La Russie blâme Zelensky pour l’absence d’avancées sur une rencontre avec Poutine

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé vendredi Volodymyr Zelensky d’être à l’origine du blocage dans l’organisation d’une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine, au lendemain de critiques similaires du dirigeant ukrainien envers Moscou.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, dont l’organisation est au coeur du conflit entre Moscou et Kiev, est en visite en Ukraine, où il a une nouvelle fois appelé les Occidentaux à fournir des “garanties de sécurité solides” à ce pays en cas d’un accord de paix avec Moscou.Ces garanties de sécurité et la préparation d’un sommet entre MM. Poutine et Zelensky sont au centre des efforts diplomatiques déployés ces dernières semaines par Donald Trump, qui veut trouver rapidement une issue à l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022.Il a une nouvelle fois admis vendredi que la tâche était plus difficile qu’il ne s’y attendait. “Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble. Vous savez, c’est un peu comme l’huile et le vinaigre. Ils ne s’entendent pas très bien, pour des raisons évidentes”, a dit le président américain à des journalistes à Washington. Les efforts de médiation du chef de la Maison Blanche ont culminé par une rencontre entre le président américain et son homologue russe en Alaska vendredi dernier, puis avec son homologue ukrainien et ses alliés européens à Washington lundi. Malgré cela, les positions des deux camps semblent toujours irréconciliables.Vendredi, Sergueï Lavrov a annoncé qu’il n’y avait, à ce stade, “pas de rencontre prévue” entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.”Poutine est prêt à rencontrer Zelensky lorsque l’ordre du jour de ce sommet sera prêt. Et cet ordre du jour n’est absolument pas prêt”, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne américaine NBC.Selon M. Lavrov, Washington aimerait que les belligérants acceptent “plusieurs principes” en vue du futur règlement du conflit, notamment la non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan que réclame Moscou, et la discussion d’échanges territoriaux.Or, M. “Zelensky a dit +non+ à tout cela”, a fustigé M. Lavrov.- “Garanties solides” -Cette semaine, M. Lavrov avait déjà accusé Kiev de ne pas vouloir un “règlement juste et durable” du conflit. Il avait aussi estimé que les Européens faisaient “des tentatives assez maladroites” pour convaincre Donald Trump de continuer à armer l’Ukraine.Volodymyr Zelensky, qui s’est de son côté dit à de nombreuses reprises ces derniers mois prêt à rencontrer M. Poutine, a accusé vendredi la Russie de “tout faire pour empêcher cette rencontre d’avoir lieu”.”C’est au niveau des dirigeants que la question de la fin de la guerre doit être résolue”, a-t-il insisté.M. Zelensky a reçu le soutien du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, en visite à Kiev. “Des garanties de sécurité solides seront essentielles” pour que la Russie “ne tente plus jamais de s’emparer d’un seul kilomètre carré du territoire ukrainien”, a-t-il plaidé.Selon M. Rutte, deux formes de garanties sont envisagées : un renforcement de l’armée ukrainienne ou une implication plus directe des pays européens et des Etats-Unis. Autant d’alternatives auxquelles s’oppose catégoriquement la Russie. “Il est clair que les États-Unis seront impliqués”, a assuré Mark Rutte.A ses côtés, M. Zelensky a lui reconnu que le travail sur ces garanties était “très difficile”. “Il est trop tôt pour dire qui pourra fournir du personnel militaire, qui pourra fournir des renseignements, qui sera présent en mer ou dans les airs, et qui est prêt à fournir un financement”, a-t-il souligné.- Avancée russe -Donald Trump a de son côté indiqué cette semaine que Washington était prêt à fournir un soutien aérien mais sans troupes au sol en Ukraine. Il a aussi exclu toute adhésion de l’Ukraine à l’Otan.Sur le terrain, la Russie poursuit ses avancées, qui se sont accélérées ces derniers mois face à un adversaire en infériorité numérique.L’armée russe a revendiqué vendredi la prise de trois nouvelles localités dans la région de Donetsk, où se concentre l’essentiel des combats.A Kostiantynivka, forteresse ukrainienne menacée par la progression russe dans cette région, des bombardements russes ont duré “plusieurs heures” vendredi et fait un blessé, selon le gouverneur Serguiï Gorbounov.Sur le plan diplomatique, les positions des deux camps semblent toujours aussi éloignées, plus de trois ans et demi après le début du conflit.La Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l’Otan et aux livraisons d’armes occidentales.Elle s’oppose aussi à tout déploiement d’un contingent européen en Ukraine, que réclame au contraire Kiev qui veut dissuader la Russie de toute nouvelle attaque une fois la paix conclue.

What we know about Boko Haram leader Niger claims to have killedFri, 22 Aug 2025 16:16:59 GMT

Niger’s army has claimed to have killed Boko Haram leader Ibrahim Mahamadu, alias “Bakura”, without providing evidence, prompting caution from experts and a denial from the jihadist group.After its founding in neighbouring Nigeria in the early 2000s, Boko Haram achieved worldwide notoriety by kidnapping more than 300 schoolgirls in Chibok, in the country’s northeast.Much remains …

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Martinique: Retailleau annonce des moyens pour lutter contre “le tsunami blanc” de la cocaïne

Des moyens supplémentaires vont être déployés pour endiguer le “tsunami blanc” de la cocaïne en Martinique, a déclaré vendredi Bruno Retailleau, actuellement aux Antilles pour une visite dédiée à la lutte contre le narcotrafic.”La Martinique, comme l’Hexagone, souffre. (…) Il y a un tsunami blanc qui déferle sur la France et aucun des territoires n’est épargné”, a déploré devant la presse le ministre de l’Intérieur.Un deuxième escadron de gendarmes mobiles va ainsi être pérennisé sur l’île et une nouvelle brigade nautique, qui comprendra une cellule judiciaire d’investigation, va être créée, a dévoilé le ministre jeudi.Le patron des Républicains a également annoncé “un renfort significatif pour la filière investigations de l’Ofast (Office anti-stupéfiants) de 26 personnes”, dont “un tiers sera destiné à la Martinique”.”Quand un territoire subit les assauts de ces semeurs de morts que sont les trafiquants, il faut que l’Etat soit là”, avait justifié jeudi le ministre devant la presse, lors d’une réunion à la base navale de Fort Saint-Louis, à Fort-de-France.Vendredi, il devait rencontrer Serge Letchimy, président de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), en vue de signer une convention de financement pour l’installation de deux scanners à ondes millimétriques à l’aéroport de Fort-de-France.Cette visite intervient alors que la criminalité aux Antilles atteint un niveau “hors norme”, selon les responsables locaux, qui réclament depuis des mois des moyens renforcés et une réponse de l’État “à la hauteur de l’urgence”.Sur les deux territoires, les autorités s’alarment d’une circulation massive des armes sur fond de narcotrafic. Les Antilles françaises sont devenues un point de transit privilégié entre l’Amérique du Sud, les États-Unis et l’Europe.L’année 2024 s’était ainsi soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en terme d’homicides, derrière la Guyane.Selon un rapport publié par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) des Antilles-Guyane, les juridictions de Fort-de-France (Martinique), Basse-Terre (Guadeloupe) et Cayenne (Guyane) recensaient déjà 61 homicides au 26 juin dernier, soit une moyenne de sept homicides pour 100.000 habitants par an, contre 1,1 en France métropolitaine.

Russia rejects Zelensky meeting as diplomatic tension simmers

Russia on Friday ruled out an immediate meeting with Volodymyr Zelensky, as diplomatic tension with the Ukrainian president escalated and US mediation efforts appeared to stall.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov said “no meeting” between Vladimir Putin and Zelensky was planned, as NATO chief Mark Rutte visited Kyiv, largely to discuss security guarantees for Ukraine.US President Donald Trump had raised expectations for a swift summit between the Russian and Ukrainian presidents by saying earlier in the week they had agreed to meet, but on Friday compared the two men to “oil and vinegar”.”They don’t get along too well, for obvious reasons,” he told reporters in Washington.Lavrov also poured cold water on hopes for direct Putin-Zelensky talks to resolve the conflict, now in its fourth year, by questioning the Ukrainian president’s legitimacy and repeating the Kremlin’s maximalist claims.”There is no meeting planned,” Lavrov said in an interview with NBC’s “Meet the Press with Kristen Welker”. Lavrov told the US broadcaster Putin was “ready to meet Zelensky” as soon as an agenda was prepared, adding that the agenda was “not ready at all”.In Kyiv, speaking alongside Rutte, Zelensky said Ukraine had “no agreements with the Russians”, saying Ukraine had agreed only with Trump on how the diplomatic direction could proceed.On Thursday, he had accused Russia of “trying to wriggle out of holding a meeting”, adding that Moscow wanted to continue the offensive.  – ‘A utopia’ -The question of eventual security guarantees for Ukraine has been front and centre during the latest US-led diplomatic push to broker a peace deal to end the conflict.Trump earlier said Russia had agreed to some Western security guarantees for Kyiv.But Moscow later cast doubt on any such arrangement, Lavrov saying on Wednesday that discussing them without Russia was “a utopia, a road to nowhere”.”When Russia raises the issue of security guarantees, I honestly do not yet know who is threatening them,” said Zelensky, who wants foreign troops in Ukraine to deter Russian attacks in the future. The Kremlin has long said it would never accept that, citing Ukraine’s NATO ambition as one of the pretexts for its assault. “There are several principles which Washington believes must be accepted, including no NATO membership, including the discussion of territorial issues, and Zelensky said no to everything,” Lavrov told NBC.On a visit to Kyiv, during which an air raid alert sounded across the city, Rutte said security guarantees were needed to ensure “Russia will uphold any deal and will never ever again attempt to take one square kilometre of Ukraine”.Moscow signed the Budapest Memorandum in 1994, which was aimed at ensuring security for Ukraine, Belarus and Kazakhstan in exchange for them giving up numerous nuclear weapons left from the Soviet era.Russia violated that first by taking Crimea in 2014, and then by starting a full-scale offensive in 2022, which has killed tens of thousands of people and forced millions to flee their homes.

Royaume-Uni: TikTok passe sa modération à l’IA, des centaines de postes menacés

Le réseau social TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a annoncé vendredi la réorganisation de son service de modération des contenus au Royaume-Uni, dans le cadre de son plan mondial favorisant l’IA, qui pourrait affecter des centaines de postes dans le pays.”Nous poursuivons une réorganisation entamée l’an dernier” sur les services de modération, a expliqué un porte-parole de TikTok dans une déclaration à l’AFP.”Celle-ci implique de concentrer nos opérations sur un plus petit nombre de sites à l’échelle mondiale (…) tout en faisant évoluer cette fonction essentielle pour l’entreprise grâce aux avancées technologiques”, dont l’IA, a-t-il ajouté.TikTok précise que certaines fonctions de modération resteront au Royaume-Uni, et que les modérateurs touchés seront prioritaires sur les offres internes.Les modérateurs sont chargés d’empêcher la publication sur la plateforme de contenus véhiculant de l’incitation à la haine, de la désinformation ou encore de la pornographie.Cette réorganisation mondiale, qui concerne aussi plusieurs pays d’Asie, notamment la Malaisie, s’inscrit dans une tendance générale des réseaux sociaux à réduire leur recours aux employés pour se tourner davantage vers l’IA.TikTok assure que grâce à ses technologies de modération, 85% des contenus retirés pour violation de ses règles le sont déjà automatiquement.Depuis le 25 juillet, les sites web, réseaux sociaux et plateformes de partage de vidéos au Royaume-Uni doivent notamment mettre en oeuvre des contrôles stricts de l’âge pour empêcher les mineurs d’accéder à des contenus inappropriés, dans le cadre de la loi “Online Safety Act”.Elle impose d’autres obligations aux plateformes, comme la suppression de tout contenu promouvant les troubles alimentaires, les idées suicidaires et l’automutilation.Selon John Chadfield, responsable national pour le secteur technologique au syndicat CWU, “les employés de TikTok tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme” sur ces IA modératrices, “développées à la hâte et encore immatures”.”Cette décision mettra en danger des millions d’utilisateurs britanniques”, a-t-il ajouté.L’entreprise dit avoir plus de 30 millions d’utilisateurs mensuels au Royaume-Uni, sur une population d’environ 68 millions de personnes.Elle avait annoncé en juin la création de 500 emplois dans le pays et l’ouverture d’un deuxième bureau à Londres, portant à 3.000 le nombre d’employés.La puissante plateforme de partage de vidéos, avec plus d’1,5 milliard de membres, est dans le viseur des autorités tant en Europe qu’aux États-Unis, pour son impact sur la santé mentale des enfants, son usage des données d’utilisateurs, son lien avec Pékin ou encore son influence sur le débat public.Le réseau social est sous le coup d’une interdiction aux Etats-Unis si sa maison mère ByteDance n’en abandonne pas le contrôle. L’échéance pour sa vente est actuellement fixée au 17 septembre.L’Agence France-Presse (AFP), parmi plus d’une quinzaine d’organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

Royaume-Uni: TikTok passe sa modération à l’IA, des centaines de postes menacés

Le réseau social TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, a annoncé vendredi la réorganisation de son service de modération des contenus au Royaume-Uni, dans le cadre de son plan mondial favorisant l’IA, qui pourrait affecter des centaines de postes dans le pays.”Nous poursuivons une réorganisation entamée l’an dernier” sur les services de modération, a expliqué un porte-parole de TikTok dans une déclaration à l’AFP.”Celle-ci implique de concentrer nos opérations sur un plus petit nombre de sites à l’échelle mondiale (…) tout en faisant évoluer cette fonction essentielle pour l’entreprise grâce aux avancées technologiques”, dont l’IA, a-t-il ajouté.TikTok précise que certaines fonctions de modération resteront au Royaume-Uni, et que les modérateurs touchés seront prioritaires sur les offres internes.Les modérateurs sont chargés d’empêcher la publication sur la plateforme de contenus véhiculant de l’incitation à la haine, de la désinformation ou encore de la pornographie.Cette réorganisation mondiale, qui concerne aussi plusieurs pays d’Asie, notamment la Malaisie, s’inscrit dans une tendance générale des réseaux sociaux à réduire leur recours aux employés pour se tourner davantage vers l’IA.TikTok assure que grâce à ses technologies de modération, 85% des contenus retirés pour violation de ses règles le sont déjà automatiquement.Depuis le 25 juillet, les sites web, réseaux sociaux et plateformes de partage de vidéos au Royaume-Uni doivent notamment mettre en oeuvre des contrôles stricts de l’âge pour empêcher les mineurs d’accéder à des contenus inappropriés, dans le cadre de la loi “Online Safety Act”.Elle impose d’autres obligations aux plateformes, comme la suppression de tout contenu promouvant les troubles alimentaires, les idées suicidaires et l’automutilation.Selon John Chadfield, responsable national pour le secteur technologique au syndicat CWU, “les employés de TikTok tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme” sur ces IA modératrices, “développées à la hâte et encore immatures”.”Cette décision mettra en danger des millions d’utilisateurs britanniques”, a-t-il ajouté.L’entreprise dit avoir plus de 30 millions d’utilisateurs mensuels au Royaume-Uni, sur une population d’environ 68 millions de personnes.Elle avait annoncé en juin la création de 500 emplois dans le pays et l’ouverture d’un deuxième bureau à Londres, portant à 3.000 le nombre d’employés.La puissante plateforme de partage de vidéos, avec plus d’1,5 milliard de membres, est dans le viseur des autorités tant en Europe qu’aux États-Unis, pour son impact sur la santé mentale des enfants, son usage des données d’utilisateurs, son lien avec Pékin ou encore son influence sur le débat public.Le réseau social est sous le coup d’une interdiction aux Etats-Unis si sa maison mère ByteDance n’en abandonne pas le contrôle. L’échéance pour sa vente est actuellement fixée au 17 septembre.L’Agence France-Presse (AFP), parmi plus d’une quinzaine d’organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

UN declares famine in Gaza, first ever in Middle East

The United Nations on Friday officially declared a famine in Gaza, the first time it has done so in the Middle East, with experts warning 500,000 people face “catastrophic” hunger.”It is a famine: the Gaza famine,” said Tom Fletcher, the UN’s emergency relief coordinator, as the IPC panel found famine was now present in and around Gaza City.He blamed Israel, accusing it of “systematic obstruction” of aid deliveries to the war-ravaged Palestinian territory.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu slammed the UN-backed report as “an outright lie”, while the foreign ministry insisted: “There is no famine in Gaza.”The assessment of famine was made by the Integrated Food Security Phase Classification Initiative (IPC), a coalition of monitors tasked by the UN to warn of impending crises. It defines famine as occurring when 20 percent of households have an extreme lack of food; 30 percent of children under five are acutely malnourished; and at least two in every 10,000 people die daily from outright starvation or from malnutrition and disease.UN agencies have long been warning of the deteriorating humanitarian situation in Gaza, particularly as Israel steps up its offensive against Hamas.The Rome-based IPC said that “as of 15 August 2025, famine (IPC Phase 5) — with reasonable evidence — is confirmed in Gaza governorate”. The UN estimates that nearly one million people currently live in the Gaza governorate.”Over half a million people in the Gaza Strip are facing catastrophic conditions characterised by starvation, destitution and death,” the IPC report said.It projected famine would spread to the Deir el-Balah and Khan Yunis governorates by the end of September, with the number of people starving expected to rise to 641,000.The IPC said it was “the first time a famine has been officially confirmed in the Middle East region”. A famine was projected in Yemen in 2018 but never officially confirmed, despite the humanitarian crisis in the country, a spokesman told AFP.- ‘Haunt us all’ -The IPC said the famine in Gaza was “entirely man-made”, driven by a sharp escalation of the conflict in July, massive displacement of people since mid-March and restricted access to food.In early March, Israel completely banned aid supplies from Gaza, before allowing very limited quantities to enter at the end of May, leading to severe shortages of food, medicine and fuel.Speaking to reporters in Geneva, Fletcher said the famine should “haunt us all”.”It is a famine that we could have prevented if we had been allowed. Yet food stacks up at borders because of systematic obstruction by Israel,” he said.UN rights chief Volker Turk said “it is a war crime to use starvation as a method of warfare”.UN Secretary-General Antonio Guterres renewed calls for an immediate ceasefire and full humanitarian access to Gaza, adding: “We cannot allow this situation to continue with impunity.”The International Red Cross described the declaration of famine as “devastating and entirely foreseeable”.”Under international humanitarian law, Israel, as the occupying power, must ensure that the basic needs of the civilian population in Gaza are met,” it said in a statement.- ‘Too weak to cry’ -In July alone, more than 12,000 children were identified as acutely malnourished — a six-fold increase since January, according to UN agencies.”The signs were unmistakable: children with wasted bodies, too weak to cry or eat, babies dying from hunger and preventable disease,” said UNICEF Executive Director Catherine Russell.The local food system has collapsed, with an estimated 98 percent of cropland in the Gaza Strip either damaged, inaccessible or both, the IPC said. Livestock is decimated and fishing is banned.Gathering information is extremely difficult in Gaza.The IPC said conditions in the North Gaza Governorate, north of Gaza City, may well be worse, but said it did not have enough data.Israel’s foreign ministry asserted that a “massive influx of aid” had entered the Gaza Strip in recent weeks, while Israeli defence body COGAT accused the authors of relying on partial data.However, Jean-Martin Bauer, director of the UN World Food Programme’s food security analysis, said the IPC was the “gold standard” for these kind of assessments.burs-ar/jj

Comme d’autres postes européennes, La Poste suspend l’envoi de colis vers les Etats-Unis

Face au durcissement des règles douanières américaines, plusieurs postes européennes annoncent la suspension des envois de colis outre-atlantique, comme La Poste, “faute d’informations complémentaires sur les conditions techniques d’envoi”, a déclaré un responsable du groupe français à l’AFP. Dès lundi, en dehors des envois via Chronopost ou de cadeaux entre particuliers de moins de 100 euros, pas concernés par ces taxes, La Poste ne prendra pas les colis vers les Etats-Unis.”Faute d’informations complémentaires sur les conditions techniques d’envoi des colis vers les Etat-Unis, de la part de la douane américaine, nous n’avons d’autre choix que de suspendre temporairement ces envois”, a justifié un responsable de l’entreprise auprès de l’AFP.”Malgré des discussions avec les services de la douane américaine, aucun délai n’a été accordé aux opérateurs postaux pour s’organiser et assurer les développements informatiques nécessaires à la mise en conformité avec les nouvelles règles fixées”, déplore encore La Poste dans un communiqué vendredi.D’autres postes européennes ont déjà pris le pli, comme BPost (la poste belge), Correos (la poste espagnole), PostNord (le réseau suédo-danois), Deutsche Post (la poste allemande), ou encore Austrian Post (la poste autrichienne), a énuméré le groupe public français.Et le mouvement pourrait s’étendre puisque PostEurop, l’organisme qui réunit les 51 acteurs postaux européens en charge du service universel postal, a alerté le 19 août dans un communiqué sur un risque de suspension au niveau européen. La nouvelle réglementation américaine “qui suit une approche différente de celles fournies à l’échelle mondiale par l’Union postale universelle” aura “un impact significatif sur toutes les entreprises postales du monde entier et leurs clients qui expédient des envois via les réseaux postaux vers le service postal américain”, selon eux.Si aucune “solution” n’est trouvée “avant l’entrée en vigueur de la réglementation le 29 août 2025, les membres de PostEurop, en accord avec les autorités nationales compétentes, pourraient être contraints de restreindre temporairement ou de suspendre l’expédition de marchandises via les réseaux postaux vers les États-Unis”, ont-ils averti.Fin juillet, l’administration Trump a annoncé mettre fin à l’exemption de taxes sur les petits colis entrant aux Etats-Unis à compter du 29 août.Washington taxera les livraisons postales – d’une valeur inférieure à 800 dollars – au même niveau que les autres produits provenant de l’UE, soit à 15%, selon l’accord commercial conclu fin juillet.Chaque année en moyenne, La Poste expédie vers les Etats-Unis 1,6 million de colis (sur 500 millions au total), dont 80% proviennent des entreprises et 20% des particuliers.L’entreprise, qui dit “regretter cette situation contraignante pour ses clients” les invite à contacter le numéro d’appel 3631 ou à se renseigner sur laposte.fr ou en bureaux de poste.”Les clients entreprises seront accompagnés par leurs interlocuteurs habituels de La Poste. Ils peuvent contacter le 3634 pour tout renseignement”, ajoute-t-elle.

Les Bourses européennes terminent dans le vert après le discours de Powell

Les Bourses européennes ont profité vendredi de l’optimisme des investisseurs après l’intervention du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) lors du symposium des banquiers centraux de Jackson Hole, qui ouvre la porte à une baisse des taux de l’institution.La Bourse de Paris a fini en hausse de 0,40%, Francfort a gagné 0,29% et Milan 0,69%. Londres a terminé en hausse de 0,13%, touchant un nouveau record en clôture comme en séance.

Décès d’un streamer: la plateforme Kick de nouveau critiquée par les autorités françaises

La plateforme australienne de diffusion Kick a essuyé vendredi de nouvelles critiques des autorités françaises qui ont obtenu rapidement le retour à un blocage de la chaîne du streamer Jean Pormanove, décédé après douze jours de maltraitance en direct.En fin d’après-midi, un message d’erreur vert fluo clignotait à nouveau à l’écran, avec la mention “Oups, quelque chose s’est mal passé”.”Le blocage de la chaîne +jeanpormanove+ demandé par l’Arcom est de nouveau effectif”, s’est félicité le gendarme français du numérique. L’Arcom a enjoint la plateforme basée à Melbourne et dotée seulement depuis cette semaine d’un représentant légal sur le sol européen, à Malte, “à poursuivre la coopération avec le régulateur”.Plus tôt dans la journée, le régulateur français avait vivement condamné la réactivation de la chaîne dont la mort d’un des protagonistes continue de faire scandale et appelé la plateforme à rétablir sa suspension “dans les plus brefs délais”.  Diffusée depuis un local près de Nice, la chaîne “Jeanpormanove” est au coeur d’une double enquête, l’une déclenchée par la parution en décembre d’un article de Mediapart, toujours en cours, l’autre depuis la mort de celui qui donnait son nom à la chaîne. Suivi par près de 200.000 personnes, Raphaël Graven de son vrai nom, 46 ans, se faisait régulièrement insulter, frapper, tirer les cheveux, menacer ou encore tirer dessus sans protection avec des projectiles de paintball aux côtés d’un autre homme, surnommé Coudoux, visiblement handicapé. Il en retirait jusqu’à 6.000 euros par mois grâce aux abonnements à la chaîne ou aux dons des spectateurs, selon ce qu’il a déclaré lorsqu’il a été auditionné en début d’année.- “Fiction” -“C’était de la fiction”, a plaidé vendredi auprès de l’AFP Me Philippe-Henry Honegger, l’avocat d’Owen Cenazandotti, alias NarutoVie, qui animait la chaîne avec un autre streamer niçois. Selon Me Honegger, JP et son client étaient “des amis qui, en dehors des deux-trois heures de fiction qu’ils faisaient par jour dans lesquelles ils se donnaient les rôles qu’on connaît, le reste du temps étaient de très bons amis qui entretenaient d’excellentes relations, très apaisées et qui partageaient leur quotidien comme des gens extrêmement proches”.Il a dénoncé “le déchaînement médiatique et politique” contre son client.”Le monde entier s’est ému de la possibilité que des gens aient pu être la cause de la mort de ce monsieur, et on a une autopsie qui vient vous dire que ce n’est pas le cas (…). En fait l’affaire devrait s’arrêter là”, a-t-il estimé. Selon les conclusions des médecins légistes, rendues publiques jeudi par le procureur de Nice, le décès de Jean Pormanove après douze jours de vidéo live sur la plateforme Kick dans lesquelles il apparaissait systématiquement humilié et frappé, est probablement “d’origine médicale et/ou toxicologique”. Des analyses doivent encore être pratiquées. Plusieurs experts juridiques et la Ligue des droits de l’homme considèrent que dans tous les cas, la diffusion de telles images portait atteinte à la dignité humaine.- “Violences insoutenables” -Réputée pour ses règles de modération plus relâchées, Kick a été fondée en 2022 par deux milliardaires, l’Australien Ed Craven et l’Américain Bijan Tehrani, qui ont fait fortune dans les paris en ligne en cryptomonnaies. Elle est rapidement devenue le refuge d’influenceurs controversés et de streamers bannis de son concurrent Twitch.La chaîne “jeanpormanove” a diffusé pendant plusieurs mois avant le décès de M. Graven “des images montrant des scènes de violences insoutenables subies par celui-ci”, a rappelé vendredi le gendarme français du numérique dans un communiqué.Ce n’est que lundi que la plateforme a suspendu la chaîne puis annoncé jeudi à l’Arcom qu’elle allait revoir l’ensemble de ses règles de modération et de supervision des contenus.Dans l’Union européenne, une directive sur les services numériques (DSA) impose aux plateformes et hébergeurs d’agir lorsque leur sont signalés des contenus potentiellement illicites.  Or, Kick ne dispose que de 75 personnes assurant la modération, dont aucune ne parle français, a reproché vendredi sur franceinfo la ministre déléguée chargée du Numérique, Clara Chappaz, disant avoir échangé avec des responsables de la plateforme.”On est face à des gens à l’autre bout du monde, en visio, en tee-shirt, avachis, qui ne prennent absolument pas la mesure de ce qui est en train de se passer et qui n’ont aucune réponse”, a-t-elle critiqué.