Le nouveau chef du FBI Kash Patel, soutien inconditionnel de Donald Trump

Kash Patel, dont la nomination à la tête du FBI a été confirmée de justesse jeudi par le Sénat américain, est un soutien farouche de Donald Trump, vivement contesté par les démocrates pour sa défense des émeutiers du Capitole et le soutien exprimé par le passé à la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon.”La politisation de notre système judiciaire a érodé la confiance du public – mais c’est terminé”, a déclaré Kash Patel sur les réseaux sociaux une fois sa nomination entérinée. “Ma mission en tant que directeur est claire: laisser les bons flics être des flics – et rétablir la confiance dans le FBI.”Le choix de ce fils d’immigrés indiens, né à New York et qui aura 45 ans le 25 février, avait été annoncé en décembre par le président américain, dont il a su gagner les faveurs notamment grâce à ses livres pour enfants racontant l’histoire du “roi Donald”.Cet ancien procureur fédéral a occupé plusieurs postes à responsabilité dans la première administration Trump, au sein du Pentagone et comme directeur pour le contreterrorisme.Vivement critiqué par les démocrates, il a été décrit comme “dangereusement politiquement extrême” par l’influent sénateur démocrate Dick Durbin, qui craint qu’il utilise la police fédérale pour “se venger de ses ennemis politiques”.Des inquiétudes qui tiennent à ses prises de position passées, allant de la promotion de théories du complot à sa défense d’émeutiers du Capitole lors de l’assaut du 6 janvier 2021 à Washington.Au cours de son audition au Sénat fin janvier, Kash Patel avait cependant nié avoir une “liste d’ennemis”, et assuré que “tous les agents du FBI (seraient) protégés contre des représailles politiques”.Il prend la tête d’une institution plus que centenaire, vivement secouée depuis le retour au pouvoir de Donald Trump fin janvier. La presse américaine rapporte une purge en cours au sein du FBI, ainsi que des licenciements ou sanctions en préparation pour des dizaines d’agents ayant participé aux enquêtes judiciaires relatives à l’assaut contre le Capitole et à la rétention par Donald Trump de documents classifiés après son premier mandat.- “Bons côtés” de QAnon -Exprimant son soutien par le passé à des théories complotistes, Kash Patel avait notamment dit que la mouvance QAnon, fondée sur l’idée selon laquelle Donald Trump mènerait une guerre secrète contre un réseau mondial de pédophiles adorateurs de Satan, avait “beaucoup de bons côtés”.Lors de son audition au Sénat, il a cependant déclaré rejeter “les théories du complot sans fondement de QAnon”, qui prétend également qu’il existerait une sorte d’Etat parallèle, le “Deep State”, tirant les ficelles du monde au profit d’intérêts de groupes privés. Un sujet sur lequel Kash Patel a écrit un livre publié début 2023.Le nouveau directeur du FBI, qui sur le réseau de Donald Trump Truth Social s’était affiché en photo, posant devant la lettre “Q” en proie aux flammes, a été érigé en héros par les adeptes de ce mouvement.Il avait aussi assuré en 2023 que, s’il était amené à prendre la direction du FBI, les agences de police “s’en prendraient” aux journalistes ainsi qu’aux responsables du gouvernement.Après l’élection de 2020, il avait appelé un membre du ministère de la Justice pour s’enquérir d’allégations selon lesquelles des satellites italiens avaient altéré les votes, selon le témoignage du responsable en question devant le Congrès.

Netanyahu accuse le Hamas d’avoir tué les deux enfants Bibas, promet de le punir

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est engagé vendredi à punir le Hamas palestinien, accusé des “meurtres horribles” des deux enfants otages de la famille Bibas, dont les corps ont été remis à Israël mais sans leur mère.L’annonce par les autorités israéliennes qu’un troisième corps remis jeudi par le Hamas n’était pas celui de leur mère, l’otage Shiri Bibas, mais celui d’une femme a Gaza, a provoqué une onde de choc en Israël. Le mouvement islamiste a reconnu “une possible erreur”.Malgré ces rebondissements, le Hamas a confirmé qu’il libèrerait comme prévu samedi six otages israéliens, dans le cadre de l’accord de trêve à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice.La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, lors de laquelle les otages ont été enlevés et emmenés dans la bande de Gaza voisine. Les corps d’Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de quatre ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement, ont été restitués avec celui d’Oded Lifshitz, un otage octogénaire.”Sur la base des indicateurs de diagnostic, Ariel et Kfir Bibas ont été brutalement tués en captivité en novembre 2023 par des terroristes palestiniens”, a affirmé le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, en confirmant aussi l’identité de l’otage mort Oded Lifshitz.- “Des monstres” -“Le monde civilisé devrait condamner ces meurtres horribles”, a dit M. Netanyahu dans un communiqué. “Qui enlève un petit garçon et un bébé et les assassine? Des monstres. Je m’engage à ne pas relâcher mes efforts tant que ces sauvages qui ont exécuté nos otages ne seront pas traduits en justice.””Avec un cynisme inimaginable, ils n’ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d’une femme de Gaza dans le cercueil”, a déclaré plus tôt le Premier ministre.Il a promis d’agir “avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -les vivants et les morts- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord”.Le Hamas a reconnu dans un communiqué “la possibilité d’une erreur ou d’un mélange de corps” dans la zone où se trouvait la famille Bibas avec d’autres Palestiniens et qui a été bombardée selon lui par Israël à Gaza.Il a souligné son “engagement total” vis-à-vis de l’accord de trêve, disant qu’il n’avait “aucun intérêt à ne pas s’y conformer ou à retenir des corps” d’otages.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7 octobre 2023. Son père enlevé ce jour-là a été libéré le 1er février dernier.- Nouvel échange samedi? -Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de la première phase de l’accord de trêve conclu via les médiateurs – Egypte, Qatar, Etats-Unis.Jeudi, M. Netanyahu avait dénoncé la mise en scène organisée par le Hamas pour la restitution des dépouilles à Khan Younès dans le sud de Gaza.”Nous sommes tous fous de rage contre les monstres du Hamas”, a-il dit. “Nous détruirons les meurtriers et éliminerons le Hamas.”Des combattants armés et cagoulés ont exposé sur un podium quatre cercueils noirs portant chacun la photo d’un des otages. Au-dessus, un poster où Benjamin Netanyahu apparaissait le visage maculé de sang, flanqué de dents de vampire. Les dépouilles ont ensuite été remises à la Croix-Rouge.C’est la première fois que le Hamas remet des corps d’otages depuis son attaque du 7-Octobre. L’armée israélienne avait retrouvé plusieurs corps d’otages durant ses opérations à Gaza.Depuis le début de la première phase de l’accord de trêve devant s’achever le 1er mars, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 prisonniers palestiniens.Selon le Club des prisonniers palestiniens, une ONG palestinienne, Israël va libérer samedi 602 prisonniers contre les six otages israéliens. Si Israël confirme, il s’agira du sixième échange depuis le début de la trêve.Un total de 33 otages, dont huit morts, doivent être remis par le Hamas en échange de 1.900 Palestiniens détenus par Israël durant cette phase.Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois”, et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase.Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées. La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.

Netanyahu accuse le Hamas d’avoir tué les deux enfants Bibas, promet de le punir

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est engagé vendredi à punir le Hamas palestinien, accusé des “meurtres horribles” des deux enfants otages de la famille Bibas, dont les corps ont été remis à Israël mais sans leur mère.L’annonce par les autorités israéliennes qu’un troisième corps remis jeudi par le Hamas n’était pas celui de leur mère, l’otage Shiri Bibas, mais celui d’une femme a Gaza, a provoqué une onde de choc en Israël. Le mouvement islamiste a reconnu “une possible erreur”.Malgré ces rebondissements, le Hamas a confirmé qu’il libèrerait comme prévu samedi six otages israéliens, dans le cadre de l’accord de trêve à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice.La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, lors de laquelle les otages ont été enlevés et emmenés dans la bande de Gaza voisine. Les corps d’Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de quatre ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement, ont été restitués avec celui d’Oded Lifshitz, un otage octogénaire.”Sur la base des indicateurs de diagnostic, Ariel et Kfir Bibas ont été brutalement tués en captivité en novembre 2023 par des terroristes palestiniens”, a affirmé le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, en confirmant aussi l’identité de l’otage mort Oded Lifshitz.- “Des monstres” -“Le monde civilisé devrait condamner ces meurtres horribles”, a dit M. Netanyahu dans un communiqué. “Qui enlève un petit garçon et un bébé et les assassine? Des monstres. Je m’engage à ne pas relâcher mes efforts tant que ces sauvages qui ont exécuté nos otages ne seront pas traduits en justice.””Avec un cynisme inimaginable, ils n’ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d’une femme de Gaza dans le cercueil”, a déclaré plus tôt le Premier ministre.Il a promis d’agir “avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -les vivants et les morts- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix de cette violation cruelle et perverse de l’accord”.Le Hamas a reconnu dans un communiqué “la possibilité d’une erreur ou d’un mélange de corps” dans la zone où se trouvait la famille Bibas avec d’autres Palestiniens et qui a été bombardée selon lui par Israël à Gaza.Il a souligné son “engagement total” vis-à-vis de l’accord de trêve, disant qu’il n’avait “aucun intérêt à ne pas s’y conformer ou à retenir des corps” d’otages.Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7 octobre 2023. Son père enlevé ce jour-là a été libéré le 1er février dernier.- Nouvel échange samedi? -Les dépouilles ont été restituées dans le cadre de la première phase de l’accord de trêve conclu via les médiateurs – Egypte, Qatar, Etats-Unis.Jeudi, M. Netanyahu avait dénoncé la mise en scène organisée par le Hamas pour la restitution des dépouilles à Khan Younès dans le sud de Gaza.”Nous sommes tous fous de rage contre les monstres du Hamas”, a-il dit. “Nous détruirons les meurtriers et éliminerons le Hamas.”Des combattants armés et cagoulés ont exposé sur un podium quatre cercueils noirs portant chacun la photo d’un des otages. Au-dessus, un poster où Benjamin Netanyahu apparaissait le visage maculé de sang, flanqué de dents de vampire. Les dépouilles ont ensuite été remises à la Croix-Rouge.C’est la première fois que le Hamas remet des corps d’otages depuis son attaque du 7-Octobre. L’armée israélienne avait retrouvé plusieurs corps d’otages durant ses opérations à Gaza.Depuis le début de la première phase de l’accord de trêve devant s’achever le 1er mars, 19 otages israéliens ont été libérés contre plus de 1.100 prisonniers palestiniens.Selon le Club des prisonniers palestiniens, une ONG palestinienne, Israël va libérer samedi 602 prisonniers contre les six otages israéliens. Si Israël confirme, il s’agira du sixième échange depuis le début de la trêve.Un total de 33 otages, dont huit morts, doivent être remis par le Hamas en échange de 1.900 Palestiniens détenus par Israël durant cette phase.Mercredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer “en une seule fois”, et non plus en étapes successives, tous les otages encore retenus à Gaza lors de la deuxième phase.Mais les négociations indirectes sur cette deuxième étape, censée mettre fin définitivement à la guerre, ont été retardées. La troisième et dernière phase doit en principe porter sur la reconstruction de Gaza.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.211 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 48.319 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire assiégé.

Rickelton ton propels South Africa to 315-6 in Champions TrophyFri, 21 Feb 2025 13:24:40 GMT

Opener Ryan Rickelton struck a maiden one-day international hundred to guide South Africa to an imposing 315-6 in their Group B Champions Trophy clash against Afghanistan in Karachi on Friday.The 28-year-old left-hander scored a 106-ball 103 with seven boundaries and a six while skipper Temba Bavuma (58), Rassie van der Dussen (52) and Aiden Markram …

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Daughter of British IS victim reads last texts to him at France trial

The daughter of murdered British aid worker this week at the Paris trial of two of his presumed Islamic State group jailers recounted her anguish after her father went missing in war-torn Syria in 2013.In a Paris court on Thursday, Bethany Haines, 27, read out the last text message she would ever receive from her father, David Haines, before he was abducted by IS in north Syria aged 42.Sitting in the dock as she read were Frenchmen Mehdi Nemmouche, 39, and Abdelmalek Tanem, 35, on trial for holding four French journalists hostage for IS in Syria between 2013 and 2014.They have also been accused of being among those who held Haines hostage, before IS beheaded him in a gruesome video released in September 2014.”Hey there darling, hope you are okay. I’m fine and working away in Turkey. Hope you are feeling better now, love Dad,” Haines wrote to his daughter on March 12, 2013, she said.”Over the next three weeks, my dad would receive a barrage of texts and voicemails that he would never see or hear,” she told the court.She then read out messages she sent her father, their tone growing increasingly desperate.”Hey Dad, hope you are enjoying Turkey. I’m busy studying for my exams.”Hey Dad, call me when you can. Love you.”Hey Dad, are you out in the field? My first exam went okay I think. Stay safe.”Hey Dad, have I annoyed you? If I have, I’m sorry. Call me. Love you.”Daddy, I need you. I’ve had an awful day. Miss you.”Dad, I’m sorry. Phone me.”Daddy, I need you.”Daddy, are you there?”Daddy, you’re scaring me.”Where are you Daddy?”She paused, clutching her notes.”But he wasn’t there. He was being held, being interrogated, waterboarded, beaten, electrocuted, mocked, starved and being mentally tortured,” she said.Governments have said hundreds of Westerners joined extremist groups including IS in Syria after civil war broke out in 2011.Haines and the French journalists were also at several points held captive by another IS cell they dubbed the “Beatles” because of their British accents.It was a “Beatles” member, killed in a 2015 drone strike, who beheaded Haines.The French trial of Nemmouche and Tanem, as well as a Syrian defendant and two others in absentia because they are presumed dead, is to continue until March 21.

Des randonneurs mal équipés à l’assaut de l’Etna pour faire des selfies

Les autorités siciliennes se préparent à faire face ce week-end à un afflux inusité de visiteurs en quête de selfies sur les pentes du volcan sicilien Etna, attirés par une coulée de lave en altitude qui dure depuis deux semaines.La lave rougeoyante du volcan le plus célèbre de Sicile, contrastant avec la blancheur étincelante de la neige sur les flancs de la montagne, s’avère irrésistible pour nombre de touristes et randonneurs, dont certaines ne respectent pas les règles élémentaires de sécurité.”Le volcan n’est pas le méchant, dans ce cas le méchant c’est l’homme”, déplore Fabio Mancuso, maire de la ville d’Adrano, une petite localité située sur le versant sud-ouest de l’Etna, dans un entretien avec l’AFP. Le directeur de l’Observatoire de l’Etna de l’Institut national italien de géophysique et de vulcanologie, Stefano Branca, abonde dans le même sens : “Cette petite éruption a fait beaucoup de bruit à cause des problèmes liés à l’ordre public, et non pour des raisons liées au volcan”.”Il s’agit d’une éruption vraiment petite et insignifiante”, explique-t-il à l’AFP. Culminant à plus de 3.000 mètres, l’Etna est le plus haut volcan actif d’Europe. Inquiets, Fabio Mancuso et d’autres maires de communes voisines ont publié en début de semaine des arrêtés interdisant aux gens de s’approcher trop près de la lave, mais cela n’a pas empêché certains de le faire, se désole-t-il.Le quotidien La Repubblica a publié vendredi une photo de deux hommes musclés, torse nu, posant dans la neige avec en arrière-plan la lave incandescente. Outre les touristes prenant des selfies trop près de la lave ou grimpant sans équipement approprié, le principal problème est le blocage des routes embouteillées. Des voitures mal garées ont ainsi empêché des véhicules de secours de passer sur les routes menant au sommet de l’Etna.La coulée de lave actuelle, qui a débuté le 8 février, “est différente des autres éruptions de quelques heures, elle a duré plusieurs jours”, observe Stefano Branca. “Il y a un contraste entre la lave et la neige. Le spectacle a donc duré plus longtemps, et il y a donc plus d’opportunités d’y assister”.Toutefois, le phénomène touche à sa fin, selon lui.Mais cela n’a pas empêché les autorités locales de prévoir pour le week-end davantage de policiers et de volontaires sur les routes pour réguler la circulation et empêcher les visiteurs ne disposant pas de l’équipement adéquat de gravir les pentes du volcan.Fabio Mancuso s’attend à “une présence massive de touristes”, mais espère “qu’ils seront bien équipés et qu’ils auront le bon sens de respecter les règles”.

Rivesaltes: les corps de 60 harkis transférés en 1986 dans un cimetière, selon le maire

Les ossements de 60 harkis décédés et inhumés sans sépulture au camp de Rivesaltes entre 1962 et 1964 ont été transférés en 1986 dans un cimetière de la ville, a révélé vendredi devant les familles le maire de cette commune des Pyrénées-Orientales. L’édile André Bascou, en poste depuis 1983, a présenté ses excuses aux familles qui cherchent à savoir où ont été enterrés une soixantaine de corps, dont ceux de 52 bébés, et à leur offrir une “sépulture digne”.”Entre le 15 et le 19 septembre 1986, les corps ont été exhumés et inhumés au cimetière Saint-Saturnin. Je ne sais pas précisément où ils se trouvent”, a déclaré le maire octogénaire, regrettant de ne pas avoir contacté les familles “à l’époque”.Dans la salle de la mairie de Rivesaltes, une trentaine de proches de ces enfants défunts, venus chercher des réponses sur les dépouilles disparues, ont montré colère et incompréhension, ont constaté des journalistes de l’AFP.Venue pour l’occasion, Patricia Mirallès, ministre déléguée en charge de la mémoire et des anciens combattants, qui avait réclamé en octobre 2023 la tenue de fouilles sur le camp Joffre de Rivesaltes, a salué la tenue de cette réunion mais réclamé que le maire de Rivesaltes fasse “la lumière sur tout ce qui s’est passé, avec des archives que nous avons nous-mêmes retrouvés au ministère des Armées”.”Les dépouilles sont aujourd’hui dans le cimetière de Rivesaltes”, a-t-elle ajouté devant la presse, “je crois qu’on est dans la reconnaissance”. Mais “on doit répondre à toutes les familles. On doit avancer. On va continuer à faire la lumière pour leur montrer qu’on n’a rien à cacher”, a-t-elle encore déclaré.A l’automne dernier, des tombes d’enfants harkis décédés entre 1962 et 1964 ont été découvertes lors de fouilles demandées par les familles, mais elles étaient dépourvues d’ossements.Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, 21.000 harkis – ces Français musulmans recrutés comme auxiliaires de l’armée française pendant la guerre – et leurs familles ont transité par le camp de Rivesaltes, près de Perpignan.Une stèle commémorative dédiée aux harkis y recense 146 noms de personnes décédées, dont 101 enfants, parmi lesquels 86 de moins d’un an.