Syrie: plus de 300 civils tués depuis jeudi par les forces de sécurité et des alliés

L’Observatoire syrien des droits de l’homme a fait état samedi de plus de 300 civils alaouites tués depuis jeudi par les forces de sécurité syriennes et des groupes alliés, engagés dans des combats meurtriers avec des fidèles du président déchu Bachar al-Assad dans l’ouest du pays. Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis la prise de pouvoir le 8 décembre d’une coalition rebelle emmenée par le groupe islamiste radical sunnite Hayat Tahrir al-Sham, HTS. Elles ont éclaté jeudi après plusieurs jours de tensions dans la région de Lattaquié, un bastion de la minorité alaouite, branche de l’islam chiite dont est issu le clan Assad. Selon l’OSDH, “311 civils alaouites dans la région côtière” ont été “tués par les forces de sécurité et des groupes alliés” depuis lors. L’ONG, basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a fait état d'”exécutions et de pillages de maisons et de biens.”Ce recensement porte le bilan de l’escalade dans l’ouest syrien à 524 morts, dont 93 membres des forces de sécurité et de groupes alliés et 120 combattants fidèles du président déchu, selon la même source.L’ODSH a signalé samedi un “retour au calme relatif” dans la région, tout en précisant que les forces de sécurité poursuivaient leur “ratissage dans les zones où se retranchent les hommes armés”, avec l’envoi de renforts.Tôt samedi, l’agence de presse officielle syrienne Sana a rapporté que les forces de sécurité avaient repoussé “une attaque menée par les résidus du régime déchu” visant l’hôpital national dans la ville de Lattaquié.Le rétablissement de la sécurité en Syrie est le principal défi pour le nouveau pouvoir syrien, après plus de 13 ans de guerre civile.- Appel à “déposer les armes” -Le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a appelé vendredi soir les insurgés alaouites à “déposer les armes avant qu’il ne soit trop tard”. “Nous continuerons à oeuvrer au monopole des armes entre les mains de l’Etat”, a-t-il ajouté dans un discours.L’escalade s’est enclenchée après une attaque sanglante de fidèles de Bachar al-Assad contre des forces de sécurité dans la ville côtière de Jablé dans la nuit de jeudi à vendredi, selon les autorités. Les forces de sécurité ont envoyé le lendemain des renforts et lancé d’importantes opérations de ratissage dans la région.L’OSDH et des militants ont publié vendredi des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison, des femmes pleurant à proximité.Dans une autre vidéo, des hommes en tenue militaire ordonnent à trois personnes de ramper en file, avant de leur tirer dessus à bout portant.L’AFP n’a pas pu vérifier ces vidéos de manière indépendante.De son côté, une source sécuritaire citée par Sana vendredi a fait état d'”exactions isolées” commises par des “foules (…) non organisées” en représailles à “l’assassinat de plusieurs membres des forces de police et de sécurité par les hommes fidèles à l’ancien régime”.”Nous oeuvrons à mettre un terme à ces exactions qui ne représentent pas l’ensemble du peuple syrien,”, a ajouté cette source du ministère de l’Intérieur. L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, s’est dit “profondément alarmé”, exhortant toutes les parties à “la retenue”, un appel également lancé par Berlin et plusieurs capitales de la région. Moscou, qui a accueilli son ex-allié Bachar al-Assad, a appelé les dirigeants syriens à “stopper le bain de sang”.Selon Aron Lund, du centre de réflexion Century International, la flambée de violences témoigne de la “fragilité du gouvernement”, dont une grande partie de l’autorité “repose sur des jihadistes radicaux qui considèrent les alaouites comme des ennemis de Dieu”. Depuis son arrivée au pouvoir, M. Chareh s’efforce de rassurer les minorités et a appelé ses forces à faire preuve de retenue et éviter toute dérive confessionnelle, mais cette ligne n’est pas nécessairement partagée par l’ensemble des factions qui opèrent sous son commandement, et forment aujourd’hui “l’armée et la police”, selon M. Lund.

Au tournoi de lutte de la Cedeao, les femmes au combat pour la première fois

Les jambes tendues, le dos courbé, la lutteuse nigériane tend lentement ses bras vers son adversaire béninoise, chacune cherchant à faire chuter l’autre au sol, dans un stade d’Abuja, la capitale du Nigeria.Pour la première fois, des femmes ont pris part aux combats du tournoi annuel de lutte de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a eu lieu cette semaine et s’achève samedi, date de la journée internationale des droits des femmes.”Les femmes savent lutter. Il fallait juste nous donner notre chance”, a déclaré à l’AFP Céline Bakayoko, lutteuse ivoirienne de 33 ans aux abords du terrain vendredi. “La lutte, pour nous, ce n’est pas un sport. C’est une pratique innée”, a ajouté la lutteuse devenue professionnelle en 2019.La lutte traditionnelle en Afrique de l’Ouest, pratiquée principalement par des hommes au physique parfois proche de celui des sumos, est un sport populaire à travers la région, des stades vibrants du Sénégal aux villages désertiques du Niger.”Elles ont l’air sérieuses, elles ne semblent pas être là juste pour combler un vide”, a indiqué Yussuff Fashola venu assister en tant que spectateur à plusieurs combats.Bien que le tournoi constitue une avancée pour les femmes de la région pratiquant ce sport dominé par les hommes, d’autres progrès sont à faire selon les lutteuses. “Le défi, c’est de faire venir d’autres femmes dans ton équipe, de pouvoir t’entraîner avec elles”, selon Jocelyn Asante, lutteuse ghanéenne.Malgré sa défaite vendredi, Garmai Sanghno, venant du Liberia, se dit contente d’avoir participé au tournoi qui lui a donné l’occasion de “développer des compétences” qui lui seront utiles pour de prochaines compétitions. – Champions absents -Le Niger, champion de l’année dernière, est cette année grand absent des combats, tout comme le Mali et le Burkina Faso.Dirigés par des régimes militaires, ces trois pays ont quitté la Cedeao en début d’année, après plusieurs années de relations tendues avec l’organisation régionale.La rupture avec la Cedeao s’est faite après le coup d’Etat au Niger, en juillet 2023, lorsque le bloc régional ouest-africain a menacé d’intervenir militairement et imposé de lourdes sanctions économiques à Niamey, levées depuis. Désormais les trois pays sont unis au sein d’une confédération, l’Alliance des Etats du Sahel (AES).Lors de la cérémonie d’ouverture du tournoi de lutte, les responsables de la Cedeao présents ont évoqué l’importance de l’unité régionale, alors que les pays de l’AES n’ont envoyé aucun lutteur à la compétition cette année.”Le sport est censé nous unifier, n’est-ce pas ?” a demandé Yussuff Fashola, 33 ans, au milieu des cris et sifflets, déplorant l’absence du Burkina Faso, du Niger et du Mali. “Ils sont nos amis”, a déclaré Abdullahi Ahmed Libata, ancien secrétaire général de la fédération des sports traditionnels du Nigeria, qui a grandi en s’entraînant à la lutte pendant la saison sèche, lorsque les rivières se retiraient et laissaient des rives sablonneuses parfaites pour organiser des combats. “Le Niger est notre voisin, nous les aimons” a-t-il indiqué. “Nous sommes pareils, nous avons grandi ensemble”, a poursuivi M.Libata. 

Vol MH370: les familles chinoises veulent la fin d’onze ans de “tourment”

Onze ans après, des proches des passagers chinois du vol MH370 de la Malaysia Airlines se sont rassemblés samedi à Pékin pour demander des réponses à l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation.Au total, 239 personnes se trouvaient à bord du Boeing 777 reliant Kuala Lumpur à Pékin et qui a disparu des radars le 8 mars 2014. Parmi eux, figuraient 153 Chinois, une quarantaine de Malaisiens et des passagers de 13 autres nationalités, dont quatre Français, des Australiens, des Indiens, des Américains et des Néerlandais. Malgré les recherches entreprises après la catastrophe, considérées comme l’une des plus importantes de l’histoire de l’aviation, l’appareil n’a jamais été retrouvé.Le ministre malaisien des Transports, Anthony Loke, avait annoncé le mois dernier que la société britannique d’exploration maritime Ocean Infinity avait repris les recherches de l’avion disparu.Mais les familles des passagers déclarent ne pas être mises en courant des avancées.”On nous avait promis qu’on serait informés immédiatement. Mais on ne découvre ces nouvelles que sur internet”, déclare à l’AFP Li Eryou, 68 ans, avant une rencontre samedi avec des représentants des ministères chinois des Transports et des Affaires étrangères.”Beaucoup de familles ne savent même pas où chercher ces informations”, ajoute M. Li, dont le fils de 29 ans était dans l’avion. “On est tous profondément en colère et frustrés.”- Police très présente -Jiang Hui, dont la mère était à bord de l’appareil, a déclaré se poser de nombreuses questions sur les nouvelles recherches.”Quand commenceront-elles? Où auront-elles lieu? Combien de temps dureront-elles? Quelles découvertes ont été faites? Quelles théories ont conduit à la décision de relancer les recherches?”, s’interroge-t-il auprès des journalistes.Il espère toutefois qu’elles “mettront fin à onze années de souffrance”.Les familles se sont également rassemblées samedi à un carrefour devant l’ambassade de Malaisie à Pékin, la rue d’accès à la représentation diplomatique étant bloquée par une vingtaine de policiers.Les participants ont scandé à l’unisson: “rendez-nous nos proches!””Quand prendront fin ces onze années d’attente et de tourment?”, demandaient des messages inscrits sur des pancartes brandies par certains participants.La présence policière était particulièrement forte. Plusieurs agents ont repoussé les journalistes et leur ont ordonné d’arrêter de photographier ou filmer le rassemblement.- “Prisonnier” -La disparition du Boeing a longtemps fait l’objet d’une multitude d’hypothèses, notamment une évoquant un acte délibéré du pilote Zaharie Ahmad Shah, un professionnel expérimenté alors âgé de 53 ans.Un rapport rendu public par la Malaisie en 2018 a mis en exergue les défaillances du contrôle aérien et relevé que la trajectoire de l’avion avait été modifiée manuellement, mais n’a abouti à aucune conclusion définitive.Cheng Liping dit espérer que la Chine puisse renforcer sa communication avec la Malaisie pour faire toute la lumière sur cette catastrophe.”Tout le monde est prisonnier de sa douleur. Ce qui s’est réellement passé reste un mystère”, déclare Mme Cheng, dont le mari se trouvait en Malaisie pour un tournage et rentrait en Chine à bord du vol MH370.Lorsqu’on lui demande ce qu’elle dirait à son époux si elle en avait l’occasion, cette mère de deux garçons répond: “j’ai tant de choses à lui dire.””Je souhaite simplement que, où que tu sois, tu sois en sécurité et en bonne santé, et que nous puissions nous retrouver bientôt”.

La comédie musicale “Company” créée en France, dans une dizaine d’opéras

“Company”, une comédie musicale à succès outre-Atlantique, voit le jour pour la première fois en France, coproduite par une dizaine d’opéras de l’Hexagone – une première aussi pour ce genre musical – avec l’objectif de diversifier répertoire et public.Amateurs et néophytes vont pouvoir découvrir cette pièce née aux Etats-Unis en 1970, multi-récompensée, et qui doit sa musique et ses chansons à la légende de Broadway, Stephen Sondheim (1930-2021), compositeur de “West Side Story”.Singularité du projet: porté par Génération Opéra, une association qui favorise la découverte des jeunes artistes lyriques, il est coproduit par une dizaine d’opéras en régions, qui l’accueilleront tour à tour durant deux ans.Après l’Opéra de Massy samedi et dimanche, la pièce s’arrêtera à Compiègne, Bordeaux, Rennes, Nice, Nancy, Avignon, Neuchâtel, Limoges, Clermont-Ferrand, Rouen et enfin au Théâtre du Châtelet à Paris, en mars-avril 2027.Si les coproductions entre opéras sont nombreuses ces dernières années, permettant de réduire les coûts et de produire de manière plus écologique, c’est “la première fois qu’une dizaine se mettent ensemble autour d’une comédie musicale”, affirme à l’AFP Philippe Bellot, directeur de l’Opéra de Massy (Essonne).Une mutualisation que Jérôme Gay, président de Génération Opéra, juge “essentielle”, au moment où “le genre opéra est en danger” et où l’art lyrique doit faire face aux “coupes budgétaires” et à un “ralentissement de programmation”. “Il faut être créatif”, plaide cet amoureux des comédies musicales, un genre “injustement méconnu en Europe”. “Il y a une démarche, engagée ces dernières années, d’élargir le répertoire lyrique au +grand répertoire de la comédie musicale+”, observe pour sa part Frédéric Pérouchine, directeur de la Réunion des opéras de France. “Les opéras se diversifient, parce qu’ils évoluent avec la société”. Proposer ce genre musical “va peut-être permettre aussi à un public différent d’oser passer les portes des opéras, parce qu’on sait que symboliquement, elles restent encore lourdes à franchir”, espère-t-il.- “historique” -Autre originalité de “Company”: c’est l’un des premiers “concept musical”, une approche novatrice, dans les années 1970, de ce théâtre. La narration n’a rien de linéaire: c’est l’anniversaire de Robert, dit Bobby, 35 ans, ses copains s’invitent chez lui… Le public le suit d’une pensée à l’autre, à travers les relations qu’il a avec ses amis.Il s’interroge sur son célibat, l’amour, la solitude, dans des textes qui par moment peuvent paraître désuets en 2025 – en 1970, Sondheim questionnait le mariage – mais qui évoquent des thèmes universels: les choix de la vie, le vivre-ensemble.”Bobby, c’est un rôle mythique dans le petit monde de la comédie musicale”, s’enthousiasme Gaétan Borg, le chanteur qui interprète le personnage, rencontré lors d’une répétition. Il a été séduit par cette pièce qui “parle finalement de la place que l’on cherche dans le monde”.Sur le plateau, il embarque les spectateurs tour à tour dans le métro new-yorkais, dans un parc, sur un balcon au milieu des gratte-ciels de Manhattan, images vidéos et animées à l’appui.Hormis un enregistrement pour la radio en 2017, cette comédie musicale n’a jamais été adaptée en France, assurent ses producteurs. Dans cette création qui rassemble 14 artistes français ou anglo-saxons, les passages parlés sont en français, les chansons en anglais. Les solos (“Being alive”, grande chanson du théâtre musical américain) alternent avec des choeurs enjoués et festifs (“Company”). La mise en scène signée James Bonas, est accompagnée par l’Orchestre national d’Ile-de-France dirigé par Larry Blank. Avec la troupe, “on a tous à coeur de bien faire. On se dit que c’est un peu historique, on fait la première version française!”, lance Gaétan Borg.

WhatsApp group admin shot dead for allegedly removing member

A Pakistani man has been charged with murder after allegedly shooting the administrator of a community WhatsApp group who removed him from the chat, police said Saturday.Mushtaq Ahmed was shot dead on Thursday evening in Peshawar, the capital of Khyber Pakhtunkhwa, a province that borders Afghanistan, which has a history of bloody sectarian violence.A man named only as Ashfaq has been charged with his murder, according to police documents seen by AFP and a local police official.Mushtaq allegedly kicked Ashfaq out of the WhatsApp group following an argument, according to a statement by Mushtaq’s brother seen by AFP. He said that both parties had arranged to meet and reconcile but alleges that Ashfaq turned up with a gun and opened fire, killing his brother.Ashfaq was angry “in reaction to removal from WhatsApp group,” according to his statement.The availability of firearms, the influence of tribal customs, and sometimes weak law enforcement contribute to the frequency of such incidents.

Zelensky seeks more sanctions as Russian strikes kill 14

Ukrainian President Volodymyr Zelensky on Saturday called for more sanctions against Russia as overnight strikes killed at least 14 people and wounded dozens more, days ahead of talks between US and Ukrainian negotiators aimed at securing a truce.A Russian assault hit the centre of Dobropillia in Ukraine’s eastern Donetsk region late on Friday, killing 11 people and wounding 30, according to the emergency services. Separately, three people were killed and seven others wounded in a drone attack early on Saturday in the city of Bogodukhiv, the military head of the eastern Kharkiv region, Oleg Synegubov, said.Russia fired two missiles and 145 drones at Bogodukhiv, Ukraine’s air force said.The overnight air raids came after US President Donald Trump threatened new sanctions and tariffs on Russia but said it may be “easier” to work with Moscow than Kyiv on efforts to end the three-year-long war.”Such strikes show that Russia’s goals are unchanged. Therefore, it is very important to continue to do everything to protect life, strengthen our air defence, and increase sanctions against Russia,” Zelensky wrote on the Telegram social media channel.In Dobropillia, AFP saw charred residential buildings, flattened market stalls and evidence of cluster bomb damage.Irina Kostenko, 59, spent the night cowering in her hallway with her husband. When she left the apartment building on Saturday, she saw a neighbour “lying dead on the ground, covered with a blanket”.”It was shocking, I don’t have the words to describe it,” Kostenko told AFP.Zelensky said that Russia had struck Dobropillia, waited until rescuers arrived and then “deliberately” targeted them as well.”This is a despicable and inhumane tactic of intimidation that the Russians often use,” he said.- Trump sanctions threat -US and Ukrainian negotiators are due to meet in Saudi Arabia next week with bilateral relations frayed.Trump publicly berated Zelensky during a White House meeting and suspended US aid to Kyiv in a stated bid to encourage diplomacy.”I’m finding it more difficult frankly to deal with Ukraine and they don’t have the cards,” Trump said on Friday. “It may be easier dealing with Russia.”The remarks followed Trump on Friday threatening new sanctions and tariffs on Russia over its bombardments of Ukraine.”To Russia and Ukraine, get to the table right now, before it is too late,” he added.Zelensky is due to land in Saudi Arabia on Monday for talks with Crown Prince Mohammed bin Salman.The meeting is a day before Ukrainian officials are expected to hold fresh talks with their US counterparts on Tuesday there.On Saturday, Russia said it had retaken three villages in its Kursk region previously captured by Ukraine.The Russian defence ministry announced the recapture of Viktorovka, Nikolayevka and Staraya Sorochina. Ukrainian soldiers launched an offensive in Kursk last summer but Russia has wrested back control of more than two-thirds of the territory captured by Kyiv.Moscow’s defence ministry on Saturday said its air defence systems destroyed 31 Ukrainian drones over the past night.A Ukrainian drone attack also targeted Russia’s Kirishi oil refinery, with air defence forces shooting down one drone on approach and another over the facility, Leningrad governor Aleksandr Drozdenko said, adding that the “external structure of one of the reservoirs was damaged by falling debris”.A civilian was wounded by a drone attack in Belgorod district near the Ukraine border, local governor Vyacheslav Gladkov wrote on Telegram.- Talks on track -Russia’s defence ministry confirmed on Friday that it had carried out “precision” strikes on energy facilities.The Ukrainian air force said it had deployed French Mirage fighter jets — delivered to Ukraine last month — for the first time to repel the aerial onslaught.Ukrainian energy facilities in the Black Sea region of Odesa and the central Poltava region were damaged.The latest air raids came after EU leaders, shaken by the prospect of US disengagement, agreed to boost the bloc’s defences.burs-lgo-led/bc/ach 

What is the UAE’s involvement in war-torn Sudan?Sat, 08 Mar 2025 09:59:27 GMT

Sudan has accused the United Arab Emirates of complicity in genocide in a filing at the International Court of Justice, putting the spotlight on the oil-rich monarchy’s alleged involvement in a devastating civil war.The UAE has long been accused by Sudan and others of supporting the Rapid Support Forces (RSF), which have been fighting the …

What is the UAE’s involvement in war-torn Sudan?Sat, 08 Mar 2025 09:59:27 GMT Read More »