Zelensky et Rubio en Arabie saoudite, l’Ukraine va proposer un cessez-le-feu partiel

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio sont arrivés en Arabie saoudite pour des discussions mardi qui pourraient s’avérer cruciales sur la guerre avec la Russie, M. Rubio jugeant prometteuse une proposition ukrainienne de cessez-le-feu partiel.Des responsables ukrainiens et américains doivent se retrouver à Jeddah pour discuter des moyens de mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie, qui a envahi sa voisine il y a plus de trois ans.Kiev va proposer une “trêve dans les airs” et “en mer” avec Moscou, a indiqué lundi à l’AFP un haut responsable ukrainien sous couvert de l’anonymat, “car ce sont les options de cessez-le-feu qui sont faciles à mettre en place et à surveiller et il est possible de commencer par elles”.Peu avant d’arriver en Arabie saoudite, Marco Rubio a dit juger cette idée prometteuse: “Je ne dis pas que cela seul sera suffisant, mais c’est le genre de concession nécessaire afin de mettre fin au conflit”.Il a aussi dit espérer que la suspension de l’aide militaire américaine à Kiev puisse être résolue lors des discussions en Arabie saoudite.La réunion de mardi devrait être la première entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, qui avait donné lieu à une spectaculaire joute verbale.Washington a depuis suspendu son aide militaire et son partage de renseignements, et Kiev tente de recoller les morceaux avec le président Donald Trump.Après avoir été reçu par le prince héritier Mohammed ben Salmane, Volodymyr Zelensky a assuré aborder les discussions de mardi de manière “absolument constructive”, estimant que l’Arabie saoudite apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie”.Selon la présidence ukrainienne, leur entretien a porté sur “une possible médiation de l’Arabie saoudite pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.- “Avantage” à la Russie -Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump, disant espérer que les négociations de Ryad aient “un résultat positif” permettant la reprise de l’aide militaire américaine, selon Downing Street. Le Royaume-Uni organisera samedi une réunion virtuelle avec les dirigeants des pays prêts à aider au maintien de la paix en Ukraine en cas de trêve. Selon Londres, une vingtaine de pays sont prêts à contribuer à une “coalition de volontaires”, même si les modalités n’ont pas été précisées.Lundi, un haut responsable ukrainien a prévenu qu’un gel prolongé du partage américain de renseignements donnerait “un avantage significatif” à la Russie sur le champ de bataille.Les relations entre Washington et Kiev se sont profondément transformées en l’espace de quelques semaines, avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.Cette tension, sur fond de rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine, se produit à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le week-end, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans sa région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022.Dans la région de Koursk, une frappe ukrainienne sur un magasin dans un village a fait au moins trois morts lundi, selon le gouverneur régional.- Exploitation minière -Donald Trump a multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur”, de n’être pas assez reconnaissant ou de n’être pas prêt à la “paix”.Le ton s’est depuis quelque peu apaisé après la vive altercation de février, Volodymyr Zelensky jugeant l’incident “regrettable” et Donald Trump estimant que son homologue ukrainien était prêt à négocier, menaçant même Moscou de nouvelles sanctions.Mais les désaccords demeurent.L’accord sur l’exploitation minière, dont Donald Trump compte tirer des revenus pour rembourser l’aide américaine fournie à Kiev, n’a toujours pas été conclu.Interrogé sur la possibilité qu’il soit signé en Arabie saoudite, l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff avait assuré que M. Zelensky avait “proposé de le signer, et nous verrons s’il le fait”.Lors des discussions mardi, l’Ukraine devrait être représentée par le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le chef-adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa.L’équipe américaine sera composée de hauts responsables qui avaient déjà rencontré les représentants russes en février, notamment Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.L’Arabie saoudite, allié historique des Etats-Unis, consolide son influence internationale en accueillant ces rencontres.Ryad avait pourtant été mis au ban de la scène internationale après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, qui avait provoqué un tollé.

Zelensky et Rubio en Arabie saoudite, l’Ukraine va proposer un cessez-le-feu partiel

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio sont arrivés en Arabie saoudite pour des discussions mardi qui pourraient s’avérer cruciales sur la guerre avec la Russie, M. Rubio jugeant prometteuse une proposition ukrainienne de cessez-le-feu partiel.Des responsables ukrainiens et américains doivent se retrouver à Jeddah pour discuter des moyens de mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie, qui a envahi sa voisine il y a plus de trois ans.Kiev va proposer une “trêve dans les airs” et “en mer” avec Moscou, a indiqué lundi à l’AFP un haut responsable ukrainien sous couvert de l’anonymat, “car ce sont les options de cessez-le-feu qui sont faciles à mettre en place et à surveiller et il est possible de commencer par elles”.Peu avant d’arriver en Arabie saoudite, Marco Rubio a dit juger cette idée prometteuse: “Je ne dis pas que cela seul sera suffisant, mais c’est le genre de concession nécessaire afin de mettre fin au conflit”.Il a aussi dit espérer que la suspension de l’aide militaire américaine à Kiev puisse être résolue lors des discussions en Arabie saoudite.La réunion de mardi devrait être la première entre responsables ukrainiens et américains depuis la visite désastreuse de Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche fin février, qui avait donné lieu à une spectaculaire joute verbale.Washington a depuis suspendu son aide militaire et son partage de renseignements, et Kiev tente de recoller les morceaux avec le président Donald Trump.Après avoir été reçu par le prince héritier Mohammed ben Salmane, Volodymyr Zelensky a assuré aborder les discussions de mardi de manière “absolument constructive”, estimant que l’Arabie saoudite apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie”.Selon la présidence ukrainienne, leur entretien a porté sur “une possible médiation de l’Arabie saoudite pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.- “Avantage” à la Russie -Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump, disant espérer que les négociations de Ryad aient “un résultat positif” permettant la reprise de l’aide militaire américaine, selon Downing Street. Le Royaume-Uni organisera samedi une réunion virtuelle avec les dirigeants des pays prêts à aider au maintien de la paix en Ukraine en cas de trêve. Selon Londres, une vingtaine de pays sont prêts à contribuer à une “coalition de volontaires”, même si les modalités n’ont pas été précisées.Lundi, un haut responsable ukrainien a prévenu qu’un gel prolongé du partage américain de renseignements donnerait “un avantage significatif” à la Russie sur le champ de bataille.Les relations entre Washington et Kiev se sont profondément transformées en l’espace de quelques semaines, avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.Cette tension, sur fond de rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine, se produit à l’heure où Kiev est à la peine sur le front. Durant le week-end, la Russie a revendiqué d’importantes avancées dans sa région de Koursk et même une poussée dans la région ukrainienne de Soumy, une première depuis 2022.Dans la région de Koursk, une frappe ukrainienne sur un magasin dans un village a fait au moins trois morts lundi, selon le gouverneur régional.- Exploitation minière -Donald Trump a multiplié les piques contre Volodymyr Zelensky, accusé d’être un “dictateur”, de n’être pas assez reconnaissant ou de n’être pas prêt à la “paix”.Le ton s’est depuis quelque peu apaisé après la vive altercation de février, Volodymyr Zelensky jugeant l’incident “regrettable” et Donald Trump estimant que son homologue ukrainien était prêt à négocier, menaçant même Moscou de nouvelles sanctions.Mais les désaccords demeurent.L’accord sur l’exploitation minière, dont Donald Trump compte tirer des revenus pour rembourser l’aide américaine fournie à Kiev, n’a toujours pas été conclu.Interrogé sur la possibilité qu’il soit signé en Arabie saoudite, l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff avait assuré que M. Zelensky avait “proposé de le signer, et nous verrons s’il le fait”.Lors des discussions mardi, l’Ukraine devrait être représentée par le chef de l’administration présidentielle Andriï Iermak, le ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga, le ministre de la Défense Roustem Oumerov et le chef-adjoint de cabinet du président Pavlo Palissa.L’équipe américaine sera composée de hauts responsables qui avaient déjà rencontré les représentants russes en février, notamment Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz.L’Arabie saoudite, allié historique des Etats-Unis, consolide son influence internationale en accueillant ces rencontres.Ryad avait pourtant été mis au ban de la scène internationale après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018, qui avait provoqué un tollé.

Collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord, un membre d’équipage disparu

Un membre d’équipage est porté disparu après une collision entre un cargo et un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord au large des côtes anglaises, qui a provoqué un important incendie et le rejet de kérosène.L’incident, qui fait redouter des dégâts environnementaux, s’est produit lundi matin au large du Yorkshire (nord-est de l’Angleterre), déclenchant une vaste opération de secours, coordonnée par les garde-côtes britanniques, auprès des équipages des navires en flammes, entourés d’impressionnants panaches de fumée. Une trentaine de personnes ont été secourues.Les raisons de l’incident restent à déterminer, mais selon l’opérateur américain du pétrolier qui était à l’ancre, la société Crowley, “le +Stena Immaculate+ a été percuté par le porte-conteneurs +Solong+”. Un des réservoirs du “Stena Immaculate” contenant du kérosène a été brisé, a-t-il précisé, ajoutant que tout l’équipage avait pu quitter le navire.Du côté du “Solong”, les recherches pour retrouver le membre d’équipage disparu ont pris fin, ont annoncé les garde-côtes britanniques. “Après des recherches intensives, il n’a malheureusement pas été retrouvé et les recherches sont terminées”, a dit Matthew Atkinson, commandant divisionnaire des garde-côtes du Royaume-Uni.Au total, “trente-six membres d’équipage ont été ramenés à terre sains et saufs”, a-t-il précisé.Le cargo, battant pavillon portugais, transportait une quantité non déterminée d’alcool et quinze conteneurs de cyanure de sodium, un gaz inflammable et très toxique, selon le site spécialisé Lloyd’s List Intelligence.Un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié la situation “d’extrêmement préoccupante”, tandis que les garde-côtes ont lancé une “évaluation” pour décider des “mesures de lutte contre la pollution probablement nécessaires” après la collision.- “Multiples risques toxiques” -L’ONG Greenpeace s’est dite “extrêmement préoccupée” par “les “multiples risques toxiques que ces produits chimiques pourraient poser à la vie marine”.”Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines”, a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter.Pour Ivan Vince, directeur du cabinet ASK Consultants, spécialisé en sécurité des risques environnementaux, le kérosène n’est toutefois “pas persistant” dans l’environnement. “L’essentiel va s’évaporer rapidement et ce qui ne s’évapore pas sera dégradé assez rapidement par les micro-organismes” marins, a-t-il expliqué à l’AFP.La Branche d’investigation des accidents maritimes (MAIB) a annoncé avoir envoyé une équipe sur place pour procéder à de premières constatations. Dans la zone portuaire, seuls les travailleurs assermentés du site ont le droit d’entrer et de sortir, ont constaté en fin de journée des journalistes de l’AFP. Des bruits d’hélicoptères se faisaient régulièrement entendre.”Tous les mouvements de navires sont actuellement suspendus dans le Humber (estuaire maritime de la côte nord-est de l’Angleterre) en raison de l’incident”, a indiqué la société des ports britanniques ABP.Devant un pub local, Paul Lancaster, ancien marin de 60 ans, affirme qu’il ne “comprend pas comment deux bateaux aussi gros ont pu entrer en collision”. “Cela va causer beaucoup de problèmes pour la vie animale”, s’inquiète-t-il.- “Limiter l’impact” -Le “Stena Immaculate”, battant pavillon américain, appartient à la société suédoise Stena Bulk, et mesure 183 mètres de longueur et 32 mètres de largeur. Il avait été mis en service en 2017. Selon Lloyd’s List, il transportait 220.000 barils de kérosène.Il était parti le 27 février d’Agio Theodoroi, en Grèce, à destination de Killinghome, dans le nord de l’Angleterre, selon Vessel Finder.Selon un porte-parole du commandement chargé du transport maritime militaire, le “Stena Immaculate” “était temporairement affrété par le Military Sealift Command”, une branche de l’armée américaine.Le cargo impliqué, le “Solong”, bat pavillon portugais et était parti de Grangemouth, en Ecosse, lundi soir pour se rendre à Rotterdam, aux Pays-Bas.L’alerte a été donnée peu avant 10H00 GMT, ont indiqué les garde-côtes. Une opération de secours a été mise en place dans la fouée mobilisant notamment canots de sauvetage, un avion, un hélicoptère et des navires situés a proximité, avait indiqué la même source.bur-ode-adm-mhc/alm/cls/ybl

Collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord, un membre d’équipage disparu

Un membre d’équipage est porté disparu après une collision entre un cargo et un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord au large des côtes anglaises, qui a provoqué un important incendie et le rejet de kérosène.L’incident, qui fait redouter des dégâts environnementaux, s’est produit lundi matin au large du Yorkshire (nord-est de l’Angleterre), déclenchant une vaste opération de secours, coordonnée par les garde-côtes britanniques, auprès des équipages des navires en flammes, entourés d’impressionnants panaches de fumée. Une trentaine de personnes ont été secourues.Les raisons de l’incident restent à déterminer, mais selon l’opérateur américain du pétrolier qui était à l’ancre, la société Crowley, “le +Stena Immaculate+ a été percuté par le porte-conteneurs +Solong+”. Un des réservoirs du “Stena Immaculate” contenant du kérosène a été brisé, a-t-il précisé, ajoutant que tout l’équipage avait pu quitter le navire.Du côté du “Solong”, les recherches pour retrouver le membre d’équipage disparu ont pris fin, ont annoncé les garde-côtes britanniques. “Après des recherches intensives, il n’a malheureusement pas été retrouvé et les recherches sont terminées”, a dit Matthew Atkinson, commandant divisionnaire des garde-côtes du Royaume-Uni.Au total, “trente-six membres d’équipage ont été ramenés à terre sains et saufs”, a-t-il précisé.Le cargo, battant pavillon portugais, transportait une quantité non déterminée d’alcool et quinze conteneurs de cyanure de sodium, un gaz inflammable et très toxique, selon le site spécialisé Lloyd’s List Intelligence.Un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié la situation “d’extrêmement préoccupante”, tandis que les garde-côtes ont lancé une “évaluation” pour décider des “mesures de lutte contre la pollution probablement nécessaires” après la collision.- “Multiples risques toxiques” -L’ONG Greenpeace s’est dite “extrêmement préoccupée” par “les “multiples risques toxiques que ces produits chimiques pourraient poser à la vie marine”.”Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines”, a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter.Pour Ivan Vince, directeur du cabinet ASK Consultants, spécialisé en sécurité des risques environnementaux, le kérosène n’est toutefois “pas persistant” dans l’environnement. “L’essentiel va s’évaporer rapidement et ce qui ne s’évapore pas sera dégradé assez rapidement par les micro-organismes” marins, a-t-il expliqué à l’AFP.La Branche d’investigation des accidents maritimes (MAIB) a annoncé avoir envoyé une équipe sur place pour procéder à de premières constatations. Dans la zone portuaire, seuls les travailleurs assermentés du site ont le droit d’entrer et de sortir, ont constaté en fin de journée des journalistes de l’AFP. Des bruits d’hélicoptères se faisaient régulièrement entendre.”Tous les mouvements de navires sont actuellement suspendus dans le Humber (estuaire maritime de la côte nord-est de l’Angleterre) en raison de l’incident”, a indiqué la société des ports britanniques ABP.Devant un pub local, Paul Lancaster, ancien marin de 60 ans, affirme qu’il ne “comprend pas comment deux bateaux aussi gros ont pu entrer en collision”. “Cela va causer beaucoup de problèmes pour la vie animale”, s’inquiète-t-il.- “Limiter l’impact” -Le “Stena Immaculate”, battant pavillon américain, appartient à la société suédoise Stena Bulk, et mesure 183 mètres de longueur et 32 mètres de largeur. Il avait été mis en service en 2017. Selon Lloyd’s List, il transportait 220.000 barils de kérosène.Il était parti le 27 février d’Agio Theodoroi, en Grèce, à destination de Killinghome, dans le nord de l’Angleterre, selon Vessel Finder.Selon un porte-parole du commandement chargé du transport maritime militaire, le “Stena Immaculate” “était temporairement affrété par le Military Sealift Command”, une branche de l’armée américaine.Le cargo impliqué, le “Solong”, bat pavillon portugais et était parti de Grangemouth, en Ecosse, lundi soir pour se rendre à Rotterdam, aux Pays-Bas.L’alerte a été donnée peu avant 10H00 GMT, ont indiqué les garde-côtes. Une opération de secours a été mise en place dans la fouée mobilisant notamment canots de sauvetage, un avion, un hélicoptère et des navires situés a proximité, avait indiqué la même source.bur-ode-adm-mhc/alm/cls/ybl

Collision entre un pétrolier et un cargo en mer du Nord, un membre d’équipage disparu

Un membre d’équipage est porté disparu après une collision entre un cargo et un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord au large des côtes anglaises, qui a provoqué un important incendie et le rejet de kérosène.L’incident, qui fait redouter des dégâts environnementaux, s’est produit lundi matin au large du Yorkshire (nord-est de l’Angleterre), déclenchant une vaste opération de secours, coordonnée par les garde-côtes britanniques, auprès des équipages des navires en flammes, entourés d’impressionnants panaches de fumée. Une trentaine de personnes ont été secourues.Les raisons de l’incident restent à déterminer, mais selon l’opérateur américain du pétrolier qui était à l’ancre, la société Crowley, “le +Stena Immaculate+ a été percuté par le porte-conteneurs +Solong+”. Un des réservoirs du “Stena Immaculate” contenant du kérosène a été brisé, a-t-il précisé, ajoutant que tout l’équipage avait pu quitter le navire.Du côté du “Solong”, les recherches pour retrouver le membre d’équipage disparu ont pris fin, ont annoncé les garde-côtes britanniques. “Après des recherches intensives, il n’a malheureusement pas été retrouvé et les recherches sont terminées”, a dit Matthew Atkinson, commandant divisionnaire des garde-côtes du Royaume-Uni.Au total, “trente-six membres d’équipage ont été ramenés à terre sains et saufs”, a-t-il précisé.Le cargo, battant pavillon portugais, transportait une quantité non déterminée d’alcool et quinze conteneurs de cyanure de sodium, un gaz inflammable et très toxique, selon le site spécialisé Lloyd’s List Intelligence.Un porte-parole du Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié la situation “d’extrêmement préoccupante”, tandis que les garde-côtes ont lancé une “évaluation” pour décider des “mesures de lutte contre la pollution probablement nécessaires” après la collision.- “Multiples risques toxiques” -L’ONG Greenpeace s’est dite “extrêmement préoccupée” par “les “multiples risques toxiques que ces produits chimiques pourraient poser à la vie marine”.”Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines”, a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter.Pour Ivan Vince, directeur du cabinet ASK Consultants, spécialisé en sécurité des risques environnementaux, le kérosène n’est toutefois “pas persistant” dans l’environnement. “L’essentiel va s’évaporer rapidement et ce qui ne s’évapore pas sera dégradé assez rapidement par les micro-organismes” marins, a-t-il expliqué à l’AFP.La Branche d’investigation des accidents maritimes (MAIB) a annoncé avoir envoyé une équipe sur place pour procéder à de premières constatations. Dans la zone portuaire, seuls les travailleurs assermentés du site ont le droit d’entrer et de sortir, ont constaté en fin de journée des journalistes de l’AFP. Des bruits d’hélicoptères se faisaient régulièrement entendre.”Tous les mouvements de navires sont actuellement suspendus dans le Humber (estuaire maritime de la côte nord-est de l’Angleterre) en raison de l’incident”, a indiqué la société des ports britanniques ABP.Devant un pub local, Paul Lancaster, ancien marin de 60 ans, affirme qu’il ne “comprend pas comment deux bateaux aussi gros ont pu entrer en collision”. “Cela va causer beaucoup de problèmes pour la vie animale”, s’inquiète-t-il.- “Limiter l’impact” -Le “Stena Immaculate”, battant pavillon américain, appartient à la société suédoise Stena Bulk, et mesure 183 mètres de longueur et 32 mètres de largeur. Il avait été mis en service en 2017. Selon Lloyd’s List, il transportait 220.000 barils de kérosène.Il était parti le 27 février d’Agio Theodoroi, en Grèce, à destination de Killinghome, dans le nord de l’Angleterre, selon Vessel Finder.Selon un porte-parole du commandement chargé du transport maritime militaire, le “Stena Immaculate” “était temporairement affrété par le Military Sealift Command”, une branche de l’armée américaine.Le cargo impliqué, le “Solong”, bat pavillon portugais et était parti de Grangemouth, en Ecosse, lundi soir pour se rendre à Rotterdam, aux Pays-Bas.L’alerte a été donnée peu avant 10H00 GMT, ont indiqué les garde-côtes. Une opération de secours a été mise en place dans la fouée mobilisant notamment canots de sauvetage, un avion, un hélicoptère et des navires situés a proximité, avait indiqué la même source.bur-ode-adm-mhc/alm/cls/ybl

US capital scraps Black Lives Matter mural after Trump pressure

Workers in Washington on Monday began removing a “Black Lives Matter” street mural installed during the height of 2020 racial justice protests, bowing to pressure from President Donald Trump.Large, yellow lettering reading “Black Live Matter” has been painted on a roadway near the White House since June 2020, when protests broke out across the nation following the police killing of George Floyd, an unarmed Black man.City officials in the US capital have credited the art installation with calming tensions near the White House, where violent clashes between protesters and security personnel had occurred in the days prior.Trump, who was president at the time of the unrest, returned to office in January seeking to overturn so-called diversity, equity and inclusion (DEI) practices which spread widely throughout the public and private sectors following the George Floyd protests.Congressional Republicans and Trump aides had eyed the mural as part of their move to force changes in the administration of Washington, an overwhelmingly Democratic city.Mayor Muriel Bowser, a Democrat, has sought to establish a good working relationship with Trump, seeking to head off Republican calls for fully overturning the city’s right to govern itself.She has also been worried that mass layoffs of federal workers by Trump and his billionaire adviser Elon Musk could wreak havoc on the city’s finances.”We have bigger fish to fry than fights over what has been very important to us and to the history, and especially in our ability to keep our city safe during that time — that mural played a very important part,” Bowser told reporters last week.”But now our focus is on making sure our residents and our economy survives.”When asked if it was in response to White House pressure, she said: “I’m not going to talk about specifics… but I think it’s safe to say that people don’t like it, didn’t like it.”As jackhammers plowed away Monday at the pavement, numerous onlookers snapped photos of the work.Two African American women told AFP they had come to get a final look at the mural, expressing dismay at the decision to remove it.Both said they were lifelong Democrats.”It’s history… and now they’re basically saying it didn’t happen,” said one of the two, a 54-year-old caregiver from nearby Virginia who requested anonymity because of her political work.”The money you’re spending to remove it could’ve been spent on so many other things,” she said.”What’s next?” asked her friend, 57-year-old Tajuana McCallister, a healthcare worker in Maryland.”Black history clearly doesn’t matter to him,” she said, nodding toward the White House.The site, erected during the protests, showed leaders “have compassion, (were saying) ‘we hear you,'” according to the caregiver.Its removal, she said, shows “what you (leaders) said didn’t matter.”

Guatemala: retour en prison du journaliste anti-corruption Zamora

Le journaliste anti-corruption guatémaltèque José Ruben Zamora a été renvoyé en prison lundi, après la décision d’un juge mettant fin à l’assignation à résidence dont il bénéficiait depuis octobre. Le juge Erick Garcia a indiqué avoir “ordonné que le journaliste José Ruben Zamora retourne à la situation juridique qu’il avait auparavant (prison), et ce avec effet immédiat”, suivant ainsi la décision d’une chambre de la cour d’appel qui avait révoqué l’assignation à résidence du journaliste.A l’issue de l’audience, M. Zamora a été menotté par des agents pénitentiaires pour être reconduit dans la prison Mariscal Zavala, située dans la capitale Guatemala.Âgé de 68 ans, le fondateur du journal El Periodico a passé plus de 800 jours dans cette prison, de juillet 2022 à octobre 2024. Il a été arrêté après avoir publié des articles sur des affaires de corruption impliquant l’ancien président de droite Alejandro Giammattei (2020-2024). Le quotidien a fermé en 2023, alors qu’il était en prison. Un tribunal a condamné le journaliste en juin 2023 à six ans de prison pour blanchiment d’argent, mais la sentence a depuis été annulée et il doit être rejugé.Son incarcération avait été condamnée par les États-Unis, l’ONU, Amnesty International et même par l’actuel président du Guatemala, Bernardo Arévalo, qui a qualifié d'”abus de pouvoir” les poursuites engagées par le parquet contre le journaliste.Lundi, José Ruben Zamora a de nouveau clamé son innocence et a dit vouloir continuer “à affronter l’État mafieux, les mafias criminelles qui manipulent la justice à leur guise et de manière arbitraire”. La Société Interaméricaine de Presse (SIP) a critiqué la cour d’appel, estimant sur X que la “décision arbitraire du tribunal constitue un grave exemple de persécution politique et une atteinte à la liberté d’expression au Guatemala”.L’ONG Reporters sans Frontières (RSF) a pour sa part lancé “un appel au système judiciaire guatémaltèque pour qu’il respecte le droit à un procès équitable et cesse d’abuser des mécanismes légaux pour museler les journalistes”, dans une déclaration envoyée à l’AFP. Ana Piquer, directrice pour les Amériques d’Amnesty International -qui considère que M. Zamora est un “prisonnier d’opinion”- a exigé la “libération immédiate” du journaliste, jugeant “urgent de mettre fin au harcèlement judiciaire visant à faire taire les voix dissidentes” dans le pays.Du côté du gouvernement, le secrétariat de la communication sociale de la présidence a fait part dans un communiqué de son inquiétude face à “la poursuite du harcèlement” contre M. Zamora et a demandé au pouvoir judiciaire de “reprendre la voie d’une justice transparente et impartiale”.