“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

Suspect faces US hate charges after fire attack on Jewish protest

The man suspected of a Molotov cocktail attack on Jewish protesters in Colorado is facing federal hate crime charges, officials said Monday, as President Donald Trump’s administration vowed to pursue “terrorists” living in the US on visas.Mohammed Sabry Soliman is alleged to have thrown fire bombs and sprayed burning gasoline at a group of people who had gathered on Sunday in support of Israeli hostages held by Hamas.Twelve people were hurt in the attack in the city of Boulder, police said, two of them seriously. Most of those taken to the hospital have now been discharged.J. Bishop Grewell, acting US Attorney for the District of Colorado, told reporters the 45-year-old suspect had been planning the attack for a year.Soliman threw “Molotov cocktails at a group of men and women, some of them in their late 80s, burning them as they peacefully walked on a Sunday to draw attention to Israeli hostages held in Gaza,” he said.”When he was interviewed about the attack, he said he wanted them all to die. He had no regrets, and he would go back and do it again.”Soliman told investigators he had previously tried to buy a gun, but had been thwarted because he was not a US citizen.Police who rushed to the scene of the attack found 16 unused Molotov cocktails and a backpack weed sprayer containing gasoline that investigators say he had intended to use as a makeshift flamethrower.Soliman faces federal hate crime charges that could result in a life sentence, as well as state charges for attempted murder that could carry hundreds of years prison time.US Homeland Security officials said Soliman was in the country illegally, having overstayed a tourist visa, but that he had applied for asylum in September 2022.Trump lashed out at his predecessor, Joe Biden, over the incident.”Yesterday’s horrific attack in Boulder, Colorado, WILL NOT BE TOLERATED in the United States of America,” Trump said on his Truth Social network, describing it as a “terrible tragedy.”He blamed “Biden’s ridiculous Open Border Policy” for allowing Soliman into the country. “This is yet another example of why we must keep our Borders SECURE, and deport Illegal, Anti-American Radicals from our Homeland,” he wrote.His Secretary of State, Marco Rubio, vowed to hunt down people who wreak havoc.”All terrorists, their family members, and terrorist sympathizers here on a visa should know that under the Trump Administration we will find you, revoke your visa, and deport you,” he wrote on social media.- Bystander Video -The attack occurred on Sunday afternoon during a regular demonstration in support of hostages taken in the assault on Israel by Hamas gunmen on October 7, 2023.In one video that purportedly shows the attack, a shirtless man holding bottles in his hands is seen pacing as the grass in front of him burns.He can be heard screaming “End Zionists!” and “They are killers!” towards several people in red T-shirts as they tend to a person lying on the ground.Other images showed billowing black smoke.In another video, a police officer rushes to arrest the same man, who is lying on the grass. Several people are milling around nearby.Witness Brian Horowitz told CNN he had rushed towards the scene to see if he could help.”The attacker was yelling things like: ‘You effing Zionists. Kill my people. I kill you’ at 20 different people,” he said.”He was saying: ‘You’re a killer. You’re a killer,’ making eye contact with me, telling me that I was a killer and he’ll kill us.”Sunday’s attack occurred during the Jewish holiday of Shavuot. It comes almost two weeks after the fatal shooting of two Israeli embassy staffers outside a Jewish museum in Washington, where a 31-year-old suspect, who shouted “Free Palestine,” was arrested.Israeli Ambassador to the United Nations Danny Danon voiced outrage.”Terrorism against Jews does not stop at the Gaza border — it is already burning the streets of America,” he said.

Mali: attaques jihadistes présumées contre l’armée dimanche et lundi, lourd bilan

Deux importantes attaques jihadistes présumées contre l’armée malienne en deux jours: un assaut coordonné a visé lundi un camp à Tombouctou ainsi que l’aéroport, au lendemain d’un raid sanglant qui a coûté la vie à au moins 30 soldats dans le centre du pays, selon plusieurs sources sécuritaires et locales. Dans un communiqué lundi soir, l’état-major malien a indiqué avoir “successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp (…) et à l’aéroport de Tombouctou”, principale ville du nord que les jihadistes avaient occupée pendant plusieurs mois en 2012.L’attaque a été lancée lundi vers 10H00 (locales et GMT).Lundi soir, l’armée a annoncé avoir “neutralisé” 14 assaillants, sans préciser s’il y avait d’autres victimes.”Les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude de la réaction des hommes”, affirme l’armée, ajoutant que “31 présumés terroristes” ont été “interpellés”.Le camp militaire a subi une “tentative d’infiltration” et des obus ont été lancés sur l’aéroport situé à deux kilomètres de la ville, avait précisé plus tôt le gouvernorat de Tombouctou, en affirmant par ailleurs sur Facebook que la situation était “sous contrôle”.Des tirs nourris ont été entendus dans la ville, selon l’armée, des responsables locaux et des habitants joints par l’AFP.Aucune indication sur d’éventuelles victimes militaires ou civiles n’était disponible dans l’immédiat.Une source sécuritaire avait affirmé dans l’après-midi à l’AFP que les opérations dans le camp étaient “déjà terminées” et que les assaillants étaient “partout dans la ville”.A l’aéroport, “ils n’ont pas fait d’incursion” car “les Russes sont là-bas”, “mais ils ont lancé des obus”, avait poursuivi cette même source.Selon un élu local, “les terroristes sont arrivés” lundi à Tombouctou “avec un véhicule bourré d’explosifs”, qui “a explosé vers le camp” militaire.Le Mali est en proie depuis 2012 aux violences de groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique (EI), et de gangs communautaires. En 2012, Tombouctou avait vécu plusieurs mois sous le joug des jihadistes.”Ce matin, notre ville a été attaquée par des groupes terroristes. Des tirs ont été entendus au niveau du camp militaire et de l’aéroport”, avait décrit un journaliste local joint au téléphone.- Au moins 30 soldats tués à Boulkessi -Lorsqu’ils avaient occupé Tombouctou en 2012, les jihadistes avaient causé l’émoi par leurs exactions et la destruction d’une partie des mausolées de cette ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle avait été reprise sans combat fin janvier 2013 à la faveur de l’opération militaire française Serval pour enrayer la progression des jihadistes au Mali.En septembre dernier, les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ont revendiqué une attaque d’une rare ampleur qui avait frappé à la fois une caserne de gendarmerie et un aéroport militaire dans la capitale Bamako, plutôt épargnée ces dernières années par les opérations d’envergure.L’attaque de Tombouctou est intervenue au lendemain d’un autre assaut d’ampleur contre l’un des principaux camps de l’armée dans le centre du pays, celui de Boulkessi, et dans lequel au moins 30 soldats maliens ont péri, ont indiqué lundi à l’AFP des sources sécuritaires et un élu local, qui ont dit craindre un bilan plus lourd.”Nos unités sur le terrain rapportent la mort de 30 personnes côté amis (…) Nos hommes se sont battus jusqu’au bout (…)”, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à Bamako, ajoutant que d’autres soldats étaient “portés disparus” depuis l’attaque. Un élu local, sous couvert d’anonymat, a lui fait état “d’au moins 60 militaires tués”. Une seconde source sécuritaire malienne interrogée par l’AFP a fait état d'”une soixantaine de victimes” – morts, disparus et pris en otage – du côté des forces maliennes. L’armée malienne avait annoncé dimanche l’attaque du camp de Boulkessi, sans donner de bilan.”Les FAMA (forces armées maliennes, NDLR) ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier” et “beaucoup d’hommes se sont battus, certains jusqu’à leur dernier souffle”, a-t-elle ajouté, affirmant que “des opérations ont permis de détruire plusieurs terroristes regroupés dans des lieux de repli”. Les groupes jihadistes, et les forces armées maliennes associées au groupe paramilitaire russe Wagner, sont régulièrement accusés d’exactions au Mali par des observateurs internationaux. Depuis qu’ils ont pris le pouvoir lors de coups d’État en 2020 et 2021 au Mali, les militaires ont rompu la vieille alliance avec l’ancienne puissance coloniale française et se sont ensuite tournés vers la Russie.str-bdi-sd-mk-lp/cls

Stocks mixed, oil up on rising trade tensions, geopolitical risks

Oil prices surged Monday over renewed concerns about Russia’s war in Ukraine and relief over OPEC+ production, while stock markets were mixed as US-China trade tensions resurfaced after a brief lull.The dollar was under renewed pressure as traders digested US President Donald Trump’s recent threats to double steel and aluminum tariffs, while Wall Street’s main stock indices closed higher as traders looked through the trade turbulence to the strong earnings from US tech titans including Nvidia.”I think we are seeing a bit of continuation of the positive interpretation of the market from Nvidia’s earnings,” Angelo Kourkafas from Edward Jones told AFP, referring to the chip firm’s recent strong results. “Artificial intelligence remains a powerful driver for earnings,” he continued, adding that the financial markets had become “a little insensitive” to the constant tariff threats from the White House.European stock markets finished mostly in the red, though London ended the day up less than 0.1 percent.- Fresh US-China tensions -Trump reignited tensions with China last week when he accused the world’s second-largest economy of violating a deal that had led both countries to temporarily reduce huge tit-for-tat tariffs.Beijing rejected the “bogus” US claims on Monday and accused Washington of introducing “a number of discriminatory restrictive measures” against China in the weeks since the two sides brokered a trade truce in Geneva last month.Trump also ramped up tensions with other trade partners, including the European Union, by vowing to double global tariffs on steel and aluminum to 50 percent from Wednesday.”Trump’s pledge to double steel and aluminium import tariffs have caused fresh uncertainty, especially with the European Union vowing to retaliate against the measures,” said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.”Negotiations between the US and China also appear to be in disarray,” she added. The two sides are set for talks on the sidelines of an Organisation for Economic Co-Operation and Development (OECD) ministerial meeting in Paris on Wednesday.The Hong Kong and Tokyo stock markets both ended with sizeable losses Monday. Shanghai was shut for a Chinese public holiday.- Oil rises -Oil prices surged Monday, with the main US contract, the West Texas Intermediate (WTI), briefly jumping five percent before settling up 2.9 percent on the news that the OPEC+ producers’ grouping — Saudi Arabia, Russia, Iraq, UAE, Kuwait, Kazakhstan, Algeria and Oman — agreed on a smaller-than-expected increase in crude production.”Prices were also lifted by the increased military activity between Ukraine and Russia reported over the weekend,” said David Morrison, senior market analyst at financial services firm Trade Nation.”In addition, there were reports that the US may impose stricter sanctions on Moscow, and this helped boost prices,” he added. Ukraine said Sunday that it hit dozens of strategic Russian bombers parked at airbases far behind the front line.Traders were also monitoring tensions over Iran’s nuclear program after Tehran said it would not accept an agreement that deprives it of what it calls “peaceful activities.”- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 42,305.48 points (close)New York – S&P 500: UP 0.4 percent at 5,935.94 (close)New York – Nasdaq Composite: UP 0.7 percent at 19,242.61 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,737.20 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.3 percent at 23,930.67 (close)London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 8,774.26 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.3 percent at 37,470.67 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 23,157.97 (close)Shanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: UP at $1.1443 from $1.1349 on FridayPound/dollar: UP at $1.3548 from $1.3463Dollar/yen: DOWN at 142.71 yen from 143.97 yenEuro/pound: UP at 84.46 pence from 84.30 penceBrent North Sea Crude: UP 3.0 percent at $64.63 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.9 percent at $62.52 per barrelburs-da/sla

Roland-Garros: la sensation Boisson, Djokovic rejoint Zverev

Exploit majuscule à Roland-Garros: la Française Loïs Boisson (361e mondiale) a renversé l’Américaine Jessica Pegula (3e) en trois sets 3-6, 6-4, 6-4 pour aller en quarts de finale, à sa première participation à 22 ans.Avant la qualification facile en soirée du N.1 mondial Jannik Sinner contre le Russe Andrey Rublev (15e), Novak Djokovic (6e) a écarté le Britannique Cameron Norrie (81e) également en trois sets, sa 100e victoire à Roland-Garros, et affrontera mercredi le N.3 mondial Alexander Zverev, qui a lui profité de l’abandon du Néerlandais Tallon Griekspoor (35e).. Boisson, 23 ans après PierceJamais une Française invitée par le tournoi ne s’était qualifiée pour les quarts de finale depuis 2002 et Mary Pierce, dernière Tricolore à avoir remporté Roland-Garros en 2000. Ces chiffres donnent la mesure de la performance retentissante de la Dijonnaise revenue récemment sur les courts après une grave blessure au genou gauche il y a un an.Face à l’Américaine Jessica Pegula, finaliste de l’US Open en 2024, la droitière aux lourds coups droits liftés a électrisé les tribunes du court Philippe-Chatrier, tenues en haleine par une fin de troisième set longtemps indécise et saluées d’un coeur avec les doigts après sa victoire.Celle qui désormais ne cache plus ses ambitions et “espère gagner” le Grand Chelem parisien, défiera au prochain tour Mirra Andreeva (6e). . Andreeva imite HingisRévélation de la saison avec ses victoires aux WTA 1000 de Dubaï et d’Indian Wells, la Russe de 18 ans s’est imposée 6-3, 7-5 contre l’Australienne Daria Kasatkina (17e), qui l’avait battue lors de leur précédente confrontation.Demi-finaliste sur la terre battue parisienne en 2024, la native de Sibérie orientale devient la plus jeune joueuse à enchaîner deux quarts à Roland-Garros depuis la Suissesse Martina Hingis (1997-1998).Elle fait partie des trois seules joueuses encore en lice, avec la N.1 mondiale Aryna Sabalenka et sa dauphine, l’Américaine Coco Gauff, à n’avoir concédé aucun set depuis le début du tournoi.. Gauff puissance 5Pour Gauff, les quarts de finale à Paris deviennent une routine: c’est la cinquième fois consécutive qu’elle figure parmi les huit meilleures.En forme sur terre cette saison après deux finales à Madrid et Rome (WTA 1000) en mai, la lauréate de l’US Open 2023 a démarré sur les chapeaux de roue avec un triple-break et une bulle contre la Russe Ekaterina Alexandrova (20e), battue malgré un second set plus accroché 6-0, 7-5.”Ma force c’est de me battre sur chaque point. À Rome et Madrid, j’ai perdu le premier set au premier tour et j’ai quand même atteint les finales (défaites contre Sabalenka puis Paolini, NDLR), a-t-elle déclaré. Pour être plus constante, il faut garder cette mentalité”.Elle défiera en quart sa compatriote Madison Keys (7e), victorieuse à l’Open d’Australie en janvier, qui a battu une autre Américaine, Hailey Baptiste (70e) 6-3, 7-5. . Zverev ou la 101e de Djokovic ? Finaliste en 2024, Zverev menait 6-4, 3-0 sur le court Suzanne-Lenglen au moment où son adversaire Tallon Griekspoor (35e), blessé aux abdominaux, a jeté l’éponge.Toujours à la poursuite d’un premier titre en Grand Chelem, l’Allemand de 28 ans visera une cinquième demi-finale consécutive à Roland-Garros, après une préparation mitigée sur terre battue, avec des éliminations rapides à Monte-Carlo et Madrid.Mais face à lui se dresse Novak Djokovic, vainqueur facile de Cameron Norrie (81e) 6-2, 6-3, 6-2, et qualifié pour son 19e quart de finale à Paris, le 16e consécutif.”Je me sens bien, je pense que je peux mieux jouer encore mais au final, 12 sets joués, 12 sets gagnés, tout est positif pour le moment”, a déclaré le triple lauréat à Paris (2016, 2021, 2023).Interrogé sur sa 100e victoire à Roland-Garros obtenue lundi, celui qui est en quête d’un 25e titre du Grand Chelem a répondu: “La 101e sera meilleure, ce n’est pas fini pour moi ici, je suis très honoré de continuer à faire l’histoire de ce sport”.Le N.1 mondial Jannik Sinner, 23 ans, a lui facilement écarté le Russe Andrey Rublev (15e) en trois sets 6-1, 6-3, 6-4 et retrouvera en quarts le fantasque kazakh Alexander Bublik (62e), vainqueur surprise en quatre sets du Britannique Jack Draper (5e), 5-7, 6-3, 6-2, 6-4.ole-bdu-aco-alh/cyj