Irish university to cut links with Israel over Gaza war

Ireland’s prestigious Trinity College Dublin said on Wednesday that it would cut all links with Israel in protest at “ongoing violations of international and humanitarian law”.The university’s board informed students by email that it had accepted the recommendations of a taskforce to sever “institutional links with the State of Israel, Israeli universities and companies headquartered in Israel”.The recommendations would be “enacted for the duration of the ongoing violations of international and humanitarian law”, said the email sent by the board’s chairman Paul Farrell, and seen by AFP. The taskforce was set up after part of the university’s campus in central Dublin was blockaded by students for five days last year in protest at Israel’s actions in Gaza.Among the taskforce’s recommendations approved by the board were pledges to divest “from all companies headquartered in Israel” and to “enter into no future supply contracts with Israeli firms” and “no new commercial relationships with Israeli entities”.The university also said that it would “enter into no further mobility agreements with Israeli universities”. Trinity has two current Erasmus+ exchange agreements with Israeli universities: Bar Ilan University, an agreement that ends in July 2026, and the Hebrew University of Jerusalem, which ends in July 2025, the university told AFP in an email.The board also said that the university “should not submit for approval or agree to participate in any new institutional research agreements involving Israeli participation”.It “should seek to align itself with like-minded universities and bodies in an effort to influence EU policy concerning Israel’s participation in such collaborations,” it added.Ireland has been among the most outspoken critics of Israel’s response to the October 7, 2023 attacks on southern Israel by Hamas militants that sparked the war in Gaza. Polls since the start of the war have shown overwhelming pro-Palestinian sympathy in Ireland.In May 2024, Dublin joined several other European countries in recognising Palestine as a “sovereign and independent state”.It then joined South Africa in bringing a case before the International Court of Justice in The Hague accusing Israel of committing genocide in Gaza — charges angrily denied by Israeli leaders.In December, Israel’s Foreign Minister Gideon Saar ordered the closure of the country’s embassy in Dublin, blaming Ireland’s “extreme anti-Israel policies”.The University of Geneva also announced Wednesday that it has ended its partnership with the Hebrew University of Jerusalem following student protests, saying it no longer reflected the institution’s “strategic priorities”.

La Bulgarie prête à devenir le 21e Etat à adopter l’euro

Bientôt une zone euro à 21 membres: la Bulgarie remplit désormais les conditions pour adopter la monnaie unique au 1er janvier 2026, selon la Commission européenne, trois ans après l’entrée de la Croatie.”Un jour exceptionnel”, a réagi le Premier ministre Rossen Jeliazkov après la publication mercredi du satisfecit de Bruxelles, saluant ce “nouveau pas en avant” sur le chemin européen, aboutissement de “nombreux sacrifices” et d’une longue attente.La décision formelle doit être prise le 8 juillet par les ministres des Finances de l’UE, mais aucune opposition n’est attendue, alors que le pays d’Europe orientale de 6,4 millions d’habitants, le plus pauvre du bloc, respecte l’ensemble des critères techniques.La Banque centrale européenne (BCE) a également rendu mercredi un avis positif.”Félicitations Bulgarie!”, a lancé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. “Grâce à l’euro, l’économie bulgare deviendra plus forte, avec plus d’échanges avec les partenaires de la zone euro, plus d’investissements directs étrangers”.- “Préservons le lev bulgare” -Dans cet Etat membre de l’Union européenne depuis 2007, la perspective d’abandonner la devise nationale, le lev, est pourtant loin de faire l’unanimité.Après une manifestation qui avait réuni plusieurs milliers de personnes samedi, des sympathisantsdu parti prorusse Vazrajdane se sont de nouveau rassemblés mardi devant le bâtiment de la Banque centrale bulgare, au coeur de Sofia.  “Préservons le lev bulgare”, “Non à l’euro” ou encore “L’avenir appartient aux États souverains”, pouvait-on lire sur les pancartes.Le projet alimente la crainte d’une flambée des prix et nourrit la colère des europhobes. Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées refuse l’entrée du pays dans la zone euro dès l’an prochain.Mais les partisans de ce changement historique y voient une étape importante vers l’ancrage géopolitique occidental et une protection contre l’influence du Kremlin.Si Akseniya, développeuse informatique de 36 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, dit à l’AFP “ressentir une certaine tristesse et un peu de nostalgie” à l’idée de perdre le lev, elle se réjouit du fait que “cela nous donnera une plus grande liberté et facilitera les voyages à l’étranger”.”L’euro apportera des avantages concrets aux citoyens et aux entreprises bulgares”, confirme le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis. “Après l’adhésion complète de la Bulgarie à l’espace Schengen plus tôt cette année”, le pays se “rapproche encore davantage du cÅ“ur de l’Europe”.- “Juste vivre bien” -Dans son rapport, la Commission européenne conclut que la Bulgarie remplit “les conditions pour adopter la monnaie unique”.Ces critères économiques incluent la stabilité des prix, des finances publiques saines, une stabilité de la devise nationale, et des taux d’intérêts qui ne divergent pas trop des autres pays de l’UE.La Bulgarie, dont le lev est déjà arrimé à l’euro, aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été créée au 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète en 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets, en remplacement des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie (2009), l’Estonie (2011), la Lettonie (2014), la Lituanie (2015) et la Croatie en 2023. La zone euro rassemble déjà 350 millions d’habitants, en attendant la Bulgarie. La monnaie unique est un symbole d’unité et de souveraineté européennes. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.A Sofia, Svilen Manavski, ouvrier en BTP de 61 ans, a accueilli la nouvelle avec philosophie. “Que ce soit en euros, en dollars ou en leva, moi, je veux juste vivre bien!”, résume-t-il.

La Bulgarie prête à devenir le 21e Etat à adopter l’euro

Bientôt une zone euro à 21 membres: la Bulgarie remplit désormais les conditions pour adopter la monnaie unique au 1er janvier 2026, selon la Commission européenne, trois ans après l’entrée de la Croatie.”Un jour exceptionnel”, a réagi le Premier ministre Rossen Jeliazkov après la publication mercredi du satisfecit de Bruxelles, saluant ce “nouveau pas en avant” sur le chemin européen, aboutissement de “nombreux sacrifices” et d’une longue attente.La décision formelle doit être prise le 8 juillet par les ministres des Finances de l’UE, mais aucune opposition n’est attendue, alors que le pays d’Europe orientale de 6,4 millions d’habitants, le plus pauvre du bloc, respecte l’ensemble des critères techniques.La Banque centrale européenne (BCE) a également rendu mercredi un avis positif.”Félicitations Bulgarie!”, a lancé la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. “Grâce à l’euro, l’économie bulgare deviendra plus forte, avec plus d’échanges avec les partenaires de la zone euro, plus d’investissements directs étrangers”.- “Préservons le lev bulgare” -Dans cet Etat membre de l’Union européenne depuis 2007, la perspective d’abandonner la devise nationale, le lev, est pourtant loin de faire l’unanimité.Après une manifestation qui avait réuni plusieurs milliers de personnes samedi, des sympathisantsdu parti prorusse Vazrajdane se sont de nouveau rassemblés mardi devant le bâtiment de la Banque centrale bulgare, au coeur de Sofia.  “Préservons le lev bulgare”, “Non à l’euro” ou encore “L’avenir appartient aux États souverains”, pouvait-on lire sur les pancartes.Le projet alimente la crainte d’une flambée des prix et nourrit la colère des europhobes. Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées refuse l’entrée du pays dans la zone euro dès l’an prochain.Mais les partisans de ce changement historique y voient une étape importante vers l’ancrage géopolitique occidental et une protection contre l’influence du Kremlin.Si Akseniya, développeuse informatique de 36 ans qui n’a pas voulu donner son nom de famille, dit à l’AFP “ressentir une certaine tristesse et un peu de nostalgie” à l’idée de perdre le lev, elle se réjouit du fait que “cela nous donnera une plus grande liberté et facilitera les voyages à l’étranger”.”L’euro apportera des avantages concrets aux citoyens et aux entreprises bulgares”, confirme le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis. “Après l’adhésion complète de la Bulgarie à l’espace Schengen plus tôt cette année”, le pays se “rapproche encore davantage du cÅ“ur de l’Europe”.- “Juste vivre bien” -Dans son rapport, la Commission européenne conclut que la Bulgarie remplit “les conditions pour adopter la monnaie unique”.Ces critères économiques incluent la stabilité des prix, des finances publiques saines, une stabilité de la devise nationale, et des taux d’intérêts qui ne divergent pas trop des autres pays de l’UE.La Bulgarie, dont le lev est déjà arrimé à l’euro, aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été créée au 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète en 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets, en remplacement des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie (2009), l’Estonie (2011), la Lettonie (2014), la Lituanie (2015) et la Croatie en 2023. La zone euro rassemble déjà 350 millions d’habitants, en attendant la Bulgarie. La monnaie unique est un symbole d’unité et de souveraineté européennes. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.A Sofia, Svilen Manavski, ouvrier en BTP de 61 ans, a accueilli la nouvelle avec philosophie. “Que ce soit en euros, en dollars ou en leva, moi, je veux juste vivre bien!”, résume-t-il.

Guerre commerciale: les discussions avancent malgré de nouvelles tensions sur l’acier et l’aluminium

Les nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium imposés par le président Donald Trump suscitent mercredi une levée de bouclier des partenaires commerciaux des Etats-Unis, même si tous assurent poursuivre les négociations avec Washington afin de trouver une issue à ces tensions.Depuis mercredi matin, l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis sont en effet taxés à hauteur de 50%, contre 25% depuis le 12 mars dernier. Des droits de douane “illégaux et injustifiés”, a dénoncé le Premier ministre canadien Mark Carney.Les “discussions approfondies” avec le gouvernement américain “progressent”, selon lui, mais “nous prendrons le temps” pour élaborer la réponse à cette nouvelle hausse.”Les gens en ont assez de le voir changer d’avis et jouer avec le feu avec l’économie”, a déclaré à l’AFP Ron Wells, un syndicaliste canadien basé à Hamilton (Ontario), “nous sommes déçus de voir les Etats-Unis appliquer des droits de douane sur le Canada, ils se trompent d’ennemi”.De son côté, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a jugé cette surtaxe “injuste” et “insoutenable”, assurant préparer des contre-mesures s’il n’y a pas d’accord bilatéral avec Washington.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé pour sa part le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, disant regretter “fortement” ces surtaxes.”Je crois toujours” aux négociations, a poursuivi Maros Sefcovic, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.Il a rencontré dans la journée le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer à Paris, saluant des échanges qui “vont dans la bonne direction”, parlant de discussion “productive et constructive”.Les négociations “avancent rapidement”, s’est de son côté félicité Jamieson Greer, estimant que l’Union européenne manifeste la “volonté (…) de travailler avec nous”.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions.- Pression sur Pékin -La fin de la pause de 90 jours sur les droits de douane les plus punitifs voulus par Donald Trump est prévue pour le 9 juillet. Le bloc européen est menacé dans ce cadre d’une surtaxe de 50%.Le président américain n’a en revanche pas caché sa frustration à l’égard de Pékin, jugeant les discussions difficiles entre les deux premières puissances économiques.”J’apprécie le président chinois Xi, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social, alors que la Maison Blanche assurait la veille que les deux chefs d’Etat pourraient échanger “probablement cette semaine”.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.Et de nouveaux fronts pourraient rapidement s’ouvrir: devant le Sénat, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a affirmé mercredi que le gouvernement envisageait d’imposer de “nouveaux standards” en matière de droits de douane sur les pièces d’avions, potentiellement “d’ici la fin du mois” afin de “protéger notre industrie”.Ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile pourraient aussi s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs.Ce sont pour l’instant les seuls à ne pas avoir été invalidés récemment par des juges. Leurs décisions concernaient uniquement les droits de douane appliqués sans distinction.Ces derniers – en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement – continuent néanmoins d’alimenter l’incertitude pour les entreprises américaines, comme l’a rappelé à l’AFP le directeur général de Learning Resources, Rick Woldenberg.Son entreprise vend des jeux éducatifs et est à l’origine d’une des procédures.”Nous sommes confrontés aux mêmes difficultés et problèmes qu’avant la décision judiciaire et devons gérer d’importantes ruptures d’approvisionnements”, s’est-il inquiété.Dans un rapport publié mercredi le Bureau du budget du Congrès (CBO), organe non-partisan, a estimé que “les évolutions des droits de douane allaient pénaliser l’économie américaine, renforcer l’inflation mais aussi réduire le déficit public grâce aux nouvelles recettes”.

Guerre commerciale: les discussions avancent malgré de nouvelles tensions sur l’acier et l’aluminium

Les nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium imposés par le président Donald Trump suscitent mercredi une levée de bouclier des partenaires commerciaux des Etats-Unis, même si tous assurent poursuivre les négociations avec Washington afin de trouver une issue à ces tensions.Depuis mercredi matin, l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis sont en effet taxés à hauteur de 50%, contre 25% depuis le 12 mars dernier. Des droits de douane “illégaux et injustifiés”, a dénoncé le Premier ministre canadien Mark Carney.Les “discussions approfondies” avec le gouvernement américain “progressent”, selon lui, mais “nous prendrons le temps” pour élaborer la réponse à cette nouvelle hausse.”Les gens en ont assez de le voir changer d’avis et jouer avec le feu avec l’économie”, a déclaré à l’AFP Ron Wells, un syndicaliste canadien basé à Hamilton (Ontario), “nous sommes déçus de voir les Etats-Unis appliquer des droits de douane sur le Canada, ils se trompent d’ennemi”.De son côté, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a jugé cette surtaxe “injuste” et “insoutenable”, assurant préparer des contre-mesures s’il n’y a pas d’accord bilatéral avec Washington.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé pour sa part le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, disant regretter “fortement” ces surtaxes.”Je crois toujours” aux négociations, a poursuivi Maros Sefcovic, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.Il a rencontré dans la journée le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer à Paris, saluant des échanges qui “vont dans la bonne direction”, parlant de discussion “productive et constructive”.Les négociations “avancent rapidement”, s’est de son côté félicité Jamieson Greer, estimant que l’Union européenne manifeste la “volonté (…) de travailler avec nous”.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions.- Pression sur Pékin -La fin de la pause de 90 jours sur les droits de douane les plus punitifs voulus par Donald Trump est prévue pour le 9 juillet. Le bloc européen est menacé dans ce cadre d’une surtaxe de 50%.Le président américain n’a en revanche pas caché sa frustration à l’égard de Pékin, jugeant les discussions difficiles entre les deux premières puissances économiques.”J’apprécie le président chinois Xi, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social, alors que la Maison Blanche assurait la veille que les deux chefs d’Etat pourraient échanger “probablement cette semaine”.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.Et de nouveaux fronts pourraient rapidement s’ouvrir: devant le Sénat, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a affirmé mercredi que le gouvernement envisageait d’imposer de “nouveaux standards” en matière de droits de douane sur les pièces d’avions, potentiellement “d’ici la fin du mois” afin de “protéger notre industrie”.Ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile pourraient aussi s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs.Ce sont pour l’instant les seuls à ne pas avoir été invalidés récemment par des juges. Leurs décisions concernaient uniquement les droits de douane appliqués sans distinction.Ces derniers – en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement – continuent néanmoins d’alimenter l’incertitude pour les entreprises américaines, comme l’a rappelé à l’AFP le directeur général de Learning Resources, Rick Woldenberg.Son entreprise vend des jeux éducatifs et est à l’origine d’une des procédures.”Nous sommes confrontés aux mêmes difficultés et problèmes qu’avant la décision judiciaire et devons gérer d’importantes ruptures d’approvisionnements”, s’est-il inquiété.Dans un rapport publié mercredi le Bureau du budget du Congrès (CBO), organe non-partisan, a estimé que “les évolutions des droits de douane allaient pénaliser l’économie américaine, renforcer l’inflation mais aussi réduire le déficit public grâce aux nouvelles recettes”.

Guerre commerciale: les discussions avancent malgré de nouvelles tensions sur l’acier et l’aluminium

Les nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium imposés par le président Donald Trump suscitent mercredi une levée de bouclier des partenaires commerciaux des Etats-Unis, même si tous assurent poursuivre les négociations avec Washington afin de trouver une issue à ces tensions.Depuis mercredi matin, l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis sont en effet taxés à hauteur de 50%, contre 25% depuis le 12 mars dernier. Des droits de douane “illégaux et injustifiés”, a dénoncé le Premier ministre canadien Mark Carney.Les “discussions approfondies” avec le gouvernement américain “progressent”, selon lui, mais “nous prendrons le temps” pour élaborer la réponse à cette nouvelle hausse.”Les gens en ont assez de le voir changer d’avis et jouer avec le feu avec l’économie”, a déclaré à l’AFP Ron Wells, un syndicaliste canadien basé à Hamilton (Ontario), “nous sommes déçus de voir les Etats-Unis appliquer des droits de douane sur le Canada, ils se trompent d’ennemi”.De son côté, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a jugé cette surtaxe “injuste” et “insoutenable”, assurant préparer des contre-mesures s’il n’y a pas d’accord bilatéral avec Washington.”Cela n’aide pas les négociations actuelles d’autant que nous réalisons des progrès”, a pointé pour sa part le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, disant regretter “fortement” ces surtaxes.”Je crois toujours” aux négociations, a poursuivi Maros Sefcovic, les qualifiant de “très concrètes” et se disant “optimiste” sur leur issue, tout en rappelant que l’Europe est prête à répliquer en cas de hausse la ciblant spécifiquement.Il a rencontré dans la journée le représentant de la Maison Blanche au Commerce (USTR) Jamieson Greer à Paris, saluant des échanges qui “vont dans la bonne direction”, parlant de discussion “productive et constructive”.Les négociations “avancent rapidement”, s’est de son côté félicité Jamieson Greer, estimant que l’Union européenne manifeste la “volonté (…) de travailler avec nous”.Cette discussion intervient dans un contexte de fortes tensions.- Pression sur Pékin -La fin de la pause de 90 jours sur les droits de douane les plus punitifs voulus par Donald Trump est prévue pour le 9 juillet. Le bloc européen est menacé dans ce cadre d’une surtaxe de 50%.Le président américain n’a en revanche pas caché sa frustration à l’égard de Pékin, jugeant les discussions difficiles entre les deux premières puissances économiques.”J’apprécie le président chinois Xi, je l’ai toujours aimé et je l’aimerai toujours, mais il est TRÈS DUR”, a posté mercredi le président américain sur son réseau Truth Social, alors que la Maison Blanche assurait la veille que les deux chefs d’Etat pourraient échanger “probablement cette semaine”.Donald Trump a accusé la semaine dernière Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de désescalade signé mi-mai à Genève (Suisse), menaçant de relancer la guerre commerciale.Et de nouveaux fronts pourraient rapidement s’ouvrir: devant le Sénat, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a affirmé mercredi que le gouvernement envisageait d’imposer de “nouveaux standards” en matière de droits de douane sur les pièces d’avions, potentiellement “d’ici la fin du mois” afin de “protéger notre industrie”.Ces droits de douane sectoriels, appliqués également à l’automobile pourraient aussi s’étendre prochainement aux produits pharmaceutiques et aux semi-conducteurs.Ce sont pour l’instant les seuls à ne pas avoir été invalidés récemment par des juges. Leurs décisions concernaient uniquement les droits de douane appliqués sans distinction.Ces derniers – en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement – continuent néanmoins d’alimenter l’incertitude pour les entreprises américaines, comme l’a rappelé à l’AFP le directeur général de Learning Resources, Rick Woldenberg.Son entreprise vend des jeux éducatifs et est à l’origine d’une des procédures.”Nous sommes confrontés aux mêmes difficultés et problèmes qu’avant la décision judiciaire et devons gérer d’importantes ruptures d’approvisionnements”, s’est-il inquiété.Dans un rapport publié mercredi le Bureau du budget du Congrès (CBO), organe non-partisan, a estimé que “les évolutions des droits de douane allaient pénaliser l’économie américaine, renforcer l’inflation mais aussi réduire le déficit public grâce aux nouvelles recettes”.

Million-plus pilgrims begin hajj under blazing sun

More than a million pilgrims joined Islam’s most important rite under a beating sun on Wednesday, as the hajj kicked off with the Saudi hosts scrambling to avoid last year’s 1,000-plus deaths in sweltering heat.With temperatures exceeding 40 degrees Celsius (104 degrees Fahrenheit), robed pilgrims slowly circled the Kaaba, the black cube at the heart of Mecca’s Grand Mosque which is Islam’s holiest site.Others have arrived en masse in the sprawling tent city of Mina on Mecca’s outskirts, where they will stay overnight before the hajj’s high-point Thursday — prayers on Mount Arafat, where the Prophet Mohammed is believed to have delivered his final sermon.”You feel like you’re not in this world,” Khitam, a 63-year-old pilgrim, told AFP by phone, saying that “before hajj, I used to watch the Grand Mosque on TV all day.”Authorities said about 1.5 million pilgrims had arrived in Saudi Arabia for the hajj, one of the five pillars of Islam that must be performed at least once by all Muslims with the means.Authorities have ratcheted up heat protection measures such as extra shade to avoid a repeat of last year, when 1,301 people died as temperatures hit 51.8C.On Wednesday, pilgrims will perform the tawaf — walking seven times around the Kaaba, which Muslims pray towards each day.Before entering Mecca, pilgrims must first enter a state of purity, called ihram, which requires special dress and behaviour.Men don a seamless shroud-like white garment that emphasises unity among believers, regardless of their social status or nationality.Women, in turn, wear loose dresses exposing just their faces and hands.Pilgrims arriving on buses had already begun trickling into Mina on Tuesday afternoon, greeted by staff offering them coffee and dates.”I am so happy, it’s such an amazing feeling,” said Reem al-Shogre, a 35-year-old Saudi performing the pilgrimage for the first time.- Artificial intelligence -Following last year’s lethal heatwave, authorities have mobilised more than 40 government agencies and 250,000 officials to improve protection.Shaded areas have been enlarged by 50,000 square metres (12 acres), thousands of additional medics will be on standby and more than 400 cooling units will be deployed, Hajj Minister Tawfiq al-Rabiah told AFP last week.Artificial intelligence technology will help process the deluge of data, including video from a new fleet of drones, to better manage the massive crowds.Authorities said most of the deaths last year were among unregistered pilgrims who lacked access to air-conditioned tents and buses.This year, they have cracked down on the unregistered, using frequent raids, drone surveillance and a barrage of text alerts.A billboard reading “No hajj without permit” greeted pilgrims as they arrived in Mecca.Hajj permits are allocated to countries on a quota basis and distributed to individuals by lottery.But even for those who can obtain them, the steep costs prompt many to attempt the hajj without a permit, even though they risk arrest and deportation if caught.Large crowds at the hajj have proved hazardous in the past, most notably in 2015 when a stampede during the “stoning the devil” ritual in Mina killed up to 2,300 people in the deadliest hajj disaster.Saudi Arabia earns billions of dollars a year from the hajj, and the lesser pilgrimage known as umrah, undertaken at other times of the year.

Treize proches des identitaires jugés pour des injures racistes contre Aya Nakamura

Le procès de treize personnes proches de la mouvance identitaire, hostiles à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO 2024, s’est tenu mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris sans la présence de la star et avec seulement trois prévenus présents à l’audience.Les mis en cause, dont le porte-parole du groupe identitaire Les Natifs, Stanislas T., ont refusé de répondre aux questions du tribunal se contentant de lire une déclaration pour justifier leur action.”Ce qui se joue aujourd’hui, c’est la question de la liberté d’expression et celle de l’indépendance du système judiciaire”, a estimé le porte-parole des Natifs, 24 ans, en costume noir, cheveux courts et barbe bien taillée.”Non, les Natifs n’ont pas injurié Aya Nakamura. Non, les Natifs n’ont pas provoqué la haine contre qui que ce soit”, a-t-il affirmé.Selon le militant identitaire, il s’agissait de dénoncer “un choix politique qui visait délibérément à promouvoir la dissolution de notre culture ancestrale”. “Refuser la disparition de notre peuple, de notre culture et de notre identité n’est pas un crime”, a-t-il soutenu.Leurs avocats, Mes Mathieu Sassi et Pierre-Vincent Lambert ont demandé l’acquittement de leurs clients en expliquant qu’Aya Nakamura n’avait pas été visée en raison de la couleur de sa peau mais en raison de sa “vulgarité”.Le groupuscule Les Natifs, issu de Génération identitaire (dissous en 2021), défend la théorie raciste et complotiste du “grand remplacement”.Les mis en cause, âgés de 20 à 31 ans, sont poursuivis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ou pour complicité de provocation à la haine.Le 9 mars 2024, après l’évocation par le magazine L’Express de la participation de la chanteuse à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le groupuscule avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d’une banderole à connotation raciste.Tendue par une dizaine de ses membres sur l’île Saint-Louis, en bord de Seine à Paris, la banderole proclamait: “Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako”, une référence à son tube “Djadja” et à sa ville de naissance au Mali.Le message avait été relayé sur les réseaux sociaux par le média d’extrême droite “Livre noir”, connu désormais sous le nom de “Frontières”.Le compte X des Natifs déplorait de “remplacer l’élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l’immigration extra-européenne”.Le parquet de Paris avait confié une enquête à l’Office central de lutte contre les crimes de haine et la haine en ligne (OCLCH), après avoir reçu le 13 mars 2024 des signalements de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et de SOS-Racisme, dénonçant des “publications à caractère raciste au préjudice” de la star de la chanson française. Le 20 mars, Aya Nakamura avait porté plainte à son tour.- “Collaborateur parlementaire” -Présente à l’audience, Capucine C., 22 ans, une chargée de communication qui, jusqu’en mars 2025, a été “collaborateur parlementaire” de trois députés du RN, a refusé, comme ses camarades, de s’exprimer devant le tribunal.Avant de s’en prendre à Aya Nakamura, sacrée artiste féminine aux Victoires de la musique 2024, Les Natifs avaient notamment fait parler d’eux en décembre 2023, pour avoir organisé un rassemblement de plusieurs dizaines de militants à Paris, en hommage à Thomas, un jeune homme de 16 ans tué à la sortie d’une fête de village à Crépol (Drôme).L’enquête n’a toujours pas permis d’identifier le meurtrier de l’adolescent.Les Natifs, qui comptent près de 10.000 abonnés sur Instagram et plus de 18.000 sur X, revendiquent des actions coup de poing relayées sur leurs réseaux sociaux.Ainsi, en mars, ils avaient recouvert de draps noirs des portraits de femmes voilées exposés dans la basilique Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.Deux personnes, dont Stanislas T., doivent comparaître jeudi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) dans le cadre de cette affaire.De son vrai nom Aya Danioko, Aya Nakamura, 30 ans, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Sa performance lors de la cérémonie d’ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le Pont des Arts à Paris, avait été l’un des moments les plus suivis de l’événement.