German, French post offices restrict packages to US over tariffs

The postal services of Germany and France on Friday announced a raft of restrictions on package deliveries to the United States due to tariffs imposed by President Donald Trump.DHL, which owns the Deutsche Post service, said that from Saturday it would “temporarily suspend” its standard category of US package delivery, the preferred option for many small businesses.”The reason for the restrictions, which we expect to be temporary, are new processes for postal delivery which have been put in place by the US authorities,” DHL said in a statement.”Important questions have not yet been answered, including who will have to pay the tariffs and how,” it added.France’s La Poste told AFP it would suspend from Monday package deliveries to the United States, except for gifts sent by individuals with a value of less than 100 euros ($116).It said the new rules had been issued only on August 15, “leaving European postal services with an extremely limited timeframe to get prepared.”Moreover, their related documentation still requires further clarification,” La Poste added in a statement.Each year the French service sends 1.6 million packages on average to the United States, 80 percent from businesses and 20 percent from individuals. – Extra checks -Other European postal services, including in Belgium, Austria and Denmark, have already taken similar measures.DHL said a more expensive “express” service for packages weighing up to 70 kilograms (154 pounds) would still be available.Individual customers will also still be able to send items as presents with a maximum value of $100 (86 euros) but DHL warned that these would be subject to extra checks to prevent the service being used for commercial goods.In late July the Trump administration said that as of August 29 it would abolish a tax exemption on small packages entering the US.Such packages with a value of less than $800 will now be taxed at 15 percent, the same rate as other imports from the European Union.That general tariff rate was agreed under a deal struck between Brussels and Washington late last month.In April, DHL said it was suspending delivery of packages to the United States with a value in excess of $800.It cited changes to US Customs rules as part of Trump’s trade war, which lowered the threshold at which parcels to individuals require formal entry processing by US Customs to $800 from $2,500 — leading to significant delays.

L’ONU déclare la famine à Gaza, Netanyahu dénonce un “mensonge”

L’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, Benjamin Netanyahu dénonçant un “mensonge éhonté”, au moment où Israël menace de destruction totale le territoire palestinien si le Hamas n’accepte pas la paix à ses conditions.”Israël n’a pas de politique de famine. Israël a une politique de prévention de la famine”, a affirmé le Premier ministre cité par son bureau. Il a imputé les pénuries “temporaires” aux “vols systématiques de l’aide” par le Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre.”C’est la famine, la famine de Gaza”, a déclaré à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher. Le constat, précédé de mois d’alertes, s’appuie sur le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) onusien, qui a confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (nord).Le Hamas a appelé à “une action immédiate de l’ONU” pour stopper la guerre, et “l’ouverture sans restriction des points de passage” en vue de “l’entrée urgente et continue de nourriture, médicaments, eau et carburant”.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de Gazaouis affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.- “Obstruction systématique” -Cette famine “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a accusé M. Fletcher.La Croix-Rouge a appelé le pays, en tant que puissance occupante, à “subvenir aux besoins de base” des Gazaouis, et Londres lui a imputé un “scandale moral”. Les Affaires étrangères israéliennes ont accusé l’IPC de s’être “détourné de ses propres règles”. Chaque jour des journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza voient des foules de Palestiniens de tous âges se ruer sur des distributions alimentaires, dont plusieurs ont provoqué des scènes chaotiques et meurtrières, avec l’énergie du désespoir. Selon l’IPC, la famine devrait gagner les gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d’ici fin septembre.Le gouvernorat de Gaza – Gaza-ville et ses environs –  représente environ 20% de la superficie du territoire palestinien assiégé. L’ONU y estime actuellement la population à près d’un million de personnes, autant se trouvant dans celui de Deir el-Balah, et plus de 500.000 dans celui de Khan Younès.”Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”, a rappelé le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk. – “Portes de l’enfer” -Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a  appelé à un “cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire total”. Israël avait imposé début mars un total blocus humanitaire aux Gazaouis, entraînant de graves pénuries de nourriture. Il l’a assoupli à partir de fin mai, mais l’aide internationale autorisée à entrer depuis est jugée largement insuffisante par l’ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.En matière militaire, le ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé la ville de Gaza de destruction totale si le mouvement islamiste palestinien n’acceptait pas la paix aux termes israéliens. “Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront” jusqu’à ce que le Hamas accepte “les conditions” israéliennes pour mettre fin à la guerre, “principalement la libération de tous les otages et (son) désarmement” a-t-il écrit sur X.Parallèlement, M. Netanyahu, a ordonné jeudi soir l’ouverture de négociations pour  “la libération de tous (les) otages” et la fin de la guerre “dans des conditions acceptables pour Israël”.- “Souhaiter la mort” -Une proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis – en vue d’un cessez-le-feu, acceptée lundi par le Hamas, prévoit, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages toujours captifs à Gaza – 49 dont 27 morts selon l’armée – seraient relâchés en deux temps en échange de prisonniers palestiniens.Israël, qui contrôle environ 75% du territoire palestinien, a approuvé cette semaine un plan d’assaut contre Gaza-ville, et annoncé le rappel de 60.000 réservistes supplémentaires.Depuis, l’étau militaire se resserre sur Gaza-ville.La Défense locale de Gaza a recensé 46 personnes tuées dans des frappes et tirs israéliens. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ces bilans, et les affirmations de l’armée. “C’est comme si nous étions en enfer. Je deviens folle”, déclare à l’AFP Oum Ibrahim Younès, une mère de quatre enfants de 43 ans, qui vit dans les ruines de sa maison à Gaza.”Nous attendons la mort, nous en sommes venus à la souhaiter”, témoigne Nivine Ahmed, 47 ans, déplacée avec ses cinq enfants dans une tente à l’ouest de Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

L’ONU déclare la famine à Gaza, Netanyahu dénonce un “mensonge”

L’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, Benjamin Netanyahu dénonçant un “mensonge éhonté”, au moment où Israël menace de destruction totale le territoire palestinien si le Hamas n’accepte pas la paix à ses conditions.”Israël n’a pas de politique de famine. Israël a une politique de prévention de la famine”, a affirmé le Premier ministre cité par son bureau. Il a imputé les pénuries “temporaires” aux “vols systématiques de l’aide” par le Hamas, dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre.”C’est la famine, la famine de Gaza”, a déclaré à Genève le chef des opérations humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher. Le constat, précédé de mois d’alertes, s’appuie sur le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) onusien, qui a confirmé qu’une famine était en cours dans le gouvernorat de Gaza (nord).Le Hamas a appelé à “une action immédiate de l’ONU” pour stopper la guerre, et “l’ouverture sans restriction des points de passage” en vue de “l’entrée urgente et continue de nourriture, médicaments, eau et carburant”.Selon des experts de l’ONU, plus d’un demi-million de Gazaouis affrontent des conditions “catastrophiques”, le niveau de détresse alimentaire le plus élevé de l’IPC, caractérisé par la famine et la mort.- “Obstruction systématique” -Cette famine “aurait pu être évitée” sans “l’obstruction systématique d’Israël”, a accusé M. Fletcher.La Croix-Rouge a appelé le pays, en tant que puissance occupante, à “subvenir aux besoins de base” des Gazaouis, et Londres lui a imputé un “scandale moral”. Les Affaires étrangères israéliennes ont accusé l’IPC de s’être “détourné de ses propres règles”. Chaque jour des journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza voient des foules de Palestiniens de tous âges se ruer sur des distributions alimentaires, dont plusieurs ont provoqué des scènes chaotiques et meurtrières, avec l’énergie du désespoir. Selon l’IPC, la famine devrait gagner les gouvernorats de Deir el-Balah (centre) et Khan Younès (sud) d’ici fin septembre.Le gouvernorat de Gaza – Gaza-ville et ses environs –  représente environ 20% de la superficie du territoire palestinien assiégé. L’ONU y estime actuellement la population à près d’un million de personnes, autant se trouvant dans celui de Deir el-Balah, et plus de 500.000 dans celui de Khan Younès.”Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre”, a rappelé le haut-commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU, Volker Türk. – “Portes de l’enfer” -Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a  appelé à un “cessez-le-feu immédiat, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire total”. Israël avait imposé début mars un total blocus humanitaire aux Gazaouis, entraînant de graves pénuries de nourriture. Il l’a assoupli à partir de fin mai, mais l’aide internationale autorisée à entrer depuis est jugée largement insuffisante par l’ONU et les humanitaires, ce que conteste Israël.En matière militaire, le ministre de la Défense, Israël Katz, a menacé la ville de Gaza de destruction totale si le mouvement islamiste palestinien n’acceptait pas la paix aux termes israéliens. “Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront” jusqu’à ce que le Hamas accepte “les conditions” israéliennes pour mettre fin à la guerre, “principalement la libération de tous les otages et (son) désarmement” a-t-il écrit sur X.Parallèlement, M. Netanyahu, a ordonné jeudi soir l’ouverture de négociations pour  “la libération de tous (les) otages” et la fin de la guerre “dans des conditions acceptables pour Israël”.- “Souhaiter la mort” -Une proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats-Unis – en vue d’un cessez-le-feu, acceptée lundi par le Hamas, prévoit, selon des sources palestiniennes, une trêve de 60 jours durant laquelle les otages toujours captifs à Gaza – 49 dont 27 morts selon l’armée – seraient relâchés en deux temps en échange de prisonniers palestiniens.Israël, qui contrôle environ 75% du territoire palestinien, a approuvé cette semaine un plan d’assaut contre Gaza-ville, et annoncé le rappel de 60.000 réservistes supplémentaires.Depuis, l’étau militaire se resserre sur Gaza-ville.La Défense locale de Gaza a recensé 46 personnes tuées dans des frappes et tirs israéliens. Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante ces bilans, et les affirmations de l’armée. “C’est comme si nous étions en enfer. Je deviens folle”, déclare à l’AFP Oum Ibrahim Younès, une mère de quatre enfants de 43 ans, qui vit dans les ruines de sa maison à Gaza.”Nous attendons la mort, nous en sommes venus à la souhaiter”, témoigne Nivine Ahmed, 47 ans, déplacée avec ses cinq enfants dans une tente à l’ouest de Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. 

Iran, Europeans to meet as snapback sanctions loom

Iran will meet next week with Britain, France and Germany on its nuclear programme, the parties said Friday, as the European powers warned Tehran to engage swiftly to avoid snapback sanctions.The Islamic republic suspended cooperation with the International Atomic Energy Agency in July in the wake of its 12-day war with Israel, citing the UN nuclear watchdog’s failure to condemn Israeli and US strikes on its nuclear facilities.The European trio — parties to the landmark 2015 Iran nuclear deal — have threatened to trigger a “snapback mechanism” by the end of August.The move would reimpose sweeping UN sanctions lifted under the 2015 agreement unless Iran agrees to curb its uranium enrichment and restore cooperation with IAEA inspectors.”It was agreed that Iran’s talks with the three European countries and the European Union would continue next Tuesday at the level of deputy foreign ministers,” Iran’s foreign ministry said after a phone call between Foreign Minister Abbas Araghchi and senior European diplomats.France confirmed the talks and cautioned that Iran faced a narrowing window of time.”We have just made an important call to our Iranian counterpart regarding the nuclear programme and the sanctions against Iran that we are preparing to reimpose,” said French Foreign Minister Jean-Noel Barrot on X, noting he was joined on the call by his British and German counterparts and the EU’s top diplomat.”Time is running out. A new meeting will take place next week on this issue,” he added.German Foreign Minister Johann Wadephul said on X that his country remained “committed to diplomacy but time is very short”.”Iran needs to engage substantively in order to avoid the activation of snapback,” he said.”We have been clear that we will not let the snapback of sanctions expire unless there is a verifiable and durable deal.”The EU’s foreign policy chief, Kaja Kallas, made a similar statement.”With the deadline for the snapback mechanism fast approaching, Iran’s readiness to engage with the US is crucial. Iran must also fully cooperate” with the IAEA, she said.It was not immediately clear where the talks, the second since the Iran-Israel war, would take place.- Iran warns of snapback ‘consequences’ -Israel in June launched an unprecedented bombing campaign on Iranian nuclear, military and civilian facilities, prompting Tehran to respond with missile strikes on Israel.The United States also joined its ally Israel, targeting key Iranian nuclear sites deep within the country.Iran and the European trio — known as the E3 — held talks in late July at the Iranian consulate in Istanbul, which Tehran described as “frank”.Iran’s 12-day war with Israel derailed its nuclear negotiations with the United States and saw it suspend cooperation with the IAEA.The 2015 nuclear deal was aimed preventing Iran from developing an atomic bomb — an ambition it has consistently denied.The deal was torpedoed in 2018 when Donald Trump, during his first term as US president, unilaterally withdrew the United States from the agreement and slapped crippling sanctions on its economy. Iran has ever since criticized Europe over failing to meet its commitments under the deal.Araghchi reiterated Friday the “lack of legal and moral competence of these countries to resort to the said mechanism” while warning about “the consequences of such an action”.Iran has previously said it would leave the non-proliferation treaty — or NPT — if the mechanism, envisaged in the nuclear deal, is activated by the European parties.The deadline for activating the mechanism ends in October, though Europeans have set an internal target of the end of August to trigger it if diplomacy fails. They have also offered an extension to buy time for talks.Araghchi said Friday that “this is a decision that must essentially be taken by the United Nations Security Council; and while the Islamic Republic of Iran has its own principled positions and views in this regard, it is not involved in this process.”The foreign minister said earlier this month that Iran was working with China and Russia to prevent the snapback of sanctions.burs-rkh/dv

Droits de douane: La Poste annonce suspendre les envois de colis vers les Etats-Unis

La Poste va suspendre dès lundi les envois de colis vers les Etats-Unis, en dehors des envois de cadeaux entre particuliers de moins de 100 euros, en raison du récent durcissement des règles douanières américaines, a annoncé vendredi le groupe public francais à l’AFP. La Poste s’est dite “contrainte” dans un communiqué, “du fait de spécifications et modalités techniques toujours incomplètes et du délai extrêmement court pour se préparer”. Cette annonce intervient quelques heures après que la poste allemande a pris des mesures similaires, restreignant considérablement, “de manière provisoire”, l’envoi de colis et de marchandises vers les Etats-Unis. D’autres postes nationales européennes ont pris le même pli : “A titre d’exemples, BPost (la poste belge), Correos (la poste espagnole), PostNord (le réseau suédo-danois), Deutsche Post (la poste allemande), ou encore Austrian Post (la poste autrichienne) ont déjà annoncé l’interruption des envois de colis postaux à destination des Etats-Unis”, a rappelé La Poste dans son communiqué.PostEurop qui réunit les 51 acteurs postaux européens en charge du service universel postal, avait alerté le 19 août dans un communiqué sur ce risque de suspension au niveau européen. La Poste expédie vers les Etats-Unis 1,6 million de colis par an en moyenne, dont 80% proviennent des entreprises et 20% des particuliers.Chronopost “fonctionne normalement” et ne sera donc pas impacté par cette mesure, a précisé La Poste.Fin juillet, l’administration Trump a annoncé mettre fin à l’exemption de taxes sur les petits colis entrant aux Etats-Unis à compter du 29 août.Washington taxera ainsi les livraisons postales – d’une valeur inférieure à 800 dollars – au même niveau que les autres produits provenant de l’UE, soit à 15%, selon l’accord commercial conclu fin juillet.

Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux

Les Etats-Unis approchent du moment où la Fed devra baisser ses taux d’intérêt pour soutenir l’emploi, a estimé vendredi le président de la banque centrale Jerome Powell dans un discours très attendu. Une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier” une détente de la politique monétaire, et donc des taux d’intérêt, a prévenu le patron de l’institution depuis les rencontres de Jackson Hole, dans le Wyoming (ouest).Il ajoute que la Fed se trouve dans une “situation délicate” car les nouveaux droits de douane mis en place par l’exécutif américain commencent dans le même temps à se répercuter sur les prix payés par les consommateurs au risque de raviver l’inflation.”L’impact des droits de douane sur les prix à la consommation est désormais clairement visible”, a-t-il souligné.En théorie, le risque d’une poussée d’inflation incite les banquiers centraux à laisser a minima leurs taux directeurs inchangés. Mais, s’ils estiment qu’il faut soutenir l’activité pour éviter des licenciements, ils tendent à l’inverse à baisser les taux, qui guident le coût du crédit pour les entreprises et les particuliers.”Les risques pesant sur le marché de l’emploi augmentent. Et si ces risques viennent à se matérialiser, ils peuvent se traduire rapidement en hausse des licenciements et du chômage”, a observé M. Powell.Son discours a immédiatement été interprété par les investisseurs comme une façon de préparer le terrain à des baisses de taux à l’occasion de la prochaine réunion de la banque centrale des Etats-Unis, en septembre.Cela a fait brusquement chuter les taux d’emprunt de la dette américaine: le rendement à deux ans – le plus sensible aux évolutions monétaires – passant ainsi en quelques secondes de 3,78% à 3,71%. Le dollar tombait lui aussi, lâchant environ 0,54%, des taux plus bas étant de nature à plomber le cours d’une devise.En revanche, Wall Street a applaudi les propos du patron de la Fed, les principaux indices boursiers américains évoluant en nette hausse vers 14H10 GMT.

Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux

Les Etats-Unis approchent du moment où la Fed devra baisser ses taux d’intérêt pour soutenir l’emploi, a estimé vendredi le président de la banque centrale Jerome Powell dans un discours très attendu. Une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier” une détente de la politique monétaire, et donc des taux d’intérêt, a prévenu le patron de l’institution depuis les rencontres de Jackson Hole, dans le Wyoming (ouest).Il ajoute que la Fed se trouve dans une “situation délicate” car les nouveaux droits de douane mis en place par l’exécutif américain commencent dans le même temps à se répercuter sur les prix payés par les consommateurs au risque de raviver l’inflation.”L’impact des droits de douane sur les prix à la consommation est désormais clairement visible”, a-t-il souligné.En théorie, le risque d’une poussée d’inflation incite les banquiers centraux à laisser a minima leurs taux directeurs inchangés. Mais, s’ils estiment qu’il faut soutenir l’activité pour éviter des licenciements, ils tendent à l’inverse à baisser les taux, qui guident le coût du crédit pour les entreprises et les particuliers.”Les risques pesant sur le marché de l’emploi augmentent. Et si ces risques viennent à se matérialiser, ils peuvent se traduire rapidement en hausse des licenciements et du chômage”, a observé M. Powell.Son discours a immédiatement été interprété par les investisseurs comme une façon de préparer le terrain à des baisses de taux à l’occasion de la prochaine réunion de la banque centrale des Etats-Unis, en septembre.Cela a fait brusquement chuter les taux d’emprunt de la dette américaine: le rendement à deux ans – le plus sensible aux évolutions monétaires – passant ainsi en quelques secondes de 3,78% à 3,71%. Le dollar tombait lui aussi, lâchant environ 0,54%, des taux plus bas étant de nature à plomber le cours d’une devise.En revanche, Wall Street a applaudi les propos du patron de la Fed, les principaux indices boursiers américains évoluant en nette hausse vers 14H10 GMT.