Powell se montre ouvert à une baisse des taux, le dollar chute

Le dollar reculait franchement vendredi, après les propos du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell, qui a laissé la porte ouverte à une politique monétaire plus accommodante aux Etats-Unis.D’abord stable face à la monnaie unique dans la matinée, le billet vert plongeait de 1,03%, à 1,1728 dollar pour un euro vers 18H40 GMT, et lâchait 0,87% à la livre, à 1,3530 dollar.En cause: lors de son discours à l’occasion du colloque annuel de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit nombre de banquiers centraux, “M. Powell a réussi un tour de force en convainquant le marché que nous allons assister à des baisses de taux à partir de septembre”, commente auprès de l’AFP Christopher Vecchio, de Tastylive.Une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier d’ajuster la politique” monétaire, a relevé Jerome Powell.Il a ajouté que la Fed se trouve dans une “situation délicate” car les nouveaux droits de douane mis en place par l’exécutif américain commencent dans le même temps à se répercuter sur les prix payés par les consommateurs au risque de raviver l’inflation.Ces déclarations ont pris de court le marché, qui “s’attendait plutôt à un discours attentiste”, souligne John Plassard, analyste chez Cité Gestion, interrogé par l’AFP.Avec cette formule, le président de la Fed s’est clairement montré “dovish” – la façon dont sont désignés en anglais les banquiers centraux adeptes de taux plus bas, selon Ryan Sweet, d’Oxford Economics.La banque centrale américaine laisse ses taux inchangés depuis le mois de décembre. Une majorité des acteurs du marché anticipe désormais une baisse dans une fourchette de 4,00% à 4,25% lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), selon l’outil de veille CME Fedwatch.Bien que de nouvelles données sur l’emploi soient attendues en septembre, il est “très improbable qu’il change à nouveau son discours sur une statistique, parce qu’il a l’air assez clair”, estime M. Plassard.”En revanche, à plus long terme, les changements structurels de l’économie (américaine, ndlr) ont créé une incertitude quant au rythme de baisse des taux d’intérêt”, observe Jeffrey Roach, de LPL Financial.Face à la chute du dollar, accommodante, l’or -valeur refuge concurrente- bondissait pour sa part de 1,03%, à 3.373,14 dollars l’once.Cours de vendredi   Cours de jeudi   ———————————-            18H40 GMT  21H00 GMTEUR/USD    1,1728     1,1606EUR/JPY    172,19     172,20EUR/CHF    0,9393     0,9386EUR/GBP    0,8670     0,8653USD/JPY    146,85     148,37USD/CHF    0,8011     0,8087GBP/USD    1,3530     1,3412

Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique

La police fédérale américaine (FBI) a perquisitionné vendredi le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale lors du premier mandat du républicain, et devenu depuis l’un de ses plus ardents critiques.Des agents du FBI entraient et sortaient tôt vendredi de la maison située en banlieue de la capitale Washington de cet ancien haut responsable américain, a constaté un journaliste de l’AFP.”PERSONNE n’est au-dessus de la loi… Les agents du FBI sont en mission”, a déclaré sur X le directeur de la police fédérale, Kash Patel, fidèle de Donald Trump, sans préciser à quelle affaire il faisait référence.Donald Trump avait fait grand cas de sa volonté d’enquêter et de poursuivre ses “ennemis de l’intérieur”. En 2020, il avait affirmé que John Bolton devrait être “en prison” pour avoir écrit un livre sur son passage à la Maison Blanche entre 2018 et 2019.Interrogé par la presse vendredi, le président américain a déclaré ne pas avoir été informé par le FBI de cette perquisition, avant de lancer plusieurs piques à son ancien conseiller.”Je ne suis pas fan de John Bolton. C’est vraiment un moins-que-rien”, a-t-il déclaré.”Ce n’est pas un gars intelligent, mais il pourrait aussi être très antipatriotique, on va voir ça”, a ajouté Donald Trump.- Documents classés confidentiel -Selon le New York Times et d’autres médias américains, la perquisition a été ordonnée pour déterminer si John Bolton avait partagé ou était en possession illégale de documents classés confidentiel. “Les documents classés confidentiel font certainement partie (de l’enquête), mais je pense qu’il y a des préoccupations plus larges” à propos de John Bolton, a déclaré le vice-président JD Vance vendredi à NBC News.Donald Trump avait lui-même été poursuivi au niveau fédéral pour rétention de documents classés confidentiel après son départ du pouvoir en 2021 et sa résidence Mar-a-Lago en Floride avait été perquisitionnée par le FBI, comme il l’a rappelé devant la presse vendredi dans le Bureau ovale.De retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire républicain avait signé un décret exécutif accusant son ex-conseiller d’avoir révélé “des informations sensibles du temps où il était” à la Maison Blanche.Il avait également privé son ancien conseiller de la protection du Secret Service, l’agence chargée de protéger les hautes personnalités politiques aux Etats-Unis et lui avait coupé tout accès à des données de renseignement.John Bolton aurait été la cible d’un projet d’assassinat fomenté par l’Iran entre 2021 et 2022, et il avait affirmé en janvier que “la menace demeurait”. Téhéran aurait ainsi voulu venger la mort de son général Qassem Soleimani, tué en 2020 dans une frappe en Irak ordonnée par le président Trump.Avec son visage barré d’une épaisse moustache, ce républicain de 76 ans s’était fait connaître à l’international comme ambassadeur à l’ONU sous la présidence de George W. Bush, durant la guerre en Irak.- “Présidence de représailles” -Après son limogeage par Donald Trump, il avait commencé à prendre position contre le républicain. Dans un livre paru en 2020, John Bolton avait présenté son ancien patron comme “inapte” à diriger la première puissance mondiale.Récemment, il a critiqué le sommet entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska. Dans une interview la semaine dernière à ABC News, l’ancien ambassadeur avait qualifié le second mandat du républicain comme une “présidence de représailles”.Il a également critiqué à plusieurs reprises la nomination de Kash Patel à la tête du FBI, qui selon lui “montre ce que Trump veut vraiment, c’est-à-dire une allégeance à Trump”.Au moment de cette nomination, des élus démocrates avaient exprimé leur forte opposition. Le sénateur Dick Durbin avait dit craindre que cet ancien procureur fédéral n’utilise son nouveau rôle pour “se venger de ses ennemis politiques”.Vendredi, l’élu démocrate Jamie Raskin –dont la circonscription au Congrès américain comprend la ville de Bethesda– a dénoncé la perquisition du domicile de John Bolton comme un événement “perturbant”.”Cela semble confirmer la propre prédiction de Bolton que si Donald Trump revenait au pouvoir, son administration serait consumée par l’idée de vengeance et représailles contre ceux perçus comme ses ennemis politiques”, a-t-il déclaré à CNN.

Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique

La police fédérale américaine (FBI) a perquisitionné vendredi le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale lors du premier mandat du républicain, et devenu depuis l’un de ses plus ardents critiques.Des agents du FBI entraient et sortaient tôt vendredi de la maison située en banlieue de la capitale Washington de cet ancien haut responsable américain, a constaté un journaliste de l’AFP.”PERSONNE n’est au-dessus de la loi… Les agents du FBI sont en mission”, a déclaré sur X le directeur de la police fédérale, Kash Patel, fidèle de Donald Trump, sans préciser à quelle affaire il faisait référence.Donald Trump avait fait grand cas de sa volonté d’enquêter et de poursuivre ses “ennemis de l’intérieur”. En 2020, il avait affirmé que John Bolton devrait être “en prison” pour avoir écrit un livre sur son passage à la Maison Blanche entre 2018 et 2019.Interrogé par la presse vendredi, le président américain a déclaré ne pas avoir été informé par le FBI de cette perquisition, avant de lancer plusieurs piques à son ancien conseiller.”Je ne suis pas fan de John Bolton. C’est vraiment un moins-que-rien”, a-t-il déclaré.”Ce n’est pas un gars intelligent, mais il pourrait aussi être très antipatriotique, on va voir ça”, a ajouté Donald Trump.- Documents classés confidentiel -Selon le New York Times et d’autres médias américains, la perquisition a été ordonnée pour déterminer si John Bolton avait partagé ou était en possession illégale de documents classés confidentiel. “Les documents classés confidentiel font certainement partie (de l’enquête), mais je pense qu’il y a des préoccupations plus larges” à propos de John Bolton, a déclaré le vice-président JD Vance vendredi à NBC News.Donald Trump avait lui-même été poursuivi au niveau fédéral pour rétention de documents classés confidentiel après son départ du pouvoir en 2021 et sa résidence Mar-a-Lago en Floride avait été perquisitionnée par le FBI, comme il l’a rappelé devant la presse vendredi dans le Bureau ovale.De retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire républicain avait signé un décret exécutif accusant son ex-conseiller d’avoir révélé “des informations sensibles du temps où il était” à la Maison Blanche.Il avait également privé son ancien conseiller de la protection du Secret Service, l’agence chargée de protéger les hautes personnalités politiques aux Etats-Unis et lui avait coupé tout accès à des données de renseignement.John Bolton aurait été la cible d’un projet d’assassinat fomenté par l’Iran entre 2021 et 2022, et il avait affirmé en janvier que “la menace demeurait”. Téhéran aurait ainsi voulu venger la mort de son général Qassem Soleimani, tué en 2020 dans une frappe en Irak ordonnée par le président Trump.Avec son visage barré d’une épaisse moustache, ce républicain de 76 ans s’était fait connaître à l’international comme ambassadeur à l’ONU sous la présidence de George W. Bush, durant la guerre en Irak.- “Présidence de représailles” -Après son limogeage par Donald Trump, il avait commencé à prendre position contre le républicain. Dans un livre paru en 2020, John Bolton avait présenté son ancien patron comme “inapte” à diriger la première puissance mondiale.Récemment, il a critiqué le sommet entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska. Dans une interview la semaine dernière à ABC News, l’ancien ambassadeur avait qualifié le second mandat du républicain comme une “présidence de représailles”.Il a également critiqué à plusieurs reprises la nomination de Kash Patel à la tête du FBI, qui selon lui “montre ce que Trump veut vraiment, c’est-à-dire une allégeance à Trump”.Au moment de cette nomination, des élus démocrates avaient exprimé leur forte opposition. Le sénateur Dick Durbin avait dit craindre que cet ancien procureur fédéral n’utilise son nouveau rôle pour “se venger de ses ennemis politiques”.Vendredi, l’élu démocrate Jamie Raskin –dont la circonscription au Congrès américain comprend la ville de Bethesda– a dénoncé la perquisition du domicile de John Bolton comme un événement “perturbant”.”Cela semble confirmer la propre prédiction de Bolton que si Donald Trump revenait au pouvoir, son administration serait consumée par l’idée de vengeance et représailles contre ceux perçus comme ses ennemis politiques”, a-t-il déclaré à CNN.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Pour sa première prise de parole politique aux universités d’été de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon a de nouveau salué le mouvement de blocage annoncé pour le 10 septembre, qu’il espère être la traduction citoyenne de la colère du “peuple”, appelant même à la “grève générale”. “Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est-à-dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le chef de file des Insoumis devant plusieurs milliers de militants à Chateauneuf-sur-Isère, près de Valence dans la Drôme.”Ce n’est pas à moi d’en décider, bien sûr”, a-t-il rappelé.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il insisté, alors que les Insoumis espèrent faire chuter le Premier ministre à l’Assemblée nationale, pour pousser in fine le président Emmanuel Macron à la démission.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu”, a salué le triple candidat à la présidentielle.”Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a-t-il ajouté à propos du 10 septembre, un mouvement aux contours jusqu’ici peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais Jean-Luc Mélenchon a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, ses troupes ayant été les plus promptes à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a-t-il promis.L’ancien sénateur socialiste, qui doit prendre la parole dans plusieurs médias samedi, n’a pas directement répondu dans ce discours aux appels à l’union à gauche en vue de la présidentielle de 2027.- Quid de l’union? -La veille, aux universités d’été des Ecologistes, la patronne du parti Marine Tondelier s’est une nouvelle fois livrée à un plaidoyer l’union de toutes les forces de gauche, son cheval de bataille.”Arrêtons avec les attaques personnelles et les guerres picrocholines, et la +commedia dell’arte+, et les +gnagnagna, si tu me mets un dissident là, je t’en mets un là (…) On n’a pas le temps”, a-t-elle martelé.A gauche, le Parti socialiste d’Olivier Faure, les Ecologistes et les anciens Insoumis (Clémentine Autain, François Ruffin) sont de fervents défenseurs de l’union face à la menace de l’extrême droite. Mais les deux présidentiables que sont Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon s’y refusent, mettant en avance les divergences programmatiques à gauche. Le second s’est déjà dit favorable à l’union, mais derrière LFI et autour de son programme de rupture. Présente à Strasbourg jeudi, la députée insoumise Alfa Dufour a fait état de “divergences stratégiques” entre son parti et les autres formations qui, l’an dernier, avaient constitué le Nouveau Front populaire (NFP). – A chaque parti sa rentrée -Les universités d’été de LFI seront également rythmées par un débat samedi sur la commission d’enquête “Betharram” sur les violences en milieu scolaire, auquel le député insoumis Paul Vannier a invité la députée macroniste Violette Spillebout.Les deux étaient co-rapporteurs de cette commission d’enquête.Le grand raout de rentrée du mouvement de gauche radicale se clôturera dimanche matin par un meeting de la cheffe des députés LFI Mathilde Panot et du coordinateur du mouvement Manuel Bompard.La France insoumise a refusé l’accès à ses universités d’été au journaliste du Monde, Olivier Pérou, co-auteur du livre enquête sur LFI “La Meute”.Lors de sa prise de parole, Jean-Luc Mélenchon a dans un premier temps salué les journalistes présents sur place.”Nous ne sommes pas chagrins quand ils disent du mal de nous (…) souvent nous avons l’impression que ça nous aide plus que ça nous dessert”, a-t-il lancé. “Vous serez bientôt remplacés par une intelligence artificielle, parce que vous ne disposez pas de plus de 200 mots pour penser la réalité”, a-t-il néanmoins ajouté.De son côté, le PCF organise ce weekend ses universités d’été à Montpellier avec un discours de Fabien Roussel attendu samedi.La semaine prochaine ce seront les socialistes et les “unitaires” (ex-LFI) qui feront leur rentrée.

National Guard troops will soon carry weapons in US capital

National Guard troops will soon carry weapons in Washington, DC, where President Donald Trump ordered their deployment as part of a crackdown on crime, a US defense official said Friday.Trump has said Washington was a “crime-infested rat hole” before he sent troops onto its streets last week and said Friday that Chicago and New York — two more major Democrat-led cities — are set to receive similar treatment.”At the direction of the secretary of defense, JTF-DC members supporting the mission to lower the crime rate in our nation’s capital will soon be on mission with their service-issued weapons,” the defense official said on condition of anonymity, referring to the Joint Task Force-DC.The US Army previously said as troops began to arrive that “weapons are available if needed but will remain in the armory.”There are now more than 1,900 National Guard troops in Washington, both from the city as well as the Republican-led states of West Virginia, South Carolina, Ohio, Mississippi, Louisiana, and Tennessee, which have also sent forces.On Friday, Trump said Chicago and New York are also on his list of targets.”We’re going to make our cities very, very safe,” Trump told reporters at the White House. “I think Chicago will be our next and then we’ll help with New York.”- Lowest violent crime in years -The US president also discussed declaring a national emergency to keep troops in Washington for longer than 30 days.Republican politicians — led by Trump — have claimed that the overwhelmingly Democratic US capital is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged.Data from Washington police, however, showed significant drops in violent crime between 2023 and 2024, though that was coming off a post-pandemic surge.A Justice Department statement from January said that based on that data, “total violent crime for 2024 in the District of Columbia is down 35 percent from 2023 and is the lowest it has been in over 30 years.”But Trump has accused Washington Mayor Muriel Bowser of “giving false and highly inaccurate crime figures,” threatening “bad things” including a total federal takeover of the city if she does not stop doing so.In addition to the deployment of the National Guard, federal law enforcement personnel — including Immigration and Customs Enforcement — have also recently surged their presence on Washington’s streets, drawing protests from residents.The deployment of troops in Washington comes after Trump dispatched the National Guard and Marines to quell unrest in Los Angeles, California, that was sparked by immigration enforcement raids.That was the first time since 1965 that a US president deployed the National Guard against the wishes of a state governor, who are usually responsible for those forces.

Budget: Bayrou promet d’identifier et supprimer d’éventuels avantages des politiques

Le Premier ministre François Bayrou veut passer au crible et supprimer d’éventuels avantages indus dont bénéficieraient les responsables politiques et a confié une mission à l’ex-député socialiste René Dosière pour les identifier, en réponse à de nombreux messages de Français.Poursuivant son exercice de communication directe pour convaincre du bien-fondé de son plan d’économies budgétaires, en égrenant des vidéos postées sur les réseaux sociaux, le chef du gouvernement avait lancé la semaine dernière un appel aux questions et aux suggestions des Français.Ceux-ci ont été “très nombreux” à estimer qu’il fallait “toucher aux privilèges entre guillemets des responsables politiques, des parlementaires ou des membres du gouvernement”, a relaté François Bayrou dans une nouvelle vidéo publiée vendredi.”Je prends très au sérieux cette question, parce qu’elle signifie qu’il y a un soupçon. Les Français pour beaucoup d’entre eux en sont venus à penser que les politiques s’en mettaient plein les poches (…) que c’était une gabegie d’argent public”, a-t-il affirmé.”Il faut éclaircir tout ça. Est-ce qu’il y a pour les parlementaires français ou responsables politiques des situations d’avantages indus, excessifs, inacceptables ?”, s’est-il interrogé.Pour le déterminer, René Dosière, 84 ans, sera assisté par des représentants des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat.René Dosière a consacré une grande partie de sa vie politique à traquer les gaspillages d’argent public, notamment les finances des présidents de la République.François Bayrou avait annoncé à la mi-juillet un plan budgétaire prévoyant pour 2026 près de 44 milliards d’euros d’économies. Il propose en particulier une année blanche, c’est à dire un gel des dépenses pour l’an prochain. Il suggère également de renoncer à deux jours fériés par an.François Bayrou affirme dans cette vidéo que les rémunérations des ministres avaient été réduites de 30% par François Hollande, lors de sa présidence, et que contrairement à une “légende” ils ne perçoivent pas une retraite à vie.Mais si la mission de René Dosière identifie des avantages indus, “ils seront supprimés”, a-t-il assuré.

Mouvement de blocage: Mélenchon appelle à la grève générale le 10 septembre

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé vendredi à la “grève générale” lors du mouvement de blocage prévu le 10 septembre, espérant que ce mouvement de protestation populaire aide à faire chuter le gouvernement de François Bayrou.”Il faut que le 10 septembre soit un jour de blocage général, c’est à dire, pour ce qui concerne le salariat, que le 10 septembre ce soit la grève générale”, a lancé le fondateur de LFI lors d’un discours aux universités d’été du mouvement de gauche radicale.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M. Bayrou”, a-t-il ajouté devant des milliers de militants. “Le 10 septembre, ça peut être une étape, mais il faut évidemment construire d’autres perspectives”, a-t-il également déclaré, se disant “100% d’accord” sur ce sujet avec la patronne de la CGT Sophie Binet, qui s’est pourtant montrée plus prudente sur cette mobilisation. Né sur les réseaux sociaux, le mouvement “Bloquons tout” appelant à une mobilisation le 10 septembre a reçu le soutien de la France insoumise, des Écologistes, des communistes puis des socialistes.Plusieurs syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, réuniront la semaine prochaine leurs instances internes pour décider d’actions, alors que plusieurs fédérations syndicales rejoignent l’appel à “tout bloquer” du 10 septembre.”Personne ne sait comment tout ça s’est engagé, mais des milliers de gens s’y sont rallié d’entrée de jeu. Ce que tout le monde sait, c’est que d’entrée de jeu, il s’est créé des assemblées citoyennes et qu’il va s’en créer encore d’autres”, a encore déclaré Jean-Luc Mélenchon à propos de ce mouvement de protestation aux contours encore peu définis et qui réclame notamment plus de justice fiscale et un rejet du plan Bayrou pour le budget 2026 de la France.Mais le triple candidat à la présidentielle a tenu à écarter toute accusation en “récupération” politique, les Insoumis ayant été les plus prompts à appeler au soutien de ces appels au blocage et à la grève. “Notre stratégie est d’aider et de servir le mouvement”, a appuyé Jean-Luc Mélenchon.