Stocks higher as investors await Fed chief speech

Stock markets advanced Friday ahead of a pivotal speech by the US central bank chief, expected to shed light on possible interest rate cuts in the world’s top economy.Major European stock markets ticked up, following gains in Asia led by Chinese indices.Recent days have seen cautious trading as investors await clarity from Federal Reserve chief Jerome Powell about the path on US interest rates, with recent data showing a cooling jobs market and a mixed picture for inflation.Powell is set to deliver remarks during an annual gathering of central bankers in Jackson Hole, Wyoming, a key event for observers weighing the chances of a rate cut at a September meeting of policymakers.”Investors will be keenly watching whether Powell places more emphasis on weaker payrolls versus more stable measures of labour market slack and still solid activity and inflation data,” said Deutsche Bank managing director Jim Reid. Powell has come under intense public pressure this year from President Donald Trump to lower rates — an unusual political intervention at the independent central bank.In Asia, Shanghai’s main index rose 1.5 percent, breaking 3,800 points for the first time in a decade as shares in Chinese semiconductor firm Cambricon surged.Tokyo’s Nikkei index closed slightly higher, and Hong Kong advanced. Japan announced Friday that core inflation eased in July — still above its central bank’s two-percent target and boosting expectations of an October rate hike.After a shaky few days on Wall Street, Asia “should act as a safe harbour while the Fed’s credibility is under the spotlight”, noted Chris Weston, head of research at Pepperstone.Still, “hesitation to push risk higher will remain”, he said, adding that there is “a very low probability” of Powell calling explicitly for rate cuts in his speech later in the day.Also weighing heavily on investors’ minds is the potential for a peace deal in Ukraine more than three years after Russia’s invasion.Trump on Thursday set a two-week time frame for assessing peace talks between Moscow and Kyiv, following days of high-stakes diplomacy that saw him meet with Russian and Ukrainian counterparts in person, as well as several European leaders.Observers have been speculating over how a possible lifting of sanctions on Russia, a major oil producer, would impact markets of the possible lifting of sanctions on Russia, a major producer.Oil prices wavered on Friday after gains the previous day.- Key figures at around 1040 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,313.64 pointsParis – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,956.08 Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 24,322.85Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 42,633.29 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.9 percent at 25,339.14 (close)Shanghai – Composite: UP 1.5 percent at 3,825.76 (close)New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,785.50 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1596 from $1.1604 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3410 from $1.3412Dollar/yen: UP at 148.73 yen from 148.37 yenEuro/pound: DOWN at 86.48 pence from 86.52 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $63.47 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $67.58 per barrel

Cybercriminalité en Afrique: plus de 1.200 arrestations dans une vaste opération, selon Interpol

Arnaque à l’héritage, minage illégal de cryptomonnaie: un vaste coup de filet contre la cybercriminalité en Afrique a mené à 1.209 interpellations et près de 100 millions de dollars recouvrés, indique Interpol vendredi.L’opération nommée “Serengeti 2.0”, menée entre juin et août, a impliqué 18 pays d’Afrique et le Royaume-Uni, et a été coordonnée par l’organisation internationale de police criminelle, précise-t-elle dans un communiqué.Au total, près de 88.000 victimes ont été recensées, 97,4 millions de dollars (environ 84 millions d’euros) récupérés et 11.432 infrastructures malveillantes démantelées.Parmi les affaires résolues, les autorités angolaises ont fermé 25 centres de minage de cryptomonnaies, dans lesquels des opérateurs chinois validaient illégalement des transactions sur la blockchain.Les équipements confisqués en Angola sont estimés à 37 millions de dollars, une somme que le gouvernement du pays souhaite utiliser pour financer la distribution d’électricité dans certaines zones, rapporte Interpol.En Zambie, les enquêteurs se sont attaqués à un réseau responsable d’une arnaque en ligne à l’investissement, identifiant 65.000 victimes ayant perdu au total 300 millions de dollars.Une opération en Côte d’Ivoire a montré que “l’une des fraudes en ligne les plus anciennes”, les escroqueries liées aux héritages, continue de rapporter gros aux organisations criminelles.Les victimes étaient incitées à payer des frais pour réclamer de faux héritages, avec un préjudice total estimé à 1,6 million de dollars.La police ivoirienne a notamment arrêté le principal suspect de cette arnaque transnationale et opéré d’importantes saisies, dont du matériel électronique, de l’argent liquide et des véhicules.

Allemagne: même limité, le Bayern reste favori à sa propre succession

Malgré un effectif réduit et “léger”, le Bayern Munich part tout de même favori pour décrocher un 35e titre de champion d’Allemagne, face à une concurrence entre profonde mutation (Leverkusen et Leipzig) et stabilisation (Francfort et Dortmund).”C’est probablement le plus petit effectif dans lequel j’ai jamais évolué. Si on est honnête, on est un peu léger”: à l’issue de la victoire (1-0) lors de la Supercoupe Franz-Beckenbauer à Stuttgart, Harry Kane a posé un constat sans appel sur son équipe du Bayern Munich à l’orée de la saison 2025/26.Entre son 34e sacre en Bundesliga en mai dernier et le redémarrage de la Bundesliga vendredi (20h30) contre Leipzig, le club munichois a vu son animation offensive se réduire considérablement, à commencer par la grave blessure début juillet au Mondial des clubs de son maître à jouer, Jamal Musiala, absent plusieurs mois.Après un quart de siècle de fidélité, Thomas Müller n’a pas été prolongé et est allé voir ailleurs (Vancouver), tout comme Leroy Sané (Galatasaray) et Kingsley Coman (Al-Nassr), alors que Tottenham a activé l’option d’achat de Mathys Tel. Ces quatre départs n’ont été compensés que par l’arrivée du Colombien Luis Diaz.Surtout, chose inhabituelle, le Bayern a essuyé deux refus majeurs. A 22 ans, Florian Wirtz a préféré se lancer en Premier League à Liverpool, alors que Stuttgart est resté inflexible pour son attaquant Nick Woltemade, fixant un prix que les dirigeants munichois n’étaient pas prêts à débourser.Le Bayern fait tout de même figure de principal candidat à sa propre succession. N’a-t-il pas soulevé le Schale, le trophée remis au champion d’Allemagne en fin de saison, à douze reprises sur les treize derniers exercices?- Leverkusen dépeuplé -Le Bayer Leverkusen, qui a mis fin au printemps 2024 à onze saisons consécutives de domination bavaroise sur le championnat, a vu la moitié de son onze de base s’en aller, dans le sillage de l’entraîneur de la saison miraculeuse 2023/24 (doublé championnat/coupe, une défaite en finale de Ligue Europa en 53 matches), l’Espagnol Xabi Alonso, parti relever le défi du Real Madrid, provoquant une cascade de départs.Le Néerlandais Erik ten Hag va devoir s’atteler à reconstruire un effectif, car Wirtz a rejoint Liverpool quelques jours après le latéral droit Jeremie Frimpong. Le gardien de but et capitaine Lukas Hradecky a pris la direction de Monaco, Granit Xhaka, relais sur la pelouse de Xabi Alonso, est retourné en Angleterre (Sunderland), et Jonathan Tah a rejoint le géant munichois.Privé de compétition européenne pour la première fois depuis qu’il a rejoint l’élite du football allemand, le RB Leipzig a lui aussi perdu en qualité, avec le départ de Benjamin Sesko à Manchester United.Tout comme le club fondé par le chimiste Bayer en 1904, le club lancé en 2009 par le producteur de boissons énergisantes Red Bull se trouve dans une même phase de refondation, avec un nouvel entraîneur, Ole Werner.- Dortmund principal rival -Traditionnel rival du Bayern dans les années 2010 et au début des années 2020, le Borussia Dortmund a sauvé in extremis sa place en Ligue des champions, et peut construire sur une certaine stabilité autour de son entraîneur Niko Kovac, initiateur du relèvement du club de la Ruhr lors de la seconde partie de l’exercice précédant.Meilleur buteur de la Ligue des champions 2024/25 avec le Barcelonais Raphinha malgré une fin de parcours en quarts, Serhou Guirassy se sent de mieux en mieux au sein des Jaune et Noir: l’international guinéen (29 ans, 22 sélections), a inscrit 15 buts sur les 14 derniers matches officiels du BVB.Présent pour la première fois sur le podium de la Bundesliga depuis 1993, l’Eintracht Francfort a bien absorbé les départs, notamment ceux de son buteur Hugo Ekitiké à Liverpool et de son capitaine et gardien Kevin Trapp au Paris FC, compensés par Jonathan Burkardt et Michael Zetterer.Les hommes de Dino Toppmöller, qui ont eu du mal à finir la saison précédente en doublant championnat et Ligue Europa, vont devoir à nouveau gérer les semaines européennes, avec la Ligue des champions cette fois-ci.

Cybercriminalité en Afrique: plus de 1.200 arrestations dans une vaste opération (Interpol)

Arnaque à l’héritage, minage illégal de cryptomonnaie: un vaste coup de filet contre la cybercriminalité en Afrique a mené à 1.209 interpellations et près de 100 millions de dollars recouvrés, indique Interpol vendredi.L’opération nommée “Serengeti 2.0”, menée entre juin et août, a impliqué 18 pays d’Afrique et le Royaume-Uni, et a été coordonnée par l’organisation internationale de police criminelle, précise-t-elle dans un communiqué.Au total, près de 88.000 victimes ont été recensées, 97,4 millions de dollars (environ 84 millions d’euros) récupérés et 11.432 infrastructures malveillantes démantelées.Parmi les affaires résolues, les autorités angolaises ont fermé 25 centres de minage de cryptomonnaies, dans lesquels des opérateurs chinois validaient illégalement des transactions sur la blockchain.Les équipements confisqués en Angola sont estimés à 37 millions de dollars, une somme que le gouvernement du pays souhaite utiliser pour financer la distribution d’électricité dans certaines zones, rapporte Interpol.En Zambie, les enquêteurs se sont attaqués à un réseau responsable d’une arnaque en ligne à l’investissement, identifiant 65.000 victimes ayant perdu au total 300 millions de dollars.Une opération en Côte d’Ivoire a montré que “l’une des fraudes en ligne les plus anciennes”, les escroqueries liées aux héritages, continue de rapporter gros aux organisations criminelles.Les victimes étaient incitées à payer des frais pour réclamer de faux héritages, avec un préjudice total estimé à 1,6 million de dollars.La police ivoirienne a notamment arrêté le principal suspect de cette arnaque transnationale et opéré d’importantes saisies, dont du matériel électronique, de l’argent liquide et des véhicules.

Sri Lanka: arrestation de l’ex-président Ranil Wickremesinghe

L’ancien président du Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe a été arrêté vendredi, devenant le plus haut membre de l’opposition à être interpellé dans le cadre de la politique de lutte contre la corruption menée par le nouveau gouvernement de gauche.M. Wickremesinghe, 76 ans, a été placé en garde à vue après avoir été interrogé sur un voyage effectué à Londres en septembre 2023 afin d’assister à une cérémonie en l’honneur de son épouse Maithree dans une université britannique, a déclaré un officier de police à l’AFP.Il a été placé en garde à vue à l’issue d’un interrogatoire portant sur ce déplacement en Grande-Bretagne alors qu’il était chef d’Etat, a indiqué la même source. Au retour d’un sommet du G77 à La Havane, auquel il avait participé en tant que président, M. Wickremesinghe s’était arrêté à Londres. Son bureau avait affirmé qu’il n’avait pas abusé de ses fonctions pour se rendre à Londres. Plus tôt ce mois-ci, trois de ses anciens assistants haut placés avaient été interrogés par le service des enquêtes criminelles.De son côté, l’ex-dirigeant avait assuré que les frais liés au voyage de son épouse avaient été pris en charge par sa conjointe et qu’aucun fonds public n’avait été utilisé. Selon la police judiciaire, il aurait eu recours à de l’argent public pour payer son voyage, qui avait un caractère privé, et ses gardes du corps auraient également été payés par l’Etat. – Lutte contre la corruption -M. Wickremesinghe avait été investi en juillet 2022 pour la période restante du mandat de Gotabaya Rajapaksa, qui avait démissionné une semaine plus tôt après avoir fui le pays secoué par quatre mois de manifestations contre son pouvoir. Au cours de son mandat, il a réussi à stabiliser l’économie sri lankaise qui a connu en 2022 la pire crise financière de son histoire.M. Wickremesinghe avait obtenu un plan d’aide de 2,9 milliards de dollars (2,5 mds EUR) signé en 2023 avec le FMI après de longues tractations. Il avait doublé les impôts, supprimé les généreuses subventions à l’énergie et augmenté les prix des produits de première nécessité afin de renforcer les recettes de l’Etat.  Il avait perdu la présidentielle en septembre 2024 face au chef de la coalition de gauche Anura Kumara Dissanayake. Des membres du Parti national uni de M. Wickremesinghe ont été vus arrivant au tribunal de Colombo Fort, où il devait être présenté dans la journée de vendredi. Le président Dissanayake a fait de la lutte contre corruption une de ses priorités. Depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement de gauche, d’importants membres de l’opposition, parmi lesquels deux anciens ministres du gouvernement de l’ex-président déchu Gotabaya Rajapaksa, ont été condamnés à 20 et 25 ans de prison pour leur rôle dans une affaire de corruption.Des membres de la famille de l’ancien président Mahinda Rajapaksa ont également été inculpés pour détournement de fonds publics. Beaucoup sont toujours en liberté sous caution en attendant leur comparution devant un tribunal. Ce mois-ci, le Parlement a limogé le chef de la police, reconnu coupable de faute professionnelle pour avoir dirigé un “réseau criminel” qui soutenait des responsables politiques.

UN declares famine in Gaza, blames Israel

The United Nations officially declared a famine in Gaza on Friday, blaming “systematic obstruction of aid” by Israel, hours after Defence Minister Israel Katz threatened to destroy the territory’s largest city.Israel angrily denied there was a famine, with the foreign ministry saying the report was “based on Hamas lies laundered through organisations with vested interests”.The famine was declared by experts at the Rome-based IPC, who said it affected 500,000 people in the Gaza governorate, which covers about a fifth of the Palestinian territory including Gaza City.Israel this week doubled down on plans to launch a new offensive to capture the city, despite an international outcry, saying it would help bring about the defeat of Hamas.The IPC projected that the famine would expand to Deir el-Balah and Khan Yunis governorates by the end of September, covering around two-thirds of Gaza.UN agencies and aid groups have warned for months of a looming famine in Gaza, where Israel has severely restricted aid and at times completely cut it off during its nearly two-year war with militant group Hamas.The Israeli defence ministry body which oversees civil affairs in the Palestinian territories, known as COGAT, also rejected the report, saying previous editions had “proven inaccurate”.    UN aid chief Tom Fletcher said the famine was entirely preventable, saying food could not get through to the Palestinian territory “because of systematic obstruction by Israel”.UN human rights chief Volker Turk said it was “a war crime to use starvation as a method of warfare” and said it “may also amount to the war crime of wilful killing”.UN Secretary-General Antonio Guterres called for a ceasefire, saying: “We cannot allow this situation to continue with impunity”.- ‘Haunt us all’ -“After 22 months of relentless conflict, over half a million people in the Gaza Strip are facing catastrophic conditions characterised by starvation, destitution and death,” the IPC report said.By the end of September, it expected 614,000 people to be facing the same conditions.It said the deterioration between July and August was the most severe since it began analysing hunger in Gaza, driven by a sharp escalation in the war and restrictions on supplies.In early March, Israel completely banned aid from Gaza for two months, leading to severe shortages of food, medicines and fuel.Speaking in Geneva, the UN’s Fletcher said the famine should “haunt us all”.”It is a famine that we could have prevented if we had been allowed. Yet food stacks up at borders because of systematic obstruction by Israel,” he told reporters.Ahead of the report’s release, US ambassador to Israel Mike Huckabee preemptively attacked its findings. “You know who IS starving? The hostages kidnapped and tortured by uncivilised Hamas savages,” he posted on X. – ‘Gates of hell’ -Speaking earlier on Friday, the Israeli defence minister warned: “The gates of hell will open upon the heads of Hamas’s murderers and rapists in Gaza – until they agree to Israel’s conditions for ending the war, primarily the release of all hostages and their disarmament.”If they do not agree, Gaza, the capital of Hamas, will become Rafah and Beit Hanoun,” he added, referring to two cities in Gaza largely razed during previous Israeli operations.His statement came after Netanyahu said late Thursday he had ordered immediate negotiations aimed at freeing all remaining hostages in Gaza. The Israeli premier added that the push to release the hostages would accompany the operation to take control of Gaza City. Um Ibrahim Younes, a 43-year-old mother of four living in the remains of her destroyed home in Gaza City, said: “It feels like we are in hell. I’m going insane. I cannot imagine being displaced again. “The sound of bombardment grows closer. They want us to flee south again. My body is frail, and so are my children’s — we cannot bear displacement, nor the endless shelling and hunger.”- ‘Hand in hand’ -Earlier this week, the Israeli defence ministry authorised the call-up of roughly 60,000 reservists to help seize Gaza City. The UN humanitarian office has warned that the planned Israeli operation will have “a horrific humanitarian impact” on an already exhausted population.Mediators have been waiting for an official Israeli response to their latest ceasefire proposal, which Hamas accepted earlier this week.Palestinian sources have said the new deal involves staggered hostage releases, while Israel has insisted that any deal must include the freeing of all the captives at once.Hamas’s October 2023 attack that sparked the war resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 hostages seized during the attack, 49 are still in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Israel’s offensive has killed at least 62,192 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.

Noyades: davantage d’enfants et ados ont perdu la vie dans des cours d’eaux depuis le début de l’été

En France, 268 personnes ont perdu la vie par noyade du 1er juin au 13 août, un nombre globalement stable sur un an, annoncent les autorités sanitaires, qui pointent toutefois des décès d’enfants et adolescents dans les cours d’eau plus fréquents, ainsi qu’en mer pour les adultes.Au total, 1.013 noyades ont été recensées dans l’Hexagone et en Outre-mer (contre 886 sur la même période en 2024, soit une hausse de 14%), dont environ une sur quatre (26%) a été mortelle, précise vendredi Santé publique France dans son troisième point de l’été.La relative stabilité du nombre total des décès par noyade masque cependant le chiffre très élevé, en comparaison avec l’an dernier, des noyades ayant coûté la vie à des mineurs dans des cours d’eau: 16 contre six en 2024, toujours du 1er juin au 13 août.Ces décès qui “concernaient principalement les mineurs de plus de 10 ans”, soit 13 parmi les 16 décès, sont ainsi survenus dans des rivières (huit décès), des fleuves (sept décès) ou des cours d’eau (un décès). Au total, du 1er juin au 13 août cette année, 37 enfants et adolescents ont perdu la vie, contre 28 sur la même période en 2024.Environ les deux tiers de ces morts de mineurs par noyade ont eu lieu un weekend: 11 des 16 décès, et trois sont survenus le 1er juin, après le chavirage d’une pirogue sur le fleuve Maroni en Guyane.Outre la Guyane, ils se sont produits dans sept régions de métropole: Auvergne-Rhône-Alpes, Centre-Val de Loire, Grand Est, Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, précise encore SpF. Cette année, la période de surveillance canicule du 19 juin au 6 juillet a vu bondir de 139% le nombre de décès par noyade comparé à un an plus tôt: 86 ont été enregistrés cette année, contre 36 sur la même période en 2024. “Les conditions météorologiques de cette période ont probablement entraîné un afflux des populations vers les lieux de baignade pour se rafraîchir, et ceci à un moment où la surveillance des sites en milieu naturel n’avait pas systématiquement commencé”, explique Santé publique France.En outre, le nombre de noyades suivies de décès en mer a augmenté de 40% (113 contre 81), note l’agence sanitaire, “concernant principalement les adultes”.Elle insiste sur la “nécessité impérieuse de poursuivre la prévention sur le risque de noyades à tous les âges, particulièrement en amont et au cours des périodes de fortes chaleurs”. 

Nouvelle action d’Extinction Rebellion contre des institutions financières à Oslo

Greta Thunberg et des militants pour le climat ont momentanément bloqué vendredi à Oslo l’accès à la banque centrale norvégienne et investi le siège de la banque DNB, exigeant de la première qu’elle se désengage des entreprises soutenant la politique israélienne et de la seconde qu’elle sorte des énergies fossiles.Cette action coup de poing s’inscrit dans une campagne de désobéissance civile du groupe Extinction Rebellion, censée durer une dizaine de jours et qui vise à peser sur la campagne électorale avant les législatives prévues en Norvège le 8 septembre.Premier producteur de pétrole et de gaz d’Europe occidentale, le pays scandinave est régulièrement mis en cause pour sa production d’hydrocarbures qui contribue au changement climatique mais à laquelle aucun grand parti n’envisage actuellement de mettre fin.En milieu de matinée, un responsable de la police d’Oslo a indiqué à l’AFP que la plupart des militants avaient été déplacés. Quelques heures plus tôt, des membres d’Extinction Rebellion et d’un groupe pro-palestinien avaient bloqué les accès au bâtiment de la Banque de Norvège, qui chapeaute le puissant fonds souverain du pays.Dans un communiqué, ils ont accusé la banque centrale d’être encore présente, via le fonds souverain, au capital d’entreprises “qui soutiennent l’occupation illégale et le génocide en Palestine”.D’autres militants ont envahi et occupé le hall d’entrée de la principale banque norvégienne, DNB, pour exiger qu’elle cesse de financer le développement d’énergies fossiles.”DNB est la banque nordique qui investit le plus d’argent dans le pétrole et le gaz, presque trois fois plus que la deuxième”, a affirmé une des militantes, Lea Wiggen, citée dans le communiqué. “Quand nous réclamons une sortie des énergies fossiles, cela concerne aussi les entreprises qui investissent dans l’effondrement de notre société”, a-t-elle ajouté.Dans le cadre de leur campagne, les militants d’Extinction Rebellion ont déjà bloqué la plus grande raffinerie norvégienne de pétrole, à Mongstad, située sur la côte ouest du pays, puis la principale artère d’Oslo et une agence de DNB.