Russie: sept morts dans l’effondrement de deux ponts, enquête sur “des actes de terrorisme”

Deux ponts se sont effondrés après des explosions dans la nuit dans le sud-ouest de la Russie près de la frontière ukrainienne, provoquant des accidents de trains dont l’un a fait au moins sept morts, selon les autorités russes qui enquêtent sur des “actes de terrorisme”.”Tout au long de la nuit, le président (Vladimir Poutine) a reçu des rapports du (renseignement russe) FSB et du ministère des Situations d’urgence sur les événements impliquant des trains dans les régions de Koursk et Briansk”, a écrit le Kremlin sur Telegram.Les enquêteurs russes traitent comme des “actes de terrorisme” l’effondrement des deux ponts, ont rapporté dimanche les médias d’État.”Ces actions ont été classées comme des actes de terrorisme”, a déclaré Svetlana Petrenko, porte-parole du Comité d’enquête russe, citée par l’agence de presse d’État RIA.Dans les deux cas, ce sont des explosions qui ont provoqué l’effondrement des ponts — le premier routier et le second ferroviaire — selon les autorités russes.Dans la région de Briansk, “un pont routier s’est effondré à la suite d’une explosion”, a annoncé le Comité d’enquête de Russie dans un communiqué. Dans celle de Koursk, “un pont ferroviaire a également été détruit par une explosion”, a ajouté le Comité.La première catastrophe s’est produite samedi soir dans la région de Briansk.”L’effondrement d’un pont sur des voies ferrées a fait sept morts”, a écrit le gouverneur régional Alexandre Bogomaz sur Telegram. Il a ensuite évoqué le chiffre de 66 blessés, dont trois enfants.Le déraillement du train qui reliait Klimov, dans la région de Belgorod (sud-ouest), à Moscou, s’est produit à 22H44 locales (19H44 GMT) au niveau de Pilchino-Vygonitchi, ont précisé les Chemins de fer de Moscou sur Telegram.Selon la compagnie nationale, l’effondrement du pont a été provoqué par une “interférence illégale dans l’opération de transport”. Elle a précisé que la circulation des autres trains n’était pas perturbée.Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des secouristes s’activer sur les lieux, alors qu’un important éboulis recouvre ce qui semble être un train de la compagnie.Le lieu de la catastrophe se situe à environ une centaine de kilomètres de l’Ukraine, contre laquelle la Russie a lancé une offensive d’ampleur depuis février 2022.Les autorités russes n’ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n’a pas officiellement commenté l’effondrement des ponts.Un journaliste de l’AFP a constaté dans le centre de Moscou des ambulances garées à la gare de Kiev, attendant l’arrivée de passagers blessés.- Deuxième pont effondré -Dimanche matin, le gouverneur de la région voisine de Koursk, Alexandre Khinshtein, a rapporté sur Telegram l’effondrement d’un autre pont, ferroviaire cette fois-ci, sur lequel circulait une locomotive qui a “chuté” sur l’autoroute en contrebas et “pris feu”.Les conducteurs, dont il n’a pas précisé le nombre, ont été blessés et conduits à l’hôpital, a-t-il poursuivi.Comme Belgorod et Briansk, la région de Koursk est frontalière de l’Ukraine. Les forces de Kiev s’y étaient un temps emparées de 1.400 kilomètres carrés après un assaut surprise en août 2024, avant qu’elle ne soit reprise en avril.Des cas de sabotages de voies ferrées russes se sont produits dans les zones à proximité de l’Ukraine.Début avril, la justice de la région de Volgograd (sud-ouest), non-frontalière de l’Ukraine mais relativement proche, a rapporté la condamnation à 14 ans de prison d’un jeune homme de 23 ans, déclaré coupable d’avoir mis le feu à des infrastructures ferroviaires. Il avait reconnu les faits, qualifiés d’acte pro-Ukraine.Dans la région voisine de Saratov (sud-ouest), deux hommes de 24 ans ont reçu des peines de 14 et 12 ans de prison dans une affaire similaire.La plupart des attaques de ce type sont menées par des jeunes individus, parfois mineurs.L’Ukraine ne commente généralement pas les sabotages sur le territoire russe. Mais il peut arriver qu’elle s’en félicite, considérant qu’il s’agit de ripostes légitimes aux offensives de la Russie contre son propre réseau ferroviaire.

Nucléaire: l’Iran ripostera si les Européens “exploitent” le rapport de l’AIEA à des fins “politiques”, prévient Téhéran

L’Iran ripostera si les pays européens “exploitent” à des fins politiques un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) selon lequel le pays a accéléré sa production d’uranium hautement enrichi, a mis en garde dimanche Téhéran.Le pays a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA divulgué samedi et jugé “politique” par l’Iran.La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres d’un accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, et dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.L’AIEA tiendra du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Paris, Londres et Berlin ont menacé ces dernières semaines d’enclencher un mécanisme prévu dans l’accord de 2015 qui permet le rétablissement de sanctions onusiennes si l’Iran ne respecte pas ses engagements.”L’Iran répondra à toute action inappropriée des parties européennes”, a déclaré son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi lors d’un appel samedi avec le patron de l’AIEA Rafael Grossi.M. Araghchi a appelé l’AIEA à empêcher “certaines parties d’exploiter” le rapport “pour faire avancer leurs objectifs politiques” contre l’Iran, selon des propos rapportés dimanche par la diplomatie iranienne.Selon le rapport de l’AIEA, la quantité totale d’uranium enrichi de l’Iran dépasse désormais de 45 fois la limite autorisée par l’accord de 2015 et s’élève à 9247,6 kg.Le gendarme onusien du nucléaire note une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil se rapprochant des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d’après un bilan d’étape consulté par l’AFP.- Proposition “acceptable” – Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord. Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé sur X par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’il y répondra de manière appropriée.La proposition américaine faite à l’Iran est “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” de Téhéran selon la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Elle est décrite comme une série de points à puces plutôt qu’un projet d’accord complet par le quotidien américain New York Times, qui cite des responsables au fait des échanges diplomatiques.La proposition appelle l’Iran à cesser tout enrichissement d’uranium et propose la création d’un groupe régional pour produire de l’énergie nucléaire, qui inclurait l’Iran, l’Arabie saoudite et d’autres Etats arabes ainsi que les Etats-Unis.Ni l’Iran ni les Etats-Unis n’ont commenté ces affirmations.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.Le pays est toutefois le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015, selon l’AIEA.

Nucléaire: l’Iran ripostera si les Européens “exploitent” le rapport de l’AIEA à des fins “politiques”, prévient Téhéran

L’Iran ripostera si les pays européens “exploitent” à des fins politiques un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) selon lequel le pays a accéléré sa production d’uranium hautement enrichi, a mis en garde dimanche Téhéran.Le pays a encore accéléré son rythme de production d’uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l’AIEA divulgué samedi et jugé “politique” par l’Iran.La France, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont avec la Russie et la Chine membres d’un accord pour encadrer le programme nucléaire iranien conclu avec la République islamique en 2015, et dont les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement trois ans plus tard durant le premier mandat de Donald Trump.L’AIEA tiendra du 9 au 13 juin à Vienne (Autriche) un Conseil des gouverneurs, une importante réunion trimestrielle durant laquelle seront notamment passées en revue les activités nucléaires de l’Iran.Paris, Londres et Berlin ont menacé ces dernières semaines d’enclencher un mécanisme prévu dans l’accord de 2015 qui permet le rétablissement de sanctions onusiennes si l’Iran ne respecte pas ses engagements.”L’Iran répondra à toute action inappropriée des parties européennes”, a déclaré son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi lors d’un appel samedi avec le patron de l’AIEA Rafael Grossi.M. Araghchi a appelé l’AIEA à empêcher “certaines parties d’exploiter” le rapport “pour faire avancer leurs objectifs politiques” contre l’Iran, selon des propos rapportés dimanche par la diplomatie iranienne.Selon le rapport de l’AIEA, la quantité totale d’uranium enrichi de l’Iran dépasse désormais de 45 fois la limite autorisée par l’accord de 2015 et s’élève à 9247,6 kg.Le gendarme onusien du nucléaire note une nette hausse de l’uranium enrichi à 60%, seuil se rapprochant des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d’après un bilan d’étape consulté par l’AFP.- Proposition “acceptable” – Ce rapport a été divulgué alors que Washington et Téhéran mènent des discussions depuis plusieurs semaines pour tenter de trouver un nouvel accord. Samedi, l’Iran a dit avoir reçu des “éléments” d’une proposition américaine à l’issue de cinq cycles de négociations menés sous la médiation d’Oman et a affirmé sur X par la voix de son ministre des Affaires étrangères qu’il y répondra de manière appropriée.La proposition américaine faite à l’Iran est “acceptable” et dans le “meilleur intérêt” de Téhéran selon la Maison Blanche, citée samedi par les médias américains.Elle est décrite comme une série de points à puces plutôt qu’un projet d’accord complet par le quotidien américain New York Times, qui cite des responsables au fait des échanges diplomatiques.La proposition appelle l’Iran à cesser tout enrichissement d’uranium et propose la création d’un groupe régional pour produire de l’énergie nucléaire, qui inclurait l’Iran, l’Arabie saoudite et d’autres Etats arabes ainsi que les Etats-Unis.Ni l’Iran ni les Etats-Unis n’ont commenté ces affirmations.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran et considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran se défend d’avoir de telles ambitions militaires mais insiste sur son droit au nucléaire civil notamment pour l’énergie, en vertu du Traité de non-prolifération (TNP) dont il est signataire.Le pays est toutefois le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord de 2015, selon l’AIEA.

Le Banksy à Marseille brièvement dégradé puis remis en état

Deux jours après son apparition à Marseille, une Å“uvre du street-artiste Banksy a été dégradée dans la nuit de samedi à dimanche avant d’être remise en état, a constaté un journaliste de l’AFP.De couleur violette, le barbouillage était constitué de deux testicules grossièrement peints de chaque côté de l’œuvre, un phare sombre au bout duquel apparaît une lumière blanche semblant jouer avec l’ombre d’un poteau, pour former un pénis.La dégradation a été rapidement nettoyée dimanche dans la matinée, de sorte que l’œuvre originale, accompagnée d’une phrase mystérieuse “I want to be what you saw in me” (“Je veux être ce que tu as vu en moi”), était à nouveau visible dimanche midi.”J’ai tenté de nettoyer des tags qui ont été faits cette nuit, parce qu’en fait, il faut un certain temps d’attente pour que le vernis de protection anti-graffiti soit vraiment opérationnel”, a expliqué à l’AFP Agnès Perrone, peintre en décor du patrimoine venue “pour donner un coup de main”.”Ils ont attendu que je sois allée me coucher, même très tardivement, pour venir rajouter une belle paire de couilles autour du phare”, a-t-elle pesté alors qu’elle surveillait les environs pour éviter sa dégradation. “Je trouve ça très con. Mais en même temps, je suis habituée, je suis marseillaise: c’est un sport national de combattre les tags, ici”, a-t-elle ajouté.L’œuvre de l’énigmatique et très secret street-artiste avait été découverte vendredi dans une rue discrète de Marseille, tout près d’une des plages de la deuxième ville de France, sur la côte méditerranéenne. C’est l’artiste lui-même, dont l’identité reste toujours mystérieuse, qui avait révélé une photo de son Å“uvre, sans faire de commentaire, sur son profil Instagram.S’il est aussi l’auteur de tableaux et sculptures, Banksy est principalement connu pour ses pochoirs percutants qu’il sème dans les rues du monde entier, provoquant souvent l’hystérie du public.Dimanche encore, nombreux étaient les curieux venus observer l’œuvre en l’immortalisant sur leur portable.Les Å“uvres de Banksy ont rapporté plusieurs dizaines de millions de dollars, faisant de lui l’un des artistes vivants les plus connus au monde.Elles portent souvent des messages puissants et provocateurs, sur des thèmes tels que la guerre, le capitalisme, le contrôle social ou encore les droits de l’homme.

Le Banksy à Marseille brièvement dégradé puis remis en état

Deux jours après son apparition à Marseille, une Å“uvre du street-artiste Banksy a été dégradée dans la nuit de samedi à dimanche avant d’être remise en état, a constaté un journaliste de l’AFP.De couleur violette, le barbouillage était constitué de deux testicules grossièrement peints de chaque côté de l’œuvre, un phare sombre au bout duquel apparaît une lumière blanche semblant jouer avec l’ombre d’un poteau, pour former un pénis.La dégradation a été rapidement nettoyée dimanche dans la matinée, de sorte que l’œuvre originale, accompagnée d’une phrase mystérieuse “I want to be what you saw in me” (“Je veux être ce que tu as vu en moi”), était à nouveau visible dimanche midi.”J’ai tenté de nettoyer des tags qui ont été faits cette nuit, parce qu’en fait, il faut un certain temps d’attente pour que le vernis de protection anti-graffiti soit vraiment opérationnel”, a expliqué à l’AFP Agnès Perrone, peintre en décor du patrimoine venue “pour donner un coup de main”.”Ils ont attendu que je sois allée me coucher, même très tardivement, pour venir rajouter une belle paire de couilles autour du phare”, a-t-elle pesté alors qu’elle surveillait les environs pour éviter sa dégradation. “Je trouve ça très con. Mais en même temps, je suis habituée, je suis marseillaise: c’est un sport national de combattre les tags, ici”, a-t-elle ajouté.L’œuvre de l’énigmatique et très secret street-artiste avait été découverte vendredi dans une rue discrète de Marseille, tout près d’une des plages de la deuxième ville de France, sur la côte méditerranéenne. C’est l’artiste lui-même, dont l’identité reste toujours mystérieuse, qui avait révélé une photo de son Å“uvre, sans faire de commentaire, sur son profil Instagram.S’il est aussi l’auteur de tableaux et sculptures, Banksy est principalement connu pour ses pochoirs percutants qu’il sème dans les rues du monde entier, provoquant souvent l’hystérie du public.Dimanche encore, nombreux étaient les curieux venus observer l’œuvre en l’immortalisant sur leur portable.Les Å“uvres de Banksy ont rapporté plusieurs dizaines de millions de dollars, faisant de lui l’un des artistes vivants les plus connus au monde.Elles portent souvent des messages puissants et provocateurs, sur des thèmes tels que la guerre, le capitalisme, le contrôle social ou encore les droits de l’homme.

Sacre du PSG en Ligue des Champions: la fête endeuillée par deux morts

La victoire du Paris SG face à l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions a été endeuillée en France par la mort d’un mineur à Dax et celle d’un jeune homme à Paris, où la soirée a été émaillée de nombreux incidents.A Dax, un mineur de 17 ans a été tué à coups de couteau lors d’un rassemblement pour célébrer le sacre du club parisien tandis que dans la capitale, dans le 15e arrondissement, un jeune homme d’une vingtaine d’années circulant à scooter a été percuté par une voiture et a succombé à ses blessures.A Grenoble, quatre personnes d’une même famille ont été blessées dont deux grièvement après qu’une voiture a heurté la foule célébrant la victoire du PSG.A Coutances (Manche), un policier, atteint accidentellement à l’oeil, selon les premiers éléments d’enquête, par un mortier d’artifice, a été placé en coma artificiel et transporté à l’hôpital de Caen.Au cours de la soirée, émaillée de très nombreux incidents et de violences, majoritairement dans la capitale, 22 membres des forces de l’ordre ont été blessés dont 18 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. La nature et la gravité des blessures n’ont pas été précisées.Sept sapeurs-pompiers ont été blessés ainsi que 192 manifestants.Il y a eu 559 interpellations dont 491 à Paris, qui ont conduit à 320 gardes à vue dont 254 à Paris, a ajouté la même source.Le ministère a décompté, selon un bilan national provisoire, 692 incendies dont 264 véhicules.A Paris, la plupart des incidents se sont déroulés sur l’avenue des Champs-Elysées, qui avait été fermée à la circulation pour l’occasion, ainsi qu’aux abords du Parc des Princes, le stade historique du PSG.Pendant la rencontre et durant plusieurs heures après le coup de sifflet final, des échauffourées sporadiques ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des groupes mobiles. Gaz lacrymogènes et utilisation d’un engin lanceur d’eau d’un côté, mortiers d’artifice et lancers de divers projectiles, de l’autre. En dépit d’un dispositif particulièrement conséquent – 5.400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés à Paris et en petite couronne -, des scènes de pillages, de bris de mobilier urbain, de vitrines dégradées et d’incendies de vélos en libre service, ont été constatées principalement sur les Champs-Elysées et à ses abords.- La parade, nouveau défi sécuritaire -Un magasin de chaussures de l’avenue a été pillé avant que les forces de l’ordre n’interviennent rapidement. Une trentaine de personnes y ont été interpellées.Au total, quatre enseignes ont été pillées, selon un premier bilan établi dimanche à la mi-journée par le préfet de police Laurent Nuñez “sur le secteur élargi des Champs-Elysées”, dont un concessionnaire moto avenue de Wagram et un salon de coiffure rue Pierre-1er-de-Serbie.Deux voitures ont été incendiées Porte de Saint-Cloud, près du Parc des Princes, où à plusieurs reprises des supporters munis de fumigènes sont descendus sur le périphérique et ont interrompu la circulation avant d’être délogés par les forces de l’ordre.Selon Laurent Nuñez, l’important dispositif de sécurité n’a été “ni une réussite ni un échec” face à “une population qui n’était venue que pour piller, que pour commettre des exactions, et qui se chiffre à plusieurs milliers de personnes”.Signe de la tension tout au long de la soirée, le 18, numéro d’urgence des pompiers, a été saturé, au point que les sapeurs-pompiers de Paris ont diffusé un message sur X pour tenter de canaliser les demandes.Dans un message posté sur X dans la soirée, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’était insurgé “contre des barbares venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre”, tandis que les “vrais supporters du PSG sont en train de s’enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe”.Le ministre s’exprimera à 16H00 place Beauvau. A peine une heure avant le début de la parade des joueurs du PSG sur les Champs-Elysées, qui constitue un nouveau défi en terme sécuritaire pour la police, et qui est bien maintenue avec “un contrôle extrêmement strict”, a encore assuré Laurent Nunez.”Ne pourront accéder au périmètre des Champs-Élysées que les personnes qui se rendent à la parade donc on va complètement boucler ce secteur. Il y a des fouilles, des palpations systématiques à l’entrée”, a détaillé le préfet de police, évoquant un dispositif de “très très haut niveau” et “parfaitement adapté”. Sur les Champs, il est prévu l’installation de trois box pour accueillir le public, avec une jauge maximale totale de 110.000 personnes. Les joueurs seront à bord d’un bus à Impériale. Ils seront ensuite reçus à l’Elysée par le président Emmanuel Macron avant de se rendre au Parc des Princes pour la présentation du trophée aux supporters.

Sacre du PSG en Ligue des Champions: la fête endeuillée par deux morts

La victoire du Paris SG face à l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions a été endeuillée en France par la mort d’un mineur à Dax et celle d’un jeune homme à Paris, où la soirée a été émaillée de nombreux incidents.A Dax, un mineur de 17 ans a été tué à coups de couteau lors d’un rassemblement pour célébrer le sacre du club parisien tandis que dans la capitale, dans le 15e arrondissement, un jeune homme d’une vingtaine d’années circulant à scooter a été percuté par une voiture et a succombé à ses blessures.A Grenoble, quatre personnes d’une même famille ont été blessées dont deux grièvement après qu’une voiture a heurté la foule célébrant la victoire du PSG.A Coutances (Manche), un policier, atteint accidentellement à l’oeil, selon les premiers éléments d’enquête, par un mortier d’artifice, a été placé en coma artificiel et transporté à l’hôpital de Caen.Au cours de la soirée, émaillée de très nombreux incidents et de violences, majoritairement dans la capitale, 22 membres des forces de l’ordre ont été blessés dont 18 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. La nature et la gravité des blessures n’ont pas été précisées.Sept sapeurs-pompiers ont été blessés ainsi que 192 manifestants.Il y a eu 559 interpellations dont 491 à Paris, qui ont conduit à 320 gardes à vue dont 254 à Paris, a ajouté la même source.Le ministère a décompté, selon un bilan national provisoire, 692 incendies dont 264 véhicules.A Paris, la plupart des incidents se sont déroulés sur l’avenue des Champs-Elysées, qui avait été fermée à la circulation pour l’occasion, ainsi qu’aux abords du Parc des Princes, le stade historique du PSG.Pendant la rencontre et durant plusieurs heures après le coup de sifflet final, des échauffourées sporadiques ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des groupes mobiles. Gaz lacrymogènes et utilisation d’un engin lanceur d’eau d’un côté, mortiers d’artifice et lancers de divers projectiles, de l’autre. En dépit d’un dispositif particulièrement conséquent – 5.400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés à Paris et en petite couronne -, des scènes de pillages, de bris de mobilier urbain, de vitrines dégradées et d’incendies de vélos en libre service, ont été constatées principalement sur les Champs-Elysées et à ses abords.- La parade, nouveau défi sécuritaire -Un magasin de chaussures de l’avenue a été pillé avant que les forces de l’ordre n’interviennent rapidement. Une trentaine de personnes y ont été interpellées.Au total, quatre enseignes ont été pillées, selon un premier bilan établi dimanche à la mi-journée par le préfet de police Laurent Nuñez “sur le secteur élargi des Champs-Elysées”, dont un concessionnaire moto avenue de Wagram et un salon de coiffure rue Pierre-1er-de-Serbie.Deux voitures ont été incendiées Porte de Saint-Cloud, près du Parc des Princes, où à plusieurs reprises des supporters munis de fumigènes sont descendus sur le périphérique et ont interrompu la circulation avant d’être délogés par les forces de l’ordre.Selon Laurent Nuñez, l’important dispositif de sécurité n’a été “ni une réussite ni un échec” face à “une population qui n’était venue que pour piller, que pour commettre des exactions, et qui se chiffre à plusieurs milliers de personnes”.Signe de la tension tout au long de la soirée, le 18, numéro d’urgence des pompiers, a été saturé, au point que les sapeurs-pompiers de Paris ont diffusé un message sur X pour tenter de canaliser les demandes.Dans un message posté sur X dans la soirée, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’était insurgé “contre des barbares venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre”, tandis que les “vrais supporters du PSG sont en train de s’enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe”.Le ministre s’exprimera à 16H00 place Beauvau. A peine une heure avant le début de la parade des joueurs du PSG sur les Champs-Elysées, qui constitue un nouveau défi en terme sécuritaire pour la police, et qui est bien maintenue avec “un contrôle extrêmement strict”, a encore assuré Laurent Nunez.”Ne pourront accéder au périmètre des Champs-Élysées que les personnes qui se rendent à la parade donc on va complètement boucler ce secteur. Il y a des fouilles, des palpations systématiques à l’entrée”, a détaillé le préfet de police, évoquant un dispositif de “très très haut niveau” et “parfaitement adapté”. Sur les Champs, il est prévu l’installation de trois box pour accueillir le public, avec une jauge maximale totale de 110.000 personnes. Les joueurs seront à bord d’un bus à Impériale. Ils seront ensuite reçus à l’Elysée par le président Emmanuel Macron avant de se rendre au Parc des Princes pour la présentation du trophée aux supporters.

Bangladesh ex-PM accused of ‘systematic attack’ in deadly protest crackdown

Fugitive former Bangladesh prime minister Sheikh Hasina orchestrated a “systematic attack” that amounted to crimes against humanity in her attempt to crush the uprising that toppled her government, Bangladeshi prosecutors said at the opening of her trial on Sunday.Up to 1,400 people were killed between July and August 2024 after Hasina’s government launched its crackdown, according to the United Nations.Hasina, 77, fled by helicopter to her old ally India as the student-led uprising ended her 15-year rule and she has defied an extradition order to return to Dhaka.Bangladesh’s International Crimes Tribunal (ICT) is prosecuting former senior figures connected to Hasina’s ousted government and her now-banned party, the Awami League.”Upon scrutinising the evidence, we reached the conclusion that it was a coordinated, widespread and systematic attack,” ICT chief prosecutor Mohammad Tajul Islam told the court in his opening speech.”The accused unleashed all law enforcement agencies and her armed party members to crush the uprising.”Islam lodged five charges each against Hasina and two other officials that included “abetment, incitement, complicity, facilitation, conspiracy, and failure to prevent mass murder during the July uprising”.Prosecutors say such acts are tantamount to “crimes against humanity”.- ‘Not an act of vendetta’ -Hasina, who remains in self-imposed exile in India, has rejected the charges as politically motivated.As well as Hasina, the case includes ex-police chief Chowdhury Abdullah Al Mamun — who is in custody but did not appear in court on Sunday — and former interior minister Asaduzzaman Khan Kamal, who is also on the run.The prosecution of senior figures from Hasina’s government is a key demand of several of the political parties now jostling for power. The interim government has vowed to hold elections before June 2026.The hearing is being broadcast live on state-owned Bangladesh Television.Prosecutor Islam vowed that the trial would be impartial.”This is not an act of vendetta but a commitment to the principle that, in a democratic country, there is no room for crimes against humanity,” he said.Investigators have collected video footage, audio clips, Hasina’s phone conversations and records of helicopter and drone movements, as well as statements from victims of the crackdown, as part of their probe. The prosecution argues that Hasina ordered security forces, through directives from the interior ministry and police, to crush the protesters.”They systematically committed murder, attempted murder, torture, and other inhuman acts,” Islam said. Prosecutors also allege that security forces opened fire from helicopters after Hasina’s directives.They also accused Hasina of ordering the killing of student protester Abu Sayeed, who was shot dead at close range in the northern city of Rangpur on July 16.He was the first student demonstrator killed in the police crackdown on protests and footage of his last moments was shown repeatedly on Bangladeshi television after Hasina’s downfall.The ICT court opened its first trial connected to Hasina’s government on May 25. In that case, eight police officials face charges of crimes against humanity over the killing of six protesters on August 5, the day that Hasina fled the country.Four of the officers are in custody and four are being tried in absentia.The ICT was set up by Hasina in 2009 to investigate crimes committed by the Pakistani army during Bangladesh’s war for independence in 1971.It sentenced numerous prominent political opponents to death and became widely seen as a means for Hasina to eliminate rivals.Separately on Sunday, the Supreme Court restored the registration of Bangladesh’s largest Islamist party, Jamaat-e-Islami, allowing it to take part in elections.Hasina had banned Jamaat-e-Islami and cracked down on its leaders.Bangladesh’s interim government banned the Awami League in May, pending the outcome of her trial, and those of other party leaders.

Les fonds de la Silicon Valley naviguent à vue dans le brouillard de l’IA

Pour les investisseurs en capital-risque de la Silicon Valley, le monde s’est divisé en deux camps: ceux qui ont les poches assez profondes pour investir dans des mastodontes de l’intelligence artificielle (IA), et tous les autres qui cherchent des pépites plus abordables.La frénésie de l’IA générative déclenchée par ChatGPT en 2022 a propulsé une poignée de sociétés vers des valorisations mirobolantes.En tête de peloton, OpenAI, qui a levé 40 milliards de dollars lors de son dernier tour de table pour une valorisation de 300 milliards de dollars, une largesse sans précédent dans l’histoire de la Silicon Valley.Son rival Anthropic vaut désormais 61,5 milliards de dollars, tandis que la start-up xAI d’Elon Musk serait en pourparlers pour lever 20 milliards de dollars, qui porteraient sa valeur totale à 120 milliards de dollars.Les enjeux sont devenus si importants que même les grandes sociétés de capital-risque – celles-là mêmes qui ont contribué à l’avènement d’internet – ne peuvent plus suivre.Seuls restent dans la course les plus riches: les géants américains des technologies, le groupe japonais SoftBank et les fonds d’investissement du Moyen-Orient, qui ont besoin de se diversifier au-delà des combustibles fossiles.”Il y a un clivage très net entre les nantis et les démunis”, a observé Emily Zheng, analyste principale chez PitchBook, à l’AFP lors de la conférence technologique Web Summit à Vancouver.- “Terrains de jeu” -La Silicon Valley étant convaincue que l’IA représente un tournant décisif, les investisseurs en capital-risque sont confrontés à un défi de taille: trouver des opportunités viables sur un marché très coûteux et en évolution constante.Simon Wu, de Cathay Innovation, estime que les clients (consommateurs et organisations) sont clairement demandeurs de nouveaux produits dans l’IA, même si la plupart des dépenses vont aux plus grands acteurs.”Dans l’IA en général, si vous vendez un produit qui vous rend plus efficace, il s’envole des rayons”, explique-t-il. “Les gens trouvent de l’argent à dépenser pour OpenAI” et ses concurrents.Le véritable défi, selon Andy McLoughlin, du fonds Uncork Capital de San Francisco, est de déterminer “où se trouvent les opportunités”. Il s’agit de trouver les “terrains de jeu” non occupés par “OpenAI ou Anthropic”.Les géants de l’IA, y compris Google, Microsoft et Amazon, lancent de nouveaux produits à un rythme effréné. Leurs modèles semblent avoir un potentiel illimité, de la recherche en ligne à la production de contenus et au shopping.L’IA générative a également démocratisé le développement de logiciels, en permettant à des non-professionnels de coder de nouvelles applications à partir de simples requêtes en langage courant, ce qui bouleverse les modèles économiques traditionnels des start-up.Difficile donc pour les investisseurs de trouver de nouvelles idées qui pourraient survivre à la concurrence.- Rentabilité incertaine -Le graal des fonds est de trouver un nouvel outil qui, tel le Windows de Microsoft dans les années 1990 ou le moteur de recherche de Google dans les années 2000, pourrait connaître un succès si foudroyant que les concurrents mettront des années à le rattraper.Mais l’IA “bouleverse la topologie de ce qui a du sens et de ce qui est intéressant en matière d’investissements” dans les logiciels d’entreprise, souligne Brett Gibson, associé chez Initialized Capital. Sans compter que l’économie de l’IA générative n’a pas encore fait ses preuves: même les plus grands acteurs cherchent leur chemin vers une rentabilité encore incertaine.Les valorisations considérables d’OpenAI et d’autres sociétés “rendent dubitatifs”, observe Simon Wu. “Les gens se demandant si cela va vraiment remplacer les coûts de main-d’Å“uvre” au niveau nécessaire pour justifier les investissements. Malgré l’importance de l’IA, et le stade précoce de son développement, “je pense que tout le monde commence à voir que les résultats pourraient ne pas être à la hauteur de la magie”.Mais seuls de rares anticonformistes pensent que l’IA générative n’est pas là pour durer.Dans cinq ans, “nous ne parlerons plus de l’IA de la même manière qu’aujourd’hui, tout comme nous ne parlons plus de mobile ou de cloud”, prédit Andy McLoughlin. “L’IA deviendra un élément constitutif de la manière dont tout est construit”. Mais la question de savoir qui construira reste ouverte.Â