Foot: Kompany prolonge au Bayern Munich jusqu’en 2029
Le Bayern Munich a prolongé de deux saisons le contrat de son entraîneur, le Belge Vincent Kompany, désormais engagé à Munich jusqu’à l’été 2029, a annoncé mardi le champion d’Allemagne dans un communiqué.Arrivé en Bavière à l’été 2024 pour remplacer Thomas Tuchel, Vincent Kompany s’est imposé au Bayern, décrochant un 34e titre de champion d’Allemagne pour le club munichois (le record en Allemagne) pour sa première saison sur le banc.”Je suis reconnaissant, je me sens honoré et je voudrais remercier le Bayern pour la confiance et l’environnement de travail qui m’ont été proposés depuis le premier jour. J’ai l’impression que je suis là depuis plus longtemps et que je comprends bien le club”, a souligné Vincent Kompany, cité dans le communiqué.”Jusqu’à présent, ça a été une expérience grandiose, on a démarré un super voyage. Continuons à travailler dur pour fêter de nombreux autres succès”, a ajouté le Belge, qui a débuté sa carrière d’entraîneur dans son club formateur d’Anderlecht, avant de passer deux saisons à Burnley, en Angleterre.Cette saison, le Bayern a remporté ses onze premiers matches toutes compétitions confondues, sept en Bundesliga, deux en Ligue des champions, un en Coupe et la Supercoupe Franz-Beckenbauer, le deuxième trophée remporté par Kompany depuis son arrivée.Mercredi (21h00), les Munichois reçoivent Bruges pour la 3e journée de la phase de groupe de la Ligue des champions, pour poursuivre le meilleur début de saison de l’histoire du club.- “Confiance” -Il y a un peu plus d’un an, le Bayern avait recruté Kompany après avoir essuyé les refus de Xabi Alonso (qui avait décidé de rester une saison de plus à Leverkusen), Julian Nagelsmann (qui avait prolongé son bail avec l’Allemagne) et Ralf Rangnick (resté sélectionneur de l’Autriche).Le Belge de 39 ans a su imposer son style et a redonné au Bayern sa suprématie nationale, perdue lors de la saison 2023/24 au profit du Bayer Leverkusen, auteur d’une saison exceptionnelle avec une seule défaite en 53 matches, toutes compétitions confondues (en finale de la Ligue Europa).Outre le titre de champion d’Allemagne, assuré deux journées avant la fin de la saison 2024/25, le Bayern de Kompany avait atteint les quarts de finale de la Ligue des champions (élimination contre l’Inter Milan) et du Mondial-2025 des clubs (sorti par le Paris SG). L’aventure en Coupe s’était arrêté en huitièmes de finale contre Leverkusen.”La prolongation de contrat avec Vincent Kompany est une forte preuve de confiance du club pour son formidable travail effectué jusqu’à présent, en plus d’un signal clair pour une continuité et une stabilité au Bayern”, a estimé le président Herbert Hainer.Depuis le passage de Pep Guardiola de 2013 à 2016, aucun des sept entraîneurs du Bayern n’est resté plus de 21 mois en poste. Ottmar Hitzfeld est le dernier à avoir fait plus de trois saisons sur le banc munichois (1998/2004).
Stocks up on China-US hopes, Japan’s new PM lifts Tokyo
Most stock markets extended gains Tuesday on further signs that China-US trade tensions were easing and as investors looked to corporate earnings.Tokyo hit another record as Japan swore in new prime minister Sanae Takaichi and brought an end to a period of political uncertainty.European equities were mostly higher, tracking gains in Asia where Hong Kong and Shanghai closed up more than one percent. “Wall Street enjoyed a particularly strong session on Monday, and that optimism has extended to Asia and Europe,” said Russ Mould, investment director at AJ Bell.”The focus is now on US interest rate cuts, the new corporate reporting season, and US-China trade talks,” he added. Investors will look to US inflation figures due Friday for further signals about the pace of the rate cuts.Ahead of Wall Street reopening Tuesday, General Motors reported better-than-expected profits behind good vehicle pricing as it boosted some full-year projections based on lower tariff costs. London advanced in midday deals, while the pound declined on official data showing UK public borrowing reached a five-year high in September.Frankfurt ticked lower while Paris rose, with financial services firm Edenred surging 15 percent after it reported better-than-expected sales in the third quarter.Investors were back in a buying mood after last week’s ructions sparked by Donald Trump’s threat to hammer China with 100-percent tariffs over its latest rare earth export controls.The US president has since struck a more optimistic tone ahead of a meeting with Chinese counterpart Xi Jinping at the APEC summit in South Korea.He said he wanted a “fair” trade deal between the superpowers and praised his relationship with Xi. Trump also played down fears of a Chinese invasion of Taiwan, saying: “I think we’ll be just fine with China. China doesn’t want to do that.”The remarks, which followed other conciliatory words at the weekend, helped push Wall Street higher on Monday, as the tech-led rally resumed.In Japan, the yen weakened after Takaichi was appointed prime minister, which raised expectations for a slower pace of interest rate hikes.”Takaichi is expected to cut taxes and boost defence spending, she is also not a fan of interest rate hikes,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.Traders kept tabs on Beijing, where China’s leaders are holding a four-day conclave expected to discuss strategies to address sluggish household spending and persisting woes in the vast property sector.Mineral producers fell in Sydney, having opened sharply higher following a deal between Trump and Australian Prime Minister Anthony Albanese to ramp up shipments of rare earths to the United States.Hastings Technology Metals, Lynas Rare Earths and Iluka Resources all surged at the open but gave up gains as the day wore on.- Key figures at around 1040 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,423.91 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 8,224.39Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,244.57Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 49,316.06 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 26,027.55 (close)Shanghai – Composite: UP 1.4 percent at 3,916.33 (close)New York – Dow: UP 1.1 percent at 46,706.58 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1611 from $1.1641 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3373 from $1.3409Dollar/yen: UP at 151.96 yen from 150.73 yenEuro/pound: UP at 86.83 percent from 86.82 penceBrent North Sea Crude: UP 0.9 percent at $61.52 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $57.54 per barrel
L’heure du grand oral pour Marie-Ange Debon, proposée à la tête de La Poste
La présidente de Keolis, Marie-Ange Debon, va-t-elle devenir la première femme à la tête de La Poste ? Députés et sénateurs se prononceront mardi, après avoir auditionné la candidate désignée par Emmanuel Macron pour diriger le mastodonte public, confronté à la baisse du courrier.Patronne depuis août 2020 de Keolis, filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics, Marie-Ange Debon, 60 ans, détaillera sa feuille de route devant les commissions des affaires économiques du Sénat et de l’Assemblée nationale, respectivement à 15H et 17H.Sa nomination comme PDG de La Poste pour un mandat de cinq ans sera validée si la somme des votes négatifs exprimés dans les deux commissions n’excède pas trois cinquièmes des suffrages, puis entérinée par décret au Journal officiel.Diplômée d’HEC et de l’ENA, Marie-Ange Debon succéderait ainsi à Philippe Wahl, contraint de passer le flambeau après douze ans pour raison d’âge, avec la lourde tâche de maintenir financièrement à flot un groupe employant 230.000 postiers et soumis depuis plusieurs années à la baisse drastique des volumes de courrier.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) souffre aussi du fait que ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne soient pas intégralement financées par l’Etat.Détenue à 66% par la Caisse des dépôts et à 34% par l’Etat, elle a récemment fait polémique en renforçant son partenariat avec Temu, plateforme de bazar du géant chinois PDD Holdings. Marie-Ange Debon devrait ainsi être interrogée sur les plateformes asiatiques à prix discount, qui représentent 22% des colis acheminés par La Poste mais sont accusées notamment de concurrence déloyale, de pollution et de travail indigne.D’autant que le projet de budget 2026 de l’Etat prévoit une taxe sur les petits colis livrés par des entreprises établies hors de l’Union européenne, notamment de Chine.La question du “déplafonnement des salaires” sera également “au cœur des débats” alors que la rémunération des dirigeants de La Banque postale, Stéphane Dedeyan, et de sa filiale CNP Assurances, Marie-Aude Thépaut, dépassent les 450.000 euros imposés aux patrons d’entreprises publiques, selon La Lettre.Du côté des syndicats de La Poste, “on attend avec impatience de connaître” le projet de Mme Debon, a indiqué à l’AFP Stéphane Chevet, administrateur CFDT, espérant “une consolidation du groupe tel qu’il existe aujourd’hui et une défense des emplois”.”On espère une rupture avec la politique menée jusqu’ici qui vise à privatiser chaque jour un peu plus La Poste”, a en revanche prévenu Christian Mathorel, secrétaire général de la fédération CGT des activités postales et télécom.L’Elysée ayant tardé à choisir sa candidate, une gouvernance par intérim avait été mise en place fin juin, avec notamment Philippe Wahl à la présidence du conseil d’administration.
L’heure du grand oral pour Marie-Ange Debon, proposée à la tête de La Poste
La présidente de Keolis, Marie-Ange Debon, va-t-elle devenir la première femme à la tête de La Poste ? Députés et sénateurs se prononceront mardi, après avoir auditionné la candidate désignée par Emmanuel Macron pour diriger le mastodonte public, confronté à la baisse du courrier.Patronne depuis août 2020 de Keolis, filiale de la SNCF spécialisée dans les transports publics, Marie-Ange Debon, 60 ans, détaillera sa feuille de route devant les commissions des affaires économiques du Sénat et de l’Assemblée nationale, respectivement à 15H et 17H.Sa nomination comme PDG de La Poste pour un mandat de cinq ans sera validée si la somme des votes négatifs exprimés dans les deux commissions n’excède pas trois cinquièmes des suffrages, puis entérinée par décret au Journal officiel.Diplômée d’HEC et de l’ENA, Marie-Ange Debon succéderait ainsi à Philippe Wahl, contraint de passer le flambeau après douze ans pour raison d’âge, avec la lourde tâche de maintenir financièrement à flot un groupe employant 230.000 postiers et soumis depuis plusieurs années à la baisse drastique des volumes de courrier.L’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024) souffre aussi du fait que ses missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne soient pas intégralement financées par l’Etat.Détenue à 66% par la Caisse des dépôts et à 34% par l’Etat, elle a récemment fait polémique en renforçant son partenariat avec Temu, plateforme de bazar du géant chinois PDD Holdings. Marie-Ange Debon devrait ainsi être interrogée sur les plateformes asiatiques à prix discount, qui représentent 22% des colis acheminés par La Poste mais sont accusées notamment de concurrence déloyale, de pollution et de travail indigne.D’autant que le projet de budget 2026 de l’Etat prévoit une taxe sur les petits colis livrés par des entreprises établies hors de l’Union européenne, notamment de Chine.La question du “déplafonnement des salaires” sera également “au cœur des débats” alors que la rémunération des dirigeants de La Banque postale, Stéphane Dedeyan, et de sa filiale CNP Assurances, Marie-Aude Thépaut, dépassent les 450.000 euros imposés aux patrons d’entreprises publiques, selon La Lettre.Du côté des syndicats de La Poste, “on attend avec impatience de connaître” le projet de Mme Debon, a indiqué à l’AFP Stéphane Chevet, administrateur CFDT, espérant “une consolidation du groupe tel qu’il existe aujourd’hui et une défense des emplois”.”On espère une rupture avec la politique menée jusqu’ici qui vise à privatiser chaque jour un peu plus La Poste”, a en revanche prévenu Christian Mathorel, secrétaire général de la fédération CGT des activités postales et télécom.L’Elysée ayant tardé à choisir sa candidate, une gouvernance par intérim avait été mise en place fin juin, avec notamment Philippe Wahl à la présidence du conseil d’administration.




