Trump administration halves staffing at Education Department

Donald Trump’s Department of Education said Tuesday it was slashing its staff numbers by almost half, the opening gambit in a plan to dismantle a department that right-wing Republicans have long detested.The move is the latest to roil the US federal government in the six weeks since the president returned to the White House pledging to drastically slim what he says is a flabby and inefficient bureaucracy, with thousands of employees across the country already fired.Education Secretary Linda McMahon told Fox News the decision to chop her staff — just five days after she started work — was a step toward fulfilling Trump’s order last month that she “put herself out of a job.” “His directive to me, clearly, is to shut down the Department of Education, which we know we’ll have to work with Congress, you know, to get that accomplished,” said McMahon, the former CEO of World Wrestling Entertainment.”But what we did today was to take the first step of eliminating what I think is bureaucratic bloat.”Employees at the agency, which manages student loans, monitors achievements among learners and enforces civil rights, were locked out of their offices on Tuesday.”As part of the Department of Education’s final mission, the Department today initiated a reduction in force impacting nearly 50 percent of the Department’s workforce,” said a statement.- Congress -The department had around 4,100 employees when Trump took office.Almost 600 agreed to resign or retire over the last few weeks as part of a government-wide plan to reduce headcount, overseen by billionaire businessman Elon Musk.A further 1,300 will be placed on administrative leave on March 21, although they will continue to be paid until June, a statement said, adding that no area would be spared the cuts.”All divisions within the Department are impacted by the reduction, with some divisions requiring significant reorganization to better serve students, parents, educators, and taxpayers,” a statement read.However, it said, statutory programs would continue unabated, such as student loans, Pell Grants and funding for students with special needs.Trump promised to decentralize education as he campaigned for a return to the White House, saying he would devolve the department’s powers to state governments.Traditionally, the federal government has had a limited role in education in the United States, with only about 13 percent of funding for primary and secondary schools coming from federal coffers, the rest being funded by states and local communities. But federal funding is invaluable for low-income schools and students with special needs. And the federal government has been essential in enforcing key civil rights protections for students. By law, the Education Department, created in 1979, cannot be shuttered without the approval of Congress.But Democrats and opponents of the plan see defunding it and firing staff as a way to neutralize it without the need to seek approval from the House and the Senate.Democratic Senator Patty Murray, a former chair of the Senate Health, Education, Labor and Pensions Committee, accused Trump of demolishing the agency.”Families want help to get students’ math and reading scores up and ensure their kids can thrive. Instead, Donald Trump is taking a wrecking ball to the Department of Education and robbing our students and teachers of the resources and support they need, so that Republicans can pay for more massive tax cuts for billionaires,” said a statement.   “Fewer teachers, less accountability, less resources for students, and more chaos — it’s the last thing students and schools need, but it’s exactly what Trump is delivering.”  

La mort de Maradona, un “assassinat”, dénonce l’accusation au procès de l’équipe médicale

Le procureur a dénoncé un “assassinat”, une convalescence devenue “théâtre de l’horreur”, mardi au premier jour du procès de la mort de Diego Maradona en 2020, qui juge sept professionnels de santé pour négligences coupables aux derniers jours de la légende du football.”Regardez, ainsi est mort Maradona !” Dès la première matinée d’audience à San Isidro (banlieue de Buenos Aires), le procureur Patricio Ferrari, a créé un électrochoc, brandissant face aux juges une photo de l’idole, mort sur son lit, le ventre atrocement gonflé. “Qu’ils viennent dire qu’ils n’ont pas perçu ce qui arrivait à Diego !””Ils vous mentent s’ils disent qu’ils n’ont pas participé à un assassinat !” a-t-il lancé dans sa déclaration préliminaire, assurant que l’accusation démontrera que “personne n’a fait ce qu’il devait faire” au sein de l’équipe médicale, dans le “théâtre d’horreur” qu’était devenu un lieu de convalescence “calamiteux”.Sept praticiens – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers – sont jugés pour “homicide avec dol éventuel”, caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort.Ils encourent de 8 à 25 ans de prison, dans un procès qui devrait durer jusqu’à mi-juillet, avec près de 120 témoins, entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.- “Entourage diabolique” -Légende du football mondial, mais véritable “Dieu” en Argentine, Diego Armando Maradona est décédé à 60 ans d’une crise cardio-respiratoire, le 25 novembre 2020, sur un lit médicalisé d’une résidence de Tigre, au nord de Buenos Aires. Il y était en convalescence depuis deux semaines, après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.Selon l’autopsie, l’ancienne gloire de Boca Juniors, Naples, héros du Mondial 1986, est décédé “d’un Å“dème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée”. Mais il souffrait de pathologies multiples: problèmes rénaux, au foie, insuffisance cardiaque, détérioration neurologique, dépendance à l’alcool et aux psychotropes, souligna une expertise.Pour le parquet, l’équipe médicale a été “protagoniste d’une hospitalisation à domicile (…) totalement déficiente et imprudente”, et a commis une “série d’improvisations, de fautes de gestion et de manquements”.”Un entourage diabolique” a dénoncé avec virulence mardi Fernando Burlando, avocat de Dalma et Giannina, filles trentenaires de Maradona. Décrivant “un résumé de l’horreur”, une mise à mort “silencieuse mais cruelle”, un “crime qui prétend se déguiser en négligence”. – “Patient difficile” -A l’extérieur du tribunal depuis tôt mardi, des dizaines de fans agitaient des drapeaux à l’effigie de Maradona, entonnant des chants à sa gloire, et arborant des tee-shirts “Justice pour Diego” avec le visage de l’idole, a constaté l’AFP.”Merci à tout le monde d’être venu, je ne peux pas parler”, leur a glissé, réprimant des sanglots, Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona et mère de leur Dieguito (12 ans), se mêlant à eux, leur distribuant des tee-shirts.Les stratégies de défense, qui toutes déclinent la moindre responsabilité, sont apparues dans les déclarations préliminaires des avocats.Soit se retranchant derrière une spécialité, un rôle segmenté, l’absence du moindre contact – tel le coordinateur infirmier – avec Maradona, soit se dissociant du feu vert pour la convalescence en ce lieu, manifestement inadapté, sans défibrillateur par exemple. Renvoyant ainsi la balle vers la famille.Ou bien, à l’image du défenseur du psychologue Carlos Diaz, rappelant “qu’on sait tous que Maradona était un patient difficile” tant pour les médicaments –qu’il refusait des mains des infirmiers- que le psychique. Outre les sept praticiens comparaissant libres, l’infirmière Dahiana Gisela Madrid a obtenu d’être jugée séparément, a priori en juillet. Le procès, a rappelé le procureur Ferrari, entendra aussi des échanges de messages audio et écrits dont il a été beaucoup question lors de l’enquête. – “Le peuple mérite justice” -Des échanges, a affirmé Mario Baudry, avocat de Dieguito, qui montrent qu'”ils (l’équipe médicale) savaient que si Diego continuait ainsi, il mourrait”. Et où ils parlent “d’essayer de s’assurer que les filles de Diego ne l’emmènent pas, car si elles l’emmenaient, ils perdaient leur argent”.”Y aura-t-il des coupables pour la mort de Maradona?”, s’interrogeait cette semaine le quotidien Pagina 12, redoutant un procès avec plus de questions que de réponses.Mais pour les Argentins vénérant “el Pibe de oro”, il en faudra. “Toute la société, on a besoin de savoir (…) ce qui s’est vraiment passé, qui l’a abandonné, et que ceux qui doivent payer payent!”, lâchait à l’AFP à la veille du procès Hilda Pereira, dans le quartier La Paternal, qui le vit “naître” footballistiquement, à 15 ans, au club d’Argentinos Juniors.”Diego Maradona, ses enfants, ses proches et le peuple argentin méritent justice”, a lancé le procureur mardi.Le procès, initialement prévu trois jours par semaine, a été ajourné à jeudi, quand le tribunal devrait se prononcer sur le modus operandi des mois à venir, et des points de procédure soulevés mardi.

La mort de Maradona, un “assassinat”, dénonce l’accusation au procès de l’équipe médicale

Le procureur a dénoncé un “assassinat”, une convalescence devenue “théâtre de l’horreur”, mardi au premier jour du procès de la mort de Diego Maradona en 2020, qui juge sept professionnels de santé pour négligences coupables aux derniers jours de la légende du football.”Regardez, ainsi est mort Maradona !” Dès la première matinée d’audience à San Isidro (banlieue de Buenos Aires), le procureur Patricio Ferrari, a créé un électrochoc, brandissant face aux juges une photo de l’idole, mort sur son lit, le ventre atrocement gonflé. “Qu’ils viennent dire qu’ils n’ont pas perçu ce qui arrivait à Diego !””Ils vous mentent s’ils disent qu’ils n’ont pas participé à un assassinat !” a-t-il lancé dans sa déclaration préliminaire, assurant que l’accusation démontrera que “personne n’a fait ce qu’il devait faire” au sein de l’équipe médicale, dans le “théâtre d’horreur” qu’était devenu un lieu de convalescence “calamiteux”.Sept praticiens – médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers – sont jugés pour “homicide avec dol éventuel”, caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort.Ils encourent de 8 à 25 ans de prison, dans un procès qui devrait durer jusqu’à mi-juillet, avec près de 120 témoins, entre experts, famille, proches, médecins de Maradona au fil des ans.- “Entourage diabolique” -Légende du football mondial, mais véritable “Dieu” en Argentine, Diego Armando Maradona est décédé à 60 ans d’une crise cardio-respiratoire, le 25 novembre 2020, sur un lit médicalisé d’une résidence de Tigre, au nord de Buenos Aires. Il y était en convalescence depuis deux semaines, après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.Selon l’autopsie, l’ancienne gloire de Boca Juniors, Naples, héros du Mondial 1986, est décédé “d’un Å“dème pulmonaire aigu secondaire et d’une insuffisance cardiaque chronique exacerbée”. Mais il souffrait de pathologies multiples: problèmes rénaux, au foie, insuffisance cardiaque, détérioration neurologique, dépendance à l’alcool et aux psychotropes, souligna une expertise.Pour le parquet, l’équipe médicale a été “protagoniste d’une hospitalisation à domicile (…) totalement déficiente et imprudente”, et a commis une “série d’improvisations, de fautes de gestion et de manquements”.”Un entourage diabolique” a dénoncé avec virulence mardi Fernando Burlando, avocat de Dalma et Giannina, filles trentenaires de Maradona. Décrivant “un résumé de l’horreur”, une mise à mort “silencieuse mais cruelle”, un “crime qui prétend se déguiser en négligence”. – “Patient difficile” -A l’extérieur du tribunal depuis tôt mardi, des dizaines de fans agitaient des drapeaux à l’effigie de Maradona, entonnant des chants à sa gloire, et arborant des tee-shirts “Justice pour Diego” avec le visage de l’idole, a constaté l’AFP.”Merci à tout le monde d’être venu, je ne peux pas parler”, leur a glissé, réprimant des sanglots, Veronica Ojeda, ex-compagne de Maradona et mère de leur Dieguito (12 ans), se mêlant à eux, leur distribuant des tee-shirts.Les stratégies de défense, qui toutes déclinent la moindre responsabilité, sont apparues dans les déclarations préliminaires des avocats.Soit se retranchant derrière une spécialité, un rôle segmenté, l’absence du moindre contact – tel le coordinateur infirmier – avec Maradona, soit se dissociant du feu vert pour la convalescence en ce lieu, manifestement inadapté, sans défibrillateur par exemple. Renvoyant ainsi la balle vers la famille.Ou bien, à l’image du défenseur du psychologue Carlos Diaz, rappelant “qu’on sait tous que Maradona était un patient difficile” tant pour les médicaments –qu’il refusait des mains des infirmiers- que le psychique. Outre les sept praticiens comparaissant libres, l’infirmière Dahiana Gisela Madrid a obtenu d’être jugée séparément, a priori en juillet. Le procès, a rappelé le procureur Ferrari, entendra aussi des échanges de messages audio et écrits dont il a été beaucoup question lors de l’enquête. – “Le peuple mérite justice” -Des échanges, a affirmé Mario Baudry, avocat de Dieguito, qui montrent qu'”ils (l’équipe médicale) savaient que si Diego continuait ainsi, il mourrait”. Et où ils parlent “d’essayer de s’assurer que les filles de Diego ne l’emmènent pas, car si elles l’emmenaient, ils perdaient leur argent”.”Y aura-t-il des coupables pour la mort de Maradona?”, s’interrogeait cette semaine le quotidien Pagina 12, redoutant un procès avec plus de questions que de réponses.Mais pour les Argentins vénérant “el Pibe de oro”, il en faudra. “Toute la société, on a besoin de savoir (…) ce qui s’est vraiment passé, qui l’a abandonné, et que ceux qui doivent payer payent!”, lâchait à l’AFP à la veille du procès Hilda Pereira, dans le quartier La Paternal, qui le vit “naître” footballistiquement, à 15 ans, au club d’Argentinos Juniors.”Diego Maradona, ses enfants, ses proches et le peuple argentin méritent justice”, a lancé le procureur mardi.Le procès, initialement prévu trois jours par semaine, a été ajourné à jeudi, quand le tribunal devrait se prononcer sur le modus operandi des mois à venir, et des points de procédure soulevés mardi.

Trump talks up Tesla in White House show of support for Musk

President Donald Trump sought to boost plummeting Tesla share prices Tuesday by briefly turning the White House into a showroom, announcing he was buying one of the electric cars made by close advisor Elon Musk and threatening anti-Musk protesters with “hell.”The unprecedented product endorsement by a sitting president came after Tesla shares cratered amid market fears spurred by Trump’s tariffs and backlash to Musk’s controversial role in slashing the US government.Despite his troubles, Musk still announced that he plans to double Tesla production in the United States in the next two years.”I said, ‘you know, Elon, I don’t like what’s happening to you, and Tesla’s a great company,'” Trump told reporters while stood alongside Musk, his top donor, in front of a red Tesla on the White House south portico.”He has never asked me for a thing, and he’s built this great company, and he shouldn’t be penalized because he’s a patriot,” Trump continued.On returning to the White House in January, Trump gave Musk the task of slashing government spending and headcounts running the Department of Government Efficiency (DOGE). But DOGE’s cost-cutting has hit increasing resistance, including protests, court rulings and some pressure from lawmakers. The turmoil has tarnished the Tesla brand, with sales plummeting in Europe, its share price tumbling and multiple reports of cars being vandalized. Unhappy Tesla owners have even slapped bumper stickers on their vehicles saying they purchased them “before Elon went crazy.”Trump warned of a crackdown on protesters.Asked by a reporter if protesters should be “labeled domestic terrorists,” Trump said “I’ll do it.””You do it to Tesla and you do it to any company, we’re going to catch you and you’re going to go through hell,” he said.Musk said that thanks to Trump’s “great policies” and “as an act of faith in America” that Tesla would double vehicle output in the United States within two years.Musk also said that production would start in Texas next year of a self-driving “cyber-cab” vehicle that will not have a steering wheel or pedals. “It’ll either self drive or not drive at all, but it’ll self drive,” he commented.Trump posted on his Truth Social platform earlier that he would buy a Tesla “as a show of confidence and support” for Musk.”To Republicans, Conservatives, and all great Americans, Elon Musk is ‘putting it on the line’ in order to help our Nation, and he is doing a FANTASTIC JOB!,” Trump wrote.He called the South African-born Musk “a truly great American”.Musk, the world’s richest person, responded on his X platform, thanking the president.- Tesla shares recover -While Musk enjoys Trump’s confidence, polling shows the multi-billionaire is deeply unpopular among ordinary Americans, and his government cuts have sparked angry confrontations between Republicans and their constituents.Tesla has lost more than one-third of its market value since mid-December as Musk deepens his association with Trump.But the automaker’s share prices rallied Tuesday after closing more than 15 percent down on Monday, amid uncertainty over Trump’s import tariffs and threats.Tesla has also seen sales drop across Europe following Musk’s controversial support for far-right groups, including the Alternative for Germany (AfD) party during Germany’s recent election campaign.Tesla sales in Germany — Europe’s biggest auto market — plunged more than 76 percent year-on-year in February, official data showed. Overall sales across the European Union almost halved, year-on, in January.In early March, a dozen Teslas were torched at a dealership in France in what authorities treated as an arson attack. The firm’s facilities have also been vandalized in the United States. Musk said his X platform was hit Monday by a major cyberattack.

Les Groenlandais votent en masse dans l’ombre de Trump

Les Groenlandais ont voté en masse mardi lors de législatives susceptibles d’esquisser un calendrier menant à l’indépendance, un scrutin marqué par les sorties de Donald Trump qui convoite l’île arctique avec une insistance parfois menaçante.Signe, peut-être, d’un effet Trump, la participation a, selon des responsables électoraux, été élevée dans l’unique bureau de vote de Nuuk, la capitale. Initialement prévu à 20H00 (22H00 GMT), l’horaire de fermeture a été étendu d’une demi-heure pour permettre à tous les électeurs faisant la queue de déposer leur bulletin.Convaincu de pouvoir s’emparer “d’une manière ou d’une autre” du territoire autonome danois, le président américain a tenté jusqu’à la dernière minute de peser sur les élections, provoquant stupéfaction, rejet et, plus rarement, enthousiasme parmi les 57.000 habitants.Chef du parti Inuit Ataqatigiit (IA, gauche écologiste), le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede – dont c’était le 38e anniversaire -, a quant à lui voté en début de matinée, sans faire de déclarations. “Notre pays se trouve dans l’Å“il du cyclone”, a-t-il lancé la veille sur Facebook. “Le monde extérieur nous regarde de près et nous avons vu récemment à quel point ils essaient d’influencer notre pays”.Les résultats du vote, qui vise à renouveler les 31 sièges de l’Inatsisartut, le Parlement local, sont attendus dans la nuit.La campagne a tourné autour des questions de santé, d’éducation, d’économie mais aussi des liens futurs avec le Danemark qui continue d’exercer les fonctions régaliennes (diplomatie, défense, monnaie…) sur l’île.- L’indépendance, mais à quel prix? -A près de 90% inuits, les Groenlandais déplorent avoir été traités historiquement comme des citoyens de second rang par l’ex-puissance coloniale accusée d’avoir étouffé leur culture, procédé à des stérilisations forcées et retiré des enfants à leurs familles.  Un sentiment renforcé par la diffusion récente à la télévision publique danoise d’un documentaire – critiqué et finalement retiré – affirmant que le Danemark avait tiré d’énormes bénéfices de l’exploitation d’une mine de cryolite sur l’île, pourtant souvent présentée comme un fardeau financier.   A l’image de l’immense majorité de la population, les principaux partis groenlandais souhaitent tous l’indépendance, mais ils divergent sur le calendrier.Certains la veulent rapidement comme les nationalistes de Naleraq, principale force d’opposition, tandis que les autres, comme les deux composantes de la coalition sortante, IA et Siumut (sociaux-démocrates), la conditionnent aux progrès économiques du Groenland.Recouvert à 80% de glace, le territoire est économiquement dépendant de la pêche, qui représente la quasi-totalité de ses exportations, et de l’aide annuelle d’environ 530 millions d’euros versée par Copenhague, soit 20% du produit intérieur brut (PIB) local.Pour les indépendantistes les plus impatients, le Groenland pourrait voler de ses propres ailes grâce à ses ressources minérales. Mais le secteur minier reste pour l’heure ultra-embryonnaire, plombé par des coûts d’exploitation élevés.”Nous sommes à l’aube d’un changement énorme pour l’indépendance du Groenland et la lutte pour qui nous sommes en tant qu’Inuit”, a déclaré à l’AFP l’influenceuse Qupanuk Olsen, candidate de Naleraq, avant de glisser son bulletin.- Polarisation accrue -Après avoir déjà lancé l’idée d’acheter le Groenland durant son premier mandat, s’attirant une fin de non-recevoir des autorités danoises et groenlandaises, Donald Trump martèle sa volonté de mettre la main – sans exclure la force – sur le territoire jugé important pour la sécurité américaine.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a de nouveau promis, sur son réseau Truth Social, sécurité et prospérité aux Groenlandais qui souhaiteraient faire partie des Etats-Unis.Selon un sondage paru en janvier, quelque 85% des Groenlandais excluent cette éventualité.”J’en ai assez de ses menaces vides”, indique Anders Martinsen, un employé du fisc de 27 ans. “Il y a beaucoup de Groenlandais qui perçoivent les Etats-Unis différemment avec Trump à la présidence, qui sont un peu moins disposés à coopérer même si c’est ce qu’ils voudraient faire au fond d’eux”.”Garder notre pays pour nous, c’est ce qui m’importe le plus”, renchérit un autre électeur, Lars Fredsbo.Les déclarations de Donald Trump ont pesé sur la campagne électorale.Les nationalistes de Naleraq voient dans l’intérêt américain pour l’île un levier dans de futures négociations avec le Danemark.Mais ces sorties refroidissent aussi parfois les ardeurs indépendantistes et incitent au maintien des liens avec Copenhague, au moins pour l’instant. “Si nous devenons indépendants, Trump pourrait devenir trop agressif, c’est ce qui me fait peur”, affirme un électeur qui s’identifie comme Ittukusuk et qui juge que “rester avec le Danemark est plus important que jamais”.Pour les analystes, l’immixtion de Donald Trump dans la campagne contribue à polariser le débat mais ne devrait pas influer sur l’issue du scrutin.

Les Groenlandais votent en masse dans l’ombre de Trump

Les Groenlandais ont voté en masse mardi lors de législatives susceptibles d’esquisser un calendrier menant à l’indépendance, un scrutin marqué par les sorties de Donald Trump qui convoite l’île arctique avec une insistance parfois menaçante.Signe, peut-être, d’un effet Trump, la participation a, selon des responsables électoraux, été élevée dans l’unique bureau de vote de Nuuk, la capitale. Initialement prévu à 20H00 (22H00 GMT), l’horaire de fermeture a été étendu d’une demi-heure pour permettre à tous les électeurs faisant la queue de déposer leur bulletin.Convaincu de pouvoir s’emparer “d’une manière ou d’une autre” du territoire autonome danois, le président américain a tenté jusqu’à la dernière minute de peser sur les élections, provoquant stupéfaction, rejet et, plus rarement, enthousiasme parmi les 57.000 habitants.Chef du parti Inuit Ataqatigiit (IA, gauche écologiste), le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede – dont c’était le 38e anniversaire -, a quant à lui voté en début de matinée, sans faire de déclarations. “Notre pays se trouve dans l’Å“il du cyclone”, a-t-il lancé la veille sur Facebook. “Le monde extérieur nous regarde de près et nous avons vu récemment à quel point ils essaient d’influencer notre pays”.Les résultats du vote, qui vise à renouveler les 31 sièges de l’Inatsisartut, le Parlement local, sont attendus dans la nuit.La campagne a tourné autour des questions de santé, d’éducation, d’économie mais aussi des liens futurs avec le Danemark qui continue d’exercer les fonctions régaliennes (diplomatie, défense, monnaie…) sur l’île.- L’indépendance, mais à quel prix? -A près de 90% inuits, les Groenlandais déplorent avoir été traités historiquement comme des citoyens de second rang par l’ex-puissance coloniale accusée d’avoir étouffé leur culture, procédé à des stérilisations forcées et retiré des enfants à leurs familles.  Un sentiment renforcé par la diffusion récente à la télévision publique danoise d’un documentaire – critiqué et finalement retiré – affirmant que le Danemark avait tiré d’énormes bénéfices de l’exploitation d’une mine de cryolite sur l’île, pourtant souvent présentée comme un fardeau financier.   A l’image de l’immense majorité de la population, les principaux partis groenlandais souhaitent tous l’indépendance, mais ils divergent sur le calendrier.Certains la veulent rapidement comme les nationalistes de Naleraq, principale force d’opposition, tandis que les autres, comme les deux composantes de la coalition sortante, IA et Siumut (sociaux-démocrates), la conditionnent aux progrès économiques du Groenland.Recouvert à 80% de glace, le territoire est économiquement dépendant de la pêche, qui représente la quasi-totalité de ses exportations, et de l’aide annuelle d’environ 530 millions d’euros versée par Copenhague, soit 20% du produit intérieur brut (PIB) local.Pour les indépendantistes les plus impatients, le Groenland pourrait voler de ses propres ailes grâce à ses ressources minérales. Mais le secteur minier reste pour l’heure ultra-embryonnaire, plombé par des coûts d’exploitation élevés.”Nous sommes à l’aube d’un changement énorme pour l’indépendance du Groenland et la lutte pour qui nous sommes en tant qu’Inuit”, a déclaré à l’AFP l’influenceuse Qupanuk Olsen, candidate de Naleraq, avant de glisser son bulletin.- Polarisation accrue -Après avoir déjà lancé l’idée d’acheter le Groenland durant son premier mandat, s’attirant une fin de non-recevoir des autorités danoises et groenlandaises, Donald Trump martèle sa volonté de mettre la main – sans exclure la force – sur le territoire jugé important pour la sécurité américaine.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a de nouveau promis, sur son réseau Truth Social, sécurité et prospérité aux Groenlandais qui souhaiteraient faire partie des Etats-Unis.Selon un sondage paru en janvier, quelque 85% des Groenlandais excluent cette éventualité.”J’en ai assez de ses menaces vides”, indique Anders Martinsen, un employé du fisc de 27 ans. “Il y a beaucoup de Groenlandais qui perçoivent les Etats-Unis différemment avec Trump à la présidence, qui sont un peu moins disposés à coopérer même si c’est ce qu’ils voudraient faire au fond d’eux”.”Garder notre pays pour nous, c’est ce qui m’importe le plus”, renchérit un autre électeur, Lars Fredsbo.Les déclarations de Donald Trump ont pesé sur la campagne électorale.Les nationalistes de Naleraq voient dans l’intérêt américain pour l’île un levier dans de futures négociations avec le Danemark.Mais ces sorties refroidissent aussi parfois les ardeurs indépendantistes et incitent au maintien des liens avec Copenhague, au moins pour l’instant. “Si nous devenons indépendants, Trump pourrait devenir trop agressif, c’est ce qui me fait peur”, affirme un électeur qui s’identifie comme Ittukusuk et qui juge que “rester avec le Danemark est plus important que jamais”.Pour les analystes, l’immixtion de Donald Trump dans la campagne contribue à polariser le débat mais ne devrait pas influer sur l’issue du scrutin.

C1: le PSG de Donnarumma s’offre une nuit magique à Anfield

Le Paris Saint-Germain, magistral à Anfield, a fait chuter le géant Liverpool au bout d’un combat gagné au sang froid et aux tirs au but (4-1) pour prolonger son aventure jusqu’en quarts de finale de Ligue des champions.La jeune garde de Luis Enrique arrivée avec le boulet du match aller, perdu 1-0, a dompté l’hostilité d’un stade mythique et conservé des nerfs d’acier jusqu’au bout de la nuit, devenue magique sous les gants de Gianluigi Donnarumma.Le PSG a remporté la manche retour sur un but d’Ousmane Dembélé, un de plus, qui a donné droit à une prolongation, des tirs au buts et une qualification pour les quarts de finale méritée.”On a vraiment mérité la qualification sur les deux matches, il n’y a pas photo”, a estimé le capitaine Marquinhos. “On a fait un grand match”, a-t-il insisté au micro de Canal+, “ça montre la valeur de l’équipe” capable de “venir s’imposer ici avec une équipe si jeune, une des plus jeunes de cette Ligue des champions”.Donnarumma a eu la main ferme pour repousser les tentatives de Darwin Nunez et Curtis Jones dans la séance fatidique, avec dans son dos 3.000 supporters parisiens euphoriques et extatiques.Le club français n’a pas encore d’étoile européenne sur son maillot rouge et bleu, mais il pourra espérer s’en rapprocher au tour suivant, où il défiera Aston Villa ou Club Bruges.L’aller se jouera sans Marquinhos, suspendu, mais il s’agit d’une goutte d’eau dans un océan de bonheur, pour Paris.- Poteaux sauveurs -Le puissant “You’ll Never Walk Alone” et la formidable clameur descendue des travées au coup d’envoi a semblé porter Liverpool vers l’avant avec une rage retrouvée, à milles lieues du fantôme apparu au Parc des Princes.La défense parisienne, soumise à un intense pressing, a pris l’orage dans les dix premières minutes, notamment sur le côté droit de Mohamed Salah.Mais Nuno Mendes a enlevé un tir de l’Egyptien qui filait au but (4e), puis vu son adversaire manquer le cadre (6e), comme si la chance prêtée aux Anglais lors du match aller avait changé de camp.Il y en a eu un peu, mais pas seulement, sur l’ouverture du score signée Ousmane Dembélé (12e, 0-1). Ibrahima Konaté a coupé un centre de Bradley Barcola, sans parvenir à le dégager, “Dembouz” venant pousser le ballon au fond des filets.Un tir cadré, un but, cela ressemblait à s’y méprendre au scénario de l’aller, quand l’entrant Harvey Elliot avait crucifié le PSG au bout d’un match que son équipe avait subi du début à la fin.La différence s’arrête là, car le 21e but de l’international français en 2025 est intervenu très tôt dans la partie, cette fois, et il a fallu à cette jeune équipe parisienne un courage admirable pour tenir.Les vagues rouges se sont brisées sur une arrière-garde intraitable ou presque, malgré les sueurs froides.Une des plus menaçantes est venue à la 52e minute sur une action où Trent Alexander-Arnold a tiré sur un poteau et où Dominik Szoboszlai a marqué, avant de voir son but invalidé pour un hors-jeu de Luis Diaz (52e).- Fort sur la fin -L’ailier colombien, d’une tête piquée, a été aussi frustré par un superbe arrêt de Gianluigi Donnarumma (58e), une dizaine de minutes après un contre salvateur de Willian Pacho devant Szoboszlai (57e).Liverpool avait les poteaux contre lui, aussi, puisque l’un d’entre eux a repoussé une tête de Jarell Quansah sur coup franc (79e).Offensivement, les Parisiens ont été proches du néant en seconde période: il a fallu attendre la 87e minute et une frappe de Khvicha Kvaratskhelia, non cadrée, pour inquiéter Alisson.Une toute autre histoire s’est écrite en début de prolongation, sous l’impulsion des entrants Lucas Beraldo (92e) et Désiré Doué (94e), proches de faire chavirer la soirée du bon côté pour le PSG.La qualification s’est aussi trouvée au bout des pieds de Dembélé, mais la frappe enroulée de l’attaquant a été détournée comme il fallait par le gardien brésilien (109e).Mais c’est son alter-ego qui a fini en héros.

C1: le PSG de Donnarumma s’offre une nuit magique à Anfield

Le Paris Saint-Germain, magistral à Anfield, a fait chuter le géant Liverpool au bout d’un combat gagné au sang froid et aux tirs au but (4-1) pour prolonger son aventure jusqu’en quarts de finale de Ligue des champions.La jeune garde de Luis Enrique arrivée avec le boulet du match aller, perdu 1-0, a dompté l’hostilité d’un stade mythique et conservé des nerfs d’acier jusqu’au bout de la nuit, devenue magique sous les gants de Gianluigi Donnarumma.Le PSG a remporté la manche retour sur un but d’Ousmane Dembélé, un de plus, qui a donné droit à une prolongation, des tirs au buts et une qualification pour les quarts de finale méritée.”On a vraiment mérité la qualification sur les deux matches, il n’y a pas photo”, a estimé le capitaine Marquinhos. “On a fait un grand match”, a-t-il insisté au micro de Canal+, “ça montre la valeur de l’équipe” capable de “venir s’imposer ici avec une équipe si jeune, une des plus jeunes de cette Ligue des champions”.Donnarumma a eu la main ferme pour repousser les tentatives de Darwin Nunez et Curtis Jones dans la séance fatidique, avec dans son dos 3.000 supporters parisiens euphoriques et extatiques.Le club français n’a pas encore d’étoile européenne sur son maillot rouge et bleu, mais il pourra espérer s’en rapprocher au tour suivant, où il défiera Aston Villa ou Club Bruges.L’aller se jouera sans Marquinhos, suspendu, mais il s’agit d’une goutte d’eau dans un océan de bonheur, pour Paris.- Poteaux sauveurs -Le puissant “You’ll Never Walk Alone” et la formidable clameur descendue des travées au coup d’envoi a semblé porter Liverpool vers l’avant avec une rage retrouvée, à milles lieues du fantôme apparu au Parc des Princes.La défense parisienne, soumise à un intense pressing, a pris l’orage dans les dix premières minutes, notamment sur le côté droit de Mohamed Salah.Mais Nuno Mendes a enlevé un tir de l’Egyptien qui filait au but (4e), puis vu son adversaire manquer le cadre (6e), comme si la chance prêtée aux Anglais lors du match aller avait changé de camp.Il y en a eu un peu, mais pas seulement, sur l’ouverture du score signée Ousmane Dembélé (12e, 0-1). Ibrahima Konaté a coupé un centre de Bradley Barcola, sans parvenir à le dégager, “Dembouz” venant pousser le ballon au fond des filets.Un tir cadré, un but, cela ressemblait à s’y méprendre au scénario de l’aller, quand l’entrant Harvey Elliot avait crucifié le PSG au bout d’un match que son équipe avait subi du début à la fin.La différence s’arrête là, car le 21e but de l’international français en 2025 est intervenu très tôt dans la partie, cette fois, et il a fallu à cette jeune équipe parisienne un courage admirable pour tenir.Les vagues rouges se sont brisées sur une arrière-garde intraitable ou presque, malgré les sueurs froides.Une des plus menaçantes est venue à la 52e minute sur une action où Trent Alexander-Arnold a tiré sur un poteau et où Dominik Szoboszlai a marqué, avant de voir son but invalidé pour un hors-jeu de Luis Diaz (52e).- Fort sur la fin -L’ailier colombien, d’une tête piquée, a été aussi frustré par un superbe arrêt de Gianluigi Donnarumma (58e), une dizaine de minutes après un contre salvateur de Willian Pacho devant Szoboszlai (57e).Liverpool avait les poteaux contre lui, aussi, puisque l’un d’entre eux a repoussé une tête de Jarell Quansah sur coup franc (79e).Offensivement, les Parisiens ont été proches du néant en seconde période: il a fallu attendre la 87e minute et une frappe de Khvicha Kvaratskhelia, non cadrée, pour inquiéter Alisson.Une toute autre histoire s’est écrite en début de prolongation, sous l’impulsion des entrants Lucas Beraldo (92e) et Désiré Doué (94e), proches de faire chavirer la soirée du bon côté pour le PSG.La qualification s’est aussi trouvée au bout des pieds de Dembélé, mais la frappe enroulée de l’attaquant a été détournée comme il fallait par le gardien brésilien (109e).Mais c’est son alter-ego qui a fini en héros.