Le capitaine du cargo arrêté pour homicide involontaire après la collision en mer du Nord

Le capitaine du porte-conteneurs qui a percuté un pétrolier lundi en mer du Nord a été arrêté par la police britannique, dans l’enquête sur cette collision qui a provoqué un gigantesque incendie et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs présumé mort.L’enquête pour comprendre ce qui a conduit le cargo à entrer en collision avec le pétrolier transportant du carburant pour avion a déjà débuté mardi, sur fond de craintes pour la faune et la flore marine de la région. Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate battant pavillon américain, et affrété par l’armée américaine.Mais un membre disparu de l’équipage du navire de transport Solong est “probablement décédé”, a déclaré au parlement Mike Kane, le secrétaire d’Etat britannique aux transports.La police du Humberside en Angleterre a déclaré avoir arrêté un homme de 59 ans, soupçonné d’homicide involontaire par négligence grave, en relation avec la collision. Ernst Russ, le propriétaire allemand du cargo, a ensuite publié un communiqué indiquant qu’il “peut confirmer que le capitaine du porte-conteneurs Solong a été arrêté”.”Le capitaine et tout notre équipage participent activement à l’enquête”, a ajouté le groupe.Le secrétaire d’Etat Mike Kane, a déclaré à la mi-journée que l’incendie sur le pétrolier “semblait être éteint”. Selon l’opérateur américain du pétrolier, Crowley, l’incendie a nettement diminué en intensité, sans flammes visibles.Les garde-côtes britanniques, qui ont déployé de nombreux navires dans le cadre des opérations de secours, ont eux indiqué que le “Solong est toujours en feu et l’incendie à bord du Stena Immaculate a fortement diminué”. Les garde-côtes surveillent de près le Solong, qui s’est détaché du pétrolier pendant la nuit et dérivait vers le sud, accompagné de quatre remorqueurs, dont un qui avait une ligne attachée au navire en difficulté.- de la fumée et un trou béant -La secrétaire aux transports Heidi Alexander s’est dire “ravie” que “les premières indications suggèrent que les deux navires devraient désormais rester à flot.”Des photos de l’AFP prises lors d’un survol en hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier, dont l’un des réservoirs contenant du kérosène a été brisé.”En l’état actuel des choses, aucun signe de pollution venant des navires n’est observé pour l’instant”, a aussi déclaré Mike Kane devant le Parlement.Les premières analyses montrent que l’impact a été limités en raison de l’exposition au feu et de l’évaporation du carburant Jet A1, selon Crowley.En outre, les agences britanniques surveillent de près la qualité de l’air et tout impact éventuel sur la santé publique à terre. Ces deux mesures “sont actuellement faibles ou dans la norme”, a indiqué l’opérateur américain dans un communiqué.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a écarté mardi la piste criminelle, estimant qu’il n’y avait, à ce stade, “aucune raison de penser” qu’il s’agissait d’un acte de cette nature.Le Solong “a surgi de nulle part”, a raconté à la BBC un membre d’équipage du pétrolier, qui bat pavillon américain.L’accident s’est produit vers 09h48 GMT lundi lorsque le cargo battant pavillon portugais a percuté le pétrolier.Selon les données recueillies par le site VesselFinder, la collision a déplacé le pétrolier de “plus de 400 mètres”.Le Stena Immaculate, appartenant à la société suédoise Stena Bulk, mesure 183 mètres de longueur et 32 mètres de largeur. Il transportait 220.000 barils de kérosène.L’opérateur Crowley a déclaré que l’accident avait “rompu” le réservoir “contenant du carburant pour avions A1” et déclenché un incendie, avec du carburant “signalé comme ayant fui”.Les propriétaires allemands du Solong ont déclaré de leur côté mardi que le porte-conteneurs ne transportait pas de cyanure de sodium, contrairement à ce qui avait été rapporté la veille.Selon Mike Kane, “aucun signe de pollution provenant des navires n’est observé pour le moment”, mais il a ajouté que la situation était sous surveillance.La société néerlandaise de services maritimes Boskalis a déclaré à l’agence de presse ANP des Pays-Bas qu’elle avait été chargée de récupérer le Stena Immaculate et de mesurer l’atmosphère autour du navire à la recherche de potentiels fumées toxiques.Le secrétaire d’État britannique au Logement Matthew Pennycook a indiqué mardi à Times Radio que les autorités américaines et portugaises étaient en charge de l’enquête.”Nous sommes évidemment très conscients de l’impact potentiel sur l’environnement”, a-t-il déclaré, mais il a ajouté que les garde-côtes étaient bien équipés pour faire face à tout déversement de pétrole.”Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines”, a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter.”La bonne nouvelle est que ce n’est pas comme une marée noire de pétrole brut”, a expliqué quant à lui Ivor Vince, fondateur du groupe de conseil en risques environnementaux ASK Consultants, à l’AFP. “La plupart s’évaporera assez rapidement et ce qui ne s’évaporera pas sera dégradé par des micro-organismes assez rapidement”, a-t-il assuré.bur-alm-adm-cla/mg/liu

Le capitaine du cargo arrêté pour homicide involontaire après la collision en mer du Nord

Le capitaine du porte-conteneurs qui a percuté un pétrolier lundi en mer du Nord a été arrêté par la police britannique, dans l’enquête sur cette collision qui a provoqué un gigantesque incendie et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs présumé mort.L’enquête pour comprendre ce qui a conduit le cargo à entrer en collision avec le pétrolier transportant du carburant pour avion a déjà débuté mardi, sur fond de craintes pour la faune et la flore marine de la région. Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate battant pavillon américain, et affrété par l’armée américaine.Mais un membre disparu de l’équipage du navire de transport Solong est “probablement décédé”, a déclaré au parlement Mike Kane, le secrétaire d’Etat britannique aux transports.La police du Humberside en Angleterre a déclaré avoir arrêté un homme de 59 ans, soupçonné d’homicide involontaire par négligence grave, en relation avec la collision. Ernst Russ, le propriétaire allemand du cargo, a ensuite publié un communiqué indiquant qu’il “peut confirmer que le capitaine du porte-conteneurs Solong a été arrêté”.”Le capitaine et tout notre équipage participent activement à l’enquête”, a ajouté le groupe.Le secrétaire d’Etat Mike Kane, a déclaré à la mi-journée que l’incendie sur le pétrolier “semblait être éteint”. Selon l’opérateur américain du pétrolier, Crowley, l’incendie a nettement diminué en intensité, sans flammes visibles.Les garde-côtes britanniques, qui ont déployé de nombreux navires dans le cadre des opérations de secours, ont eux indiqué que le “Solong est toujours en feu et l’incendie à bord du Stena Immaculate a fortement diminué”. Les garde-côtes surveillent de près le Solong, qui s’est détaché du pétrolier pendant la nuit et dérivait vers le sud, accompagné de quatre remorqueurs, dont un qui avait une ligne attachée au navire en difficulté.- de la fumée et un trou béant -La secrétaire aux transports Heidi Alexander s’est dire “ravie” que “les premières indications suggèrent que les deux navires devraient désormais rester à flot.”Des photos de l’AFP prises lors d’un survol en hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier, dont l’un des réservoirs contenant du kérosène a été brisé.”En l’état actuel des choses, aucun signe de pollution venant des navires n’est observé pour l’instant”, a aussi déclaré Mike Kane devant le Parlement.Les premières analyses montrent que l’impact a été limités en raison de l’exposition au feu et de l’évaporation du carburant Jet A1, selon Crowley.En outre, les agences britanniques surveillent de près la qualité de l’air et tout impact éventuel sur la santé publique à terre. Ces deux mesures “sont actuellement faibles ou dans la norme”, a indiqué l’opérateur américain dans un communiqué.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a écarté mardi la piste criminelle, estimant qu’il n’y avait, à ce stade, “aucune raison de penser” qu’il s’agissait d’un acte de cette nature.Le Solong “a surgi de nulle part”, a raconté à la BBC un membre d’équipage du pétrolier, qui bat pavillon américain.L’accident s’est produit vers 09h48 GMT lundi lorsque le cargo battant pavillon portugais a percuté le pétrolier.Selon les données recueillies par le site VesselFinder, la collision a déplacé le pétrolier de “plus de 400 mètres”.Le Stena Immaculate, appartenant à la société suédoise Stena Bulk, mesure 183 mètres de longueur et 32 mètres de largeur. Il transportait 220.000 barils de kérosène.L’opérateur Crowley a déclaré que l’accident avait “rompu” le réservoir “contenant du carburant pour avions A1” et déclenché un incendie, avec du carburant “signalé comme ayant fui”.Les propriétaires allemands du Solong ont déclaré de leur côté mardi que le porte-conteneurs ne transportait pas de cyanure de sodium, contrairement à ce qui avait été rapporté la veille.Selon Mike Kane, “aucun signe de pollution provenant des navires n’est observé pour le moment”, mais il a ajouté que la situation était sous surveillance.La société néerlandaise de services maritimes Boskalis a déclaré à l’agence de presse ANP des Pays-Bas qu’elle avait été chargée de récupérer le Stena Immaculate et de mesurer l’atmosphère autour du navire à la recherche de potentiels fumées toxiques.Le secrétaire d’État britannique au Logement Matthew Pennycook a indiqué mardi à Times Radio que les autorités américaines et portugaises étaient en charge de l’enquête.”Nous sommes évidemment très conscients de l’impact potentiel sur l’environnement”, a-t-il déclaré, mais il a ajouté que les garde-côtes étaient bien équipés pour faire face à tout déversement de pétrole.”Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines”, a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter.”La bonne nouvelle est que ce n’est pas comme une marée noire de pétrole brut”, a expliqué quant à lui Ivor Vince, fondateur du groupe de conseil en risques environnementaux ASK Consultants, à l’AFP. “La plupart s’évaporera assez rapidement et ce qui ne s’évaporera pas sera dégradé par des micro-organismes assez rapidement”, a-t-il assuré.bur-alm-adm-cla/mg/liu

Le capitaine du cargo arrêté pour homicide involontaire après la collision en mer du Nord

Le capitaine du porte-conteneurs qui a percuté un pétrolier lundi en mer du Nord a été arrêté par la police britannique, dans l’enquête sur cette collision qui a provoqué un gigantesque incendie et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs présumé mort.L’enquête pour comprendre ce qui a conduit le cargo à entrer en collision avec le pétrolier transportant du carburant pour avion a déjà débuté mardi, sur fond de craintes pour la faune et la flore marine de la région. Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate battant pavillon américain, et affrété par l’armée américaine.Mais un membre disparu de l’équipage du navire de transport Solong est “probablement décédé”, a déclaré au parlement Mike Kane, le secrétaire d’Etat britannique aux transports.La police du Humberside en Angleterre a déclaré avoir arrêté un homme de 59 ans, soupçonné d’homicide involontaire par négligence grave, en relation avec la collision. Ernst Russ, le propriétaire allemand du cargo, a ensuite publié un communiqué indiquant qu’il “peut confirmer que le capitaine du porte-conteneurs Solong a été arrêté”.”Le capitaine et tout notre équipage participent activement à l’enquête”, a ajouté le groupe.Le secrétaire d’Etat Mike Kane, a déclaré à la mi-journée que l’incendie sur le pétrolier “semblait être éteint”. Selon l’opérateur américain du pétrolier, Crowley, l’incendie a nettement diminué en intensité, sans flammes visibles.Les garde-côtes britanniques, qui ont déployé de nombreux navires dans le cadre des opérations de secours, ont eux indiqué que le “Solong est toujours en feu et l’incendie à bord du Stena Immaculate a fortement diminué”. Les garde-côtes surveillent de près le Solong, qui s’est détaché du pétrolier pendant la nuit et dérivait vers le sud, accompagné de quatre remorqueurs, dont un qui avait une ligne attachée au navire en difficulté.- de la fumée et un trou béant -La secrétaire aux transports Heidi Alexander s’est dire “ravie” que “les premières indications suggèrent que les deux navires devraient désormais rester à flot.”Des photos de l’AFP prises lors d’un survol en hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier, dont l’un des réservoirs contenant du kérosène a été brisé.”En l’état actuel des choses, aucun signe de pollution venant des navires n’est observé pour l’instant”, a aussi déclaré Mike Kane devant le Parlement.Les premières analyses montrent que l’impact a été limités en raison de l’exposition au feu et de l’évaporation du carburant Jet A1, selon Crowley.En outre, les agences britanniques surveillent de près la qualité de l’air et tout impact éventuel sur la santé publique à terre. Ces deux mesures “sont actuellement faibles ou dans la norme”, a indiqué l’opérateur américain dans un communiqué.Un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer a écarté mardi la piste criminelle, estimant qu’il n’y avait, à ce stade, “aucune raison de penser” qu’il s’agissait d’un acte de cette nature.Le Solong “a surgi de nulle part”, a raconté à la BBC un membre d’équipage du pétrolier, qui bat pavillon américain.L’accident s’est produit vers 09h48 GMT lundi lorsque le cargo battant pavillon portugais a percuté le pétrolier.Selon les données recueillies par le site VesselFinder, la collision a déplacé le pétrolier de “plus de 400 mètres”.Le Stena Immaculate, appartenant à la société suédoise Stena Bulk, mesure 183 mètres de longueur et 32 mètres de largeur. Il transportait 220.000 barils de kérosène.L’opérateur Crowley a déclaré que l’accident avait “rompu” le réservoir “contenant du carburant pour avions A1” et déclenché un incendie, avec du carburant “signalé comme ayant fui”.Les propriétaires allemands du Solong ont déclaré de leur côté mardi que le porte-conteneurs ne transportait pas de cyanure de sodium, contrairement à ce qui avait été rapporté la veille.Selon Mike Kane, “aucun signe de pollution provenant des navires n’est observé pour le moment”, mais il a ajouté que la situation était sous surveillance.La société néerlandaise de services maritimes Boskalis a déclaré à l’agence de presse ANP des Pays-Bas qu’elle avait été chargée de récupérer le Stena Immaculate et de mesurer l’atmosphère autour du navire à la recherche de potentiels fumées toxiques.Le secrétaire d’État britannique au Logement Matthew Pennycook a indiqué mardi à Times Radio que les autorités américaines et portugaises étaient en charge de l’enquête.”Nous sommes évidemment très conscients de l’impact potentiel sur l’environnement”, a-t-il déclaré, mais il a ajouté que les garde-côtes étaient bien équipés pour faire face à tout déversement de pétrole.”Le kérosène qui a pénétré dans l’eau à proximité d’une zone de reproduction des marsouins est toxique pour les poissons et autres créatures marines”, a déclaré Paul Johnston, scientifique aux laboratoires de recherche de Greenpeace à l’université d’Exeter.”La bonne nouvelle est que ce n’est pas comme une marée noire de pétrole brut”, a expliqué quant à lui Ivor Vince, fondateur du groupe de conseil en risques environnementaux ASK Consultants, à l’AFP. “La plupart s’évaporera assez rapidement et ce qui ne s’évaporera pas sera dégradé par des micro-organismes assez rapidement”, a-t-il assuré.bur-alm-adm-cla/mg/liu

US probe reports high risk of plane-chopper crashes in Washington

The United States’ top transportation official expressed outrage Tuesday that aviation regulators had failed to notice a high risk of collisions at Washington’s airport prior to a deadly crash earlier this year.In that January 29 tragedy, a passenger plane preparing to land at Ronald Reagan National Airport, known as DCA, collided with a US Army helicopter flying along a designated air corridor.A total of 67 people died and there were no survivors in the worst US air disaster in two decades.”Does it piss me off? Yes,” Transportation Secretary Sean Duffy told a press conference. “The data was there, it wasn’t effectively analyzed. To see that we had this kind of risk at DCA makes me angry.”Duffy blamed the Federal Aviation Administration (FAA) for the disaster.”How did they not study the data to say, ‘Hey, this is a hot spot. We’re having near misses, and if we don’t change our way, we’re going to lose lives.’ That wasn’t done,” he added.His comments came shortly after the National Transportation Safety Board published a preliminary report on the accident.NTSB chair Jennifer Homendy said helicopters should be barred from that corridor when planes are planning to use the runway, known as number 33, that the American Eagle Bombardier CRJ-700 jet was headed for that day.The plane and helicopter ended up colliding and plunging into the cold waters of the Potomac River.US authorities have already temporarily banned helicopter flights at the airport because of the accident. But the NTSB is now recommending that this be made permanent for part of that particular helicopter corridor, known as Route 4.Homendy told a news conference the two routes had a separation of just 76 feet (23 meters) and that was insufficient.Reagan National is located in the heart of metropolitan Washington, a few miles from the White House and just across the river in Virginia, and helicopter flights over the city are common.Homendy said the probe has determined that between October 2021 and December 2024 there were 85 recorded incidents near the airport in which a plane and a helicopter had a lateral separation of less than 1,500 feet (460 meters) and vertical separation of less than 200 feet (60 meters).The FAA, she said, “could have used that information any time to determine that we have a trend here and a problem here, and looked at that route.”Homendy added that despite repeated warnings in recent years, “that didn’t occur, which is why we’re taking action today.””It shouldn’t take tragedy to require immediate action,” Homendy said.The probe of the January collision remains ongoing and it could take a year for a final report to come back.So far it has determined that faulty instruments and communication problems may have caused the accident.

Ukraine backs 30-day ceasefire as US ends aid freeze

Ukraine endorsed an American proposal for a 30-day ceasefire and agreed to immediate negotiations with Russia in crunch talks in Jeddah on Tuesday after three years of grinding war.The positive response from Ukraine prompted President Donald Trump’s administration to lift a freeze on military aid and to predict the beginning to an end of the conflict.With Trump stunning allies by applying intense pressure on Kyiv and reaching out to Moscow, Ukrainian officials came to talks in Saudi Arabia eager to make up and had proposed a partial truce on air and sea attacks.Trump’s advisors pressed for more and said Ukraine agreed to their proposal for a full month-long ceasefire in a war that has claimed tens of thousands of lives.”Today we made an offer that the Ukrainians have accepted, which is to enter into a ceasefire and into immediate negotiations,” US Secretary of State Marco Rubio told reporters after around nine hours of talks in an ornate hotel in Jeddah.”We’ll take this offer now to the Russians and we hope they’ll say yes to peace. The ball is now in their court.”If they say no then we’ll unfortunately know what the impediment is to peace here,” Rubio said of Russia, which launched a full-scale invasion of its smaller neighbour in February 2022.Rubio said the United States would immediately resume military assistance and intelligence sharing it had cut off to pressure its wartime partner following a disastrous February 28 meeting between Trump and President Volodymyr Zelensky.In Washington, Trump said he was ready to welcome Zelensky back to the White House and may speak to President Vladimir Putin this week.Asked by a reporter about the prospects of a comprehensive ceasefire in Ukraine, Trump answered: “Well, I hope it will be over the next few days, I’d like to see.”I know we have a big meeting with Russia tomorrow and some great conversations hopefully will ensue.” In a joint statement, Ukraine and the United States said they would conclude “as soon as possible” a deal securing US access to Ukraine’s mineral wealth, which Trump demanded as compensation for billions of dollars in US weapons under his predecessor Joe Biden.Zelensky was supposed to sign the deal at the White House before the dramatic on-camera showdown, in which Trump and Vice President JD Vance dressed down the wartime leader and accused him of ingratitude.Zelensky quickly thanked Trump over the “positive” ceasefire proposal made in Jeddah and said the United States must now work to persuade Russia.”The American side understands our arguments, perceives our proposals, and I want to thank President Trump for the constructive conversation between our teams,” Zelensky said in his evening address.- Russia must respond ‘clearly’ -Since the US cutoff of aid and intelligence sharing, Russia has stepped up attacks on Ukraine’s energy infrastructure and seized back land in Russia’s Kursk region which Ukrainian forces had infiltrated.Hours before the Jeddah talks, Ukraine staged a major direct attack on Moscow, with hundreds of drones slamming into the capital and other areas, leaving three people dead.Top Zelensky aide Andriy Yermak said in Jeddah that Ukraine had made clear that its desire is peace.”Russia needs to say, very clearly, they want peace or not, they want to end this war, which they started, or no,” Yermak told reporters.Trump’s abrupt shift on Ukraine following Biden’s strong support has rattled European allies, with France and Germany increasingly speaking of developing common European defence if the United States no longer offers its security guarantees through NATO.But Mike Waltz, Trump’s national security advisor, countered that the brash president has “literally moved the entire global conversation” in support of peace.”We’ve gone from if the war is going to end to how the war is going to end,” Waltz told reporters alongside Rubio.Waltz, who said he would speak in the coming days with his Russian counterpart, credited the Ukrainians with agreeing on the need to “end the killing, to end the tragic meat-grinder of people and national treasure”.- Allies cautious -Rubio will head on Wednesday to Canada — another country with which Trump is feuding — to meet fellow foreign ministers of the Group of Seven industrial democracies.Rubio has said he will push the G7 to avoid “antagonistic” language about Russia for fear of scuttling diplomacy.French President Emmanuel Macron, who has mulled European forces in Ukraine as part of any deal, on Tuesday hailed the “progress” made in the Jeddah talks but insisted that Kyiv needs “robust” security guarantees in any ceasefire.Britain’s Prime Minister Keir Starmer called the deal a “remarkable breakthrough” while Italy’s Giorgia Meloni said now the ceasefire “decision is up to Russia”.In Poland, a top supporter of Ukraine and where historical memories of Russia run deep, Prime Minister Donald Tusk praised the “important step towards peace” by the United States and Ukraine.Even if Russia agrees to a ceasefire, much remains uncertain in negotiations. Ukraine has pressed for security guarantees, but Trump, in another shift from Biden, has ruled out NATO membership.burs-sct/kir/bc/bfm

C1: l’Inter écoeure Feyenoord en attendant le Bayern Munich

L’Inter Milan défiera le Bayern Munich en quarts de finale de la Ligue des champions après avoir éliminé Feyenoord, déjà chancelant après le match aller (2-0) et mis KO 2 à 1 mardi à San Siro.Quatre semaines après avoir éliminé l’AC Milan avec un nul (1-1) en barrage retour d’accession aux 8e de finale, Feyenoord a quitté cette fois l’emblématique stade Giuseppe Meazza la tête basse.Le club de Rotterdam, décimé par les blessures, a briévement fait illusion grâce à un pénalty transformé par Jakob Moder (43).Mais l’Inter n’a pas douté et participera, un an après son élimination en 8e de finale par l’Atletico Madrid, aux quarts de finale de la C1 seulement pour la deuxième fois depuis 2012.Pour son 200e match à la tête des Nerazzurri depuis sa nomination en 2021, Simone Inzaghi qui a conduit ses joueurs en finale de la Ligue des champions 2023, a connu une (petite) frayeur avant même le coup d’envoi.Alors qu’il avait décidé de faire tourner son effectif, laissant Lautaro Martinez et Nicolo Barella sur le banc, en prévision du choc contre l’Atalanta Bergame dimanche, peut-être décisif pour le titre 2025, le technicien italien a dû changer ses plans en dernière minute.Le défenseur néerlandais Stefan de Vrij s’est blessé à l’échauffement et Francesco Acerbi, qui devait initialement être ménagé, a dû débuter le match.- 23e penalty marqué par Calhanoglu -Mais il en faut plus pour perturber les leaders de la Serie A, avec un point d’avance sur Naples, et champions d’Italie en titre. Après seulement huit minutes de jeu, Marcus Thuram, pourtant diminué depuis un mois par une blessure à une cheville, a donné l’avantage à son équipe d’une superbe frappe dans la lucarne néerlandaise, son troisième de la saison dans la compétition-reine, nouveau record personnnel.L’Inter aurait pu doubler la mise à la 16e minute sur un tir de Mehdi Taremi, mais a regagné les vestiaires fâchés après encaissé son deuxième but de la saison en C1 sur un penalty consécutif à une faute de Hakan Calhanoglu.L’international turc s’est vite racheté: il a redonné l’avantage à l’Inter (52e) avec son 23e penalty transformé depuis 2021 qu’il porte le maillot nerazzurro ! Juste avant d’être remplacé, Thuram a été tout prêt d’alourdir la marque mais sa frappe a été repoussée par la transversale néerlandaise (72e).Fort de son net avantage, l’Inter a contrôlé la fin de match, la tête déjà à son duel avec l’Atalanta et à son quart contre le Bayern.”Cette équipe a l’ADN pour jouer sur tous les tableaux. Je félicite vraiment mes joueurs, je trouve qu’on ne leur fait pas assez de compliments, ils sont vraiment costauds, c’était notre troisième match en six jours”, a souligné Inzaghi.Le géant bavarois rappelle de bons souvenirs aux tifosi intéristes: c’est face au club le plus titré du football allemand que l’Inter, alors entraîné par Jose Mourinho, a remporté en 2010 (2-0) sa troisième et dernière C1 grâce à un doublé de Diego Milito.

C1: le Bayern fidèle au rendez-vous des quarts de finale

Le Bayern Munich a éliminé mardi soir le Bayer Leverkusen en huitièmes de finale de la Ligue des champions et rejoint les quarts de la compétition européenne pour la 35e fois de son histoire en 41 participations.Le Bayern s’est imposé 2-0 à Leverkusen après l’avoir emporté 3-0 à l’aller.Pour une place dans le dernier carré, les hommes de Vincent Kompany défieront l’Inter Milan, qui a écarté sans problème les Néerlandais du Feyenoord Rotterdam. Le quart de finale aller se disputera dans un mois (8-9 avril) à l’Allianz Arena munichoise, le retour aura lieu une semaine plus tard (15-16 avril) à San Siro.Les Munichois peuvent continuer à rêver d’une “Finale dahoam”, une finale à la maison en bavarois, pour tenter d’aller décrocher un septième sacre continental après 1974, 1975, 1976, 2001, 2013 et 2020, même si le chemin jusqu’au 31 mai et l’Allianz Arena est encore semé d’embuches.Les coéquipiers de Joshua Kimmich, capitaine du soir en l’absence sur blessure du gardien de but Manuel Neuer, avaient mis un pied en quarts à l’issue du match aller, remporté 3 à 0 il y a six jours à domicile.Dans ce duel sur la scène européenne pour la suprématie en Allemagne, les Munichois ne se sont pas retranchés devant leur surface de réparation à défendre leur avance de trois buts et se sont créés les meilleures occasions par Harry Kane (5e et 15e) ou Michael Olise (16e).Sur le banc à Munich la semaine dernière, Patrik Schick a été le plus dangereux en première période de la tête (38e, 42e) sans cadrer face au jeune Jonas Urbig, bien aidé par l’ensemble de sa défense mardi soir.- But et passe décisive pour Kane -En seconde période, Harry Kane a donné encore plus d’épaisseur au matelas de son équipe en ouvrant logiquement le score à la 51e minute sur un coup franc de Kimmich mal renvoyé par Schick, pour inscrire son 10e but cette saison en Ligue des champions.Privé de son maître à jouer Florian Wirtz, touché à la cheville, Xabi Alonso a tenté le tout pour le tout en faisant entrer Victor Boniface et Amine Adli après l’heure de jeu, sans réussir à faire trembler la solidité de l’édifice munichois, qui s’est assuré la victoire grâce à Alphonso Davies (71e), d’une passe décisive de Kane.C’est la sixième fois consécutive que le Bayern se hisse dans le top 8 de la Ligue des champions. Lors de ses 41 participations, le club munichois n’a manqué les quarts de finale qu’à six reprises.A ce stade de la compétition, seul le Real Madrid, détenteur du record de sacres avec quinze titres européens, fait mieux que le club bavarois, avec 39 quarts de finale et peut-être un 40e à venir en cas de qualification mercredi contre l’Atlético Madrid (aller: 1-0 pour le Real).Leverkusen échoue pour la sixième fois consécutive aux portes des quarts de finale, stade de la compétition qu’il a atteint en 1998 (sorti par le Real Madrid, futur lauréat) et franchi en 2002, se hissant cette année-là en finale perdue contre le Real de Zinédine Zidane (défaite 2-1).Le club de la périphérie de Cologne devra se relever de cette élimination pour tenter d’aller titiller le Bayern en championnat (8 points à combler en 9 journées), alors que l’équipe est toujours en lice en Coupe (demi-finale le 1er avril contre Bielefeld, pensionnaire de 3e division).

Trump malmène le Canada en pleine guerre commerciale

Donald Trump a une nouvelle fois déconcerté les marchés mardi à coups d’annonces contradictoires sur le Canada, sa cible commerciale et diplomatique privilégiée, à la veille de l’entrée en vigueur de droits de douane généralisés sur les importations d’acier et d’aluminium.Le président américain a souhaité, à sa manière, la bienvenue au futur Premier ministre canadien Mark Carney, sur le point de prendre les rênes du pays, en martelant son souhait de faire du voisin du nord un Etat américain.Mardi, il a soufflé le chaud et le froid en menaçant de doubler, à 50%, les droits de douane prévus sur l’acier et l’aluminium canadiens, puis en y renonçant quelques heures plus tard.Une volte-face due au retrait par la province canadienne de l’Ontario de sa surtaxe sur les exportations d’électricité vers trois Etats américains.Le Canada a continué de faire bloc contre le président américain, qui a estimé que la “seule chose sensée” à faire pour son voisin était de devenir le “51e Etat américain”, ce qui mettrait fin de facto à la guerre commerciale. Le républicain de 78 ans a qualifié d'”artificielle” la frontière séparant les deux pays.Le futur chef du gouvernement canadien Mark Carney a assuré que la riposte de son pays aurait “un impact maximal sur les Etats-Unis et un impact minimum sur le Canada”.”Nous maintiendrons nos droits de douane jusqu’à ce que les Américains nous montrent du respect”, a-t-il déclaré sur X.La température a finalement baissé dans l’après-midi, après un échange téléphonique entre Doug Ford, qui dirige l’Ontario, la province canadienne la plus peuplée, et le ministre américain du Commerce Howard Lutnick. Les deux hommes devraient se rencontrer jeudi à Washington.Mais le Canada, comme les autres pays, se verra bien appliquer à partir de mercredi 04H01 GMT des droits de douane de 25% sur son acier et son aluminium exportés aux Etats-Unis, qui les utilisent pour l’automobile, l’aviation ou des produits de base comme les conserves.Selon le cabinet EY-Parthenon, 50% de l’aluminium et 20% de l’acier importés aux Etats-Unis proviennent de son voisin du nord.- “Pas à vendre” -Selon M. Ford, qui a jugé que “le Canada n’était pas à vendre”, la seule solution est d’abandonner la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. “Cela renforcera nos deux pays. Nous sommes votre plus important client, nous achetons plus de produits américains que n’importe quel autre pays dans le monde”, a-t-il plaidé.Depuis son investiture le 20 janvier, Donald Trump a multiplié les annonces fracassantes et les revirements tout aussi spectaculaires en matière de droits de douane, ce qui fait tanguer la finance et l’économie mondiale.Le Canada est peu à peu apparu comme la cible privilégiée de la rhétorique commerciale agressive et des visées expansionnistes du président américain, qui convoite également le Groenland ainsi que le canal de Panama.L’ancien promoteur immobilier n’a de cesse de clamer son “amour” pour les droits de douane qui, selon lui, doivent permettre à la fois de rapatrier des usines aux Etats-Unis et de réduire le déficit, quitte à causer des “perturbations” financières passagères.Cet “âge d’or” protectionniste vanté par le milliardaire convainc de moins en moins les investisseurs, qui spéculent désormais sur une récession aux Etats-Unis, chose impensable il y a quelques semaines à peine.Un risque que Donald Trump a balayé mardi, assurant que l’économie américaine n’entrera pas en récession, ajoutant qu’il n’était “pas inquiet” face à la chute des indices boursiers depuis un peu plus d’une semaine.La Bourse de New York a terminé en baisse modérée mardi, au lendemain d’une forte chute, les investisseurs naviguant à vue au gré des déclarations changeantes, menaces et concessions, sur les droits de douane.Signe supplémentaire de la nervosité des marchés, le dollar était en fort recul mardi, perdant jusqu’à 1% par rapport à l’euro, signe de craintes autour de l’impact économique des décisions de Donald Trump, en particulier sa guerre commerciale.