princesse Charlène dans la cour d’honneur du palais princier, perché sur le Rocher de la petite principauté méditerranéenne. Emmanuel Macron et Albert II auront dans la foulée un entretien privé, suivi d’un dîner d’Etat. Dimanche, ils se rendront ensemble dans une entreprise de thalassothermie, qui produit donc de l’énergie thermique grâce à la mer, ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.”Cette visite, qui illustre les liens d’amitié forts et historiques entre les deux pays, sera la première visite d’Etat d’un président français à Monaco depuis celle de François Mitterrand en (janvier) 1984″, souligne l’Elysée.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande y ont aussi effectué des visites présidentielles en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.La principauté, un des plus petits Etats souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal.- Accord douanier -Les Grimaldi, qui y règnent sans partage depuis sept siècles, alimentent régulièrement la chronique depuis le mariage du prince Rainier avec l’actrice américaine Grace Kelly en 1956 et celui de son fils Albert avec la championne de natation sud-africaine Charlène Wittstock en 2011. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Le poste de ministre d’Etat, ou chef du gouvernement, revient traditionnellement à une personnalité détachée par la France. Le conseiller d’Etat Philippe Mettoux y a ainsi été nommé mercredi en remplacement de Didier Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture, décédé en décembre.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.- “Pensé pour Monaco” -Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.La protection des océans, un sujet de préoccupation de longue date des princes Rainier et Albert, sera aussi au cÅ“ur de la visite.Juste avant l’ouverture de la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc3) lundi à Nice, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Intégré au programme onusien, ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.Conscient de l’engagement de la principauté en matière de préservation des océans, M. Macron a tenu à l’associer à l’Unoc3. “Le choix de Nice a été pensé pour Monaco, dans une discussion entre le prince Albert et le président de la République”, a expliqué Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur français pour les pôles et les enjeux maritimes.

Macron attendu à Monaco pour une visite d’Etat sous le signe des océans

Un micro-Etat, du faste et une “communauté de destins”: Emmanuel Macron entame samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en prélude à la conférence des Nations unies de Nice sur l’océan.Le président français et son épouse Brigitte seront accueillis à 16H45 (14H45 GMT) par le prince Albert II et la princesse Charlène dans la cour d’honneur du palais princier, perché sur le Rocher de la petite principauté méditerranéenne. Emmanuel Macron et Albert II auront dans la foulée un entretien privé, suivi d’un dîner d’Etat. Dimanche, ils se rendront ensemble dans une entreprise de thalassothermie, qui produit donc de l’énergie thermique grâce à la mer, ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.”Cette visite, qui illustre les liens d’amitié forts et historiques entre les deux pays, sera la première visite d’Etat d’un président français à Monaco depuis celle de François Mitterrand en (janvier) 1984″, souligne l’Elysée.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande y ont aussi effectué des visites présidentielles en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.La principauté, un des plus petits Etats souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal.- Accord douanier -Les Grimaldi, qui y règnent sans partage depuis sept siècles, alimentent régulièrement la chronique depuis le mariage du prince Rainier avec l’actrice américaine Grace Kelly en 1956 et celui de son fils Albert avec la championne de natation sud-africaine Charlène Wittstock en 2011. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Le poste de ministre d’Etat, ou chef du gouvernement, revient traditionnellement à une personnalité détachée par la France. Le conseiller d’Etat Philippe Mettoux y a ainsi été nommé mercredi en remplacement de Didier Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture, décédé en décembre.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.- “Pensé pour Monaco” -Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.La protection des océans, un sujet de préoccupation de longue date des princes Rainier et Albert, sera aussi au cÅ“ur de la visite.Juste avant l’ouverture de la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc3) lundi à Nice, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Intégré au programme onusien, ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.Conscient de l’engagement de la principauté en matière de préservation des océans, M. Macron a tenu à l’associer à l’Unoc3. “Le choix de Nice a été pensé pour Monaco, dans une discussion entre le prince Albert et le président de la République”, a expliqué Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur français pour les pôles et les enjeux maritimes.

In Tunisia’s arid south, camel milk offers hope for economic gain

Deep in Tunisia’s desert south, camels stride toward humming milking machines. Their milk is at the heart of a women-led project promising an economic lifeline for disadvantaged communities.Spearheading this effort is 32-year-old Latifa Frifita, who launched Tunisia’s first, and so far only, camel milk pasteurisation unit two years ago in Medenine.The unit is based on research by Amel Sboui, 45, a senior biochemist at the Institute of Arid Regions, who succeeded in patenting a pasteurisation method that preserves camel milk’s “nutritional and therapeutic qualities” while extending its shelf life to two weeks.Containing up to five times more iron than cow’s milk, camel milk is non-allergenic and some studies have suggested that it has immune-boosting and anti-inflammatory properties.Pasteurisation of camel milk is essential to bringing it to wider markets because the milk is highly perishable.Sboui and her lab of ten researchers — eight of them women — also conducted clinical trials at the regional hospital which showed that consuming the milk could help diabetic patients reduce their medication doses by up to half in some cases.- Growing demand -Jobs and investment in southern Tunisia are scarce, yet entrepreneur Frifita has pinned her hopes on a product long undervalued by local herders and is working to change their minds.At first, she said she faced many challenges when trying to convince the herders to sell milk instead of meat — a far more common commodity.”They didn’t see the point,” she said while testing a fresh sample of the milk, wearing a hairnet. “They usually keep it for themselves or give it away for free.”But, having built “a relationship of trust” and with demand for the product growing, Frifita said she planned to reach further agreements with breeders.Frifita, who holds a master’s degree in food technologies, began sketching out her idea in 2016, but it was not until 2023 that she launched ChameLait with the support of the Institute, which provided her startup with premises to operate.Today, she is happy to “promote a local product that defines southern Tunisia”, where dromedaries are a fixture of the landscape, she said.A mother of a two-year-old girl, she said she chose to “stay and invest in her region” rather than following her sports coach husband to the Middle East.The station in Chenchou, about 100 kilometres (60 miles) south of Medenine, also serves as a training site for herders to learn mechanised milking, which yields up to seven litres a day compared to just two litres with traditional hand milking.Frifita now runs the business alongside two other women — one of them her older sister, Besma — producing about 500 litres of pasteurised milk per week with the aim of doubling their output within two years.ChameLait sells its products on demand and through a dozen retail shops, starting at 12 Tunisian dinars (about $4) per litre — double the price Frifita pays breeders.And the demand has been growing.Amel Sboui, a 45-year-old senior researcher at the Institute, said this was largely due to word of mouth because of “people realising the milk’s health benefits”.- ‘A future in Tunisia’ -Beyond ChameLait and with more research needed, Sboui said he saw additional potential in freeze-dried camel milk, which could one day be sold “as a medicine, a functional food or food supplement”.The Institute views Frifita’s business as a model enterprise.Established under a programme by Tunisia’s first president, Habib Bourguiba, the organisation aims to use scientific research to benefit the country’s harshest and most neglected areas.Medenine, with a population of a little over half a million, suffers from high levels of poverty and unemployment — 22 and 19 percent respectively, compared to national averages of 15 and 16 percent.These conditions have driven thousands of young people to leave, either for coastal cities or to seek opportunities abroad.”Our primary goal, even as a research centre, is to create added value and jobs,” said Moez Louhichi, head of innovation at the Institute.By supporting “farmers and young entrepreneurs in promoting the region’s resources, we encourage them to build their future here in Tunisia”.Since 2010, the Institute has helped launch 80 businesses, creating between 600 and 1,000 jobs, according to Louhichi.A major camel milk collection centre is expected to open by the end of 2025 to expand mechanised milking in the region.Louhichi said this would help the sector grow, turning the once-overlooked commodity into southern Tunisia’s “white gold”.

Trump says Musk has ‘lost his mind’ as feud fallout mounts

US President Donald Trump said Friday that Elon Musk had “lost his mind” but insisted he wanted to move on from the fiery split with his billionaire former ally.The blistering public break-up between the world’s richest person and the world’s most powerful is fraught with political and economic risks all round.Trump had scrapped the idea of a call with Musk and was even thinking of ditching the red Tesla he bought at the height of their bromance, White House officials told AFP.”Honestly I’ve been so busy working on China, working on Russia, working on Iran… I’m not thinking about Elon Musk, I just wish him well,” Trump told reporters aboard Air Force One en route to his New Jersey golf club late Friday.Earlier, Trump told US broadcasters that he now wanted to focus instead on passing his “big, beautiful” mega-bill before Congress — Musk’s harsh criticism of which had sparked their break-up.But the 78-year-old Republican could not stop himself from taking aim at his South African-born friend-turned-enemy.”You mean the man who has lost his mind?” Trump said in a call with ABC when asked about Musk, adding that he was “not particularly” interested in talking to the tycoon.Trump later told Fox News that Musk had “lost it.”Just a week ago Trump gave Musk a glowing send-off as he left his cost-cutting role at the so-called Department of Government Efficiency (DOGE) after four months working there.- ‘Very disappointed’ -While there had been reports of tensions, the sheer speed at which their relationship imploded stunned Washington.After Musk called Trump’s spending bill an “abomination” on Tuesday, Trump hit back in an Oval Office diatribe on Thursday in which he said he was “very disappointed” by the entrepreneur.Trump’s spending bill faces a difficult path through Congress as it will raise the US deficit, while critics say it will cut health care for millions of the poorest Americans. The row then went nuclear, with Musk slinging insults at Trump and accusing him without evidence of being in government files on disgraced financier and sex offender Jeffrey Epstein.Trump hit back with the power of the US government behind him, saying he could cancel the Space X boss’s multi-billion-dollar rocket and satellite contracts.Trump struck a milder tone late Friday when asked how seriously he is considering cutting Musk’s contracts. “It’s a lot of money, it’s a lot of subsidy, so we’ll take a look — only if it’s fair. Only if it’s to be fair for him and the country,” he said.Musk apparently also tried to de-escalate social media hostilities.The right-wing tech baron rowed back on a threat to scrap his company’s Dragon spacecraft — vital for ferrying NASA astronauts to and from the International Space Station.And on Friday the usually garrulous poster kept a low social media profile on his X social network.But the White House denied reports that they would talk.”The president does not intend to speak to Musk today,” a senior White House official told AFP. A second official said Musk had requested a call. – Tesla giveaway? -Tesla stocks tanked more than 14 percent on Thursday amid the row, losing some $100 billion of the company’s market value, but recovering partly Friday.Trump is now considering either selling or giving away the cherry red Tesla S that he announced he had bought from Musk’s firm in March.The electric vehicle was still parked on the White House grounds on Friday. “He’s thinking about it, yes,” a senior White House official told AFP when asked if Trump would sell or give it away.Trump and Musk had posed inside the car at a bizarre event in March, when the president turned the White House into a pop-up Tesla showroom after viral protests against Musk’s DOGE role.But while Trump appeared to hold many of the cards, Musk also has some to play.His wealth allowed him to be the biggest donor to Trump’s 2024 campaign, to the tune of nearly $300 million. Any further support for the 2026 midterm election now appears in doubt — while Musk could also use his money to undermine Trump’s support on the right.

Pas de rabibochage en vue entre Trump et Musk

Après s’être déchiré publiquement avec Elon Musk, Donald Trump a fait monter vendredi une petite musique sur l’instabilité psychologique de l’entrepreneur et les deux anciens alliés ne semblent pas près de se rabibocher.La rupture entre le président de la première puissance mondiale et l’homme le plus riche de la planète, qui a captivé le monde à la manière d’une émission de téléréalité voyeuriste, pourrait être porteuse de lourdes conséquences politiques et économiques.Donald Trump n’a pas saisi vendredi la main tendue par le patron de Tesla et SpaceX, qui voulait un échange téléphonique.Il a en revanche parlé avec plusieurs journalistes de la télévision américaine.A CBS, il a assuré être “totalement concentré” sur son action présidentielle, “rien d’autre”.Une journaliste de CNN, qui a également parlé au milliardaire de 78 ans, indique qu’il lui a dit: “Ce pauvre homme a un problème”.Et un présentateur de Fox News a lui répercuté d’autres propos de Donald Trump: “Elon a complètement perdu les pédales”. Jeudi, le chef d’Etat avait déjà qualifié le multimilliardaire de “fou” dans un message sur sa plateforme Truth Social.Il a aussi fait savoir, via un haut responsable anonyme, qu’il pourrait vendre une Tesla rouge achetée en mars pour manifester son soutien à la marque de son conseiller d’alors.Vendredi en fin de journée, le républicain a semblé plus apaisé, affirmant qu’il “ne pensait pas à Elon Musk” et qu’il “lui souhaitait juste bonne chance”.Mais il cherche clairement à se montrer en position de force, après la scène de ménage inouïe jouée à coups de messages rageurs sur les réseaux sociaux.- “Beaucoup d’argent” -Resté longtemps silencieux face aux attaques incessantes d’Elon Musk contre sa “grande et belle loi”, un texte qui prévoit d’énormes allègements fiscaux, de lourdes dépenses pour la défense et des coupes dans les prestations sociales, Donald Trump a fini par répliquer vertement jeudi.Il a menacé sur Truth Social “d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux” du patron de Tesla et SpaceX.”On va regarder tout ça, c’est beaucoup d’argent, de subventions”, a-t-il glissé vendredi.Elon Musk a de son côté accusé d'”ingratitude” celui dont il a très généreusement financé la campagne, partageant sur son réseau social X un message appelant à le destituer.La chute spectaculaire de l’action Tesla jeudi à Wall Street a entamé la fortune toujours pharaonique de son patron.L’avenir du constructeur automobile dépend beaucoup des décisions de régulation que prendra le gouvernement, souligne pour l’AFP Dan Ives, analyste chez Wedbush, qui estime que cette “querelle de collégiens” finira en “trêve”, “sans réel gagnant ni perdant”.Elon Musk “ne peut pas se permettre d’avoir un ennemi” à la Maison Blanche, souligne-t-il.Le natif d’Afrique du Sud pilote, via SpaceX, d’énormes contrats du gouvernement fédéral, ce qui le rend vulnérable. Mais cela lui confère également un réel pouvoir, parce que les Etats-Unis lui ont confié des compétences sensibles.Donald Trump bénéficie pour sa part d’une assise politique sans commune mesure avec celle de son impopulaire ancien allié et de la puissance exécutive. Il a aussi montré récemment qu’il n’hésitait pas à lancer le ministère de la Justice contre ses opposants.Pour le parti républicain, fermement rangé derrière le président, la perte potentielle du plus gros donateur de l’histoire politique américaine est toutefois une perspective inconfortable, avant les élections parlementaires de mi-mandat de novembre 2026.”J’espère qu’ils se réconcilieront. Je crois à la rédemption”, a dit le patron républicain de la Chambre des représentants, le très religieux Mike Johnson.