Mondial des clubs: impressionnant, le PSG n’est pas encore rassasié

Affamé malgré sa longue et fructueuse saison, le Paris SG a une nouvelle fois marqué les esprits en ridiculisant le Real Madrid de Kylian Mbappé mercredi (4-0), et a désormais les yeux braqués sur la finale dimanche face à Chelsea.Les Blues ont dû ouvrir grand les yeux devant leur télévision, avant la finale de dimanche (21h00) dans le même stade Metlife près de New York.Les 77.542 spectateurs présents autour du rectangle vert, eux, étaient abasourdis par la démonstration parisienne, avec une baisse sensible du volume sonore des nombreux fans au maillot blanc dès les deux buts précoces de Fabian Ruiz (9e) et Ousmane Dembélé (11e). Puis le troisième (Ruiz 24e) et le quatrième buts (Ramos 87e) ont confirmé l’écart de niveau.Les Parisiens ont démontré de manière éclatante la supériorité de leur style basé sur un pressing de haute intensité qui a provoqué les erreurs des défenseurs Raul Asencio et Antonio Rudiger. A l’autre bout du terrain, les performances de Kylian Mbappé et Vinicius Jr, trottinant la majeure partie du temps, offraient un contraste saisissant.Le secret de ces efforts constants des 10 joueurs de champ parisiens a été livré par Vitinha: “On prend du plaisir, on se comprend bien, tous, même ceux qui ne jouent pas aussi souvent que les titulaires”.- Symbiose -Selon Achraf Hakimi, “le travail collectif de l’équipe a été fantastique jusqu’ici”. “Cela fait deux ans qu’on travaille avec le même entraîneur, on est content de la dynamique de l’équipe. On tire dans le même sens et on est unis”, a-t-il expliqué.Cette symbiose fait ressortir encore davantage les qualités athlétiques et techniques inouïes des joueurs, d’un Hakimi multipliant les courses et les dribbles à un Vitinha qui maîtrise le tempo par l’intelligence de ses passes, en passant par Ousmane Dembélé en grand timonier du pressing et de l’efficacité devant le but.”Ils ont joué deux ans ensemble, et depuis février ils évoluent au meilleur niveau, nous ne sommes pas les premiers à essuyer une défaite contre cette équipe, c’est difficile de les jouer”, a reconnu le coach madrilène Xabi Alonso.”L’équipe a grandi grâce à la générosité des joueurs, à partir de janvier on a marqué je ne sais combien de buts et brillé dans les statistiques défensives”, a souligné pour sa part l’entraîneur Luis Enrique, désigné par tout le club comme premier artisan de cette domination.”On ne pensait pas obtenir de si bons résultats pour être honnête”, a-t-il lâché avec spontanéité, reconnaissant d’avoir eu les pleins pouvoirs de la direction du PSG dès son arrivée à l’été 2023.- Quintuplé ? -Fin mai, le titre de Ligue des champions avait déjà interpellé par la supériorité dans tous les secteurs des Parisiens contre l’Inter Milan (5-0). Le grand mérite de l’équipe a ensuite été de savoir surfer sur cette dynamique pour briller au Mondial. Le signe d’un orgueil fécond, qui comptera la saison prochaine lorsqu’il faudra défendre tous ces titres.Pour l’heure, les Parisiens ont en ligne de mire le très grand et lourd trophée en or du Mondial, pour un possible quintuplé sur la saison (Ligue des champions, championnat, Coupe de France, Trophée des champions).”C’est un objectif que l’on a depuis le début. C’est difficile à réaliser, très peu d’équipes le peuvent. Il reste un seul match pour écrire, construire l’histoire”, a clamé Luis Enrique.”On a une dynamique incroyable qu’on veut prolonger le plus possible. On vient de faire une saison historique qui peut l’être encore plus. On va tout donner en finale. Ce sera difficile à l’avenir pour un club de répéter ça”, a abondé Vitinha.Mais attention, a averti le milieu portugais. Contre Chelsea, équipe que l’on n’attendait pas à ce niveau, “ça va être un match difficile, c’est une finale. On va bien se reposer parce qu’on vient de mettre beaucoup de coeur dans ce match, et puis on analysera les atouts de Chelsea”.

Mexico barred from sending cattle to US over flesh-eating pest

The US Secretary of Agriculture has announced ports will be closed to the livestock trade at the southern border after Mexican cattle tested positive for the flesh-eating New World screwworm (NWS).”The United States has promised to be vigilant — and after detecting this new NWS case, we are pausing the planned port reopening’s to further quarantine and target this deadly pest in Mexico,” Secretary Brooke Rollins said in a statement on Wednesday. President Donald Trump’s administration on May 11 announced a halt on imports of live cattle, horses and bison over the southern border because of an outbreak of the screwworm fly, whose flesh-eating larvae can kill cattle.Mexico resumed cattle exports to the United States on Monday after mitigation efforts, following Washington’s announcement that it was gradually lifting the nearly two-month pause.At the time, officials said cattle exports had resumed thanks to efforts by both countries in battling the parasitic pest. Rollins’s statement on Wednesday said further efforts were necessary in specific regions.”We must see additional progress combatting NWS in Veracruz and other nearby Mexican states in order to reopen livestock ports along the Southern border,” the official said.Mexico exported just over one million head of cattle to the United States in 2024, according to official estimates. The trade was halted briefly that year for the same reason.The cattle standoff comes amid heightened tensions between the two neighbors over the Trump administration’s hardline immigration policy and trade tariffs.

Rubio va rencontrer Lavrov après une attaque russe sur Kiev

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi en Malaisie son homologue russe Sergueï Lavrov, un entretien qui intervient après une deuxième attaque d’envergure en deux jours de la Russie contre l’Ukraine.La visite de M. Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, coïncide avec l’intensification par Donald Trump de sa guerre commerciale. Ce dernier a menacé cette semaine plus de 20 pays de droits de douane punitifs.Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer Sergueï Lavrov en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, a indiqué un haut responsable du département d’Etat.Une attaque russe nocturne contre la capitale ukrainienne a causé la mort de deux personnes, a annoncé le chef de l’administration militaire de Kiev jeudi matin.Des journalistes de l’AFP ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.Ce bombardement est survenu au lendemain, selon Kiev, de la plus grande attaque de missiles et de drones menée par la Russie contre l’Ukraine depuis le début de l’invasion en février 2022.- “Outils tranchants” -Le président américain Donald Trump a accusé cette semaine son homologue russe Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, affirmant que les Etats-Unis enverraient “plus d’armes” à Kiev pour se défendre.MM. Rubio et Lavrov s’étaient déjà rencontrés mi-février en Arabie saoudite, dans la foulée du rapprochement entre les présidents Trump et Poutine. Ils se sont également parlé à plusieurs reprises au téléphone.Après la Malaisie, Sergueï Lavrov doit se déplacer ce week-end en Corée du Nord, où de hauts responsables russes se sont rendus plusieurs fois ces derniers mois. Pyongyang s’est en effet rapproché de Moscou, envoyant des milliers de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk pour en chasser les forces ukrainiennes, et acheminant en Russie des munitions et missiles.En amont de la visite de Marco Rubio, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l’Asie de l’Est et du Sud-Est une priorité. Mais Donald Trump a également menacé une vingtaine de pays, dont beaucoup asiatiques, de droits de douane plus élevés qu’initialement prévu et qui s’échelonnent de 20% à 50%. Il a également annoncé une taxe de 50% sur les importations de cuivre et une autre, de 200%, qui pourrait être appliquée sur les produits pharmaceutiques.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait dénoncé mercredi, à l’ouverture de la réunion de l’Asean, des droits de douane devenus “des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques”.- “Plus juste” -Donald Trump a annoncé lundi que les droits de douane suspendus en avril seraient rétablis à compter du 1er août – avec parfois des hausses encore plus marquées – en l’absence d’accord avec Washington.Parmi les pays visés figurent certains des principaux alliés de Washington, comme le Japon et la Corée du Sud avec des surtaxes de 25%.Membres de l’Asean, l’Indonésie, le Laos, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, Brunei et la Birmanie risquent des droits de douane de 20% à 40%.Le Vietnam est le seul pays, avec le Royaume-Uni, à avoir conclu un accord de principe avec les Etats-Unis, qui lui permet d’être frappé sensiblement moins fort que prévu.En Malaisie, Marco Rubio participera à une réunion des ministres des Affaires étrangères d’Asie de l’Est – avec notamment le Japon, la Corée du Sud et la Chine. Il doit aussi tenir des discussions trilatérales avec les Philippines et le Japon. Son homologue chinois Wang Yi est également présent à cette réunion de l’Asean. Aucune rencontre entre les deux hommes n’a toutefois pour l’heure été confirmée.Les contentieux entre Pékin et Washington restent nombreux, du commerce au fentanyl, en passant par Taïwan ou la rivalité dans les technologies de pointe.Sans mentionner les Etats-Unis, Wang Yi a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec la Chine pour aboutir à un ordre international “plus juste et raisonnable”.

Rubio va rencontrer Lavrov après une attaque russe sur Kiev

Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi en Malaisie son homologue russe Sergueï Lavrov, un entretien qui intervient après une deuxième attaque d’envergure en deux jours de la Russie contre l’Ukraine.La visite de M. Rubio, sa première en Asie depuis sa prise de fonctions, coïncide avec l’intensification par Donald Trump de sa guerre commerciale. Ce dernier a menacé cette semaine plus de 20 pays de droits de douane punitifs.Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer Sergueï Lavrov en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur, a indiqué un haut responsable du département d’Etat.Une attaque russe nocturne contre la capitale ukrainienne a causé la mort de deux personnes, a annoncé le chef de l’administration militaire de Kiev jeudi matin.Des journalistes de l’AFP ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.Ce bombardement est survenu au lendemain, selon Kiev, de la plus grande attaque de missiles et de drones menée par la Russie contre l’Ukraine depuis le début de l’invasion en février 2022.- “Outils tranchants” -Le président américain Donald Trump a accusé cette semaine son homologue russe Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, affirmant que les Etats-Unis enverraient “plus d’armes” à Kiev pour se défendre.MM. Rubio et Lavrov s’étaient déjà rencontrés mi-février en Arabie saoudite, dans la foulée du rapprochement entre les présidents Trump et Poutine. Ils se sont également parlé à plusieurs reprises au téléphone.Après la Malaisie, Sergueï Lavrov doit se déplacer ce week-end en Corée du Nord, où de hauts responsables russes se sont rendus plusieurs fois ces derniers mois. Pyongyang s’est en effet rapproché de Moscou, envoyant des milliers de soldats nord-coréens dans la région russe de Koursk pour en chasser les forces ukrainiennes, et acheminant en Russie des munitions et missiles.En amont de la visite de Marco Rubio, des responsables américains ont affirmé que Washington faisait de l’Asie de l’Est et du Sud-Est une priorité. Mais Donald Trump a également menacé une vingtaine de pays, dont beaucoup asiatiques, de droits de douane plus élevés qu’initialement prévu et qui s’échelonnent de 20% à 50%. Il a également annoncé une taxe de 50% sur les importations de cuivre et une autre, de 200%, qui pourrait être appliquée sur les produits pharmaceutiques.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim avait dénoncé mercredi, à l’ouverture de la réunion de l’Asean, des droits de douane devenus “des outils tranchants au service des rivalités géopolitiques”.- “Plus juste” -Donald Trump a annoncé lundi que les droits de douane suspendus en avril seraient rétablis à compter du 1er août – avec parfois des hausses encore plus marquées – en l’absence d’accord avec Washington.Parmi les pays visés figurent certains des principaux alliés de Washington, comme le Japon et la Corée du Sud avec des surtaxes de 25%.Membres de l’Asean, l’Indonésie, le Laos, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines, Brunei et la Birmanie risquent des droits de douane de 20% à 40%.Le Vietnam est le seul pays, avec le Royaume-Uni, à avoir conclu un accord de principe avec les Etats-Unis, qui lui permet d’être frappé sensiblement moins fort que prévu.En Malaisie, Marco Rubio participera à une réunion des ministres des Affaires étrangères d’Asie de l’Est – avec notamment le Japon, la Corée du Sud et la Chine. Il doit aussi tenir des discussions trilatérales avec les Philippines et le Japon. Son homologue chinois Wang Yi est également présent à cette réunion de l’Asean. Aucune rencontre entre les deux hommes n’a toutefois pour l’heure été confirmée.Les contentieux entre Pékin et Washington restent nombreux, du commerce au fentanyl, en passant par Taïwan ou la rivalité dans les technologies de pointe.Sans mentionner les Etats-Unis, Wang Yi a appelé jeudi les pays de l’Asean à faire front commun avec la Chine pour aboutir à un ordre international “plus juste et raisonnable”.

Nouvelle attaque d’ampleur russe à Kiev: au moins deux morts

Une attaque russe nocturne contre Kiev a causé la mort de deux personnes, ont annoncé les autorités locales jeudi matin, avant une réunion entre le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un contexte d’impasse diplomatique sur le dossier ukrainien.D’après le chef de l’administration militaire de Kiev Timour Tkatchenko, les forces russes ont ciblé au moins six districts de la capitale. Les frappes ou les débris des projectiles interceptés ont notamment touché des immeubles résidentiels, des véhicules, des entrepôts et des immeubles de bureaux, de même source.”Malheureusement, nous avons deux morts. Ces personnes ont été tuées par les Russes”, a écrit M. Tkatchenko sur le réseau social Telegram, après avoir fait état de 13 blessés.L’attaque nocturne contre la région de Kiev a été “massive” et a duré “près de dix heures” avec des drones de combat et des missiles, a précisé Mykola Kalachnyk, le chef de l’administration militaire régionale.Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro du centre-ville où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.La nuit précédente, la Russie avait lancé sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l’invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la quasi-majorité ont été interceptés, selon Kiev.- Rencontre Rubio-Lavrov -Dans ce contexte d’intensification des frappes russes et d’impasse diplomatique, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov en marge de la réunion des chefs de diplomatie des pays d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur.Le président américain Donald Trump a annoncé lundi vouloir envoyer “plus d’armes” à Kiev, principalement “défensives”, et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, tout en laissant entendre qu’il souhaitant imposer de nouvelles sanctions à la Russie.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron doivent quant à eux participer jeudi à une réunion en visioconférence sur l’Ukraine, avec notamment le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon l’Elysée, des représentants américains devraient également y assister.L’Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense anti-aérienne, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts au moins, civils et militaires confondus, des deux côtés.Car malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev demeurent très loin d’un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme.Aucune nouvelle étape de discussions entre Russes et Ukrainiens n’a pour le moment été annoncée, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.Les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de “gagner du temps” au moment où l’armée russe, supérieure en nombre et en armements, progresse toujours sur le front. Les forces russes, qui occupent toujours près de 20% du territoire ukrainien, ont même revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

Nouvelle attaque d’ampleur russe à Kiev: au moins deux morts

Une attaque russe nocturne contre Kiev a causé la mort de deux personnes, ont annoncé les autorités locales jeudi matin, avant une réunion entre le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, dans un contexte d’impasse diplomatique sur le dossier ukrainien.D’après le chef de l’administration militaire de Kiev Timour Tkatchenko, les forces russes ont ciblé au moins six districts de la capitale. Les frappes ou les débris des projectiles interceptés ont notamment touché des immeubles résidentiels, des véhicules, des entrepôts et des immeubles de bureaux, de même source.”Malheureusement, nous avons deux morts. Ces personnes ont été tuées par les Russes”, a écrit M. Tkatchenko sur le réseau social Telegram, après avoir fait état de 13 blessés.L’attaque nocturne contre la région de Kiev a été “massive” et a duré “près de dix heures” avec des drones de combat et des missiles, a précisé Mykola Kalachnyk, le chef de l’administration militaire régionale.Des journalistes de l’AFP à Kiev ont entendu de puissantes déflagrations sur la ville pendant la nuit et vu les explosions de projectiles interceptés dans le ciel par la défense anti-aérienne.Plusieurs dizaines d’habitants ont trouvé refuge dans une station de métro du centre-ville où des matelas et du matériel de camping étaient à leur disposition.La nuit précédente, la Russie avait lancé sa plus grande attaque aérienne depuis le début de l’invasion en février 2022, avec 728 drones et 13 missiles dont la quasi-majorité ont été interceptés, selon Kiev.- Rencontre Rubio-Lavrov -Dans ce contexte d’intensification des frappes russes et d’impasse diplomatique, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio doit rencontrer jeudi son homologue russe Sergueï Lavrov en marge de la réunion des chefs de diplomatie des pays d’Asie du Sud-Est (Asean) à Kuala Lumpur.Le président américain Donald Trump a annoncé lundi vouloir envoyer “plus d’armes” à Kiev, principalement “défensives”, et accusé le lendemain Vladimir Poutine de dire des “conneries” sur l’Ukraine, tout en laissant entendre qu’il souhaitant imposer de nouvelles sanctions à la Russie.Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron doivent quant à eux participer jeudi à une réunion en visioconférence sur l’Ukraine, avec notamment le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la Première ministre italienne Giorgia Meloni ou le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon l’Elysée, des représentants américains devraient également y assister.L’Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense anti-aérienne, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts au moins, civils et militaires confondus, des deux côtés.Car malgré la pression exercée par Donald Trump, Moscou et Kiev demeurent très loin d’un accord, que ce soit sur une trêve ou un règlement à plus long terme.Aucune nouvelle étape de discussions entre Russes et Ukrainiens n’a pour le moment été annoncée, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.Les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de “gagner du temps” au moment où l’armée russe, supérieure en nombre et en armements, progresse toujours sur le front. Les forces russes, qui occupent toujours près de 20% du territoire ukrainien, ont même revendiqué en début de semaine la prise d’une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

In Indonesia, a start-up captures coolants to stop global warming

In the basement of a Jakarta housing complex, surrounded by the silver piping of the air-conditioning system, Indonesian technician Ari Sobaruddin is doing his part to tackle climate change.Ari and his colleagues will spend 12 hours capturing AC refrigerant to stop this “super-pollutant” — thousands of times more potent than carbon dioxide — from leaking into the atmosphere.It is plodding, sweaty work, but Ari, a member of climate startup Recoolit, does not mind.”I love it because it’s about preserving nature, saving nature,” the 30-year-old technician told AFP.Recoolit began working in Indonesia in 2021 to tackle what it considers an often-overlooked contributor to climate change: refrigerants.These gases found in air-conditioners, fridges and cars are an old environmental problem.In the 1970s, research showed refrigerants called chlorofluorocarbons (CFCs) were destroying the ozone layer.Countries agreed to phase them out under a deal that came into force in 1989.While their replacements, particularly hydrofluorocarbons (HFCs), are less harmful to the ozone layer, they still have major climate-warming properties.”And those are in AC units, in the form of refrigerant banks… everywhere in developing countries right now,” said Recoolit’s head of operations Yosaka Eka Putranta.- ‘Growing problem’ -There are international agreements to phase out HFCs too, but, particularly in developing countries, they will be in use for decades yet. Demand is increasing as climate change fuels record temperatures and expanding middle classes seek cooling and refrigeration. “It is a growing problem because we need our indoor environments to be more resilient to climate change,” said Robyn Schofield, associate professor of atmospheric chemistry at the University of Melbourne.HFCs are expected to account for between 7 and 19 percent of greenhouse gas emissions by 2050, according to the United Nations.The risk comes during maintenance or disposal, when refrigerants like the HFC Ari is capturing can be released accidentally or on purpose.In Indonesia, as in most countries, this venting is illegal, but enforcement is limited.”It’s odourless, we cannot trace it. (Capturing) it takes so much resources. The machine, the people,” said Recoolit’s senior business development manager Erik Cahyanta.”So some people just release it.”Recoolit trains, equips and incentivises technicians to capture refrigerant so it can be destroyed.Technicians get 50,000 rupiah ($3) per kilogram of recovered refrigerant, which Recoolit sends to a government-approved cement kiln or municipal incinerator to be destroyed.While refrigerant can be recycled or reused, Recoolit argues this is imperfect.”Who’s going to guarantee that when the refrigerants are injected again… they are going to stay there without another venting?” said Yosaka.- Big tech interest -Recoolit sells carbon credits based on the amount of refrigerant it destroys, priced at $75 a unit.Carbon credits have faced criticism in recent years, and Benja Faecks of Carbon Market Watch warned that “offsetting” can give the impression “that emissions can simply be erased through financial transactions”.This allows “polluters to claim ‘carbon neutrality’ or ‘negating ongoing emissions’ without actually reducing their own emissions,” she told AFP.Recoolit argues its carbon credits are robust because it measurably destroys a climate-warming gas. While many carbon credits are sold on exchanges with third-party verification, Recoolit sells directly to buyers and uses a credit methodology developed by the Carbon Containment Lab, a nonprofit spun out from Yale University.Yosaka said canisters are sampled, and analysis is then done by the region’s only qualified lab, in Malaysia, to confirm the contents are refrigerants.Destruction facilities pass a “trial burn test” confirming they can break down refrigerants.Recoolit also pays less than the market price for coolants to avoid creating a market for new refrigerants.Refrigerant destruction remains a relatively small part of the carbon market. Existing players include US-based Tradewater, which grew out of California’s state-level emissions caps and has worked in Latin America and Africa.But Recoolit has attracted attention from one of the market’s biggest corporate players: Google.Earlier this year, the tech giant announced a partnership with Recoolit and a second company to prevent emissions equivalent to one million tons of carbon dioxide.Google says it wants to help Recoolit scale up operations and expand outside Indonesia.Some critics say refrigerant capture should simply be enforced by government policy, but Recoolit argues it is filling a real-world gap unlikely to be addressed otherwise.And Schofield said the need for refrigerant capture is significant.”As a climate action… it’s a very good one,” she said.”I wish we had more of it.”