Foot: Longoria affirme que sa porte “est toujours ouverte” pour Rabiot

Le président de l’OM Pablo Longoria a assuré jeudi que la porte de son bureau était “toujours ouverte” pour Adrien Rabiot, placé la semaine dernière sur la liste des transferts mais auquel l’entraîneur Roberto De Zerbi a tendu la main.”La porte de mon bureau est toujours ouverte, pour Adrien Rabiot comme pour tous les autres. Ce qui est toujours le plus important, c’est de se parler comme des adultes”, a déclaré Longoria, interrogé sur Canal+ après le tirage au sort de la Ligue des champions à Monaco.”Il faut toujours avoir des discussions sincères. Ma porte est toujours ouverte, tous les joueurs de l’effectif le savent. C’est ouvert pour les 27 joueurs de l’OM”, a-t-il ajouté.”Il est sous contrat avec l’OM. Tout est possible jusqu’au 1er septembre et même plus tard avec des marchés qui ferment plus tard”, a ajouté le dirigeant espagnol.Le marché des transferts ferme le 1er septembre dans la plupart des pays européens mais dure jusqu’à mi-septembre dans quelques autres, la Turquie notamment.Samedi, après la victoire de l’OM contre le Paris FC, l’entraîneur Roberto De Zerbi avait ouvert la porte à une réconciliation avec Adrien Rabiot, à qui il a dit “tendre la main”, espérant qu’il y ait “les conditions pour réparer les choses” avec lui.”La volonté de réparer doit être celle de tous. Il faut évaluer beaucoup de choses au plan humain. Mais je suis une bonne personne, et Adrien aussi. Il faut parfois faire un pas en arrière avec intelligence et humilité”, avait-il ajouté.Protagoniste il y a deux semaines, après la défaite de l’OM à Rennes (1-0), d’une bagarre avec son équipier Jonathan Rowe, Rabiot a été placé sur la liste des transferts par le club marseillais.Le président Pablo Longoria avait justifié sa décision en parlant dans un entretien avec l’AFP d'”un événement d’une gravité et d’une violence extrême, quelque chose d’inouï”.

Les Casques bleus quitteront le Liban en 2027

Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé jeudi de prolonger une dernière fois le mandat de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) et, sous pression des Etats-Unis et d’Israël, de programmer en 2027 son retrait que certains estiment prématuré.Israël et les Etats-Unis ont immédiatement salué une décision “historique”.”Pour une fois, nous avons une bonne nouvelle de l’ONU”, a déclaré l’ambassadeur israélien Danny Danon, accusant la mission d’avoir échoué à empêcher le Hezbollah de “prendre le contrôle de la région”. “Nous appelons la communauté internationale à utiliser l’année qui vient pour renforcer les forces armées libanaises”, a commenté l’ambassadrice américaine par interim Dorothy Shea, notant que le “i” dans Finul signifiait “intérimaire”.Quelque 10.800 Casques bleus font tampon entre Israël et le Liban depuis mars 1978, mais le renouvellement habituel de leur mandat, qui expire dimanche, se heurtait cette année à l’hostilité d’Israël et de son allié américain qui souhaitent leur départ.Soutenue par Beyrouth, la France, chargée de ce dossier au Conseil de sécurité, avait dans un premier temps envisagé une extension d’un an, évoquant simplement l'”intention” de travailler à un retrait de la Finul.Mais face au risque d’un veto américain, après plusieurs versions et un report du vote, la résolution adoptée jeudi à l’unanimité programme sans équivoque la fin de la mission dans 16 mois.Le Conseil “décide de prolonger pour une dernière fois le mandat de la Finul (…) jusqu’au 31 décembre 2026 et de commencer une réduction et un retrait ordonnés et sûrs à partir du 31 décembre 2026 et dans un délai d’un an”.A l’issue de cette période, l’armée libanaise devra être la seule à assurer la sécurité dans le sud du pays, précise le texte.- Situation toujours “volatile” -L’ambassadeur français adjoint Jay Dharmadhikari s’est félicité de l’extension de 16 mois, un “temps précieux (…) nécessaire pour accompagner la montée en puissance des forces armées libanaises et asseoir l’autorité de l’Etat libanais sur l’ensemble de son territoire”.”La situation demeure volatile et des efforts collectifs demeurent nécessaires pour une stabilisation durable le long de la Ligne bleue”, ligne de démarcation fixée par l’ONU entre le Liban et Israël, a-t-il insisté.Plusieurs Etats membres ont plus clairement regretté le départ anticipé des Casques bleus.”Le Royaume-Uni estime qu’un retrait prématuré de la Finul risque de nourrir un environnement sécuritaire que le Hezbollah pourrait exploiter”, a noté l’ambassadeur britannique adjoint James Kariuki, se disant “déçu” que la décision n’ait pas été prise “sur la base d’une évaluation basée sur les faits”. Tandis que son homologue chinois Geng Shuang a dénoncé “l’insistance obstinée” d’un membre du Conseil ayant fait preuve d’un “mépris total” pour la situation sur le terrain.Alors que certains diplomates craignaient qu’un veto américain ne mette un terme immédiat à la mission, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a salué la prolongation jusqu’à fin 2026.Le président Joseph Aoun a lui espéré que ces 16 mois supplémentaires donneraient à la Finul “la chance d’améliorer la situation du Liban et de renforcer la stabilité le long de la frontière sud”.Cette décision a été prise au moment où Beyrouth s’est engagé à désarmer et à démanteler le mouvement chiite pro-iranien Hezbollah d’ici la fin de l’année, sous pression de Washington et dans le cadre de l’application du cessez-le-feu ayant mis fin à la guerre avec Israël en 2024.Cet accord prévoit le retrait du Hezbollah de la zone située au sud du fleuve Litani et le démantèlement de ses infrastructures militaires, en contrepartie du renforcement du déploiement de l’armée libanaise et des Casques bleus de l’ONU.L’accord de cessez-le-feu prévoit un retrait israélien de la zone, mais Israël maintient des troupes dans des positions frontalières jugées stratégiques et mène régulièrement des frappes chez son voisin du nord.La résolution appelle d’ailleurs Israël “à retirer ses forces du nord de la Ligne bleue”, y compris “les cinq positions sur le territoire libanais”.

Dans le sud du Liban, les Casques bleus français découvrent un bunker du Hezbollah

Dans une vallée boisée, à quelques pas de la frontière israélienne, des Casques bleus français de l’ONU montrent aux journalistes de l’AFP un des nombreux bunkers du Hezbollah qu’ils viennent de découvrir dans le sud du Liban, ancien bastion du mouvement pro-iranien.Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé jeudi de prolonger une dernière fois jusqu’à fin 2026 le mandat de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) tout en programmant son retrait en 2027, sous pression des Etats-Unis et d’Israël. Cette mission fait tampon entre Israël et le Liban depuis 1978 et surveille depuis plusieurs mois le désarmement du Hezbollah dans le sud du pays.”Ce matin, nous avons effectué une mission de reconnaissance dans cette vallée (…) et trouvé un bunker”, déclare le capitaine Tanguy, commandant de l’escadron français de reconnaissance et d’intervention, qui a emmené mercredi les journalistes de l’AFP sur le site.Le bunker, accessible uniquement à pied et dont l’entrée est cachée parmi les arbres à la périphérie du village d’El-Méri, se situe à quelques km de la frontière avec Israël.”A l’intérieur, nous avons trouvé un canon d’artillerie de 152 mm de fabrication russe”, ajoute-t-il.”Ce type de canon a une portée efficace d’environ 15 kilomètres. Et à côté, 39 boîtes étaient entreposées, chacune contenant un obus de 152 mm et sa fusée, prêts à être utilisés.”Depuis la fin de la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah, fin novembre 2024, la Finul a découvert 318 caches d’armes dans le sud du Liban, affirme à l’AFP le porte-parole de la force internationale, Andrea Tenenti.L’accord de cessez-le-feu prévoit le retrait du Hezbollah et le démantèlement de ses infrastructures militaires dans le sud du pays, où la formation armée et financée par l’Iran avait construit un véritable réseau de tunnels et de bunkers.Seules l’armée libanaise et la Finul, forte de quelque 10.800 soldats, doivent être déployés dans la région, mais Israël y a maintenu sa présence dans cinq points qu’il qualifie de “stratégiques”.Dans le bunker, auquel on accède par une porte étroite, les munitions sont entreposées dans des caisses vertes en  bois, dont certaines éparpillées à l’extérieur.Le capitaine Tanguy explique que les Casques bleus effectuent cette mission car le site a été visé auparavant par l’armée israélienne.”La prochaine étape consistera pour nous à sécuriser la zone et informer l’armée libanaise pour qu’elle puisse intervenir et récupérer” ces armes, ajoute-t-il.- Violations continues -Le colonel Arnaud de Coincy, chef de corps de la Force Commander Reserve (FCR), explique que la Finul “va continuer à soutenir l’armée libanaise et lui fournir toute l’expertise” nécessaire afin de “l’aider à réinstaurer l’autorité de l’État dans le sud du Liban”.Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a révélé en juin que l’armée libanaise avait démantelé “plus de 500 positions militaires et dépôts d’armes” dans le sud du pays.Le 9 août, six soldats libanais ont été tués dans une explosion lors d’une opération de déminage dans un dépôt d’armes du Hezbollah selon une source militaire.Les autorités libanaises ont à présent annoncé leur intention de désarmer totalement le Hezbollah sur l’ensemble du territoire libanais d’ici la fin de l’année.Cette décision a été annoncée sous forte pression des Etats-Unis, qui avec la France et l’ONU surveillent l’application du cessez-le-feu. Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a salué la prolongation jeudi du mandat de la Finul jusqu’au 31 décembre 2026, saluant le soutien de la France et d’autres Etats et leur “compréhension à l’égard des préoccupations du Liban”. L’ambassadeur israélien à l’ONU s’est lui réjoui de la décision du Conseil de sécurité de mettre parallèlement un terme en 2027 à la mission de cette force de Paix. Le colonel de Coincy souligne que le rôle primordial de la Finul est de “surveiller et rapporter toute violation” de la trêve.Il s’exprime depuis un point frontalier, proche des villages dévastés et déserts de Kfar Kila et Bourj al-Moulouk, d’où on voit clairement l’un des cinq postes maintenus par Israël. Selon M. Tenenti, les Casques bleus ont constaté depuis le 27 novembre “5.095 violations” du cessez-le-feu par Israël, qui continue notamment de mener des frappes aériennes sur le Liban visant le Hezbollah.

UN sets 2027 exit for Lebanon peacekeepers after Israeli strikes

The Security Council voted Thursday for UN peacekeepers to leave Lebanon in 2027, allowing only one final extension after pressure from Israel and its US ally to end the nearly 50-year-old force.Israel hailed the upcoming termination of the United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL) and urged the Beirut government to exert its authority after an Israeli military campaign devastated Iranian-backed militia Hezbollah.With the United States dangling a veto threat, the Security Council voted unanimously for a resolution that will extend UNIFIL’s mandate “a final time.”France, which has a long legacy in Lebanon, had initially sought the routine one-year extension to the force without a firm commitment to ending it.But faced with US pressure, France put forward the compromise that authorizes UNIFIL through December 31, 2026 and then an “orderly and safe drawdown and withdrawal” within a year.Some 10,800 peacekeepers have been acting as a buffer between Israel and Lebanon since 1978, remaining after Israel ended an occupation of southern Lebanon in 2000. UNIFIL’s mandate had been due to end on Sunday.Israel, which has been sharply critical of the United Nations over its condemnation of its relentless offensive in Gaza, hailed the UN vote.”For a change, we have some good news coming from the UN,” said Danny Danon, Israel’s envoy to the world body.”I want to remind you, 47 years ago, the Security Council decided to send the UNIFIL force to South Lebanon in order to stabilize the region. We all know they failed. Hezbollah took over the region,” he said.”Today, the Lebanese government has the responsibility to take control of the area and to understand that they have to be there — not Hezbollah, not anyone else.”Dorothy Shea, the US envoy at the United Nations, noted that UNIFIL was explicitly meant to be “interim” and said the security situation in Lebanon was “radically different from just one year ago.” She reiterated that the United States, whose historic support for Israel has only increased under President Donald Trump, would reject any further extensions.”We urge the international community to use the coming year to bolster the Lebanese armed forces,” she said.- Weakening fortunes for Hezbollah -Israel has gone on the offensive against Hezbollah and other enemies since the devastating October 7, 2023 attack by Hamas. Israel killed the leader of Hezbollah, a Shiite movement forged during the 22-year Israeli occupation that frequently fired missiles over the Blue Line that separates the countries.Under a truce between Israel and Hezbollah, the long-fledgling Lebanese national army has been deploying in southern Lebanon and dismantling Hezbollah’s infrastructure.Lebanese President Joseph Aoun had last week called for the UN peacekeepers to remain, arguing that curtailing UNIFIL’s mandate “will negatively impact the situation in the south, which still suffers from Israeli occupation.”But Lebanon’s government quickly welcomed the new resolution after it passed, emphasizing the securing of one last renewal.Aoun in a statement expressed hope “that the additional year for withdrawal will be a fixed deadline for confirming and strengthening Lebanon’s sovereignty over its borders.”French UN envoy Jay Dharmadhikari praised the “ambitious” work being taken by the Lebanese Armed Forces and said the extra year for UNIFIL would give it time to establish authority.- Hezbollah can exploit gap? -Britain, normally in lockstep with the United States, voiced appreciation for the French diplomacy but regretted that the decision was not made “on the basis of an evidence-based assessment.” “The United Kingdom believes that a premature withdrawal of UNIFIL would risk fostering a security environment that Hezbollah can exploit,” British envoy James Kariuki said. “That would harm communities both on sides of the Blue Line and set back efforts for a long-term political agreement,” he said. China, in a thinly veiled swipe at the United States, denounced the “stubborn insistence of a permanent member” that has shown “total disregard” for the situation on the ground.”Indeed no UN mission should exist permanently. But no mission should withdraw in haste while the situation remains tense,” Chinese envoy Geng Shuang said.

Bayrou perçoit un frémissement de l’opinion sur la dette, le RN et la gauche considèrent sa “page tournée”

François Bayrou s’est dit “persuadé” que la question de l’endettement “commence à travailler dans l’opinion”, en marge de son intervention devant le Medef, tandis que les oppositions, conviées à Matignon la semaine prochaine, considèrent que “la page est tournée” et que son gouvernement tombera.La France insoumise, puis les Ecologistes, ont du reste refusé l’invitation du Premier ministre qui espère engager lundi de nouvelles consultations.”Je suis persuadé que cette question (de la dette) commence à travailler dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes”, a déclaré le Premier ministre. En conséquence, il s’est dit “certain que tout peut bouger” d’ici au vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée.Devant le Medef, M. Bayrou a invoqué “l’impératif de justice”, “condition” de “l’acceptation” de “l’effort” budgétaire qu’il souhaite porter à 44 milliards d’euros en 2026. Ce qui passe selon lui par une “contribution” des “plus favorisés” dont il n’a pas précisé les contours, si ce n’est qu’elle devra épargner “l’outil de travail” des entreprises.Mais le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré jeudi matin qu’un retour de l’impôt sur la fortune (ISF), fortement rejeté par le patron du Medef Patrick Martin, était “complètement écarté”.M. Bayrou a surpris tout le monde lundi en annonçant qu’il se soumettrait à un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.Le décret convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié au Journal Officiel jeudi, avec un ordre du jour en un seul point : “une déclaration de politique générale”, en application de l’article 49, alinéa premier de la Constitution.Les oppositions ayant annoncé qu’elles voteraient contre, M. Bayrou a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi, répétant qu’il était prêt à “ouvrir toutes les négociations nécessaires” à la “condition préalable” d’un accord sur “l’importance de l’effort” à consentir.Après La France insoumise, les Ecologistes ont fait savoir jeudi qu’ils ne se rendraient pas à Matignon, considérant qu’il n’y a “plus rien à attendre de ce Premier ministre”.Cette tentative de négociation semble perdue d’avance, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas arrangé ses relations avec les leaders de l’opposition en affirmant qu’ils étaient en “vacances” cet été alors que ceux-ci soulignent qu’il n’a jamais cherché à les joindre.”En quoi est-ce un reproche ? (…) Il n’y a aucune polémique sur le fait que tout le monde a le droit d’être en vacances”, a répliqué François Bayrou.”Si on était en vacances cet été, il devait faire la sieste”, a répliqué Jordan Bardella, pour qui “le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique”.S’il se rendra bien avec Marine Le Pen à Matignon, le RN considère que la page Bayrou “est tournée”, selon son vice-président Sébastien Chenu.Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 60% des Français approuvent la décision de M. Bayrou de solliciter un vote de confiance… Mais 73% la lui refuseraient s’ils étaient députés. En cas de chute, 54% des Français se disent pour une dissolution de l’Assemblée.- “Alternative” – Les dirigeants socialistes n’ont pas encore donné leur réponse à l’invitation du Premier ministre qualifié de “démissionnaire” par Olivier Faure. Le PS, hostile à de nouvelles élections, a ouvert son université d’été jeudi après-midi à Blois et entend démontrer qu’il peut incarner une “alternative”. “Nous sommes la solution”, assure jeudi sur X le premier secrétaire du PS qui s’exprimera vendredi devant ses troupes.Mais à supposer qu’Emmanuel Macron appelle une personnalité de gauche à Matignon, la question reste entière sur la manière dont celle-ci pourrait gouverner sans accord avec le bloc central, faute de majorité à l’Assemblée.Assurant partager le diagnostic de gravité de la situation sur le niveau de la dette, mis en avant par François Bayrou pour justifier le vote de confiance, le PS doit présenter son contre-budget samedi, basé sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, Eric Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.Au Medef, plusieurs chefs de parti – Marine Tondelier, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Fabien Roussel – ont débattu de la situation politique et économique jeudi après-midi. Bruno Retailleau, qui a cité Ronald Reagan, y a été particulièrement applaudi, de même que Gabriel Attal.

Bayrou perçoit un frémissement de l’opinion sur la dette, le RN et la gauche considèrent sa “page tournée”

François Bayrou s’est dit “persuadé” que la question de l’endettement “commence à travailler dans l’opinion”, en marge de son intervention devant le Medef, tandis que les oppositions, conviées à Matignon la semaine prochaine, considèrent que “la page est tournée” et que son gouvernement tombera.La France insoumise, puis les Ecologistes, ont du reste refusé l’invitation du Premier ministre qui espère engager lundi de nouvelles consultations.”Je suis persuadé que cette question (de la dette) commence à travailler dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes”, a déclaré le Premier ministre. En conséquence, il s’est dit “certain que tout peut bouger” d’ici au vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée.Devant le Medef, M. Bayrou a invoqué “l’impératif de justice”, “condition” de “l’acceptation” de “l’effort” budgétaire qu’il souhaite porter à 44 milliards d’euros en 2026. Ce qui passe selon lui par une “contribution” des “plus favorisés” dont il n’a pas précisé les contours, si ce n’est qu’elle devra épargner “l’outil de travail” des entreprises.Mais le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré jeudi matin qu’un retour de l’impôt sur la fortune (ISF), fortement rejeté par le patron du Medef Patrick Martin, était “complètement écarté”.M. Bayrou a surpris tout le monde lundi en annonçant qu’il se soumettrait à un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.Le décret convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié au Journal Officiel jeudi, avec un ordre du jour en un seul point : “une déclaration de politique générale”, en application de l’article 49, alinéa premier de la Constitution.Les oppositions ayant annoncé qu’elles voteraient contre, M. Bayrou a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi, répétant qu’il était prêt à “ouvrir toutes les négociations nécessaires” à la “condition préalable” d’un accord sur “l’importance de l’effort” à consentir.Après La France insoumise, les Ecologistes ont fait savoir jeudi qu’ils ne se rendraient pas à Matignon, considérant qu’il n’y a “plus rien à attendre de ce Premier ministre”.Cette tentative de négociation semble perdue d’avance, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas arrangé ses relations avec les leaders de l’opposition en affirmant qu’ils étaient en “vacances” cet été alors que ceux-ci soulignent qu’il n’a jamais cherché à les joindre.”En quoi est-ce un reproche ? (…) Il n’y a aucune polémique sur le fait que tout le monde a le droit d’être en vacances”, a répliqué François Bayrou.”Si on était en vacances cet été, il devait faire la sieste”, a répliqué Jordan Bardella, pour qui “le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique”.S’il se rendra bien avec Marine Le Pen à Matignon, le RN considère que la page Bayrou “est tournée”, selon son vice-président Sébastien Chenu.Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 60% des Français approuvent la décision de M. Bayrou de solliciter un vote de confiance… Mais 73% la lui refuseraient s’ils étaient députés. En cas de chute, 54% des Français se disent pour une dissolution de l’Assemblée.- “Alternative” – Les dirigeants socialistes n’ont pas encore donné leur réponse à l’invitation du Premier ministre qualifié de “démissionnaire” par Olivier Faure. Le PS, hostile à de nouvelles élections, a ouvert son université d’été jeudi après-midi à Blois et entend démontrer qu’il peut incarner une “alternative”. “Nous sommes la solution”, assure jeudi sur X le premier secrétaire du PS qui s’exprimera vendredi devant ses troupes.Mais à supposer qu’Emmanuel Macron appelle une personnalité de gauche à Matignon, la question reste entière sur la manière dont celle-ci pourrait gouverner sans accord avec le bloc central, faute de majorité à l’Assemblée.Assurant partager le diagnostic de gravité de la situation sur le niveau de la dette, mis en avant par François Bayrou pour justifier le vote de confiance, le PS doit présenter son contre-budget samedi, basé sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, Eric Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.Au Medef, plusieurs chefs de parti – Marine Tondelier, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Fabien Roussel – ont débattu de la situation politique et économique jeudi après-midi. Bruno Retailleau, qui a cité Ronald Reagan, y a été particulièrement applaudi, de même que Gabriel Attal.

Bayrou perçoit un frémissement de l’opinion sur la dette, le RN et la gauche considèrent sa “page tournée”

François Bayrou s’est dit “persuadé” que la question de l’endettement “commence à travailler dans l’opinion”, en marge de son intervention devant le Medef, tandis que les oppositions, conviées à Matignon la semaine prochaine, considèrent que “la page est tournée” et que son gouvernement tombera.La France insoumise, puis les Ecologistes, ont du reste refusé l’invitation du Premier ministre qui espère engager lundi de nouvelles consultations.”Je suis persuadé que cette question (de la dette) commence à travailler dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes”, a déclaré le Premier ministre. En conséquence, il s’est dit “certain que tout peut bouger” d’ici au vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée.Devant le Medef, M. Bayrou a invoqué “l’impératif de justice”, “condition” de “l’acceptation” de “l’effort” budgétaire qu’il souhaite porter à 44 milliards d’euros en 2026. Ce qui passe selon lui par une “contribution” des “plus favorisés” dont il n’a pas précisé les contours, si ce n’est qu’elle devra épargner “l’outil de travail” des entreprises.Mais le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré jeudi matin qu’un retour de l’impôt sur la fortune (ISF), fortement rejeté par le patron du Medef Patrick Martin, était “complètement écarté”.M. Bayrou a surpris tout le monde lundi en annonçant qu’il se soumettrait à un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.Le décret convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié au Journal Officiel jeudi, avec un ordre du jour en un seul point : “une déclaration de politique générale”, en application de l’article 49, alinéa premier de la Constitution.Les oppositions ayant annoncé qu’elles voteraient contre, M. Bayrou a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi, répétant qu’il était prêt à “ouvrir toutes les négociations nécessaires” à la “condition préalable” d’un accord sur “l’importance de l’effort” à consentir.Après La France insoumise, les Ecologistes ont fait savoir jeudi qu’ils ne se rendraient pas à Matignon, considérant qu’il n’y a “plus rien à attendre de ce Premier ministre”.Cette tentative de négociation semble perdue d’avance, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas arrangé ses relations avec les leaders de l’opposition en affirmant qu’ils étaient en “vacances” cet été alors que ceux-ci soulignent qu’il n’a jamais cherché à les joindre.”En quoi est-ce un reproche ? (…) Il n’y a aucune polémique sur le fait que tout le monde a le droit d’être en vacances”, a répliqué François Bayrou.”Si on était en vacances cet été, il devait faire la sieste”, a répliqué Jordan Bardella, pour qui “le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique”.S’il se rendra bien avec Marine Le Pen à Matignon, le RN considère que la page Bayrou “est tournée”, selon son vice-président Sébastien Chenu.Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 60% des Français approuvent la décision de M. Bayrou de solliciter un vote de confiance… Mais 73% la lui refuseraient s’ils étaient députés. En cas de chute, 54% des Français se disent pour une dissolution de l’Assemblée.- “Alternative” – Les dirigeants socialistes n’ont pas encore donné leur réponse à l’invitation du Premier ministre qualifié de “démissionnaire” par Olivier Faure. Le PS, hostile à de nouvelles élections, a ouvert son université d’été jeudi après-midi à Blois et entend démontrer qu’il peut incarner une “alternative”. “Nous sommes la solution”, assure jeudi sur X le premier secrétaire du PS qui s’exprimera vendredi devant ses troupes.Mais à supposer qu’Emmanuel Macron appelle une personnalité de gauche à Matignon, la question reste entière sur la manière dont celle-ci pourrait gouverner sans accord avec le bloc central, faute de majorité à l’Assemblée.Assurant partager le diagnostic de gravité de la situation sur le niveau de la dette, mis en avant par François Bayrou pour justifier le vote de confiance, le PS doit présenter son contre-budget samedi, basé sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, Eric Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.Au Medef, plusieurs chefs de parti – Marine Tondelier, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Fabien Roussel – ont débattu de la situation politique et économique jeudi après-midi. Bruno Retailleau, qui a cité Ronald Reagan, y a été particulièrement applaudi, de même que Gabriel Attal.

Ligue des champions: tirage relevé pour le PSG qui hérite notamment du Barça et du Bayern

Un tirage relevé pour le champion d’Europe. Le Paris Saint-Germain affrontera notamment le Barça, le Bayern Munich ou encore  Tottenham lors de la phase de ligue de la Ligue des champions, première étape à franchir s’il veut conserver son titre.Selon ce tirage au sort effectué jeudi à Monaco, Marseille, qui retrouve la C1 après trois ans d’absence, aura aussi fort à faire face au Real Madrid et Liverpool. Dernier club français engagé, l’AS Monaco se frottera également au Real de Kylian Mbappé, ainsi qu’à Manchester City et à la Juventus.Introduite la saison passée, la nouvelle formule de la plus prestigieuse des compétitions va offrir, comme l’an passé, des affiches entre géants européens dès la phase de ligue parmi lesquelles Real Madrid-Manchester City, Inter Milan-Liverpool et Arsenal-Bayern Munich.Le PSG, que son entraineur Luis Enrique enjoint à “marquer l’histoire” et à se forger “une dynastie” en allant chercher une deuxième Ligue des champions d’affilée, devra pour cela s’extirper de la phase de ligue face à des adversaires au niveau homogène.Outre le déplacement à Barcelone et les réceptions du Bayern et de Tottenham, Paris recevra un autre club anglais, Newcastle, déjà croisé la saison passée, et l’Atalanta Bergame. Il ira à Leverkusen, à Lisbonne (Sporting Portugal) et à l’Athletic Bilbao: un tirage peu clément, mais surmontable pour le PSG, devenu avec son titre l’équipe à abattre.Marseille, pour son retour en Ligue des champions, peut également espérer voir la phase finale de la C1, malgré quatre confrontations face à des cadors européens, avec les récéptions de Liverpool, de l’Ajax Amsterdam et de Newcastle et un déplacement au Bernabeu du Real Madrid.L’OM pourrait glaner les points nécessaires à sa qualification face à l’Atalanta, affaiblie par le départ de son emblématique entraineur Gian Piero Gasperini à l’intersaison, le Sporting Portugal et les deux clubs belges de Bruges et de l’Union Saint-Gilloise.La mission parait beaucoup plus ardue pour Monaco, placée dans le chapeau 4 et qui affrontera le Real, Manchester City, Tottenham et la Juventus, puis Galatasaray, Bruges, le petit poucet chypriote de Pafos FC et effectuera un déplacement lointain à Bodo/Glimt en Norvège. A l’issue de cette phase initiale (du 16 septembre au 28 janvier 2026), dont le calendrier sera arrêté avant samedi selon l’UEFA, les huit premiers seront qualifiés directement pour les 8e de finale. Les formations classées de la 9e à la 24e places se disputeront les huit derniers tickets en barrages aller-retour.