Kenyan jeans factory to fire workers as US deal expiresFri, 26 Sep 2025 13:49:17 GMT

A Kenyan factory making jeans for US stores will start firing hundreds of workers this week as American lawmakers failed to renew Africa’s duty-free access in time, its boss said Friday. The African Growth and Opportunity Act (AGOA) has been a cornerstone of trade relations for 25 years, allowing the United States to buy billions of …

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Meta met en place un abonnement payant sans publicité au Royaume-Uni

Le géant américain Meta a annoncé vendredi le lancement d’abonnements payants sans publicité au Royaume-Uni sur ses plateformes Facebook et Instagram, comme cela se fait déjà dans l’Union européenne, pour se mettre en conformité avec la législation.”Dans les prochaines semaines, en réponse aux récentes directives réglementaires du Royaume-Uni et après d’étroites consultations” avec le régulateur britannique de la protection des données (ICO), “nous proposerons au Royaume-Uni un abonnement permettant de supprimer les publicités”, selon un communiqué de Meta.Les utilisateurs résidant au Royaume-Uni pourront choisir entre continuer à utiliser Facebook et Instagram gratuitement tout en acceptant des publicités personnalisées, ou souscrire un abonnement pour ne plus voir de publicités.L’abonnement coûtera 2,99 livres (3,42 euros) par mois via les navigateurs web ou 3,99 livres (4,57 euros) sur les applications mobiles — soit moins que les abonnements dans l’UE, proposés à partir de 5,99 euros par mois.Meta avait instauré cet abonnement sans publicité dans l’UE fin 2023 pour se mettre en conformité avec les règles européennes sur le traitement des données personnelles, qui lui ont déjà valu plusieurs condamnations et amendes.Saluant “l’approche constructive” britannique vendredi, Meta a en parallèle critiqué dans son communiqué les “exigences excessives” dans l’UE, où il a dû mettre en place une option supplémentaire avec des publicités “moins personnalisées”.L’ICO britannique a lui aussi “salué” vendredi l’annonce d’un abonnement sans publicité qui “permet à Meta de se conformer à la législation britannique”, se félicitant aussi d’avoir obtenu un prix “considérablement réduit” par rapport aux propositions initiales du groupe américain, et “presque deux fois inférieur à celui des utilisateurs de l’UE”.

Trump brands indicted opponent Comey a ‘dirty cop’

US President Donald Trump on Friday followed up his cheering of the indictment of political opponent James Comey by branding the former FBI director a “dirty cop” and declaring him guilty.Presidents have historically bent over backward — at least in public — to show clear separation between the White House and the Justice Department. Trump has smashed that precedent, making clear he intends to influence Comey’s case.”He is a Dirty Cop, and always has been,” Trump said in a statement on his Truth Social platform.”He just got unexpectedly caught” and “a very big price must be paid!” Trump wrote.Comey was charged late Thursday with making false statements and obstruction of justice in connection with the probe he conducted into whether Russia interfered in the 2016 election that Trump won and if he colluded with the Russians.The charges on Thursday came days after Trump publicly urged Attorney General Pam Bondi to take action against Comey and others he sees as enemies.Trump, who just hours earlier had insisted he had nothing to do with the case, swiftly went on social media to celebrate.”JUSTICE IN AMERICA!” he wrote, calling Comey “one of the worst human beings this Country has ever been exposed to.”Trump has used his office since returning to power in January to pressure a huge variety of individuals and institutions that either opposed him in the past or, as in the case of several media outlets, had sought to maintain their independence from him.The charges against Comey are the most dramatic instance yet.Comey faces up to five years in prison if convicted, according to federal prosecutor Lindsey Halligan, who was appointed by Trump just days ago to pursue the case. A former personal lawyer to the president, she has no experience as a prosecutor.- Trump’s Russia ties -In a video posted on Instagram, Comey said “I’m not afraid” and denied any wrongdoing.Comey has been prominent during Trump’s second term, as a critic of what he says are the Republican’s efforts to weaponize the justice system for his own political use.But Trump’s feud with Comey goes back to the early days of his tumultuous first term when Comey was the director of the FBI.Trump fired Comey in 2017 amid a probe into whether any members of the Trump campaign had colluded with Moscow to sway the 2016 presidential vote.The controversy over Russia’s involvement — and links to the 2016 Trump campaign, as well as to Trump himself — dogged the Republican throughout his first term.Trump has vowed to take revenge on all who investigated him in the affair, which he brands the “Russia hoax.” And his intelligence chiefs have issued reports casting the original probes as politically motivated and flawed.However, the intelligence community’s original findings that Russia meddled in the tumultuous 2016 US election have been backed up by committees both in the House of Representatives and the Senate.The case against Comey has been criticized as deeply flawed from the start.The five-year statute of limitations on his alleged lying to Congress expires Tuesday, forcing prosecutors to rush to indict. However, the chief prosecutor for the Eastern District of Virginia declined to press charges, reportedly because there was not enough evidence.She then left her job under pressure from Trump, who appointed Halligan and exhorted her to “get things moving.”

Bolloré, Stérin, Pigasse… Dans l’arène politique, ces hommes d’affaires se cachent de moins en moins

Les milliardaires sortent du bois: à droite comme à gauche, une poignée de riches hommes d’affaires investissent la sphère politique et médiatique pour pousser leurs idées, avançant à visage de plus en plus découvert avec des méthodes différentes.Nouveau signal de cette offensive, l’annonce vendredi du rachat prochain de l’hebdomadaire conservateur Valeurs actuelles par un trio d’investisseurs où figure… le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.Catholique conservateur exilé en Belgique, l’homme d’affaires reste un personnage discret dans les médias. Mais celui que les coffrets cadeaux Smartbox ont rendu milliardaire perturbe le paysage politique depuis que son projet Périclès, acronyme de “Patriotes enracinés résistants identitaires chrétiens libéraux européens souverainistes”, a été rendu public en 2024 par L’Humanité et le JDD.Son objectif, “promouvoir” des “valeurs libérales et conservatrices” dans le champ politique au sens large, a assumé en mai devant une commission parlementaire le directeur de Périclès, Arnaud Rérolle, associé de M. Stérin qui avait, lui, refusé la convocation des députés.L’investissement se chiffre en millions d’euros: huit en 2024 et une vingtaine prévus pour 2025 pour financer diverses associations, entreprises ou think tanks, selon M. Rérolle.Parmi ces structures, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, dont la méthodologie a été régulièrement mise en doute par des économistes et spécialistes, ou encore le média conservateur L’Incorrect, à l’origine de la diffusion d’une vidéo ayant valu aux journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen des accusations de connivence avec le Parti socialiste.- “Faire contrepoids” -Cette affaire cristallise justement ces derniers jours l’attention des médias d’un autre milliardaire, Vincent Bolloré. CNews, Europe 1 ou encore le Journal du dimanche (JDD) accusent le service public de partialité en faveur de la gauche depuis longtemps. Signe d’une guerre désormais ouverte, la patronne de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci a répliqué en accusant pour la première fois CNews d’être une chaîne d'”extrême droite” et en accusant ces médias de vouloir “la peau de l’audiovisuel public”, ce que ces derniers contestent.Le milliardaire conservateur, lui, s’est toujours défendu de mener tout “projet idéologique”.Ces derniers jours néanmoins, des liens ont été établis entre son empire médiatique et la très large diffusion d’une pétition lancée par l’ancien eurodéputé souverainiste Philippe de Villiers appelant à l’organisation d’un référendum sur l’immigration, proposition phare de la droite et de l’extrême droite.De l’autre côté de l’échiquier politique, l’ancien dirigeant de la banque Lazard, Matthieu Pigasse, 57 ans, a lui aussi investi l’espace médiatique ces dernières semaines, en affirmant son soutien aux mesures de justice fiscale prônées par la gauche.L’homme d’affaire à la tête du groupe Combat, propriétaire de Radio Nova, du magazine Les Inrockuptibles, de festivals de musique, multiplie les messages sur X et les apparitions dans les médias.Son défi: mener la “bataille culturelle” pour “faire contrepoids” aux groupes “poussés par des milliardaires de droite ou d’extrême droite”.Et cela passe par des échanges de moins en moins secrets avec les dirigeants politiques. Interrogé, un cadre du PS affirme que M. Pigasse entretient des relations “amicales” avec le premier secrétaire Olivier Faure. “On pourrait le faire rentrer dans un dispositif politique”, ajoute le même, mais “il n’y a rien d’opérationnel pour l’instant”.Idem dans la sphère Stérin, où le bras droit de l’entrepreneur, François Durvye -annoncé sur le départ par plusieurs médias-, a contribué au livret économique du Rassemblement national. Il “serait un excellent député s’il était investi”, reconnaît un proche de Marine Le Pen. Un autre cadre RN tempère néanmoins: “L’influence de Stérin est complètement surestimée.”- “Raidissement” -Bolloré, Stérin, Pigasse… Vont-ils encourager les autres ultrariches, traditionnellement plus réservés, à changer de braquet dans la guerre de l’influence ? Bernard Arnault, patron de LVMH déjà propriétaire du groupe Les Echos-Le Parisien et de l’Opinion, est en passe de racheter le magazine Challenges et s’est distingué ces derniers jours pour sa virulente charge contre la taxe Zucman sur les hauts patrimoines. Quant à Rodolphe Saadé, patron de CMA CGM, il vient d’acquérir le média Brut, en plus d’Altice Médias (BFMTV, RMC). “Le paysage est en train de changer”, estime Michel Offerlé, professeur émérite de sociologie politique à l’ENS. “Mais s’il existe une frange radicalisée de chefs d’entreprise, on n’en est pas à imaginer certains grands patrons français entrer en politique”, tempère ce spécialiste du patronat, tout en observant un certain “raidissement du Medef”, qui vient d’annoncer un grand meeting patronal le 13 octobre.

Bolloré, Stérin, Pigasse… Dans l’arène politique, ces hommes d’affaires se cachent de moins en moins

Les milliardaires sortent du bois: à droite comme à gauche, une poignée de riches hommes d’affaires investissent la sphère politique et médiatique pour pousser leurs idées, avançant à visage de plus en plus découvert avec des méthodes différentes.Nouveau signal de cette offensive, l’annonce vendredi du rachat prochain de l’hebdomadaire conservateur Valeurs actuelles par un trio d’investisseurs où figure… le milliardaire Pierre-Édouard Stérin.Catholique conservateur exilé en Belgique, l’homme d’affaires reste un personnage discret dans les médias. Mais celui que les coffrets cadeaux Smartbox ont rendu milliardaire perturbe le paysage politique depuis que son projet Périclès, acronyme de “Patriotes enracinés résistants identitaires chrétiens libéraux européens souverainistes”, a été rendu public en 2024 par L’Humanité et le JDD.Son objectif, “promouvoir” des “valeurs libérales et conservatrices” dans le champ politique au sens large, a assumé en mai devant une commission parlementaire le directeur de Périclès, Arnaud Rérolle, associé de M. Stérin qui avait, lui, refusé la convocation des députés.L’investissement se chiffre en millions d’euros: huit en 2024 et une vingtaine prévus pour 2025 pour financer diverses associations, entreprises ou think tanks, selon M. Rérolle.Parmi ces structures, l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, dont la méthodologie a été régulièrement mise en doute par des économistes et spécialistes, ou encore le média conservateur L’Incorrect, à l’origine de la diffusion d’une vidéo ayant valu aux journalistes Thomas Legrand et Patrick Cohen des accusations de connivence avec le Parti socialiste.- “Faire contrepoids” -Cette affaire cristallise justement ces derniers jours l’attention des médias d’un autre milliardaire, Vincent Bolloré. CNews, Europe 1 ou encore le Journal du dimanche (JDD) accusent le service public de partialité en faveur de la gauche depuis longtemps. Signe d’une guerre désormais ouverte, la patronne de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci a répliqué en accusant pour la première fois CNews d’être une chaîne d'”extrême droite” et en accusant ces médias de vouloir “la peau de l’audiovisuel public”, ce que ces derniers contestent.Le milliardaire conservateur, lui, s’est toujours défendu de mener tout “projet idéologique”.Ces derniers jours néanmoins, des liens ont été établis entre son empire médiatique et la très large diffusion d’une pétition lancée par l’ancien eurodéputé souverainiste Philippe de Villiers appelant à l’organisation d’un référendum sur l’immigration, proposition phare de la droite et de l’extrême droite.De l’autre côté de l’échiquier politique, l’ancien dirigeant de la banque Lazard, Matthieu Pigasse, 57 ans, a lui aussi investi l’espace médiatique ces dernières semaines, en affirmant son soutien aux mesures de justice fiscale prônées par la gauche.L’homme d’affaire à la tête du groupe Combat, propriétaire de Radio Nova, du magazine Les Inrockuptibles, de festivals de musique, multiplie les messages sur X et les apparitions dans les médias.Son défi: mener la “bataille culturelle” pour “faire contrepoids” aux groupes “poussés par des milliardaires de droite ou d’extrême droite”.Et cela passe par des échanges de moins en moins secrets avec les dirigeants politiques. Interrogé, un cadre du PS affirme que M. Pigasse entretient des relations “amicales” avec le premier secrétaire Olivier Faure. “On pourrait le faire rentrer dans un dispositif politique”, ajoute le même, mais “il n’y a rien d’opérationnel pour l’instant”.Idem dans la sphère Stérin, où le bras droit de l’entrepreneur, François Durvye -annoncé sur le départ par plusieurs médias-, a contribué au livret économique du Rassemblement national. Il “serait un excellent député s’il était investi”, reconnaît un proche de Marine Le Pen. Un autre cadre RN tempère néanmoins: “L’influence de Stérin est complètement surestimée.”- “Raidissement” -Bolloré, Stérin, Pigasse… Vont-ils encourager les autres ultrariches, traditionnellement plus réservés, à changer de braquet dans la guerre de l’influence ? Bernard Arnault, patron de LVMH déjà propriétaire du groupe Les Echos-Le Parisien et de l’Opinion, est en passe de racheter le magazine Challenges et s’est distingué ces derniers jours pour sa virulente charge contre la taxe Zucman sur les hauts patrimoines. Quant à Rodolphe Saadé, patron de CMA CGM, il vient d’acquérir le média Brut, en plus d’Altice Médias (BFMTV, RMC). “Le paysage est en train de changer”, estime Michel Offerlé, professeur émérite de sociologie politique à l’ENS. “Mais s’il existe une frange radicalisée de chefs d’entreprise, on n’en est pas à imaginer certains grands patrons français entrer en politique”, tempère ce spécialiste du patronat, tout en observant un certain “raidissement du Medef”, qui vient d’annoncer un grand meeting patronal le 13 octobre.